La Bataille des Ardennes est lappellation donne lensemble

La Bataille des Ardennes est l'appellation donnée à l'ensemble des opérations militaires qui se sont déroulées dans les Ardennes belges et le nord du Grand-Duché de Luxembourg pendant l'hiver 1944 -1945. . Les Anglo-Américains l'appellent « Battle of the Bulge » (Bataille du Saillant) vu la forme de coin que la ligne de front avait prise lorsque la pénétration allemande fut arrêtée.

Le 16 septembre 1944, après une conférence tenue à l’Oberkommando der Wehrmacht, Hitler charge un état-major restreint sous le contrôle du général Jodl de préparer une offensive en Ardennes. Cette opération reçoit le nom de « Wacht am Rhein » (allusion à l'hymne Garde au Rhin).

Les dates clés Le 16 décembre 1944, les Allemands ouvrent le feu. Totalement surpris, les Américains battent en retraite. Certaines unités sont pulvérisées sur place. Jamais à l’exception de Pearl Harbour, les Américains n’auront connu une aussi grande confusion. L’objectif premier des Américains sera de bloquer l’offensive allemande et également de préserver Bastogne, nœud de communication vital. Ils y envoient donc en urgence la 101ème Division Airborne, commandée par le Brigadier Général Mc Auliffe (en l’absence du Général Taylor).

Le 22 décembre 1944, encerclés de toutes parts, les soldats américains emmenés par le général Mac Auliffe résistent à Bastogne. Aux Allemands qui lui suggèrent la reddition, il oppose le désormais célèbre « Nuts » . Les Allemands n’avaient pas prévu cela. Ils s’étaient donné trois jours pour réussir leur offensive. Le Maréchal Von Rundstedt demanda à Hitler de pouvoir arrêter son attaque. Cela lui fût refusé.

Le 26 décembre 1944, les troupes du général George Patton brisent l’encerclement allemand de Bastogne. Cette victoire alliée ne se fera pas sans douleur pour les populations civiles. Le même jour, et dans les jours qui suivront, en effet, des villes situées plus au nord de Bastogne, La Roche, Houffalize, Saint-Vith et Malmedy (par erreur) quelques jours plus tôt seront la cible de violents bombardements américains. De nombreux civils y perdront la vie. L’objectif était clair : « nettoyer ces centres des allemands qui y étaient présents » A Malmedy, aucun allemand quand les bombes ont été lancées.

Le 1 er janvier 1945, Hitler riposte et lance l’opération aérienne Bodenplatte. La Lutwaffe a pour mission d’attaquer une trentaine de bases alliées, principalement en Belgique, visant à acquérir la supériorité aérienne au dessus du champ de bataille. Plusieurs centaines d’avions seront détruits. Le 3 janvier 1945, contre-attaque du maréchal anglais Montgomery, en position plus au nord. En attaquant en direction de Houffalize, le maréchal permettait ainsi aux alliés d’attaquer l’ennemi sur les deux axes. Patton se trouvant en effet au sud de la position allemande.

Le 15 janvier 1945, jonction entre les soldats américains et les soldats anglais. Le 28 janvier 1945, fin de la bataille des Ardennes. Les troupes alliées ont de nouveau pu s’installer sur une ligne reliant Saint-Vith à Clervaux, là où ils se trouvaient juste avant l’offensive allemande.

Anthony MAC AULIFFE Il commande la fameuse 101ème Airborne durant le siège de Bastogne, en l’absence de son supérieur (Taylor) retenu aux USA lors du début de l’offensive. Il est l’auteur du fameux « Nuts » en réponse à la demande de reddition des Allemands. Il est décédé en 1975 et inhumé à Arlington. George PATTON Au moment de l’offensive des Ardennes, il est à la tête de la 3ème armée américaine. Il va redéployer 6 divisions depuis le front pour venir en aide à Bastogne. Le 26 décembre, il ouvre un corridor pour évacuer les blessés et ravitailler les assiégés. Plus tard, Patton dira que porter secours à Bastogne fut l’opération la plus brillante de toute sa carrière. Gerd VON RUNSTEDT Avec Model, il est l’autre officier en charge de l’offensive des Ardennes. Qu’il jugeait d’ailleurs trop ambitieuse et vouée à l’échec. Le General-feldmareschal avait plaidé pour une offensive plus modeste. Après guerre, il sera détenu, inculpé de crimes de guerre. Sa santé empêchera qu’il soit jugé. Il fut libéré en 1949 et décède à Hanovre quatre ans plus tard.