Limpressionnisme Dfinition Peinture Rjeibi Ramy Jebabli Amani Littrature
L’impressionnisme Définition Peinture Rjeibi Ramy Jebabli Amani Littérature
definition L'impressionnisme est un mouvement pictural français née • de l'association de quelques artistes de la seconde moitié du XIXe siècle. Fortement critiqué à ses débuts, ce mouvement se manifesta notamment de 1874 à 1886 par des expositions publiques à Paris, et marqua la rupture de l'art moderne avec l'académisme. L'impressionnisme est notamment caractérisé par une • tendance à noter les impressions fugitives, la mobilité des phénomènes climatiques, plutôt que l'aspect stable et conceptuel des choses, et à les reporter directement sur la toile. L'impressionnisme eut une grande influence sur l'art de cette époque, la peinture bien sûr, mais aussi la littérature[1] et la musique[2].
l’impressionnisme wikipédia Jusqu'au début du XIXe siècle, l'art pictural officiel en France est dominé par l' Académie royale de peinture et de sculpture , qui fixe, depuis sa création sous le règne de Louis XIV, les règles du bon goût, aussi bien pour les thèmes des tableaux que pour les techniques employées. L’Académie privilégie l’enseignement du dessin, plus simple à définir dans un corps de doctrine bien structuré pour lequel la copie des modèles de la sculpture antique constitue un idéal de beauté. La couleur, considérée depuis Aristote comme un accident de la lumière, se prêtait beaucoup moins bien à une pédagogie structurée. Aussi n’était-elle pas, à l’époque, enseignée au sein de l’Académie elle-même, mais dans des ateliers extérieurs à celle-ci. Paysage de Guillaumin Cependant le XVIIIe siècle avait déjà marqué une évolution significative. La couleur était déjà à la mode, même à l'Académie, François Boucher, pourtant l'un de ses membres en est un exemple. Dans les œuvres d'Antoine Watteau également académicien, des critiques avertis voient des signes avant-coureurs de l'impressionnisme. Même si le début du XIXe siècle vit le retour du néo-classicisme, un vent de liberté avait soufflé sur la peinture dans le choix de thèmes ou dans la manière de traiter le dessin avec par exemple Johann Heinrich Füssli ou George Romney. Au début du XIXe siècle, William Blake ou Francisco de Goya et même Eugène Delacroix avaient déjà posé les bases d'une nouvelle façon de peindre. Avec l'invention du tube de peinture souple par l'industrie à partir de la moitié du XIXe siècle, de jeunes peintres parisiens sortent des ateliers. Influencés notamment par le réalisme des œuvres de Gustave Courbet, ces artistes privilégient les couleurs vives, les jeux de lumière et sont plus intéressés par les paysages ou les scènes de la vie de tous les jours que par les grandes batailles du passé ou les scènes de la Bible. Soudés par les critiques parfois très violentes subies par leurs œuvres, ainsi que par les refus successifs du Salon de Paris, institution majeure de la peinture de l'époque, ces jeunes artistes commencent à se regrouper pour peindre et discuter. Parmi ces pionniers, on compte notamment Claude Monet, Pierre Auguste Renoir, Alfred Sisley et Frédéric Bazille , bientôt rejoints par Camille Pissarro , Paul Cézanne et Armand (corentin Alex tom mathis) En 1863, l'empereur Napoléon III décrète la tenue d'un Salon des Refusés regroupant les œuvres n'ayant pu être présentées au salon de Paris. C'est là qu'est présenté le Déjeuner sur l'herbe de Manet, qui fait scandale, car il représente une femme nue dans un contexte contemporain (les nus féminins mythologiques ou allégoriques sont légion dans la peinture de l'époque) met le feu aux poudres. Les critiques sont très violentes, une grande partie du public se déplace uniquement pour se moquer des œuvres exposées. Pourtant, les visiteurs des Refusés sont plus nombreux cette année-là que ceux du véritable Salon. Devant les refus successifs, en 1867 et 1872, d'organiser un autre salon des Refusés, un groupe d'artistes parmi lesquels Monet, Renoir, Pissarro, Sisley, Cézanne, Berthe Morisot et Edgar Degas décident de constituer la Société anonyme des artistes peintres, sculpteurs et