Les 5 S je CONNAIS Claude KOJCHEN AFIM

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Les 5 S, je CONNAIS ? . . . Claude KOJCHEN AFIM Aquitaine Conf.

Les 5 S, je CONNAIS ? . . . Claude KOJCHEN AFIM Aquitaine Conf. du 24 mai 2005 1

Pourquoi le 5 S ? • Améliorer l’efficacité et l’organisation de l’atelier • Améliorer

Pourquoi le 5 S ? • Améliorer l’efficacité et l’organisation de l’atelier • Améliorer le cadre de travail de (propreté, ordre, sécurité et ambiance), • Instaurer une culture d’amélioration continue (volonté de toujours faire mieux). Claude KOJCHEN AFIM Aquitaine Conf. du 24 mai 2005 2

 • Le 5 S, qu’est-ce ? Claude KOJCHEN AFIM Aquitaine Conf. du 24

• Le 5 S, qu’est-ce ? Claude KOJCHEN AFIM Aquitaine Conf. du 24 mai 2005 3

Seiri – débarras « Supprimer l’inutile » On trie l’utile, on jette l’inutile Seiton

Seiri – débarras « Supprimer l’inutile » On trie l’utile, on jette l’inutile Seiton – rangement « Situer » Chaque chose a une place Seiso – nettoyage « Scintiller » Chaque chose est propre Seiketsu – ordre « Standardiser » On maintient l’état obtenu Shukan rigueur « Suivre » On a le réflexe Claude KOJCHEN AFIM Aquitaine Conf. du 24 mai 2005 4

Seiri – débarrasser « Supprimer l’inutile » Garder le strict nécessaire, se débarrasser du

Seiri – débarrasser « Supprimer l’inutile » Garder le strict nécessaire, se débarrasser du reste. La manie d’accumuler et de garder « parce que ça peut servir » ne favorise pas la propreté et l’efficacité d’une recherche Claude KOJCHEN AFIM Aquitaine Conf. du 24 mai 2005 5

Seiton – ranger « Situer » Chaque chose a une place. Disposer les objets

Seiton – ranger « Situer » Chaque chose a une place. Disposer les objets utiles de manière fonctionnelle, D’astreindre à remettre en place les objets, Donner un nom et une place bien définie aux outils, Réaliser des accessoires et des supports permettant de trouver les outils rapidement, Ddéfinir les règles de rangement Claude KOJCHEN AFIM Aquitaine Conf. du 24 mai 2005 6

Seiso – nettoyage « Scintiller » Chaque chose est propre Le nettoyage est régulier.

Seiso – nettoyage « Scintiller » Chaque chose est propre Le nettoyage est régulier. Dans un environnement propre, une fuite ou toute autre anomalie se détecte facilement et plus rapidement Claude KOJCHEN AFIM Aquitaine Conf. du 24 mai 2005 7

Seiketsu – ordre « Standardiser » On maintient l’état obtenu Pour que le maintien

Seiketsu – ordre « Standardiser » On maintient l’état obtenu Pour que le maintien de la propreté et l’élimination des causes de désordre deviennent normaux, naturels, il faut les inscrire comme des règles ordinaires, des consignes, des standards Claude KOJCHEN AFIM Aquitaine Conf. du 24 mai 2005 8

Shukan rigueur « Suivre » On a le réflexe Suivre, faire évoluer. On surveille

Shukan rigueur « Suivre » On a le réflexe Suivre, faire évoluer. On surveille régulièrement l’application des règles, On les remet en mémoire, On corrige les dérives Claude KOJCHEN AFIM Aquitaine Conf. du 24 mai 2005 9

Conditions de mise en œuvre Avant de démarrer le chantier, il est nécessaire de

Conditions de mise en œuvre Avant de démarrer le chantier, il est nécessaire de : • former les acteurs du groupe à la méthode 5 S, • découper le chantier et désigner le pilote, • avoir un pilote • établir un diagnostic de départ (plan des lieux , un dossier photos), • définir les orientations ou objectifs du chantier (implantation, rangement, flux …) • définir les documents et grilles d’évaluation Claude KOJCHEN AFIM Aquitaine Conf. du 24 mai 2005 10

la méthode 5 S en 3 étapes Claude KOJCHEN AFIM Aquitaine Conf. du 24

la méthode 5 S en 3 étapes Claude KOJCHEN AFIM Aquitaine Conf. du 24 mai 2005 11

la méthode 5 S en 3 étapes • Étape 1 : le nettoyage initial

la méthode 5 S en 3 étapes • Étape 1 : le nettoyage initial • Étape 2 : l’optimisation • Étape 3 : la formalisation Claude KOJCHEN AFIM Aquitaine Conf. du 24 mai 2005 12

