Le peintre Danois de la lumire et du

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Le peintre Danois de la lumière et du silence 1864 1916 Cliquez à chaque

Le peintre Danois de la lumière et du silence 1864 1916 Cliquez à chaque vue Autoportrait - 1895

Vilhelm Hammershoi 1864 -1916 Il est donc hors norme ! Il n’a pas envie

Vilhelm Hammershoi 1864 -1916 Il est donc hors norme ! Il n’a pas envie de peindre « sur le motif » . Il n’aime pas les tons colorés, le mouvement et les scènes de rue. Il scrute la clarté qui inonde une salle et joue avec le clair-obscur. S’il peint des personnages, ils seront d’emblée statiques, le regard perdu ou mélancolique. Vilhelm Hammershoi est issu d’une famille danoise aisée, cultivée et attirée par les Arts. Il a trois frères et une sœur. Dès l’âge de 8 ans, il prend des cours de dessin et à 15 ans, il est déjà admis en 1ère année de l’Académie des Beaux-Arts de Copenhague. A partir de 1883, il suit des cours privés durant 2 ans dans les ateliers libres Kunstnernes Frie Studieskoler où l’enseignement ressemble beaucoup à celui de Léon Bonnat Pourtant, il se rend à Paris à l’occasion de l’Exposition Universelle où il a la chance d’exposer une de ses toiles. Mais va-t-il pour autant approcher les impressionnistes ou les symbolistes ? Le jeune critique d’art Karl Madsen écrit : Contrairement à ses condisciples Carl Holsoe et Peter Ilsted, Ilsted il adopte pour toujours – dès 1885 – des tons froids bleu-gris, avec une pointe de jaune pour éclairer le sujet ou la pièce. Un critique d’art, Philippe Dagen, Dage écrit : « Ce Danois était incongru et gênant. A-t-on idée, vers 1900, d'ignorer la touche divisée néo-impressionniste, la décomposition du chromatisme, les compositions japonisantes, l'éclat de couleurs de moins en moins imitatives ? » « Il y a, dans l'attitude de cet homme austère une fermeture à ses contemporains qui contribue à l'écarter des débats de son époque. Pour prendre aujourd'hui la mesure de ce personnage, il faudrait admettre qu'il est au Danemark ce que Giorgio Morandi est à l'Italie et Balthus à la France, c'est-àdire de splendides dinosaures, des individus non pas hors du temps, mais en marge de leur temps. » 2

Quand il termine son immense toile sur les « cinq peintres » en 1901,

Quand il termine son immense toile sur les « cinq peintres » en 1901, Poul Vad s’écrit : « c’est une atmosphère de société secrète ! » Tous ces peintres ont un air de croque-morts. Vilhelm Hammershoi se marie avec Ida, sœur de son ami Peter Ilsted et se rend avec elle à Paris. La jeune femme – qui lui ressemble - est choquée par l’atmosphère parisienne de l’époque. Elle écrit à sa belle-mère : « Après avoir dîné, nous allons parfois sur les beaux boulevards, et il y a vraiment des parisiennes à voir. C'est effrayant comme elles sont maquillées, parées, poudrées » . Son jeune frère, devenu peintre lui aussi, l’entraîne néanmoins dans la campagne, aux environs de Copenhague. Il y peint quelques paysages au ciel toujours gris, à peine bleuté, quelques arbres et toujours sans vie humaine. Une impression de tristesse et de désolation s’en dégage. Et il revient vite à ses peintures d’appartement. Elle se sent protégée chez elle et se prête volontiers comme modèle à son époux taciturne qui en est ravi. Il peint essentiellement des intérieurs d’appartements éclairés par la lumière du jour avec souvent sa femme de dos ou lisant une lettre ou devant le piano ou à des tâches ménagères. Pourtant, il va être sollicité par les autorités publiques pour décorer des édifices et des églises. Ses toiles sont appréciées et l’écrivain Rainer Maria Rilke se rend même à Copenhague pour l’interviewer et écrire des articles élogieux. « Lorsqu'on trouve des personnages dans les intérieurs de Hammershøi, ils sont comme les figures de Hopper, totalement silencieux et statiques, entièrement soumis à ces espaces rectilignes immaculés. Mais, plus remarquable encore, quand Hammershøi peint des couples ou des groupes plus importants de personnages, chaque individu reste enfermé dans son monde individuel. » Propos de Poul Vad. Puis, après sa mort en 1916, il sombre dans l’oubli, excepté dans les pays nordiques. Redécouvert dans les années 1990 en France, il est de nouveau considéré comme le Vermeer du 20 e siècle et reconnu comme un artiste de la lumière et du silence. 3

