Lignes directrices 2010 tude de cas n 2

  • Slides: 46
Download presentation
Lignes directrices 2010 Étude de cas nº 2 : Mme BR

Lignes directrices 2010 Étude de cas nº 2 : Mme BR

Lignes directrices 2010 Présentation de cas • Femme de 65 ans • En ménopause

Lignes directrices 2010 Présentation de cas • Femme de 65 ans • En ménopause naturelle depuis l’âge de 50 ans • Souffrant d’hypertension depuis 10 ans (actuellement traitée et maîtrisée) • Se présente pour un examen médical périodique

Lignes directrices 2010 Examen physique • Taille : 160 cm (5'3") – 1 cm

Lignes directrices 2010 Examen physique • Taille : 160 cm (5'3") – 1 cm de moins que sa taille maximum selon elle • • Poids : 63, 5 kg (140 livres) Indice de masse corporelle (IMC) : 24, 8 kg/m 2 Tension artérielle : 136/84 mm Hg Examen physique sans particularité

Lignes directrices 2010 Médicaments • Périndopril à 8 mg, une fois par jour (die)

Lignes directrices 2010 Médicaments • Périndopril à 8 mg, une fois par jour (die) • Multivitamine (pour adultes de plus de 50 ans)

Lignes directrices 2010 Dépistage et évaluation du risque • Mme BR répond aux critères

Lignes directrices 2010 Dépistage et évaluation du risque • Mme BR répond aux critères des lignes directrices 2010 pour un dépistage par absorptiométrie biphotonique (DXA) – Toutes les femmes et tous les hommes de > 65 ans • Les recommandations actuelles préconisent l’emploi de l’un de ces outils validés pour évaluer le risque de fractures ostéoporotiques sur 10 ans – CAROC mis au point par l’Association canadienne des radiologistes et Ostéoporose Canada – FRAX Outil d’évaluation du risque de fractures FRAX mis au point par l’Organisation mondiale de la santé

Lignes directrices 2010 Mme BR : Évaluation des facteurs de risque • Sans hormonothérapie

Lignes directrices 2010 Mme BR : Évaluation des facteurs de risque • Sans hormonothérapie • Sans antécédents personnels de fracture • Antécédents familiaux positifs : Fracture de la hanche chez sa mère à l’âge de 75 ans (est tombée à la maison, s’est retrouvée dans un établissement de soins) • Non-fumeuse • Aucun antécédent de corticothérapie systémique • Aucun antécédent de polyarthrite rhumatoïde • Aucune cause secondaire potentielle d’ostéoporose • Consommation d’alcool : < 3 consommations/jour

Lignes directrices 2010 Question • Quel est l’impact des antécédents familiaux de fracture de

Lignes directrices 2010 Question • Quel est l’impact des antécédents familiaux de fracture de la hanche sur l’évaluation de son risque?

Lignes directrices 2010 – Col fémoral : -2, 3 – Colonne vertébrale : -2,

Lignes directrices 2010 – Col fémoral : -2, 3 – Colonne vertébrale : -2, 2 T-score du col fémoral CAROC : Tient compte de l’âge, du sexe et de la DMO pour estimer le risque de fracture sur 10 ans 0, 0 • ge : 65 ans -0, 5 -1, 0 • T-score de -1, 5 DMO : -2, 0 RISQUE FAIBLE (< 10 %) RISQUE MODÉRÉ -2, 5 -3, 0 RISQUE ÉLEVÉ (> 20 %) -3, 5 -4, 0 50 55 60 65 70 75 80 85 ge (ans) Mme BR est exposée à un risque modéré de fractures selon le système CAROC

Lignes directrices 2010 Impact des antécédents familiaux sur le risque de fracture de la

Lignes directrices 2010 Impact des antécédents familiaux sur le risque de fracture de la hanche selon l’évaluation des risques CAROC • L’outil d’évaluation des risques CAROC n’inclut pas les antécédents familiaux de fracture de la hanche parmi ses variables • Les antécédents familiaux constituent l’un des facteurs de risque additionnels potentiels à envisager lors du processus décisionnel chez un patient à risque modéré