Étape 1 - Le nettoyage initial Trier l’utile de l’inutile et jeter l’inutile. Utile

Étape 1 - Le nettoyage initial Trier l’utile de l’inutile et jeter l’inutile. Utile On garde l’objet dans le secteur sans identification particulière Tout objet d’un secteur est : Inutile Plusieurs cas se présentent : • inutile sans valeur • inutile « douteux » (possibilité de remise en état ou remplacement). Claude KOJCHEN • inutile « certain » valorisé AFIM Aquitaine Conf. du 24 mai 2005 13

Étape 1 - Le nettoyage initial (suite) Jeter l’inutile sans valeur. Éliminer les documents

Étape 1 - Le nettoyage initial (suite) Jeter l’inutile sans valeur. Éliminer les documents obsolètes, les vieux matériels et documents. Jeter les emballages vides, les chiffons sales, gants usagés, . . . Jeter ou sortir les matériels et documents inutiles. Claude KOJCHEN AFIM Aquitaine Conf. du 24 mai 2005 14

Étape 1 - Le nettoyage initial (suite) Isoler l’inutile « douteux » . L’objet

Étape 1 - Le nettoyage initial (suite) Isoler l’inutile « douteux » . L’objet est-il vraiment inutile ? Peut-il servir ailleurs ? Dans le doute, on l’isole du secteur dans un contenant. Zone d ’isolement 5 S Chantier n° xxx Ne pas utiliser Si on en a besoin, on le retire de la ZI et on le réintègre dans le secteur. Les objets douteux trop volumineux sont identifiés par une étiquette. Claude KOJCHEN AFIM Aquitaine Conf. du 24 mai 2005 15

Étape 1 - Le nettoyage initial (suite) Jeter l’inutile « certain » valorisé. Concerne

Étape 1 - Le nettoyage initial (suite) Jeter l’inutile « certain » valorisé. Concerne les objets inutiles du secteur (y compris pour le reste de l’usine) mais qui ont une certaine valeur. • Instruments de contrôle : sortie atelier. • Mobilier : idem. • Montages ou équipements : consulter la maîtrise. Dans le doute, consulter la maîtrise ou la hiérarchie. Claude KOJCHEN AFIM Aquitaine Conf. du 24 mai 2005 16

Étape 1 - Le nettoyage initial (suite) Nettoyer les installations. Il faut nettoyer toutes

Étape 1 - Le nettoyage initial (suite) Nettoyer les installations. Il faut nettoyer toutes les installations du secteur : • machines, • outillage et équipements, • mobilier de bureaux, • équipements informatiques, • armoires, établis, • sols. . . Il faut éliminer ce qui est douteux Claude KOJCHEN AFIM Aquitaine Conf. du 24 mai 2005 17

Étape 1 - Le nettoyage initial (suite) Signaler les dysfonctionnements. On profite du nettoyage

Étape 1 - Le nettoyage initial (suite) Signaler les dysfonctionnements. On profite du nettoyage pour noter toutes les anomalies et améliorations : • boulons desserrés, • retouches peintures, • fils électriques abîmés, • équipements cassés, . . . Dans la mesure du possible, le groupe réglera lui-même les petits problèmes (resserrage, fixations diverses …). Sinon, on fera appel à d ’autres services (maintenance, informatique, …). Claude KOJCHEN AFIM Aquitaine Conf. du 24 mai 2005 18

Étape 1 - Le nettoyage initial (suite) Acquérir les réflexes. Prendre les bonnes habitudes.

