LES PRECAUTIONS COMPLEMENTAIRES DHYGIENE PCH DU 2017 2018

  • Slides: 106
Download presentation
LES PRECAUTIONS COMPLEMENTAIRES D’HYGIENE (PCH) DU 2017 - 2018 Dr P. VEYRES 16/11/2017

LES PRECAUTIONS COMPLEMENTAIRES D’HYGIENE (PCH) DU 2017 - 2018 Dr P. VEYRES 16/11/2017

Petit quizz sur l’hygiène des mains Il est fortement recommandé de faire une FHA

Petit quizz sur l’hygiène des mains Il est fortement recommandé de faire une FHA En remplacement du lavage des mains Avant tout contact avec un patient Avant tout soin propre ou acte invasif Entre un soin contaminant et un soin propre ou invasif chez un même patient Avant d’enfiler des gants Après avoir retiré les gants Après tout contact avec des liquides biologiques

Petit quizz sur l’hygiène des mains Il est fortement recommandé de faire une FHA

Petit quizz sur l’hygiène des mains Il est fortement recommandé de faire une FHA En remplacement du lavage des mains X Avant tout contact avec un patient X Avant tout soin propre ou acte invasif X Entre un soin contaminant et un soin propre ou invasif chez un même patient X Avant d’enfiler des gants X X Après avoir retiré les gants Après tout contact avec des liquides biologiques X

Petit quizz sur le port de gants Il est fortement recommandé pour le port

Petit quizz sur le port de gants Il est fortement recommandé pour le port de gants De choisir des gants non poudrés Ne pas porter de gants avant un contact avec peau saine Porter des gants avant tout soin exposant à un risque de contact avec le sang, les liquides biologiques, les muqueuses ou la peau lésée Changer de gants entre 2 patients Retirer les gants dès la fin du soin avant de toucher l’environnement Retirer les gants lorsque, dans une séquence de soins chez un même patient, l’on passe d’un site contaminé à un site propre du corps ou lorsque l’on passe d’un site contaminé à un autre site contaminé.

Petit quizz sur le port de gants Il est fortement recommandé pour le port

Petit quizz sur le port de gants Il est fortement recommandé pour le port de gants De choisir des gants non poudrés X Ne pas porter de gants avant un contact avec peau saine X Porter des gants avant tout soin exposant à un risque de contact avec le sang, les liquides biologiques, les muqueuses ou la peau lésée X Changer de gants entre 2 patients X Retirer les gants dès la fin du soin avant de toucher l’environnement X Retirer les gants lorsque, dans une séquence de soins chez un même patient, l’on passe d’un site contaminé à un site propre du corps ou lorsque l’on passe d’un site contaminé à un autre site contaminé. X

Petit quizz sur la tenue professionnelle Il est fortement recommandé de protéger sa tenue

Petit quizz sur la tenue professionnelle Il est fortement recommandé de protéger sa tenue Lors de soins mouillants Lors de soins souillants Lors de soins exposant aux liquides biologiques La protection se fait avec un tablier plastique Le tablier est changé en fin de soins même s’il n’est pas souillé On peut utiliser une surblouse réutilisable Le port de surchaussures est recommandé dans les unités de réanimation

Petit quizz sur la tenue professionnelle Il est fortement recommandé de protéger sa tenue

Petit quizz sur la tenue professionnelle Il est fortement recommandé de protéger sa tenue Lors de soins mouillants X Lors de soins souillants X Lors de soins exposant aux liquides biologiques X La protection se fait avec un tablier plastique X Le tablier est changé en fin de soins même s’il n’est pas souillé X On peut utiliser une surblouse réutilisable X Le port de surchaussures est recommandé dans les unités de réanimation X

LES PRECAUTIONS COMPLEMENTAIRES

LES PRECAUTIONS COMPLEMENTAIRES

HISTORIQUE n n n Autrefois, les mesures d’isolement s’appuyaient sur les réservoirs de l’agent

HISTORIQUE n n n Autrefois, les mesures d’isolement s’appuyaient sur les réservoirs de l’agent infectieux Le CDC en 1996 et le CTIN en 1998 prend en compte le mode de transmission (isolement) En 2007, précautions complémentaires

D’après C. Payet, ARLIN Océan Indien

D’après C. Payet, ARLIN Océan Indien

OBJECTIF : faire barrière Toujours en complément des « précautions standard » q q

OBJECTIF : faire barrière Toujours en complément des « précautions standard » q q A appliquer par tout personnel, quel que soit l’établissement de santé Si le patient est infecté ou présumé infecté Seuls trois types de précautions sont retenus et définis: q q q type « contact » type « gouttelettes » type « air » Mises en place et levées sur PRESCRIPTION MEDICALE

