LES JEUX ATHLTIQUES EN MATERNELLE Appuis thoriques didactiques

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LES JEUX ATHLÉTIQUES EN MATERNELLE Appuis théoriques, didactiques, institutionnels et pédagogiques. Document réalisé par

LES JEUX ATHLÉTIQUES EN MATERNELLE Appuis théoriques, didactiques, institutionnels et pédagogiques. Document réalisé par Alexandre Tobaty – CPC EPS

LOGIQUE INTERNE DE L’ACTIVITÉ • Définition (INRP) : « Produire, entretenir, restituer et utiliser

LOGIQUE INTERNE DE L’ACTIVITÉ • Définition (INRP) : « Produire, entretenir, restituer et utiliser de façon optimale une énergie pour la transmettre au corps ou à un engin, pour sauter le plus haut ou le plus loin possible, courir le plus vite ou le plus longtemps possible, et envoyer un engin le plus loin possible dans un espace normé où se réalisent, se mesurent et se comparent des performances. » Ø Activité liée à la notion de performance (on parlera « d’exploit » en maternelle) ; Ø Conduites motrices efficientes liées aux verbes d’action « courir » , « lancer » et « sauter » ; Ø Rapport à l’espace et à un environnement aménagé.

ENJEUX DES ACTIVITÉS ATHLÉTIQUES • En maternelle, on vise l’exploration et le développement d’un

ENJEUX DES ACTIVITÉS ATHLÉTIQUES • En maternelle, on vise l’exploration et le développement d’un premier répertoire moteur dans des environnements variés. • Cela passe par des transformations attendues : • D’une activité motrice spontanée à La construction d’un projet athlétique D’une motricité désordonnée à Une motricité équilibrée et coordonnée Pour aboutir à un athlétisme culturel (pratique sociale de référence).

PRENDRE EN COMPTE LE DÉVELOPPEMENT DE L’ENFANT • Lancer. A partir du moment où

PRENDRE EN COMPTE LE DÉVELOPPEMENT DE L’ENFANT • Lancer. A partir du moment où l’enfant peut attraper des objets, des tentatives de lancer vont apparaître. Il s’agira d’abord de simples ouvertures de la main puis de projections vers le sol. Ce n’est qu’autour de 2 -3 ans qu’un geste de lancer va apparaître, geste désordonné, sans réelle efficacité ni recherche de cible. Puis le souci de direction apparaît, une orientation du lancer se précise, mais il reste de faible amplitude, imprécis. Le corps entier semble se projeter en avant en même temps que le projectile. Après 4 ans les formes de lancer se diversifient (à 1 main, à 2 mains, à bras cassé, au dessus de la tête…) et s’adaptent de mieux en mieux au projectile, à la taille et à la distance de la cible. Les lancers vont d’abord gagner en précision puis en distance. La possibilité de coordonner un élan pour lancer plus loin est beaucoup plus tardive. Ø Il est primordial de proposer aux élèves des situations de lancer en faisant varier au maximum : - les projectiles en taille, forme, poids, encombrement (ne pas se limiter aux balles et ballons mais faire lancer des objets longs, circulaires…) - les cibles en distance (de plus en plus éloignées au fur et à mesure que l’enfant grandit), en taille (très grande pour les enfants les plus jeunes), placement (cibles au niveau du regard, au sol, en hauteur, au dessus de la tête…) - les situations de lancer individuelles et collectives (balles brûlantes) - les moyens de vérifier le résultat (cibles sonores, qui accrochent le projectile, projectile laissant une marque…)

