LA THEORIE DU CONSOMMATEUR Courbes dindiffrence quilibre JM
LA THEORIE DU CONSOMMATEUR Courbes d'indifférence & équilibre J-M HENEFFE 2011
La théorie du consommateur est une approche micro-économique qui repose sur 4 axiomes : AXIOME DE CONTRAINTES AXIOME D’ARBITRAGE AXIOME DE PREFERENCE AXIOME DE DOMINANCE (MAXIMISATION)
DOMINANCE Maximisation de la satisfaction. Le consommateur classe les combinaisons de consommation possibles selon ses préférences ou ses indifférences par rapport à ce qu'il abandonne. PREFERENCE ARBITRAGE CONTRAINTES Le consommateur est tenu de constituer des ensembles de consommation, c'est-à-dire des combinaisons de biens rencontrant ses aspirations et ses contraintes. Le consommateur est soumis à diverses contraintes budgétaires qui limitent les possibilités de satisfaire ses besoins et rendent impossibles certains choix.
Soient différents caddies, chacun composé d'une combinaison de deux biens : et des
Soient différents caddies, chacun composés d'une combinaison de deux biens : et des Etc…
30 En fonction de leur composition, tous ces caddies peuvent être positionnés sur un graphique. 25 C 20 Le caddie C est par exemple composé de 9 pommes et 20 cerises. 15 10 5 0 Il y a bien sûr d’innombrables possibilités. 1 4 2 3 0 10 20 30
Un consommateur pourra classer les caddies selon ses indifférences : 30 25 20 15 ? 10 ? 5 0 0 10 20 ou 30 Indifférent ? ? Bof !
Les courbes d'indifférence 30 Certains caddies sont indifférents pour le consommateur. 25 15 Relions de proche en proche les caddies indifférents pour le consommateur. 10 Nous obtenons l’ensemble des 20 courbes d'indifférence. 5 0 0 10 20 30 Le passage d'un point d'une courbe d'indifférence à un autre point de cette même courbe nécessite une substitution entre les biens consommés (moins de cerises pour plus de pommes et réciproquement).
Un consommateur pourra classer les caddies selon ses préférences : 30 25 - 20 15 ? 10 ? 5 0 0 10 20 30 Préféré ! ou ? ? +
La carte d'indifférence 30 Quand le consommateur "se déplace" le long d'une courbe d'indifférence, il garde la même satisfaction. 25 20 Satisfaction croissante 15 10 Même satisfaction Plus il s'écarte de l'origine, plus sa satisfaction augmente. 5 0 Quand il passe d'une courbe à une autre : il modifie sa satisfaction 0 10 20 30
La carte d'indifférence 30 25 20 Satisfaction croissante Dans la mesure du possible un consommateur va donc tendre à s'écarter de l'origine, pour une satisfaction croissante. 15 Il a cependant une contrainte : les biens ont un prix et notre consommateur est limité par son budget. 10 5 0 0 10 20 30
La contrainte du budget 30 Si le bien X vaut 10 € et le bien y 15 €, 25 Si tout le budget est consacré à Y, le consommateur peut en acquérir : 200/15= 13, 33 unités que peut-on faire avec un budget de 200 € ? 20 15 10 … avec un budget de 300 € ? 5 0 0 10 20 30 Si tout le budget est consacré à X, le consommateur peut en acquérir : 200/10 = 20 unités
La contrainte du budget 30 Une droite du budget (ligne de prix) représente les combinaisons maximales que le consommateur peut réaliser avec la totalité de son revenu disponible, compte tenu du prix des 2 biens. 25 Zone où les choix sont impossibles 20 15 10 Zone des possibiltés d’achat 5 0 0 10 20 30
La contrainte du budget 30 Satisfaction croissante 25 20 Budgets croissants 15 10 5 0 0 10 20 30 Comme on pouvait s'en douter, plus le budget sera élevé, plus le consommateur pourra accroître sa satisfaction (= accéder à une courbe d'indifférence supérieure).
L’équilibre du consommateur 30 Le consommateur exploite son budget au maximum : il se place donc sur une droite de budget (ex. : 350). 25 22, 5 20 i 15 10 i La courbe d'indifférence i 3 est accessible. i 4 2 i 1 5 0 i 3 5 350 0 10 20 30 35 Les points sur la courbe d'indifférence i 5 ne sont i 5 pas accessibles.
L’équilibre du concommateur 30 25 La satisfaction sera optimale pour une consommation correspondant à la combinaison représentée par le point de tangence de la droite du budget et de la courbe d'indifférence à la fois la plus éloignée et accessible. 22, 5 20 i 5 15 10 i 2 i 1 5 0 i 3 i 4 350 0 10 20 30 35
Changement dans le revenu 30 25 20 Revenus croissants 15 10 5 0 0 10 20 30
Changement dans le revenu 30 Relions les points de tangence 25 La courbe obtenue est appelée la courbe d’Engel. 20 15 10 Elle indique les variations dans la consommation des deux biens lorsque le revenu varie. 5 0 0 10 20 30 En général, plus le revenu est élevé et plus on consomme des deux biens et la flèche est orientée vers la droite de notre graphique. .
Remarque : Les biens inférieurs 30 Il arrive que, pour certains biens, à une hausse du revenu correspond 25 une baisse de consommation. Lorsque le niveau de vie augmente, on consomme plus de steaks et moins de saucisses ! 20 15 10 Les saucisses sont des biens « inférieurs » et la 5 0 0 10 20 30 flèche est orientée vers la gauche de notre graphique.
Variation du prix des biens Y u 30 v w Baisse du prix de X: Courbe de dépense et de consommation 22, 5 10 15 0 prix 30 40 X Le coefficient angulaire (pente) de la droite de budget est modifié Si le prix de Y est stable, alors que celui de X baisse, les quantités accessibles de X pour un même budget augmentent.
Peut-on dire que le consommateur, en toutes circonstances, agit en « homo œconomicus » des classiques du 19ème siècle ? Est-il réellement capable de poser des jugements de préférence ? Se comporte-t-il conformément à ses jugements ? Doit-on plutôt admettre que l'être humain est irrationnel, qu'il se comporte en « homme de Pavlov » conditionné par son milieu et guidé par les techniques publicitaires ?
J-M Heneffe A. P. L. L. 2011
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