LANGOAT GLISE SAINTE POMPE KOUPAA LES VITRAUX Lglise

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LANGOAT ÉGLISE SAINTE POMPÉE (KOUPAÏA) LES VITRAUX

LANGOAT ÉGLISE SAINTE POMPÉE (KOUPAÏA) LES VITRAUX

L’église Sainte-Pompée (en breton Koupaïa) de Langoat est une construction de la seconde moitié

L’église Sainte-Pompée (en breton Koupaïa) de Langoat est une construction de la seconde moitié du XVIIIe siècle. Les vitraux viennent de l’atelier de vitraux des carmélites du Mans dirigé par Ferdinand Hucher ; ils datent du début du XXe siècle. Dans la nef, ils illustrent les mystères du Rosaire tandis que ceux des transepts et du chœur sont consacrés à sainte Pompée, mère de saint Tugdual, fondateur de l’évêché de Tréguier, de saint Léonor (ou Lunaire) et sainte Sève.

L’ANNONCIATION L’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth,

L’ANNONCIATION L’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie. L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Combléede-grâce, le Seigneur est avec toi. » À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation. L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très. Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. » Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire puisque je ne connais pas d’homme ? » L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu. Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile. Car rien n’est impossible à Dieu. » Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. » Lc 1, 26 -38

LA VISITATION En ces jours-là, Marie se mit en route et se rendit avec

LA VISITATION En ces jours-là, Marie se mit en route et se rendit avec empressement vers la région montagneuse, dans une ville de Judée. Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth. Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint, et s’écria d’une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en moi. Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. » Marie dit alors : « Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur ! Il s’est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront bienheureuse. Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom ! Sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent. Déployant la force de son bras, il disperse les superbes. Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles. Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides. Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour, de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et sa descendance à jamais. » Lc 1, 39 -55

NOËL LA NAISSANCE DU SAUVEUR Marie mit au monde son fils premier-né ; elle

NOËL LA NAISSANCE DU SAUVEUR Marie mit au monde son fils premier-né ; elle l’emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n’y avait pas de place pour eux dans la salle commune. Dans la même région, il y avait des bergers qui vivaient dehors et passaient la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux. L’ange du Seigneur se présenta devant eux, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière. Ils furent saisis d’une grande crainte. Alors l’ange leur dit : « Ne craignez pas, car voici que je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera une grande joie pour tout le peuple : Aujourd’hui, dans la ville de David, vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur. Et voici le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire. » 7 Et soudain, il y eut avec l’ange une troupe céleste innombrable, qui louait Dieu en disant : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes, qu’Il aime. » Lorsque les anges eurent quitté les bergers pour le ciel, ceuxci se disaient entre eux : « Allons jusqu’à Bethléem pour voir ce qui est arrivé, l’événement que le Seigneur nous a fait connaître. » Ils se hâtèrent d’y aller, et ils découvrirent Marie et Joseph, avec le nouveau-né couché dans la mangeoire. Après avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été annoncé au sujet de cet enfant. Et tous ceux qui entendirent s’étonnaient de ce que leur racontaient les bergers. Marie, cependant, retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur. Lc 2, 7 -19

LA PRÉSENTATION AU TEMPLE Quand fut accompli le temps prescrit par la loi de

LA PRÉSENTATION AU TEMPLE Quand fut accompli le temps prescrit par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, selon ce qui est écrit dans la Loi : Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur. Ils venaient aussi offrir le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : un couple de tourterelles ou deux petites colombes. Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C’était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui. Il avait reçu de l’Esprit Saint l’annonce qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ, le Messie du Seigneur. Sous l’action de l’Esprit, Syméon vint au Temple. Au moment où les parents présentaient l’enfant Jésus pour se conformer au rite de la Loi qui le concernait, Syméon reçut l’enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant : « Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu le salut que tu préparais à la face des peuples : lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël. » Lc 2, 22 -32

JÉSUS EST RETROUVÉ DANS LE TEMPLE Chaque année, les parents de Jésus se rendaient

JÉSUS EST RETROUVÉ DANS LE TEMPLE Chaque année, les parents de Jésus se rendaient à Jérusalem pour la fête de la Pâque. Quand il eut douze ans, ils montèrent en pèlerinage suivant la coutume. À la fin de la fête, comme ils s’en retournaient, le jeune Jésus resta à Jérusalem à l’insu de ses parents. Pensant qu’il était dans le convoi des pèlerins, ils firent une journée de chemin avant de le cher parmi leurs parents et connaissances. Ne le trouvant pas, ils retournèrent à Jérusalem, en continuant à le cher. C’est au bout de trois jours qu’ils le trouvèrent dans le Temple, assis au milieu des docteurs de la Loi : il les écoutait et leur posait des questions, et tous ceux qui l’entendaient s’extasiaient sur son intelligence et sur ses réponses. En le voyant, ses parents furent frappés d’étonnement, et sa mère lui dit : « Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Vois comme ton père et moi, nous avons souffert en te cherchant ! » Il leur dit : « Comment se fait-il que vous m’ayez cherché ? Ne saviez-vous pas qu’il me faut être chez mon Père ? » Mais ils ne comprirent pas ce qu’il leur disait. Lc 2, 41 -50

