Melle Van de casteele La spcificit des diffrentes

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Melle Van de casteele La spécificité des différentes psychothérapies et leurs indications emilie. vdc@wanadoo.

Melle Van de casteele La spécificité des différentes psychothérapies et leurs indications emilie. vdc@wanadoo. fr Psychologue clinicienne d’orientation cognitivocomportementale Centre Hospitalier de Somain Spécialisée dans les troubles anxieux

Favoriser la mise en œuvre de liens entre observations cliniques, en vue de l’

Favoriser la mise en œuvre de liens entre observations cliniques, en vue de l’ élaboration de projets thérapeutiques pertinents

Il existe trois grands types de courant en psychologie : n - Le courant

Il existe trois grands types de courant en psychologie : n - Le courant psychanalytique n - Le courant systémique n - Le courant cognitivo-comportemental

Ces trois courants amènent à trois modes de thérapie différents : n n la

Ces trois courants amènent à trois modes de thérapie différents : n n la thérapie analytique la thérapie systémique la thérapie cognitivo- comportementale. Elles se différencient par de multiples choses dont les théories et les modèles sur lesquels elles se basent, l’attitude du thérapeute dans la thérapie, la mise en œuvre et le déroulement de la thérapie, …

 « Il n’y a pas de solution aux problèmes. Il n’y a que

« Il n’y a pas de solution aux problèmes. Il n’y a que des forces en marche. Sachons créer le mouvement et les solutions viendront » n Saint exupery n

Petit exercice pour débuter n Fermez les yeux n vous êtes sur une planche

Petit exercice pour débuter n Fermez les yeux n vous êtes sur une planche de 15 m de long et de 30 cm de large. Vous êtes à un bout et vous voulez aller à l’autre bout (peu importe la couleur, la matière, …) n vous y êtes?

n Fermez les yeux à nouveau n Vous revenez sur la même planche. Elle

n Fermez les yeux à nouveau n Vous revenez sur la même planche. Elle est en fait à 30 m de haut. n Vous allez à l’autre bout. n Y êtes vous arrivés?

n On se rend compte que pas forcément n Imaginer donne plus de chances

n On se rend compte que pas forcément n Imaginer donne plus de chances d’y arriver. Vouloir ne suffit pas. n « notre corps sait des choses que nous ne savons pas qu’il sait » n A RETENIR n Vouloir n’est pas pouvoir n Imaginer, c’est pouvoir…

n Peu importe la thérapie utilisée, un patient n’évoluera qu’uniquement si il est prêt

n Peu importe la thérapie utilisée, un patient n’évoluera qu’uniquement si il est prêt au changement, dans une perspective de changement… n C’est-à-dire capable d’imaginer le changement…

 1. La thérapie psychanalytique

1. La thérapie psychanalytique

La thérapie psychanalytique n A l’origine de celle-ci : Freud n Il a découvert

La thérapie psychanalytique n A l’origine de celle-ci : Freud n Il a découvert l’inconscient. De là, il en est arrivé au modèle suivant : l’explication des phénomènes psychiques en général se trouve dans l’inconscient. n « Le rêve est la voie royale qui mène à l’inconscient » (Freud) n La technique thérapeutique dans la cure analytique repose sur deux choses : – – la libre association d’idées le levier thérapeutique, cad l’analyse du transfert.

Cette approche va mettre en lumière plusieurs aspects : n le passé et en

Cette approche va mettre en lumière plusieurs aspects : n le passé et en particulier l’enfance : rôle déterminant dans le dev psychoaffectif et la construction du sujet. Mais, Tout ne se joue pas avant 6 ans. L’homme jusqu'à sa mort, garde des possibilités de se construire n NB : Dommage, on ne peut pas tout remettre sur les parents n C’est le passé raconté tel qu’il est dans le souvenir qui est important n l’expérience : une exp n’est pas un évènement mais c’est un évènement éprouvé. L’être humain se construit grâce aux expériences. Pour qu’un évènement devienne expérience, il faut qu’il fasse une trace dans le psychique.

l’inconscient freudien: un système constant d’éléments refoulés. Ces éléments cherchent toujours à faire retour

l’inconscient freudien: un système constant d’éléments refoulés. Ces éléments cherchent toujours à faire retour dans la conscience. Ex : lapsus ou acte manqué n n Ce sont les désirs de l’enfance qui seraient refoulés et qui connaissent une fixation dans l’inconscient. Ces souvenirs inconscients jouent un rôle fondamental dans la production des symptômes. Le sens des symptômes renvoie de toute évidence à l’inconscient.

