LE BRUIT M V PROCESSUS DAPPARITION DUN DOMMAGE
LE BRUIT M. V.
PROCESSUS D’APPARITION D’UN DOMMAGE Dépassement seuil d’exposition sonore quotidienne de 85 d. B(A) Travail dans ambiance sonore élevée Énergie sonore Surdité Personne
PROCESSUS D’APPARITION D’UN DOMMAGE Travail dans ambiance sonore élevée Énergie sonore Dépassement seuil d’exposition sonore quotidienne de Personne 85 d. B(A) Situation dangereuse Seuil d ’exposition sonore quotidienne Temps
Définition du son Un son est une vibration acoustique capable de se propager en milieux solide, liquide ou gazeux. Exemple de vitesses de propagation: dans l’air : 340 m/s dans l’eau : 1425 m/s dans l’acier : 5000 m/s Définition du bruit Un bruit est un son qui provoque une sensation acoustique désagréable ou gênante.
La fréquence, fréquence encore appelée hauteur du son, est le nombre d’oscillations de la vibration acoustique en 1 seconde. Elle s’exprime en Hertz. (100 Hz = 100 oscillations / seconde) Exemple : le diapason donne la note La à 440 Hz Plus la fréquence est élevée, plus un son est aigu.
20 Hz 2000 Hz 20 KHz Domaine de l’audibilité Sons inaudibles Infra-sons Sons graves Sons médiums Sons aigus Échelle des fréquences Sons inaudibles Ultra-sons
Niveau en Décibels La sensation sonore est caractérisée par une pression acoustique et elle varie de façon logarithmique en fonction de la stimulation. De plus, les grandeurs acoustiques varient dans des proportions très importantes, c’est pourquoi on utilise l’échelle logarithmique des Décibels (d. B).
L’oreille humaine ne perçoit pas de la même façon deux sons de fréquences différentes ayant un niveau de pression (en d. B) identique. Afin de tenir compte de la sensibilité particulière de l’appareil auditif de l’homme qui varie en fonction des fréquences, le niveau sonore est pondéré par les appareils de mesure. Le d. B(A) est le plus utilisé.
Le temps d’exposition C’est la durée pendant laquelle un travailleur est soumis à un bruit. Pour une journée de travail, on prend la valeur 8 heures. La Valeur Limite d’Exposition (VLE) au bruit est la valeur d’exposition à ne pas dépasser pour qu’il y ait compatibilité avec la santé des travailleurs notamment avec la protection de l’ouïe. Elle est exprimée en d. B(A) pour 8 h de travail / jour.
Temps d’exposition
Comment mesurer le bruit ? L’unité de mesure, utilisée couramment, est le décibel (A). Oreille pas sensible de la même façon à toutes les fréquences => filtre de pondération A qui tient compte de la sensibilité de l’oreille aux différentes fréquences sonores, pour décrire la sensation reçue ! Appareillages de mesure : Ø Le sonomètre (micro + ensemble électronique) à hauteur de l’oreille des personnes exposées => réalisation de cartographie du bruit Ø L’exposimètre en cas de dépassement de seuils (portable par les travailleurs sur 8 heures et qui mesurent en continu le niveau de pression acoustique). Quelques valeurs : Ø Lex, d (en d. B (A)) : niveau d’exposition sonore quotidienne soit la valeur moyenne des niveaux de bruit auxquels est exposé un salarié durant sa journée de travail. Ø Leq : niveau sonore équivalent, Ø Lpc (en d. B) : niveau de pression acoustique de crête soit la valeur maximale du niveau de bruit instantané reçu durant la journée de travail.
Exposimètre Sonomètre intégrateur Exposimètre et son micro en position de mesure
Le bruit : tableau N° 42 des maladies professionnelles
Les statistiques
Mais comment fonctionne notre oreille ? • Oreille externe : le pavillon collecte les ondes sonores. Ces ondes font vibrer le tympan comme la peau d’un tambour. Les poils et le cérumen sont des défenses naturelles contre les poussières et salissures susceptibles de pénétrer dans le conduit auditif. • Oreille moyenne : cavité remplie d’air contenant la chaîne d’osselets qui transmettent les vibrations du tympan à l’oreille interne (milieu liquide). • Oreille interne : le vestibule et le canal semi-circulaire permettent le maintien de l’équilibre. La cochlée est l’appareil récepteur de l’audition. Trompe d’Eustache : canal de communication pour l’air extérieur, entre le pharynx et l’oreille moyenne.