S’il représente souvent sa femme, il fait poser aussi sa sœur Anna et sa

S’il représente souvent sa femme, il fait poser aussi sa sœur Anna et sa mère Frederikke. Lorsqu’il réalise le portrait de sa mère, il n’a que 22 ans. Il adopte un camaïeu grisbleu. Toute sa vie, il utilisera ces couleurs. « Arra n aussi gement e n P l’artis ortrait de gris et noi la mè r te ou re de dit la peint en 18 mère de 71 pa Whist amér rl le ic Whist ain James e peintre r » ler (1 A b b o 834 -1 t 903) t Mc. Neil Il s’est inspiré d’un tableau « portrait de la mère de l’artiste » de James Abbott Mc. Nell Whistler (1834 -1903), qu’il essaiera vainement de rencontrer à Londres. Portrait de la mère de l’artiste - 1896 4

Pour ce portrait de sa fiancée Ida, Hammershoi a réalisé auparavant plusieurs esquisses et

Pour ce portrait de sa fiancée Ida, Hammershoi a réalisé auparavant plusieurs esquisses et s’est aidé d’une photographie. Car, à cette époque, il était inconcevable qu’une jeune fille de bonne famille pose dans l’atelier d’un artiste, fut-il lui aussi de bonne famille. La jeune fille a un regard perdu, dans le vide. L’artiste a-t-il refusé de conférer toute psychologie à son modèle ? Ce tableau est présenté à la Galerie Durand-Ruel, à Paris, en 1891, sans doute sur les conseils de son ami peintre Théodore Duret qui avait été fasciné par ce portrait tout en camaïeu de jaunevert. Mais le tableau ne se vend pas. Il lui est rendu par le galeriste. L’écrivain Rainer Maria Rike découvre ce tableau en 1904 et il est subjugué. Il cherche alors à entrer en contact avec le peintre et fait l’éloge de cette toile dans plusieurs périodiques. Portrait d’Ida Ilsted, future femme de l’artiste - 1890 5 Portrait d’Ida - 1892

C’est en 1895 que Hammershoi peint ce grand portrait de 3 jeunes femmes :

C’est en 1895 que Hammershoi peint ce grand portrait de 3 jeunes femmes : son épouse Ida entourée de ses deux belles-sœurs (à gauche, Ingeborg Ilsted, femme du peintre Peter Ilsted et Anna Hammershoi, la sœur de Vilhelm). Elles sont plongées toutes les trois dans leurs pensées. Chacune semble seule, dans un monde de silence. Pourquoi une absence de communication entre elles ? Le peintre, pense-t-il que le silence est d’or et la parole absolument pas nécessaire ? Ceci reste un mystère. Photo de Cath 6 Les trois jeunes femmes - 1895

 « Mais que de finesse, de qualité rare dans chacune de ces figures

« Mais que de finesse, de qualité rare dans chacune de ces figures et quel lien secret les réunit toutes ! Ce n’est pas là seulement le résultat de la science technique, il y faut encore l’âme d’un grand et rare artiste. » Félix Vallotton qu’il a connu à Paris peint, lui aussi, un an plus tard, ses amis peintres. S’ils sont tous sérieux, il semble tous animés. Lothar Brieger. Wasservogel – 1904 Gazette des Beaux. Arts à propos des cinq portraits. Cinq portraits – 1902 -1903 - par Félix Vallotton Cinq portraits 1901 -1902 7