 • Courir. La course se différencie de la marche non pas par la

• Courir. La course se différencie de la marche non pas par la vitesse de déplacement mais par le mode de succession des appuis au sol (dans la marche il y a toujours un appui au sol, la course se caractérisant par un temps de suspension). Elle apparaît bien après la marche. Si, dans les premiers temps de l’apprentissage des déplacements, on peut avoir l’impression que l’enfant court, cela vient de la fréquence de succession des appuis : il semble courir après son équilibre et, avant la course réelle, apparaît une sorte de trottinement. C’est vers trois ans que la course commence à s’organiser en mouvement continu, succession d’appuis et de suspensions. Comme toute action motrice nouvelle, c’est une manifestation explosive, mal contrôlée : on retrouve la difficulté à s’arrêter brusquement, à éviter un obstacle, à changer de direction, à enchaîner avec une autre action. Ce n’est qu’après quatre ans que l’enfant est capable de passer de la course à la marche, ou inversement, sans rupture ni temps d’arrêt. Ø La course comme la marche doit faire l’objet de situations d’explorations particulières. Course d’adaptation chez les plus jeunes (courir sur des terrains différents, avec et sans obstacles, en montée et en descente…) elle va se différencier en course rapide d’une part (moins de 5 secondes vers 5 - 6 ans moins de 7 secondes vers 10 ans) et course longue d’autre part (dès 5 ans les enfants peuvent courir plus d’une minute jusqu’à 10 à 15 minutes à 10 ans)

 • Sauter . Le saut s’organise à partir de la maîtrise et du

• Sauter . Le saut s’organise à partir de la maîtrise et du contrôle des membres inférieurs. Il met un certain temps à apparaître et prend de multiples formes. Dès que l’enfant tient debout et fait ses premiers pas, il s’essaye à sauter, mais ses tentatives ne sont que des simulacres : il fléchit les jambes, se prépare longuement, pour finalement produire une extension du corps sans que les pieds ne décollent du sol. Il en est de même pour les sauts en contrebas d’une petite hauteur qui ne se réalisent pas et se traduisent par un pas en avant pour descendre du "perchoir". Toutefois, certains enfants, s’ils ont un appui, sont capables très tôt, dès sept ou huit mois, d’une succession de sauts sur place, dont l’intensité et l’amplitude peuvent être impressionnantes. Ce comportement apparaît chez des enfants très toniques, mais ils ne sont pas plus que d’autres capables de sauter sur place sans appuis. C’est autour de deux ans que les premiers sauts effectifs apparaissent. L’enfant dépense une énergie considérable pour un résultat négligeable. Les sauts en contrebas sont d’abord des chutes (il n’y a pas d’impulsion) dont la réception n'est pas encore équilibrée. Le franchissement d'un obstacle bas est encore très difficile et la plupart du temps l'enfant enjambe l'obstacle sans sauter. Ses premiers sauts se font sur place, sans possibilité d'enchaîner des sauts successifs; les deux pieds sont décalés dans la poussée. Vers trois ans, les premiers sauts relativement efficaces apparaissent. Il s'agit d'enjambement pour franchir un obstacle bas, mais il y a encore très peu de possibilité de progression vers l'avant. Vers trois quatre ans, l'amplitude et la variété des sauts augmentent : l'enfant saute, en enjambant ou à pieds joints, un peu plus haut, un peu plus loin : l'impulsion devient un peu plus efficace. Toutefois, il n'est pas capable d'enchaîner course et impulsion sans temps d'arrêt. Vers cinq ans, grâce à une meilleure coordination des actions, l'efficacité, l'amplitude et l'équilibre des sauts ou des enchaînements de sauts augmentent; l'enfant aura le désir de sauter loin ou de sauter haut. Vers cinq six ans, il commence à effectuer des sauts à cloche-pied (c'est la forme de saut la plus difficile) mais de faible amplitude et en petit nombre. Il ne pourra maîtriser cette forme de saut qu'après sept à huit ans et d'abord sur la jambe dominante (celle qui donne un coup de pied). D'une manière générale, et pour toutes les formes de sauts, l'enfant commence par sauter sur place avant de progresser par une succession de sauts. Il améliorera ses performances dans les sauts longs avant de les améliorer dans les sauts vers le haut. Ø Il s'agit dans les premières années, jusqu'à six sept ans, non pas de faire acquérir des formes de sauts déterminées, mais de proposer des situations d'explorations les plus variées possibles pour permettre aux enfants de développer une maîtrise croissante de toutes formes de sauts et d'être capable d'adapter l'organisation du saut (élan, impulsion, réception) à l'obstacle. Ensuite les progrès viendront d'une meilleure liaison course/impulsion et de l'amélioration de la coordination des différentes phases des sauts.