graveurs en avril 1874 pour organiser leur propre exposition, dans l'atelier du photographe Nadar. Regroupant les œuvres de trente-neuf artistes, parmi lesquels le précurseur Eugène Boudin dont l'exemple persuada Monet de tenter de peindre « sur le motif » en plein air [3] , l'exposition est la première des huit qui auront lieu entre 1874 et 1886. Une fois encore, le groupe essuie des critiques très violentes, qui ne parviennent pas à l'éviction des artistes. Ainsi, un article sarcastique du critique et humoriste Louis Leroy dans la revue le Charivari, dans lequel il tourne en dérision le tableau de Monet intitulé Impression soleil levant, donne au mouvement son nom : « L'Impressionnisme » . Le terme est bientôt repris par le public et par les artistes eux-mêmes, bien que ceux-ci estiment être rapprochés par leur esprit révolutionnaire bien plus que par la réalité de leur art. Le terme supplante progressivement ceux de plein-airisme et de tachisme utilisé dès 1889 par le critique Félix Fénéon[4]. Pour cette raison, de nombreuses dissensions existent au sein du groupe. Ainsi, Degas continue à affirmer la domination du dessin par rapport à la couleur, et se refuse à peindre en plein air. Il y aurait lieu cependant de nuancer cette légende d'un Degas n'aimant pas la peinture de plein air : dans une lettre à Valernes, il écrit : « Ah ! si j'avais eu plus de temps pour peindre sur nature ! » Vollard raconte que Degas lui répondit, alors qu'il lui faisait remarquer que Renoir faisait de la peinture de plein air : « Renoir, ce n'est pas la même chose ; il peut faire tout ce qu'il veut. » Sa nièce, Jeanne Fèvre, souligne que Degas avait une mémoire visuelle prodigieuse et qu'il pouvait peindre en atelier des paysages qu'il avait eu sous les yeux quelques jours auparavant. Renoir quitte le mouvement au cours des années 1880, avant de le rejoindre à nouveau, sans jamais regagner totalement la confiance de ses membres. Édouard Manet lui-même, qui fut l'un des fondateurs du groupe, se refuse à exposer ses œuvres avec les autres impressionnistes, préférant continuer à insister auprès du Salon de Paris. Son exemple est suivi : déjà diminué par la mort de Frédéric Bazille lors de la guerre franco-allemande de 1870 , le groupe est marqué par les défections de Cézanne, Renoir, Sisley et Monet, quittent les Expositions impressionnistes pour le Salon. Miné par les disputes au sujet du statut de membre, le groupe des Impressionnistes finit par se séparer en 1886 lorsque Paul Signac et Georges Seurat montent une exposition concurrente. Pissarro aura été le seul artiste présent aux huit Expositions Impressionnistes. Malgré tous ces désaccords, les artistes impressionnistes gagnent peu à peu les faveurs du public et de leurs pairs, notamment grâce à l'aide du marchand d'art Paul Durand-Ruel, qui les fait exposer à Londres et New York. Mais cette réussite ne profite pas à tous : si Renoir finit par accéder à une relative sécurité financière en 1879, suivi par Monet au début des années 1880 et Pissarro dans les années 1890, Sisley meurt en 1899 dans la pauvreté. • • •
Écriture impressionniste Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Aller à : Navigation, recher Cet article est une ébauche concernant la littérature. Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ? ) selon les recommandations des projets correspondants. L'impressionnisme en littérature, défini par son objet et son but à la différence du procédé d'écriture impressionniste enseigné par Peter Altenberg et illustré par Henri-Pierre Roché, est un style d'écriture issu du symbolisme associant contemplation de la nature et sentiment intérieur. Il présente notamment les caractéristiques de s'intéresser aux sensations produites par les paysages lumineux et leurs variations, et à décrire ceux ci par petites touches comme autant d'effets. Le genre est illustré au début du XXème siècle par Fernando Pessoa, Jean Moréas[1], Jean-Louis Vaudoyer, Emile Henriot[2]. On le retrouve dans de nombreuses œuvres, telles L'Œuvre d'Émile Zola, Romances sans paroles de Paul Verlaine, Du côté de chez Swann de Marcel Proust, la prose de Jean-Pierre Burgart ou encore Enfance de Nathalie Sarraute. • • •
