La minralogie Quest quune roche Minraux 3 groupes

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La minéralogie

La minéralogie

Qu’est qu’une roche? • Minéraux • 3 groupes: - Roches magmatiques (roches endogènes)= volcaniques+plutoniques

Qu’est qu’une roche? • Minéraux • 3 groupes: - Roches magmatiques (roches endogènes)= volcaniques+plutoniques - Roches métamorphiques - Roches sédimentaires

Qu’est qu’ 1 minéral? • Corps inorganique, composition fixe et propre : réseau cristallin

Qu’est qu’ 1 minéral? • Corps inorganique, composition fixe et propre : réseau cristallin correspond à un arrangement interne donnée. • 1 er niveau: Les atomes s’assemble en molécules ac 2 principaux types de liens: ionique (transfert elec d’ 1 atome à l’autre; ex: Nacl) et covalents ( partage d’e-; ex Cl 2) composition chimique • 2ème niveau: espace limitée: l’espèce minérale réseau cristallin formé de la maille [correspond à l’envp du plus petit polyèdre qui conserves les propriétés géométrique physique et chimique de l’ensemble]

Qu’est qu’ 1 minéral? • Substitution entre les éléments (rayon ionique proche) – Fe

Qu’est qu’ 1 minéral? • Substitution entre les éléments (rayon ionique proche) – Fe 2+ Fe 3+ - Mg 2+ – Na+ / Ca 2+ – Si 4+ /Al 3+ Perturbation du réseau en raison du nombre de charges

Système • Cubique ou l’or des fous ex : pyrite Fe. S 2 •

Système • Cubique ou l’or des fous ex : pyrite Fe. S 2 • Prisme droit à base carrée (quadratique) ex : Zircon Zr. Si. O 4 • Hexagonal ex: Quartz Si. O 2 • Rhomboédrique ex: Néphéline(Na-K)Si. O 4 • Orthorhombique ex: L’olivine (Fe-Mg)2 Si. O 4 • Monoclinique: prisme oblique à base rectangle ex: l’orthose KAl. Si 3 O 8 • Triclinique prisme oblique à base //gramme • ex: l’albite Na. ALSi 3 O 8

Propriétés des minéraux • • Couleur Éclat Le trait Dureté : échelle de Mohs

Propriétés des minéraux • • Couleur Éclat Le trait Dureté : échelle de Mohs Ta Grosse Concierge Folle d'Amour Ose Quémander Tes Caresses Divines • • • Densité Forme cristalline Clivage Effervescence Propriétés optiques

Minéraux essentiels des roches

Minéraux essentiels des roches

Les silicates • • • Bases tétraèdres Chaînes simples : les pyroxènes Doubles: les

Les silicates • • • Bases tétraèdres Chaînes simples : les pyroxènes Doubles: les amphiboles Planaires : les micas Tri. D: quartz+ Feldspaths

Les pyroxènes • (Mg, Fe)2 Si 2 O 6 • Opx : orthorhombique (enstatite

Les pyroxènes • (Mg, Fe)2 Si 2 O 6 • Opx : orthorhombique (enstatite Mg. Si. O 3) • Cpx : Monoclinique • Pyroxène sodique: jadéite meta HP; BT

Les pyroxènes • • • En lumière polarisée (mais non analysée) En lumière polarisée

Les pyroxènes • • • En lumière polarisée (mais non analysée) En lumière polarisée et analysée Les gros cristaux de pyroxène se reconnaissent très facilement à leur teinte légèrement beige, avec leurs sections aux limites peu précises et parcourues par de multiples fissures parallèles (clivages). • Avec l’analyseur, ils prennent des teintes vives, orangé, rouge, magenta ou bleu du début de l’échelle de polarisation. • La jadéite se reconnaît par ses sections de forme rectangulaire plus ou moins nette, sa couleur légèrement verte et la présence de fissures parallèles à l’intérieur : les clivages. Avec l’analyseur, les teintes de polarisation s’échelonnent autour du jaune orangé du début de l’échelle des teintes de polarisation.

Amphiboles • Groupement –OH Si 4 O 11 minéraux hydratés • Hornblende • Glaucophane

Amphiboles • Groupement –OH Si 4 O 11 minéraux hydratés • Hornblende • Glaucophane Meta HP-BT • Actinote ferromg • Altération en chlorite, epidote , calcite et talc

Micas

Micas

Les roches Roches plutoniques: • • Refroidissement en profondeur (plusieurs km) Lent ( 10

Les roches Roches plutoniques: • • Refroidissement en profondeur (plusieurs km) Lent ( 10 -100 milliers années) Texture : GRENUE ; Cristallisation totale : HOLOCRISTALLINE Ex : Granite • Sur le terrain : aspect de blocs t roches arrondies : chocs granitique • Arène avant , si non érosion (glaciaire; écoulement hydrique) • Diaclase: (fracture sans déplacement) : refroidissement; ou tectonique

Roches volcaniques: • En surface • Refroidissement rapide, quasi instantané (qq années à qq

Roches volcaniques: • En surface • Refroidissement rapide, quasi instantané (qq années à qq mois) • Pas totalement cristallisée > Microlitique ou vitreuse Roches Vitreuse: • Aucun cristal • Refroidissement très rapide

