JOURNEE DE FORMATION DU CHASSEUR DE SANGLIER Serge

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JOURNEE DE FORMATION DU CHASSEUR DE SANGLIER © Serge CANADAS – ANCS Source :

JOURNEE DE FORMATION DU CHASSEUR DE SANGLIER © Serge CANADAS – ANCS Source : ANCS – Le Chasseur de Sanglier – SNCC - ONCFS www. Syndicatdelachasse. com

LES OBJECTIFS DE L’ASSOCIATION • Etre un outil de réflexion relatif à la gestion

LES OBJECTIFS DE L’ASSOCIATION • Etre un outil de réflexion relatif à la gestion et à la chasse du sanglier ; • Oeuvrer pour approfondir les connaissances relatives à l'espèce et à son environnement et les diffuser dans le but d'améliorer sa gestion ; • Proposer une assistance technique et scientifique aux adhérents dans le but d'améliorer la gestion de l'espèce sanglier, en accord avec les potentialités du milieu naturel, la présence d'autres espèces animales et les activités humaines; • Participer à la sensibilisation et à la formation des chasseurs afin d'améliorer leur comportement en matière de sécurité ;

 • Agir pour renforcer la sécurité des chasseurs et des utilisateurs de la

• Agir pour renforcer la sécurité des chasseurs et des utilisateurs de la nature pendant les actions de chasse ; • favoriser l'accès des chasseurs et plus particulièrement les jeunes, aux territoires de chasse ; • Oeuvrer afin de développer un comportement éthique lors de la chasse au sanglier ; • Favoriser les relations et échanges entre chasseurs et non chasseurs ; • Organiser des débats, manifestations et réunions d'information ; • Défendre les intérêts cynégétiques des chasseurs de sanglier ; • Apporter une aide juridique aux adhérents ; • Favoriser la publication de tous documents en rapport direct ou indirect, avec l'espèce sanglier.

LA CHARTE DU CHASSEUR DE SANGLIER Le chasseur de sanglier est un homme loyal

LA CHARTE DU CHASSEUR DE SANGLIER Le chasseur de sanglier est un homme loyal vis‑à‑vis de ses confrères et du gibier. Il se donne toutes les chances de ne pas faire souffrir un animal, en tirant à courte distance et en plaçant sa balle à coup sûr. Le choix de son arme et de ses munitions contribueront aussi à ce résultat. Le but de la battue au sanglier est de lever l'animal de chasse, de le faire mener par les chiens afin qu'il soit tiré au poste ; Piqueurs et traqueurs ne tireront jamais un sanglier au fourré, sauf absolue nécessité. Un gibier blessé doit être systématiquement recherché par un conducteur de chien de sang

SECURITE Un chasseur de sanglier se rend à son poste l'arme déchargée, et attend

SECURITE Un chasseur de sanglier se rend à son poste l'arme déchargée, et attend le signal de début de traque pour être en action de chasse. En aucun cas, il ne bouge de son poste avant que la consigne lui en soit donnée. Il ne tire un sanglier que parfaitement identifié, avec calme et lucidité en respectant un angle de sécurité de 30° minimum par rapport à ses voisins de poste. Le tir sera toujours fichant, et jamais dirigé vers la traque, vers des habitations ou des routes et des chemins. Les traqueurs portent un gilet fluo. Ils se signalent de la trompe et de la voix. Les postés sont également en gilet fluo.

FAIR-PLAY La chasse est avant tout un art de vivre. Le sanglier est un

FAIR-PLAY La chasse est avant tout un art de vivre. Le sanglier est un animal sauvage et libre : un jour ici, le lendemain chez un voisin. Avec ce dernier, le chasseur de sanglier entretient des relations cordiales car leurs intérêts sont communs. Ce qui compte le plus, c'est de chasser le sanglier, de prendre plaisir à entendre la musique des chiens. Il ne faut pas vouloir tirer à tout prix car l’animal au tableau est l'aboutissement de toute une équipe et non pas d'un seul tireur. Avec les autres utilisateurs de la nature, le chasseur de sanglier est courtois. Il donne une image saine et légitime de notre passion.

La chasse du sanglier

La chasse du sanglier

Quel que soit le mode de chasse, les chiens sont des auxiliaires indispensables pour

Quel que soit le mode de chasse, les chiens sont des auxiliaires indispensables pour chasser le sanglier, notamment pour le faire sortir des fourrés denses, où souvent il affronte ses poursuivants avec vaillance. On pratique la chasse aux chiens courants dans les régions montagneuses et sur de grands territoires. Dans la moitié sud de la France la battue est la chasse traditionnelle. On utilise des chiens courants de tous types. Pour les petits territoires on préfèrera des chiens de petit pied, pas trop rapides et mordants, qui limitent leur chasse à l'enceinte. Le sanglier se chasse à tir de septembre à janvier. Toutefois, la chasse à l'affût est autorisée toute l'année, sauf au printemps. Pour cet animal puissant et robuste, il est conseillé d'employer une arme rayée d'un calibre de 7 mm minimum. Le 8 mm ou plus étant plus approprié et avec des projectiles d'au moins 12 g. Cependant, pour un tir à moins de 40 m, les balles des armes à canon lisse de calibre 12 restent performantes. La chasse à courre se pratique avec des équipages de chiens courants spécialisés, les vautraits.

Placer sa balle Tir d'un Sanglier de profil gauche Les ronds blancs (de 1

Placer sa balle Tir d'un Sanglier de profil gauche Les ronds blancs (de 1 à 4) sont des tirs ne posant pas de problème particulier. Les rond rouges (de 5 à 9) sont des placement de balles à déconseiller.

PLACEMENT DE BALLE CONSEILLE 1. Tir de colonne au cou : risqué; mais, foudroyant

PLACEMENT DE BALLE CONSEILLE 1. Tir de colonne au cou : risqué; mais, foudroyant 2. Tir haut de l'épaule : l'animal s'écroule sur place, KO; balle d'achèvement sans doute nécessaire. 3. Tir au coeur : risqué, mais mortel à brève échéance; fuite probable sur une centaine de mètres environ (sauf effet de choc sur un animal léger). 4. Tir zone coeur / poumon : le plus sûr; fuite sur courte distance (sauf effet de choc sur animal léger).

PLACEMENT DE BALLE DECONSEILLE 5. Tir au cou, sous la colonne : beaucoup de

PLACEMENT DE BALLE DECONSEILLE 5. Tir au cou, sous la colonne : beaucoup de chance de perdre l'animal. 6. Tir de colonne, trop haut, balle d'apophyse; l'animal tombe puis se relève dans un plus ou moins bref délai. 7. Tir au coffre : balle trop en arrière : fuite certaine sur une longue distance, avec un calibre léger; si le tir touche le foie (légèrement en avant de ce point), mort rapide. 8. Tir de colonne : l'animal est immobilisé, vivant; balle d'achèvement nécessaire; peut être classé dans les bonnes balles, mais à éviter, car zone à atteindre, très étroite. 9. Tir de cuisse : si le bassin n'est pas touché, fuite sur longue distance, sauf si l'artère fémorale est sectionnée (distance de fuite plus réduite, mais nécessitant sûrement recherche).

GESTION DES POPULATIONS

GESTION DES POPULATIONS

Mieux connaître et mieux gérer le sanglier Source Le chasseur de sanglier – Revue

Mieux connaître et mieux gérer le sanglier Source Le chasseur de sanglier – Revue national de la chasse L’aire de répartition du sanglier s’est étendue jusqu'à la montagne ou il côtoie chamois et isards Les populations de sanglier ont véritablement explosé ces dix dernières années. Dans les années 90 on prélevait entre 110 et 120 000 sangliers, en 99, 2000, on atteignait les 300 000 ; pour la saison 20002001, le chiffre se situe entre 360 à 370 000 sangliers (NDLR : 382 518 très exactement. Source ONCFS). Cela est dû en partie à l'aire de répartition du sanglier qui s'est étendue à la moyenne montagne et même à la montagne. Des changements climatiques, moins de neige, ont fait que l'on peut rencontrer des sangliers à 1800 mètres ou dix ans en arrière on ne voyait que des chamois.

Nourriture, croissance, fécondité Autrefois, les sangliers n'atteignaient pas le poids de ceux d'aujourd’hui, du

Nourriture, croissance, fécondité Autrefois, les sangliers n'atteignaient pas le poids de ceux d'aujourd’hui, du moins pas aussi rapidement. Il n'y avait pas d'agrainoir. Le sanglier opportuniste tirait parti de tout, ajustant son menu en fonction de ses besoins et de la saison. Il y a vingt ans, la prise de poids moyenne d'un jeune sanglier était de 2, 5 kg par mois. Aujourd'hui, c'est le double. Une laie en bonne santé et bien nourrie peut produire trois portées sur deux années civiles. La croissance des jeunes sangliers est de l'ordre de 130 grammes par jour. A six mois, il pèse 25 kg, 35 kg à 9 mois, 50 kg à un an, 70 kg à 18 mois pour atteindre les 100 kg à 2 ans. Si on admet qu'un sanglier est adulte l'âge de 6 ou 7 ans, on peut dire que dans la nature ils sont inexistants. Car survivre au-delà de cinq saisons de chasse relève du miracle.

Aménagement «Quand un sanglier n'est plus chez vous, lui est toujours chez lui» la

Aménagement «Quand un sanglier n'est plus chez vous, lui est toujours chez lui» la formule de François Magnien est connue. Marcel Voillot précise : «il faut inciter le sanglier à se sédentariser sur votre territoire. Pour cela créer des points d'eau, des souilles qui devront être imperméabilisées avec de la glaise pour les terrains filtrants. L'agrainage modéré doit être pratiqué en plusieurs lieux et par la même personne. Le sanglier s'accoutume ainsi à une seule odeur humaine. L'agrainage est toutefois déconseillé en période humide car malsain. Placer du cru d'ammoniac, du goudron, des pierres à sel en mai et juin» .

Respecter des zones de tranquillité «La création de réserve donne d'excellents résultats. Inutile qu'elle

Respecter des zones de tranquillité «La création de réserve donne d'excellents résultats. Inutile qu'elle soit de très grande superficie, l'idéal étant de s'entendre avec des riverains pour réaliser un jumelage. Choisir un endroit accueillant, ensoleillé où des bauges ont été repérées. Ces endroits seront chassés une ou deux fois par saison ou pas du tout. Le sanglier comprendra très qu'il y est en sécurité» . Le territoire est accueillant, des zones de tranquillité sont préservées, des laies viendront mettre bas chez vous et là, on peut dire que c'est gagné. Car les jeunes vont se sédentariser et de toute façon reviendront sur le lieu qui les a vus naître.

Gestion et chasse A la base de toute gestion, il y a l'entente entre

Gestion et chasse A la base de toute gestion, il y a l'entente entre des sociétés de chasse, Diane, ACCA, GIC, PGCA, AICA, ACC, SCC etc … La chasse aux chiens courants requiert des grands espaces. Sur un massif, par exemple, il est souhaitable d'adapter des règles communes avec une pression de chasse identique sur l'ensemble du territoire, ceci afin d'éviter les décantonnements d'animaux. Reste alors à effectuer des prélèvements harmonieux en rapport avec la capacité d'accueil du territoire.

