LES APPORTS DES DIFFRENTS SCIENTIFIQUES EN 1761 Pour

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LES APPORTS DES DIFFÉRENTS SCIENTIFIQUES EN 1761 Pour observer correctement le passage de Vénus

LES APPORTS DES DIFFÉRENTS SCIENTIFIQUES EN 1761 Pour observer correctement le passage de Vénus devant le Soleil et ainsi calculer la distance Terre-Soleil, il fallait d’abord prévoir les endroits du globe les plus appropriés. En outre, il était nécessaire d’établir les méthodes mathématiques adéquates. Quatre astronomes ont particulièrement contribués à la préparation des expéditions. © The Smithsonian Librairies Edmond Halley (1656 -1743) propose le premier une méthode mathématique pour calculer la distance Terre-Soleil à partir de l’observation du passage de Vénus : deux observateurs partent au loin mesurer la durée de passage de Vénus de son entrée à sa sortie sur le disque du Soleil. Elle a l’avantage de ne pas demander à l’observateur de connaître sa localisation précise sur le globe. Ceci était intéressant car cette position était mesurée à l’aide de l’heure universelle, or la connaissance de cette dernière était limitée par la stabilité des horloges. La méthode requiert en contrepartie de voir le passage dans sa totalité ce qui limite les lieux d’observation possibles. Ses calculs prévoient qu’il sera possible avec les moyens de l’époque d’ effectuer une mesure assez précise de la distance Terre-Soleil. Résultats : Halley calcule ainsi que les durées de passage pourront différer d’environ 17 minutes entre Port Nelson (90° à l'Ouest de Londres) et le delta du Gange (90° à l'Est). © Observatoire de Paris L'astronome français Joseph-Nicolas Delisle (1688 -1768) proposa, dès 1722, une autre méthode portant sur l'observation du moment d’entrée ou de sortie de Vénus dans le Soleil (premier ou dernier contact intérieur), cette méthode permettait d'augmenter la liste des lieux d'observations possibles en y ajoutant tous les lieux où le passage est seulement partiellement observable. Mais elle demandait une très bonne connaissance des longitudes lieux d'observations, chose difficile à obtenir en ce milieu du XVIIIe siècle. Il dessine une carte du monde traduisant la visibilité du passage de Vénus le 6 juin 1761. Joseph-Jérôme de Lalande (1732 -1807) s'est particulièrement investi dans la prévision des passages de 1761 et de 1769. En 1757, Lalande publie un "mémoire sur les passages de Vénus", décrivant une méthode graphique pour prédire les durées de passage de Vénus en fonction de l'endroit ou l'observateur se trouve. Il résume ses calculs en dessinant une grande mappemonde indiquant ces durées en fonction des lieux. © The Smithsonian Librairies © Observatoire de Paris L'Anglais James Ferguson (1710 -1776) publie en 1760 dans son livre "Astronomy explained", une remarquable étude sur le passage de 1761. Il décrit une méthode graphique pour déterminer l'effet de parallaxe sur la durée du passage qu'il estime pouvoir obtenir avec une précision de 1/400. © The Smithsonian Librairies Michel Toulmonde