F/ du Granites • Roche grenue : Granites • • Q Feld alcalins Plagioclases

F/ du Granites • Roche grenue : Granites • • Q Feld alcalins Plagioclases Micas Pegmatite gros cristaux, graphique • Roche microlitique: Rhyolites • Q • Orthose(sanidine) • Biotite Q+Orthose peuvent former des sphérolites

F/ de la Granodiorites • • • Roche grenue : Granodiorites (+ pauvre en

F/ de la Granodiorites • • • Roche grenue : Granodiorites (+ pauvre en Si et K 20, + Ca 0) Q Plagioclases Biotite pyr et amphiboles Hornblende Orthose exceptionnelle • • • Roche microlitique: Dacites Q Andésine Biotite Hornblende Pyroxène Chaine de sub

F/ de la syénite • • • Roche grenue : syénite Feld Na Amphiboles

F/ de la syénite • • • Roche grenue : syénite Feld Na Amphiboles Q Orthose Micas (biotite) • • Roche microlitique: trachytes feld amphibole Biotite • Sancy, puy-dome (domite)

F/ de la diorite • • Roche grenue : Diorite (déficit ou eq en

F/ de la diorite • • Roche grenue : Diorite (déficit ou eq en silice) Pyroxène Amphiboles Plagioclases Puy de dome, Aydat • • Roche microlitique: andésites Andésine (plagio) Amphibole Pyroxène Arc insulaires et zone de sub

F/ du gabbro • Roche grenue : Gabbro • Plagioclases Ca > Na •

F/ du gabbro • Roche grenue : Gabbro • Plagioclases Ca > Na • Pyroxène +amphibole, olivine, oxyde de fer • Plancher océanique • Dolérites : plagio intriquées dans cristaux pyr transition grenue/roche microlitique • Ophites: peau de serpent

Roches microlitiques Basaltes • Olivine • Pyroxène +Plagio basique rare Cristaux augite et olivine:

Roches microlitiques Basaltes • Olivine • Pyroxène +Plagio basique rare Cristaux augite et olivine: aspect porphyrique ankaramites (augite++) Océanite (olivine++) Magnétite: coloration Basalte demi deuil: feld Roches basiques fluides Basaltes tholéiitique: relativement riche en Si ( quartz raremt exprimé), olivine exceptionnelle MORB , points chauds et trapps Basaltes alcalins : olivine, pauvre en Si, volcans intracontinentaux (mont dore) ou Intra océaniques (certains pt chaud) IOB NB: dans séries alcalines et calco-roches intermédiaire: mugéarite+benmoréite

Roches à Feld et Feldspathoïdes • • • Roche grenue : syénite à néphéline

Roches à Feld et Feldspathoïdes • • • Roche grenue : syénite à néphéline Pyroxène Amphiboles Feldspaths Néphéline ou leucite • • Roche microlitique: Phonolites(50 -60% en Si) Sanidine Néphéline + néoséane et haüyne Pyroxène • Suc du velay • Téphrite, basanites

Roches à Feldspathoïdes • Roche grenue : ijolite • Pyroxène • Néphéline ou leucite

Roches à Feldspathoïdes • Roche grenue : ijolite • Pyroxène • Néphéline ou leucite • Roche microlitique: néphélinites ou leucitites • Néphéline /leucite • Pyroxène

F/ de la péridotite • • Roche grenue : Péridotites: Pyroxène +olivine Lherzolites: péridotite

F/ de la péridotite • • Roche grenue : Péridotites: Pyroxène +olivine Lherzolites: péridotite normale du MS -> basalte par FP Harzburgite: opx, olivine, spinelle (résidu de fusion de la P) Olivine serpentinisée • Hornblendites, dunites • Roche microlitique: limburgites, kiberlites

Les textures • Grenue - Normale Aplitique : mrx petits à peine visible à

Les textures • Grenue - Normale Aplitique : mrx petits à peine visible à l’œil nu Pegmatitique: dvp enormes de ts les mrx Porphyroide : non homogène gros cristaux/petits • Microgrenue: entièrement cristalisée mais mrx non visible à l’œil nu • Microlitique: plus entièrement cristallisée, pate amorphe vitreuse • Vitreuse: pas de cristaux

Le Magmatisme • Les mrx qui cristallisent les 1 ers : minéraux basique (Ferromg)

Le Magmatisme • Les mrx qui cristallisent les 1 ers : minéraux basique (Ferromg) et dc qui fondent en dernier • Les mrx qui cristallisent les derniers : quartz • Tous les mg ont du Si 02

Norme/Mode • Mode: détermination des diff types de mrx et leur % ds la

Norme/Mode • Mode: détermination des diff types de mrx et leur % ds la roche peu précise • Norme: analyse chimique de la roche • Norme CIPW (calcul de la composition minéralogique) • Éléments majeurs /mineurs(par substitutions ou incorporation passive)

Comment faire fondre une roche? • décompresser les péridotites dans la branche "upwelling" des

Comment faire fondre une roche? • décompresser les péridotites dans la branche "upwelling" des convections mantelliques ! • injecter de l'eau dans l'asthénosphère au-dessus de la zone de subduction • Augmentation de la température : désintégration atomique, courants de convection

Hydratation du Manteau • Une autre manière de faire fondre le manteau est d'abaisser

Hydratation du Manteau • Une autre manière de faire fondre le manteau est d'abaisser le point de fusion. Il se trouve que l'eau agit comme "fondant" qui permet de baisser considérablement la position du solidus (et du liquidus) du manteau. • Cette situation est importante dans les zones de subduction, où la plaque descendante amène de l'eau à de grandes profondeurs :