Lignes directrices 2010 Impact des antécédents familiaux de fracture de la hanche sur l’évaluation

Lignes directrices 2010 Impact des antécédents familiaux de fracture de la hanche sur l’évaluation des risques selon le modèle FRAX • Le modèle FRAX inclut les antécédents familiaux de fracture de la hanche parmi ses variables • La présence ou l’absence de ce facteur de risque modifie considérablement le calcul du risque absolu sur 10 ans (voir les deux diapositives suivantes)

Lignes directrices 2010 Calcul du risque FRAX pour Mme BR avec antécédents familiaux de

Lignes directrices 2010 Calcul du risque FRAX pour Mme BR avec antécédents familiaux de fracture de la hanche

Lignes directrices 2010 Calcul du risque FRAX pour Mme BR, hypothétiquement indemne d’antécédents familiaux

Lignes directrices 2010 Calcul du risque FRAX pour Mme BR, hypothétiquement indemne d’antécédents familiaux de fracture de la hanche

Lignes directrices 2010 Impact des antécédents familiaux de fracture de la hanche sur l’évaluation

Lignes directrices 2010 Impact des antécédents familiaux de fracture de la hanche sur l’évaluation des risques selon le modèle FRAX • Pour une personne comme Mme BR, les antécédents familiaux de fracture de la hanche chez un parent accroissent de 9, 0 % le risque absolu de fractures ostéoporotiques majeures sur 10 ans • Cela peut avoir des répercussions majeures sur le traitement • Dans le cas de Mme BR, ce facteur la fait passer des valeurs les plus basses aux valeurs les plus élevées de la catégorie à risque modéré selon le système FRAX

Lignes directrices 2010 Question • Quelles analyses de laboratoire recommande-t -on pour les patientes

Lignes directrices 2010 Question • Quelles analyses de laboratoire recommande-t -on pour les patientes qui ont un diagnostic d’ostéoporose?

Lignes directrices 2010 Analyses biochimiques recommandées chez tous les patients souffrant d’ostéoporose avant le

Lignes directrices 2010 Analyses biochimiques recommandées chez tous les patients souffrant d’ostéoporose avant le traitement • • • Calcémie, corrigée pour l’albumine Hémogramme complet Créatinine Phosphatase alcaline Thyréostimuline (TSH) Électrophorèse des protéines sériques chez les patients présentant des fractures vertébrales • 25 -hydroxy vitamine D (25 -OH-D)* * La mesurer après trois à quatre mois d’un traitement supplétif adéquat et ne pas répéter si on obtient un taux optimal ≥ 75 nmol/L.

Lignes directrices 2010 Considérations thérapeutiques pour les personnes à risque modéré • Le modèle

Lignes directrices 2010 Considérations thérapeutiques pour les personnes à risque modéré • Le modèle intégratif de prise en charge des lignes directrices 2010 préconise que l’on envisage : – Le dépistage de facteurs de risques cliniques additionnels pour préciser l’évaluation – Une radiographie latérale thoracolombaire (T 4 -L 4) ou une analyse des fractures vertébrales (AFV) pour soutenir le processus décisionnel par la détection des fractures vertébrales

Lignes directrices 2010 Vitamine D, calcium et autres interventions non pharmacologiques • Les lignes

Lignes directrices 2010 Vitamine D, calcium et autres interventions non pharmacologiques • Les lignes directrices 2010 comportent de nouvelles recommandations à l’égard de l’apport en vitamine D et en calcium • Les stratégies thérapeutiques optimales peuvent aussi inclure d’autres interventions sur l’hygiène de vie (p. ex. , activités physiques, nutrition)

Lignes directrices 2010 Mme BR : Traiter ou ne pas traiter • On peut

Lignes directrices 2010 Mme BR : Traiter ou ne pas traiter • On peut également baser la décision de traiter ou ne pas traiter pharmacologiquement les patients exposés à un risque modéré sur les éléments suivants : – Discussion sur les bienfaits (p. ex. , réduction du risque de fracture) et les risques (p. ex. , réactions indésirables) du traitement – L’évaluation des préférences du patient et ses priorités en matière de santé afin d’en arriver à un « seuil d’intervention individualisé »