 « ON N’ISOLE PLUS » systématiquement n En présence de certains micro organismes

« ON N’ISOLE PLUS » systématiquement n En présence de certains micro organismes , on respecte des précautions : q q q Adaptées Efficaces Faciles à mettre en œuvre Favorisant l’observance Comportant moins de retentissement pour les malades

QUAND ? Patient infecté ou colonisé par un agent pathogène pouvant disséminer dans l’environnement

QUAND ? Patient infecté ou colonisé par un agent pathogène pouvant disséminer dans l’environnement (BMR, Clostridium difficile, gale, etc…)

EVALUATION DU RISQUE DE TRANSMISSION Patient source Plus fort risque transmission - Incontinence, diarrhée

EVALUATION DU RISQUE DE TRANSMISSION Patient source Plus fort risque transmission - Incontinence, diarrhée - Lésions cutanées non « couvertes » - Sécrétions / voies respiratoires abondantes et non maîtrisées - Dispositifs invasifs - Patients confus. . . Plus faible risque transmission - Continence - Lésions cutanées « couvertes » - Capacité de maîtrise des sécrétions voies respiratoires… - Pas de dispositif - Patient autonome

EVALUATION DU RISQUE DE TRANSMISSION Micro-organisme Plus fort risque transmission Plus faible risque transmission

EVALUATION DU RISQUE DE TRANSMISSION Micro-organisme Plus fort risque transmission Plus faible risque transmission - Survie prolongée dans - Fragilité dans l’environnement - Inoculum important - Inoculum réduit - Virulence élevée, forte - Dose infectieuse pathogénicité élevée - Transmission - Virulence et aérienne pathogénicité faibles - Porteurs - Courte période asymptomatiques… infectiosité

EVALUATION DU RISQUE DE TRANSMISSION Patient hôte Plus fort risque transmission - Forte charge

EVALUATION DU RISQUE DE TRANSMISSION Patient hôte Plus fort risque transmission - Forte charge en soins - Dispositifs invasifs - Peau non intacte - Ages extrêmes, immunodépression…. Plus faible risque transmission - Peu de soins - Pas de dispositif - Peau et muqueuses intactes - Système immunitaire compétent

EVALUATION DU RISQUE DE TRANSMISSION Environnement Plus fort risque transmission - Ratio patientpersonnel élevé

EVALUATION DU RISQUE DE TRANSMISSION Environnement Plus fort risque transmission - Ratio patientpersonnel élevé - Partage du matériel de soin - Installations sanitaires communes - Absence de lave bassins Plus faible risque transmission - Faible ratio patientpersonnel - Matériel dédié au patient - Installations sanitaires individuelles… - Présence de lave bassins

Petit quizz sur PCC et l’hygiène des mains Il est fortement recommandé de faire

Petit quizz sur PCC et l’hygiène des mains Il est fortement recommandé de faire une FHA Après tout contact avec l’environnement poche du patient Systématiquement avant de sortir de la chambre Systématiquement avant d’entrer dans la chambre

Petit quizz sur PCC et l’hygiène des mains Il est fortement recommandé de faire

Petit quizz sur PCC et l’hygiène des mains Il est fortement recommandé de faire une FHA Après tout contact avec l’environnement poche du patient X Systématiquement avant de sortir de la chambre X Systématiquement avant d’entrer dans la chambre X

Petit quizz sur PCC et port de gants Mettre systématiquement des gants non stériles

Petit quizz sur PCC et port de gants Mettre systématiquement des gants non stériles Avant de pratiquer un soin sur une peau saine En entrant dans la chambre Avant de toucher l’environnement proche d’un patient en PCC

Petit quizz sur PCC et port de gants Mettre systématiquement des gants non stériles

Petit quizz sur PCC et port de gants Mettre systématiquement des gants non stériles Avant de pratiquer un soin sur une peau saine X En entrant dans la chambre X Avant de toucher l’environnement proche d’un patient en PCC X

STRATEGIES D’ISOLEMENT ON ISOLE LA BACTERIE ET NON LE PATIENT Colonisation sans effraction et

STRATEGIES D’ISOLEMENT ON ISOLE LA BACTERIE ET NON LE PATIENT Colonisation sans effraction et sans infection Présence d’une BMR en Infection contagieuse ou colonisation ou infection transmissible à BMR ou mais site anatomique pas, site anatomique non correctement isolé de isolé correctement l’environnement Risque de dissémination bas moyen élevé PS Le patient peut quitter sa chambre Isolement du site PC anatomique Isolement géographique PS recommandé Le patient peut quitter sa Signalisation chambre