RECHAUFFEMENT • la subduction rapide d'une lithosphère océanique chaude (jeune, mince) peut conduire à

RECHAUFFEMENT • la subduction rapide d'une lithosphère océanique chaude (jeune, mince) peut conduire à la fusion de cette dernière par ce phénomène

 • La profondeur du point d'intersection est dépendante de : • profondeur de

• La profondeur du point d'intersection est dépendante de : • profondeur de départ • vitesse de remontée • volume du paquet impliqué Matériel : roche mère

Fusion partielle - viscosité du magma le magma n'est pas un liquide simple mais

Fusion partielle - viscosité du magma le magma n'est pas un liquide simple mais un mélange de: • cristaux et de liquide (> 5% de volume ) la viscosité du magma est dépendante de : • pourcentage de cristaux • température • chimie du magma (teneur en Si) – olivine (péridotite) -> liquide – "granite" -> visqueux, "pateux"

La tomographie sismique • Cette technique permet de "visualiser" les poches de magma. En

La tomographie sismique • Cette technique permet de "visualiser" les poches de magma. En fait, c'est plutôt la modélisation des résultats, du ralentissement des ondes simiques qui donne accès à la température ainsi qu'au pourcentage estimé de "melt". C'est surtout les ondes de cisaillement s qui sont ralenties par la présence de fluide entre les cristaux. . .

Qu'est-ce qui fait monter le magma jusqu'à la surface de la terre ? •

Qu'est-ce qui fait monter le magma jusqu'à la surface de la terre ? • la différence de densité entre magma et lithosphère susjacente !! • Sur terre, les basaltes, avec leur viscosité faible, forment facilement des filons en profondeur, ou des coulées de grande étendue en surface • Le magma granitique, plus visqueux, forme de préférence des plutons en profondeur. Ce comportement s'explique par un contraste de viscosité moindre entre le magma et l'encaissant.

Diagramme à solution solide unique • Dans certains cas, comme par exemple Al-An, il

Diagramme à solution solide unique • Dans certains cas, comme par exemple Al-An, il n'y a pas de composé défini. Dans ces cas-là, le diagramme binaire est très simple, comme illustré ci-dessous : On a • TA la température de fusion du corps pur An : 1553°c; • TB la température de fusion du corps pur Al: 1220°c. On définit : • le liquidus : au-dessus de cette courbe, le produit est entièrement liquide (c'est la courbe du haut) ; le liquidus définit la composition du liquide qui est à l'équilibre avec un solide à une température donnée ; • le solidus : en dessous de cette courbe, tout le produit est solide ; le solidus définit la composition d'un solide qui est en équilibre avec un liquide à une température donnée. • Entre le liquidus et le solidus, on a un mélange solide-liquide. Ce diagramme permet de prédire la manière dont va se passer une solidification (voir cet article)

Diagrammes de phase pour minéraux non miscibles: expliquent l'ordre de cristallisation à partir d'un

Diagrammes de phase pour minéraux non miscibles: expliquent l'ordre de cristallisation à partir d'un « melt » d'une certaine composition chimique. . . Système Mg - Al : (un pyroxène) Diopside - Anorthite (un plagioclase) magma = liquide + cristaux ! mais "fondue" = melt = liquide Liquidus : au-dessus de cette courbe, tout est fondu solidus : au-dessous, tout est cristallisé premiers cristaux formées, c'est une fonction de la chimie, pas de la température : • • 1) anorthite pure se forme en premier 2) diopside pure se forme en premier • Avec le refroidissement, des cristaux purs se forment, et par conséquent, la chimie du melt change - pour arriver vers le : point eutectique = T donnée, chimie donnée a ce point, le reste du "melt" cristallise avec la formation Simultanée de diopside et d'anorthite. l'arrangement des cristaux entre eux reflète ces événements; successifs. Les géologues (les métallurgistes) apprennent à interpréter ces "textures".

Les systèmes binaires albite-orthose • • Une variante de ce système est le mélange

Les systèmes binaires albite-orthose • • Une variante de ce système est le mélange albite -orthose. Dans ce cas des échanges ont également lieu entre solide et liquide résiduel, si bien qu'au point M il se forme un seul minéral et non deux comme dans le cas d'un eutectique ; on parle alors de minimum thermique. • Outre la présence d'un liquidus et d'un solidus, il apparait une nouvelle courbe: le solvus. • Dans ce cas, entre le point M et le point de démixtion, la solution solide est complète (minéraux rares : anordioses). Mais lorsque la température décroit à nouveau, les 2 composants (albite et orthose) se séparent et l'on obtient un mélange hétérogène : les perthites. • Bien entendu le minéral, qui avait déjà cristallisé, garde sa forme et c'est à l'intérieur du minéral que les atomes constitutifs migrent.