Lignes directrices 2010 Mme BR : Conclusions • Le diagnostic et les décisions thérapeutiques

Lignes directrices 2010 Mme BR : Conclusions • Le diagnostic et les décisions thérapeutiques doivent se baser sur l’évaluation du risque sur 10 ans à l’aide d’un outil validé – Mme BR est exposée à un risque modéré selon les outils CAROC et FRAX • Les patients exposés à un risque modéré (risque à 10 ans : 10 % – 20 %) pourraient bénéficier d’un traitement pharmacologique – La décision d’instaurer ou non un traitement peut se faire après une discussion sur les avantages et les risques avec le patient • Mme BR craint les fractures de la hanche, c’est pourquoi elle décide de commencer le traitement

Lignes directrices 2010 Documentation additionnelle On peut accéder à d’autres diapositives en utilisant les

Lignes directrices 2010 Documentation additionnelle On peut accéder à d’autres diapositives en utilisant les hyperliens présents dans les diapositives des histoires de cas Cas nº 2 – Mme BR

Lignes directrices 2010 Indications de l’évaluation de la DMO • • Toutes les femmes

Lignes directrices 2010 Indications de l’évaluation de la DMO • • Toutes les femmes et tous les hommes âgés de > 65 ans Femmes postménopausées et hommes âgés de 50 à 64 ans présentant des facteurs de risque clinique de fracture : – – – – – Fracture de fragilisation après l’âge de 40 ans Emploi prolongé de corticostéroïdes† Emploi d’autres médicaments comportant un risque* Fracture de la hanche chez un parent Fracture vertébrale ou ostéopénie à la radiographie Tabagisme actif Forte consommation d’alcool Faible poids corporel (< 60 kg) ou perte de poids majeure (> 10 % du poids à l’âge de 25 ans) Polyarthrite rhumatoïde Autres problèmes de santé liés à l’ostéoporose Retour au cas †> 3 mois de l’année écoulée sous traitement à une dose équivalant à > 7, 5 mg de prednisone par jour * p. ex. , inhibiteurs de l’aromatase, traitement androgénosuppressif

Lignes directrices 2010 Importance du poids • Chez les hommes de > 50 ans

Lignes directrices 2010 Importance du poids • Chez les hommes de > 50 ans et les femmes postménopausées, les éléments suivants sont associés à une DMO basse et à des fractures – Faible poids corporel (< 60 kg) – Perte de poids majeure (> 10 % du poids à l’âge de 25 ans) Retour au cas 1. Papaioannou A et coll. Osteoporos Int 2009; 20(5): 703 -715. 2. Waugh EJ et coll. Osteoporos Int 2009; 20: 1 -21. 3. Cummings SR et coll. N Engl J Med 1995; 332(12): 767 -773. 4. Papaioannou A et coll. Osteoporos Int 2005; 16(5): 568 -578. 5. Kanis J et coll. Osteoporos Int 1999; 9: 45 -54. 6. Morin S et coll. Osteoporos Int 2009; 20(3): 363 -70.

Lignes directrices 2010 Importance de la perte de taille • Risque accru de fracture

Lignes directrices 2010 Importance de la perte de taille • Risque accru de fracture vertébrale – Perte de taille historique (> 6 cm)1, 2 – Perte de taille mesurée (> 2 cm)3 -5 • Une perte de taille significative justifie des examens plus approfondis au moyen d’une radiographie latérale de la colonne thoracique et lombaire Retour au cas 1. Siminoski K et coll. Osteoporos Int 2006; 17(2): 290 -296. 2. Briot K et coll. CMAJ 2010; 182(6): 558 -562. 3. Moayyeri A et coll. J Bone Miner Res 2008; 23: 425 -432. 4. Siminoski K et coll. Osteoporos Int 2005; 16(4): 403 -410. 5. Kaptoge S et coll. J Bone Miner Res 2004; 19: 1982 -1993.

