METHODES Le commentaire crit la lecture analytique oral

  • Slides: 16
Download presentation
METHODES : Le commentaire (écrit) & la lecture analytique (oral)

METHODES : Le commentaire (écrit) & la lecture analytique (oral)

Objectif de ces deux exercices : Rendre compte avec méthode de la lecture personnelle

Objectif de ces deux exercices : Rendre compte avec méthode de la lecture personnelle d’un texte littéraire. Ces exercices reposent sur l’analyse précise d’un texte, et mettent constamment en relation le sens (= idées, thèmes…) et le style. Ce travail donne lieu à une argumentation organisée dont le double objectif est de : - prouver que le texte a bien été compris - montrer quelles sont ses qualités littéraires.

Méthode et finalités Pour réussir un commentaire ou une L. A. , il faut

Méthode et finalités Pour réussir un commentaire ou une L. A. , il faut suivre une démarche progressive qui se résume en cinq tâches : - Découverte du paratexte et du texte -> Comprendre - Analyse approfondie -> Expliquer - Construction du plan -> Organiser - Rédaction intégrale -> Mettre en forme -Relecture finale -> Vérifier N. B. : Le travail ne se limite pas à une simple paraphrase ou reformulation du texte ; l’analyse détaillée et le plan organisé permettent d’éviter ce défaut de méthode.

ETAPE 1 : UTILISER LE PARATEXTE Méthode : 1. Repérer les informations utiles accompagnant

ETAPE 1 : UTILISER LE PARATEXTE Méthode : 1. Repérer les informations utiles accompagnant le texte : objet(s) d’étude, références, renseignements fournis par le chapeau introductif, les notes de bas de page… -> Souligner les plus importantes ou les recopier au brouillon, voir quelles connaissances acquises en cours permettent de les enrichir. 2. Effectuer des recherches complémentaires, si c’est un travail à la maison. -> Se renseigner sur l’auteur, le mouvement littéraire, l’œuvre, … pour mettre le texte en relation avec son contexte historique et culturel, et ainsi éviter les anachronismes. N. B. : Ces recherches permettront ultérieurement de nourrir l’introduction et la conclusion du commentaire.

ETAPE 2 : RELIRE LE TEXTE POUR MIEUX LE COMPRENDRE Méthode : 1. Se

ETAPE 2 : RELIRE LE TEXTE POUR MIEUX LE COMPRENDRE Méthode : 1. Se poser les questions de base pour se familiariser avec le texte (au brouillon). Genre ou forme littéraire, et type(s) de texte. Indices de l’énonciation et modalisateurs. Objectifs du texte. Thèmes abordés. - Genres et formes littéraires : Récits : roman ? conte ? nouvelle ? fable ? biographie ? . . . Pièces de théâtre : comédie ? tragédie ? . . . Discours : réquisitoire ? plaidoyer ? sermon ? . . . Poèmes : sonnet ? satire ? . . . - Types de texte : description ? narration ? explication ? argumentation ? - Qui s’exprime? - À qui s’adresse-t-on ? - Est-ce un éloge ou une critique (termes mélioratifs ou péjoratifs) ? S’agit-il de raconter ? décrire ? exprimer des sentiments ? argumenter ? expliquer ? donner des ordres ou des conseils ? Sont-ils concrets ? abstraits ? moraux ? philosophiques ? sociaux ? politiques ? . . . 2. Préciser les caractéristiques essentielles du texte sans perdre de vue l’objet d’étude : Structure globale du texte (bloc compact, paragraphes, strophes…) - Remarque-ton un schéma narratif (complet ou partiel), des types de texte mêlés, les étapes d’un raisonnement ? . . . - Est-ce que le mode énonciatif, la ponctuation, le ton…changent ? - Perçoit-on des effets d’échos ou d’oppositions ? une progression linéaire ou une structure en boucle ? . . . Ton, registre(s), niveau(x) de langue… - Le ton est-il ironique, satirique … ? - Le registre est-il tragique, comique, lyrique, épique, fantastique. . . ? - Le langage est-il soutenu, courant, familier ? 3. Se demander si le texte suit un modèle, une tradition, ou s’il les remet en cause : - Est-il représentatif d’un mouvement littéraire ? Rend-il un hommage ? - S’attaque-t-il à des préjugés ? Tourne-t-il en dérision un personnage, une institution ? …