Autres diagrammes:

Autres diagrammes:

Cristallisation 3 modes: >>>>>>>Mode 1<<<<<<<<< Magma basique • éléments basiques Ca, Fe, Mg %

Cristallisation 3 modes: >>>>>>>Mode 1<<<<<<<<< Magma basique • éléments basiques Ca, Fe, Mg % élevé, pauvre en Si (-45%) • Les premiers mnrx qui cristallisent sont des mnrx basiques à hte temp de cristallisation • Ts les cations basiques sont épuisés et consomment le Si • Le quartz ne peut pas apparaître Roches sous-sat en Si

Cristallisation >>>>>>Mode 2<<<<<<<< Magma intermédiaire • Les minéraux basiques(pyr, amphiboles) app à HT suivit

Cristallisation >>>>>>Mode 2<<<<<<<< Magma intermédiaire • Les minéraux basiques(pyr, amphiboles) app à HT suivit par les mrx les+ acides à BT (feld) • Le Q n’apparaît pas ou en petite quantité s’il reste du Si Eq en silice ( 45%)

Cristallisation >>>>>>Mode 3<<<<<<<< Le magma acide • Ca, Fe, Mg faible quantité dans mg

Cristallisation >>>>>>Mode 3<<<<<<<< Le magma acide • Ca, Fe, Mg faible quantité dans mg riche en Si et Al • Mrx les+ acides restent (feld) car % élevé en Si • Q apparaît en gde qté car autres épuisés (Na, Ca, Mg, Fe…)

Les différents types comment? 1) lors de la fusion, pas tous les minéraux du

Les différents types comment? 1) lors de la fusion, pas tous les minéraux du manteau ne fondent 2) lors de la cristallisation différenciation • convection : brassage ->homogénéisation • sédimentation par gravité ->différenciation litage magmatique où les minéraux lourds, opaques (chromite, magnétite, pyrite, . . ) sont suivies par les silicates successivement plus légérs : olivine, pyroxènes, amphiboles, plagioclase

Série de Bowen - une lignée discontinue: olivine - pyroxène - amphibole - mica

Série de Bowen - une lignée discontinue: olivine - pyroxène - amphibole - mica - une lignée continue: plagioclase Ca-plagioclase Nafeldspath alcalinquartz • Les cristaux ne vont pas se former tous en même temps comme l'exprime la série de Bowen. • Les premiers minéraux à cristalliser seront évidemment les minéraux de haute température, olivine d'abord, pyroxènes et amphiboles ensuite. • Ces cristaux vont se former dans le magma et vont sédimenter vers la base de la chambre magmatique pour former une roche riche en olivine, pyroxène et amphibole, une roche ignée mafique, un gabbro par exemple (roche ignée "A" sur le schéma).

 • Le liquide résiduel sera donc appauvri en ces minéraux; on aura donc

• Le liquide résiduel sera donc appauvri en ces minéraux; on aura donc un magma de composition différente de sa composition initiale. Ce magma aura une composition disons intermédiaire. • Si ce magma est introduit dans une chambre secondaire (schéma cidessus) et qu'il poursuit son refroidissement, les premiers minéraux à cristalliser seront les amphiboles, les biotites, le quartz et certains feldspaths plagioclases ce qui produira une roche ignée intermédiaire, une diorite par exemple (roche ignée "B" sur le schéma). Si ce magma fait son chemin jusqu'à la surface, on aura des laves andésitiques. Ainsi, à partir d'un magma de composition donnée, on peut obtenir plus d'un type de roche ignée.

Composition des roches ignées

Composition des roches ignées

Classification Si plus de 90% de Fe. Mg

Classification Si plus de 90% de Fe. Mg

Pascal NOSS – Lycée Int. des Pontonniers - Strasbourg Classification des roches magmatiques Le

Pascal NOSS – Lycée Int. des Pontonniers - Strasbourg Classification des roches magmatiques Le diagramme de Streckeisen La classification du double triangle QAPF de Streckeisen est basée sur la proportion des trois minéraux leucocrates essentiels des roches magmatiques : A, les feldspaths alcalins (Na : albite et K : orthose), P, les feldspaths calco-sodiques (plagioclases), Q, le quartz pour les roches sur-saturées en silice ou F, les feldspathoïdes pour les roches sous-saturées en silice. Les 2 triangles sont jointifs par la ligne A-P (feldspaths alcalins - plagioclases). Quartz (Q) et feldspathoïdes (F) se placent aux 2 sommets opposés : ainsi aucune roche ne peut contenir l'association Q-F. Chaque sommet correspond à 100 % du minéral considéré. Le côté opposé au sommet correspond à 0 % du minéral. 0 % de f. a. Q 40 % de f. a. 100 % de quartz 0 % de plagio. 4060 %% dede plagio. quartz 80 % de f. a. 80 20% %de deplagio. quartz P A 0 % de quartz 100 % de felsdpaths alcalins 100 % de plagioclases F

Classification des roches magmatiques Identifier une roche magmatique dont la composition minéralogique modale est

Classification des roches magmatiques Identifier une roche magmatique dont la composition minéralogique modale est connue un exemple… Q 20 % 1 : Texture grenue => plutonique 25 % 2 : Calcul de la proportion des minéraux A - P - Q ou F A 55 % Q : 25 % Composition minéralogique A : 20 % P : 55 % Cette roche est une granodiorite. F P

60% 20%

60% 20%

Calcul ° d’acidité • Rapport Na 20+K 20 / Si. O 2 • %

Calcul ° d’acidité • Rapport Na 20+K 20 / Si. O 2 • % en SI • +65% : acide • +52 -65% : intermédiaire • 45 -52% : basique • 45% : ultra basique

Calcul du ° d’alcanité • Na+K > Al ( si Q) • Na+ K

Calcul du ° d’alcanité • Na+K > Al ( si Q) • Na+ K > Si/3 = sur- saturée • Na+K<Si/3 = sous saturée les diagrammes de Harker: Le domaine sub-alcalin =la série Tholéiitique, la série calco alcaline , la série transitionnelle Le domaine alcalin = la série alcaline et la série shoshonitique.