Les vitraux des chapelles du fond de l’église étaient consacrés aux mystères douloureux. L’une

Les vitraux des chapelles du fond de l’église étaient consacrés aux mystères douloureux. L’une d’entre elle a été affectée à l’appareil de chauffage et ses vitraux ne sont plus visibles. L’autre abrite les fonds baptismaux où les vitraux restent accessibles. L’agonie au jardin des oliviers La flagellation

LA RÉSURRECTION Après le sabbat, à l’heure où commençait à poindre le premier jour

LA RÉSURRECTION Après le sabbat, à l’heure où commençait à poindre le premier jour de la semaine, Marie Madeleine et l’autre Marie vinrent pour regarder le sépulcre. Et voilà qu’il y eut un grand tremblement de terre ; l’ange du Seigneur descendit du ciel, vint rouler la pierre et s’assit dessus. Il avait l’aspect de l’éclair, et son vêtement était blanc comme neige. Les gardes, dans la crainte qu’ils éprouvèrent, se mirent à trembler et devinrent comme morts. L’ange prit la parole et dit aux femmes : « Vous, soyez sans crainte ! Je sais que vous cherchez Jésus le Crucifié. Il n’est pas ici, car il est ressuscité, comme il l’avait dit. Venez voir l’endroit où il reposait. Puis, vite, allez dire à ses disciples : “Il est ressuscité d’entre les morts, et voici qu’il vous précède en Galilée ; là, vous le verrez. ” Voilà ce que j’avais à vous dire. » Vite, elles quittèrent le tombeau, remplies à la fois de crainte et d’une grande joie, et elles coururent porter la nouvelle à ses disciples. Mt 28, 1 -8

L’ASCENSION Jésus dit à ses disciples : « Ainsi est-il écrit que le Christ

L’ASCENSION Jésus dit à ses disciples : « Ainsi est-il écrit que le Christ souffrirait, qu’il ressusciterait d’entre les morts le troisième jour, et que la conversion serait proclamée en son nom, pour le pardon des péchés, à toutes les nations, en commençant par Jérusalem. À vous d’en être les témoins. Et moi, je vais envoyer sur vous ce que mon Père a promis. Quant à vous, demeurez dans la ville jusqu’à ce que vous soyez revêtus d’une puissance venue d’en haut. » Puis Jésus les emmena au dehors, jusque vers Béthanie ; et, levant les mains, il les bénit. Or, tandis qu’il les bénissait, il se sépara d’eux et il était emporté au ciel. Ils se prosternèrent devant lui, puis ils retournèrent à Jérusalem, en grande joie. Lc 24, 46 -52

LA PENTECÔTE Tous, d’un même cœur, étaient assidus à la prière, avec des femmes,

LA PENTECÔTE Tous, d’un même cœur, étaient assidus à la prière, avec des femmes, avec Marie la mère de Jésus, et avec ses frères. Quand arriva le jour de la Pentecôte, au terme des cinquante jours, ils se trouvaient réunis tous ensemble. Soudain un bruit survint du ciel comme un violent coup de vent : la maison où ils étaient assis en fut remplie tout entière. Alors leur apparurent des langues qu’on aurait dites de feu, qui se partageaient, et il s’en posa une sur chacun d’eux. Tous furent remplis d’Esprit Saint : ils se mirent à parler en d’autres langues, et chacun s’exprimait selon le don de l’Esprit. Or, il y avait, résidant à Jérusalem, des Juifs religieux, venant de toutes les nations sous le ciel. Lorsque ceux-ci entendirent la voix qui retentissait, ils se rassemblèrent en foule. Ils étaient en pleine confusion parce que chacun d’eux entendait dans son propre dialecte ceux qui parlaient. Dans la stupéfaction et l’émerveillement, ils disaient : « Ces gens qui parlent ne sont-ils pas tous Galiléens ? Comment se fait-il que chacun de nous les entende dans son propre dialecte, sa langue maternelle ? Parthes, Mèdes et Élamites, habitants de la Mésopotamie, de la Judée et de la Cappadoce, de la province du Pont et de celle d’Asie, de la Phrygie et de la Pamphylie, de l’Égypte et des contrées de Libye proches de Cyrène, Romains de passage, Juifs de naissance et convertis, Crétois et Arabes, tous nous les entendons parler dans nos langues des merveilles de Dieu. » Ac 2, 1 -11

