Lumire sur les cendres Collge Lucie Aubrac G
Lumière sur les cendres Collège Lucie Aubrac, G renoble. Le 11 juin 2017, le collège Lucie Aubrac a été la proie des flammes. Ameline Diénot, à la demande de Madame Saint. Aman, Principale du collège, s’est rendue sur place après l’incendie et nous livre un témoignage photographique empreint de tristesse, de colère, de nostalgie, mais aussi d’espoir.
genèse Martine Saint-Aman, Principale … et il y a le CDI, l’eau et le feu ensemble… et puis la fresque toute neuve dans le foyer des élèves… elle n’a pas été abîmée… tu te rends compte ? On récupère sous escorte ce qui est le plus urgent. . . les grilles sont surveillées par des gardes, personne ne peut plus y entrer à présent. . . Ameline Diénot … ce que tu décris est surréaliste. . . tu ne peux pas laisser tes élèves ignorer ce que tu as vu, ce que tu racontes. Gardez une trace ! C’est une balise dans votre histoire. . . Ce que tu évoques me parait si précieux. . . les élèves, leurs représentations, que garderont-ils en mémoire ? Il me semble qu'il leur faut savoir, nourrir leur imagination, connaître. . . on travaille avec eux l'appropriation des espaces, la cohésion, l'appartenance, nous voudrions qu'ils se sentent en sécurité. . . et à présent, des gardes surveillent les grilles, le collège est dangereux, hostile, on vous protège en vous en écartant. Eux qui ont investi chaque salle, chaque marche des escaliers. . . C'est dur. Dur pour les personnels, pour les élèves. . . pour vous, pour eux, c'est votre collège. . . On leur dit qu'ils y viennent pour apprendre. . . Montrer le dedans au dehors. . . pour apprendre. . .
Un e e xp é rie nc e se ns ib le J'ai voul u d T ém ce oigne r, d onn er incen qu'avai énoncer à v oir destr die , mt p rod , montre. et uc tion p ontre r uit c e r cont r spectac ouvait ê qu e l at mod aire le ulaire tre t otale Ap oci ficati on résult a ou a u l 'ac ti alypt iqu di scrè te t d' une mêlé on du e ou , té nue ta ir e e à l' eafeu et d mini me. pa ys , donn u qui u vent , éte in age d' ait à l'ont f a , it ts, in obj ets vo ir utiles re nver un . sé,
« C'é tai t p o urt a nt terri f ia nt » Terr ifi ant av ait e, la inten dispar t race d se déti ons b u, l'i ntene ce qu des ga geai ei enveil la sité de i t able c hai ses nt d'unentes qus p ers s, d' un montée cita tion i pour o nne da origams sur l e , v ibra gran n s ces i. Plu s dir espa s tions L' an. c es de am o leu rs le m rph ose u é r. t ait in déco. . Ce r Pour u vrir Ge tai ns av tac te su repla ro nt- ils o rges aie nt dûr point ce r pr é un j. R ousse s urg de v ueci sém en our s e! ir l' im t age unique en ce sur la qui f paro ait i ?
« Je m'en suis voulue de trouver ça beau » Les la fragmnces à fusio entent, incen nouv nne la éparp dies b La tr elles nua matièreillent. L risent, l'esp ame d'u nces, te , fabriq e feu m'en ace d'un n faux p xtures, o ue de trans suis e ombrelafond p deurs. me d formatio voulue ondula onctue l'œuv ire que j n de la d'obser nte. Je re de e me mati ver On v trouv ère e la s élé oyait ais là m t de e n t l s , e espr . f s a e ce à pinceits et de spoirs d les é aux, less corps 'élévatio sur lecrans, l schém: les livr ns des du re s sallese nom d as, les es, les à l'in stauran de clas es pays cartes, firme s t rie. scolaire, es, les mpeints les béquenus illes
« Leur travail, leurs jeux, leur absence » J'a i vou lu pour leur mo n rega qu'à pré trer les rd s c mon sur les ent ils p haises b tr r o pour er la trac chaises rtent un ûlées, . q e cette u'ils se r de l'abs J'ai vou autre a affic l e he. ppellent nce de u leur J’ai ce qu l'affic voulu ' i l y ava he enga leur m it sur ontre gem ents r les vide : que leur tra traces d J'ai v abse vail, e leu oulu n l e c rs u e rs je laiss ouve leur mon u e x, le. tr rt gard e sur le c er que bi e e i l'ince sous s el, la cha n qu'éve nt a rp n âcre die, leur coupe ente mé rée et re ta l' la têt nd la res laisser im atmosph llique è e, qu p 'il es iration d aginer q re de t sag i e de fficile et f ue l'air ne p a lus e it mal à ntrer.