Diagramme AFM

Diagramme AFM

 • Les éléments compatibles sont des éléments dont le coefficient de partage K.

• Les éléments compatibles sont des éléments dont le coefficient de partage K. D est > à 1 et qui ont donc tendance à se concentrer dans les solides • par exemple dans les minéraux précoces d'une roche ignée; c'est le cas de Ni, Co, Cr, V, Sc. . . Ainsi le Ni et le Co se concentrent dans l'olivine, tandis que le Cr se concentre dans les clinopyroxènes. • Les liquides résiduels de type granitique seront alors riches en éléments incompatibles • tandis que les basaltes dorsales seront riches en éléments compatibles et pauvres en éléments incompatibles. K. D = Concentration de l'élément considéré dans le minéral considéré M / Concentration de ce même élément dans le magma en équilibre avec M

signature en éléments-traces renseigne sur l’origine des magmas. Dans le diagramme du document 8,

signature en éléments-traces renseigne sur l’origine des magmas. Dans le diagramme du document 8, sont représentés les teneurs en éléments en traces incompatibles dans des diagrammes normalisés au Manteau Primitif (les abondances sont normalisées pour gommer l'effet d'Oddo-Harkins: les éléments pairs étant plus abondants que les éléments impairs dans la nature, les spectres non normalisés sont en "zigzag"). Les concentrations normalisées sont reportées en ordonnée sur une échelle logarithmique compte tenu de l'ampleur des variations observées. Le spectre de MORB-N présente une pente positive, on parle de spectre appauvri en éléments les plus incompatibles. Ils sont forcément issus d'un manteau lui-même appauvri en éléments incompatibles (manteau supérieur source des MORB-N). En général, lors de la fusion partielle, les éléments les plus incompatibles, à gauche du diagramme, sont plus concentrés dans les liquides, il est donc impossible de produire un spectre appauvri par fusion d'un manteau enrichi. Le spectre des basaltes d’arc est enrichi sélectivement en alcalins et alcalino-terreux (Rb, Ba, Sr ainsi que l'élément majeur K) et dans une moindre mesure en terres rares légères (LREE : La, Ce. . . ) par rapport au MORBN. En revanche il présente une anomalie négative en Nb (élément à fort potentiel ionique = HFSE high Field strength element). Pour les autres éléments incompatibles, les concentrations normalisées du basalte d'arc sont comparables voire inférieures à celles du MORB-N. On ne peut pas expliquer ces différences par des variations du taux de fusion partielle d'un même manteau. On peut supposer que le manteau source du magma d'arc est un manteau comparable à celui des MORB-N, mais sélectivement enrichi en alcalins, alcalino-terreux et LREE par rapport aux autres éléments en traces incompatibles. Le mécanisme de production des magmas d’arc à partir du manteau doit donc mettre en jeu une source capable de cet enrichissement en alcalins. L’étude des transformations subies par le panneau plongeant permet de localiser la source de ces magmas et de proposer un mécanisme pour sa fusion partielle.

En résumé : les différentes Origines des magmas • - 1. activité du manteau

En résumé : les différentes Origines des magmas • - 1. activité du manteau Dorsale Subduction Point chaud Rift Lac de lave • 2. les orogenèses - Chaîne de collision période tardi-orogénique - Chaîne de subduction

Magmas Mantelliques • • à des températures supérieures à 11000 ou 1200°c densité 3.

Magmas Mantelliques • • à des températures supérieures à 11000 ou 1200°c densité 3. 1 -3. 2 Basaltes par fusion partielle + pauvre en Si que les basaltes Quelle roche ? Plus particulièrement quelle péridotite? Exp. de Ringwood: modèle « pyrolite » , roche synthétique susceptible de représenter le matériel mantéllique de départ ( ¾ péridotite appauvrie en éléments incompatibles et ¼ basaltes tholéiitiques) pyrolite ( pyx+olivine) très proche de la Lherzolite à grenat ; peut donner d’autres type de basaltes. Correspond à un manteau sup déjà évolué et non manteau terrestre primitif Lherzolithe : fusion partielle de 25% : liquide basaltique Tholéiitique(1/4) + Et résidu : Harburgite(3/4) (opx, spinelle, olivine)(partie sommitale du manteau) – en Ca, Na, K, Al, Ti appauvries en éléments incompatibles

Les conditions de fusion • Conditions de pression et température (étude de nodules de

Les conditions de fusion • Conditions de pression et température (étude de nodules de péridotites ramenés rapidement à la surface dans édifices volcaniques+ données exp. ) – Dans conditions proches de la surfaces ( 25 -30 km) Al péridotite dans plagio – A plus hte pression spinelle – 50 -80 km le grenat – Péridotites sèches température de 1100°c, liquidiuis 1800°c pb conditions non réunis sous continents ou océans, température de fusion commençante non atteinte ms conditions de fonte de lherzolite à grenat pr profondeur de 200 km-80 km (faible vitesse des ondes P) • modif du géotherme ou courbe du solidius – Gradient géothermique élevé: point chaud – Présence d’eau ( décale solidius) – Décompression , le mat remonte à une vitesse suffisante pr ne pas perdre de la chaleur par transfert avec l’encaissant plus froid (décompression adiabatique) la fusion peut se fr à des profondeurs faibles (20 -30 km) dans le domaine des péridotites à plagio

