Master I de Sciences de lducation LES BASES

Master I de Sciences de l’Éducation LES BASES DE DONNÉES OU BDD Mercredi 3 décembre 2008 Émilie DE COOKER et Florence BOUILLON

INTRODUCTION Un outil informatique complexe : constitution d’un répertoire ramifié de références que le cerveau humain ne peut visualiser, élaborer. En quoi les bases de données, grâce à leur système de gestion (SGBD), représentent-elles un progrès dans la compilation, le classement et la recherche d’information(s), mais surtout leur traitement ? Annonce du plan. I) PRÉSENTATION DES BASES DE DONNÉES I. 1) Aperçu historique Origine de l’expression « base de données » . Les années 60 : premier développement des bases de données. Fin des années 60 : apparition des véritables bases de données, sur les modèles réseau ou hiérarchique. 1970 : le modèle relationnel.

Troisième génération depuis les années 80 : systèmes à objets. Quatrième génération des années 90 : aide à l’extraction de connaissances à partir des données. I. 2) Un outil technologique La technique et la technologie sont de l’ordre de l’utilisation. Une notion qui suppose des pré-requis. Problème de l’utilisation humaine d’un outil qui surpasse les capacités de l’homme.

II) DÉFINITION ET FONCTIONNEMENT D’UNE BDD II. 1) Qu’est-ce qu’une BDD ? Une entité (ou table) où on peut stocker des données de façon structurée, avec le moins de redondances possible. Qu’est-ce qu’une redondance ? C’est une donnée qui est répétée dans la base de données mais que l’on pourrait retrouver par une autre donnée. Qu’est-ce qu’une base ? Les données étant utilisées par des programmes et des utilisateur différents, la notion de BDD est couplée à celle de réseau pour mettre en commun ces informations, d’où le nom de base. On distingue : - les BBD sans informatique ; - les BDD avec informatique.

II. 2) À quoi sert un système de gestion de bases de données ? Ensemble de logiciels système permettant : - d’insérer, - de modifier, - de recher des données spécifiques dans une masse d’informations partagées par de nombreux utilisateurs. C’est le système de stockage de la BDD de données qui assure la maintenance de la BDD.

II. 3) Comment utiliser une base de données ? Rendre accessible des données à des utilisateurs pour une consultation, une saisie ou bien une mise à jour, tout en vérifiant les droits qui leur sont accordés. Deux fonctionnalités essentielles : - l’indexation qui permet d’analyser les documents réels de manière à les représenter sous une forme exploitable ; - la recherche d’information est interactive actuellement et s’apparente à une interrogation en mode dialogué. Ces deux opérations sont interdépendantes : les critères requis en interrogation sont définis par les techniques d’indexation.

II. 4) Le modèle relationnel E. F. Cold : volonté de créer un système ensembliste simple. Utilisation de l’algèbre relationnelle. Permettre un haut degré d’indépendance des programmes d’application et des activités interactives. Fournir une base solide pour traiter les problèmes de cohérence et de redondance des données.

III) LES BDD BIBLIOGRAPHIQUES III. 1) Description. Collection de notices bibliographiques, répertoriées dans un système ramifié. Chaque enregistrement peut être retrouvé par différentes voies d’accès : auteur, etc. À partir d’un ensemble de critères : les BDD permettent de repérer les références à des documents. Certains documents ne sont pas repérables par les catalogues de bibliothèque, mais sont répertoriés par des outils spécifiques : les index et abstracts sous forme de BDD ou d’index imprimés.

III. 2) Les avantages de l’approche base de données Accession aux BDD par plusieurs utilisateurs simultanément. Information analysée et structurée : des résultats plus pertinents que la recherche sur un texte intégral par un moteur de recherche. Un marché de l’édition des logiciels documentaires en pleine expansion en raison de l’accroissement considérable des BDD et des catalogues de bibliothèques offerts sur le web. Les BDD bibliographiques permettent : - un complément à la recherche faite dans le catalogue de la bibliothèque ; - un repérage de l’information récente et à jour. Aide à l’interrogation : - interface plus agréable et intuitive sur le Web, - liens hypertextuels sur certains champs : exploration simple de la base ; - illustrations par des images ou autres médias qui renforcent l’information.

III. 3) Les limites Pas d’assurance d'avoir directement accès aux articles (absence du texte intégral, bibliothèque non abonnée). Recherche longue dans plusieurs bases qui ne sont pas connectées. Fusion des BDD à exclure pour le domaine privé. Les données bibliographiques des BU issues d’une BDD commune ou provenant de laboratoires ou d’organismes de recherche : d’où les frontières perméables entre les domaines de recherche et le mélange des disciplines des BU qui rendent complexes l’identification de collections susceptibles d’intéresser les étudiants de sciences humaines et sociales.

CONCLUSION : Quelles perspectives pour les bases de données ? Mise en place de nouveaux systèmes décisionnels. Développement important du Web faisant apparaître un besoin de couplage avec les BDD en raison : - de la nouvelle génération de sites web dynamiques composés de pages html et de données extraites de bases, - du développement du commerce électronique imposant la gestion de catalogues et de transactions en bases de données. Les BDD multimédia. Vers un développement de la recherche sur les BDD compte tenu des enjeux économiques.