l'empressionisme : Gustave GEFFROY L'impressionnisme c'est quoi? , les peintres impressionnistes. Les Impressionnistes L'Impressionisme Définition de l'Impressionnisme et des peintres impressionnistes: L'impressionnisme, dans les œuvres qui représentent le mieux, --- c'est une peinture qui va vers le phénoménisme, vers l'appiration et la signification des choses dans l'espace, et qui veut faire tenir la synthèse de ces choses dans l'apparition d'un moment. Il me semble bien, il me semble juste, de ne pas en cher et en donner une signification plus précise. Il s'agit d'une tendance, d'un élan de l'esprit, du vertige spirituel qui naît en nous de l'exaltation des sens. C'est précis comme la joie de respirer, de voir, d'entendre, de vivre. C'est précis comme l'amour et comme le désir. « J'aimerais peindre comme l'oiseau chante » , aurait dit un jour Claude Monet, et cela exprime bien toute la beauté qui peut être incluse dans un art, la palpitation éperdue de l'être qui prend possession des choses. Renan aurait aimé ce désir d'une heureuse fièvre, d'une pensée exaltée, lui, Renan, qui a si bien écrit dans l'une des scènes des Drames philisophiques : « Il ne faut regarder ni de si près ni de si loin. Vous faussez également la vision de votre œil, et si vous mettez l'objet sur vos yeux, et si vous le posez hors de votre portée. De ce qu'une chose est éphémère, ce n'est pas une raison pour qu'elle soit vanité. Tout est éphémère, mais l'éphémère est quelquefois divin. » C'est cet éphémère et c'est cet éternel, fixés un instant par l'homme, qui sont entr'apercus et désignés par l'art. Toutes les œuvres d'art donneront cette songerie, mais jamais encore elle n'avait été évoquée avec ce frémissement apporté par l'impressionnisme. J'essaie de voir ici du nouveau historique, et ce n'est pas chose aisée avec si peu de recul. Mais que tous ceux-là qui ont la passion de la vie, le goût de la réflexion, et qui s'appliquent à cher des résumés et des vérifications dans les œuvres d'art, veuillent bien aussi essayer de voir avec des yeux nets, en élaguant autant que possible tout parti pris de tradition, d'éducation, de conventions intellectuelles et sociales. Qu'ils n'aient pas la négation irraisonnée du temps présent, ce qui serait méconnaître l'aboutissement de la tradition invoquée. Qu'ils voient au contraire la tradition comme elle doit être vue, comme la continuité, l'ajouté perpétuel, une succession d'étapes, de départs, d'arrivées pour repartir, comme l'expression une de l'humanité, et qu'ils décident alors si ces peintres d'hier et d'aujourd'hui n'entrent pas déjà insensiblement dans l'histoire. Si la beauté de leur œuvre n'est pas sentie, si l'entêtement répond non, ce dialogue n'a plus de suite ni de sens. Mais si l'impartialité répond oui, si une part quelconque de beauté est concédée à cette œuvre éclose sous nos yeux, alors, en essayant de définir cette part, on arrive, ou en arrivera, à voir un agrandissement de l'espace, une preuve de vision plus lointainement projetée. Cet agrandissement, il n'est pas seulement dans le choix des points de vue, dans la volonté panoramique, dans les constructions de terrains, dans la courbe des mers, dans le dôme fluide des ciels enserrant la convexité du globe, mais il existe à chaque place intime choisie pour l'expérience, il réside dans ce fait que l'atmosphère, si restreint que soit le lieu d'observation, révèle la présence de l'universel, de la même force mouvementée et lumineuse qui anime tout de ses propulsions et de ses ondes. Ne croit-on pas voir que la pensée de l'homme accomplit le même cycle que la Terre ? La connaissance ne fournit elle pas la même course que la planète ? Non seulement, l'homme a cru longtemps qu'il habitait un monde spécial, unique, éclairé seul par une révélation d'en haut, attendant le mot de l'énigme d'une volonté supérieure à la sienne, mais il s'est même cru un être à part dans ce monde unique. Il ne soupçonnait pas l'univers, ne rattachait à rien la planète sur laquelle il était né, et ne se