AUDIT NATIONAL PCH 2014 – RAPPORT MARS 2016 GREPHH

AUDIT NATIONAL PCH 2014 – RAPPORT MARS 2016 GREPHH

PROTOCOLE n Module établissement : q n Module patients q n Évaluation de l’organisation,

PROTOCOLE n Module établissement : q n Module patients q n Évaluation de l’organisation, des dispositifs d’alerte et de mise en œuvre des PCH Evaluation de la mise en place des mesures, de l’information du patient, de l’organisation, des moyens Module professionnels q Evaluation des connaissances sur 10 cas cliniques

MODULE ETABLISSEMENT n = 677 – score global 83%

MODULE ETABLISSEMENT n = 677 – score global 83%

MODULE ETABLISSEMENT n Pas de système d’identification prévu en cas de réadmission (40%) n

MODULE ETABLISSEMENT n Pas de système d’identification prévu en cas de réadmission (40%) n Pas de procédure d’élimination des excreta (65%) n Pas de formation sur l’élimination des excreta (50%)

MODULE PATIENTS n = 8006 – score global 82%

MODULE PATIENTS n = 8006 – score global 82%

MODULE PATIENTS – Mise à disposition matériel et produits

MODULE PATIENTS – Mise à disposition matériel et produits

MODULE PROFESSIONNELS n= 115 274 – score global 54%

MODULE PROFESSIONNELS n= 115 274 – score global 54%

MODULE PROFESSIONNELS n = 115 274

MODULE PROFESSIONNELS n = 115 274

% de bonnes réponses de prescription par les médecins pour les PCC

% de bonnes réponses de prescription par les médecins pour les PCC

% de bonnes réponses de prescription par les médecins pour les PCG

% de bonnes réponses de prescription par les médecins pour les PCG

% de bonnes réponses de prescription par les médecins pour les PCA

% de bonnes réponses de prescription par les médecins pour les PCA

% de bonnes réponses de prescription par les médecins pour les PS

% de bonnes réponses de prescription par les médecins pour les PS

CONCLUSIONS n n n Niveau des connaissances des médecins sur les PCH insuffisant (52%),

CONCLUSIONS n n n Niveau des connaissances des médecins sur les PCH insuffisant (52%), surtout les PCR Hygiène des mains : mal compris ou insuffisammentalisé – type hygiène des mains Méconnaissance du bon usage des EPI (gants et protection de la tenue) Vaisselle et linge : trop de « zèle » Elimination excreta : PROBLEME Traçabilité insuffisante

LES PRECAUTIONS COMPLEMENTAIRES CONTACT

LES PRECAUTIONS COMPLEMENTAIRES CONTACT

Niveaux de recommandations 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 A

Niveaux de recommandations 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 A écarter absolument A garder absolument Accord fort - Accord fort + 1 er tour Accord modéré - Accord modéré + 2ème tour

Politique générale n n Adjoindre les PCC chez les patients porteurs de micro organismes

Politique générale n n Adjoindre les PCC chez les patients porteurs de micro organismes émergents à haut potentiel émergent (ERG, CD, EBLSE, BHRe) – AF Stratégie de prévention de la transmission croisée entre PS et PS + PCC à certaines conditions (hygiène des mains, SHA, gants, épidémiologie) - AM

Politique de dépistage – 1 AF n n n Mettre en place une surveillance

Politique de dépistage – 1 AF n n n Mettre en place une surveillance épidémiologique des BMR avec mesure régulière de leur incidence dans les prélèvements cliniques Définition de cette politique par le CLIN Avoir une stratégie de dépistage adaptée à chaque secteur de soins Privilégier le dépistage des « agents infectieux à haut potentiel de transmission » (pas les EHCASE) En dehors d’une situation épidémique et pour tout secteur, dépistage hebdomadaire si dépistage à l’entrée

Dépistages COMMENT ?

Dépistages COMMENT ?

SARM EBLSE PARC ABRI - Ecouvillonnage nasal - Plaies cutanées chroniques - Ecouvillonnage rectal

SARM EBLSE PARC ABRI - Ecouvillonnage nasal - Plaies cutanées chroniques - Ecouvillonnage rectal (traces de selles) - Pas les plaies cutanées chroniques - Ecouvillonnage rectal - Prélèvement de gorge ou aspiration trachéale - Ecouvillonnage rectal - Prélèvement de gorge

Dépistages OÙ ET QUAND ?

Dépistages OÙ ET QUAND ?