Lignes directrices 2010 Évaluation du risque sur 10 ans : CAROC • Méthode semi-quantitative

Lignes directrices 2010 Évaluation du risque sur 10 ans : CAROC • Méthode semi-quantitative d’estimation du risque absolu sur 10 ans à l’égard d’une fracture ostéoporotique majeure* chez les femmes postménopausées et les hommes de plus de 50 ans – Stratification en trois catégories (risque faible : < 10 %, modéré : 10 % - 20 %, élevé : > 20 %) • La catégorie de risque de base est établie selon l’âge, le sexe et le T-score au col fémoral • Les autres fractures attribuables à l’ostéoporose n’y sont pas représentées; le fardeau total des fractures ostéoporotiques se trouve donc sous-estimé * Risque combiné de fracture du fémur proximal, des vertèbres (clinique), de l’avant-bras et de l’humérus proximal Siminoski K et coll. Can Assoc Radiol J 2005; 56(3): 178 -188.

Lignes directrices 2010 Évaluation du risque de fracture sur 10 ans pour les femmes

Lignes directrices 2010 Évaluation du risque de fracture sur 10 ans pour les femmes (risque CAROC de base) Papaioannou A et coll. CMAJ 2010, 12 oct. [publication électronique avant impression].

Lignes directrices 2010 Lignes directrices Évaluation du risque de fracture sur 10 ans chez

Lignes directrices 2010 Lignes directrices Évaluation du risque de fracture sur 10 ans chez la femme (risque CAROC de base) ge ge Risquefaible Risque modéré Risque élevé 50 50 au-dessusdede-2, 5 to à -3, 8 en endessus dessous de de -3, 8 55 55 au-dessusdede-2, 5 to à -3, 8 en endessus dessous de de -3, 8 60 60 au-dessusdede-2, 3 to à -3, 7 en endessus dessous de de -3, 7 65 65 au-dessusdede-1, 9 to à -3, 5 en endessus dessous de de -3, 5 70 70 au-dessusdede-1, 7 to à -3, 2 en endessus dessous de de -3, 2 75 75 au-dessusdede-1, 2 to à -2, 9 en endessus dessous de de -2, 9 80 80 au-dessusdede-0, 5 to à -2, 6 en endessus dessous de de -2, 6 85 85 au-dessusdede+0, 1 to à -2, 2 en endessus dessous de de -2, 2 Papaioannou A et coll. CMAJ 2010, 12 oct. [publication électronique avant impression].

Lignes directrices 2010 Évaluation du risque CAROC : Importants facteurs de risque additionnels •

Lignes directrices 2010 Évaluation du risque CAROC : Importants facteurs de risque additionnels • Facteurs qui font passer le risque CAROC de base d’une catégorie à la suivante (c. -à-d. , de faible à modéré ou de modéré à élevé) – Fracture de fragilisation après l’âge de 40 ans*1, 2 – Utilisation récente et prolongée de corticostéroïdes systémiques**2 * Une fracture de la hanche, une fracture vertébrale ou de multiples fractures correspondent à un risque élevé. ** > 3 mois d’utilisation durant l’année précédente à une dose équivalent à > 7, 5 mg de prednisone par jour. Retour au cas 1. Siminoski K et coll. Can Assoc Radiol J 2005; 56(3): 178 -188. 2. Kanis JA et coll. J Bone Miner Res 2004; 19(6): 893 -899.

Lignes directrices 2010 Évaluation du risque FRAX • Repose sur l’âge, le sexe, la

Lignes directrices 2010 Évaluation du risque FRAX • Repose sur l’âge, le sexe, la DMO et les facteurs de risque cliniques pour calculer le risque de fracture sur 10 ans* – La DMO doit être celle du col fémoral – FRAX calcule aussi la probabilité de fracture de la hanche seule sur 10 ans • Ce système a été validé au Canada 1 • On peut accéder au calculateur FRAX en ligne et à des instructions détaillées à l’adresse : www. shef. ac. uk/FRAX * risque mixte, hanche, vertèbres, avant-bras et humérus 1. Leslie WD et coll. Osteoporos Int; sous presse.

