Jsus nous parle dun Dieu qui cherche nous

Jésus nous parle d’un Dieu qui cherche à nous offrir son Amour… Parabole du père qui aime ses 2 fils de Henri Nouwen En Luc 15, 11 -32 Toile de Rembrandt 1662

Le véritable centre du tableau de Rembrandt, ce sont les mains du père penché sur « son fils prodigue » C'est sur elles que toute la lumière est fixée; en elles, la Bonté se fait chair; par elles, le pardon, la réconciliation et la guérison s'opèrent et grâce à elles, non seulement le fils fatigué mais aussi le père épuisé trouvent le repos…

Les mains du père sont étendues et touchent le fils dans un geste de bénédiction; la lumière sur le visage du père se répand sur son corps, surtout sur ses mains, et enveloppe son plus jeune fils dans un grand halo de chaleur lumineuse. Le geste de ses mains qui dégagent une lumière intérieure, ne cherche qu'à guérir, qu’à rassurer…

La main gauche du père, posée sur l'épaule de son fils est forte et musclée. Les doigts sont écartés et couvrent une bonne partie de l'épaule et du dos du fils prodigue. La main d’un père. . . La main droite est bien différente. Elle ne fait pas le geste de tenir ni de saisir. Elle est raffinée, douce et très tendre. Les doigts sont rapprochés et ont une certaine élégance. Elle veut caresser, cajoler, offrir consolation et réconfort. C'est la main d'une mère…

Le retour du fils cadet devient le retour dans le sein de Dieu…. La grande cape rouge du père est large ouverte, accueillante et rassurante… Sa couleur chaude et sa forme d'arche ou de tente offre un lieu d'accueil où il fait bon vivre. Elle représente aussi les ailes de la mère poule qui offrent un abri symbolisant la sécurité que Dieu offre à ses enfants. La cape exprime la qualité de l’amour de Dieu…

Le fils prodigue… Le jeune homme que le père tient dans ses bras et qu'il bénit est un très pauvre homme. Il a quitté la maison plein d'orgueil et bourré d'argent, déterminé à vivre sa vie loin de son père…de sa famille. Il revient avec rien: son argent, sa santé, son honneur, le respect de lui-même, sa réputation. Tout a été gaspillé…

- sa tête rasée ressemble à celle d'un esclave, d’un exclus - ses vêtements sont des sousvêtements qui couvrent à peine son corps émacié - il est agenouillé et sans manteau - la plante de ses pieds raconte l'histoire d'un long et humiliant voyage - le pied gauche, dont la sandale est détachée, porte des cicatrices - le pied droit, à demi chaussé d'une sandale déchirée, parle aussi de souffrance et de misère…

Croire dans le pardon, c’est le plus grand défi de la vie spirituelle. . . Sa tête ressemble à une tête de bébé qui vient tout juste de sortir du sein maternel; elle est encore humide. Sa face est celle d'un fœtus comme s’il vivait le retour dans le sein de Dieu, à la fois Père et Mère… Il faut accepter de renaître dans un amour retrouvé. . . Que de chemin parcouru ! La même lumière radieuse enveloppe le père aussi bien que le fils…

Le fils aîné. . . Debout les mains fermées: Le fils aîné est le principal observateur du retour du fils cadet. Il regarde le père mais sans joie. Il n'exprime aucun accueil. Il se contente d'être debout, froid, souliers très propres, bien coiffé et surélevé sur une plate forme, apparemment peu désireux de bouger. Le fils aîné se tient hors du cercle de l'amour, refusant d'entrer… Il a la sûreté de celui qui a des droits ! Le sentiment d’avoir des droits dans l’amour, tue l’amour et la joie. . .

D’après le livre de Henri Nouwen le retour de l’enfant prodigue Edition Bellarmin Toile de Rembrandt 1662 On peut se procurer gratuitement ce feuillet au presbytère de St-Timothée 450 -373 -2343 Nouwen nous parle d’un père qui aime ses deux fils, également. Ses mains tendues n'exigent pas, ne jugent pas, ne condamnent pas. Le père n’impose pas son amour à la personne aimée. Ce sont des mains qui ne font que bénir, donnant tout, n'attendant rien. . . La vraie question est alors: comment me laisser aimer de Dieu ?

Autre présentation du Père de l’enfant prodigue Edward Poynter 1836 -1919 qui fait les premiers pas pour accueillir son fils cadet qui revient à la maison… C’est lui qui descend vers. . . Son empressement est exprimé par sa coiffure et sa tunique flottant au vent… Le fils ne regarde pas son père en face…Le père, lui, cherche le regard de son fils avec insistance… Le père empêche son fils de s’agenouiller, il le soutient!