rattachait pas non plus, lui, à ce milieu d'où il était sorti. C'a été longtemps la pensée embryonnaire de l'humanité tout entière, c'est encore la pensée d'un grand nombre d'hommes. Mais d'autres, dont le nombre aussi devient grand, s'accroît sans cesse, ont vu que leur vie se rattachait d'abord à la vie immédiatement environnante, puis que la vie de la Terre faisait partie de la vie solitaire, et dès lors, ceux qui ont senti cela ont senti palpiter en eux une parcelle de la vie universelle, et dorénavant ils s'emploieront de toute leur ardeur à exprimer cette vie continue par laquelle ils se sentent soulevés, emportés à travers les âges sans fin. La peinture, comme le reste de l'expression humaine, devait réfléter la lente découverte des choses et de soi, qui est le fond de la destinée humaine. L'impressionnisme, pour sa part, marque une réalisation plus vive, et par conséquent une connaissance plus approchée, de la poésie de la lumière. L'espace s'éclaire, les distances sont parcourues par la pensée, le contact de la Terre et du Soleil apparaît mieux que jamais permanent et visible. L'homme se sent le produit du soleil. Comme tout le règne animal, comme le règne végétal, comme les pierres dont la fusion refroidit, comme les vapeurs incessamment formées, dissipées, reformées, aspirées, parties et revenues, comme les mondes épars et ordonnées, comme la moisissure des infusoires, l'homme sest sa force cérébrale, sa matière pensante en relation est issue du Soleil, croît et décroit, existe sous sa dépendance, ou plutôt la vie est identique au Soleil. C'est lui qui concentre la force de notre univers, qui nous donne, par le bienfait de sa chaleur, notre vie physique, productrice de notre vie mentale. Sa poésie nous est un asile, soit que sa nette clarté illumine ce qui nous entoure, nous montre tout près ce qui nous semblait si loin, découpe l'image de notre monde dans l'azur et dans l'or, soit que le mystère de sa brume enveloppe tout à l'heure incendiée de midi, en été. Car s'il a la sécurité, l'heureux calme des jours tranquilles, il a l'aspect du mystère, autant que la nuit, qu'il crée aussi par l'ombre de la Terre. C'est ce Soleil, c'est son émanation lumineuse et vivfiante, qui vient en lointaine caresse sur les œuvres des peintres, depuis que la peinture existe. C'est cette poésie du Soleil qui se réverbère, ce sont les vibrations iniverselles qui viennent expirer avec un afflux plus fort, sur l'espace restreint d'une toile, dans l'œuvre de ces peintres d'aujourd'hui que je tente de classer avec leur signification dans le temps où elles se sont produites. • • •
L'impressionisme en peinture L'impressionnisme est le dernier grand mouvement de la peinture classique. Il termine le grand programme de mise en ordre du visible amorcé au XVe siècle avec l'invention de la perspective. Les recherches des impressionnistes exaltent la couleur et rendent visible la lumière. Concurrencé par l'invention de le photographie dont il est contemporain, l'impressionnisme est le berceau de recherches nouvelles qui donneront naissance à l'art moderne avec Edgar Degas, Paul Cezanne et van Gogh. Le quartet classique. Monet, 1873 Renoir, 1876 Pissarro, 1872 Sisley, 1872 De l'impressionnisme à l'art moderne Degas, 1876 Cezanne, 1890 Van Gogh, 1890 I-Historique La peinture académique (1850 -1880) est la peinture produite sous l'influence d'une Académie des beaux-arts ou, par extension, sous l'influence d'une institution équivalente organisant le système des Beaux-Arts. • • • Avec l'invention du tube de peinture souple par l'industrie à partir de la moitié du XIXe siècle, de jeunes peintres parisiens sortent des ateliers. Influencés notamment par le réalisme des œuvres de Gustave Courbet, ces artistes privilégient les couleurs vives, les jeux de lumière et sont plus intéressés par les paysages ou les scènes de la vie de tous les jours que par les grandes batailles du passé ou les scènes de la Bible. Soudés par les critiques parfois très violentes subies par leurs œuvres, ainsi que par les refus successifs du Salon de Paris, institution majeure de la peinture de l'époque, ces