RESSOURCES MOBILISÉES PAR L’ENFANT Aspect percept omoteur Aspect socioaffectif Aspect cognitif

RESSOURCES MOBILISÉES PAR L’ENFANT Aspect percept omoteur Aspect socioaffectif Aspect cognitif

 Ressources chez l’enfant Aspect moteur et perceptif Construire des actions motrices variées, coordonnées,

Ressources chez l’enfant Aspect moteur et perceptif Construire des actions motrices variées, coordonnées, enchaînées pour se déplacer (conduites motrices) et s’équilibrer. L’acte moteur se constitue autour des notions d’équilibre, de dissociation et de coordination. D’un point de vue perceptif : apprécier les distances, les trajectoires et les obstacles, apprécier le moment de l’action, passer du seul « visuel » au « visuel et ressenti » (informations visuelles et kinesthésiques) sont autant de ressources sollicitées pour conduire l’élève à traiter les informations pour décider et agir, anticiper et réagir (lien entre ressources motrices et bioinformationnelles qui agit sur la vitesse d’organisation perceptive et de réaction). Aspect socioaffectif Respect de soi-même, de l’autre et des règles pour se mouvoir en toute sécurité. Contrôler ses émotions, son stress, afin d’accepter d’avoir une prise de risque raisonnée. Dépasser ses limites ou au contraire apprendre à connaître son corps en action et ses possibilités. S’engager dans l’effort, prendre du plaisir au travers d’une pratique physique. Accepter de perdre. Reconnaître les différentes actions motrices, les caractériser, les nommer. Choisir dans son répertoire moteur des réponses motrices adaptées. Elaborer, connaître pour respecter des règles. Construire et réaliser un projet d’actions. Aspect cognitif

LES TRANSFORMATIONS MOTRICES ATTENDUES Passer de courir pendant la récréation à la course athlétique

LES TRANSFORMATIONS MOTRICES ATTENDUES Passer de courir pendant la récréation à la course athlétique De à Regarder ses pieds ou ses camarades Regarder droit devant, au-delà de la ligne d’arrivée Courir à l’amble Courir en dissociant le haut et le bas du corps Rester à la verticale dans son déplacement Engager les épaules vers l’avant (accepter le déséquilibre) Courir de façon saccadée, désorganisée Courir sans marquer d’arrêt (continuité des actions)

Passer de jeter le doudou du copain au lancer athlétique De à Regarder l’objet

Passer de jeter le doudou du copain au lancer athlétique De à Regarder l’objet lancé Regarder haut devant Coller l’objet à son corps et le jeter Eloigner l’objet de son corps pour le lancer Rester à la verticale dans le lancer Incliner son corps pour lancer Jeter, lâcher l’objet Lancer l’objet

Passer de sauter à la marelle au sauter loin / haut / rebondir De

Passer de sauter à la marelle au sauter loin / haut / rebondir De Regarder la zone d’impulsion ou de réception à Regarder haut et vers l’avant Conserver un appui au sol dans le Accepter l’envol « saut » Rester à la verticale sans utiliser les bras en l’air Engager son corps vers l’avant en utilisant ses bras pour rester équilibré en l’air Sauter de façon désorganisée sans impulsion Sauter en donnant une impulsion sans marquer d’arrêt