Lignes directrices 2010 Système FRAX : Outil de calcul en ligne www. shef. ac.

Lignes directrices 2010 Système FRAX : Outil de calcul en ligne www. shef. ac. uk/FRAX.

Lignes directrices 2010 Facteurs de risque cliniques FRAX • • • Fracture de la

Lignes directrices 2010 Facteurs de risque cliniques FRAX • • • Fracture de la hanche chez un parent Antécédents de fracture Emploi de corticostéroïdes Tabagisme actif Forte consommation d’alcool Polyarthrite rhumatoïde Retour au cas

Lignes directrices 2010 Modèle intégratif de prise en charge des patients à risque de

Lignes directrices 2010 Modèle intégratif de prise en charge des patients à risque de fractures Promouvoir une bonne santé osseuse de base pour toutes les personnes de plus de 50 ans, incluant : pratique régulière d’exercices avec mise en charge, apport quotidien de 1 200 mg de calcium (alimentation et suppléments), apport quotidien de 800 à 2 000 UI (20 à 50 mcg) de vitamine D et stratégies de prévention des chutes ge < 50 ans ge 50 – 64 ans • Fractures de fragilisation • Emploi de médicaments comportant un risque élevé • Hypogonadisme • Syndromes de malabsorption • Maladies inflammatoires chroniques • Hyperparathyroïdie primaire • Autres problèmes de santé étroitement liés à une perte osseuse rapide et/ou à des fractures • Fracture de fragilisation après l’âge de 40 ans • Emploi prolongé de corticostéroïdes ou autres médicaments comportant un risque élevé • Fracture de la hanche chez un parent • Fracture vertébrale ou ostéopénie à la radiographie • Forte consommation d’alcool ou tabagisme actif • Faible poids corporel (< 60 kg) ou perte de poids majeure (> 10 % du poids à l’âge de 25 ans) • Autres problèmes de santé liés à l’ostéoporose Épreuve de DMO initiale ge > 65 ans • Tous les hommes et toutes les femmes

Lignes directrices 2010 Modèle intégratif de prise en charge (suite) Épreuve de DMO initiale

Lignes directrices 2010 Modèle intégratif de prise en charge (suite) Épreuve de DMO initiale Évaluation du risque de fracture Risque faible Risque modéré (Risque de fracture sur 10 ans < 10 %) (Risque de fracture sur 10 ans 10 % - 20 %) Il est peu probable que ces patients bénéficieraient de la pharmacothérapie Réévaluer le risque dans 5 ans La radiographie thoracolombaire latérale (T 4 L 4) ou l’analyse de fracture vertébrale (AFV) peuvent guider la prise de décision en révélant des fractures vertébrales Facteurs qui justifient que l’on envisage la pharmacothérapie… Risque élevé (Risque de fracture sur 10 ans > 20 % ou antécédents de fracture de fragilisation de la hanche ou de la colonne ou plus d’une fracture de fragilisation) Toujours tenir compte de la préférence des patients Résultats probants avec la pharmacothérapie

Lignes directrices 2010 Modèle intégratif de prise en charge (suite) Épreuve de DMO initiale

Lignes directrices 2010 Modèle intégratif de prise en charge (suite) Épreuve de DMO initiale Évaluation du risque de fracture Risque faible Risque modéré (Risque de fracture sur 10 ans < 10 %) (Risque de fracture sur 10 ans 10 % - 20 %) Il est peu probable que ces patients bénéficieraient de la pharmacothérapie Réévaluer le risque dans 5 ans La radiographie thoracolombaire latérale (T 4 L 4) ou l’analyse de fracture vertébrale (AFV) peuvent guider la prise de décision en révélant des fractures vertébrales Facteurs qui justifient que l’on envisage la pharmacothérapie… Risque élevé (Risque de fracture sur 10 ans > 20 % ou antécédents de fracture de fragilisation de la hanche ou de la colonne ou plus d’une fracture de fragilisation) Toujours tenir compte de la préférence des patients Résultats probants avec la pharmacothérapie

