Le frre venu dailleurs approche transculturelle du don

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 « Le frère venu d’ailleurs, approche transculturelle du don d’organe » Genèse et

« Le frère venu d’ailleurs, approche transculturelle du don d’organe » Genèse et conception d’un programme d’accompagnement à la communication avec les familles migrantes pour les coordinations de prélèvements d’organes. Lesoeurs Guy*, Ferradji Taïeb ** et Groupe de Travail Problématique Transculturelle du don d’organes ***. Le coordinateur de prélèvement d’organes et de tissus peut éprouver des difficultés de communication avec les familles migrantes qui, souvent, par manque d’information préalable ou incompréhension, refusent le don d’organes d’un parent décédé. Un groupe de . travail pluridisciplinaire grâce aux données d’une enquête a préparé un programme d’accompagnement sous la forme d’un kit de formation avec un film destiné à sensibiliser les coordinations à la posture transculturelle. Matériel et méthode • Enquête qualitative (Cer. Phi) auprès de 30 coordinateurs (22 Centres hospitaliers), complétée par un groupe de discussion de 10 coordinateurs (Id. F) • Réalisation du film de 35’ « Le frère venu d’ailleurs, approche transculturelle du don d’organe » avec des jeux de rôles et ouvrages didactiques. Le constat des coordinateurs Le coordinateur se trouve démuni face aux refus des familles d’autres cultures et évoque des difficultés de communication. Le faible taux de dons d’organes, la frustration créée par les refus que les considérations culturelles majorent et l’incompatibilité par rapport à la conception positive du don d’organe du soignant sont relevés. Le coordinateur est réticent à stigmatiser les migrants par crainte d’accentuer les différences par rapport à ses valeurs laïques de soignant et à l’universalité des soins. Les motifs de refus constatés sont la religion-alibi, les interdits, l’organisation familiale et le déficit de sensibilisation des communautés. Les raisons de refus sont aussi liées à la crainte du délabrement du corps, aux doutes sur la réalité de la mort du proche et enfin à un rapport problématique avec la société du pays d’accueil. Les raisons dites « culturelles » sont en rapport étroit aux croyances, aux interdits ou aux obligations. Le consentement ou le refus du don d’organe peut être lié au mode d’organisation familiale le plus souvent méconnu des soignants Le programme a pour ambition de permettre aux équipes soignantes de réfléchir sur leur pratique et leur niveau d'écoute ainsi que sur l'effet de leur propre culture et de leur savoir médical sur la communication avec les familles de culture différente de la leur. Le kit de formation DVD de 32’ 2 séquences de jeux de rôles entre vrais coordinateurs et stagiaires en psychologie + discussions filmées entre les membres du Groupe de Travail Réalisateurs T. Ferradji, G. Lesoeurs Jeu de rôle 1 : entretien avec la famille Discussion filmée du Groupe de Travail Film réalisé avec le soutien de Roche en collaboration avec Fondation Greffe de Vie & Association Internationale d'Ethno-Psychanalyse. Co-production de Roche, de l'Institut Keru. X et de SOCRAMED. Production Quadrimage Ouvrages didactiques Approche transculturelle du don d’organe, Métisse n°spécial Annonce transculturelle de la maladie, Ed. Téraèdre Soins, cultures et croyances, Ed. Estem Destiné aux coordinateurs de prélèvements, aux équipes de transplantation et plus largement aux soignants hospitaliers, la formation est réservée aux centres hospitaliers. Le programme « Le frère venu d’ailleurs » a obtenu le 1 er prix de la communication AFIDTN (Strasbourg, 2009) et le Prix Question d’Ethique du Festival de communication médicale (Deauville, 2009). Film disponible sur demande auprès de Roche ou de SOCRAMED. * Ethnopsychologue, anthropologue médical, membre AIEP et Société Française de Santé Publique, SOCRAMED 13520 Paradou. www. guylesoeurs. com ** Psychiatre, Dr en Sciences Humaines Praticien Hospitalier Service de Psychopathologie, Hôpital Avicenne, 93 Bobigny. ***Dr C. ANTOINE, néphrologue, H. St Louis, Paris. Pr S. BELOUCIF, anesthésiste-réanimateur, H. Avicenne, Y. CAILLE, Fond. Greffe de vie. J. COSSART, coordinatrice de prélèvement, H. Cochin, Paris. Dr C. DUPRE-GOUDABLE, néphrologue, H. Rangueil, Toulouse, Pr A. HOULOU, ethnopsy. D. MAROUDY, Agence de la biomédecine, St Denis. L. MENDES, chargée de communication patient transplantation, Roche, Neuilly, J. di SCIULLO, Greffe de Vie. Dr A. TENAILLON, Agence de la biomédecine, St Denis. A. VACCARO, Cer. Phi.