La seconde guerre mondiale La deuxime guerre mondiale

La seconde guerre mondiale. . . La deuxième guerre mondiale est déclenchée par l'invasion de la Pologne par des soldats allemands dirigés par Hitler en 1939. Le conflit, principalement européen à l'origine, s'élargit à l'échelle mondiale avec l'intervention japonaise contre Pearl Harbor et l'entrée en guerre des Etats-Unis. Cette « guerre totale » mobilise l'ensemble des ressources économiques différents pays et fait des millions de morts, majoritairement des civils (dont les populations juives). Le conflit s'achève avec la prise de Berlin par l'armée rouge en mai 1945 et les bombardements d'Hiroshima et de Nagasaki au début du mois d'août 1945. Tout au long de cette pèriode et encore bien plus tard, les artistes ont dénoncé les horreurs subies durant cette guerre.

La poésie dans la seconde guerre mondiale La seconde guerre mondiale fut le moment d'une grande effervescence poétique. Pour lutter contre l'envahisseur nazi, le langage codé ou métaphorique de la poésie servit souvent de paravent à la transmission de messages en faveur de la résistance. La poésie fut donc, de 1940 à 1945, une arme privilégiée au service de l'intégrité nationale. Les recueils s'éclipsèrent quelques peu au profit des revues. Les grands poètes de la résistance française sont ceux qui, engagés dans l'action, ont su garder la juste distance pour en témoigner et en extraire un message de beauté, d'espoir et de liberté. Paul Eluard, Louis Aragon et René Char sont incontestablement les figures de proue de cette poésie de la Résistance.

Strophes pour se souvenir Le poème strophes pour se souvenir a été écrit par Louis Aragon en 1955, et est publié dans le recueil de poèmes Le Roman inachevé. Il est écrit à partir de l'affiche rouge, une affiche de propagande nazie destinée à discréditer la résistance française et les juifs. Ce poème a été écrit pour dénoncer l'affiche rouge, critiquer la passivité des français et faire en sorte que le souvenir des 23 résistants du groupe Manouchian reste gravé dans les mémoires françaises. On trouve dans ce poème deux situations de communications: une où Aragon s'adresse aux 23 résistants (vers 1 à 15 & vers 31 à 35) et une où manouchian s'adresse à sa femme Mélinée. Ce poème est un poème engagé.

Louis Aragon est un poète, romancier, journaliste et essayiste français, né le 3 octobre 1897 à Neuilly -sur-Seine et mort le 24 décembre 1982 à Paris. Il est connu pour son engagement et son soutien au parti communiste français de 1930 jusqu'à sa mort. Il fut, en 1924, après avoir participé au dadaÏsme, l'un des créateurs du mouvement surréaliste. Il adhère au parti communiste et ne devient critique à l'égard de l'URSS qu'à la mort de Staline. Depuis 1940, sa poésie est largement inspirée par l'amour qu'il voue à sa compagne, Elsa Triolet, écrivain elle aussi. Il fut, durant la seconde guerre mondiale, parmi les poètes qui prirent résolument parti pour la résistance contre le nazisme. Il meurt le 24 décembre 1982.

Liberté de Paul Eluard Le poème Liberté ouvre le recueil Poésie et Vérité paru en 1942. Les textes qui forment ce recueil sont tous des poèmes de lutte. Ils doivent entrer dans la mémoire des combattants et soutenir l'espérance de la victoire : comme on le faisait pour les armes et les munitions, le poème Liberté à été, à l'époque, parachuté dans les maquis. On trouve de nombreuses anaphores dans ce texte, ce qui permet de mettre en place un rythme. Ce poème devait être « facile » à apprendre, afin que les résistants s'en souviennent.