Évolution • Fusion partielle d’un manteau lherzolitique 1 er olivine riches en Mg, plagio

Évolution • Fusion partielle d’un manteau lherzolitique 1 er olivine riches en Mg, plagio riches en CA + éléments compatibles ( Mg, Cr, Ni) • MS résiduel appauvri en éléments incompatibles (Zr, P, Ti) • Migration ( différence de densité 2. 8 contre 3. 3) dans des réservoirs permanents ou temporaires formation du plancher océanique selon le type de dorsale. • Différenciation par cristallisation fractionnée - les 1 ers minéraux s’accumulent au plancher des chambres mg - Les liquides + ou – évolués - s ’injectent en filons au toit de la chambres et s’épanchent en coulées basaltiques - ou bien forment en profondeur des roches grenues de + en + différenciées

Riches en olivines, plagio Ca et éléments compatibles Basaltes tholéiitique Iaire Magma Tholéiitique Iaire

Riches en olivines, plagio Ca et éléments compatibles Basaltes tholéiitique Iaire Magma Tholéiitique Iaire Liquide + riches en Si et accessoirement en alcalins et concentration éléments incompatibles Basaltes tholéiitique différenties Cristallisation fractionnée Fusion partielle cumulats Lherzolites Péridotite résiduelle appauvrie

Magma tholéiitique

Magma tholéiitique

Structure de la lithosphère océanique • Méthode des ondes sismiques: sismique de réflexion et

Structure de la lithosphère océanique • Méthode des ondes sismiques: sismique de réflexion et réfraction des ondes sismiques. variations verticales (sauf axe dorsale) • eau de mer 4000 -5000 km • 1 : les sed , limite sup plane, pas axe dorsale ap ++ • 2: couches sed consolidés+basaltes irréguliers • 3: couche océanique ( changemt ds le g° de v) • 4: partie sup du manteau séparée de la croute sus jacente par le MOHO. discontinuité tecto nette sauf sous dorsale, manteau anormal densité 3. 5 v : 7, 1 à 7, 6 km. s-1 • Manteau sup entre 100 -250 km vitesses ondes P&S diminuent ac profondeur: LVZ= asténosphère

Nature de la lithosphère océanique • Par enregistrement indirect • Couches 1&2 : connues

Nature de la lithosphère océanique • Par enregistrement indirect • Couches 1&2 : connues ac certitude car traversées ou atteintes par des forages (2111 m Galápagos) ; basaltes : affleurement au niveau des dorsales • Couche 3: - Par analyse des échantillons de roches variées draguées au voisinage de fractures océanique ( FT) + coupes par submersible - Observation par submersible de panneaux océanique anormaux : banc de Gorringe - Étude de complexes de roches éruptives actuellement engagées dans les chaînes de montagne: complexe ophiolitiques.

Les FT • Hachent les dorsales; dénivelés de 5 km. • Roches: - Gabbros

Les FT • Hachent les dorsales; dénivelés de 5 km. • Roches: - Gabbros - Amphibolites ( origine basaltes ou des gabbros métamorphisés cad déformés et transformés à tep de 500600°c en présence d’eau) - Serpentinites (péridotites du manto hydratées par l’eau de mer)

Le Banc de Gorringe • Lithosphère a basculé de 20° au voisinage de la

Le Banc de Gorringe • Lithosphère a basculé de 20° au voisinage de la fracture Açores/Gibraltar coupe à partir d’observation directe • Basaltes en coussins • Complexe filonien : filon basaltiques verticaux qui ont alimentés les coulées volcaniques sous-marines (base couche 2) • Gabbros sur plusieurs km traversés par filons et de zones déformés subhorizontales le long desquelles ils sont transfo en amphibolites. (couche 3) • Serpentinites transfo 2 nd des péridotites du manteau (couche 4)

Les Ophiolites • Association de roches: « roches vertes » ressemblent à une peau

Les Ophiolites • Association de roches: « roches vertes » ressemblent à une peau de serpent • Ensemble qui peut dépasser 10 km • On a un assemblage typique:

Les Tectonites péridotitiques • Caractéristiques: – Péridotites, roches pauvres en SI (- 45%) et

Les Tectonites péridotitiques • Caractéristiques: – Péridotites, roches pauvres en SI (- 45%) et riches en Mg ( env 45% Mg. O) – Roches ultrabasiques – Stable pr des températures supérieurs à 900°c et des pressions supérieurs à 5 Kbar – Fréquemment serpentinisées, hydratation à basse température ( 150400°c) – Harzburgites( olivine+ Opx)>lherzolites(oli+opx+cpx) et dunites(olivine) • Structure: orientée, anisotrope: orientation préférentielle des minéraux marques de foliation et linéation. En lame mince, mrx Iaire déformés disloqués étirés, aplatis dans foliations: porphyroclastes, mrx IInd granulo + fine, - déformés, recristal minéraux Iaires • Déformées déformation à chaud dans c° de profondeur où les oli et pyr sont stables et où la déformation interne des cristaux est suivi d’une recristallisation

Ensemble Gabbroïque • Lités et rubanés dans partie inf • Massif isotrope partie sup