Insertion image cellules ciliées.
La valeur limite d’exposition au bruit (VLE) Rappel : c’est la valeur à ne pas dépasser pour préserver la santé des travailleurs, en particulier l’ouïe. Il en existe deux : LEX, d : niveau d’exposition sonore quotidienne exprimé en d. B(A) pour des bruits stables ou fluctuants. Lpc : niveau de pression crête exprimé en d. B pour une exposition à des bruits impulsionnels. L’article R. 232 -8 -3 du Code du Travail fixe : LEX, d (max) = 85 d. B(A) Lpc (max) = 135 d. B
Bruit émis et bruit reçu Il y a toujours 3 aspects dans le bruit : il est émis par une machine ou une activité bruyante il se propage dans un milieu, le local de travail il est reçu par les oreilles de travailleurs exposés
Règles d’addition des niveaux sonores en décibels : Pour additionner 2 niveaux sonores exprimés en d. B, on peut utiliser le tableau donné ci-dessous :
1 machine 90 d. B(A) 2 machines 90 + 3 = 93 d. B(A) 3 machines 90 + 5 = 95 d. B(A) 4 machines 90 + 6 = 96 d. B(A) 5 machines 90 + 7 = 97 d. B(A) 6 machines 90 + 8 = 98 d. B(A) 10 machines 90 + 10 = 100 d. B(A)
Le Champ Libre Propriété : Le niveau sonore décroît de 6 d. B chaque fois que la distance à la source double. 90 d. B 84 d. B 0 2 4 78 d. B 8 Distance en mètres
Exercice N° 1 En vous aidant du tableau Fig. 14 du document , calculer les niveaux sonores équivalents : 88 d. B(A) + 94 d. B(A) = _______ 100 d. B(A) + 101 d. B(A) = ______ 88 d. B(A) + 88 d. B(A) = _______
Exercice N° 2 En vous aidant de l’exemple ci-dessous, compléter l’exercice N° 2 Exemple : Un technicien dans une entreprise de mécanique générale est exposé au bruit pendant 8 h par jour détaillé comme suit : · 80 d. B(A) pendant 4 h · 85 d. B(A) pendant 3 h · 100 d. B(A) pendant 1 h
1ère méthode : D’après le tableau en Annexe 1, on relève : · 80 d. B(A) pendant 4 h · 85 d. B(A) pendant 3 h · 100 d. B(A) pendant 1 h : : : L EX, d = 77 d. B(A) L EX, d = 80, 7 d. B(A) L EX, d = 91 d. B(A) Niveau équivalent : 77 d. B(A) + 80, 7 d. B(A) + 91 d. B(A) = 91, 5 d. B(A) pour 8 heures
2ème méthode : En utilisant la table de correspondance Annexe 2, on complète le tableau suivant :
Exercice : Un technicien dans une entreprise de chaudronnerie générale est exposé au bruit pendant 8 H par jour détaillé comme suit : · 75 d. B(A) pendant 1 h 30 · 83 d. B(A) pendant 2 h 15 · 86 d. B(A) pendant 2 h · 94 d. B(A) pendant 2 h 15 Calculer, par les 2 méthodes, le niveau équivalent subi par l’opérateur pendant 8 h.
La prévention médicale. L’arrêté du 31 Janvier 1989 sur la protection des travailleurs contre le bruit stipule que le médecin du travail doit effectuer un suivi audiométrique individuel des salariés exposés à plus de 85 d. B(A) et fournir aux partenaires de l’entreprise des renseignements quantitatifs collectifs permettant l’amélioration de la prévention. Pour évaluer le risque auditif global du personnel exposé à des niveaux de bruit supérieurs à 85 d. B(A), le médecin tient compte de paramètres tels que le sexe, l’âge, l’ancienneté dans la profession … Les examens audiométriques sont réalisés dans des salles ou cabines d'audiométrie, à l'aide d'audiomètres. Le résultat de l'examen est un audiogramme
Il existe deux grandes méthodes audiométriques: L'audiométrie automatique - L'audiomètre explore automatiquement les différentes fréquences audibles. Pour chacune d'entre elles, il procède à une variation de niveau. Le seuil est enregistré automatiquement en fonction de la réponse du sujet. - Une autre technique consiste à fixer un niveau sonore et à recher par balayage de fréquences, la fréquence pour laquelle le sujet a un seuil d'audition correspondant au niveau sonore fixé initialement. Cette méthode, mise au point à l'INRS, a fait l'objet d'une réalisation commercialisée sous le nom d'Audioscan. Le tracé se fait également automatiquement en fonction de la réponse du sujet.