La maladie mentale : perçue comme ayant une valeur fonctionnelle Elle peut signifier une

La maladie mentale : perçue comme ayant une valeur fonctionnelle Elle peut signifier une tentative de réajustement, une tentative de résolution de problèmes qui ne peuvent être résolus autrement La maladie mentale aurait donc une valeur de compromis n n Les symptômes sont donc porteurs d’un sens qui échappe au malade, d’un message qui ne peut s’exprimer que par eux. n Ce sont des métaphores. Le modèle explicatif : un conflit entre le conscient et l’inconscient. n

Le modèle explicatif : un conflit entre le conscient et l’inconscient. n Ex :

Le modèle explicatif : un conflit entre le conscient et l’inconscient. n Ex : une dame ne supporte pas les fêtes de noël en famille. Angoisse et soumission passive aux repas de famille annuellement organisés. Lors d’un repas de noël, elle tombe malade : hospitalisation n Coïncidence ou non…

2. La thérapie systémique

2. La thérapie systémique

 La thérapie systémique n On ne parle pas d’un patient mais d’un système

La thérapie systémique n On ne parle pas d’un patient mais d’un système : le système familial ou il y a des interactions entre les différents éléments du système. n Dans ce système, il existe un patient « désigné » qui est celui désigné par la famille, celui pour qui la demande de prise en charge est faite au départ. n Rupture de l’homéostasie dans la famille Soit le symptôme de la famille se place sur l’un de ses membres qui devient le patient désigné. Soit il s’agit d’un trouble plus large de communication dans la famille n n

3. La thérapie cognitive et comportementale

3. La thérapie cognitive et comportementale

La théorie des schémas n "Dans une casserole, il y a un désordre apparent,

La théorie des schémas n "Dans une casserole, il y a un désordre apparent, mais si l'on tire sur un spaghetti on peut le suivre du début à la fin. " Kjell Nordstroem

n La thérapie cognitive est une psychothérapie qui vise à: - améliorer les symptômes

n La thérapie cognitive est une psychothérapie qui vise à: - améliorer les symptômes de la maladie - à aider le patient à apprendre des méthodes plus efficaces pour faire face aux difficultés qui contribuent à sa maladie, sont fondées sur l’apprentissage de nouveaux comportements.

Un peu d’histoire… Les thérapies cognitivo-comportementales se sont basées sur les théories de l’apprentissage:

Un peu d’histoire… Les thérapies cognitivo-comportementales se sont basées sur les théories de l’apprentissage: conditionnement classique, conditionnement opérant, et apprentissage social n n auxquels ils ont intégrés les théories cognitives du fonctionnement, en particulier, le modèle du traitement de l’information ; les émotions et les cognitions.

Conditionnement du poisson rouge (Ex de Conditionnement classique) n n Attention aux âmes sensibles!!!!!

Conditionnement du poisson rouge (Ex de Conditionnement classique) n n Attention aux âmes sensibles!!!!! Un poisson rouge est plongé dans le compartiment A d’un aquarium à 2 compartiments (A et B). On allume une lumière, puis tout de suite après, on envoie un choc électrique. Le poisson rouge part dans le compartiment B Au bout de plusieurs fois, le poisson est conditionné, il ne suffit que de la lumière et le poisson part dans le compartiment B.

n Bower donne une explication à l’organisation des informations en mémoire. Il va parler

n Bower donne une explication à l’organisation des informations en mémoire. Il va parler d’organisation de la mémoire en réseau sémantique ou les nœuds centraux d’organisation sont des nœuds émotionnels (les 8 émotions primaires, innées de LEWIS (fonction de survie de l’espèce)).

réseau surprise intérêt colère Joie tristesse dégoût évènement peur plaisir Évènement joyeux

réseau surprise intérêt colère Joie tristesse dégoût évènement peur plaisir Évènement joyeux

A partir de là, s’organise toute la mémoire. Il existe des propagations d’activation, on

A partir de là, s’organise toute la mémoire. Il existe des propagations d’activation, on parle d’un concept activé n nous avons accès aux évènements qui composent la joie « priming émotionnel » . Comme il n’y aura aucun élément en lien avec la tristesse, celle-ci sera un peu moins activée. Quand on ressent une émotion, on active le nœud donc tous les concepts liés à celle-ci. Ex: pour la tristesse, Toutes les informations auxquelles on va avoir accès seront en lien avec la tristesse. Si à chaque fois, on active de plus en plus la tristesse et de moins en moins la joie, on devient dépressif. (rigide dans le cas de patho) n

Il montre que lorsque l’on est joyeux, on apprend plus facilement les choses joyeuses

Il montre que lorsque l’on est joyeux, on apprend plus facilement les choses joyeuses et on se souvient plus facilement des choses joyeuses. Ex : on trouve son conjoint plus beau. n Alors que, à l’inverse, quand on est triste, on apprend plus facilement les choses tristes et on se souvient plus facilement des choses tristes. Ex : on se souvient davantage des disputes avec la belle-mère. n

n n Beck propose la théorie des schémas « les schémas émotionnels » .

n n Beck propose la théorie des schémas « les schémas émotionnels » . Les émotions fonctionnent à partir de schémas. Pour parler de pathologie, on parle de trouble émotionnel. (évènement mal connoté émotionnellement ou connoté trop fortement émotionnellement dans l’enfance « schéma de Young » ex: peur et terreur): schéma cognitif dysfonctionnel acquis au cours de l’enfance n Les schémas cognitifs viennent guider comportements et en retour, les comportements produits vont renforcer ou infirmer les schémas mis en place. n Mais qu’est ce qu’un schéma ? …

Un schéma: ce qu’il contient? Une structure en mémoire n Objets, situations, actions, évènements,

Un schéma: ce qu’il contient? Une structure en mémoire n Objets, situations, actions, évènements, stéréotype de concepts, …

Schéma de l’abandon: n Ex: « toutes les personnes que j’aime me laissent tomber

Schéma de l’abandon: n Ex: « toutes les personnes que j’aime me laissent tomber » (départ du père, …) n n Donc toutes ses relations vont être conditionnées par cette croyance. En conséquence, il préférera rester seul plutôt que de prendre le risque de s’investir et d’être déçu à nouveau.