LES ACTIVITÉS ATHLÉTIQUES DANS LES PROGRAMMES 2015 OBJECTIF 1 : AGIR DANS L’ESPACE, DANS

LES ACTIVITÉS ATHLÉTIQUES DANS LES PROGRAMMES 2015 OBJECTIF 1 : AGIR DANS L’ESPACE, DANS LA DUREE ET SUR LES OBJETS Construire une image orientée de son corps La latéralisation progressive du corps est un processus qui passe par une organisation dynamique qui prend peu à peu un caractère asymétrique et entraîne la nécessité du choix d’un côté préférentiel de la main ou du pied. Cette latéralité se construit par l’action et dans l’interaction avec les autres et nécessite équilibre et coordination posturale de l’ensemble de son corps (latéralité fonctionnelle). L’identification de ce corps, que l’enfant reconnaît progressivement comme le sien, repose évidemment sur les sensations kinesthésiques provoquées par le vécu corporel mais est également conditionné par une profonde interaction avec le langage qui sous-tend, organise et ordonne les connaissances induites. La danse, les jeux visant à construire, mettre en action et observer des pantins, les jeux d’imitation (face à face, l’un derrière l’autre, avec des miroirs) sont autant d’entrées et de situations qui permettent à l’enfant de mieux identifier son corps et de mieux le situer dans l’espace à travers un vécu corporel qui s’enrichit progressivement. Prendre soin de son corps et de sa santé Grandir c’est accepter de changer. Pour cela, grandir, c’est aussi apprendre à se connaître, prendre soin de soi et des autres, savoir faire des choix. L’éducation à la santé est donc à rapprocher des dimensions pédagogiques de l’éducation à la sécurité et à la citoyenneté. La relation entre activité physique et santé s’inscrit dans une vision psycho-sociale de la santé qui vise un « bien-être physique, mental et social » . il s’agit pour l’enfant d’éprouver le plaisir du mouvement et de l’effort, le plaisir d’agir, de mieux connaître son corps pour le respecter et respecter celui des autres. Eduquer à la santé et à la sécurité, c’est permettre à l’enfant d’apprendre à apprécier ses sensations dans et après l’action, à identifier ce qu’il sait faire, à mesurer ses progrès. C’est lui donner envie, de manière durable, de retrouver ce plaisir des activités physiques dans d’autres contextes de pratique. La pratique des activités physiques peut aussi s’inscrire dans un projet plus global portant sur l’hygiène de vie, l’hygiène corporelle afin de développer une

q Les enjeux essentiels de cet objectif Il s’agit, sur l’ensemble du cycle 1,

q Les enjeux essentiels de cet objectif Il s’agit, sur l’ensemble du cycle 1, d’amener progressivement l’enfant à engager des efforts et y prendre plaisir, pour développer son pouvoir d’agir dans l’espace, dans le temps et sur les objets. Au travers des situations proposées par l’enseignant(e), l’enfant sera conduit à : Ø Donner des trajectoires multiples à des projectiles de tailles, de formes ou de poids différents pour lancer haut, loin ou précis, faire glisser ou rouler, faire rebondir. Ø Affiner, enchainer des actions pour enjamber, franchir des obstacles variés, sauter à un ou deux pieds pour aller haut ou loin, enchainer plusieurs sauts, lier une course et un saut puis se réceptionner. Ø Mobiliser son énergie (en courant vite ou longtemps, avec ou sans obstacles, seul ou à plusieurs) pour atteindre un repère d’espace, pour parcourir plus de distance dans un temps donné, pour parvenir à rattraper quelqu’un ou à lui échapper. Ø Ajuster ses actions et ses déplacements en fonction de la trajectoire de différents objets pour les attraper, les frapper, les guider, les conduire. q Les attendus des programmes TPS/ Découvrir par l’action les caractéristiques d’objets manipulables pour explorer leurs possibilités PS d’utilisation. Prendre plaisir à s’engager corporellement dans un espace aménagé et le parcourir pour y découvrir ses propres possibles. MS Donner des trajectoires variées à des projectiles de tailles, de formes ou de poids différents afin d’atteindre un but précis. Affiner ses réponses possibles pour répondre aux problèmes posés par l’aménagement du milieu. GS Ajuster et enchaîner ses actions et ses déplacements en fonction d’obstacles à franchir ou de la trajectoire d’objets sur lesquels agir. Courir, sauter, lancer de différentes façons, dans des espaces et avec des matériels variés, dans un but précis.

