LA MECANIQUE DU SKI 1 LES LIGNES DE

LA MECANIQUE DU SKI 1 - LES LIGNES DE COTES 2 - LES RAYONS DANS CHAQUE DISCIPLINE 3 - CENTRE DU PIVOTEMENT DU SKI 4 - LA SEMELLE ET LES PLAQUES 5 - LES CHAUSSURES ET LES FIXATIONS

1 -Les lignes de cotes • Trois points définissent la LDC d’un ski (spatule, patin, talon). Mais c’est surtout la forme de la courbe qui relie ces trois points qui conditionne le rendement du ski. La différence d’une courbe pour des skis présentant la même ligne de côte n’est pas forcément visible à l’œil nu. Donc la LDC est très fine : c’est pour cela qu’il faut faire ses carres correctement!!! • Le rayon d’un ski est calculé de façon théorique (fonction des 3 points) • Plus le ski est « taillé » plus le ski tourne court : Mais cela reste très théorique car cela ne tient pas compte de la déformation du ski qui est fonction : - de la dureté du ski, - de la longueur du ski, - de la nature de la plaque, - de la vitesse (des effets centrifuges), - du niveau du skieur, de son placement sur les skis … etc. NB : Un ski très taillé peut donner l’impression de tourner plus facilement et donc d’être plus efficace mais plus le ski est taillé plus il reste ancré dans la neige et moins il est facile de sortir de la courbe. (Sécurité ? et performance, voir en géant par exemple)

2 - Les rayons dans chaque discipline • Slalom : environ 15 m mais pas de rayon mini, mais seulement une taille mini de 155 cm pour les filles et de 165 cm pour les Garçons. • Géant : sup à 21 m et la taille mini 180 cm pour les filles et de 185 cm pour les Garçons ( une tolérance +ou- 5 cm) • Super géant : sup à 33 m • Descente : sup à 45 m • A noter : en géant (en course) les rayons sont au dessus des 21 m mini : environ 25/30 m (cf ce qui a été dit plus haut sur la performance)

3 - Centre de pivotement du ski • Pas au milieu du ski ! • Plutôt vers le point le plus étroit. • Le point le plus étroit n’est pas au milieu mais décalé vers l’arrière. • Le centre d’auto pivotement du ski est sur ce point étroit. (D’où l’importance d’un bon centrage pour optimiser le fonctionnement du ski dans toutes les situations !) • A noter : le repère chaussure est dans l’axe tibial et doit se caler sur le repère du ski (souvent au niveau du point le plus étroit). • Déplacer son repère chaussure vers l’avant ou l’arrière peut fortement influer sur le comportement du ski. (Attention aux réglages des fixations !)

4 - La semelle et les plaques • Glisse plus que les carres. • L’échauffement (frottement) entre semelle et neige crée la pellicule d’eau favorable au glissement. • La structure de la semelle est donc prépondérante pour la glisse. Elle dépend des neiges (de très sèche et froide à liquide : la soupe) D’où l’intérêt de garder sa semelle en bon état ! • Une semelle est composée de micropores : il est essentiel d’avoir une semelle grasse donc bien fartée.

Les plaques • Pour surélever (bras de levier plus important et ne pas faire toucher la chaussure dans la neige) NB : mais plus de contraintes au niveau articulaire. (sécurité : d’ailleurs des normes en fonction des catégories d’âge) • Pour filtrer les vibrations • Pour libérer le flex du ski (supprimer l’effet rigide de la chaussure) • Pour optimiser la déformation • NB : les plaques rendent le ski moins tolérant.

5 - Les chaussures et les fixations • • • Les chaussures : La liaison skieur/ski : fondamental. La chaussure doit être rigide latéralement mais relativement souple avant arrière. La chaussure doit être bien ajustée pour permettre une bonne transmission des informations Une chaussure trop grande peut être inconfortable (points durs, échauffements par frottement) en plus d’être imprécise. Les fixations : Doivent être bien réglées. Centrage Poussée Dureté à régler en fonction – – Poids Niveau sexe taille des pieds du skieur.