Ensemble Gabbroïque • Lités et rubanés dans partie inf • Massif isotrope partie sup • Péridotites litées et pyroxénolites gabrros mg ( à olivine) , gabbro plus riche en fer ( cpx et opx) • Ensemble lité: accum de cristaux jointifs (mrx cumulus) et minéraux interstitiels ( inter cumulus) ayant cristall ultérieurement. • Cristall lente de liquide mg, bain de silicatés fondus à hte temp (1200 -1500°c) • Ensemble sup massif: gabbros lentement cristal, plus de litage, structure hétérogène

Complexe filonien • Recoupés par des filons basaltiques subverticaux de kk mètres d’épaisseur et

Complexe filonien • Recoupés par des filons basaltiques subverticaux de kk mètres d’épaisseur et de +en + nbx en allant vers le haut • Mrx de + petite taille periph refroidissement au contacte encaissant • Filon basaltiques asoc des filon plus riche en silice surtout fait de feld sodique(albite, plagiogranites)

Basaltes en coussins • Basaltes tholéiitiques • Pauvre en alcalins ( - de 0,

Basaltes en coussins • Basaltes tholéiitiques • Pauvre en alcalins ( - de 0, 5% de K 20, environ 2, 5% de Na 20) et moyennement riche en Si (50%) • Débit en coussins • Recouverts de roches sed marines

Diversité des ophiolites • De type HOT: • Croute épaisse et continue ac manteau

Diversité des ophiolites • De type HOT: • Croute épaisse et continue ac manteau harzbugitique • Fusion p importante, péridotite restante composée uniquement d’olivine et opx • Croûte océanique important 5 -10 km complexe filonien bien dvp

De type HOT: • • Lave coussin ac dépôt métallifère hydrothermal Comple filonien 1

De type HOT: • • Lave coussin ac dépôt métallifère hydrothermal Comple filonien 1 -2 km dykes basaltique Gabbros isotropes, taille grain irrégulière et amphiboles Unité de gabbros lités d’épaisseur pluri km ( différenciation gravitaire), intrusions successive de mg ds les gabbros encore chauds et déformables ac intrusion de roches ultramafique (volcanisme) • Manteau base, homogène harzburgites fortemt déformées à très hte temp c° de temp et pression de l’asté • Dunites: MOHO

De type LOT • Croûte mince • Faible dvp voire abs du complexe filonien

De type LOT • Croûte mince • Faible dvp voire abs du complexe filonien et péridotites résiduelles (lherzolites faible taux de fusion p du manteau) ex: alpes • Gde % de lherzolites – Pas d’unité gabbroique épaisse et continue, pas de gabbros lités, intrusions isolées de ttes tailles ds les péridotites – Pas de complexe filonien, ou kk – Pas de couches basaltique continue ms coulées de laves en coussins, volcans sous marins petites dimensions – Métamorphismes océanique dans conditions de faciès amphibolites et SV (intense circulation de fluides hydrothermaux dans els fracture de la co – Surface d’érosion sous marines ac brèches sed à fragments de serpentines séparant basaltes des péridotites et des gabbros. 1 er fond etait péridotites déjà serpentinisées.

Résultat: une lithosphère océanique différenciée • Lithosphère océanique se forme essentiellement sous l’axe des

Résultat: une lithosphère océanique différenciée • Lithosphère océanique se forme essentiellement sous l’axe des dorsales, le long d’une bande de 1à 2 km de large • Statif horizontales dans complexe ophiolitique, resulte d’une activité mg - Fusion p à faible profondeur (20 -30 km) d’un manteau péridotitique. - puis cristallisation fractionnée dans une chambre mg du magma tholéiitique produit • Pétrographique et chimiquement hétérogène fonctionne comme une entité mécaniquement homogène. nettement plus rigide que l’asthénosphère rigide sous jacente; se déforme sous rupture.

Dorsale type Atlantique= lente de 0, 5 à 4 cm/an, rift de 30 km&profondeur

Dorsale type Atlantique= lente de 0, 5 à 4 cm/an, rift de 30 km&profondeur de 2 km, régime thermique --, épaisseur++ FN ++ Réservoirs temporaires, bouillie de cristaux émissions de gabbros = intrusions discontinues ac manteau serpentinisé. mis à l’affleurement par FN. Croûte mince , mais lithosp épaisse( faible p°)

Dorsale type Pacifique= rapide sup à 5 cm/an, vallée axiale mal marquée ou abs,

Dorsale type Pacifique= rapide sup à 5 cm/an, vallée axiale mal marquée ou abs, régime thermique ++, épaisseur lithosphère -Les liquides sont injectés ds les fissures du toit de la chambre. gabbros massif o toit de la chambre , litage des cumulats plan de strati+forme de celle-ci. Cristallisation près des parois de la chambre. cristallisation à un T° d’autan + basse et importante que l’on s’écart e de l’ axe T° Activité mg ++, ondes -- chambres mg ; Poche de 4 -5 km, à 3 km sous plancher. foliation et linéation des tectonites: écoulement latéral lent et déformation ductile asté. Brassage du o diff. De temp, mvt de tranches de liquides de densité et viscosité différentes ainsi que des minéraux déjà cristallisés. remplissage successifs entretient de son fonctionnement o fur et à mesure de l’extension et refroidissement

Évolution thermique • + on s’éloigne de la dorsale + la dorsale se refroidit

Évolution thermique • + on s’éloigne de la dorsale + la dorsale se refroidit et s’enfonce ds l’asthénosphère ( contraction thermique de l’ordre de 2%)

