Le temps de la rpublique radicale Les radicaux
Le temps de la république radicale Les radicaux au pouvoir : Quelle politique pour la République ?
Les forces politiques en France de 1890 à la veille de la Première Guerre mondiale Vers 1890 - Monarchistes (de Broglie) DROITE CENTRE - Ligue des Patriotes Républicains modérés Jules FERRY, Jules Grévy, Léon Gambetta A la veille de la Première Guerre mondiale - Extrême droite Charles MAURRAS, L’ACTION FRANÇAISE Sont monarchistes, antisémites et antiparlementaires - Conservateurs Acceptent la République mais hostiles à la laïcisation et à l’intervention de l’Etat. - Républicains modérés Sont très timorés à propos des réformes sociales ou de l’intervention de l’Etat. -Radicaux Georges CLEMENCEAU Attachés à la propriété privée, mais favorables à un programme social et une égalité plus poussés. GAUCHE -Radicaux -Socialistes GAUCHE -Blanquistes -Anarchistes Socialistes REVOLUTIONNAIRE Georges CLEMENCEAU Jean JAURES, SFIO Hésitants face au marxisme refusent la dictature du prolétariat. Jules Guesde Sont marxistes : favorables à l’abolition de la propriété privée et à la collectivisation des moyens de production)
Les conséquence politiques de l’affaire Dreyfus : un gouvernement de défense républicaine L’affaire Dreyfus passionne l’opinion publique qui se divise en deux camps : antidreyfusards (pour qui il ne faut pas affaiblir l’armée de la République, même s’il y a erreur judiciaire) et dreyfusards (pour qui rein ne doit être au dessus de la vérité et de la justice. L’affaire provoque la mobilisation des forces favorables à la justice et à l’égalité. Bloc des gauches Alliance de forces politiques de gauche, créée en 1899 en vue des élections législatives de 1902
La République de la Belle Epoque est dominée par le Parti radical, émanation politique des classes moyennes. Il essaie de trouver une troisième voie entre le libéralisme traditionnel et le socialisme naissant. 1/ Le parti radical, parti de la République et de la laïcité èParti de la République - La conquête du pouvoir 1899 : Echec d’un coup d’Etat nationaliste initié par Paul Déroulède et les ligues d’extrême-droite Constitution d’un gouvernement de défense républicaine dirigé par le modéré Waldeck-Rousseau. Élections 1902 Victoire du « Bloc des Gauches » (radicaux et de leurs alliés socialistes) Mise en place d’une politique de consolidation des valeurs républicaines et de renforcement de la démocratie politique et sociale (1910 : mise en place d’un système de retraites ; 1914 : instauration de l’impôt sur le revenu ). -Le parti radical = puissante machine électorale, très bien implantée dans les campagnes, défenseur des petits propriétaires et porte-parole des classes moyennes
parti de la laïcité Emile Combes ( « petit père » ), président du Conseil de 1902 à 1905 La politique radicale de défense de la République prend pour cible l’emprise de l’Eglise. 1904 : Loi interdisant aux congrégations religieuses d’enseigner 1905 : loi instaurant la séparation des Eglises et de l’Etat, abolissant ainsi le concordat de 1801 Rupture avec le Saint-Siège Violents affrontements lors de la tentative d’inventaire des biens de l’Eglise (1905) NOUVELLES DIVISIONS ENTRE LES FRANCAIS
Chronologie de l’action du Parti radical 1901 Loi sur les associations 1902 Victoire électorale du « Bloc des Gauches » : les radicaux au pouvoir 1905 Loi de séparation des Eglises et de l’Etat 1906 -1909 Gouvernement Clémenceau 1910 Mise en place d’un système de retraites 1914 Instauration de l’impôt sur le revenu
2/ Le parti radical face à la contestation ouvrière èL’opposition parlementaire Radicaux = partisans d’un réformisme progressif (doctrine politique quoi préconise de répartir plus équitablement les droits et les richesses de façon progressive, dans le cadre de la loi, sans recours à la révolution) Amplification mécontentement et revendications de la classe ouvrière. SFIO (Section française de l’Internationale ouvrière) unifiée par Jean Jaurès en 1905 s’impose comme une force d’opposition parlementaire active Cependant elle refuse de participer aux différents gouvernements et semble hésiter entre son obédience (le marxisme) et son programme (réformisme). Elle s’oppose donc au capitalisme mais ne rejette pas la République, qu’elle juge compatible avec un projet socialiste
èL’opposition syndicale Syndicalistes révolutionnaires = opposants les plus déterminés au capitalisme CGT (Confédération générale des travailleurs) crée en 1895 regroupe ensemble des syndicats ouvriers français 1906 : congrès d’Amiens CGT rappelle son objectif prioritaire = abolition du capitalisme Menace de la grève générale = Nombreuses campagnes d’agitation durement réprimée par Georges Clémenceau (1906 -1909) Aspirations révolutionnaires de la CGT se heurtent à la puissance de l’idée républicaine = classe ouvrière reste isolée
Conclusion République de la Belle Epoque dominée par Parti radical qui en a fait un régime socialement modéré mais capable de résister au retour des monarchistes et des cléricaux. République des Radicaux = synthèse entre les traditions de droite et les aspirations de la gauche qui va lui permettre de résister à la pire des épreuves : celle de la guerre de 1914 -1918
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