Paul Eluard est un poète français né à Saint-Denis le 14 décembre 1895. Il a fait parti du mouvement surréaliste puis du dadaÏsme. Dès 1925, il soutient la révolte des marocains et en janvier 1927, il adhère au parti communiste avec Louis Aragon. Il s'engage avec Picasso pour lutter face au gouvernement espagnol suite au bombardement de Guernica. En 1943, il publie l'anthologie L'honneur des poètes, qui est un rassemblement de textes poétiques contre l'opression durant la seconde guerre mondiale. Le 18 novembre 1952 à neuf heures du matin, Paul Éluard succombe à une crise cardiaque à son domicile

La seconde guerre mondiale, sujet de nombreux films Le cinéma - ou la fenêtre des évènements de la seconde guerre mondiale – nous relate l'histoire de cette guerre. Une guerre qui a touché de nombreuses populations et a fait des millions de morts, particulièrement chez les peuples juifs. Une guerre mise en images pour tous ceux qui, n'ayant pas vécu la guerre et l'Holocauste, ne peuvent s'imaginer les horreurs subies durant cette période. Les trois films que nous avons choisi : La Rafle, La Liste de Schindler et Le Dictateur, sont des témoignages, des retours vers ce passé lugubre, des histoires de héros parmi les nazis, de courageux parmi les juifs mais surtout la vision d'un enfer qui a été réel. . .

La rafle de Roselyne Bosch 1942, Vel' d'hiv. 1942. Joseph a onze ans. Et ce matin de Juin, il doit aller à l'école, une étoile Jaune cousue sur sa poitrine. . . Il reçoit les encouragements d'un voisin brocanteur. Les railleries d'une boulangère. Entre bienveillance et mépris, Jo, ses copains juifs comme lui, leurs familles, apprennent la vie dans un Paris occupé, sur la Butte Montmartre, où ils ont trouvé refuge. Du moins le croient-ils, jusqu'à ce matin de 16 Juillet 1942, où leur fragile bonheur bascule. . . Du Vélodrome D'Hiver, où 13 000 raflés sont entassés, au camp de Beaune-La-Rolande, de Vichy à la terrasse du Berghof, La Rafle suit les destins réels des victimes et des bourreaux. De ceux qui ont orchestré. De ceux qui ont eu confiance. De ceux qui ont fui. De ceux qui se sont opposés. Tous les personnages du film ont existé. Tous les événements, même les plus extrêmes, ont eu lieu cet été 1942.

Roselyne Bosch est née à Avignon dans le Vaucluse, d’un père catalan réfugié et d’une mère d’origine italienne. En 1995 elle se marie avec Alain Goldman et ils fondent une famille. Peu de temps après naissent leurs fils jumeaux. En 2005, elle tourne à Paris puis en Hongrie le film la Rafle, en collaboration avec Ilan Goldman.

La liste de Schindler relate l'histoire de l'allemand Oskar Schindler, un membre du parti nazi qui ouvre une manufacture et compte la faire fonctionner grâce au labeur non rémunéré des juifs du ghetto de Cracovie. Vu la conjoncture, travailler pour Schindler revient à avoir la vie sauve. Itzhak Stern, bras droit de Schindler, s'arrange pour sauver le plus de juifs possible, un geste que le nazi lui même viendra à encourager après avoir été le témoin de massacres. Jusqu'à la fin de la guerre, Schindler fera de son mieux afin d'éviter l'Holocauste à ses employés. La liste de schindler sauvera la vie de plus de 1100 juifs: c'est le triomphe d'un homme devenu juste et l'histoire du drame de ceux qui ont survécu à l'un des chapitres les plus noirs de l'histoire de l'humanité grâce à son action exemplaire.