jeunes artistes commencent à se regrouper pour peindre et discuter. Parmi ces pionniers, on compte notamment Claude Monet, Pierre Auguste Renoir, Alfred Sisley et Frédéric Bazille, bientôt rejoints par Camille Pissarro, Paul Cézanne et Armand Guillaumin. En 1863, l'empereur Napoléon III décrète la tenue d'un Salon des Refusés regroupant les œuvres n'ayant pu être présentées au salon de Paris. C'est là qu'est présenté le Déjeuner sur l'herbe de Manet, qui fait scandale, car il représente une femme nue dans un contexte contemporain. Les critiques sont très violentes, une grande partie du public se déplace uniquement pour se moquer des œuvres exposées. Pourtant, les visiteurs des Refusés sont plus nombreux cette année-là que ceux du véritable Salon. Devant les refus successifs, en 1867 et 1872, d'organiser un autre salon des Refusés, un groupe d'artistes parmi lesquels Monet, Renoir, Pissarro, Sisley, Cézanne, Berthe Morisot et Edgar Degas décident de constituer la Société anonyme des artistes peintres, sculpteurs et graveurs en avril 1874 pour organiser leur propre exposition. Celle-ci se se tient du 15 avril au 15 mai 1874 dans les salons du photographe Nadar, 35 boulevard des Capucines. Monet présente Impression, soleil levant, Le Boulevard des capucines, les Bateaux sortant du port du Havre ; Renoir : La loge, Morisot : Le berceau ; Cézanne : Une moderne Olympia, La maison du Pendu. Regroupant quelque deux cents tableaux de trente-neuf artistes, parmi lesquels le précurseur Eugène Boudin l'exposition est la première des huit qui auront lieu entre 1874 et 1886. Les tableaux sont accrochés sur deux rangs en hauteur, en ménageant un espace entre chaque plutôt que de les juxtaposer cadre contre cadre comme cela se pratique au Salon officiel. L'exposition dont l'inauguration se situe quinze jours avant l'ouverture de celui-ci, essuie des critiques très violentes : Théodore Duret, Duranty défendent ceux que l'on appelle encore les enragés mais pas Zola. Un article sarcastique du critique et humoriste Louis Leroy dans la revue le Charivari, dans lequel il tourne en dérision le tableau de Monet intitulé Impression, soleil levant, donne au mouvement son nom : "L'Impressionnisme". Le terme est bientôt repris par le public et par les artistes eux-mêmes, bien que ceux-ci estiment être rapprochés par leur esprit révolutionnaire bien plus que par la réalité de leur art. Pour cette raison, de nombreuses dissensions existent au sein du groupe. Ainsi, Degas continue à affirmer la domination du dessin par rapport à la couleur, et se refuse à peindre en plein air. L'exposition de 1874 fut un échec. Celle de 1876 l'est aussi. Cézanne s'abstient d'y participer. En 1877, l'exposition prend de l'ampleur et recueille beaucoup d'adhésions chez les artistes. En 1879, Cézanne s'abstient de nouveau ainsi que Renoir et Morisot mais, avec 15 400 visiteurs, c'est un événement parisien. En 1880, Monet s'abstient. Renoir et Sisley, acceptés au salon, s'abstiennent aussi. Pissarro secondé par Degas devient chef du groupe. Il introduit Gauguin. En 1881, il n'y a plus parmi les fondateurs que Pissarro, Degas, Guillaumin et Morisot. Mary Cassat intègre le groupe. En 1882 cependant tous les membres fondateurs sont présents. . . sauf Degas qui ne veut pas exposer avec Monet Renoir et Sisley. La société prend le nom d'"Artistes indépendants". Le Salon des Indépendants, fondé deux ans plus tard par Seurat et Gauguin fonctionne toujours aujourd'hui. Les ventes s'améliorent. En 1886, Berthe Morisot tente une huitième et dernière exposition. Monet, Renoir et Sisley n'y figurent plus. Leur place est prise par des artistes affiliés au salon des indépendants : Odilon Redon, Seurat et Signac. Pissarro est secondé par Degas, Cassat Gauguin et Guillaumin En douze ans et malgré tous ces désaccords, les artistes impressionnistes gagnent peu à peu les faveurs du public et de leurs pairs, notamment grâce à l'aide du marchand d'art Paul Durand-Ruel, qui les fait exposer à Londres et New York. En 1883, Durand-Ruel expose successivement Boudin, Monet, Renoir, Pissarro et Sisley. 1884 : Durand-Ruel organise une grande exposition posthume de Manet. 1885 : Succès commercial à New York qui préfigure la place prépondérante que vont prendre les impressionnistes sur le marché de l'art durant tout le vingtième siècle. Mais cette réussite ne profite pas • • •