Carl Holsoe (1863 -1935), son ami de jeunesse Ils se sont connus à l’Académie

Carl Holsoe (1863 -1935), son ami de jeunesse Ils se sont connus à l’Académie des Beaux-Arts de Copenhague. Carl adopte un genre pictural (scène d’intérieur) dès 1886 et ses toiles rencontrent un succès rapide. Il reçoit également un prix pour ses œuvres présentées à l’exposition Universelle de Paris en 1889 et reçoit une médaille d’or à l’exposition Internationale de Munich en 1891. 8 Internet Ses scènes baignent dans une lumière douce et chaude. Les intérieurs des appartements sont cossus. Les femmes ne sont pas uniquement ses sources d’inspiration : il peint également les enfants avec toute leur naïveté.

Carl Holsoe (1863 -1935), son ami de jeunesse Internet Intérieur, femme lisant par Carl

Carl Holsoe (1863 -1935), son ami de jeunesse Internet Intérieur, femme lisant par Carl Holsoe– 1906 9 Intérieur, femme lisant par Carl Holsoe– 1906

Carl Holsoe (1863 -1935), son ami de jeunesse Peter Ilsted (1861 -1933), son ami

Carl Holsoe (1863 -1935), son ami de jeunesse Peter Ilsted (1861 -1933), son ami de jeunesse et beau-frère La femme de l’artiste dressant la table - 1884 -88 par l’ami Carl Holsoe (1863 -1935) (1863 -1935 10 Mère et enfant - 1892 par le beau-frère Peter Ilsted (1861 -1933)

Peter Ilsted (1861 -1933) est peintre. Il est le frère d’Ida et par conséquent,

Peter Ilsted (1861 -1933) est peintre. Il est le frère d’Ida et par conséquent, il devient le beau-frère de Hammershoi. Il présente ses toiles à l’Exposition de Charlottenborg dès 1883 et invite son beau-frère a en faire autant. Il est médaillé par deux fois pour avoir exposé des « intérieurs » très intimistes. Il enverra également ses œuvres à des expositions universelles à l’étranger, notamment à Chicago et à Paris. Ses décors sont toujours très simples. Dans ce tableau, une jeune fille de dos s’apprête à ranger une cruche. Ce tableau est présenté dans le pavillon Danois de l’Exposition Universelle de 1900 à Paris. Il reçoit, pour ce tableau, une médaille de bronze. L’Etat français se porte acquéreur du tableau (musée d’Orsay). Intérieur - 1896 par le beau-frère Peter Ilsted (1861 -1933) 11

Vilhelm Hommershoi présente ses personnages dans l’ombre. A l’inverse des maîtres flamands du clair-obscur,

Vilhelm Hommershoi présente ses personnages dans l’ombre. A l’inverse des maîtres flamands du clair-obscur, il n’éclaire pas les visages. L’individu est là mais compte peu. La Boulangerie - 1888 par Hammershoi 12

Vilhelm Hommershoi a demandé à son frère Svend (1873 -1948) de bien vouloir poser

Vilhelm Hommershoi a demandé à son frère Svend (1873 -1948) de bien vouloir poser pour lui. Ce jeune homme deviendra peintre à son tour mais pluridisciplinaire, il s’intéressera aussi à la céramique et à l’architecture. Intérieur avec un jeune homme lisant – 1898 13 Etude d’une femme debout, vue de dos – 1884 -88

Entre le rêve et la réalité Paysage avec une rangée d’arbres – 1880 Hammershoi

Entre le rêve et la réalité Paysage avec une rangée d’arbres – 1880 Hammershoi n’a que 16 ans lorsqu’il peint ce paysage qui ressemble à bien d’autres toiles de ses contemporains danois. Par la suite, il se différencie des autres : les lignes d’horizon deviennent de plus en plus lointaines, scandées de quelques arbres, sans présence humaine, avec un ciel moutonné et souvent avec une luminosité argentée. Paysage à lejre – 1905 14