Etape 3 : Procéder à l’analyse détaillée du texte Méthode : 1. Une fois

Etape 3 : Procéder à l’analyse détaillée du texte Méthode : 1. Une fois le texte compris et les bases du commentaire établies (Etapes 1 et 2), lancer l’examen de détail qui nourrira le développement. -> Prévoir un tableau en trois colonnes Texte / Relevés Deux méthodes sont possibles : => Analyses Quelle que soit la méthode, * on étudie différents usages de la langue : - le vocabulaire (champs lexicaux, répétitions, Méthode 1 : polysémie…) Lecture linéaire - les éléments grammaticaux On examine des blocs de texte (modes et temps verbaux, syntaxe, énonciation…) successifs en fonction de la - les figures de rhétorique, structure repérée dans l’étape 2 : - la versification… Ex : 1 er § ; lignes 1 à 12 ; vers 1 à 4… * on oriente les analyses selon le genre et le type de texte : Méthode 2 : - pour les récits : indicateurs Lecture transversale spatio-temporels ; verbes, discours rapportés… On relève des mots, expressions, phrases, - pour les textes argumentatifs : signes de ponctuation, …en fonction du thèse, stratégie argumentative, modalisateurs… questionnement choisi et de la progression - pour le théâtre : enchaînement de l’analyse des répliques, structure d’une tirade Ex : - termes appartenant à un même champ ou d’un monologue, rôle des didascalies… lexical - pour la poésie : forme libre ou strophique, - indices spatio-temporels métrique, jeux de sonorités, métaphores… - termes péjoratifs - connecteurs logiques… => Commentaires on dégage les intérêts de ces analyses et on éclaire le sens du texte grâce à : - l’étude des effets produits par les procédés d’écriture, - la mise en relation des différents éléments repérés, - une réflexion sur les liens du texte avec l’objet d’étude … 2. Repérer ensuite dans le tableau d’analyses quels éléments sont récurrents, convergents ou divergents. -> Les surligner, en choisissant un code de couleurs qui fera ressortir ces lignes de force. Ainsi les intérêts essentiels du texte à commenter apparaissent clairement, et le travail d’organisation sera fondé sur des bases solides.

ETAPE 4 : FORMULER UN PROJET DE LECTURE Méthode : Rassembler et préciser ces

ETAPE 4 : FORMULER UN PROJET DE LECTURE Méthode : Rassembler et préciser ces intérêts essentiels en une phrase proposant un projet de lecture, autrement dit le fil conducteur qui assurera la logique du commentaire. Conseils : - Ne pas se contenter d’une phrase de résumé. - Ne pas formuler ce projet de lecture de manière trop vague (ex : un seul thème, un type de texte) ou trop précise (ex : détails sur les figures de rhétorique). - Penser à mettre en relation le texte et l’objet d’étude dans lequel il s’inscrit ou à s’appuyer sur les registres sont des méthodes assez efficaces pour la définition du projet de lecture. Exemples : Etudier comment le ton d’un dialogue met en évidence un conflit, au théâtre ; analyser de quelle manière un récit fait ressortir le regard du narrateur sur une situation ou sur un personnage… N. B. 1 : Le projet de lecture, énoncé dans l’introduction, joue dans le commentaire le même rôle que la problématique pour la dissertation. N. B. 2 : Pour la lecture analytique, une question vous est donnée et remplace le projet de lecture du commentaire écrit.