Chasse inorganisée avec lâchers interdits et injustifiés Afin de pallier la pénurie, les lâchers,

Chasse inorganisée avec lâchers interdits et injustifiés Afin de pallier la pénurie, les lâchers, souvent interdits et de toutes les façons injustifiés, vont permettre de regonfler les compagnies pour la prochaine ouverture. Triste constat. L'argent des chasseurs trouverait certainement une meilleure utilisation au travers de cultures dissuasives ou de dispositifs de protection judicieusement placés. Par ailleurs, l'introduction d'animaux issus d'élevages n'est certainement pas sans incidence néfaste sur le patrimoine génétique des sangliers. A la pression de chasse inorganisée, viennent s'ajouter parfois les mesures de destructions officielles tels les battues administratives ou les tirs de nuit. Ces actions dictées par l'administration, souvent à la demande pressante des agriculteurs, sont destinées à éliminer certaines bêtes causant des dégâts répétés ou à décantonner, voire à réduire quelques compagnies inféodées aux réserves de chasse et faune sauvage situées en zones agricoles. Le chasseur de sanglier ne peut se contenter de ce genre d'opérations. L'initiative de la gestion doit rester du côté du monde cynégétique, à condition bien évidemment que ce dernier veuille bien s'impliquer. Afin d'éviter ces situations de crise, il faut tout d'abord, lorsque les territoires sont en zones agricoles sensibles, pratiquer une rotation pluriannuelle des réserves.

 Ceci permet d'éviter la constitution de sanctuaires perpétuels. En second lieu, le tir

Ceci permet d'éviter la constitution de sanctuaires perpétuels. En second lieu, le tir en réserve doit se pratiquer plus souvent. Des dérogations préfectorales bien cadrées quant à leur mode d'application, permettent des interventions rapides et temporellement bien situées des chasseurs afin de prélever les animaux gênants. Le statut juridique de l'espèce a également une importance prépondérante quant à la gestion de Sus scrofa. Celle-ci demeure différente selon que le sanglier est classé gibier ou nuisible. L'espèce peut être classée nuisible pour deux raisons. La première résulte généralement de la position des agriculteurs qui voient souvent, au travers de ce statut, un garde-fou contre une expansion incontrôlée des populations. Il devient donc très difficile dans ce cas d'introduire une quelconque idée de gestion puisque l’espèce est déclarée indésirable. Harro sur la bête noire! Le second motif de classement permet, en gardant le sanglier nuisible, d'interdire les lâchers et donc d'engager un peu plus les chasseurs dans la voie de la gestion. La méthode utilisée pour indemniser les dégâts au niveau départemental peut également impliquer ou non une certaine responsabilisation des chasseurs Deux formules peuvent mises en oeuvre pour payer les dommages causés aux cultures.

 Il y a tout d'abord le timbre grand gibier départemental. Celui-ci a une

Il y a tout d'abord le timbre grand gibier départemental. Celui-ci a une valeur identique sur l'ensemble du département. La loi d'indemnisation ne permet pas, en effet, d'avoir un timbre avec un montant différent d'une unité de gestion à l'autre. Dans ce cas de figure les chasseurs ne sont absolument pas responsabilisés face aux populations de sangliers présentes sur leurs territoires. A quoi bon dans ce cas apporter une certaine vigilance à la pyramide des âges puisque la sacro-sainte solidarité l'emporte sur la particularité? La deuxième façon de régler la note consiste, dans le cadre de la mise en oeuvre du plan de chasse, en l'adoption du dispositif de marquage. Celui-ci présente un gros intérêt. Son prix peut varier d'un point à un autre du département. Les chasseurs sont donc quasiment obligés de prêter attention à la structure des populations s'ils ne veulent pas voir leur contribution atteindre des sommets. Plus de vingt départements français ont opté pour le plan de chasse. D'autres sont restés au timbre grand gibier. Et enfin, une troisième proportion ménage le choux et la chèvre en prenant les deux solutions. La solidarité grâce au timbre, la particularité et la responsabilité grâce au bracelet.

Marcassins nés hors cycle La deuxième portée qui est quelquefois constatée chez la laie

Marcassins nés hors cycle La deuxième portée qui est quelquefois constatée chez la laie est provoquée par la disparition de la portée de printemps. Si la laie met bas en février, mars, des conditions climatiques dures peuvent être fatales aux marcassins. Si un seul survit, la laie l'élèvera. Si la portée est anéantie, elle aura une portée d'été avec des marcassins qui à l'ouverture pèseront 10 à 15 kg.

Prélever les jeunes ou Pourquoi tirer le marcassin? Tirer le marcassin c’est avant tout

Prélever les jeunes ou Pourquoi tirer le marcassin? Tirer le marcassin c’est avant tout prélever des animaux dont les rayures sont devenues quasi invisibles.

 «Il ne faut pas hésiter à tirer les bêtes rousses, même rayées. On

«Il ne faut pas hésiter à tirer les bêtes rousses, même rayées. On peut comprendre la réticence des chasseurs, sur une unité de gestion où les bracelets sont payants, a placer ceux-ci sur un animal qui pèse 10 kg. Il faut savoir que ces animaux, de toute façon, payeront un lourd tribu, soit ils seront pris par des chiens, soit ils périront à cause des conditions climatiques. » Un nombre croissant d'arrêtés préfectoraux autorisent le tir du marcassin. Ceci résulte t-il d'une volonté des conseils départementaux de la chasse et de la faune sauvage, tentés par la gestion du sanglier ou par le désir affiché de ces derniers de ramener les populations au plus bas niveau possible? Dans la quasi-totalité des cas, c'est la deuxième solution qui se situe à l'origine de cette mesure. Il faut casser" du sanglier! Peu importe les moyens mais on ne veut plus entendre les récriminations relatives aux dégâts, formulées par les agriculteurs. Dommage encore une fois d'en arriver là parce que la gestion des populations n'a pas été entreprise en amont. Néanmoins, si aucune autre mesure n'est prises, le tir du marcassin peut préserver un certain nombre d'adultes. Bien évidemment il ne s'agit pas de tirer des bébés de 700 à 800 g, mais de prélever des animaux encore à peine rayés qui se situent à la limite de la bête rousse. Ceci permet d'éviter des procès-verbaux (dans certains départements) lorsque les jeunes animaux sont juste à la frontière de deux classes, le marcassin et la bête rousse. Après, il s'agit d'une question d'éthique.

Préserver impérativement les vieilles laies Lorsqu’on veut augmenter la population, il faut dans un

Préserver impérativement les vieilles laies Lorsqu’on veut augmenter la population, il faut dans un premier temps, préserver les laies à partir de 50 kg. Lorsque cela est acquis, il est impératif de protéger en toutes circonstances les vielles laies au dessus de 70 kg

Pour avoir du sanglier, on peut dans un premier temps préserver les laies au-dessus

Pour avoir du sanglier, on peut dans un premier temps préserver les laies au-dessus de 50 kg, ce qui aura pour effet d'augmenter le cheptel. Ensuite on peut monter la barre jusqu'à 70 kg, 75 kg. A ce niveau de poids, il s'agit de vieilles laies. Ce sont elles qui auront les plus belles portées et qui vont structurer la compagnie. De la même façon, il est souhaitable de préserver des mâles. Malheureusement, peu d'entre eux atteignent le terme de leur deuxième année» . Ce qui est vrai aujourd'hui ne le sera peut-être plus demain. Les choses évoluent, les connaissances aussi. Chasseur de sanglier, nous devons chasser dans l'éthique et le respect de la bête noire ou devenir des chasseurs sans «h» . Comprenez des casseurs de sanglier» «

Préserver les grosses laies et les laisser vieillir pour améliorer la reproduction de l’espèce

Préserver les grosses laies et les laisser vieillir pour améliorer la reproduction de l’espèce et assurer une meilleure descendance, tout le monde en parle et presque tout le monde est d’accord. Et pourtant c’est difficile à faire respecter. Mais pour les mâles, rien n’est dit et rien ne se fait. La reproduction n’est donc assurée que par des jeunes mâles, ce qui n’est pas très rassurant pour l’avenir de l’espèce.

La Pyramide des âges : De la théorie à la pratique Le sanglier répond

La Pyramide des âges : De la théorie à la pratique Le sanglier répond à une évolution des populations à la fois très dynamique et très variable dans le temps. La reproduction est conditionnée par deux facteurs essentiels, l'alimentation et le potentiel reproducteur. Si le chasseur ne peut décider du premier, tout du moins pour ce qui est des fruits forestiers, il a une influence prépondérante sur le second. Avec un taux de reproduction évoluant entre 100 et 200 %, le pourcentage de bêtes de l'année, présentes au tableau de chasse, doit être de l'ordre de 60 %. La classe sub-adulte des animaux de un à trois ans représentant quant à elle, une proportion de l'ordre de 30 %. Les 10 % qui restent sont occupés par la classe adulte, si elle existe. Or, nous sommes souvent en présence de pyramides inversées et aplaties. En effet les vieux animaux n'existent quasiment plus et les bêtes les plus âgées atteignent péniblement la troisième année. Il suffit de lire les mâchoires pour s'apercevoir qu'un faible nombre de celles-ci ont la troisième molaire complètement sortie. Cette situation, bien évidemment, ne perdure pas. Le tableau diminue et les situations complètement artificielles apparaissent, agrainage disproportionné et lâchers clandestins. Nous sommes passés à l'élevage extensif alors qu'un effort qualitatif au niveau des prélèvements suffit à assurer la pérennité de populations génétiquement saines et vigoureuses. La qualité de la chasse du sanglier en dépend.

Prélèvement idéal en % par tranches d’âges Les 10% de plus de 3 ans

Prélèvement idéal en % par tranches d’âges Les 10% de plus de 3 ans sont un rêve. La réalité est tout autre. Les bêtes les plus âgées atteignent tout juste ce seuil.

Une gestion appropriée de l'espèce nécessite, avant la mise en place d’une gestion globale,

Une gestion appropriée de l'espèce nécessite, avant la mise en place d’une gestion globale, la prise en compte des conditions locales, tant au niveau du territoire, des cultures, du cheptel existant, que des pratiques cynégétiques, pour obtenir une population saine et de qualité, en équilibre avec les capacités d'accueil. Des aménagements raisonnés du territoire pourront permettre de rendre ces conditions plus favorables et de réduire les dégâts. Au cours de la période de chasse les prélèvements devront être, tant du point de vue quantitatif que qualitatif, en adéquation avec le cheptel présent et l’objectif à atteindre. Si vous voulez stabiliser un cheptel, prélevez 100 % de l'effectif de fin d'hiver. Si vous voulez stabiliser un cheptel tout en récupérant du qualitatif, prélevez 80 à 90 % de bêtes rousses et de bêtes de compagnie et de 10 à 20 % d'animaux de plus de 60 kg. Non seulement vous stabilisez votre cheptel mais vous diminuerez les dégâts. Effectivement, plus une femelle prend de l’âge et plus elle a d’expérience. Elle fréquentera donc plus les bois que les plantations de maïs. Ne tirez jamais une laie meneuse qui en général est en tête d’une compagnie. Il est immoral de tirer une laie suitée. La densité moyenne admissible peut aller de 5 à 15 sangliers aux 100 ha en fonction du biotope.

Les domaines vitaux annuels des compagnies sont de l'ordre de 500 à 2 000

Les domaines vitaux annuels des compagnies sont de l'ordre de 500 à 2 000 ha pour les femelles et les jeunes et de 1 000 à 15 000 ha pour les mâles. Un sanglier peut parcourir plusieurs dizaines de kilomètre en une seule nuit (40 km). En dehors de la chasse, des maladies* qu’il peut contracter, les mauvaises conditions climatiques (surtout pour les jeunes) et les collisions avec les automobiles, rien ne régule les populations de sangliers. Ces dernières doivent donc être régulées pour les stabiliser. Une abondance de sangliers génère, en cas d'absence de fruits forestiers, d'importants dégâts aux cultures agricoles. Les indemnisations, financées par les chasseurs, atteignent chaque année des sommes considérable de plusieurs millions d’Euros. Pour protéger les cultures agricoles, l'utilisation de clôture électrique "deux fils" donne d'excellents résultats, l'apport de nourriture de substitution au moment des dommages peut aussi les limiter. * Les maladies sont la peste porcine – les strongyloses respiratoires (bronchite vermineuse) qui touche surtout les jeunes – l’ascaridiose – la trichinose et la gale.