Entre le rêve et la réalité C’est son jeune frère Svend qui lui fait

Entre le rêve et la réalité C’est son jeune frère Svend qui lui fait découvrir les paysages dans le Seeland, au-delà de Copenhague, comme la petite péninsule de Refsnaes. Tout est suggéré dans ce paysage. A gauche la mer, au loin, les ailes d’un moulin et une ligne d’arbres. Ce paysage est fascinant dans son absolue simplicité. C’est du grand Art ! Vue de Refsnaes – 1900

Dans la ville Ruines du château de Koldinghus – 1911 Ecole juive de Guilford

Dans la ville Ruines du château de Koldinghus – 1911 Ecole juive de Guilford Street à Londres – 1913 -13 Eglise Saint-Pierre à Copenhague – 1906 Hammershoi dissout les détails dans une sorte de brume. Il exclut toute présence humaine.

 « Son œuvre est lente et de longue durée et quiconque l’étudie trouvera

« Son œuvre est lente et de longue durée et quiconque l’étudie trouvera toujours l’occasion de dire ce qu’il y a d’important, d’essentiel dans l’Art. » Rainer Marie Rilke, 1905 Lettre à Alfred Bramsen, mécène et collectionneur de Hammershoi Photo de Cath Internet Vue du vieux château de Christiangborg – 1907 17 Vue du British Museun – 1906

Le nu « Ce qui me fait choisir un motif, c’est tout d’abord les

Le nu « Ce qui me fait choisir un motif, c’est tout d’abord les lignes, ce que j’appellerai la tenue architectonique du tableau. Et puis la lumière, évidemment. » Vilhelm Hammershoi, 1907 Nu féminin – 1910 Vilhem Hammershoi « se confronte » peu aux nus. Il emploie un dégradé de bleu-gris et de blancs tant pour le sujet que pour le fond. Il parait que ce tableau épuisa le peintre à tel point qu’il cessa de faire poser des modèles. 18

Son habitat Vilhlem Hammershoi peint son premier tableau d’intérieur vide chez son ami Carl

Son habitat Vilhlem Hammershoi peint son premier tableau d’intérieur vide chez son ami Carl Holsoe. Il expérimente le contraste entre la pièce plongée dans l’obscurité et la porte blanche à l’arrière-plan. Il emploie de petites touches, ce qui lui permet une variation de lumière avec une palette de couleurs restreintes nuances de gris bleuté teintées de jaune. Ses « intérieurs » dégagent une grande sérénité, même lorsqu’ils s’agrémentent d’une silhouette. Vilhlem Hammeshoi semble être « imperméable » aux autres. Il gardera toujours un style très personnel. Intérieur, Strandgade 30 – 1904 19 Intérieur – non daté – de Carl Holsoe (1863 -1935)

Poésie du vide et de la lumière Hammershoi change plusieurs fois d’appartement et c’est

Poésie du vide et de la lumière Hammershoi change plusieurs fois d’appartement et c’est là qu’il puise son inspiration dans ses séries d’intérieurs. Une sorte de sobriété existe au niveau du mobilier, peu de tableaux accrochés aux murs, peu ou pas de livres. Vivait-il avec si peu de choses et dans un univers si froid ? Hammershoi s’attache surtout à la lumière. 20 Intérieur, Strandgade 30 – 1901

Intérieur, rayon de soleil sur le sol – 1906 Les quelques objets du tableau

Intérieur, rayon de soleil sur le sol – 1906 Les quelques objets du tableau animent le silence qui imprègne la composition de ce tableau lui confèrent une atmosphère paisible. Petites touches veloutées, d’aspect cotonneux. Peintre du silence, il est aussi celui de la lumière. Photo de Cath Intérieur avec un pot de fleurs, Bredgade 25 – 1910 -1911 21 Toujours cette recherche de la lumière dans une pièce sombre. Face à la fenêtre : une autre fenêtre. Tout est sobre. Même la table, avec sa nappe blanche, qui pourrait laisser présager une invitation mais, volontairement, le peintre préfère exclure les amis.