Steven Spielberg est né à Cincinnati dans l'Ohio le 18 décembre 1946. Fasciné par la Seconde Guerre Mondiale, il emprunte bientôt à son père une caméra 8 mm avec laquelle il réalise une quinzaine de petits films d'une sophistication croissante. Il aborde le 35 mm en 1968 et réalise le court-métrage Amblin. Primé aux festivals de Venice et d'Atlanta, le film retient l'attention des dirigeants des Studios Universal qui lui offrent un contrat de sept ans en tant que réalisateur de télévision Après le succès de son premier film Sugarland Express, il réalise en 1975 Les dents de la mer, dans des conditions mouvementées. Ce film sera cependant un succés international. Sa carrière prend forme et Spielberg s'oriente vers un fantastique plus gratifiant laissant une large place à l'émotion et à l'émerveillement, sur les thèmes de l'innocence et du paradis perdu… Rencontres du troisième type, Le terminal, La guerre des mondes, Jurassic Park, E. T en sont les exemples flagrants. Mais Spielberg a aussi une facette plus sérieuse, qui lui vaut le respect – a défaut de l'adhésion – des critiques les plus exigeants. Ainsi La liste de Schindler, sur la Seconde Guerre Mondiale et la Shoah, grand succès qui lui vaudra l'Oscar du meilleur film et du meilleur réalisateur, Il faut sauver le soldat Ryan (second Oscar du meilleur réalisateur), ou bien Minority report. En 2008, il revient à une note plus fantaisiste en dirigeant les quatrièmes aventures d'Indiana Jones. Début 2009, il réalise

Le dictateur Le Dictateur (The Great Dictator) est un film américain, de type satirique, réalisé en 1940 par Charlie Chaplin. Lors de la Première Guerre mondiale, un soldat maladroit sauve la vie du pilote de chasse Schultz. Après que le soldat et Schultz se soient enfuis en avion celui-ci se crash et Charlie est blessé. Devenu amnésique, le soldat passe de longues années à l'hôpital, coupé du monde. A sa sortie, il reprend son métier de barbier dans sa boutique, qui a été incluse dans un ghetto juif. Le dictateur de la Tomanie, Hynkel, qui ressemble physiquement beaucoup au barbier, met en place une discrimination contre les juifs. Or le barbier est luimême juif, et peu au courant de l'évolution politique et sociale de son pays. Arrêté lors d'une rafle, le barbier est accusé de comploter contre le régime d'Hynkel, il se retrouve en camp de concentration avec Schultz. Tous les deux finissent par s'évader au moment où la Tomanie envahit l'Österlich. Finalement, les soldats confondent les deux personnages : Hynkel est arrêté comme fugitif tandis que le barbier pris pour le dictateur est contraint de prendre sa place et improviser un discours à la radio. Dans celuici le barbier défend la liberté de tous les humains, et prône la tolérance, la démocratie et la paix.

Charlie Chaplin est né le 16 avril 1889 à Londres. Il fut, au cours de sa vie, acteur, réalisateur, producteur, scénariste, écrivain et compositeur. Il a une enfance difficile dûe à sa situation familiale désastreuse. Il est vite repéré pour son talent et commence à tourner des films muets en noir et blanc. C'est par hasard qu'il crée le personnage de Charlot, qu'il conservera jusqu'au tournage du dictateur. Durant sa vie, il aura été marié à quatre reprises et aura eu 10 enfants. Fêté et adulé dans le monde et dans son pays, sauf encore aux États-Unis où il a bâti son succès et reçu un hommage tardif, Charlie Chaplin s'éteint au matin de Noël, le 25 décembre 1977. Début mars 1978, sa tombe est profanée et sa dépouille est dérobée. De nombreuses demandes de rançon plus ou moins farfelues sont adressées à la famille Chaplin. Le corps du cinéaste sera retrouvé quelques semaines plus tard, et les deux malfrats qui l'avaient enlevé seront condamnés pour tentative d'extorsion de fonds.

Peindre et chanter la guerre De nombreux artistes ont, au cours du 20ème siècle, créer des tableaux ou bien des chansons afin de montrer à la population les horreurs subies durant la seconde guerre mondiale. On trouve ainsi Les joueurs de skat d'otto Dix ou Le déserteur de Boris Vian.

Peindre et chanter la guerre La première et la seconde guerre mondiale entraînèrent de nombreux artistes sur les fronts : des poètes, des écrivains mais aussi des peintres et des chanteurs. Les souvenirs de ces horreurs leur permirent ainsi de trouver l'inspiration, afin de partager avec le reste de la population la misère vécue sur les champs de bataille. En plus de cela, l'occupation française était l'un des sujets de prédilection des artistes français. La chanson était, à l'époque, un moyen aussi communicatif que le roman ou encore la poésie. Parmi ces chansons, on trouve le Déserteur de Boris Vian, qui est une hymne à la liberté et à la paix. Les joueurs de skat est un tableau qui parle des gueules cassés. De nos jours, grâce à toutes ces œuvres, nous pouvons encore découvrir de nombreuses facettes de la seconde guerre mondiale.