Magmas alcalins • • Origine: Provient MI/MS ou limite Noyau/MI Réservoirs vers 80 -100

Magmas alcalins • • Origine: Provient MI/MS ou limite Noyau/MI Réservoirs vers 80 -100 km Fusion à plus faible profondeur sous les continents (100 km) et à partir de panaches mantelliques magma de type basaltique alcalin (OIB) et subit ds les chambres une cristallisation importante Mg ACIDE alimente le volcanisme ponctuel intraplaque

Magma Calco alcalin • Profondeur 100 km • Solide initial ultra basique(péridotites mantellique) ou

Magma Calco alcalin • Profondeur 100 km • Solide initial ultra basique(péridotites mantellique) ou basique (Co métamorphisée lors de la subduction) • Laves présentent un caractère hydraté: présence d’H 20 nécessaire à la fusion partielle • Subissent des différenciations et évolution importante car acides (ryolites, andésite, dacites) +int

Evolution 1. Croûte océanique subductée + méta type éclogite/amphibolites 2. Déshydratation importante qui libère

Evolution 1. Croûte océanique subductée + méta type éclogite/amphibolites 2. Déshydratation importante qui libère un fluide aqueux très minéralisé (dpd age+sed) 3. Fluide transféré sous l’arc, modif compo chimique fusion partielle des péridotites liquide basiques relativement hydratés (andésitiques ou basaltiques) voire mm liquide acides) 4. Remonte dans la croûte et importantes modifs: – Interactions ac l’encaissant mantélique et crustal – Différenciation par cristallisation fractionnée – Mélanges de magmas ( de la mm sources ou anatexie de la croute) • - applicable: Subduction plaque agée et épaisse ( pas trop froide pr subir une fusion partielle) - Subduction plaque jeune qui subit une fusion partielle suffisament chaude ( large chili) Nb: adakites (roches int ou acides) TTG croute océanique subductée non deshydratée.

Les différentes séries • 1. La série tholéiitique est typique des zones de divergence

Les différentes séries • 1. La série tholéiitique est typique des zones de divergence (dorsales) mais aussi zones intra plaques océaniques (points chauds) ou continentales (trapps), zones de subduction (coté fosse), dans les bassins arrière-arc (zone de subduction, coté externe). • 2. La série calco-alcaline est caractéristique des zones de subduction. On peut ajouter qu'elle constitue un excellent marqueur des zones de subduction anciennes (île de Groix par exemple). • 3. La série transitionnelle se rencontre dans les zones intraplaques continentales et dans les cordillères des marges actives. • 4. La série alcaline est typique des zones intraplaques continentales, mais on la rencontre également dans les océans (cas particulier de certains points chauds Açores. . . ) et dans les cordillères des marges actives (Andes). • 5. La série shoshonitique enfin se rencontre dans les cordillères des marges actives, parfois dans les arcs insulaires.

Série tholéïitique Province d’Islande • Fort ° de fusion partielle : 25 -30% •

Série tholéïitique Province d’Islande • Fort ° de fusion partielle : 25 -30% • Les Si 45 +70% sursat • Les plus pauvres en alcalins : subalcalins Les roches de la série: • Basiques: (gabbro) basaltes tholéiitique (48%) (olv pyr(augite+non calcique); 48 -52%; Na 2 O+K 2 O<4%, magnétite, plagio an 90 -75%) • Intermédiaires : Andésites / Diorite • Acides : Trachytes/Syénite voire Rhyolite/Granite sub-alcalins

Où? + trappes et rift passifs intracontinentaux

Où? + trappes et rift passifs intracontinentaux

La série Calco-alcaline ou andésites • • • fusion partielle : 20 -30% Na

La série Calco-alcaline ou andésites • • • fusion partielle : 20 -30% Na 2 O+K 2 O/Si. O 2 + important Na 2 O<<K 2 O Sous en Si ms – important que série tholéiitique Alumine++ Les roches de la série: • Basaltes • Intermédiaires : Andésites/Diorite • (52 -62%; Macro: roche porphyriques, phénocristaux de plagio(+20%) pyrx, amphibole, mica noir ; au Micro : microlithique, plagio zonés, olivine abs svt ou transfo en pyr, pyr: augite et hypersthène, biotite et hornblende: mrx hydroxylés forte pression H 20 ms temp - élevée)/ • Acides : Trachytes/Syénite voire Rhyolite/Granite sub-alcalins

Interaction avec le manteau- lithosphère libération d’eau+ apport de sédiment Où? L. J: subduction

Interaction avec le manteau- lithosphère libération d’eau+ apport de sédiment Où? L. J: subduction forcée mais fusion directe, libé de mg silicatés qui peuvent interagirent avec le manteau, anomalie // L. V : subduction spontanée: fusion à forte profondeur, riches en éléments incompatibles

Série alcaline • • fusion partielle : 5 -10% Na 2 O+K 2 O/Si.

Série alcaline • • fusion partielle : 5 -10% Na 2 O+K 2 O/Si. O 2 très important Sous saturation en Si Olivine, feldspathoïdes, cpx • Les roches de la série: • Intermédiaires alcaline : basaltes alcalins(sans feldspathoïdes) basanite( à feldspathoïdes) hawaïtes, mugéarites, benmoréites trachyte andésite, rhyolite. • Fortement alcaline : néphélinites (feldspathoïdes+++) phonolite, téphrites.

Où? +dom continental stable

Où? +dom continental stable