L'audiométrie manuelle Elle consiste à recher pour chacune des fréquences audiométriques le seuil d'audition du sujet. La variation des niveaux sonores, ainsi que la modification des fréquences du sont commandées manuellement par la personne qui fait passer le test et qui relève point par point l'audiogramme en fonction de la réponse du sujet. Quelle que soit la technique utilisée, la validité de l'audiogramme dépend de l'étalonnage de l'audiomètre.
Exemple de mesure : le casque anti-bruit. Le casque affaiblit, en moyenne, les bruits de 25 d. B
Le BRUIT Prévention – Obligations (décret n° 88 -405 du 21 avril 1988) Ø Constructeurs d’équipements : - réduire le bruit au niveau le plus bas possible, - informer sur le bruit émis (notice d’instruction). Ø Employeurs : - réduire le bruit au niveau le plus bas possible, - estimer le niveau sonore, - Si 85 d. B (A) ≤ niveau acoustique Leq ≤ 90 d. B (A) mais ou 135 d. B (A) ≤ valeur instantanée de crête ≤ 140 d. B (A) : • mesurer quotidiennement le niveau sonore, • faire vérifier l’aptitude médicale, • assurer le suivi médical, • mettre à disposition des protecteurs individuels, • informer et former. - Si niveau acoustique Leq > 90 d. B (A) ou valeur instantanée de crête > 140 d. B (A) : • obligation à porter les protecteurs, • signalisation des zones Attention : future directive européenne (cf. JO n° C 045 E du 19/02/2002 p. 0041 – 0052) modifiant les valeurs ci-dessus : - valeurs limites d’exposition 87 d. B (A) et Pression de crête = 200 Pa, - valeurs d’exposition supérieures déclenchant l’action : 85 d. B (A) et Pression de crête = 200 Pa, - valeurs d’exposition inférieures déclenchant l’action : 80 d. B (A) et Pression de crête = 112 Pa.
Le BRUIT Prévention – Mesures techniques Ø Réduction à la source - choix des machines à l’achat, - choix de l’implantation, - installation (montage), - entretien régulier, - limitation du temps de fonctionnement. Ø Réduction de la transmission - encoffrement, - écrans acoustiques, - réduction de la réverbération. Ø Réduction au niveau de la réception - cabine insonorisée - protecteurs anti-bruits : casques, bouchons d’oreilles
Loi N° 91 -1414 du 31 décembre 1991 Article L 230. 2 PRINCIPES GENERAUX DE PREVENTION • Éviter les risques • Évaluer les risques qui ne peuvent pas être évités • Combattre les risques à la source • Adapter le travail à l’homme • Tenir compte de l’évolution de la technique • Remplacer ce qui est dangereux • Planifier la prévention • Donner la priorité à la protection collective • Donner les instructions aux travailleurs (conception des postes, choix des équipements, méthodes de travail)
Face à un risque, que faut-il faire ? 1 - Connaître, évaluer le risque 3 – Isoler le risque et permettre à tout le monde d’être tranquille 2 – Eliminer le risque 3 – S’isoler du risque quand on ne peut pas l’isoler
PROPOSER DES MESURES D’AMELIORATION DE LA SITUATION DE TRAVAIL DANGERS D’ORIGINE PHYSIQUE: LE BRUIT Encoffrement de la machine Protection individuelle Casque, bouchons Réduction de la durée d’exposition au bruit Action sur la machine Cabine insonorisée Réduction du bruit à la source Traitement acoustique Parois et plafond Isolation antivibratile Ecran acoustique Eloignement des personnes
Identification du risque Travailler en ambiance sonore élevée Dépassement des seuils Énergie sonore Personne surdité
Une solution de prévention Prévention intrinsèque Conception d’une dégauchisseuse moins bruyante
Une solution de prévention Protection collective Photo JPEG 800 x 600 ou description
Une solution de prévention Photo JPEG 800 x 600 ou description Protection individuelle
Une solution de prévention Photo JPEG 800 x 600 ou description Instructions
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