Étape 1 - Le nettoyage initial (suite) Acquérir les réflexes. Prendre les bonnes habitudes. C’est-à-dire ranger et nettoyer sans attendre, éliminer les déchets au quotidien, réparer rapidement, … • équipement cassé réparé ou signalé, • liquide coup de chiffon, • vieux documents poubelles, • poussière aspiration, • matériel, outils rangés dans armoires ou caisses, • poubelles pleines containers spécifiques. Claude KOJCHEN AFIM Aquitaine Conf. du 24 mai 2005 19

Valider l’étape 1 Le groupe procède à des auto-évaluations selon une grille d’évaluation établie

Valider l’étape 1 Le groupe procède à des auto-évaluations selon une grille d’évaluation établie pour 5 S l’étape 1. Le groupe demande dès qu’il se sent prêt, une évaluation « officielle » . Cette évaluation sera menée par des personnes extérieures au groupe. Si les résultats sont satisfaisants, le groupe peut alors passer à l’étape 2. Claude KOJCHEN AFIM Aquitaine Conf. du 24 mai 2005 20

Étape 2 - L ’optimisation Classer les choses et ranger Définir et mettre en

Étape 2 - L ’optimisation Classer les choses et ranger Définir et mettre en place des moyens de rangement pratiques et adaptés. Il faut tenir compte : • des caractéristiques des éléments (forme, poids, dimensions) • des lieux et fréquences d’utilisation • de la sécurité (objets coupants, fragiles, …) • de l’environnement de travail et des manipulations • des conditions de préservation des produits Claude KOJCHEN AFIM Aquitaine Conf. du 24 mai 2005 21

Étape 2 - L ’optimisation (suite) Éliminer les causes de dysfonctionnements Éliminer efficacement les

Étape 2 - L ’optimisation (suite) Éliminer les causes de dysfonctionnements Éliminer efficacement les sources de salissures et de désordre identifiées lors de l’étape 1. . . • réparer les fuites, • améliorer les accès difficiles pour nettoyage et réparation • trouver des astuces de montages, réglages, nettoyage, . . . Tout ça …pour • organiser les flux, • améliorer l’ergonomie des postes, • réduire les déplacements, • éliminer les attentes inutiles, Claude KOJCHEN AFIM Aquitaine Conf. du 24 mai 2005 22

Étape 2 - L ’optimisation (suite) Établir la signalisation et l’identification Développer le marquage

Étape 2 - L ’optimisation (suite) Établir la signalisation et l’identification Développer le marquage et le repérage pour faciliter le travail et la compréhension dans le secteur. Grâce à des moyens simples et visuels : Flèches, écritures, panneaux, repérages, marquage divers, . . . • identifier les armoires et étagères (contenu), • codes couleurs (zones de travail, allées, ZI, aires de stockage, documents, matériels neufs et d’origine, …) • emplacement objets mobiles (chariots, poubelles, …) • repérage équipements / emplacements (zones sur tableau, etc. ) Claude KOJCHEN AFIM Aquitaine Conf. du 24 mai 2005 23

Étape 2 - L ’optimisation (suite) Optimiser le secteur Rendre le secteur toujours plus

Étape 2 - L ’optimisation (suite) Optimiser le secteur Rendre le secteur toujours plus performant de manière à : • rendre les gestes moins fatigants, • améliorer la qualité des produits, • éliminer les éléments superflus, • faciliter le nettoyage pour éliminer facilement les saletés, • limiter les risques d’accidents, . . . … en proposant des améliorations ou des solutions, … … par des petites actions efficaces. . . Claude KOJCHEN AFIM Aquitaine Conf. du 24 mai 2005 24

Valider l’étape 2 Le groupe procède à des auto-évaluations régulières selon une grille d’évaluation

Valider l’étape 2 Le groupe procède à des auto-évaluations régulières selon une grille d’évaluation établie pour l’étape 2. 5 S Le groupe demande dès qu’il se sent prêt une évaluation « officielle » . Cette évaluation sera menée par des personnes extérieures au groupe. Si les résultats sont satisfaisants, le groupe peut alors passer à l’étape 3. Claude KOJCHEN AFIM Aquitaine Conf. du 24 mai 2005 25

Étape 3 - La formalisation (suite) Établir les règles et définir les responsabilités Il