Reconnaissance des sexes Dans la nature, la reconnaissance des sexes est peu aisée. Jusqu'à

Reconnaissance des sexes Dans la nature, la reconnaissance des sexes est peu aisée. Jusqu'à deux ans, elle est souvent difficile voire impossible. Ensuite, elle reste délicate. Le mâle • Le pinceau pénien peut être visible sous le ventre. Il est plus visible en poils d'été qu’en poils d'hiver. Toutefois, en hiver, les laies ont parfois une petite touffe de poils sous le ventre. • Chez le mâle armé, les lèvres supérieures sont retroussées par les défenses et ont voit du 'blanc'. La masse principale du corps est située en avant. Les suites peuvent être visibles en arrière, au moment du rut

La femelle • Une laie suitée est facilement identifiable. • Chez les femelles en

La femelle • Une laie suitée est facilement identifiable. • Chez les femelles en lactation, les allaites sont souvent apparentes. • La hure de la femelle est généralement plus allongée que celle du mâle. • Au printemps, les laies suitées muent plus tardivement.

Reproduction et comportement social Il faut savoir que le sanglier est un animal grégaire

Reproduction et comportement social Il faut savoir que le sanglier est un animal grégaire et sédentaire très attaché à son lieu de naissance. Sa structure est matriarcale (laie adulte – laie meneuse). Le taux d'accroissement annuel d'une population peut varier de 100 à 180 %. Les laies adultes, mettent bas, après trois mois, trois semaines et trois jours de gestation, dans un nid, le chaudron, fait d'un amas de végétaux herbacés, une portée de 4 à 6 marcassins, parfois plus. La reproduction est fonction des conditions climatiques et de l’alimentation. On observe rarement, dans la nature, une deuxième portée la même année. Il est difficile dans la nature de reconnaître le sexe tant le dimorphisme sexuel est léger d’autant quand l’animal est jeune. La reconnaissance des sexes au delà de la deuxième année reste délicate mais possible quand l’animal est au repos. Chez le male, le pinceau pénien est plus facilement visible l’été. Quand il est armé les défenses retroussent les lèvres supérieurs et on aperçoit un peu de blanc. Au moment du rut, les suites peuvent être visibles. Il va de soit qu’une femelle suitée est facilement reconnaissable surtout a ses allaites qui sont souvent apparentes.

Le rut a lieu de la mi-novembre à la mi-janvier avec un oestrus tous

Le rut a lieu de la mi-novembre à la mi-janvier avec un oestrus tous les 21 jours. La durée de gestation est de 3 mois, 3 semaines et 3 jours. Certaines femelles offrent des saillies possibles de septembre à mai (anoestrus d’été). Le nombre de portée peut être exceptionnellement de deux soit 3 portées en deux ans maximum. La maturité sexuelle des femelles est atteinte vers 8 mois pour un poids de 30 à 40 kg alors que celle du male sera de 8 a 12 mois. Les jeunes laies, vers l'âge d'un an, peuvent mettre bas exceptionnellement si elles pèsent plus de 40 kg en fin d'hiver. Les naissances, d'autant plus précoces que les fruits forestiers sont abondants, s'étalent de janvier à juin. Les femelles et les jeunes vivent en compagnie très soudée, sous l'autorité d'une laie meneuse. Les mâles quittent la compagnie vers l'âge de 3 ans et rejoignent les compagnies au moment du rut.

Vie de l'animal et identification Vie de l'animal Les cellules familiales, ou compagnies, sont

Vie de l'animal et identification Vie de l'animal Les cellules familiales, ou compagnies, sont dirigées par une laie, souvent la plus grosse et la plus âgée. Une compagnie est composée d'une ou de plusieurs laies, avec leurs marcassins ou leurs bêtes rousses. A l'âge de 10 mois environ, les mâles commencent à quitter les compagnies. Ils deviennent définitivement solitaires quand ils atteignent 1 an et demi, et ne rejoignent plus alors les groupes familiaux que pendant la période du rut.

Identification Femelles avec marcassins Groupe de marcassins

Identification Femelles avec marcassins Groupe de marcassins

Les marcassins portent une livrée où alternent les rayures claires et foncées; ils deviennent

Les marcassins portent une livrée où alternent les rayures claires et foncées; ils deviennent roux vers l'âge de 4 ou 5 mois. Au printemps suivant, après la mue, apparaît le pelage foncé caractéristique. Les soies, très courtes durant l'été, grandissent en début d'automne; le pelage d'hiver est ainsi constitué de longues soies, sous lesquelles apparaissent des poils denses et bouclés, d'un brun jaunâtre, qui constituent la bourre. En été, on distingue facilement les organes sexuels du mâle, mais ils sont masqués et peu visibles en hiver du fait de l'abondance du pelage. Un animal estimé sur pied à plus de 100 kg est presque toujours un mâle. Les canines inférieures des mâles adultes (défenses) sont plus développées que celles des femelles (crochets). Selon l'habitat, les jeunes pèsent de 40 à 50 kg vers l'âge de 1 an. L'examen de la dentition permet de déterminer assez précisément l'âge d'un sanglier jusqu'à 26 mois; au delà, l'usure de la dernière molaire indiquera seulement s'il s'agit d'un vieux ou d'un très vieux sanglier.

Reproduction Le niveau de reproduction est variable et dépends des facteurs : • climatiques,

Reproduction Le niveau de reproduction est variable et dépends des facteurs : • climatiques, • alimentaires (présence en abondance ou non de glands, chataigne etc. . . ), • éthologiques (âge des femelles), • humains (chasses, lâchers).

Le rut a lieu de mi-novembre à mi-janvier, avec un pic en décembre (oestrus

Le rut a lieu de mi-novembre à mi-janvier, avec un pic en décembre (oestrus tous les 21 jours). Les saillies sont possible dans une période plus large, allant de septembre à mai de l'année suivante. De juin à septembre, c'est la période de repos sexuelle (anoestrus d'été). La maturité sexuelle est à partir de 8 à 12 mois pour les mâles, et dès le 8 ème mois pour les femelles avec un minimum de poids de 30 à 35 kg. La laie porte ses petits environ 4 mois et met bas dans un nid, appelé chaudron, constitué d'un amas d'herbe et de fines tiges ligneuses. Les marcassins pèsent à la naissance entre 800 g et 1 kg. L'accroissement de poids du marcassin est de 4 à 7 kg par mois. Les jeunes laies ont généralement une première portée de 2 ou 3 marcassins. L'importance de la portée augmente avec l'âge et le poids de la mère : les laies adultes ont de 2 à 8 petits par portée et au maximum 10 (la moyenne est à 4 à 6 petits par portée).

Les femelles s'isolent pour mettre bas et reforment des compagnies deux à trois semaines

Les femelles s'isolent pour mettre bas et reforment des compagnies deux à trois semaines plus tard. Les jeunes laies deviennent pubères dès qu'elles atteignent le poids de 35 à 40 kg, généralement en mars, avril, si les conditions alimentaires sont favorables; elles mettent alors bas plus tardivement que les adultes, en juin, juillet, voire août. Si la nourriture est rare, leur croissance est plus lente et elles n'ont leur première portée qu'à l'âge de 2 ans. Le taux d'accroissement annuel d'une population peut varier de 60 à 160 %, selon la structure d'âge des femelles qui survivent après la période de chasse, et selon les ressources alimentaires du milieu. Le sevrage se fait au bout de 3 à 4 mois. Les marcassins abandonnent la laie environ 18 mois après leur naissance. La gestation arrête la croissance des laies. En rentrant en chaleur, la laie meneuse déclenche les chaleurs des autres laies de la compagnie d'où des naissances de marcassins au même moment, pour toute la compagnie. En cas de surpopulation, il naît plus de mâle que de femelles.

Régime alimentaire et Habitat C’est un opportuniste. Son régime omnivore lui permet de s'adapter

Régime alimentaire et Habitat C’est un opportuniste. Son régime omnivore lui permet de s'adapter à tous les milieux. Il consomme de préférence les fruits forestiers (glands, faines, châtaignes). Il apprécie les blés et le maïs en lait, le raisin, les racines et les vers de terre. 90 % de sa nourriture est végétale pour 10 % d’origine animale. Son besoin en eau est permanent d’autant qu’elle lui sert a réguler sa température. Le sanglier ne transpire pas. Son rythme journalier se compose en deux temps. Il se repose dans la journée et s’active surtout la nuit. Il passe 30% de son temps a se nourrir.

Animal discret, le sanglier sort le soir et rentre au lever du jour dans

Animal discret, le sanglier sort le soir et rentre au lever du jour dans sa bauge, lieu de repos creusé à même le sol dans un endroit très abrité. Il signale son passage par des laissées (fèces), des empreintes, mais surtout des souilles, sortes de dépressions humides, dans lesquelles il se vautre, des boutis, traces profondes quand il retourne la terre à la recherche de racines ou tubercules, et des vermillis, sillons peu profonds mais sur de larges surfaces pour trouver des vers de terre. Le sanglier peut coloniser tous les milieux : des dunes du littoral jusqu'aux limites des alpages, dans la garrigue (le maquis), dans les grands massifs de feuillus, dans les zones marécageuses, ou plus simplement dès lors que la végétation est suffisante pour le cacher.

24 heures dans la peau d’un sanglier Source RNC – Pascal Durantel Animal d'une

24 heures dans la peau d’un sanglier Source RNC – Pascal Durantel Animal d'une extrême discrétion, le sanglier est connu pour adopter des moeurs nocturnes. C’est la nuit, pour éviter l'humain, qu'il se déplace, qu'il se nourrit, qu'il se souille : bref, qu'il vaque à toutes ses occupations essentielles. L’ANCS vous offre un voyage au bout de la nuit.

19 h LE RASSEMBLEMENT DANS LES TAILLIS Sous les halliers déjà plongés dans l'obscurité,

19 h LE RASSEMBLEMENT DANS LES TAILLIS Sous les halliers déjà plongés dans l'obscurité, dans un fourré secret et impénétrable, une agitation inhabituelle trouble le silence du soir. Des bruissements de feuilles, des craquements de brindilles, des pas furtifs résonnent dans le taillis. Soudain, éclairée fugitivement par un rayon de lune, une silhouette imposante apparaît : elle se tient dressée, boutoir au vent, oreilles et vrilles tenues à la verticale. Un sanglier aux aguets : il se sait vulnérable sur ce glacis qu'il vient de rejoindre. Minutieusement, il se livre à une exploration multisensorielle, privilégiant surtout son stupéfiant odorat. Puis, il fait quelques pas en arrière, rassuré tout en remuant la queue, le signe qu'aucun danger n'est a signaler. Il s'agit d'une laie, qu'ont aussitôt rejoint dix bêtes rousses qui se tenaient jusqu'alors terrées dans les couverts, et qui se regroupent sans bruit autour d'elle. Des effusions rapides traduites par des grognements discrets de satisfaction signalent que les sangliers se sentent en sécurité. Ces instants de sérénité, dans une vie mouvementée, sont mis à profit par les animaux pour satisfaire leurs besoins naturels. Le sanglier est un animal très propre, qui ne fait pas ses besoins à la bauge. Puis, la mère invite la compagnie à se mettre sur pied et abandonne les lieux d'un pas rapide.

19 h 30 AU PETIT TROT … Le sanglier ne circule jamais au hasard.