EN REANIMATION A l’admission Hebdomadaire A la sortie Remarques SARM - Patients à haut

EN REANIMATION A l’admission Hebdomadaire A la sortie Remarques SARM - Patients à haut risque Oui si dépistage à (greffés foie, porteurs l’admission de KT longue durée, dialysés chroniques) - Systématiquement si épidémie récente - Si épidémie installée Non Ne pas dépister si faible fréquence de SARM EBLSE - Si épidémie récente ou installée - Non si incidence de portage faible Non Ne pas dépister juste avant la sortie en complément ou en l’absence d’un dépistage préalable

EN REANIMATION A l’admission Hebdomadaire A la sortie PARC Si épidémie récente ou installée

EN REANIMATION A l’admission Hebdomadaire A la sortie PARC Si épidémie récente ou installée Non (sauf si épidémie) Non ABRI - Non si incidence de portage faible - Si épidémie récente ou épidémie installée - Pour les patients à risque de portage Si dépistage à l’admission Non

EN MCO A l’admission Hebdomadaire A la sortie SARM - Patients à risque (greffés

EN MCO A l’admission Hebdomadaire A la sortie SARM - Patients à risque (greffés foie, porteurs de KT longue durée, dialysés chroniques) si épidémie récente Non en dehors d’une épidémie récente EBLSE - Non si incidence de portage faible - Si épidémie récente ou installée Non PARC Pas de dépistage en dehors des situations épidémiques ABRI - Non si incidence de portage faible - Si épidémie récente - Pour les patients à risque de portage Non

EN SSR A l’admission Hebdomadaire A la sortie SARM - Si épidémie récente -

EN SSR A l’admission Hebdomadaire A la sortie SARM - Si épidémie récente - Pas de dépistage à l’admission si pas d’épidémie récente ou si incidence de portage faible - Patients à risque de portage Non EBLSE - Non si incidence de portage faible - Si épidémie récente ou installée Non

EN SLD A l’admission Hebdomadaire A la sortie SARM Non Non EBLSE Non si

EN SLD A l’admission Hebdomadaire A la sortie SARM Non Non EBLSE Non si incidence de portage faible Non

DECONTAMINATION MICROBIENNE - SARM n n Pas d’ATB systémique Si décontamination : q q

DECONTAMINATION MICROBIENNE - SARM n n Pas d’ATB systémique Si décontamination : q q n n Mupirocine en application nasale Toilette avec savon antiseptique Décontamination aux seuls patients colonisés (non infectés) Décontamination à visée individuelle chez le patient porteur de SARM à haut risque d’infection (greffés foie, porteurs de KT longue durée, dialysés chroniques)

DECONTAMINATION MICROBIENNE - EBLSE n n Pas d’ATB systémique ou d’ATB non absorbables en

DECONTAMINATION MICROBIENNE - EBLSE n n Pas d’ATB systémique ou d’ATB non absorbables en situation épidémique récente ou installée, en réanimation ou en dehors des réanimations Ne pas traiter à visée collective une colonisation urinaire avec des EBLSE en ayant recours à des ATB systémiques

LES PRECAUTIONS COMPLEMENTAIRES DE TYPE CONTACT

LES PRECAUTIONS COMPLEMENTAIRES DE TYPE CONTACT

STRATEGIE - 1 n Bactéries nécessitant des PCC q q q SARM EBLSE ABRI

STRATEGIE - 1 n Bactéries nécessitant des PCC q q q SARM EBLSE ABRI A. baumannii ne restant sensible qu’à l’imipénème Entérobactéries hyperproductrices de céphalosporinase en néonatalogie Pseudomonas aeruginosa avec une résistance à l’Imipénème associée avec d’autres résistances

Exemple de gestion des patients SARM Endémicité dans l’unité d’accueil Faible Non endémique Endémique

Exemple de gestion des patients SARM Endémicité dans l’unité d’accueil Faible Non endémique Endémique Chambre seule Cohorting (en fonction des souches) Vulnérabilité Elevée PC Dépistage Infection Control Guidelines for the prevention of transmission of infectious diseases in the health care settings , Austarlian Government Department of Health and Ageing. January 2004

Micro-organismes pour lesquels les PCC ne sont pas recommandées n n n SCN résistant

Micro-organismes pour lesquels les PCC ne sont pas recommandées n n n SCN résistant à la méticilline Acinetobacter baumannii « sauvage » Acinetobacter baumannii résistant à la ticarcilline ou à des β lactamines à plus large spectre Entérobactéries HCASE hors néonatalogie Pseudomonas aeruginosa « sauvage » ou résistance isolée à l’imipénème

STRATEGIE - 2 n Notification explicite par le laboratoire de l’identification de ces bactéries