Un schéma ? n Les schémas donnent un sens au vécu, ils guident l’ensemble

Un schéma ? n Les schémas donnent un sens au vécu, ils guident l’ensemble de nos comportements n Il sert à définir un cadre précis et évaluer l’adéquation n ils ont une forme verbale, ils sont structurés n Ils sont stockés en MLT n Ils sont stables n Ils sont inconscients et fonctionnent de manière automatique (dans le sens, sans recours à, la volonté, en dehors de la conscience) n Ils sont acquis au cours d’expériences précoces

n Ils participent à une anticipation, ce sont des actions du passé qui interviennent

n Ils participent à une anticipation, ce sont des actions du passé qui interviennent au présent. n Ces schémas seraient couplés à des structures neuronales « couplage neurobiologique » n Ils sont latents et silencieux, activables en permanence n Les schémas sont déclenchés par des émotions analogues à celles obtenues au moment ou elles ont été enregistrées. Elles correspondent à un savoir emmagasiné et ils interviennent à la fois au niveau perceptif et au niveau de la régulation de l’action qui peuvent focaliser l’attention sur certains éléments de l’environnement au détriment d’une perception globale.

n n n n ASSIMILATION ET ACCOMMODATION un accès plus rapide aux informations congruentes

n n n n ASSIMILATION ET ACCOMMODATION un accès plus rapide aux informations congruentes Une modification des informations souvenirs en congruence avec le schéma L’expression des schémas dominants observable par analyse sémantique Dans le discours des sujets Par étude des biais d’intégration des informations en mémoire

Les schémas de Young acquis au cours de l’enfance (pour s’adapter à des expériences

Les schémas de Young acquis au cours de l’enfance (pour s’adapter à des expériences stressantes ou traumatisantes) n « je réinvente ma vie » de Young n

n Lazarus va parler d’une cascade pour expliquer par quel mécanisme, une situation engendre

n Lazarus va parler d’une cascade pour expliquer par quel mécanisme, une situation engendre une émotion. n Il se passe un phénomène physiologique et une évaluation cognitive. n A un moment, il y a une activation physiologique indifférenciée. (à partir de l’activation, on ne peut pas déterminer d’émotion), elle sert de signal d’alarme. On parle de rupture de l’homéostasie (rupture de l’équilibre). n On cherche à attribuer une signification afin de savoir comment réagir. Ces mécanismes provoquent l’émotion, qui sont des transactions entre l’organisme et son environnement.

n n Il existe des inter relations structurées temporellement entre un évènement, un certain

n n Il existe des inter relations structurées temporellement entre un évènement, un certain état de l’environnement, des cognitions. FILTRAGE, SELECTION SPECIFIQUE DE REPONSES Évaluation 1: évaluation et réévaluation faite de la situation, on réalise une balance entre les gains et les pertes) n Évaluation 2: Une, pour évaluer les ressources disponibles pour faire face et répondre à la situation (équilibre entre les ressources et la demande) (équilibre entre les variables situationnelles et dispositionnelles) n puis enfin, une réponse émotionnelle. EN RESUME: – Evaluation primaire = Stress perçu Perception par le sujet des exigences d’une situation (urgence, gravité, nature de la menace) n – Evaluation secondaire = Contrôle perçu Estimation par le sujet de ses ressources, ses capacités à contrôler ou non la situation

Évaluation secondaire Évaluation primaire Évènement Activation stressant physiologique Réponse émotionnelle évaluation

Évaluation secondaire Évaluation primaire Évènement Activation stressant physiologique Réponse émotionnelle évaluation

Ce qui explique deux personnes peuvent réagir différemment à une situation en fonction de

Ce qui explique deux personnes peuvent réagir différemment à une situation en fonction de l’interprétation qu’ils en ont faites. On a au départ la même activation physiologique et c’est l’interprétation qui va changer. Un même stresseur n’est pas évalué de la même façon par tous les individus n

Expérience de stress précoce Développement des schémas spécifiques et dysfonctionnels (schémas de Young) (attribue

Expérience de stress précoce Développement des schémas spécifiques et dysfonctionnels (schémas de Young) (attribue un certain poids aux évènements stressants) évènement Activation de schémas dysfonctionnels (latents et activables dans le cas de stress intense et répété) Pensées automatiques Développement d’affects négatifs comportement Renforce ou infirme les schémas mis en place

Caractéristiques principales : n - Les thérapies cognitivo-comportementales n -thérapie à court terme (15