IMPRESSIONNISME art et peinture IMPRESSIONNISME, MODERNITE et TRADITION Expo La Collection PHILLIPS à Paris La peinture impressionniste reste l'époque la plus fascinante de l'histoire de l'art moderne et la plus aimée du public. Des séries d'expositions à succès, une littérature abondante et des ventes records attestent de l'extraordinaire résonance des oeuvres des peintres impressionnistes , dont nombre sont gravées dans notre conscience artistique. A leur époque, les oeuvres impressionnistes apparurent d'une modernité tellement scandaleuse, qu'il fallut plus de trente ans à leurs contemporains pour, sinon les aimer, au moins les admettre. C l i q u e z sur les i m a g e s Au bord de la mer Auguste RENOIR, 1883 Metropolitan Museum of Art, NY p o u r l e sa g r a n d i r Pourtant, l'impressionnisme, si révolutionnaire qu'il fut alors, nous semble aujourd'hui, avec le recul du temps, bien davantage entretenir des liens étroits avec la tradition, et constituer l'aboutissement esthétique d'une création artistique liée à la représentation réaliste. S'il fallut trente ans pour que les yeux de leurs contemporains s'habituent à la peinture des impressionnistes, c'est bien parce que celle-ci remettait en cause des siècles de peinture académique et codifiée. Les peintres impressionnistes, tout en maintenant le lien avec la peinture du monde réel, se sont totalement affranchis du carcan du passé , par le libre choix des thèmes qu'ils abordaient pris dans la vie quotidienne de tout un chacun, et par un mode de représentation picturale entièrement nouveau. Ce lien avec le monde du réel , considéré jusqu'alors comme la chose la plus normale du monde, - quand il perdra par la suite au cours du XX ième siècle tout caractère obligatoire - , l'impressionnisme a su en donner une vision moderne, choisissant des thèmes inabordés en peinture, s'affranchissant des canons picturaux ancestraux pour inventer une nouvelle technique picturale répondant au désir de privilégier en peinture l'"impression" instantanée sur la construction de l'esprit. Le succès durable de l'Impressionnisme ne tient-t-il pas d'abord à ce que nous sommes sensibles à la fois à sa modernité et à son traditionalisme ? Bien sûr, l'impressionnisme ne saurait se réduire à ce seul aspect, il est aussi un parti-pris de peindre la réalité réjouissante , celle des loisirs, de la beauté de la nature, une quête sans fin de lumière. . . Bref, un certain art de vivre qui rejoint bien des aspirations de notre société. Ce site en hommage aux peintres impressionnistes s'attache à présenter l'histoire du Mouvement Impressionniste ainsi que les itinéraires de chacun des plus grands peintres dont les noms sont indissociables de l'impressionnisme. Musique : DEBUSSY - Rêverie (1890) Carte géographique. HISTOIRE DUMOUVEMENT IMPRESSIONNISTELES PREDECESSEURS Entre 1820 et 1850, la peinture française connaissait de prestigieux mouvements artistiques, avec d'abord la révolution romantique (Géricault, Delacroix ), puis la révolution réaliste (Courbet, Millet) et naturaliste des peintres de l'Ecole de Barbizon (Daubigny, Rousseau, Troyon, Corot). Sous l'influence des paysagistes britanniques Bonington, Constable, Turner, le paysage allait devenir un genre à part entière dans la peinture française, dont Corot sera le représentant le plus illustre. Courbet, Corot et Delacroix , représentent alors l'avant-garde de la peinture française, et vont constituer les modèles dont tous les impressionnistes vont s'inspirer à leurs débuts. Biographie Joseph Mallord William TURNER L'EPOQUE : LE SECOND EMPIRE et L'ART ACADEMIQUE Les futurs impressionnistes vont grandir dans une France dirigée par le régime autoritaire de Napoléon III, dont la politique culturelle entièrement axée sur la grandeur de l'Empire leur sera hostile. • • •
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