ETAPE 5 : STRUCTURER UN PLAN DÉTAILLÉ À PARTIR DU PROJET DE LECTURE Méthode

ETAPE 5 : STRUCTURER UN PLAN DÉTAILLÉ À PARTIR DU PROJET DE LECTURE Méthode : 1. Equilibrer le développement en respectant quelques règles de construction : - Développer, dans chaque partie, un intérêt essentiel du texte mis en évidence grâce au projet de lecture -> Prévoir 2 ou 3 parties dans un développement - Préciser ces aspects généraux dans les paragraphes (sous-parties), -> Prévoir 3 ou 4 paragraphes partie, un pour chaque argument. 2. Enchaîner les parties et les paragraphes de manière logique et progressive - Partir des observations les plus simples pour aboutir aux interprétations les plus subtiles. Ex : Analyser les éléments concrets d’une description avant d’envisager ses aspects symboliques. - Utiliser des connecteurs logiques pour bien souligner la logique du raisonnement : D’abord, ensuite, enfin ; certes, mais, par conséquent…

UN EXEMPLE DE BROUILLON (PLAN DETAILLE) / démarche concessive Texte : Molière, Les Femmes

UN EXEMPLE DE BROUILLON (PLAN DETAILLE) / démarche concessive Texte : Molière, Les Femmes savantes, Acte I, Scène 1, vers 26 à 48 (1672) Projet de lecture : Examiner comment cette tirade révèle, dès l’exposition, le caractère prétentieux et autoritaire d’Armande qui se rend alors ridicule. Il met en relation deux aspects de la comédie qui serviront de base aux grandes parties ; - Le caractère de ce personnage de comédie mis en relief par la tirade - La dimension caricaturale de l’argumentation, qui ridiculise certains travers de l’époque de Molière. Le plan de développement découlera de ce projet de lecture, qu’il précisera. I. Certes, Armande apparaît comme une femme savante et autoritaire 1 er § : On note d’abord l’évolution du ton : du mépris à l’exaltation Pistes d’analyse : Armande affirme son rejet de la condition d’épouse afin de valoriser sa thèse => tirade argumentative ; stratégie habile 2 e § : Ce ton révèle ainsi la volonté de domination d’Armande Pistes d’analyse : Le ton autoritaire d’Armande n’accepte aucune concession : elle impose sa thèse => réfutation ; argument d’autorité 3 e § : Deux images opposées de la condition féminine ressortent donc de cette tirade Pistes d’analyse : Armande valorise la noblesse de l’esprit et dévalorise les sens et la matière => persuasion (par les sentiments) II. …mais son discours caricatural est peu convaincant et ridicule 1 er § : En effet, pour Armande l’humanité se répartit en deux catégories extrêmes Pistes d’analyse : Armande passe sans transition du sarcasme à l’admiration => caricature, emphase 2 e § : Du coup, mariage et philosophie sont présentés comme incompatibles Pistes d’analyse : Peinture caricaturale du mariage alors que leur mère est pourtant savante => contradictions, argumentation faussée 3 e § : Finalement, ces excès révèlent les obsessions et l’imposture du personnage Pistes d’analyse : la raison est idolâtrée par Armande qui n’en fait aucunement preuve, autre contradiction d’un raisonnement qui sonne faux => satire

ETAPE 6 : RÉDIGER INTÉGRALEMENT L’INTRODUCTION ET LA CONCLUSION DU COMMENTAIRE 1. Entrée en

ETAPE 6 : RÉDIGER INTÉGRALEMENT L’INTRODUCTION ET LA CONCLUSION DU COMMENTAIRE 1. Entrée en matière Méthode de l’introduction, en 3 temps : Situer le texte : - dans un contexte (historique, culturel, littéraire) ou - dans une thématique (ex : la scène de rencontre, la fuite du temps, le mythe du bon sauvage…) 2. Présentation du Préciser clairement : texte - ses références (œuvre, date de publication, titre…) - ses principales caractéristiques littéraires (genre, type de texte, thème) 3. Enoncé du projet Indiquer le fil conducteur du développement, puis la démarche qui de lecture et des sera adoptée pour le développer. parties du plan Méthode de la conclusion, en 2 temps : 1. Synthèse Confirmer la pertinence du projet de lecture : - Récapituler les principaux intérêts littéraires du texte - Montrer que la compréhension du texte s’est affinée au fil de ce travail Conseil : Ne pas résumer les idées du texte, ne pas le citer, mais proposer un bilan qui mette bien en relation le contenu et la forme. 2. Ouverture des perspectives Faire des rapprochements avec d’autres œuvres ; insister sur la postérité de l’auteur ou du texte… Conseil : Justifier les références utilisées pour éviter les rapprochements artificiels.