Caractéristiques principales : n - Les thérapies cognitivo-comportementales n -thérapie à court terme (15 à 22 séances pendant 3 à 6 mois) n - durée des séances (45 min à 1 h, séance structurée) n - Style collaboratif (le psychologue et le patient n - rôle actif du thérapeute (style directif) (TCC) sont l'application de la psychologie scientifique. Elles sont issues du conditionnement. travaillent ensemble)

n méthodologie expérimentale (recueil de données pour construire des hypothèses de travail) : méthode

n méthodologie expérimentale (recueil de données pour construire des hypothèses de travail) : méthode scientifique de rationalisation de la pensée n thérapie centrée sur les problèmes actuels (comportement présent, sur l’ici et maintenant). Leur but n'est pas de recher la genèse historique des troubles mais de produire des changements concrets dans les comportements des patients. (Il ne s’agit pas de comprendre « pourquoi » mais « comment » ) n - utilisation de concepts cognitifs (comportements dysfonctionnels expliqués en terme d’interprétations erronées) - principale méthode thérapeutique: la restructuration cognitive (série de questions pour aider le patient à modifier ses opinions et percevoir d’autres alternatives) n

n L'aspect communicationnel: fondamental. La collaboration active du patient est obtenue par: - la

n L'aspect communicationnel: fondamental. La collaboration active du patient est obtenue par: - la capacité du thérapeute à être clair et précis dans son guidage - empathique et chaleureux avec son patient - capable de susciter une bonne motivation. Cette approche pragmatique demande une participation active du patient (taches assignées) pour les différentes étapes dans le déroulement de la thérapie. n

Déroulement d’une thérapie TCC n Les TCC sont des "thérapies actives" : le psychothérapeute

Déroulement d’une thérapie TCC n Les TCC sont des "thérapies actives" : le psychothérapeute ne se contente pas d'écouter le patient, mais échange avec lui, le renseigne, lui propose des techniques, etc. .

En 1, Évaluation avant traitement L'analyse fonctionnelle : il s'agit d'étudier (d’une manière objective

En 1, Évaluation avant traitement L'analyse fonctionnelle : il s'agit d'étudier (d’une manière objective et scientifique) - quel est le problème que l'on souhaite résoudre, - de préciser ce problème (comportements, pensées, et réactions émotionnelles dans la vie quotidienne du patient) - d'en comprendre le contexte et l'histoire. Il s'agit d'une analyse qualitative. Plusieurs grilles pour réaliser cette analyse, comme BASIC IDEA, la grille SECCA n Une évaluation quantitative est également parfois effectuée. Elle peut s’appuyer sur: autoenregistrement, échelles d'auto-évaluation, évaluations externes. n Mise en place d'un objectif

- En 2, évaluer ce qui peut être changé dans ces processus cognitifs ou

- En 2, évaluer ce qui peut être changé dans ces processus cognitifs ou comportementaux du patient pour améliorer son état : c'est la phase du contrat thérapeutique n L'objectif sera gradué : une fois ciblé le problème, il est question du chemin qui mènera à la résolution, pas à pas. n Application du programme n L'application du programme consiste simplement à suivre le programme, étape par étape. On ne revient pas en arrière mais une étape peut, occasionnellement, demander un peu plus de temps. n Évaluation des résultats n Le psychothérapeute cognitif et le patient évaluent le résultat de la thérapie. D'autres évaluations peuvent avoir lieu en cours de traitement. Cette dernière évaluation renseignera sur le succès de la thérapie. n Il n'est pas impossible de considérer une nouvelle thérapie suite à cette évaluation, si de nouveaux objectifs sont envisagés.

n n n - En 3, appliquer les techniques issues de la psychologie expérimentale

n n n - En 3, appliquer les techniques issues de la psychologie expérimentale pour atteindre les objectifs : il s'agit essentiellement d'affronter les situations redoutées avec de bonnes stratégies adaptatives (coping, habituation, etc. . . ) Parmi ses techniques figurent l'exposition (en imagination, Thérapie par réalité virtuelle (en imagination, ou "in vivo"), la relaxation, la hierarchie des peurs, l’affirmation de soi, le façonnement, la gestion du stress, la résolution de problème, modeling, la restructuration cognitive, . . .

Les colonnes de Beck n La réponse au stress se manifeste par trois dimensions

Les colonnes de Beck n La réponse au stress se manifeste par trois dimensions qui interagissent fortement entre elles : REPONSES PHYSIQUES ET EMOTIONNELLES "Ce que je ressens" REPONSES COGNITIVES "Ce que je pense" REPONSES COMPORTEMENTALES "Ce que je fais" Le sujet peut apprendre à modifier chacune de ces réponses

L’idée cognitive Ils n’en ont pas obligatoirement « conscience » … Les causes ne

L’idée cognitive Ils n’en ont pas obligatoirement « conscience » … Les causes ne sont pas toujours exprimées… Un même comportement peut avoir plusieurs causes bien différentes… Les causes ne sont pas toujours acceptées…

n Le système cognitivo-comportemental de l'individu pourrait être représenté comme suit : n L’idée

n Le système cognitivo-comportemental de l'individu pourrait être représenté comme suit : n L’idée cognitive: Et certaines sont très rigides… Elles pourraient provoquer, maintenir, les troubles… L’idée est de les changer… De restructurer ces pensées… n n Les thérapies cognitives et comportementales étudient ce système, mettent en valeur des disfonctionnement ou distorsions au niveau cognitif (pensées, . . . ). L'approche cognitive a pour but de restructurer ces schémas. Les différents types de distorsions cognitives, de pensées dysfonctionnelles sont identifiés, définis et expliqués afin de pouvoir ensuite les remettre en cause, les modifier ou les éliminer et permettre ainsi de nouveaux comportements plus adaptés. (ces distorsions nourrissent et aggravent le mal être)