19 h 30 AU PETIT TROT … Le sanglier ne circule jamais au hasard. Principalement préoccupé par le besoin de se sustenter durant ses randonnées nocturnes, il va adopter dans notre cas précis une stratégie de recherche de nourriture. Celle-ci, généralement mise en oeuvre par toutes laies accompagnées de leur progéniture, une fois les jeunes sevrés, pour rejoindre une ou deux zones principales d'alimentation. Pour parvenir à ces secteurs privilégies, les animaux adoptent un trot rapide, estimé entre 1 et 2, 5 km/h grâce aux suivis réalisés par télémétrie. La première aire de nourrissage choisie par notre compagnie est un noyer, situé en limite de prairie artificielle, et qui a produit cette année de nombreux fruits qui ne sont pas encore récoltes.

20 h DES NOIX EN ENTRÉE La laie accompagnée de ses bêtes rousses se

20 h DES NOIX EN ENTRÉE La laie accompagnée de ses bêtes rousses se trouve maintenant sous le noyer. Des claquements de mâchoires, des bruits discrets de succion, de soudains craquements sonores signalent que les animaux se repaissent à satiété de cerneaux, délicatement extraits de leurs coques.

21 h DIRECTION LA PRAIRIE Lentement, le groin au sol, les sangliers abandonnent l'aire

21 h DIRECTION LA PRAIRIE Lentement, le groin au sol, les sangliers abandonnent l'aire de nourrissage qu'ils fréquentent depuis plusieurs jours, selon un calendrier horaire extrêmement ponctuel. Ils gagnent d'un pas lent, à la vitesse de 0, 2 à 0, 4 km/h (selon une estimation sur les animaux qui se trouvent en activité alimentaire sur zone), la prairie cultivée située à proximité, plantée d'un mélange de trèfles et de graminées dont ils raffolent. Les tiges et les feuilles de graminées (fétuque, dactyle, ray grass) sont broutées avec déliées, mais aussi dans un but précis : celui de faciliter la digestion grâce aux fibres riches en cellulose contenues dans ces plantes. Les racines de trèfles et autres rhizomes vont compléter ce menu végétarien à environ 80 ou 90 %. Dans la prairie, la laie initie aussi sa progéniture à la recherche, en fouissant le sol, de petites proies animales (lombrics, vers blancs. . . ) qui offrent un apport en protéines et un complément énergétique non négligeable ainsi que de mulots et de campagnols. Mais les animaux rendus inquiets par l'arrivée d'un renard s'en vont d'un pas rapide (2, 5 km/h). Pas vraiment une fuite, mais une manière de se rassurer en abandonnant cette prairie qui offre trop peu de couverts.

1 h AU HASARD D’UN CHARDON Fondue dans l'obscurité, la compagnie qui longe une

1 h AU HASARD D’UN CHARDON Fondue dans l'obscurité, la compagnie qui longe une haie, a retrouvé un pas lent dont la vitesse n'excède pas 1 km/h ; ce qui correspond à l'allure de quête opportuniste et aléatoire de nourriture. Bien que les mâles soient surtout fidèles à cette habitude, une compagnie dérangée, dont l'appétit n'est pas encore satisfait, peut adopter aussi cette stratégie de recherche alimentaire. Un coup de groin porté çà et là sur le cœur charnu d'un chardon, un bulbe ou un rhizome, croqués avec délices ; une feuille ou une jeune pousse cueillies au hasard de cette billebaude finiront bien par caler l'estomac !

2 h TOUS À LA SOUILLE ! Bientôt, la compagnie rejoint une queue d'étang.

2 h TOUS À LA SOUILLE ! Bientôt, la compagnie rejoint une queue d'étang. Le plan d'eau rafraîchit agréablement l'atmosphère, un micro climat qui semble convenir aux sangliers. Ces derniers qui ne transpirent pas souffrent de problèmes de régulation thermique, surtout durant les chaudes soirées d'été ou de début d'automne. Et c'est avec un certain entrain qu'ils vont recher un endroit frais et humide pour s'y vautrer : jamais dans l'eau directement, mais plutôt dans la boue. La souille, cette cuvette aménagée dans le sol détrempé remplirait deux fonctions : l'une thermorégulatrice, l'autre sanitaire. En effet, après son bain de boue, le sanglier se frotte ensuite conte l'écorce rugueuse d'un arbre - de préférence un conifère où il abandonnera des traces de boue appelées "houssures" - pour se débarrasser de la vermine qui l'incommode.

4 h DE RETOUR DANS LA FORÊT Rafraîchis, et après un court repos pris

4 h DE RETOUR DANS LA FORÊT Rafraîchis, et après un court repos pris à l'occasion de ce bain de boue tonique, les sangliers sont à nouveau sur pied. Ils regagnent tranquillement la foret, sans oublier de faire un crochet par la haute futaie de chênes pour un ultime repas. Le groin au sol, à l'affût du moindre vermisseau, ils cheminent d'un pas inégal en fouillant méthodiquement la litière. Ils sont à la recherche d'une nourriture qui dès la fin de l'automne et durant tout l'hiver sera la base de leur régime : le gland. Un fruit dont la consommation, les années où il se trouve en quantité suffisante, aura d'importantes répercussions physiologiques, les laies entrant alors en oestrus plus précocement. Le sanglier montre une rare habileté à décortiquer les glands, rejetant l'écorce avec sa langue.

6 h FÉBRILE PEU AVANT D'AUBE Les animaux - en particulier les laies -

6 h FÉBRILE PEU AVANT D'AUBE Les animaux - en particulier les laies - semblent soudain inquiets, fébriles et se tiennent maintenant sur leurs gardes. Tandis que le ciel s'éclaircit, que l'horizon rosit, les sangliers vont alors vider les lieux.

6 h 50 REFUGE À LA BAUGE Très discrètement, les sangliers ont rejoint leurs

6 h 50 REFUGE À LA BAUGE Très discrètement, les sangliers ont rejoint leurs bauges, plus ou moins regroupées autour de celle de la mère. Il peut s'agir des mêmes gîtes que ceux occupé la veille ou situés à peu de distance de ces derniers - un refuge inviolable, situé à l'abri des regards indiscrets, au coeur d'un fourré impénétrable. Mais un lieu confortablement aménagé aussi, où l'animal va se reposer durant la journée, sur un fit de feuilles mortes ou d'herbes sèches car il n'apprécie pas l'humidité lorsqu’il dort.

11 h APRÈS LE RÉVEIL, LE MOMENT DES LAISSÉES Des grognements étouffés signalent le

11 h APRÈS LE RÉVEIL, LE MOMENT DES LAISSÉES Des grognements étouffés signalent le réveil des sangliers. Très discrètement les animaux s'ébrouent, puis abandonnent leur bauge, sans toutefois quitter leur couvert protecteur. Dissimulés sous les fourrés, et conduit par la laie, ils gagnent une petite clairière située au beau milieu des ronciers. Cette ébauche de randonnée diurne ne poursuit en fait qu'un seul but : les animaux, toujours très propres, sont venus satisfaire leurs besoins naturels. Car il ne leur viendrait pas à l'idée de faire leurs besoins à la bauge !

14 h PETITE SIESTE FRAÎCHE En ce début d'automne, les températures sont encore élevées

14 h PETITE SIESTE FRAÎCHE En ce début d'automne, les températures sont encore élevées dans la journée et le sol est sec. Les sangliers, pour une meilleure thermorégulation, incommodée par la chaleur et les parasites, décident de changer d'endroit. D'un pas tranquille, ils effectuent une centaine de mètres avant de se recoucher, à l'ombre, dans de nouvelles bauges plus fraîches. En pleine chaleur, les animaux recourent souvent à ce stratagème et se déplacent ainsi, mais jamais loin de leur première remise quand il s'agit de laies accompagnées des jeunes.

16 h COMBATTRE LA CHALEUR Très discrètement, les sangliers abandonnent à nouveau leur remise.

16 h COMBATTRE LA CHALEUR Très discrètement, les sangliers abandonnent à nouveau leur remise. Ils souffrent maintenant vraiment de la chaleur, et savent qu’à quelque distance de la, sous les halliers, et dans une légère dépression du sol se trouve un endroit frais, humidifié en permanence grâce à l'alimentation d'une source. Les animaux se souillent avec délectation, enfouis dans la boue jusqu'au museau. Puis, après s'être frottés vigoureusement à l'écorce de vieux chênes, ils regagnent leurs remises. Grossièrement, le sanglier occupe 50 % de son temps à s'alimenter et à se déplacer ; une période d'activité respectée par notre compagnie dont la randonnée nocturne a duré 11 h 30. Durant cette phase, on estime qu'une compagnie effectue un trajet de 2 à 15 km, sur une zone d'activité journalière comprise entre 20 et 130 ha. Le domaine vital d'une laie suitée estimé à 5 000 ha, une surface beaucoup plus grande mais qui n'est pas visitée en permanence. On y observe des zones de fréquentation préférentielles qui peuvent dépendre de la nourriture disponible, de la concurrence éventuelle, du dérangement, voire même de la pression de chasse. Le mâle quant à lui dispose d'un domaine vital de 20 000 ha, voire

Habitat On ne dénombre pas moins de 16 sous-espèces de sangliers en Europe, en

Habitat On ne dénombre pas moins de 16 sous-espèces de sangliers en Europe, en Asie et au nord du continent africain. Il ne faut pas les confondre avec les porcs sauvages, issus du croisement de diverses races de porcs domestiques redevenus sauvages, que l'on rencontre en Australie, en Nouvelle Zélande et aux Etats-Unis. Par ailleurs, à partir de sangliers nord européens introduits au début du XIX siècle aux Etats-unis et, plus récemment, en Amérique du Sud, se sont développées des populations sauvages plus ou moins pures.

Le sanglier était estimé autrefois comme gravement nuisible à l'agriculture; pour cette raison, il

Le sanglier était estimé autrefois comme gravement nuisible à l'agriculture; pour cette raison, il a disparu des îles Britanniques vers le milieu du XVII siècle. Longtemps pourchassé, et donc dérangé, il a été considéré à tort comme un animal erratique, voire migrateur. Des études ont permis d'établir qu'il s'agit bien d'une espèce sédentaire, mais les mâles adultes peuvent entreprendre des déplacements considérables, de l'ordre de 100 km, assurant ainsi le brassage génétique. Grâce à sa grande capacité d'adaptation, le sanglier colonise presque tous les milieux pourvus d'une végétation assez haute pour lui permettre de se dissimuler : des oasis du Sud tunisien au sud de la Finlande, où l'enneigement arrête sa progression vers le nord.

Animal forestier, il se plaît aussi dans les régions de lande et de maquis,

Animal forestier, il se plaît aussi dans les régions de lande et de maquis, et recherche une partie de sa nourriture dans les cultures et prairies avoisinantes; il y commet d'ailleurs souvent des dégâts importants, raison pour laquelle il a le statut d'animal nuisible dans beaucoup de régions. Les différentes sous-espèces de sanglier et les races domestiques peuvent se croiser entre elles en donnant des individus féconds. Le croisement du porc et du sanglier rend ce dernier plus prolifique, mais réduit sa rusticité. Le lâcher de porcs ou d'hybrides dans la nature nuit donc à l'intégrité de la faune sauvage et accroît les risques de dégâts. Il est par conséquent important de contrôler la pureté des élevages en procédant à une analyse chromosomique sur un échantillon suffisant : les sangliers continentaux européens non croisés ont 36 chromosomes, alors que les porcs domestiques et le sanglier corse, en ont 38.

Alimentation Le sanglier a un rythme journalier biphasique. • La nuit, activité alimentaire répartie

Alimentation Le sanglier a un rythme journalier biphasique. • La nuit, activité alimentaire répartie en déplacements (15% du temps) et en nourrissage (25% du temps). • La journée, est la période de repos et représente 60% du temps. Au lever du jour, il se retire dans sa bauge, petite cavité creusée dans le sol et parfois tapissée de branches et de feuilles. Il "se bauge" de préférence dans les zones où le couvert végétal est très dense. C'est un omnivore et un opportuniste. Son alimentation est à 90 % d'origine végétale et 10 % d'origine animale.

