Lentement l’astre descend en une pourpre sanglante Parsemant la Terre entière d’une poussière d’or C’est l'heure où l'homme, d’une marche impatiente S'en revient au bercail retrouver son doux confort
C’est l’heure où s'achèvent les tâches journalières Où l'on peux le soir venu s’asseoir près du foyer C’est l'heure aussi où la forêt auréolée de lumière Voit l'ombre de ses arbres séculaires s'allonger
Et dans le calme du soir alors que tout repose Je m’attarde pour embrasser du regard le ciel Dans les lueurs du jour déclinant en apothéose Au bout de l'horizon se forme un arc-en-ciel
Le soleil, pour dire adieu au jour qui se sauve Fait son rayon plus doux, un peu moins brûlant Et aux horizons bleutés, estompés de lueurs mauves Se ferment le liseron et le vivace souci des champs
Puis Hélios disparaît laissant quelques lueurs De légères clartés errantes au travers de la brune Pour que le chantre des nuits, le rossignol charmeur Chante dans les bois sous un pale rayon de lune
Le vent se lève et s'en va gonfler les voiles De la nef qui lentement vogue sans bruit Dans le crépuscule où s’allument les étoiles Comme d'immenses yeux ouverts sur la nuit.
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