L’ASSOMPTION DE LA VIERGE MARIE « Nous proclamons, déclarons et définissons que c’est un

L’ASSOMPTION DE LA VIERGE MARIE « Nous proclamons, déclarons et définissons que c’est un dogme divinement révélé que Marie, l’Immaculée Mère de Dieu toujours Vierge, à la fin du cours de sa vie terrestre, a été élevée en âme et en corps à la gloire céleste. » Cette proclamation est faite par le pape Pie XII le 1 er novembre 1950 selon les critères exprimés au Concile de Vatican I de 1870, à savoir ex cathedra, « c’est-à-dire lorsque, remplissant sa charge de pasteur et de docteur de tous les chrétiens, il définit, en vertu de sa suprême autorité apostolique, qu’une doctrine, en matière de foi ou de morale, doit être admise par toute l’Église, jouit par l’assistance divine à lui promise en la personne de saint Pierre, de cette infaillibilité dont le divin Rédempteur a voulu que fût pourvue l’Église, lorsqu’elle définit la doctrine sur la foi ou la morale. » (Saint Concile Vatican I).

LE COURONNEMENT DE MARIE DANS LE CIEL Un grand signe apparut dans le ciel

LE COURONNEMENT DE MARIE DANS LE CIEL Un grand signe apparut dans le ciel : une Femme, ayant le soleil pour manteau, la lune sous les pieds, et sur la tête une couronne de douze étoiles. Ap 1, 1 : " Bénie sois-tu, ma fille, par le Dieu Très. Haut, plus que toutes les femmes de la terre ; et béni soit le Seigneur Dieu, Créateur du ciel et de la terre. Car le Seigneur t'a dirigée pour frapper à la tête le chef de nos ennemis. Jamais l'espérance dont tu as fait preuve ne s'éloignera du cœur des hommes, mais ils se rappelleront éternellement la puissance de Die Oui, Dieu fasse que tu sois exaltée à jamais, qu'il te visite de ses bienfaits, car tu n'as pas épargné ta propre vie pour la cause de notre race humiliée, tu es sortie pour empêcher notre ruine, marchant avec droiture devant notre Dieu. " Et tout le peuple dit : " Amen ! " Ju 10, 13 -20

LA VIERGE MARIE, SAINTE POMPÉE ET SAINTE SÈVE La Vierge Marie est encadrée par

LA VIERGE MARIE, SAINTE POMPÉE ET SAINTE SÈVE La Vierge Marie est encadrée par sainte Pompée et sainte Sève. Sainte Pompée est l'épouse du roi légendaire Hoel 1 er dit « le Grand » qui régne sur la Bretagne. Les invasions des Frisons obligèrent le roi Hoël et sa famille à passer la mer pour se réfugier en Grande-Bretagne. Quatre ans plus tard, seul Hoël débarquait de nouveau sur le continent et reprenait possession de son royaume. Ce ne serait toutefois qu'après la mort du roi, en 545, que Pompée, sa fille Sève et saint Léonor seraient revenues en Armorique, dans l'émigration dirigée par son fils saint Tugdual. Elle s'installa à proximité du monastère de Tréguier, fondé par ce dernier, et mourut à cet endroit même.

LE SACRÉ-CŒUR, SAINT TUGDUAL ET SAINT LÉONOR Le retour de la famille de sainte

LE SACRÉ-CŒUR, SAINT TUGDUAL ET SAINT LÉONOR Le retour de la famille de sainte Pompée en Bretagne est commandé par son fils Tugdual. Ils débarquent dans la rade de Brest puis se déplacent vers l’intérieur de la région. Sève fonde un monastère près de Morlaix où une commune garde son nom. Accompagné de sa mère Tugdual s’avance jusqu’aux rives du Jaudy et du Guindy où il fonde le monastère de Lan Dréguer (Tréguier). Il devient évêque vers 550. Saint Léonor (ou Lunaire) est le patron de la commune de Trélévern , voisine de Tréguier.

LA VIE DE SAINTE POMPÉE Le vitrail du chevet de l’église illustre quelques événements

LA VIE DE SAINTE POMPÉE Le vitrail du chevet de l’église illustre quelques événements de la vie légendaire de sainte Pompée et de sa famille : son mariage avec Hoel, sa mort assistée de son fils Tugdual, la consécration religieuse de Sève.