Les joueurs de skat d'Otto Dix L'un des exemples marquants des horreurs subies durant les guerres mondiales et représentées en peinture est les joueurs de skat d'Otto Dix. Ce tableau date de 1920, soit 2 ans après la fin de la première guerre mondiale, mais peut tout aussi bien illustrer la seconde guerre mondiale. Il est aujourd'hui exposé au musée national de Berlin. Ce tableau représente trois anciens combattants mutilés, des « gueules cassées » jouant aux cartes. Ce tableau a pour but d'informer la population des horreurs subies durant la guerre et de dénoncer le rejet des hommes mutilés par le reste de la population.

Otto Dix est un peintre allemand né le 2 décembre 1891. Il est souvent associé à l'expressionnisme mais s'est essayé au cubisme, au futurisme et au dadaÏsme. Quand la première guerre mondiale éclate, il s'engage comme volontaire dans l'artillerie avant de recevoir une formation de mitrailleur et de participer à des campagnes en France et en Russie. Il a alors en tête des images d'horreurs qu'il essaie d'oublier en peignant comme en témoigne les joueurs de skat en 1920. En 1933, la prise du pouvoir par les nazis le pousse à une « émigration intérieure » , le retrait de ses oeuvres des musées est immédiate. En 1938, Dix est arrêté et enfermé pendant deux semaines par la Gestapo. Il participe par obligation à la seconde guerre mondiale et sert sur le front occidental de 1944 à 1945. Il est fait prisonnier par les français et meurt le 25 juillet 1969.

Le déserteur de Boris Vian Le texte de la chanson Le Déserteur comporte quatre strophes de douze vers en rimes embrassées. Il s’agit d’une lettre adressée à « Monsieur le Président » par un homme ayant reçu un ordre de mobilisation en raison d’un conflit armé. L’homme y explique qu’il ne souhaite pas partir à la guerre, et justifie sa décision par les décès survenus dans sa famille proche à cause de la guerre, et par le fait qu'il ne veut pas tuer de pauvres gens. Il révèle son intention de déserter pour vivre de mendicité tout en incitant les passants à suivre son exemple.

Boris Vian est né le 10 mars 1920 à Ville-d'Avray. Jeune homme à la santé fragile, il se passionna très vite pour l'art. Ainsi, il fut écrivain, poète, parolier, chanteur, critique et musicien de jazz, scénariste, traducteur, conférencier, acteur et peintre. Sous le pseudonyme de Vernon Sullivan, il a publié de nombreux romans dans le style américain. Il a souvent utilisé d'autres pseudonymes, parfois sous la forme d'un annagramme, pour signer une multitude d'écrits. Il a abordé à peu près tous les genres littéraires : poésie, document, chroniques, nouvelles. Il a aussi produit des pièces de théatre, des scénarios pour le cinéma. Il est également l'auteur de peintures, de dessins et de croquis. Il est mort à 39 ans d'un arrêt cardiaque lors de la projection de l'adaptation cinématographique de son livre J'irai cracher sur vos tombes. Son oeuvre littéraire, peu appréciée de son vivant, a été saluée par la jeunesse dès les années 1960 -1970. Il est désormais un classique l'on étudie dans les collèges.

Le roman ou le souvenir de la guerre Le roman est une trace écrite de la seconde guerre mondiale. Il est la preuve que cette guerre a bien existé, que des personnes ont été témoins de cette époque. Des personnes ont écrit ces romans pour dire « Moi, j'y étais et je l'ai vécu . . . » , pour raconter l'histoire de leur vie et de leurs proches dans ce chaos. Des fois, ils nous racontent des faits que l'on omet de nous dire. Les trois romans que nous avons choisi : Un secret, Sobibor et Le Journal d'Anne Franck nous confrontent à la dure réalité de ce qu'a été la seconde guerre mondiale.