Ma lg r é l ’a d ve rs i té J’ai voulu leur montrer l’autre côté des rubalises. Leur montrer que malgré l'adversité, sur la terrasse du collège, les abeilles, inlassables, diligentes, continuent, comme chacun d'entre eux, à bâtir l'avenir.
1 – R etou r à l’ Diap état ositiv brut e s 4 à « Va 8 char incu, on bon de b sera réd ois. » uit en Prop osi ti o d’ac n su com p bjec t ive agne men diap o rama t du cen dres ; va inqu eur, De c en un ce e congl o statiq rtain ca mérat d Prov erbe entre ues, fig lme. Les e débris mala é v e e b o s t is néce ir la v dan lessur de c s e i ssité e d’unolence de l’espace s du feu ndres se a e rec m onstr l’incendiet le tem pparaiss ble naîtr uctio e, ma ps. E e e 2 – n. is ég lles lant comm Fant alem e i ôme ent lassent s du Diap pas ositiv sé e s 1 « Co 0 à 1 3 que mbattre les f l e antô s obje mes c. » tions, c e n’e st so uven t dét La ruire t r a c Jose de ce e de p h Jou visib tte série ce que bert / Car des f les et tém. Les emle lieu fu nets t déco antômes oignen preinte appara s pers mbres – hantan t d’une v d’obje ît comm onne t l aya les âmes l’établissie antéries et d’affi fil cond u c nt tra u de t e vaillé ous l ment au re laissahes restecteur entr es élè milie nt im n e ces ves e u des aginet mur r s. t membr es du
3 – S Pr op osit i on s d’acc ubj ec omp tive agne m en diapo r ama t du Diap euil ositiv es 14 à 16 « Le mon de d l’ima e gina tion la réalit é est s ans a ses lim fron tière ites ; le La . » mon n de d plusi otion de e eurs s e u i apoc l et repri d s a Jean -Jacq plan, lyptique, es. Com e limite s ces lais me ues R emb s p c l reno ouss uvea ant appa lichés di our voir e égalem eau auffére u. raître e n t pré delà ntien une sen t d lum ière le prem e cette te à ie syno v nyme r et le s ision econ d’es d poir 4 – L et de ivres brûl és Diap ositiv es 19 à 25 « Br ûler u cont enue n livre es s tomb t ent e à l’intéri une trist e vis eur d n ce ndre io i s p a s. » raiss n, comm aien t tan e si les Pro id dis q b ue le ées livre ablemen L s emo pag t b ny S es symb rûlé. Bie une des n i c v k ole d n qu i s e i t on / Le que Pén rapp u savoir e matér s les plu ultièm s e i e e ouvr l t e d l , d r i fficile l’His e l’ap il n’e e Pé ages t s ril oire. n de pren à su ont coule t B m i p ssag ien q survé p e urs à o u rter – re p e. U ue cu cette scèn , ou pa partielle ne telle as moin le v m rt s e bie n som iellement cons ision ne le u p rési bre. sté, més, cer eut redo tains nnan t des
5 – U Diap n co Prop osi ti o d’ac n su comp bjec ti ve agne men diap t du or am a ositiv in de es 27 ciel bleu « La à 30 plui e son bleu a versé cha s ngea es ondé nt. » es ; Le ciel repr end Au Victo milie r Hug u des lumin o / O déco des osité mbre rapp inat e te s L’esp lle qu’ap ndue, u jaillit bie rè n n o envis ir appar s la plu coin de souvent ie u a a l’évo geable e ît donc vient le ciel bleu ne q lution c t conc envisag omme s beau tem ui ée e luron p t don. La rec ule solu s. o ti c cet te sé nstructio on n et rie.
© Ameline Diénot, CPE au collège Marcel Cuynat. Libres de droit pour un usage pédagogique. Textes d’accompagnement: Ameline Diénot. Proposition subjective d’accompagnement: Julien GRASSET.
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