Introduction rédigée La condition des femmes et les conflits familiaux sont des thèmes récurrents

Introduction rédigée La condition des femmes et les conflits familiaux sont des thèmes récurrents de la comédie depuis l’Antiquité. Molière reprend cette tradition dans la plupart de ses pièces, notamment dans Les Précieuses ridicules (1659), L’Ecole des Femmes (1662) ou Les Femmes savantes (1672), où il aborde la question de leur éducation. La dernière de ces pièces, jouée un an avant la mort de Molière, met en scène Armande et Henriette, deux sœurs aux préoccupations radicalement différentes. La scène d’exposition présente au spectateur le vif débat qui les oppose, mais c’est la tirade d’Armande qui présente une argumentation véhémente : elle tente de persuader son interlocutrice que le mariage n’est pas un choix pertinent. Nous montrerons de quelle manière cette tirade révèle d’emblée le tempérament prétentieux et autoritaire d’Armande finalement ridiculisée par son discours caricatural. Pour ce faire, nous examinerons d’abord la manière dont le caractère du personnage transparaît dans ses propos, puis nous verrons que la caricature est ici au service de la satire, car Molière se moque des excès d’un personnage aveuglé par ses obsessions.

 Conclusion rédigée Armande apparaît donc bel et bien comme un personnage de comédie

Conclusion rédigée Armande apparaît donc bel et bien comme un personnage de comédie en raison de ses contradictions et de ses excès. Obsédée par sa volonté de faire renoncer sa sœur Henriette au mariage, elle met tout en œuvre pour l’influencer, en lui donnant de la vie conjugale une image effrayante, et en valorisant à l’extrême le monde de l’esprit. A travers ses propos, ce sont surtout son sentiment de supériorité et sa volonté de domination qui sont révélés : une femme éprise de philosophie devrait faire preuve de sagesse et de raison, en nuançant son discours, mais c’est l’inverse qui se produit ici. On comprend alors qu’Armande est animée par d’autres motifs : n’était-elle pas amoureuse de Clitandre, le jeune homme que sa sœur veut épouser ? C’est donc en réalité la jalousie qui dicte son argumentation. Le débat d’idées dissimule alors un conflit sentimental, et introduit de cette façon un autre thème traditionnel du théâtre, présent aussi bien dans les comédies que dans les tragédies : la rivalité amoureuse.

Etape 7 : Rédiger les paragraphes structurant les grandes parties Pour qu’un paragraphe de