Les pensées automatiques dysfonctionnelles ou irrationnelles n Pensées automatiques Ce mode de pensée n’est

Les pensées automatiques dysfonctionnelles ou irrationnelles n Pensées automatiques Ce mode de pensée n’est pas contrôlé ou conscient. L’individu est passif. Ses pensées s’imposent à luimême comme des schémas prédéfinis issus de l’observation (subjective et déformée) par le sujet de lui-même de son environnement et de toutes leurs interactions. n Ex : « ça n’arrive qu’à moi » , «de toute façon je vais me planter » , «il ne me supporte pas … » n Ce mode de pensée est donc automatique, immuable et constant : la pensée contrôle le sujet

n Pensées rationnelles Mode de pensée contrôlé et conscient (autant que cela est possible

n Pensées rationnelles Mode de pensée contrôlé et conscient (autant que cela est possible et envisageable). Il s’agit d’une pensée intentionnelle, plus ponctuelle. n Face à un événement, on ne réagit pas automatiquement, on ne se laisse pas influencer par un vécu, des interprétations abusives et mécaniques. On prend du recul, on recherche une démarche logique et rationnelle : Le sujet contrôle la pensée. n n n Du choix entre ces deux modes de réponses de la pensée dépend l'équilibre du sujet. La démarche cognitive propose de s’interroger sur ces pensées automatiques et leur mise en place, pour, dans un second temps les remplacer par des observations plus rationnelles et conformes à la réalité. Le sujet reprend le contrôle de ses pensées et de leur pertinence. Remettre en cause ses a-priori, c’est se permettre de repartir sur de nouvelles bases, de rendre possible le changement, de générer d’autres comportements chez soi et, en interrelation chez les autres.

Les distorsions cognitives n Maximalisation = exagérer la portée d’un incident « Si je

Les distorsions cognitives n Maximalisation = exagérer la portée d’un incident « Si je suis en retard au travail, je vais être renvoyé » n Abstraction sélective = se centrer sur un détail hors du contexte « Si le médecin me fait attendre longtemps avant de me recevoir, c’est qu’il a une mauvaise nouvelle à m’annoncer » n Surgénéralisation « ma tartine est tombée du côté confiture, mais il m’arrive que des problèmes… n Minimisation n Inférence Arbitraire : tirer des conclusions sans preuve « Si je rentre dans ce magasin, je vais faire un malaise » « elle a baissé les yeux en me croisant, c’est qu’elle est folle de moi…

n Connerie Française « quand on a une bonne bagnole on peut rouler vite…

n Connerie Française « quand on a une bonne bagnole on peut rouler vite… » … etc… n Personnalisation = s’attribuer la responsabilité d’évènements néfastes « Si ma fille n’a pas su « garder » son petit ami, c’est que je lui ai donné une mauvaise image du couple » « Si le médecin me fait attendre longtemps avant de me recevoir, c’est qu’il a une mauvaise nouvelle à m’annoncer » « Si je suis en retard au travail, je vais être renvoyé » « Si je rentre dans ce magasin, je vais faire un malaise » « Si ma fille n’a pas su « garder » son petit ami, c’est que je lui ai donné une mauvaise image du couple »

La restructuration n Cet ensemble de techniques va permettre de dévoiler au sujet ses

La restructuration n Cet ensemble de techniques va permettre de dévoiler au sujet ses propres processus cognitifs pour pouvoir les remettre en cause, construire une autre représentation de la réalité. En cela, l’approche cognitive est un outil important. Cette « mutation » cognitive, nécessaire, est un élément fondateur du changement en thérapie.

La restructuration cognitive Modifier les pensées automatiques = prise de conscience de ses propres

La restructuration cognitive Modifier les pensées automatiques = prise de conscience de ses propres pensées dysfonctionnelles. (Image de soi et représentations internes de la situation). L’objectif ultime est de remplacer la pensée automatique par une pensée plus rationnelle. n – – – par la discussion socratique = aider le patient à remettre en question ses croyances Arguments pour/contre Probabilité de la catastrophe Pourcentage de croyance Autres interprétations possibles Décentrage

Restructuration cognitive Donc trois étapes : Identifier les pensées dysfonctionnelles Permettre d’exprimer des alternatives

Restructuration cognitive Donc trois étapes : Identifier les pensées dysfonctionnelles Permettre d’exprimer des alternatives Habituer les patients à utiliser ces alternatives

Chercher à tester nos croyances et nos pensées

Chercher à tester nos croyances et nos pensées

n n n tendance du sujet stressé (et anxieux) à choisir l’option la plus

n n n tendance du sujet stressé (et anxieux) à choisir l’option la plus défavorable ou pessimiste. tellement développée que l’individu n’envisage plus que cette hypothèse catastrophiste. Il se focalise sur une des facettes de la réalité qui s’offrent à lui. La flèche descendante: le sujet découvre ses schémas cognitifs de fonctionnements. La vision plus globale des hypothèses permet de recadrer le regard qu’il porte sur le monde.