Au niveau végétal, l'essentiel de son alimentation est formé de graines variées (blé, avoine,

Au niveau végétal, l'essentiel de son alimentation est formé de graines variées (blé, avoine, maïs), de fruits (glands, faines, châtaignes, pommes, merises, prunes, raisins), de racines, rhizomes et tubercules, ainsi que de graminées et de légumineuses. Les champignons peuvent représenter jusqu'à 10% de son alimentation en saison. La nourriture d'origine animale (vers de terre, larves, escargots, petits rongeurs, charognes) ne représente que 10 % de son régime alimentaire. Il également se nourrir de poissons, essentiellement du poisson mort en bordure d'étangs.

Lorsqu'il recherche sa nourriture sur des terres cultivées, il provoque des dégâts importants avec

Lorsqu'il recherche sa nourriture sur des terres cultivées, il provoque des dégâts importants avec son boutoir, notamment dans les champs de maïs et de blé, dans les prairies, qu'il dévaste pour trouver des vers de terre, et dans les vignes, dont il consomme les raisins. Ces dégâts s'appellent les boutis. Les dégâts aux semis de printemps et à la maturation à la fin de l'été dans les cultures de maïs représentent 60% des dégâts. Surtout au stade laiteux. Les autre céréales représentent 30% des dégâts. Les 10% restant sont les boutis et vermillis sur prairie. Les chasseurs indemnisent chaque année les agriculteurs subissant des dommages. Ceux-ci atteignent plusieurs millions d’Euros sur le seul territoire français. En Suisse, les dégâts sont payés par les cantons, tandis qu'en Belgique ils sont payés soit par les chasseurs, soit par le propriétaire du territoire.

DESCRIPTION Espèce : Sus scrofa. Genre : Sus. Famille : Suidés. Ordre : Artiodactyles.

DESCRIPTION Espèce : Sus scrofa. Genre : Sus. Famille : Suidés. Ordre : Artiodactyles. Classe : Mammifères Le sanglier a 36 chromosomes alors que le porc en a 38

Mâle : Sanglier Femelle : Laie Poids moyen du mâle adulte : 5 à

Mâle : Sanglier Femelle : Laie Poids moyen du mâle adulte : 5 à 160 kg Poids moyen de la femelle adulte : 60 à 90 kg Durée de vie : 15 ans en moyenne Hauteur : 90 à 95 cm au garrot - Longueur : 1, 50 mètre a 1, 60 mètre Pelage : Beige rayé de noire jusqu’à 2 à 3 mois Poil brun, virant au roux jusqu’à 5 à 6 mois Au printemps ses poils (les soies) sont courtes, claires et fines alors que sa mue d’automne verra ses soies devenir plus sombre plus épaisses et plus longues. Cris : Il grommelle ou qu’il nasille. Accepté également : Grognements, gémissements, souffle d’alerte. Le marcassin couine. Sevrage du marcassin : 3 a 4 mois Croissance du marcassin : 4 à 6 kg, voire 7 par mois

Noms des différentes parties du corps du sanglier

Noms des différentes parties du corps du sanglier

Bande de poils (soies) sur le dos : Mamelles : Crinière Allaites (au nombre

Bande de poils (soies) sur le dos : Mamelles : Crinière Allaites (au nombre de 10) Museau : Groin ou Boutoir Oreilles : Ecoutes Peau épaisse de l’épaule et d’une partie de la cage thoracique du mâle : Armure ou Cuirasse Poils : Soies Poils du boutoir ou poils sensoriels : Queue : Vrille Testicules : Suites Tête : Hure Touffe de poils du bout de la queue : Vibrisses Toupet (Vrille) Touffe de poils prolongeant le fourreau de la verge : Pinceau pénien Yeux : Mirettes

Lexique du chasseur de sanglier Une femelle suitée est une femelle suivie de sa

Lexique du chasseur de sanglier Une femelle suitée est une femelle suivie de sa progéniture Une compagnie est un groupement d’animaux Le page est un mâle accompagnant un vieux solitaire Un sanglier pigache a les sabots irréguliers Quand la pince la plus longue atteint une proportion telle qu’elle s’incurve en pointe, on dit qu’il est pigache. Un sanglichon est le croisement d’un porc avec un sanglier Un cochonglier est le croisement d’un porc avec un sanglier La gestation d’une laie bloque sa propre croissance et ses chaleurs déclenche celle des autres femelles. S’il y a surpopulation il naît plus de males que de femelles

Vocabulaire des indices de présence La bauge C’est un gîte. C’est une légère cavité

Vocabulaire des indices de présence La bauge C’est un gîte. C’est une légère cavité creusé dans le sol. Généralement dans un endroit sec et a l’abris

Les Boutis Traces laissées dans le sol par son groin lorsqu’il retourne la terre

Les Boutis Traces laissées dans le sol par son groin lorsqu’il retourne la terre (souvent dans les prés) a la recherche de nourriture (lombrics et racines) Les vermillis, eux, sont des sillons plus superficiels fait par le boutoir du sanglier (recherche de vers à faible profondeur, . . ).

Le Chaudron est un véritable nid construit par la laie à l’aide d'un amas

Le Chaudron est un véritable nid construit par la laie à l’aide d'un amas de végétaux herbacés et des branchages dans lequel elle va mettre bas

La Coulée C’est un Chemin visible et emprunté régulièrement par un animal qui révèle

La Coulée C’est un Chemin visible et emprunté régulièrement par un animal qui révèle le passage régulier du gibier La Voie L’ensemble de ce que laisse l’animal sur le sol. Odeurs et empreintes

La Trace Empreinte laissé sur le sol. Les traces du sanglier sont facilement identifiable

La Trace Empreinte laissé sur le sol. Les traces du sanglier sont facilement identifiable par la marque faite par les gardes latéralement aux sabots ou pinces. Chez le sanglier, la longueur du pas est de 30 à 40 cm. La largeur de l'empreinte augmente proportionnellement à l'âge de l'animal; 3 cm chez le marcassin, 5 à 6 cm chez les bêtes de compagnie, 8 à 9 cm chez le grand vieux sanglier.

L'écartement entre les pas est de 10 à 20 cm chez le mâle, de

L'écartement entre les pas est de 10 à 20 cm chez le mâle, de 10 à 15 cm chez la femelle et de 5 à 10 cm chez le jeune. Lorsqu'il se déplace à allure lente ou modérée, l'empreinte postérieure du sanglier se pose dans l'intérieure, les pinces légèrement tournées vers l'extérieur. Chez la laie, en revanche, les pinces sont orientées en dedans.

Le jeune sanglier place l'empreinte de son pied arrière dans celle de son pied

Le jeune sanglier place l'empreinte de son pied arrière dans celle de son pied avant. Au fur et à mesure que l'animal vieillit, l'empreinte de son pied postérieur se décale vers l'arrière par rapport à l'empreinte du pied avant. On dit alors qu'il retarde.

 La souille C’est une cuvette humide et souvent boueuse dans laquelle les animaux

La souille C’est une cuvette humide et souvent boueuse dans laquelle les animaux se vautrent quotidiennement pour s’imprégner de boue et favoriser la régulation thermique (les suidés ne transpirent pas) mais aussi pour se débarrasser de leurs parasites (Tiques, puces etc …)

Les laissées Ce sont les excréments du sanglier, généralement cylindriques, de 4 à 6

Les laissées Ce sont les excréments du sanglier, généralement cylindriques, de 4 à 6 cm de diamètre en moyenne et de forme cylindrique. On parle de bousards pour les laissées du sanglier, quant au printemps, la qualité des végétaux qu'il consomme (riche en sève) rend ses excréments plus mous. Il est fréquent de trouver des laissées de sangliers à proximité immédiate des bauges.

Les Frottoirs Ce sont des troncs d'arbres ou les sangliers ont pris l'habitude de

Les Frottoirs Ce sont des troncs d'arbres ou les sangliers ont pris l'habitude de se frotter après la souille pour se débarrasser des parasites Les Houzures Ce sont les croûtes de boues séchées laissées sur les frottoirs

Du Marcassin au solitaire Marcassin en livrée de 0 à 3 mois Bête rousse

Du Marcassin au solitaire Marcassin en livrée de 0 à 3 mois Bête rousse de 6 à 12 mois Bête de compagnie de 12 à 14 mois Ragot ou laie ragote de 2 à 3 ans Appellation pour les males. Les femelles sont des laies Tiers an de 3 à 4 ans Quartanier de 4 à 5 ans Vieux sanglier de 5 à 6 ans Grand vieux sanglier de 7 ans et plus

RECHERCHE AU SANG LES INDICES DE BLESSURES Il est une OBLIGATION de TOUJOURS contrôler

RECHERCHE AU SANG LES INDICES DE BLESSURES Il est une OBLIGATION de TOUJOURS contrôler le résultat de son tir Chasseurs de sanglier, recherchez les indices laissés par l’animal blessé Apprenez à les reconnaître afin de renseigner efficacement le conducteur de chien de rouge, car le sang peut avoir séché ou la pluie être tombée avant son arrivée

LES MALADIES DU SANGLIER I) MALADIES INFECTIEUSES II)MALADIES PARASITAIRES

LES MALADIES DU SANGLIER I) MALADIES INFECTIEUSES II)MALADIES PARASITAIRES

I) MALADIES INFECTIEUSES Bactériennes bactérie : microorganisme unicellulaire élémentaire, taille variable de 0, 2

I) MALADIES INFECTIEUSES Bactériennes bactérie : microorganisme unicellulaire élémentaire, taille variable de 0, 2 à 50 microns Brucellose : également appelée fièvre de Malte, fièvre sudoro-algique, fièvre ondulante, mélitococcie ou fièvre méditerranéenne est une atteinte principale des organes génitaux avec stérilité et atteintes articulaires fréquentes. Maladie très contagieuse (épizootie, zoonose) Virales virus : microorganisme unicellulaire élémentaire, taille inférieure à 0, 2 microns Peste porcine : contamination par les déjections et la salive. Toux, fièvre, baisse de l'état général, convulsions. Paralysie et diarrhée mortelle. Venaison consommable. (épizootie) Rage : zoonose majeure mortelle. Atteinte du système nerveux. Forme furieuse : surexcitation, morsures, bave abondante et mort. Forme paralytique : tétanie, paralysie, mort en quelques jours. (épizootie, zoonose) Maladie d'Aujesky : les hôtes naturels du virus sont le porc et le sanglier (porteurs sains). Le déclenchement de la maladie est fortuit : démangeaison, atteinte du système nerveux central. Les jeunes, les vieux et les femelles gestantes sont les plus atteints. La mortalité des chiens contaminés est constante. (enzootie)

II) MALADIES PARASITAIRES Externes souvent dues à des arthropodes (animaux pluricellulaires pourvus de pattes)

II) MALADIES PARASITAIRES Externes souvent dues à des arthropodes (animaux pluricellulaires pourvus de pattes) Internes dues à des : 1) Vers plats segmentés (cestodes) 2) Vers ronds (nématodes)

Externes Souvent dues à des arthropodes (animaux pluricellulaires pourvus de pattes) � Acariens :

Externes Souvent dues à des arthropodes (animaux pluricellulaires pourvus de pattes) � Acariens : aspect globuleux, munis d'un rostre et de 4 paires de pattes (tiques, gale, oribate) � Insectes : antennes et 3 paires de pattes, corps constitué de 3 parties nettes : tête, thorax et abdomen (mouches, moustiques, poux, puces, punaises) Les gales : dues à des acariens, chaque type d'animal atteint ayant un parasite spécifique (ongulés, renards, mustélidés…). Les acariens pénètrent dans la peau qui devient croûteuse, démangeaisons intenses. Les animaux maigrissent et meurent de toxicose interne. (enzootie, zoonose)

Internes Dues à des : 1) Vers plats segmentés (cestodes) La cysticercose : ténia

Internes Dues à des : 1) Vers plats segmentés (cestodes) La cysticercose : ténia du sanglier infestation par la forme larvaire. Elle s'effectue par ingestion des anneaux libérés par le ténia. Les embryons traversent la muqueuse intestinale, passent dans le sang et se localisent dans les muscles sous forme de cysticerques (cœur, diaphragme, larynx). La forme adulte est le ver solitaire de l'homme. (enzootie, zoonose) L'échinoccose : ténia des carnivores infestation par la forme larvaire. En existe 2 types dûs à 2 parasites. L'échinococcose alvéolaire : ténia très petit de 1 mm. 4 anneaux se détachent et donnent des millions d'œufs qui résistent au froid mais sont sensibles à la chaleur. Le ténia adulte vit dans l'intestin grêle des carnivores. Les œufs expulsés infestent les petits rongeurs qui sont ensuite prédatés. A l'intérieur de ces hôtes intermédiaires les œufs vont éclore et donner des larves qui vont migrer vers le foie. L'homme peut être contaminé par la consommation de fruits sauvages ou par contact avec un animal infesté. La maladie, très grave, progresse comme un cancer. Pas de vrai traitement curateur. Le kyste hydatique : petit ténia de 3 à 4 mm. Grosse vésicule liquidienne contenant des vésicules filles pouvant atteindre la taille d'une orange. Infestation par ingestion d'aliments souillés d'excréments de carnivores infestés. La maladie chez l'homme est grave, le traitement est chirurgical.