Etape 7 : Rédiger les paragraphes structurant les grandes parties Pour qu’un paragraphe de commentaire soit bien construit, trois temps sont à prévoir. -> Commencer par un retrait et compter une longueur maximale de quinze lignes dans une copie. 1. Transformer les titres et sous-titres du plan détaillé en phrases construites. -> Elles serviront d’introduction au paragraphe et présenteront les pistes de réflexion retenues. Conseil : Ne pas commencer un paragraphe par une citation. 2. Développer l’argument et l’illustrer par des citations et des analyses bien insérées. -> Elles serviront de preuves pour justifier votre interprétation du texte. Conseil : Utiliser des connecteurs logiques pour enchaîner les remarques. 3. Clore le paragraphe par une conclusion partielle. -> Elle assurera la transition avec la suite du commentaire. Conseil : Eviter les transitions artificielles du type : Après avoir étudié…, voyons maintenant. . . = Il s’agirait là d’une juxtaposition et non d’un enchaînement logique. Pour insérer les citations, exercice délicat, quelques règles sont à suivre : 1. Eviter les ruptures entre le texte du commentaire et celui de l’auteur commenté : insérer les citations dans une phrase construite et varier les manières de procéder. 2. Placer chaque citation entre guillemets, qu’il s’agisse d’un mot, d’une phrase ou d’un vers. 3. Préciser entre parenthèses les numéros de lignes ou de vers après chaque citation. Ex : (lignes 5 à 8) ou (l. 5 à 8), (vers 5) ou (v. 5) 4. Indiquer les modifications (exceptionnelles) par des crochets. Ex : il « voulai[t] » ; « Mylords, […] le peuple c’est moi » 5. Renoncer à utiliser des citations très longues ou trop nombreuses qu’il serait impossible de commenter avec précision. Aérer la présentation en sautant deux lignes : - entre l’introduction et le développement, - entre le développement et la conclusion. Un saut d’une ligne suffit entre les parties du développement. Pour les paragraphes, le retrait initial suffit à souligner la structure du devoir.

Rédaction de la première partie du commentaire (Paragraphe 1) : Cette tirade offre d’emblée

Rédaction de la première partie du commentaire (Paragraphe 1) : Cette tirade offre d’emblée au spectateur l’image d’une femme savante et autoritaire qui n’a qu’un souhait : imposer ses idées à sa sœur. Elle développe donc avec virulence son argumentation en se livrant d’abord à une critique acerbe du mariage. En effet, son discours commence par l’expression du plus grand mépris envers la situation d’épouse convoitée par Henriette, en évoquant de manière sarcastique « un idole d’époux et des marmots d’enfants » (v. 5) et en désignant la vie conjugale par cette périphrase péjorative : « [l]es bas amusements de ces sortes d’affaires » . Cette stratégie a pour objectif de valoriser la thèse d’Armande résumée dans cette injonction métaphorique : « Mariez-vous, ma sœur, à la philosophie (v. 19). Pour elle, mieux vaut être célibataire, et femme d’esprit, que mariée, et réduite « aux choses du ménage » (v. 3). La métaphore du mariage fait d’ailleurs de cette discipline un véritable sacerdoce : on s’y consacre comme on entrerait au couvent, et une telle activité suffit, selon elle, à remplir une vie de femme, comme le confirme ce vers à l’impératif : « A l’esprit, comme nous, donnez-vous toute entière » (v. 11). Une telle conception surprend, bien sûr, à une époque où les filles ne recevaient pas une instruction très poussée et ne pouvaient guère échapper au mariage imposé par la famille. La position d’Armande souligne alors une certaine volonté de se démarquer des mœurs traditionnelles de son temps, mais elle révèle surtout un fort sentiment de supériorité.

ETAPE 8 : RELIRE LE COMMENTAIRE 1. Souligner les titres d’œuvres, mais pas les

ETAPE 8 : RELIRE LE COMMENTAIRE 1. Souligner les titres d’œuvres, mais pas les titres de textes, qui sont entre guillemets, de même que les citations. 2. Lors de la relecture, vérifier les accords, la ponctuation, les majuscules. N. B. : Un brouillon est un laboratoire où le travail d’analyse et de style se bonifie au fil des étapes. La copie n’est donc pas le calque du premier jet. Dans un devoir de quatre heures, il faut consacrer au moins une heure à la rédaction et un quart d’heure à la relecture.

SYNTHESE : Quelles différences existe -t-il entre le commentaire et la L. A. ?

SYNTHESE : Quelles différences existe -t-il entre le commentaire et la L. A. ? Commentaire Ecrit Durée : au moins 3 heures Texte inconnu Pas de piste, de guide pour l’analyse On essaie d’être le plus complet possible Lecture analytique Orale ½ heure de préparation / 10 minutes d’exposé Texte ou œuvre connus Une question pour orienter l’analyse On se limite à la question imposée