STRATEGIE - 2 n Notification explicite par le laboratoire de l’identification de ces bactéries priorisées et politique de signalisation n Coupler le dépistage éventuel des micro-organismes priorisés à la restitution des résultats aux équipes et à la mise en place de mesures PCC n Lors de l’identification des micro organismes appliquer les PCC en réanimation et MCO n Si PCC décidées, poursuivre pour tout patient colonisé et infecté en réanimation, MCO et SSR

STRATEGIE - 3 n n Si PCC décidées, les moduler en SSR EHPAD et

STRATEGIE - 3 n n Si PCC décidées, les moduler en SSR EHPAD et SLD Si réadmission d’un patient connu, mettre en place q q n Un système d’alerte immédiate La même politique de dépistage Information du patient, de la famille et des correspondants médicaux et paramédicaux -

HYGIENE DES MAINS n AF q q n AM q q n Dans toutes

HYGIENE DES MAINS n AF q q n AM q q n Dans toutes les indications d’hygiène des mains Immédiatement avant et après contact avec un patient Immédiatement avant un soin propre ou un acte invasif Après contact avec liquides biologiques (précédé d’un lavage des mains au savon doux) Après contact avec l’environnement proche du patient Avant de sortir de la chambre Entrer dans la chambre ≠ hygiène des mains

PORT DE GANTS n Ne pas mettre de gants systématiquement q q q En

PORT DE GANTS n Ne pas mettre de gants systématiquement q q q En entrant dans la chambre Avant un soin sur peau saine Avant de toucher l’environnement proche - AM

PROTECTION DE LA TENUE n Ne pas revêtir systématiquement une protection de sa tenue

PROTECTION DE LA TENUE n Ne pas revêtir systématiquement une protection de sa tenue en entrant dans la chambre n Revêtir un tablier plastique UU pour les soins directs - AM

PORT DU MASQUE n Si patient infecté respiratoire notamment à SARM – AM q

PORT DU MASQUE n Si patient infecté respiratoire notamment à SARM – AM q q n Pas de masque q q n A proximité du patient dans la chambre Lors de soins directs En entrant dans la chambre Pas d’infection Faire porter un masque chirurgical à UU au patient si infection respiratoire à SARM, aux autres micro organismes

AUTRES MESURES BARRIERE n Chambre individuelle ou regroupement n Personnel dédié en période d’épidémie

AUTRES MESURES BARRIERE n Chambre individuelle ou regroupement n Personnel dédié en période d’épidémie non contrôlée n Ne pas confiner systématiquement un patient dans sa chambre

ORGANISATION DES SOINS n Organiser les soins n Si épidémie, soins sectorisés pour les

ORGANISATION DES SOINS n Organiser les soins n Si épidémie, soins sectorisés pour les équipes paramédicales n Information de tous les acteurs (pictogramme, étiquette) n Informer les plateaux techniques et les services d’aval n Ne pas programmer les patients en fin de programme si assurance d’un bionettoyage adapté n Ne pas interdire l’accès aux toilettes ou douches collectives si assurance d’un bionettoyage adapté

GESTION DES DM n Individualiser du matériel ré utilisable - Limiter le stockage dans

GESTION DES DM n Individualiser du matériel ré utilisable - Limiter le stockage dans la chambre et ne pas jeter le consommable inutilisé à la sortie n Pas de traitement spécifique de la vaisselle, des ustensiles et du linge n n Ne pas considérer les DAOM comme des DASRI - Eliminer les DASRI dans la chambre plusieurs fois par jour Ne pas décontaminer les urines avant évacuation n Pas d’entretien spécifique des DM n Eliminer tous les EPI avant de quitter la chambre

GESTION DES VISITES ET CIRCULATIONS n FHA pour les visiteurs n Pas d’autres précautions

GESTION DES VISITES ET CIRCULATIONS n FHA pour les visiteurs n Pas d’autres précautions aux visiteurs n Ne pas interdire l’accès aux plateaux techniques de rééducation, aux lieux communs de vie même si foyer infectieux ouvert, nécessité d’encadrer les mesures d’hygiène (sauf balnéothérapie)

LEVEE DES PCC n Les maintenir tout au long du séjour en MCO n

LEVEE DES PCC n Les maintenir tout au long du séjour en MCO n Si décontamination, 2 prélèvements négatifs avant de lever les PCC n En SSR et SLD levée des PCC après plusieurs dépistages négatifs

LES PRECAUTIONS COMPLEMENTAIRES RESPIRATOIRES

LES PRECAUTIONS COMPLEMENTAIRES RESPIRATOIRES

Evolution de la stratégie de prévention n Episodes successifs d'épidémies virales : q q