q Ce qui est à construire au long du cycle : Construire des modes

q Ce qui est à construire au long du cycle : Construire des modes d’actions sur et avec les objets, apprécier des trajectoires. Elargir et affiner des modes de déplacements. TPS/PS Jeu avec des objets de tailles, de poids, de modes de saisies ou de formes différentes. Exploration de différents trajets dans un milieu aménagé à l’aide de matériels servant de repères ou d’obstacles. Percevoir des relations Engagement global dans un entre l’espace et le temps. espace pour éprouver le plaisir du mouvement. MS Appréciation de trajectoires variées d’objets pour obtenir des effets multiples. Appréciation d’itinéraires, de trajets, adaptés aux buts recherchés. GS Prévision, anticipation de trajectoires pour se placer, se déplacer, agir en fonction du but visé. Enchaînement d’actions et de déplacements dans le cadre d’une intention précise. Exploration de vitesses Expérimentation de différentes pour parcourir situations mettant en des espaces de plus en relation les espaces plus grands. parcourus ou les scores obtenus pour une même durée de course. Considérer l’autre comme Acceptation du partage des Participation à des jeux Aide à l’action de l’autre, un partenaire. objets et des espaces de d’échange avec un observation jeux dans le cadre d’une partenaire, compréhension ou évaluation dans le cadre règle. des rôles différents. d’une organisation collective. S’inscrire dans un projet Proposition de manières de Choix parmi plusieurs Engagement d’efforts dans d’action. faire différentes, solutions pour atteindre un la durée pour expérimentation des but. obtenir un score, pour manières de faire des autres. cher à progresser.

TPS/PS Découvrir par l’action les caractéristiques d’objets manipulables et explorer leurs possibilités d’utilisation :