Lignes directrices 2010 Modèle intégratif de prise en charge (suite) Épreuve de DMO initiale

Lignes directrices 2010 Modèle intégratif de prise en charge (suite) Épreuve de DMO initiale Évaluation du risque de fracture Risque faible Risque modéré (Risque de fracture sur 10 ans < 10 %) (Risque de fracture sur 10 ans 10 % - 20 %) Il est peu probable que ces patients bénéficieraient de la pharmacothérapie Réévaluer le risque dans 5 ans La radiographie thoracolombaire latérale (T 4 L 4) ou l’analyse de fracture vertébrale (AFV) peuvent guider la prise de décision en révélant des fractures vertébrales Facteurs qui justifient que l’on envisage la pharmacothérapie… Risque élevé (Risque de fracture sur 10 ans > 20 % ou antécédents de fracture de fragilisation de la hanche ou de la colonne ou plus d’une fracture de fragilisation) Toujours tenir compte de la préférence des patients Résultats probants avec la pharmacothérapie

Modèle intégratif de prise en charge (suite) Risque modéré Lignes directrices 2010 (Risque de

Modèle intégratif de prise en charge (suite) Risque modéré Lignes directrices 2010 (Risque de fracture sur 10 ans : 10 % - 20 %) La radiographie thoracolombaire latérale (T 4 -L 4) ou l’analyse de fracture vertébrale (AFV) peuvent guider la prise de décision en révélant des fractures vertébrales Facteurs qui justifient que l’on envisage la pharmacothérapie : Répéter la DMO après 1 à 3 ans et réévaluer le risque • Fracture(s) vertébrale(s) additionnelle(s) observée(s) à l’AFV ou à la radiographie latérale de la colonne vertébrale • Antécédents de fracture du poignet chez des personnes de plus de 65 ans ou dont le T-score est < -2, 5 • T-score de la colonne lombaire de loin inférieur au T-score du col fémoral • Perte osseuse rapide • Hommes sous traitement androgénosuppressif pour un cancer de la prostate • Femmes sous traitement par inhibiteur de l’aromatase pour un cancer du sein • Emploi à long terme ou répété de corticostéroïdes systémiques (par voie orale ou parentérale) ne répondant pas aux critères classiques d’emploi de corticostéroïdes systémiques récent ou prolongé • Chutes récurrentes définies par 2 chutes ou plus au cours des 12 derniers mois • Autres problèmes de santé étroitement liés à l’ostéoporose, à la perte osseuse rapide ou aux fractures Résultats probants avec la pharmacothérapie

Modèle intégratif de prise en charge (suite) Risque modéré Lignes directrices 2010 (Risque de

Modèle intégratif de prise en charge (suite) Risque modéré Lignes directrices 2010 (Risque de fracture sur 10 ans : 10 % - 20 %) La radiographie thoracolombaire latérale (T 4 -L 4) ou l’AFV peuvent guider la prise de décision en révélant des fractures vertébrales Répéter la DMO après 1 à 3 ans et réévaluer le risque Retour au cas Facteurs qui justifient que l’on envisage la pharmacothérapie : • Fracture(s) vertébrale(s) additionnelle(s) observée(s) à l’AFV ou à la radiographie latérale de la colonne vertébrale • Antécédents de fracture du poignet chez des personnes de plus de 65 ans ou dont le T-score est < -2, 5 • T-score de la colonne lombaire de loin inférieur au T-score du col fémoral • Perte osseuse rapide • Hommes sous traitement androgénosuppressif pour un cancer de la prostate • Femmes sous traitement par inhibiteur de l’aromatase pour un cancer du sein • Emploi à long terme ou répété de corticostéroïdes systémiques (par voie orale ou parentérale) ne répondant pas aux critères classiques d’emploi de corticostéroïdes systémiques récent ou prolongé • Chutes récurrentes définies par 2 chutes ou plus au cours des 12 derniers mois • Autres problèmes de santé étroitement liés à l’ostéoporose, à la perte osseuse rapide ou aux fractures Résultats probants avec la pharmacothérapie