Evolution de la stratégie de prévention n Episodes successifs d'épidémies virales : q q q n n n SRAS 2003 Grippe aviaire A/H 5 N 1 Grippe pandémique A/H 1 N 1 Emergence toujours possible de nouveaux pathogènes (ex : Coronavirus) Recrudescence communautaire de la coqueluche et de la rougeole Tuberculose restant un problème de santé publique q Recommandations nationales en 2003, 2006, 2010 (pts non consensuels)

Méthode n n Méthode : Recommandations pour la Pratique Clinique (RPC) HAS 2010 Analyse

Méthode n n Méthode : Recommandations pour la Pratique Clinique (RPC) HAS 2010 Analyse et synthèse de la littérature scientifique Avis d'un groupe multidisciplinaire de professionnels concernés Synthèse et non pas résolution de controverses (études à faire)

Précautions standard concernant l’hygiène respiratoire - 1 Actualisation 2017 q q Faire porter un

Précautions standard concernant l’hygiène respiratoire - 1 Actualisation 2017 q q Faire porter un masque à toute personne présentant des symptômes respiratoires type toux ou expectoration Utiliser un mouchoir à UU si tous ou éternuement ou tousser ou éternuer au niveau du coude ou en haut de la manche

Précautions standard concernant l’hygiène respiratoire - 2 q q Hygiène des mains après contact

Précautions standard concernant l’hygiène respiratoire - 2 q q Hygiène des mains après contact avec des sécrétions respiratoires ou des objets contaminés. Ne pas toucher les muqueuses avec des mains contaminées Information + mise à disposition du matériel nécessaire dans les lieux stratégiques

Recommandation générale pour toute personne qui tousse patient, visiteur personnel (2013)

Recommandation générale pour toute personne qui tousse patient, visiteur personnel (2013)

Précisions Pour le patient - Pour le soignant Pour les infections respiratoires à BMR

Précisions Pour le patient - Pour le soignant Pour les infections respiratoires à BMR : q Précautions complémentaires contact q R 97 et R 98 du guide de 2009 q « Le port du masque chirurgical entre dans le cadre des précautions standard » q A proximité du patient (et) lors de soins directs q Si Patient avec infection Respiratoire à BMR sort de la chambre n à SARM : masque de type chirurgical (fortement recommandé) n À autre BMR : masque (recommandé) n n n « Il n'y a pas de justification à mettre en place des précautions respiratoires (gouttelettes ou air) pour ces patients. »

PCR Critères de mise en œuvre : 1 - Quel mode de transmission -

PCR Critères de mise en œuvre : 1 - Quel mode de transmission - quelle porte d'entrée : n alvéole pulmonaire ou n Muqueuses de la face (conjonctives, nez, bouche) 2 - Degré de Pathogénicité – Gravité de la maladie 3 - Degré de Transmissibilité 4 - Si pathogène émergent (nombreuses inconnues)

LES MODES DE TRANSMISSION PAR VOIE AERIENNE AIR • - Fines particules < 5

LES MODES DE TRANSMISSION PAR VOIE AERIENNE AIR • - Fines particules < 5 µ (droplet nuclei) véhiculées par les flux d’air sur de longues distances • - Contamination : par inhalation au niveau des alvéoles pulmonaires

LES MODES DE TRANSMISSION PAR LES SECRETIONS ORO TRACHEO BRONCHIQUES SOUS FORME DE GOUTTELETTES

LES MODES DE TRANSMISSION PAR LES SECRETIONS ORO TRACHEO BRONCHIQUES SOUS FORME DE GOUTTELETTES Grosses particules > 5 µ qui sédimentent immédiatement après l’émission lors de la parole, respiration, les éternuements ou a la toux Contamination : • Directe de muqueuse à muqueuse faciale (nasale, buccale, conjonctives) • Indirecte via les mains du sujet réceptif contaminées au contact des secrétions ORL ou de l’environnement

AIR/GOUTTELETTES

AIR/GOUTTELETTES

Recommandations GOUTTELETTES En pratique: § Le masque est à UU § Une fois ôté

Recommandations GOUTTELETTES En pratique: § Le masque est à UU § Une fois ôté il est éliminé dans la filière DAOM § Friction SHA après avoir éliminé le masque § Il peut être maintenu en place si soins à plusieurs patients en PC Gouttelettes (chambres successives) à condition de ne pas le mobiliser et de réaliser une FHA entre chaque patient § Durée max d’utilisation (défini par le fabricant ) environ 3 h § Normes EN 14683

Recommandations GOUTTELETTES En pratique : § Limiter le nombre de visiteurs § Ne pas