Un secret de P. Grimbert Souvent les enfants s'inventent une famille, une autre origine, d'autres parents. Le narrateur de ce livre, lui, s'est inventé un frère. Un frère aîné, plus beau, plus fort, qu'il évoque devant les copains de vacances, les étrangers, ceux qui ne vériefiront pas. . . Et puis un jour il découvre la vérité, impressionnante, terrifiante presque. Et c'est alors toute une histoire familiale, lourde, complexe, qu'il lui incombe de reconstituer. Une histoire tragique qui le ramène au temps de l'Holocauste et des millions de disparus sur qui s'est abattue une chape de silence.

Philippe Grimbert Né en 1948, Philippe Grimbert est écrivain psychanalyste. Passionné de musique, de danse et d'informatique, il a notamment publié deux essais : Psychanalyse de la chanson et Pas de fumée sans Freud. Il est aussi l'auteur de romans tels que La Petite Robe de Paul et Un secret qui a été récompensé par le prix Goncourt des lycéens, le prix des Lectrices de Elle, le prix Wizo, et adapté au cinéma par Claude Miller.

Sobibor Dix-sept ans, un bel âge ? Pour Emma, c'est tout le contraire: en quelques mois, elle perd sa grand-mère, quitte son amoureux, vole au supermarché. Elle maigrit beaucoup. Volontairement. Pourquoi ? Ellemême ne le sait pas vraiment. Tout bascule le jour où elle découvre un vieux journal intime dont la lecture l'entraîne dans une douloureuse enquête sur le rôle de ses grands-parents pendant la Seconde Guerre mondiale. . .

Jean Molla, né le 28 décembre 1958 à Oujda au Maroc est un auteur français de livres pour la jeunesse. Après avoir fait des études de lettres à Tours et à Poitiers, il continue en tourisme. Son goût pour la lecture le poussa à écrire dès l'âge de 10 ans, mais ce n'est qu'en 2000 qu'il commença à publier ses œuvres. Son premier roman, Copie conforme parait. Il est également professeur de français dans une zone d'éducation prioritaire. Il vit désormais à Poitiers.

Le journal d'Anne Frank Le Journal d'Anne Frank est un livre composé d'extraits d'un journal intime tenu par Anne Frank, une jeune juive allemande exilée aux Pays -Bas, lorsqu'elle se cache pendant deux ans avec sa famille au cours de l'occupation des Pays-Bas par l'Allemagne nazie. Le journal s'achève quelques jours avant l'arrestation de la famille Frank, en 1944. Anne Frank meurt du typhus dans le camp de concentration de Bergen-Belsen. Son journal est récupéré par Miep Gies dans l'Annexe, après l'arrestation des Frank. Plus tard, cette dernière donne le journal d'Anne Frank à son père, Otto frank, seul survivant de la famille, qui le publie par la suite.

Anne Frank naquit le 12 juin 1929 en Allemagne. Les frank étaient juifs et furent obliger de partir à Amsterdam pour leur sécurité. En 1940, l'Allemagne envahit les Pays-Bas et Anne et sa soeur Margot durent aller dans des écoles juives. Pour son treizième anniversaire le 12 juin 1942, Anne reçut un carnet qu'elle avait montré à son père dans un magasin quelques jours plus tôt. Lorsqu'elle écrit, elle s'adresse à « Kitty » , une amie imaginaire. Le matin du 6 juillet 1941, la famille alla s'installer dans l'annexe, un endroit où se cacher. Leur appartement fut laissé dans un désordre apparent pour donner l'impression qu'ils étaient partis soudainement. Le matin du 4 août 1944, entre 10 h et 10 h 30, l'Annexe fut découverte par les services de sécurité de la police allemande. Les occupants furent embarqués dans des camions et emmenés pour être interrogés. Elle fut déportés avec sa famille dans différents camps, où elle attrappa des maladies telles que la gale puis le typhus, dont elle mourut en 1945, quelques mois avant la libération des prisonniers par les britanniques.