TPS/PS Découvrir par l’action les caractéristiques d’objets manipulables et explorer leurs possibilités d’utilisation : • Jouer avec des objets de tailles différentes (gros cartons, sacs de graines, ballons…) qui entrainent des organisations corporelles ou des modalités d’actions plurielles (soulever, porter, faire glisser, pousser, lancer…), qui permettent d’éprouver des contrastes de poids (balles lestées, ballons de baudruche, plumes…), de construire des modes de saisie adaptées à des formes différentes d’objets (lattes, bâtons, draps, voiles…). • Expérimenter le plus de façons possibles de les mettre en mouvement (les faire tourner, les trainer au sol, les faire voler, les lancer…), sur place ou en déplacement. • Mettre en jeu un même mode d’action pour différents types d’objets (lancer pardessus un obstacle, un ballon puis un anneau puis un foulard…) ou recher au contraire tous les modes d’actions possibles pour un même objet. • Partager le matériel, échanger les objets, cher des modalités d’utilisation à deux ou à plusieurs. Prendre plaisir à s’engager corporellement dans un espace aménagé et le parcourir pour y découvrir ses propres possibles : • Explorer différents trajets (en marchant, en sautillant, en courant…) dans un milieu aménagé à l’aide de matériels divers (lattes, cordes à franchir en sautant, briquettes ou petites haies à enjamber…), servant de repères ou d’obstacles, • Parcourir cet espace aménagé et l’investir, dans le cadre d’un groupe, pour atteindre un but donné (transporter de petits objets, vider une caisse ou la remplir, réagir à un signal sonore dans le cadre d’un jeu…) • Suivre ou poursuivre un camarade dans ses MS Donner des trajectoires variées à des projectiles de tailles, de formes ou de poids différents afin d’atteindre un but précis. • Recher différentes façons de lancer haut (pardessus un fil, une table, un drap tendu…), loin (pour lui faire traverser une rivière tracée au sol, atteindre des zones au sol de différentes couleurs en fonction de leur éloignement…) ou précis (l’envoyer dans un carton, faire sonner une clochette ou un tambourin, faire tomber une boîte ou une bouteille…). • Chercher à donner à un objet des effets multiples : le faire glisser (sur le sol ou sur un toboggan…), le faire rouler (sur une pente de la cour, le long d’un mur ou d’un tracé au sol, entre deux limites…), le faire rebondir (le plus de fois, le plus loin, le plus haut possible…. ). • Engager des actions de projection dans des positions différentes (lancer depuis une chaise ou un banc, grimpé sur un aménagement de cour en hauteur…), provoquer des trajectoires variées (atteindre une cible placée en hauteur, faire passer dans un tunnel, sous un banc…) GS Expérimenter et choisir des modalités d’actions pour impulser une trajectoire à un objet afin d’obtenir le but recherché : • Expérimenter des solutions multiples de lancer (à une main, à deux mains, au pied…) mettant en jeu différents équilibres (en tournant, en se déplaçant…) • Faire un choix (d’un objet, d’un type de cible ou d’une façon de faire…) pour réaliser un score, individuel ou collectif, dans le cadre d’une règle de jeu de lancer et cher à l’améliorer. • Utiliser des instruments variés (raquettes, bâtons, crosses…) pour frapper, guider ou conduire d’autres objets mobiles (ballons de baudruches, palets, anneaux…) et produire l’effet recherché (amener dans une zone, envoyer sur une cible, faire suivre une ligne, effectuer un trajet ou un parcours, contourner un obstacle…). • Donner différentes trajectoires à un objet pour l’échanger avec un autre (faire en sorte que le camarade attrape l’objet, le bloque, le contrôle ou l’arrête…). • Ajuster ses actions et ses déplacements pour réceptionner des projectiles (attraper à la main, dans les bras, arrêter au pied…), les intercepter (avec une raquette, avec un sac tenu à deux mains, dans un carton…) dans des conditions où les trajectoires sont prévisibles ou attendues et les déplacements de l’objet dans l’espace lents (baudruches…). Affiner ses réponses possibles par rapport aux problèmes posés par l’aménagement du milieu : • Expérimenter différentes formes de sauts (à un pied ou 2 pieds, à l’aide de cerceaux posés au sol, de morceaux de moquettes constituant des points de passage, des repères à atteindre…). • Sauter en contre-bas (depuis une briquette, un banc, un aménagement de cour…) pour atteindre une zone, une cible au sol et varier les modes de réception (à quatre pattes, debout…) • Se réceptionner dans des espaces différents et expérimenter les effets de zones ou de matériaux, de réceptions différentes (tapis mou ou dur, sable, bitume…) sur son propre équilibre. • Parcourir l’espace avec un camarade, liés par la Construire un projet d’action en réponse à des aménagements du milieu ou en relation avec un effet recherché : • Affiner ses actions pour enchainer plusieurs sauts entrecoupés de trajets de course sur un parcours donné (lier une course et un saut puis se réceptionner à un ou deux pieds, lier une course et un lancer…) • Expérimenter différentes façons de sauter loin pour atteindre des zones différentes (matérialisées par des couleurs, des tracés, des repères…) et mesurer les effets produits. • Mobiliser son énergie (en courant vite, avec ou sans obstacles…) pour atteindre un repère d’espace, pour parvenir à rattraper quelqu’un ou à lui échapper. • Prendre plaisir à fournir des efforts dans la durée, à

TROIS VERBES D’ACTION A DÉCLINER Courir • Vite, longtemps • Avec/sans obstacles • Seul