Cas de Nadine n n « Il est 7 heures : Nadine se réveille

Cas de Nadine n n « Il est 7 heures : Nadine se réveille et se prépare pour aller travailler. Elle n’a pas beaucoup dormi cette nuit et elle est fatiguée. Elle va dans la salle de bain et se regarde dans la glace. Elle se détourne du miroir et se brosse les dents. Nadine est quelqu’un qui s’aime pas, ce qui l’angoisse beaucoup quand elle doit sortir, elle est mal à l’aise et de ce fait, quand elle rentre, elle n’arrive pas à dormir et repasse toute la soirée en revue. Nadine se rend au travail lentement comme à son habitude. A peine arrivée elle sent le regard de ses collègues se poser sur elle. Nadine a du mal à se mettre au travail car elle est fatiguée. Un collègue vient la voir et lui demande de terminer un travail à sa place ; elle n’a pas trop de temps mais accepte quand même. Nadine n’a plus d’énergie, fatiguée par l’habitude. Elle n’est pas affirmée dans son travail, ses collègues se moquent d’elle

n n n Il est 12 heures. Nadine a terminé sa journée de travail

n n n Il est 12 heures. Nadine a terminé sa journée de travail : elle ne travaille pas cet après-midi. Elle se rend au restaurant pour déjeuner, seule. Elle s’assoit à une table assez isolée. Non loin d’elle sont attablés un groupe de personnes : 2 jeunes hommes musclés au physique avantageux, et trois jolies jeunes femmes qui l’observent. L’une des personnes dit quelque chose et les autres éclatent de rire. Nadine essaie de ne pas faire attention à eux et mange son repas. Beaucoup de solitude, les gens se moquent d’elle, elle est mal à l’aise Une fois le repas terminé elle décide de passer l’après-midi à faire les magasins. Nadine se rend dans de nombreuses boutiques et essaie beaucoup d’habits. Mais à la fin de la journée elle n’achète aucun vêtement. Elle n’a pas de goût à faire les choses Il est 18 heures, Nadine rentre chez elle en se disant qu’elle a eu une journée fatigante et se dit qu’elle a besoin d’un peu de repos. » Elle déprime, elle est fatiguée alors qu’elle a travaillé qu’une demi-journée

Comment faire? Un seul principe Plutôt que de discuter pour faire comprendre à quelqu’un

Comment faire? Un seul principe Plutôt que de discuter pour faire comprendre à quelqu’un qu’il fait des inférences et des attributions abusives, orientées par ses schémas Montrons lui C’est en fait le but même de la restructuration… montrer sans forcer…

n n n n CAS DE MR D Mr D vient en consultation pour

n n n n CAS DE MR D Mr D vient en consultation pour un pb d’alcool – Dans un travail d’analyse d’une situation à l’origine d’une envie de consommer, il est intéressant de demander au patient d’identifier quelles pensées il a eu à ce moment là? Patient « je me suis limité au resto hier avec mon copain, j’ai pris qu’une bière, je n’avais pas le choix » Thérapeute « pour quelles raisons vous n’aviez pas le choix? » « On était au resto. J’ai pris qu’une bière, ça fait rien une bière, ça ne va rien changer » « vous pensez que ça ne change rien? » « mais, je n’avais pas le choix » « qu’est ce qui vous fait dire que vous n’aviez pas le choix ? » « j’aurais eu l’air con de prendre un jus » « Qu’est ce qui vous amène à penser que vous auriez eu l’air con? » « si on montre aux gens que l’on a envie d’arrêter, on a l’air bête, on montre que l’on est alcoolique » « si vous, vous voyez quelqu’un qui ne boit pas d’alcool, qu’est ce que vous dites? » « c’est un ancien alcoolique » « ok, donc si je comprend, tous les gens qui ne consomment pas, sont des anciens alcooliques » « bah, non » « pourquoi ? »

n n n n n « tous les gens qui ne boivent pas, c’est

n n n n n « tous les gens qui ne boivent pas, c’est pas forcément des alcooliques » « Pour quelles raisons quelqu’un peut ne pas boire? » « car il conduit, car il n’aime pas l’alcool, il en a jamais bu, il a fait trop fort la veille… » « pourquoi une personne qui ne vous connaît pas, penserait plutôt que vous êtes un alcoolique plutôt que les autres alternatives que vous m’avez cité » « je sais pas » « donc, croire que les gens pensent que vous êtes alcoolique car vous ne buvez pas d’alcool à un moment t, c’est le résultat d’une croyance dysfonctionelle » « si on croit que vous êtes alcoolique, qu’est ce que cela signifie? » « j’ai l’air bête » « donc, être alcoolique, c’est être bête? » « non, c’est parce que j’ai des problèmes et j’ai commencé à boire pour les oublier » « être bête, est ce la réalité » « vous les oubliez vraiment? » « oui, au début mais plus maintenant » « l’alcool est un produit psycho actif et vous avez appris à apprécier ses effets » « en quoi a-t-on l’air bête? » « Ca fait clochard de boire » « en quoi cela fait clochard de boire ? »