Lignes directrices 2010 Lignes directrices Facteurs pour lesquels on peut envisager un traitement pharmacologique

Lignes directrices 2010 Lignes directrices Facteurs pour lesquels on peut envisager un traitement pharmacologique chez les patients à risque modéré • • • Fracture(s) vertébrale(s) additionnelle(s) (perte de taille > 25 % avec altération du plateau terminal) observée(s) à l’AFV ou à la radiographie latérale de la colonne vertébrale Antécédents de fracture du poignet chez des personnes de > 65 ans ou dont le T-score est < - 2, 5 T-score de la colonne lombaire beaucoup moindre que le T-score du col fémoral Perte osseuse rapide Hommes sous androgénosuppressifs pour un cancer de la prostate Femmes sous inhibiteurs de l’aromatase pour un cancer du sein Emploi prolongé ou répété de corticostéroïdes par voie systémique (orale ou parentérale) qui ne répond pas aux critères classiques d’un emploi récent et prolongé de corticostéroïdes systémiques (c. -à-d. , > 3 mois cumulatifs durant l’année précédente à une dose de prednisone équivalant à > 7, 5 mg par jour) Chutes récurrentes définies par deux chutes ou plus au cours des 12 mois écoulés Autres maladies étroitement associées à l’ostéoporose, à la perte osseuse rapide ou aux fractures

Lignes directrices 2010 Maladies associées à l’ostéoporose et à un risque accru de fractures

Lignes directrices 2010 Maladies associées à l’ostéoporose et à un risque accru de fractures • • • Hyperthyroïdie primaire Diabète de type 1 Ostéogenèse imparfaite Hyperthyroïdie de longue date non traitée, hypogonadisme ou ménopause précoce (< 45 ans) Maladie de Cushing Malnutrition ou malabsorption chroniques Maladie hépatique chronique Maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC) Maladies inflammatoires chroniques (p. ex. , polyarthrite rhumatoïde [PAR], maladie inflammatoire de l’intestin) Retour au cas

Lignes directrices 2010 Reconnaissance par AFV et signalement • L’AFV est une fonctionnalité logicielle

Lignes directrices 2010 Reconnaissance par AFV et signalement • L’AFV est une fonctionnalité logicielle des densitomètres osseux qui permet une visualisation par balayage • Selon les systèmes FRAX ou CAROC, il faut considérer antérieure toute fracture détectée par analyse des fractures vertébrales (AFV) ou par radiographie Retour au cas

Lignes directrices 2010 Lignes directrices Suppléments de vitamine D recommandés Groupe Apport recommandé en

Lignes directrices 2010 Lignes directrices Suppléments de vitamine D recommandés Groupe Apport recommandé en vitamine D (D 3) Adultes de < 50 ans indemnes d’ostéoporose ou de maladie affectant l’absorption de la vitamine D 400 – 1 000 UI par jour (10 mcg à 25 mcg par jour) Adultes de > 50 ans ou risque élevé à l’égard des complications d’une insuffisance en vitamine D (p. 800 – 2 000 UI par jour ex. , fractures récurrentes ou ostéoporose et (20 mcg à 50 mcg comorbidités affectant l’absorption de la par jour) vitamine D) Hanley DA et coll. CMAJ 2010; 182: E 610 -E 618.

Lignes directrices 2010 Vitamine D : Taux optimaux • Pour améliorer avec le plus

Lignes directrices 2010 Vitamine D : Taux optimaux • Pour améliorer avec le plus de constance les résultats cliniques, par exemple, le risque de fracture, un taux optimal de 25 -hydroxy vitamine D sérique se situerait probablement à > 75 nmol/L – Pour la plupart des Canadiens, il faut des suppléments pour atteindre ce niveau Vitamine D Hanley DA et coll. CMAJ 2010; 182: E 610 -E 618.