TROIS VERBES D’ACTION A DÉCLINER Courir • Vite, longtemps • Avec/sans obstacles • Seul ou à plusieurs Lancer • Loin • Haut • Avec précision Sauter • Loin • Haut • Avec rebonds

TROIS DISPOSITIFS PÉDAGOGIQUES Pour : Ø Découvrir Ø Explorer Ø Structurer Ø Réinvestir Ø

TROIS DISPOSITIFS PÉDAGOGIQUES Pour : Ø Découvrir Ø Explorer Ø Structurer Ø Réinvestir Ø Evaluer Les jeux collecti fs Les parcou rs Les ateliers

JEUX COLLECTIFS – SITUATIONS DE RÉFÉRENCE Courir longtemps – Les déménageurs Dispositif Une caisse

JEUX COLLECTIFS – SITUATIONS DE RÉFÉRENCE Courir longtemps – Les déménageurs Dispositif Une caisse vide et plusieurs caisses pleines d’objets dispersées à différents endroits de l’espace de jeu. Au signal, les enfants doivent aller cher un objet et venir le déposer dans la caisse vide. Ils peuvent recommencer l’opération jusqu’au signal suivant (de 1 à 3 minutes après le premier signal). On compte les objets déposés à la fin du temps. Critères de réussite Regard en direction de la caisse à atteindre. Pieds orientés. Epaules engagées vers l’avant. Régulation de l’allure pour courir en continu et mobiliser de façon efficace ses ressources physiques. Variables Le temps, les distances entre les caisses, le nombre d’objets, les consignes (courir sans marquer d’arrêt). Quatre groupes avec pour chaque groupe une caisse de couleur et une autre caisse de couleur identique remplie d’objets. Les coureurs de chaque équipe font à chaque fois le tour prendre un objet et venir le déposer dans la caisse de leur couleur d’équipe. Possibilité de travailler en binôme avec un coureur et un observateur. Variantes Deux équipes qui s’affrontent avec deux camps identifiés et une seule ou plusieurs réserves d’objets.

Courir vite – Les déménageurs Dispositif Une caisse ou un grand carton vide au

Courir vite – Les déménageurs Dispositif Une caisse ou un grand carton vide au centre de l’espace. Les enfants sont autour de cette caisse, dans une zone circulaire délimitée. Au signal, ils doivent aller cher un des objets placés en dehors de cette zone et le déposer dans la caisse. Jusqu’au second signal (entre 20 et 40 secondes plus tard), ils doivent ainsi rapporter le plus grand nombre d’objets possible. Renouveler le jeu pour comparer les réussites et performances. Critères de réussite Partir au signal. Regard orienté vers l’objet à atteindre puis vers la caisse. Pieds orientés. Course avec épaules engagées vers l’avant. Variables Le temps, la distance entre les objets et la caisse, le nombre d’objets. Variantes Ajouter des obstacles à franchir à différents endroits en imposant des couloirs de courses assez larges pour laisser le passage entre plusieurs enfants. Faire deux équipes et comparer les résultats (opposition) et placer les objets à égale distance des deux caisses. Courir vite – Les lions et les gazelles Dispositif Les élèves sont par deux, une ligne de gazelles et une ligne de lions un mètre derrière. Le refuge des gazelles (ligne d’arrivée) est à 10 mètres. Inverser les rôles après 5 passages. On peut mettre un foulard accroché à la ceinture des gazelles (à la manière de « la queue du diable » ). Les lions doivent attraper les gazelles avant qu’elles aient atteint leur refuge. Critères de réussite Partir au signal. Regard orienté vers le refuge à atteindre. Pieds orientés dans la bonne direction. Course avec épaules engagées vers l’avant. Rester dans son couloir. Variables Distance qui sépare lions et gazelles, positions de départ, distance du refuge. Variante Avec obstacles : disposer des obstacles (hauteur et distances entre les obstacles variables) entre la ligne de départ et le refuge. Possibilité de ne

Sauter – La rivière aux crocodiles Dispositif Les élèves sont dans la zone libre.