Internes 2) Vers ronds (nématodes) Les strongyloses respiratoires : les vers adultes blanchâtres de

Internes 2) Vers ronds (nématodes) Les strongyloses respiratoires : les vers adultes blanchâtres de 3 à 8 cm vivent dans la trachée, les bronches ou sur les alvéoles pulmonaires. Ils entraînent une bronchopneumonie appelée "bronchite vermineuse" avec toux, difficultés respiratoires et baisse de l'état général. Le développement des strongles dans l'animal est globalement identique à celui des ruminants, mais la maturation des larves à l'extérieur nécessite un hôte intermédiaire, le ver de terre. La bronchite vermineuse touche essentiellement les jeunes. Oeufs et larves résistants. (enzootie)

L'ascaridiose : les ascaris adultes sont de grandes taille jusqu'à 30 cm de long.

L'ascaridiose : les ascaris adultes sont de grandes taille jusqu'à 30 cm de long. Ils sont très prolifiques. Les œufs sont éliminés dans les féces et réintégrés pour se transformer à nouveau en larves dans l'intestin grêle. Cellesci traversent la paroi intestinale et gagnent le foie et les poumons. Les ascaris se nourrissent du contenu intestinal. Ils entraînent des troubles digestifs, respiratoires et une baisse de l'état général. (enzootie, zoonose) La trichinose : (Source FRC Centre) Elle est surtout connue chez le porc mais elle peut contaminer le sanglier et l'homme. La trichine est un parasite (petit vers de moins d'1 mm de long) qui touche à la fois l'homme et de nombreux animaux. Il infeste ses hôtes lorsque ceux-ci ingèrent de la viande contaminée. La larve du parasite s’enkyste dans les muscles striés et peut alors provoquer des troubles (grande et longue fatigue, oedème de la face, douleurs musculaires parfois intenses). La mortalité existe, mais elle est très rare. Dans le cycle du parasite, les larves ne bougent plus de leur site musculaire jusqu'à ce qu'éventuellement, le muscle soit consommé par un prédateur. Ainsi le renard est le principal réservoir de cette maladie parasitaire et le sanglier en est le principal vecteur pour l’homme.

Il était jusqu'à présent reconnu que la congélation tuait les larves de trichine. Or

Il était jusqu'à présent reconnu que la congélation tuait les larves de trichine. Or cette congélation, pour être efficace, doit être à une température très basse (- 20°C à – 30°C) ce qui est difficile chez un particulier d’autant plus que les morceaux sont gros. La viande doit ensuite rester congelée au moins 2, voire 3 semaines. Ainsi, la congélation "artisanale" n'est pas une garantie absolue de destruction des trichines. De plus, aujourd’hui, des questions se posent sur la possible présence en France d’une variété de trichine résistante au froid. Donc le meilleur moyen de destruction de la Trichine, encore plus que précédemment, est la chaleur encore faut-il qu'elle soit suffisamment longue et élevée. Dans ces conditions, grillades saignantes s’abstenir ! Préférer la daube ! Une viande de sanglier suffisamment cuite doit être grise à cœur. Les autorités sanitaires conscientes des risques ont, depuis 1995, instituées l’obligation de contrôle trichinoscopique par analyse par les services vétérinaires (difficultés pour les ventes directes car potentiellement nombreuses) en cas de cession à des détaillants/restaurateurs ou de commercialisation. Ces modalités d'application sont en train d'évoluer notamment sur la réalisation des prélèvements (langue).

DENTITION DU SANGLIER

DENTITION DU SANGLIER

Les c Les canines inférieures (Défenses) et supérieures (Grès) des mâles sont à croissance

Les c Les canines inférieures (Défenses) et supérieures (Grès) des mâles sont à croissance constante. Elles s’usent entre elles lorsqu’il mastique ses aliments. Lorsque la pointe des Défenses dépasse l’extrémité des Grès et se recourbe vers l’œil on dit que le sanglier est miré. Quand les canines sont développés on dit qu’il est armé. Les canines des femelles sont appelées les crochets. 6 à 8 mois : 36 dents. La 1ère Molaire est sortie - La 4ème Prémolaire est trilobée 12 à 14 mois : 40 dents. Les Prémolaires de lait sont usées - La 2ème Molaire est sortie 14 à 18 mois : La 4ème Prémolaire est bilobée. Les 2ème 3ème et 4ème prémolaires sont remplacées 24 à 30 mois : La 3ème Molaire apparaît 3 ans : 44 dents. La denture est complète Au delà des 3 ans c’est l’usure des dents qui détermine l’age. Le sanglier a par mâchoire : 6 incisives – 2 canines – 8 prémolaires – 6 molaires

Sanglier jeune Sanglier age moyen Sanglier vieux DB/DT = 1, 8 DB/DT = 1,

Sanglier jeune Sanglier age moyen Sanglier vieux DB/DT = 1, 8 DB/DT = 1, 2 DB/DT = 1 Environ : 1 an Environ : 4 ans Environ : 8 ans DT => Diamètre à la base de la table d’usure DB => Diamètre à la base de la Défense

Détermination de l'âge par l'analyse du cristallin La Pesée du cristallin permet d’estimer l’âge

Détermination de l'âge par l'analyse du cristallin La Pesée du cristallin permet d’estimer l’âge de l’animal. Le cristallin correspond à cette petite lentille transparente située à l’intérieur de l’œil. C’est un véritable ZOOM qui permet de réfléchir les images avec plus ou moins de netteté sur la rétine. Son opacité provoque la cataracte. Cette méthode d’estimation de l’âge est fondée sur le fait que le cristallin des mammifères, y compris chez l’homme où ce phénomène est connu depuis la fin du XIX° siècle, se charge au cours de la vie de l’individu de protéines solubles et insolubles, de calcium et autre lipophosphore, et prend ainsi du poids. La croissance du cristallin suit approximativement une courbe logarithmique, avec une faible variation individuelle. Cette croissance se maintient au cours de la vie et ce, indépendamment d’autres facteurs de croissance (staturale ou pondérale). De plus, la corrélation avec l’âge est beaucoup plus ‘’mécanique’’ que les variations observées au niveau de la denture (éruption, chute, usure) qui dépendent fortement des facteurs externes.

La détermination de l’âge ne sera pas plus précise avec la pesée du cristallin

La détermination de l’âge ne sera pas plus précise avec la pesée du cristallin qu’avec la lecture de la mâchoire. En revanche, la méthode aura l’avantage d’être plus facile à mettre en œuvre pour l’étude d’un grand nombre d’animaux répartis sur de grands espaces. Il est plus facile, en principe, de prélever des yeux en fin de chasse que de nettoyer, conserver et lire une mâchoire. La courbe de référence a été calculée à partir d’animaux capturés dans la nature. Les recapturés de ces animaux marqués ont permis de dresser un abaque d’autant plus précis que l’animal est jeune. Cette méthode qui nécessite la mise en œuvre d’un certain protocole présente l’avantage de pouvoir prélever en grande quantité et d’effacer les risques d’erreur d’analyse d’une mâchoire. Il s’agit d’une pesée. La détermination de l’âge des animaux tués permettra dans un premier temps de situer, pour les jeunes animaux, les périodes de naissance ainsi que leur vitesse de croissance. Pour les animaux adultes l’intérêt est moindre, si ce n’est pour l’anecdote mais pourra confirmer ( ou infirmer ) une lecture de mâchoire. Dans la mesure du possible il conviendra de prélever tous les animaux tués sur une commune ou un groupement de communes. La répétition dans le temps ( 2 années au moins ) sera un gage de fiabilité et de bonne interprétation ultérieure.

PROTOCOLE DE PRELEVEMENT • Peser l’animal plein ou vidé (le préciser) au Kilo prés.

PROTOCOLE DE PRELEVEMENT • Peser l’animal plein ou vidé (le préciser) au Kilo prés. • Sexer • Prélever les deux yeux intacts, les mettre dans un flacon d’eau formolée à 10 %. Les deux yeux de l’animal mort sont prélever entiers et intacts en fin de chasse à l’aide d’un couteau pointu ou d’un petit appareil à pointe arrondie et recourbée, facile à fabriquer. • Les yeux seront conservés dans un flacon étanche à large ouverture en polyéthylène (AZLON de PROLABO) jamais congelés. • Le flacon sera muni d’une étiquette autocollante renseignée de façon indélibile. L’étiquette mentionnera le nom de l’équipe et la commune, la date de la Chasse, le sexe et le poids exact pesé (plein où vide). Un délai minimum de 30 jours dans la solution formolée est nécessaire pour stabiliser le cristallin et permettre une manipulation sans risque de détérioration.

A la fin de la saison de chasse, les flacons seront acheminés vers le

A la fin de la saison de chasse, les flacons seront acheminés vers le laboratoire, par l’intermédiaire de votre délégué, pour les amener au laboratoire de votre Fédération qui les traitera. Les cristallins seront alors extraits du globe oculaire, nettoyés et mis à dissécation complète dans une étuve ventilée à 100° C pendant 24 heures. Ils seront ensuite pesés au milligramme (0. 000). Le poids du cristallin reporté sur la courbe de référence donnera l’âge en jours de l’animal. Ces informations pourront être portées dans un fichier informatique avec toutes les autres informations recueillies

NOTION D’ANATOMIE Le sanglier n’a pas de panse mais un estomac

NOTION D’ANATOMIE Le sanglier n’a pas de panse mais un estomac

SERVIR UN SANGLIER Le coup de couteau doit être porté du bas vers le

SERVIR UN SANGLIER Le coup de couteau doit être porté du bas vers le haut en direction du cœur et des gros vaisseaux, tranchant du couteau vers le haut

LEGISLATION La chasse est régie par le code de l’environnement Livre IV - Titre

LEGISLATION La chasse est régie par le code de l’environnement Livre IV - Titre II Chasse La loi chasse est téléchargeable sur Internet à cette adresse http: //www. syndicatdelachasse. com/legis/loi-territoires-ruraux-charlez. pdf L’Article L. 420 -1 précise : La gestion durable du patrimoine faunique et de ses habitats est d’intérêt général. La pratique de la chasse, activité à caractère environnemental, culturel, social et économique, participe à cette gestion et contribue à l’équilibre entre le gibier, les milieux et les activités humaines en assurant un véritable équilibre agro-sylvo-cynégétique. Le principe de prélèvement raisonnable sur les ressources naturelles renouvelables s’impose aux activités d’usage et d’exploitation. « Par leurs actions de gestion et de régulation des espèces dont la chasse est autorisée ainsi que par leurs réalisations en faveur des biotopes, les chasseurs contribuent à la gestion équilibrée des écosystèmes. Ils participent de ce fait au développement des activités économiques et écologiques dans les milieux naturels, notamment dans les territoires à caractère rural. »

L’administration de la chasse Au niveau national Au niveau régional Au niveau départemental

L’administration de la chasse Au niveau national Au niveau régional Au niveau départemental

Au niveau national La chasse est administrée sous la double tutelle des ministres chargés

Au niveau national La chasse est administrée sous la double tutelle des ministres chargés de la chasse (MEDAD) et de l'agriculture. Au sein du ministère, c'est la Direction de la nature et des paysages qui a en charge les questions cynégétiques. Elle est responsable dans ce domaine des missions suivantes : • élaboration et mise en application des textes, gestion des contentieux, • participation à l'élaboration et mise en l'application des textes européens, • mise en ouvre des liaisons nécessaires avec les services déconcentrés de l'État, les différents partenaires nationaux concernés par la protection de la nature et la chasse, • secrétariat du Conseil national de la chasse et de la faune sauvage, • tutelle de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage, fixation des dates d'ouverture anticipée de la chasse au gibier d'eau.