Étape 3 - La formalisation (suite) Établir les règles et définir les responsabilités Il s’agit, au travers des règles et des consignes, de définir l’état de référence du secteur obtenu que l’on veut maintenir en permanence … et améliorer. Pour cela on va : • définir les règles de rangement (qui, quoi, comment), • définir les fréquences de nettoyage ou de vérification des équipements (quand, comment), • utiliser les dispositifs d’actions et d’améliorations existants (progrès permanent), • vérifier régulièrement le dispositif. Claude KOJCHEN AFIM Aquitaine Conf. du 24 mai 2005 26

Étape 3 - La formalisation (suite) Affichage et respect des règles Pour maintenir et

Étape 3 - La formalisation (suite) Affichage et respect des règles Pour maintenir et améliorer l’état 5 S du secteur, il est nécessaire que les règles soient : • connues et affichées ou visibles, • comprises et appliquées, … … par l ’ensemble du personnel du de l’atelier et des service connexes … Les règles doivent être maintenues à jour en fonction de l’évolution du secteur (machines, personnel, processus …), Claude KOJCHEN AFIM Aquitaine Conf. du 24 mai 2005 27

Valider l’étape 3 Le groupe procède à des auto-évaluations régulières selon une grille d’évaluation

Valider l’étape 3 Le groupe procède à des auto-évaluations régulières selon une grille d’évaluation établie pour l’étape 3. 5 S Le groupe demande dès qu’il se sent prêt une évaluation « officielle » . Cette évaluation sera menée par des personnes extérieures au groupe. Si les résultats sont satisfaisants, le groupe obtient le label 5 S. Sinon, le groupe corrige les écarts constatés et redemande une évaluation. Claude KOJCHEN AFIM Aquitaine Conf. du 24 mai 2005 28

EN SYNTHESE Pourquoi le 5 S ? • Améliorer l’efficacité et l’organisation de l’atelier

EN SYNTHESE Pourquoi le 5 S ? • Améliorer l’efficacité et l’organisation de l’atelier • Améliorer le cadre de travail de (propreté, ordre, sécurité et ambiance), • Instaurer une culture d’amélioration continue (volonté de toujours faire mieux). Conditions de réussite du 5 S • Pris en compte et fait par chacun • Implication de tout l’atelier • Mise en œuvre des moyens nécessaires Claude KOJCHEN AFIM Aquitaine Conf. du 24 mai 2005 29

La méthode permet aussi • d’impulser une démarche de progrès continu sur des situations

La méthode permet aussi • d’impulser une démarche de progrès continu sur des situations simples de travail et d’environnement • de faire émerger ou de renforcer un esprit d’équipe fort Claude KOJCHEN AFIM Aquitaine Conf. du 24 mai 2005 30

La méthode permet aussi • de démarrer des réflexes en matière de : –

La méthode permet aussi • de démarrer des réflexes en matière de : – affichage (tableaux d’affichage), – exemplarité (propreté et rangement se diffusent), – audit et contrôles réguliers (audits de passage entre les niveaux, audits réguliers) – amélioration continue Claude KOJCHEN AFIM Aquitaine Conf. du 24 mai 2005 31

La méthode permet aussi • de faire remonter les attentes d’amélioration du personnel de

La méthode permet aussi • de faire remonter les attentes d’amélioration du personnel de production. • de démarrer les premiers pas d’un projet de LEAN MANUFACTURING Claude KOJCHEN AFIM Aquitaine Conf. du 24 mai 2005 32

Le lean manufacturing • Une mise en place longue et délicate • Demande une

Le lean manufacturing • Une mise en place longue et délicate • Demande une implication de l’ensemble de la hiérarchie et du personnel • C’est pourquoi il est souvent efficace de démarrer par le 5 S : – Les 5 S sont simples à comprendre et à initier – Les 5 S concernent tout le monde (nous avons tous un poste de travail) – Les 5 S sont un moyen efficace pour changer les habitudes et acquérir un nouvel état d’esprit – Les 5 S ont un impact direct sur tous les gaspillages donc sur l’amélioration de la qualité, des coûts et des délais. Claude KOJCHEN AFIM Aquitaine Conf. du 24 mai 2005 33