Lignes directrices 2010 Lignes directrices Quand faut-il mesurer la 25 -OH-D sérique? • Lorsqu’on

Lignes directrices 2010 Lignes directrices Quand faut-il mesurer la 25 -OH-D sérique? • Lorsqu’on soupçonne un déficit ou lorsque les taux risquent d’affecter la réponse au traitement – Personnes souffrant de malabsorption intestinale – Patients ostéoporotiques nécessitant une pharmacothérapie • À vérifier au moins trois mois après l’instauration d’un traitement supplétif à dose standard dans l’ostéoporose • Il n’est pas nécessaire de procéder à une surveillance de l’utilisation régulière des suppléments ni à un dépistage de routine chez les personnes par ailleurs en bonne santé Hanley DA et coll. CMAJ 2010; 182: E 610 -E 618.

Lignes directrices 2010 Apport calcique recommandé • Provenant de l’alimentation et de suppléments :

Lignes directrices 2010 Apport calcique recommandé • Provenant de l’alimentation et de suppléments : 1 200 mg par jour – Il existe plusieurs types différents de suppléments calciques • Les preuves attestent des bienfaits du calcium sur la réduction du risque de fracture 1 • On peut s’inquiéter des réactions indésirables graves aux suppléments à fortes doses 2 -4 Retour au cas 1. Tang BM et coll. Lancet 2007; 370(9588): 657 -666. 2. Bolland MJ et coll. J Clin Endocrinol Metab 2010; 95(3): 1174 -1181. 3. Bolland MJ et coll. BMJ 2008; 336(7638): 262 -266. 4 Reid IR et coll. Osteoporos Int 2008; 19(8): 1119 -1123.

Lignes directrices 2010 Lignes directrices Énoncés pour les autres traitements non pharmacologiques - Sommaire

Lignes directrices 2010 Lignes directrices Énoncés pour les autres traitements non pharmacologiques - Sommaire Énoncé Niveau de preuve Les exercices avec mise en charge, les exercices d’équilibre et de musculation peuvent améliorer les résultats chez les personnes atteintes d’ostéoporose Niveau 2 Des interventions axées sur l’exercice améliorent l’équilibre et réduisent le nombre de chutes chez les personnes âgées vivant dans la communauté Niveau 2 Les protecteurs de hanches peuvent réduire le risque de fractures de la hanche chez les résidents de CHSLD; toutefois, leur emploi régulier peut être problématique chez l’adulte âgé Niveau 2 Retour au cas

Lignes directrices 2010 Lignes directrices Traitements de première intention avérés aptes à prévenir les

Lignes directrices 2010 Lignes directrices Traitements de première intention avérés aptes à prévenir les fractures chez les femmes postménopausées* Stimulation de la formation osseuse Traitement antirésorptif Type de fracture Bisphonates Risédronate Acide zolédronique Dénosumab Raloxifène Alendronate Hormonothérapie (œstrogènes )** Vertébrale Hanche - - Non vertébrale+ - Tériparatide * Chez les femmes postménopausées, le indique des traitements de première intention et une recommandation de Catégorie A. Pour les hommes qui nécessitent un traitement, l’alendronate, le résidronate et l’acide zolédronique peuvent servir à titre de traitement de première intention pour la prévention des fractures (Catégorie D). + Dans les essais cliniques, les fractures non vertébrales constituent un paramètre mixte incluant hanche, fémur, bassin, tibia, humérus, radius et clavicule. ** On peut utiliser l’hormonothérapie (œstrogènes) en traitement de première intention chez les femmes qui ont des symptômes ménopausiques.

Lignes directrices 2010 Lignes directrices Réactions indésirables aux traitements anti-ostéoporotiques • Consultez les monographies

Lignes directrices 2010 Lignes directrices Réactions indésirables aux traitements anti-ostéoporotiques • Consultez les monographies respectives pour des renseignements sur les réactions indésirables aux traitements approuvés (liens vers les ressources en ligne ci-dessous) – Bisphonates : alendronate, risédronate, acide zolédronique – Calcitonine – Dénosumab – Raloxifène – Tériparatide Retour au cas