Les principales thories en GRH Rim Gharbi Docteur
Les principales théories en GRH Rim Gharbi Docteur en sciences de gestion et enseignante à l’ IAE d’Orléans
Les principaux courants de pensée en sciences de gestion et leur évolution 1. 2. 3. 4. L’Ecole classique L’Ecole des relations humaines L’Ecole quantitative L’Ecole moderne
2. 1 L’Ecole classique
A. L’approche scientifique 1. L’OST de Taylor : 2. Le fordisme 3. Le toyotisme
A. 1 L’OST de Taylor
A. 1 L’OST de Taylor • F. W. Taylor (1856 -1915), entra comme ouvrier en, 1878 à la société Midvale Steel et en 1883 il obtint un diplôme d’ingénieur mécanicien et devint en 1884, ingénieur en chef à la Midvale • L’OST a été décrite par Taylor pour améliorer la productivité du travail en analysant et en établissant des processus de déroulement des opérations. Taylor l’a élaboré en analysant le travail de manière scientifique pour identifier « la meilleure manière » d’accomplir une tâche.
A. 1 L’OST de Taylor : les principes Choisir les employés les mieux qualifiés pour faire ce travail et leur entraînement d’une façon scientifique. Apprendre aux ouvriers à appliquer eux-mêmes la science dans leur travail La coopération entre les responsables et les subordonnés basée sur la division du travail. Les responsables s’occupent de la planification et les subordonnés exécutent.
A. 1 L’OST de Taylor: les objectifs Rémunération au mérite Lutter contre la flânerie des ouvriers Méthode de fabrication optimal e: « on the best way » Augmentation de la productivité
A. 1 L’OST de Taylor : l’organigramme
A. 1 L’OST de Taylor : le processus Etapes 1. Remplacer le principe de base des méthodes de travail avec des méthodes basées sur une étude scientifique des tâches. 2. Choisir, former, enseigner et développer la personne la plus appropriée pour chaque travail, encore une fois scientifiquement, plutôt que passivement les laisser former. 3. Les dirigeants doivent fournir des instructions, et une supervision détaillée à chaque ouvrier pour s’assurer que le travail est fait d’une manière scientifique. 4. Diviser le travail entre les dirigeants et les ouvriers. Les dirigeants appliquent les principes de gestion de travail à la planification et à la supervision du travail, et les ouvriers réalisent les tâches.
A. 1 L’OST : points forts - Division formelle entre travailleurs et dirigeants. -Contribution aux méthodes de travail efficaces, menant à une hausse globale du niveau de vie. -Se concentre sur la tâche au niveau individuel de l’ouvrier. -Mécanismes directs de récompense pour les ouvriers plutôt que des négociations injustifiées à la fin de l’année pour participation aux bénéfices. -Systématique. Premier partisan des standards de la qualité. -Programme de suggestion pour les récompensés par des primes en liquide. ouvriers qui -Focalise sur la mesure. La mesure permet l’amélioration. -Pragmatique et utile doivent être
A. 1 L’OST de Taylor : points faibles - Exploitation des capacités humaines. Conflits avec les syndicats. -Non utile pour traiter des groupes ou des équipes. -Ne laisse aucune place aux initiatives individuelles. préférences ou aux -Accentuation exagérée de la mesure. -Mécaniste. Traite les personnes comme des machines. -Séparation de la fonction de planification et exécution. -Perte d’autonomie et de compétence au niveau de l’ouvrier. Pas très utiles dans les contextes actuels des travailleurs de la connaissance.
A. 2 Le Fordisme « Une organisation du travail et de la production associée à une consommation de masse »
A. 2 Le Fordisme • Le fordisme est un mode de développement de l'entreprise (ou d'organisation du travail), inventé par Henry Ford (1863 -1947), fondateur de l'entreprise du même nom, et largement inspiré d'une autre organisation du travail : le taylorisme, ou organisation scientifique du travail (ou OST). • Le but de ce développement de l'entreprise est d'accroître la productivité et la production de l'entreprise.
A. 2 Le Fordisme: principes La division du travail en une division verticale (séparation entre conception et réalisation) et en une division horizontale (parcellisation des tâches), et l'apparition de la ligne de montage (et donc du travail à la chaîne); La standardisation permettant de produire en grandes séries à l'aide de pièces interchangeables; L'augmentation du pouvoir d'achat des ouvriers afin pour une part de stimuler la demande de biens de consommation (five dollars day contre 2 à 3$ auparavant). Cependant, cette augmentation des salaires qui avait pour but principal au départ, la lutte contre le turn-over (démission des ouvriers) a abouti à un échec. En effet, avec l'apparition du travail à la chaine, qui rendait les conditions de vie des ouvriers encore plus difficiles qu'auparavant, le turnover n’a fait qu’augmenter.
A. 2 Le Fordisme : source de croissance Des gains de productivité Rôle de soutien à la croissance de l’Etat 30 glorieuses Travail à la chaîne Standardisation Etat providence Forte croissance économique
A. 2 Le Fordisme : conséquences - Hausse de la production et de la productivité, mais aussi une hausse de la consommation, une baisse du coût de production (par une économie de main-d’œuvre et de surface), - une déqualification du travail ouvrier, un meilleur contrôle par la direction du travail ouvrier, la réalisation d'un travail ouvrier de plus en plus répétitif et monotone, et une standardisation de la production dans le but de favoriser une consommation de masse. Ainsi, le fordisme comporte aussi bien des avantages que des inconvénients, et ces inconvénients conduiront à une crise économique et sociale de l'organisation scientifique du travail (en particulier en raison de la concurrence des entreprises asiatiques, fonctionnant selon le toyotisme).
Remise en cause du Fordisme Division horizontale Division verticale Elargissement et enrichissement des tâches Rotation des postes Groupe semi-autonome Avec des limites !
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