Recommandations GOUTTELETTES En pratique : § Limiter le nombre de visiteurs § Ne pas cumuler les mesures de protection : dès que le patient est en chambre, seuls les personnels et visiteurs portent un masque chirurgical § Ne sont pas suffisamment efficaces contre les MO transmissibles par voie AIR Pour tout acte à risque d’aérosolisation des secrétions respiratoires intubation, fibro, VNI, aspiration, prélèvement nasal, kiné respiratoire, chez un patient suspect ou atteint d’une infection à transmission G , le port d’un APR et de lunettes de sécurité est recommandé

Recommandations GOUTTELETTES La distance au patient : • les recommandations reposaient sur des études

Recommandations GOUTTELETTES La distance au patient : • les recommandations reposaient sur des études anciennes / la transmission du méningocoque et streptocoque A : 1 m • CDC 2007 : 2 à 3 mètres • 2010 - études modélisations : 2 m si toux et 6 m si éternuements >>> Masque dès l’entrée dans la chambre

Recommandations GOUTTELETTES • En EHPAD ou SLD : bénéfice / risque de déplacer un

Recommandations GOUTTELETTES • En EHPAD ou SLD : bénéfice / risque de déplacer un résident en chambre individuelle • Tant que patient/résident symptomatique : préférable de rester dans sa chambre, si sortie : + masque chirurgical • Epidémie : regroupement des cas, ex: bronchiolite, grippe • Bionettoyage des locaux, traitement du linge, vaisselle, déchets : procédures habituelles • Bionettoyage en présence du patient : le personnel porte un masque dès l’entrée dans la chambre • Chambre individuelle

Recommandations GOUTTELETTES

Recommandations GOUTTELETTES

Recommandations AIR § Les APR protègent de l’inhalation d’agent infectieux § L’ efficacité repose

Recommandations AIR § Les APR protègent de l’inhalation d’agent infectieux § L’ efficacité repose sur le matériau filtrant et sur l’ étanchéité des bords du masque sur le visage

Les masques FFP § 3 classes de protection Filtering Facepiece Particles (FFP 1, FFP

Les masques FFP § 3 classes de protection Filtering Facepiece Particles (FFP 1, FFP 2, FFP 3) § La résistance respiratoire augmente avec l’efficacité § Modèles avec soupape : l’air expiré n’est pas filtré d’où pas d’utilisation en bloc op, ou pour tout soin en asepsie stricte >>> Le choix du FFP 2 est une exigence minimale

Recommandations AIR • Test d’étanchéité (Fit Check) à réaliser lors de chaque utilisation 1.

Recommandations AIR • Test d’étanchéité (Fit Check) à réaliser lors de chaque utilisation 1. Couvrir la surface du masque avec ses mains propres 2. Inspirer : le masque s’écrase légèrement sur le visage • Si le masque ne se plaque pas, c’est qu’il n’est pas étanche • Il faut le réajuster

Recommandations AIR Recommencer l'essai Attention : la barbe même rase, réduit considérablement l’étanchéité S'il

Recommandations AIR Recommencer l'essai Attention : la barbe même rase, réduit considérablement l’étanchéité S'il est impossible d'obtenir l'étanchéité, un autre modèle est à essayer, contacter le service de Santé au Travail Normes EN 149 et EN 14683

Recommandations AIR En pratique: § Tout personnel nouveau doit recevoir une information sur les

Recommandations AIR En pratique: § Tout personnel nouveau doit recevoir une information sur les PC respiratoires AIR à son arrivée § Le masque FFP 2 est porté avant d’entrer dans la chambre, y compris en l’absence du patient • Il est retiré après la sortie de la chambre, une fois la porte refermée • Le masque FFP 2 est à UU § Une fois ôté il est éliminé selon la filière DAOM (sac déchets DAOM devant la porte, à l’extérieur de la chambre)

Recommandations AIR En pratique : 1. Friction SHA après élimination du masque • Si

Recommandations AIR En pratique : 1. Friction SHA après élimination du masque • Si soins à plusieurs patients le masque peut être maintenu, à condition de ne pas le mobiliser • La durée max est définie par le fabricant : 3 h à 4 h, Mais INRS recommande une durée de port continu < à 1 h (inconfort) 2. Limiter le nombre de visiteurs • Ne pas cumuler les mesures de protection : dès que le patient en chambre ou box, seuls les personnels et visiteurs portent un FFP 2 3. Soins mortuaires: protection oculaire + FFP 2

Recommandations AIR § Les sorties du patient sont limitées au strict nécessaire § Le

Recommandations AIR § Les sorties du patient sont limitées au strict nécessaire § Le patient porte un masque chirurgical pour tout déplacement § Regrouper les soins, les interventions dans la chambre afin de limiter au maximum les ouvertures de porte