Effet de la lumière sur le mur. Pièce presque vide. L’artiste fait entrer son

Effet de la lumière sur le mur. Pièce presque vide. L’artiste fait entrer son public dans un état de méditation. Photo de Cath Rayon de soleil dans le salon ou le vieux canapé - 1903 22

Dans une atmosphère étrange se détache une seule silhouette Internet Photo de Cath Son

Dans une atmosphère étrange se détache une seule silhouette Internet Photo de Cath Son ami Carl Holsoe expose le premier des toiles intimistes représentant une silhouette dans un décor très simple, aux portes ouvertes et pièces en perspective, avec des jeux de lumière. Vilhelm Hammershoi adopte ce thème qu’il ne quittera plus. Mais les œuvres de Holsoe sont empreintes de bonheur et de soleil tandis que celles de Hammershoi dégagent une « troublante étrangeté » . C’est surtout sa femme qu’il peint, le plus souvent de dos, absorbée dans sa tâche ou dans ses pensées. Elle ne montre aucun sentiment : est-elle indifférente à l’art de son époux ou mélancolique ? Cour, Strandgade 30 – 1905 Ida à la fenêtre dans la cour – 1905 23

Toujours Ida, avec son visage impassible, vacant à ses occupations dans le grand silence.

Toujours Ida, avec son visage impassible, vacant à ses occupations dans le grand silence. Toujours une grande sobriété du décor. Murs, portes et tablier blancs se détachent d’un corsage noir et d’une table en acajou. Photo de Cath Intérieur, Strandgade 30 – 1899 24 Intérieur, coin de salle à manger, Strandgade 30 – 1899

Internet Photo de Cath Femme de dos devant le dressoir 25 Intérieur avec une

Internet Photo de Cath Femme de dos devant le dressoir 25 Intérieur avec une femme arrangeant des fleurs dans un vase – 1900

 « Hammershoi réalise le miracle de faire sentir par les objets le sérieux

« Hammershoi réalise le miracle de faire sentir par les objets le sérieux de la vie, la valeur du silence et le bien être des longs recueillements. » William Ritter, 1910 « L’art et les Artistes » Internet Photo de Cath Intérieur avec une femme debout – non daté 26 Intérieur avec une femme de dos – 1898

C’est la toile la plus connue. Elle se trouve au Musée d’Orsay (Paris) depuis

C’est la toile la plus connue. Elle se trouve au Musée d’Orsay (Paris) depuis 1996. Intérieur avec jeune femme vue de dos – 1904 27 Photo de Cath Ida est vue de dos, arrêtée dans son mouvement, peutêtre pour permettre à son époux de travailler calmement. Hvile dit aussi Repos – 1905

Photo de Cath Internet Intérieur avec jeune femme lisant – 1900 28 Ida lisant

Photo de Cath Internet Intérieur avec jeune femme lisant – 1900 28 Ida lisant une lettre – tableau peint avant 1916

29 Internet Photo de Cath La lecture

29 Internet Photo de Cath La lecture

Photo de Cath Internet Devant l’écritoire : jeune femme vêtue en noir – 1901

Photo de Cath Internet Devant l’écritoire : jeune femme vêtue en noir – 1901 30 La lecture

 « Hammershoi réalise le miracle de faire sentir par les objets le sérieux

« Hammershoi réalise le miracle de faire sentir par les objets le sérieux de la vie, la valeur du silence et le bien être des longs recueillements. » William Ritter, 1910 « L’art et les Artistes » Internet Intérieur avec piano et jeune femme vêtue en noir – 1901 31 Devant l’écritoire : jeune femme vêtue en noir – 1901