Le Ministère consulte le Conseil National de la Chasse et de la Faune Sauvage

Le Ministère consulte le Conseil National de la Chasse et de la Faune Sauvage (CNCFS) qui lui donne des avis sur les moyens propres à préserver la faune, développer le capital cynégétique dans le respect des équilibres biologiques et améliorer les conditions d'exercice de la chasse. Il étudie les mesures législatives et réglementaires afférentes à ces objets. Le C. N. C. F. S. comporte sept représentants élus des régions cynégétiques, sept représentants de Le Ministère consulte le Conseil National de la Chasse et de la Faune Sauvage (CNCFS) qui lui donne des avis sur les moyens propres à préserver la faune, développer le capital cynégétique dans le respect des équilibres biologiques et l'administration, quatre membres représentant les différents types de améliorer les conditions d'exercice de la chasse. Il étudie les mesures législatives et réglementaires afférentes à ces objets. Le C. N. C. F. S. comporte sept représentants élus des régions cynégétiques, sept représentants de chasse, six personnalités qualifiées en matière cynégétique, deux l'administration, quatre membres représentant les différents types de chasse, six personnalités qualifiées en matière cynégétique, deux représentants des collectivités locales, quatre représentants des intérêts agricoles et représentants des collectivités locales, quatre représentants des forestiers, quatre représentants des organismes scientifiques ou d'associations de protection de la nature, soit 34 membres. intérêts agricoles et forestiers, quatre représentants des organismes scientifiques ou d'associations de protection de la nature, soit 34 membres. Le Conseil National de la Protection de la Nature est consulté lorsqu'il s'agit de modifier le statut juridique des espèces, et de classer des espaces : (Parcs Nationaux, Réserves Naturelles, P. N. R, . . . )

L'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) est un établissement

L'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) est un établissement public administratif créé en 1972 et placé sous la double tutelle des ministres chargés de la chasse et de l'agriculture. Il a pour principales missions : • de réaliser des études, des recherches et expérimentations concernant la conservation, • la restauration et la gestion de la faune sauvage et de ses habitats. • d'apporter son concours à l'État pour l'évaluation de l'état de la faune sauvage et le suivi des populations. (La nouvelle Loi chasse élargit son conseil d'administration aux gestionnaires de l'espace naturel, agriculteurs et sylviculteurs et aux représentants des associations de protection de la nature et usagers de la nature). • de participer à la surveillance de la faune sauvage ainsi qu'au respect de la réglementation. • d'organiser pour le compte de l'Etat l'examen du permis de chasser.

Au niveau régional Les Directions régionales de l'environnement (DIREN) administrent les données du domaine

Au niveau régional Les Directions régionales de l'environnement (DIREN) administrent les données du domaine environnemental et contribuent à la définition de la stratégie de l'État au niveau régional. Les Fédérations Régionales des Chasseurs assurent la représentation des fédérations départementales des chasseurs au niveau régional. Les Délégations régionales sont pour l'ensemble des champs de compétence de l'établissement chargées, d'une part, de la mise en ouvre des actions revêtant un caractère régional ou pluri-départemental et, d'autre part, d'un rôle de coordination des actions locales conduites par les services départementaux. Le Délégué régional représente au niveau régional l'établissement auprès des administrations et collectivités, ainsi que dans les instances consultatives. Il constitue l'interface entre les services déconcentrés et les directions centrales. Les délégations régionales sont organisées sur la base d'une circonscription régionale ou interrégionale et comprennent une cellule technique, une cellule administrative. Elles disposent d'une autorité hiérarchique sur les services départementaux. Elles sont au nombre de onze, dont dix sur le territoire métropolitain.

Au niveau départemental Depuis la déconcentration engagée à partir de 1986, la chasse est

Au niveau départemental Depuis la déconcentration engagée à partir de 1986, la chasse est administrée à l'échelon départemental par le Préfet qui dispose de plus larges attributions notamment en matière de périodes de chasse et de destruction des animaux nuisibles. Le Préfet s'appuie sur la Direction Départementale de l'Agriculture et de la Forêt (DDAF), service extérieur du Ministère de l'Agriculture et de la Pêche, et du Ministère de l'Aménagement du Territoire et de l'Environnement en matière de protection de la nature, de la chasse, de la pêche etc. . Le Préfet dispose du Conseil Départemental de la Chasse et de la Faune Sauvage dont il prend les avis sur des thèmes, des domaines de sa compétences, liés à la gestion de la faune sauvage.

Le préfet de département • arrête les dates d'ouverture et de clôture générales de

Le préfet de département • arrête les dates d'ouverture et de clôture générales de la chasse, • arrête les dates de fermeture spécifiques, • fixe les listes des animaux classés nuisibles et leurs modalités de destruction, • arrête les plans de chasse, • institue les réserves de chasse et de faune sauvage, • assure le contrôle des Fédérations départementales des chasseurs, • agrée les ACCA Les Services départementaux de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage assurent en priorité une mission de police, ils assurent également un appui technique et recueillent des données sur l'état de la faune sauvage et ses habitats.

Les Fédérations départementales des chasseurs apportent leur concours à la prévention du braconnage et

Les Fédérations départementales des chasseurs apportent leur concours à la prévention du braconnage et à la gestion de la faune sauvage et de ses habitats. Elles conduisent des actions d'information, d'éducation et d'appui technique à l'intention des gestionnaires des territoires et des chasseurs et coordonnent les actions des associations communales ou intercommunales de chasse agréées (ACCA). Elles organisent la formation des candidats aux épreuves théoriques et pratiques de l'examen pour la délivrance du permis de chasser. Elles conduisent des actions de prévention des dégâts gibier et assurent l'indemnisation de ces dégâts. Elles élaborent un schéma départemental de gestion cynégétique, approuvé par le préfet.

LA RESPONSABILITE DU CHASSEUR RESPONSABILITE CIVILE Pour obtenir le visa et la validation de

LA RESPONSABILITE DU CHASSEUR RESPONSABILITE CIVILE Pour obtenir le visa et la validation de son permis de chasser, le chasseur doit souscrire une assurance chasse responsabilité civile. L'assurance chasse minimale obligatoire ne couvrant que les dommages corporels causés à autrui, il est vivement conseillé d'opter pour une garantie aussi complète que possible. Pour tout renseignement complémentaire a ce sujet adressez-vous à votre Président ANCS départemental ou à votre délégué régional. RESPONSABILITE PENALE La responsabilité pénale du chasseur, qui ne peut pas être assurée, relève du code pénal.

LA RESPONSABILITE DE L'ORGANISATEUR DE LA CHASSE Le détenteur du droit de chasse se

LA RESPONSABILITE DE L'ORGANISATEUR DE LA CHASSE Le détenteur du droit de chasse se doit, à titre volontaire, de recourir à une assurance pour garantir la responsabilité civile du dirigeant ou de ses délégués. Cette responsabilité civile doit couvrir les dommages corporels et matériels qui peuvent survenir à l'occasion de l'activité cynégétique pratiquée sur le territoire sous l'autorité de l'organisateur de la chasse. La garantie doit couvrir l'Association, personne morale, mais aussi les personnes physiques exerçant une activité au sein de l'association et pouvant mettre en cause leur responsabilité, notamment dans l'organisation de la chasse.

La responsabilité pénale de l'organisateur de la chasse, qui ne peut être couverte par

La responsabilité pénale de l'organisateur de la chasse, qui ne peut être couverte par une assurance, relève du code pénal. Il est donc important de pouvoir prouver que l'on a mis en oeuvre toutes les règles et les mesures de sécurité. L'organisateur de la chasse doit vérifier que chasseur est détenteur d'un permis de chasser valable pour le territoire et la saison en cours ainsi que la conformité à la réglementation des armes et munitions des participants à une battue. Il est important qu'il remette à chaque chasseur la liste des consignes de sécurité obligatoire, et en faisant émarger le chasseur sur un registre. Pour la chasse en battue, des consignes particulières de sécurité doivent être rappelées avant chaque battue.

RESPONSABILITE CIVILE ET PENALE RESPONSABILITE CIVILE Elle a pour fondement trois articles du code

RESPONSABILITE CIVILE ET PENALE RESPONSABILITE CIVILE Elle a pour fondement trois articles du code civil. Article 1382 : Réparation du dommage à autrui (responsable de la faute). Article 1383 : Réparation du dommage à autrui (responsable de la faute et responsable de l'organisation de la chasse). Article 1384 : Responsabilité du tireur et de l'organisateur.

RESPONSABILITE PENALE Tant celle du chasseur que de l'organisateur relève du code pénal. Atteintes

RESPONSABILITE PENALE Tant celle du chasseur que de l'organisateur relève du code pénal. Atteintes involontaires à l'intégrité de la personne : Article 222‑ 19 : Incapacité totale de travail pendant plus de trois mois : deux ans d'emprisonnement et 30 000 Euros d'amende. En cas de manquement délibérés aux règles de sécurité imposées par la loi, les peines encourues sont portées à trois ans d'emprisonnement et 45 000 Euros d'amende. Article 222‑ 20 : Incapacité totale de travail d'une durée inférieure ou égale à trois mois, un an d'emprisonnement et 15. 000 Euros d'amende. Ces textes visent le chasseur et les organisateurs de la chasse : Les Articles 222‑ 21, 223‑ 1 et 223‑ 2 : Prévoient également la responsabilité pénale des personnes morales (association de chasse) avec, en particulier, des sanctions spécifiques qui peuvent empêcher leur fonctionnement.

SECURITE REGLES DE SECURITE A OBSERVER En général En battue Dans le tir à

SECURITE REGLES DE SECURITE A OBSERVER En général En battue Dans le tir à balles

 • Une arme doit toujours être considérée comme chargée. • Dans tous les

• Une arme doit toujours être considérée comme chargée. • Dans tous les cas, l'index ne se pose sur la détente qu'au moment de tirer. • Quel que soit le type d'arme que vous portez, le canon ne doit jamais être dirigé vers une autre personne, même si elle semble hors de portée. • Avant et après la chasse, votre arme doit toujours être désarmée, basculée ou culasse ouverte et, en voiture, elle doit être transportée déchargée dans son étui. • Ne jamais tirer sur la ligne. • Ne jamais passer vos voisins en revue avec votre fusil en joue. • On ne tire jamais à hauteur d'homme et seulement après identification de l'animal. • Ne jamais pointer son arme * vers des maisons * en direction des routes et des chemins * face à n'importe quel obstacle (une haie, une rangée de maïs), pouvant cacher un animal, un autre chasseur ou un promeneur, * vers les sols durs et les surfaces gelées où les plombs et les balles peuvent ricocher et provoquer des accidents.

