La perception Notre perception est notre premire relation

  • Slides: 6
Download presentation
La perception

La perception

 • • Notre perception est notre première relation au monde, à l’origine de

• • Notre perception est notre première relation au monde, à l’origine de notre connaissance et donc de nos idées C’est le moyen par lequel nous approchons le monde extérieur. La sensation est passive : par nos sens, nous sommes en relation avec le monde mais ce n’est pas volontaire La perception est un acte. Par notre culture, notre intelligence, notre goût, notre intérêt, nous percevons le monde. Mais chacun de nous perçoit notre monde différemment. Un tableau : différentes interprétations Un texte : différentes lectures La perception est donc une activité de connaissance. Mais qu’est-ce qui se révèle dans la perception : - l’objet, le monde ? - nous-mêmes ?

2. La perception est aussi à l’origine de notre jugement, de notre approche d’autrui.

2. La perception est aussi à l’origine de notre jugement, de notre approche d’autrui. Elle construit donc notre monde, ou plus précisément, l’idée que nous faisons de lui. • • Ce que nous ressentons, ce que nous éprouvons, est en soi un phénomène que certains philosophes essaient de comprendre. La phénoménologie : Husserl, Heidegger, Lévinas Nos sentiments, nos aspirations, révèlent une part inconnue de nous-mêmes et de l’être en général. La méthode employée par Emmanuel n’est pas sans rappeler très souvent la cure analytique. Husserl s’intéresse à la pensée et à son fonctionnement, au phénomène de la pensée, et principalement à la perception, à ce qu’elle nous enseigne de nousmêmes.

3. La perception est une interprétation du réel et est donc à l’origine de

3. La perception est une interprétation du réel et est donc à l’origine de nos erreurs. Nos sens nous jouent des tours, nous trompent (Descartes, Pascal) dans notre approche de l’environnement, des choses en général, mais aussi d’autrui dans la relation que nous avons avec le monde Nous sommes portés à ignorer beaucoup de choses. C’est normal : nous ne pouvons considérer deux choses en même temps. Ce qui existe pour nous, c’est ce que nous avons à l’esprit, ce que nous voyons, touchons.

La doctrine de l’immatérialisme Berkeley « être, c’est être perçu » : rien n’existe

La doctrine de l’immatérialisme Berkeley « être, c’est être perçu » : rien n’existe en dehors de ce qui est perçu Le problème est que cette existence, dans l’acte de perception est une interprétation. Comme la perception interprète le réel, elle est donc plus ou moins subjective parce qu’elle est une interprétation des sentiments. Exemple : se bruler : sensation de souffrance et non de chaleur Mais la perception peut être aussi à l’origine de notre interrogation sur l’existence. Schopenhauer et la douleur. Le Monde comme volonté et comme représentation.