Photo de Cath Internet Femme devant la très haute fenêtre – 1913 32 La

Photo de Cath Internet Femme devant la très haute fenêtre – 1913 32 La danse de la poussière à travers la fenêtre dans les rayons de soleil – 1900

Internet Intérieur - deux femmes à la fenêtre 33 Intérieur - femme âgée lisant

Internet Intérieur - deux femmes à la fenêtre 33 Intérieur - femme âgée lisant à la fenêtre

Photo de Cath Le chevalet 34

Photo de Cath Le chevalet 34

35 Internet Le café du matin Le ménage

35 Internet Le café du matin Le ménage

Quelques dates 1888 : 1893 : le 15 mai, naissance de Vilhem Hammershoi. Son

Quelques dates 1888 : 1893 : le 15 mai, naissance de Vilhem Hammershoi. Son tableau « jeune fille cousant » est refusé par l’exposition de Charlottenborg mais est acheté par Alfred Bramsen qui devient le principal collectionneur, le mécène et le biographe du peintre. 1877 -1878 : 1889 : 1897 : exposition du musée Jacquemart-André (Paris) 1864 : Prend des leçons de peinture avec F. Rohde et V. Kyhn. 1879 -1884 : Etudie à l’Académie des Beaux-Arts. Il se lie avec Carl Holsoe, Peter Ilsted et Jens Ferdinand Willumsen. Ils resteront amis jusqu’à la mort. 1883 : Etudie à l’atelier De Frie Studiekoler sous la direction de Koryer. 1885 : participe à l’expo de printemps de Charlottenborg et présente son « portrait d’une jeune fille » . 1887 : part en voyage en Hollande et en Belgique. Se rend à Paris pour présenter à l’Exposition Universelle 4 tableaux. 1890 : Il se fiance avec Ida Ilsted, sœur de son ami. Son ami Johan Rohde crée un salon – la Libre exposition - sur le modèle de celui des refusés à Paris. Hammershoi y participe. 1891 : Il se marie avec Ida. Ils partent pour Paris où il étudie les peintres du Louvre. Il rencontre le marchand d’Art Durand-Ruel qui expose son portrait d’Ida mais il ne se vend pas. 1892 : Il s’installe avec sa femme à Copenhague. il reçoit une bourse de l’Académie et part en Italie durant 4 mois. 1895 : Il peint « les 3 jeunes femmes » . Il part avec sa femme à Londres (d’octobre à fin décembre). 1898 : Voyage à Londres pour y rencontrer vainement Whistler. En septembre, il revient à Copenhague. 1900 : Expose ses tableaux à Kunstforeiningen, la Société des Beaux-Arts de Copenhague. 1902 : Il retourne en Italie. 1903 : Il rencontre le pianiste anglais Léonard Borwick qui l’introduit dans les milieux artistiques britanniques. 1905 : Il expose à Berlin. 1907 : Il expose à Londres. 1911 : Il reçoit le premier prix à l’Esposizionne internazionale di belle arti à Rome. 1912 : Le musée des Offices de Florence lui commande un autoportrait. 1914 : Sa mère meurt. Il souffre d’un cancer de la gorge. 1916 : Il décède le 13 février à l’hôpital municipal de Copenhague.

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Ce diaporama est à usage non commercial Il ne doit pas être publié Il est adressé gratuitement par courrier électronique aux amis des amis Il ne doit pas être modifié Aucune de ses vues ne doit en être extraite Merci de respecter ces consignes La réalisatrice : Cath ou l’Oiseau de Feu Texte du PPSX d’après l’exposition du Musée Jacquemart-André (Paris) Et internet Photos de Cath ou l’Oiseau de Feu Quelques photos provenant du net Et avec tous les remerciements à l’égard du Musée Jacquemart-André pour avoir permis aux visiteurs de photographier les œuvres de l’artiste. Diaporama hébergé sur les sites : www. imagileonation. com/oiseau-de-feu. ws www. chez-cath. fr/ www. chezjoeline. com Musique scandinave Kapela Ze wzi Bendzi Warszawa Wojna