Lanvrisme aortique Capucine Bailly Audrey Huyghe Solveig Mouterde
L’anévrisme aortique Capucine Bailly Audrey Huyghe Solveig Mouterde
• I. Présentation de l’anévrisme aortique et conséquences physio-pathologiques • II. Les causes, le diagnostic et la prévention des anévrismes aortiques • III. Evolution et traitement des anévrismes aortiques • IV. Présentation d’un cas clinique
I. Présentation de l’anévrisme aortique et conséquences physio-pathologiques • A. Présentation de l’aorte et localisation possible des anévrismes • B. Les deux types d’anévrismes • C. Conséquences physio-pathologiques
A. Présentation de l’aorte et localisation possible des anévrismes - - - Segment 0 : valves de Valsalva ; anévrismes dystrophiques Sgt I : partie initiale de la crosse aortique Anévrismes dystrophiques, athéromateux et aortites inflammatoires ( plus d’anévrismes syphillitiques) Sgt II : partie horizontale de la crosse aortique. C’est à ce niveau que partent les artères qui irriguent la tête. Toutes les étiologies précédement citées sont possibles Sgt III : aorte thoracique descendante Sgt IV : aorte post-diaphragmatique Sgt V : aorte sous-rénale lieu de prédilection des anévrismes athéromateux
B. Les deux types d’anévrismes Anévrisme vrai : Ø On retrouve toujours les éléments de la structure normale de la paroi aortique Faux anévrisme : Ø Il existe une poche anévrismale dont la paroi ne contient pas d’éléments de la paroi aortique : péritoine ou tissus fibreux
C. Conséquences physio-pathologiques • Evolution naturelle de l’anévrisme : augmentation de son calibre. A terme, tout anévrisme est menacé de rupture mais vitesses d’évolution très variables • Dilatation anévrismale de l’aorte souvent accompagnée d’un développement de thrombose qui peut avoir des complications graves (accidents emboliques, thrombose de l’aorte elle-même) • Développement d’une gangue inflammatoire autour de l’aorte qui menace les éléments anatomiques voisins
II. Les causes, le diagnostic et la prévention des anévrismes aortiques • A. Type de population présentant des risques d’anévrisme • B. Causes des anévrismes aortiques. • C. Diagnostic des anévrismes aortiques.
A. Type de population présentant des risques d’anévrisme • En médecine humaine, les anévrismes aortiques concernent 6 à 7% de la population générale. • Les hommes sont plus touchés que les femmes. • L’anévrisme étant une maladie dégénérative, on la rencontre essentiellement chez les personnes âgées.
B. Causes des anévrismes aortiques. • Les anévrismes sont liés à une fragilisation ou une lésion de la paroi vasculaire. • Facteurs fragilisants : ü Athérosclérose ü Tabagisme ü Hypertension artérielle (-> artériosclérose) ü Inflammation, infection ü Syphilis ü Autres : traumatismes thoraciques, endocardite infectieuse, septicémie, dystrophie du tissu élastique, périartérite noueuse, maladie de Takayasu, anévrismes infectieux ou traumatiques, maladies génétiques (syndrôme de Marflan, d’Ehler’s-Danlos)
III. Evolution et traitement des anévrismes aortiques • A. Evolution potentielle • B. Traitement
A. Evolution potentielle • Embolies artérielles périphériques • Thrombose massive de l’anévrisme (exceptionnel mais gravissime : grande urgence) • Rupture d’anévrisme : douleur abdominale violente, choc hémorragique. En cas d’absence d’intervention : mort par collapsus irréversible. Grande urgence de chirurgie, succès 50% (humains) • La rupture peut aussi se faire dans un viscère du voisinage (ex. dans le duodénum : hémorragie digestive foudroyante) • Fissuration : précède certaines ruptures. Permet d’opérer dans de meilleures conditions et d’améliorer considérablement le pronostic.
B. Traitement des anévrismes aortiques 2 options chirurgicales : La chirurgie ouverte classique : La procédure endovasculaire : • Grande incision • Retrait des tissus dégénérés de l’anévrisme • Pose d’un greffon cousu au tissu aortique, qui sert de pontage. • Peu invasive • Un cathéter de pose contenant le greffon vasculaire est guidé à travers un vaisseau sanguin de la jambe jusqu’à l’aorte.
Mise en place de prothèses
IV. Présentation d’un cas clinique • • A- Symptômes B- Examens réalisés et résultats C- Diagnostic D- Etude généalogique
A-Symptômes • CN léthargique • Dépression sanguine sévère • Cage thoracique déformée • Pouls des artères fémorales faiblement marqué • hypermobilité des articulations • CN petit et disproportionné : tête plate et côtes courtes Patient : chiot Leonberg mâle de six mois ü ü Auscultation cardiaque normale Température rectale : 38, 6°C Temps de recoloration capillaire normal Couleur des muqueuses normale
• Radiographie : confirme la déformation du thorax montre une dilatation de l’aorte proximale sans trace de cardiomégalie
• Mesure de la pression artérielle : diminuée exclut l’hypertension systémique • Électrocardiographie : 100 bpm et rythme sinusal normal • Echographie transthoracique : révèle une dilatation de l’aorte de la racine à la crosse ; 46 mm (25 -28), une légère dilatation du tronc pulmonaire et un début d’insuffisance aortique montre aussi la présence de tunnels remplis de sang le long de l’aorte
• Échographie transœsophagienne : (sous AG) confirme la légère insuffisance aortique ; montre que les tunnels sont dus à un enroulement de l'aorte ascendante
Carte 3 D obtenue par angiographie (IRM 3 D)
C-Diagnostic Il s’agit d’un anévrisme fusiforme qui s’étend de la racine de l’aorte aux premiers cm de l’aorte descendante Il est associé à un plissement et un enroulement de l’aorte Il a aussi été identifié une dilatation des artères thoraciques principales (tronc pulmonaire, tronc brachiocéphalique et sscg) L’artère sscg a de plus une trajectoire anormale Le propriétaire a décidé d’euthanasier l’animal
• Résultats de l’autopsie : photos de l’aorte et du coeur
Examen histologique de l’aorte Jonction intima-média anormale (zone de pseudokystes) Hématoxyline-éosine x 25
FIBRES de COLLAGENE EPAISSIES et DESORGANISEES Rouge syrius, x 400 FRAGMENTATION des FIBRES ELASTIQUES Orceine, x 400
D- Etude généalogique Échographie transthoracique chez 7 chiots de la portée Dilatation de l’aorte chez deux de ces chiots Un des chiots présente les mêmes symptômes : retard de croissance, laxité ligamentaire Un autre des chiots est atteint d’une hernie diaphragmatique récidivante
• Conclusion : en faveur d’une maladie génétique type syndrome de Marflan chez l’Homme
FIN Remerciements à V. Chetboul et col. J. Am. Vet Med assoc, 2003
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