Recommandations AIR Isolement géographique et accès aux plateaux techniques : § Pas de situation

Recommandations AIR Isolement géographique et accès aux plateaux techniques : § Pas de situation d’attente, organisation ad hoc, masque chir / patient ou FFP 2 / personnels § Si Bloc Op : réveil post op en salle d’intervention § Patient intubé/ventilé : mise en place de système clos d’aspiration trachéale recommandée et filtration de l’air expiré (filtre pièce en Y) § Bien que système clos d’aspiration, le personnel porte un masque FFP 2 § Extubation : FFP 2 + lunettes de protection § Limiter au minimum les manœuvres invasives bronchiques

Recommandations AIR Ventilation de la chambre : § Chambre en dépression ou Ventilation suffisante

Recommandations AIR Ventilation de la chambre : § Chambre en dépression ou Ventilation suffisante : mini 6 renouvellements horaires sans recyclage (CSHPF 2003) § Si absence de système de renouvellement d’air ou de ZAC les locaux doivent être aérés régulièrement (fenêtre) porte fermée § Un temps d’attente avant l’admission d’un nouveau patient ou l’entretien de la chambre doit être défini en fonction du taux de renouvellement d’air et des locaux

Recommandations AIR § Le bio nettoyage des locaux pendant l’hospitalisation est réalisé avec un

Recommandations AIR § Le bio nettoyage des locaux pendant l’hospitalisation est réalisé avec un APR § Linge, vaisselle, déchets: procédures habituelles

Recommandations AIR • Le patient doit recevoir une information sur le rôle du masque

Recommandations AIR • Le patient doit recevoir une information sur le rôle du masque et son utilisation

MO et VOIES DE TRANSMISSION p. 34 S. pneumoniae, H. influenzae, relèvent des PS

MO et VOIES DE TRANSMISSION p. 34 S. pneumoniae, H. influenzae, relèvent des PS

Recommandations GOUTTELETTES Grippe saisonnière

Recommandations GOUTTELETTES Grippe saisonnière

Recommandations GOUTTELETTES Grippe saisonnière • Les mesures doivent être maintenues, si le patient reste

Recommandations GOUTTELETTES Grippe saisonnière • Les mesures doivent être maintenues, si le patient reste en milieu de soins jusqu’à 7 jours inclus, après l’apparition des premiers signes, qu’il ait reçu un TRT ou non (immunodéprimé - mesures prolongées)

Recommandations GOUTTELETTES Grippe saisonnière § Lors de manœuvres invasives : fibroscopie, aspiration bronchique, kiné

Recommandations GOUTTELETTES Grippe saisonnière § Lors de manœuvres invasives : fibroscopie, aspiration bronchique, kiné respiratoire, … les soignants portent un masque FFP § Attention particulière à l’hygiène des mains § Tout soignant (vacciné ou non) doit porter un masque : La vaccination anti grippale n’a pas une efficacité absolue (taux de protection de 60% à 90%, formes atténuées)

Recommandations AIR TUBERCULOSE

Recommandations AIR TUBERCULOSE

Recommandations AIR TUBERCULOSE

Recommandations AIR TUBERCULOSE

Recommandations AIR TUBERCULOSE , , ,

Recommandations AIR TUBERCULOSE , , ,

 Manœuvres invasives respiratoires (aérosolisations) n n n Tout patient (y compris patient BMR)

Manœuvres invasives respiratoires (aérosolisations) n n n Tout patient (y compris patient BMR) : Masque chirurgical + protection oculaire Patient suspect ou atteint d’une infection à transmission gouttelettes : q APR (type FFP) + protection oculaire Patient suspect ou atteint d’une infection à transmission air : q APR type FFP 2 + protection oculaire

Air Gouttelettes Contact + + + Masque FFP 2 FFP 1 ou chirurgical -

Air Gouttelettes Contact + + + Masque FFP 2 FFP 1 ou chirurgical - Lunettes +/- + si soins rapprochés - + + si soins rapprochés + + + PHA Gants Surblouse Matériel + + + Linge + + + Sauf obligation, masque Masque - + - - Transport patient Chambre seule

CONTRAINTES ET LIMITES DES PCH n Impact sur le patient n PCH peu efficaces

CONTRAINTES ET LIMITES DES PCH n Impact sur le patient n PCH peu efficaces si mauvaise compliance pour l’hygiène des mains n Difficultés de mise en place en SLD et EHPAD

En conclusion § Volonté de positionner cette réactualisation des recommandations par rapport à la

En conclusion § Volonté de positionner cette réactualisation des recommandations par rapport à la protection du personnel § Insister sur les PS § § Si MO émergents les mesures sont maximales § En interne formation/information à organiser