n n n n « Je ne sais pas mais il faut pouvoir arrêter

n n n n « Je ne sais pas mais il faut pouvoir arrêter sans que personne ne s’en aperçoive » « quelle intérêt aurait cela? » « comme ca, si il y a échec, c’est pas un problème » « en quoi cela serait un problème? » « quand il y en a un dans la merde, les autres aiment bien appuyer dessus » « vous pensez que les gens ont ce genre de pensées? » « oui » « tout le monde a ce genre de pensées » « peut etre pas tout le monde… » « je voudrais revenir sur la notion d’échec que vous avez formulé avant, qu’entendez vous par échec? » « On recommence à 0. » « une rechute se traduit vraiment par recommencer à 0 » « Non, pas exactement » « peut on parler d’échec dans le cas d’une rechute? Peut on voir les choses différemment? » « non, c’est vrai, on apprend toujours quelque chose quand on rechute »

n Revenons sur nos schémas et faisons un petit jeu…

n Revenons sur nos schémas et faisons un petit jeu…

n Prise de conscience des schémas culturels, du fonctionnement de la mémoire n Choisissez

n Prise de conscience des schémas culturels, du fonctionnement de la mémoire n Choisissez un nombre entre 1 et 9 et multipliez ce nombre par 9, vous obtenez un nombre à deux chiffres… n Additionnez ces deux chiffres et enlevez 5 de votre nouveau résultat… Faîtes correspondre une lettre au nombre obtenu : 1 = A ; 2 = B ; 3 = C ; 4 = D… n Très rapidement et mentalement… n Trouvez le nom d’un pays commençant par cette lettre. . . n Prenez la dernière lettre de ce nom et très rapidement et mentalement… n Trouvez le nom d’un fruit commençant par cette lettre… n C’est Bon…

n « Y’a pas de kiwis au Danemark mais il y a peut- être

n « Y’a pas de kiwis au Danemark mais il y a peut- être des kakis au Dahomey »

Alors, on peut pas contrôler nos pensées? n Et non… n

Alors, on peut pas contrôler nos pensées? n Et non… n

Les techniques n la désensibilisation systématique (exposition en imaginaire), exposition in vivo n relaxation

Les techniques n la désensibilisation systématique (exposition en imaginaire), exposition in vivo n relaxation (de différents types et les techniques de relaxation respiratoire) n Hypnose n EMDR n affirmation de soi, jeux de rôle n la restructuration cognitive (la flèche descendante et la méthode socratique) n La gestion des émotions n La gestion du temps

La relaxation n La relaxation: BUTS : – Se sentir plus détendu. – Mieux

La relaxation n La relaxation: BUTS : – Se sentir plus détendu. – Mieux contrôler les situations de stress. n PRINCIPES : – Induire une prise de conscience physique. – Induire un contrôle physiologique (tension musculaire, respiration, palpitation …). – Induire un état psychologique de détente et de relaxation. – Obtenir une relaxation en un temps de plus en plus court et ainsi l’utiliser dans la vie de tous les jours. – Peut être pratiqué en individuel ou en groupe.

La résolution de problèmes n n n n n Buts : – Identifier ses

La résolution de problèmes n n n n n Buts : – Identifier ses facteurs de stress – Mettre en place de nouvelles stratégies comportementales et cognitives pour réduire leurs effets délétères. Étapes: identifier les problèmes sources de stress, hiérarchiser les problèmes, Choisir un seul problème à la fois, reconnaître ses ressources pour appréhender le problème Trouver toutes les idées possibles pour faire face au problème choisi Evaluer les avantages et inconvénients de chaque idée Tester la solution préférée aborder la résolution d’un autre problème selon le même type de démarche, acquérir une méthode pour appréhender les problèmes futurs.

Affirmation de soi Les objectifs - Mieux connaître les Les situations abordées - Faire

Affirmation de soi Les objectifs - Mieux connaître les Les situations abordées - Faire une demande règles de la - Faire un refus communication - Faire un compliment - Faire valoir ses droits et - Faire une critique ses opinions - Parler devant les autres - Être plus à l’aise dans les - Communiquer avec les relations avec les autres … - Avoir une meilleure estime de soi -Se sentir plus sûr de soi -Vaincre l’anxiété sociale

Affirmation de soi n Faire une demande : – Identifier ce que l’on veut

Affirmation de soi n Faire une demande : – Identifier ce que l’on veut et le formuler clairement – Peser ce que l’on perd ou gagne à demander ou à ne pas demander… n Faire un refus : – Comprendre la demande, savoir justifier un refus, faire face à une demande insistante ou à des pressions… n Faire un compliment : – Savoir reconnaître les qualités, le travail des autres. Savoir le dire sincèrement, sans gêner l’autre, de façon désintéressée. Pour celui qui reçoit : accepter sans se sentir gêné… n Faire une critique : – Savoir dire même si cela ne fait pas plaisir. S’adresser directement à la personne, ne pas prendre d’autres personnes à témoin. Ne pas faire plusieurs griefs en même temps. Savoir que la personne va réagir, respecter son émotion, lui laisser du temps pour qu’elle comprenne… n Parler devant les autres : – Penser que l’on n’est pas plus nul que les autres. Ne pas essayer d’apprendre des phrases par cœur mais penser à quelques idées à développer. Intervenir dans une conversation. Parler de soi… n Communiquer avec les autres : – Le verbal mais aussi le non verbal, l’intensité de la voix, le regard, la mimique, la position du corps…

Critiques des thérapies cognitivo-comportementales n Les tenants des théories psychanalytiques qui affirment qu'elles ne

Critiques des thérapies cognitivo-comportementales n Les tenants des théories psychanalytiques qui affirment qu'elles ne prendraient pas en compte "la dimension humaine du patient" et qu'elles ne viseraient que les symptômes, pris "au pied de la lettre", sans travail d'interprétation. n De manière peut être anecdotique, une partie du film Orange Mécanique s'inspire du conditionnement pour décrire une société totalitaire. n Pour ce qui est de la France, la critique des TCC se double souvent de remise en cause d'une possibilité d'évaluation des psychothérapies.