Sauter – La rivière aux crocodiles Dispositif Les élèves sont dans la zone libre. Au signal ils doivent franchir la rivière sans « tomber » dedans, pour atteindre la zone refuge. Possibilité de faire intervenir des lions qui prennent en chasse les gazelles au moment du signal. Critères de réussite La zone est franchie. Les pieds touchent en premier la zone refuge et assurent la réception. Prise d’élan et pas d’arrêt avant l’impulsion. Pied d’appui déterminé. Variables Taille de la rivière, taille de la zone libre. Variante Organiser le dispositif en parcours avec plusieurs rivières consécutives à franchir pour éviter que les lions n’attrapent les gazelles jusqu’à la zone refuge.

Lancer – Les balles brûlantes Dispositif Deux équipes s’affrontent : chacune a un camp

Lancer – Les balles brûlantes Dispositif Deux équipes s’affrontent : chacune a un camp et différents objets à lancer (balles, anneaux, sacs de graines…). Le but pour chaque équipe est de renvoyer le maximum d’objets dans la zone bleue « froide » , au-delà du camp adverse pour qu’il en reste le moins possible dans sa zone. Critères de réussite Regard orienté vers la zone à atteindre. Lancer adapté à l’objet et au but à atteindre (force, hauteur et trajectoire). Latéralisation et bras de lancer identifié. Position des épaules (rotation). Variables Distance des zones « froides » , nombre d’objets, cibles ou buts dans les zones « froides » , durée de jeu (entre 1 et 2 minutes). Variantes Une seule équipe : les enfants doivent envoyer tous les objets dans la zone « froide » située de l’autre côté. Positionner un filet ou un drap pour que les lancers se fassent par-dessus (lancer haut pour lancer loin).

UN PARCOURS ORIENTÉ ACTIVITÉS ATHLÉTIQUES Le parcours orienté est à penser comme un ensemble

UN PARCOURS ORIENTÉ ACTIVITÉS ATHLÉTIQUES Le parcours orienté est à penser comme un ensemble de modules/ateliers qui vont permettre aux enfants de travailler la course, le saut et le lancer. Les rotations sont régulées par l’enseignant.

DES ATELIERS POUR ALLER VERS UN ATHLÉTISME CULTUREL (MS-GS)

DES ATELIERS POUR ALLER VERS UN ATHLÉTISME CULTUREL (MS-GS)

Autre situation à travailler : courir à plusieurs (en relais) Course en relais 5

Autre situation à travailler : courir à plusieurs (en relais) Course en relais 5 Les élèves sont par min équipe de 4, deux élèves d’un côté et deux de l’autre. Espacés d’environ 15 m. Une zone de départ, une zone d’attente et une zone d’arrivée. Au signal de l’enseignant, les élèves partent très vite avec un anneau (un témoin serait l’idéal) dans les mains ; ils doivent donner l’anneau à leur partenaire en face pour qu’il puisse partir à son tour. L’équipe qui a fait passer tous ses relayeurs en premier a gagné. Partir vite Ne pas ralentir Passer le relais à son partenaire

Sauter haut

Sauter haut

SE CONSTRUIRE DES OUTILS EN ÉQUIPE • Etablir une progression de la PS à

SE CONSTRUIRE DES OUTILS EN ÉQUIPE • Etablir une progression de la PS à la GS avec les situations de référence • Lister le matériel à disposition • Elaborer un répertoire de jeux et situations pour les activités athlétiques, avec les variantes • Construire un outil mémoire des parcours réalisables orientés vers les activités athlétiques • Constituer un répertoire des ateliers à mettre en place en fonction des différents verbes d’actions à travailler • Elaborer une rencontre sportive tournée vers les activités athlétiques • Mettre en place un cahier d’EPS pour collecter les travaux des élèves sur les activités physiques…