L’efficacité des TCC n des troubles anxieux: trouble panique, phobies, phobie sociale, stress, stress

L’efficacité des TCC n des troubles anxieux: trouble panique, phobies, phobie sociale, stress, stress post-traumatique, anxiété réactionnelle, anxiété généralisée, troubles obsessionnels-compulsifs, agoraphobie. . . n des addictions (alcool, tabac, drogues, jeu pathologique. . . ) et les troubles du comportement alimentaire n des troubles dépressifs: Dépressions ambulatoire d'intensité moyenne, du sujet âgé et hospitalisées n gérer le traitement d'une douleur ou d'un trouble somatique fonctionnel. n Le syndrome de stress post-traumatique n Prévention du suicide n Trouble de la personnalité borderline chez les femmes n Syndrome de fatigue chronique n Insomnie

n • Adresse utile : Association française de thérapie comportementale et cognitive (AFTCC), 100,

n • Adresse utile : Association française de thérapie comportementale et cognitive (AFTCC), 100, rue de la santé, 75674 Paris Cedex 14. T. : 01. 45. 88. 78. 60.

TCC et psychanalyse: différences entre les thérapies psychanalyse: le symptôme est porteur de sens

TCC et psychanalyse: différences entre les thérapies psychanalyse: le symptôme est porteur de sens pour le n n n patient, puisque conçue comme expression d'une singularité et d'une histoire subjective en lien avec l'hypothèse de l'inconscient, TCC: s'appuie plutôt sur les lois de l'apprentissage et des différentes formes du conditionnement pour expliquer la formation des symptômes. Traitement Psychanalytique: fondée sur la problématique de l'origine du symptôme ou sur son rôle et sa participation dans l'économie psychique du sujet. traitement TCC: répond au contraire à l'actualité du symptôme et vise sa rémission. Chaque thérapie commence donc par une analyse comportementale détaillée dans le but d'aboutir à une hypothèse scientifique sur la manière dont le symptôme s'est constitué et sur les conséquences qui en découlent. La thérapie proprement dite utilisera des techniques scientifiquement validées et reproductibles d'un patient à l'autre. Tout au long de la thérapie, le patient sera évalué à chaque étape et l'hypothèse initiale rediscutée. La réussite de la thérapie consiste idéalement en la disparition du symptôme et de ses conséquences sur la vie du patient.

n Différence entre les thérapies n les modèles sur lesquels elles reposent n la

n Différence entre les thérapies n les modèles sur lesquels elles reposent n la place du psy dans la thérapie et les méthodes utilisées n élaboration psychique personnelle acc de taches assignées en tcc. n L’objectif de la thérapie : La psychanalyse répond à la question « pourquoi » , l’histoire, les tcc répondent à la question « comment » , le mécanisme.

n Cela n’empêche pas un travail conjoint TCC et psychanalyste (psychanalyste de s'intéresser aux

n Cela n’empêche pas un travail conjoint TCC et psychanalyste (psychanalyste de s'intéresser aux TCC, dont le plus consensuel Beck). n Une triple prise en charge ("trifocale"), alliant TCC, analyse et prescriptions psychiatriques, peut être utilisée (TOC)

L’orientation dans l’une des thérapies n selon la pathologie (cf rapport de l’inserm) n

L’orientation dans l’une des thérapies n selon la pathologie (cf rapport de l’inserm) n selon l’histoire du trouble (inscrit ou pas dans une problématique plus large) n selon la capacité de la personne à supporter le silence et le vide du psychanalyste n selon l’intensité du trouble (gravité des symptômes et envahissement de la vie) n selon la personnalité de la personne (rationnel et scientifique ou psychanalytique) n Selon la capacité de la personne à exprimer et communiquer n Selon les capacités de la personne à se soumettre aux taches assignées n Selon la demande et les attentes de la personne (pourquoi, comment) n selon l’analyse fonctionnelle

n n n Cas de monsieur X (phobie simple ou anxiété) Les différents schémas

n n n Cas de monsieur X (phobie simple ou anxiété) Les différents schémas et des phrases représentatives (abandon, …) Histoire de sauteraud sur mort et chaussure Schémas pour simplifier Histoire de rusinek, beattles et 3 filles vont courir à la place mais pour des raisons différentes

Il est important de savoir toujours se remettre en question, pour éviter de faire

Il est important de savoir toujours se remettre en question, pour éviter de faire de fausses interprétations en lien avec nos propres schémas. n Il n’y a pas de différence qualitative mais une différence quantitative entre le normal et le pathologique n TOC n Écrivez le nom de la personne à laquelle vous tenez le plus… n Exercice… n

n Pour éviter les biais d’interprétation, Sachons rester petit …

n Pour éviter les biais d’interprétation, Sachons rester petit …

Merci de votre attention

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