En battue • Ne vous déplacez jamais au cours de la battue et restez

En battue • Ne vous déplacez jamais au cours de la battue et restez à votre poste jusqu'à ce que l'on vous relève. • Faites connaître votre emplacement à vos voisins. • Chargez votre arme seulement après le signal de départ de battue. • On se tient ventre au bois (coté ou sont les chiens ou traque). • On tire toujours au rembucher et en tir fichant (tendu vers le sol). • Evaluez votre environnement : un arbre ou un rocher provoque des ricochets. • Identifiez le gibier avant de tirer. • On ne tire pas à hauteur d'homme et seulement après identification de l'animal. La portée utile d'une carabine est de l'ordre de ‑ 50 m pour le tir en battue, ‑ 120 m pour le tir avec appui (la portée utile est la distance au‑delà de laquelle on ne doit pas tirer un animal sous peine de le blesser au lieu de le tuer. ) • Déchargez votre arme dès le signal d'interruption ou de fin de battue. • Portez toujours une pibolle (trompe) sur vous. • Dans tous les cas, respectez scrupuleusement les consignes du responsable de battue.

Dans le tir à balles • Ne jamais tirer un genoux à terre ou

Dans le tir à balles • Ne jamais tirer un genoux à terre ou assis (dans ce cas le tir n'est plus fichant). • Carabine jamais tenue dans la saignée du bras. • Canon toujours dirigé vers le sol. • Arme toujours déchargée en dehors du poste de tir. • Prendre des précautions avec des balles lisses réputées plus dangereuses en raison de leur faculté à ricocher. Tout projectile ricoche sous une incidence de 30° voire plus pour certains. La mesure à prendre est la hauteur de l'épaule + la distance de tir, et calculer l'angle au but (Hypoténuse du triangle rectangle ). En général, le tir debout à + 25 m suffit à obtenir des risques de ricochets. Si les postes sont en ligne, ne tirez qu'avec un angle de tir supérieur à 30° par rapport à la ligne. En dessous de cet angle, votre responsabilité est directement engagée en cas d'accident (5 pas de côté – 3 pas devant)

LES CHIENS En France, les chiens sont répartis en dix grands groupes 1 er

LES CHIENS En France, les chiens sont répartis en dix grands groupes 1 er groupe : 2 e groupe : Suisse Les chiens de Berger et Bouviers Les chiens de type Pinscher Schnauzer, et molossoïdes chiens et Bouviers 3 e groupe : Terriers 4 e groupe : Teckels 5 e groupe : Chiens de type Spitz et de type primitif 6 e groupe : Chiens courants et chiens de recherche au sang 7 e groupe : Chiens d'arrêt 8 e groupe : Retrievers, chiens leveurs de gibier et chiens d'eau 9 e groupe : Chiens de compagnie

Chiens courants les plus utilisés en France pour la chasse au sanglier Chien de

Chiens courants les plus utilisés en France pour la chasse au sanglier Chien de grande taille Chien de grande vénerie (9 races)

Billy : Chien courant. Aspect Général : Chien bâti, fort et léger, avant-main un

Billy : Chien courant. Aspect Général : Chien bâti, fort et léger, avant-main un peu plus important que l'arrière-main. Poitevin : Chien courant. Aspect Général : Chien très distingué, réunissant à un haut degré de perfection la force, l’élégance et la légèreté, sous un ensemble de couleurs des plus séduisantes. Fox-Hound : Chien courant. Depuis toujours, ce chien a été employé à la chasse au renard sous forme de chasse à courre à cheval selon la coutume anglaise. Depuis plus de deux cent ans, le Foxhound est élevé sur la base d’un choix de lignes de sang judicieusement sélectionnées ; le livre des origines des Masters (maîtres d’équipage) de l’association anglaise du Foxhound date d’avant 1800 ; tout propriétaire d’un Foxhound peut facilement retracer la généalogie de son chien très loin en arrière. En Grande Bretagne, l’élevage d’un Foxhound a toujours été et est encore aujourd’hui dans les mains des Masters of Foxhounds de l’association anglaise du Foxhound, qui, depuis le début, a tenu un registre minutieux de l’élevage de cette race. Depuis peu, le Kennel Club anglais a republié un standard intérim pour le Foxhound. La FCI a reconnu cette race en 1964. En Grande Bretagne il a existé jusqu'à plus de 250 meutes de Foxhounds. Aspect Général : Chien puissant et bien proportionné d’une silhouette nettement dessinée. Caractère : Débordant de force et d’endurance, doté d’un don naturel pour la chasse ; amical, pas agressif.

Français blanc et orange Utilisation : Chien de meute pour gros gibier. Aspect Général

Français blanc et orange Utilisation : Chien de meute pour gros gibier. Aspect Général : Chien français distingué donnant une impression de rustique. Français blanc et noir Utilisation : Chien de meute pour gros gibier. Aspect Général : Grand chien d’ordre, distingué, mais bâti en force, donnant de ce fait une impression d’équilibre. Français tricolore Utilisation : : Chien de meute pour gros gibier. Aspect Général : Chien d’ordre, élégant, suffisamment charpenté et musclé.

Grand anglo-français tricolore Utilisation : : Chien courant. Aspect Général : Chien solide à

Grand anglo-français tricolore Utilisation : : Chien courant. Aspect Général : Chien solide à prédominance française, avec une certaine distinction, pouvant exprimer à des degrés différents l’origine Foxhound. Grand anglo-français blanc et noir Utilisation : Chien courant. Aspect Général : Chien assez puissant, avec une forte ossature rappelant bien son origine gascon-saintongeoise. Grand anglo-français blanc et orange Utilisation : Chien courant. Aspect Général : Chien assez fort, puissant, accusant davantage de sang anglais dans sa tête que son homologue tricolore.

Autre chien de grande taille Grand bleu de Gascogne Utilisation : Chien utilisé pour

Autre chien de grande taille Grand bleu de Gascogne Utilisation : Chien utilisé pour la chasse à tir, et parfois à courre, du grand gibier, mais aussi du lièvre, généralement en meute ou individuellement comme limier. Il est très ancien; contemporain du Saint-Hubert, il composait, au 14ème siècle, les meutes de Gaston FEBUS, Comte de Foix, qui l’utilisait pour chasser le loup, l’ours ou le sanglier. Très répandu dans le midi et le Sud-Ouest de la France, en particulier en Gascogne d’ou il tire son nom, il est à l’origine de toutes les races de chiens courants dites “du Midi”. Aspect Général : Chien de vieille race, éminemment de type français quant à la tète, la robe et l’expression. Imposant, donnant une Impression de force tranquille et de grande noblesse. Caractère : Comportement : Très fin de nez; doté d’une voix de hurleur, aux tons graves. Très appliqué dans sa façon de chasser. Il s’ameute d’instinct. Caractère : Calme; se met facilement aux ordres.

Grand gascon saintongeois Utilisation : Chien utilisé pour la chasse à tir, et parfois

Grand gascon saintongeois Utilisation : Chien utilisé pour la chasse à tir, et parfois à courre, du grand gibier, mais aussi du lièvre, généralement en meute ou individuellement comme limier. Au milieu du 19ème siècle, le Comte Joseph de Carayon-Latour voulant régénérer la race déclinante des Chiens de Saintonge, unit les derniers descendants avec les Bleus de Gascogne du Baron de Ruble, créant ainsi le Gascon Saintongeois, mais provoquant la disparition du Chien de Saintonge. Aspect Général : Chien très bien construit, donnant tout à la fois une impression de force et d’élégance. De type très français quant à la tête, la robe et l’expression. Caractère : Comportement : Chien d’ordre par excellence, fin de nez, entreprenant, doté d’une très belle gorge. Il s’ameute d’instinct. Caractère : Calme ; se met facilement aux ordres.

Grand griffon vendéen Utilisation : Chien courant de chasse à tir, utilisé parfois à

Grand griffon vendéen Utilisation : Chien courant de chasse à tir, utilisé parfois à courre, du grand gibier, cerf, chevreuil, sanglier, renard, généralement en meute ou individuellement comme limier. Initialement, seul le grand vendéen existait. Celui-ci était une variété de vendéens à poil ras, descendant des greffiers ou des chiens blancs du roi. Dans leur origine, n’omettons pas non plus de signaler les griffons fauves de Bretagne, puisque ceux-ci entrent dans une bonne part dans le sang greffier. Les gris de Saint-Louis et les griffons de Bresse (descendants des ancêtres ségusiens) apportèrent également leur contribution à la création du grand griffon. Aspect Général : Chien de vieille race, type français, réceptif et décidé, distingué dans ses formes et dans ses allures. Construction bien proportionnée, robuste, sans lourdeur. Caractère : Comportement : Fin de nez, il possède une belle gorge ; appliqué sur la voie, ne refusant pas la ronce, il lui faut de grands territoires. Caractère : Docile, mais volontaire et passionné, il demande à être bien conduit.

Chien de Saint-Hubert (Bloodhound) Utilisation : Chien courant de grande vénerie. Chien pisteur. De

Chien de Saint-Hubert (Bloodhound) Utilisation : Chien courant de grande vénerie. Chien pisteur. De par son odorat remarquable, est tout d’abord un limier, utilisé fréquemment aussi bien pour retrouver la piste du gibier blessé, comme dans l’épreuve de recherche au sang, que pour la recherche de personnes disparues dans les opérations de police. De par sa construction fonctionnelle, le Chien de Saint-Hubert est doté d’une grande endurance et en outre d’un odorat exceptionnel, ce qui lui permet de poursuivre sans peine une piste sur une longue distance et des terrains accidentés. Chien courant de grande taille ayant des origines très anciennes. Depuis des siècles, il est connu et apprécié pour son flair exceptionnel et pour ses bonnes aptitudes à la chasse. Il a été élevé dans les Ardennes par les moines de l’Abbaye de Saint. Hubert. Il descendrait des chiens de chasse à courre de couleur noire ou noir et feu, qui étaient employés au VIIe siècle par le moine Hubert qui, plus tard, fut nommé évêque et qui, canonisé, devint le patron des chasseurs. Ces grands chiens courants se répandirent dans les Ardennes, en raison de la présence du gros gibier qu’abritaient les forêts étendues de cette région. On vantait les Chiens de Saint-Hubert pour leur robustesse et leur endurance, surtout dans la chasse à courre au sanglier. Les premiers Chiens de Saint- Hubert étaient noirs, mais plus tard également noir et feu. Au XI ème siècle ces chiens furent importés en Angleterre par Guillaume le Conquérant. A la même époque, des chiens de même type mais à la robe complètement blanche, appelés « Talbots » , y furent également introduits. En Angleterre, les chiens importés ont fait souche. Les produits d’élevage de ces Chiens de Saint-Hubert y reçurent le nom de « bloodhound » (chien de sang) qui vient de « blooded hound » signifiant un « hound de pur sang » , donc de race pure. Par la suite, la race se développa également aux Etats-Unis. Dans les Etats du Sud surtout, ces chiens furent utilisés pour la recherche des esclaves évadés.

Aspect Général : Chien de chasse et limier massif de grande taille, le plus

Aspect Général : Chien de chasse et limier massif de grande taille, le plus puissant de tous les chiens courants. Il est harmonieux dans ses lignes, doté d’une forte ossature, d’une bonne musculature et de beaucoup de substance, mais sans impression de lourdeur. Il est allongé de structure, inscriptible dans un rectangle. L’ensemble est imposant et plein de noblesse. Son attitude est solennelle. La tête et le cou attirent l’attention par une peau abondante, souple et fine, pendant en plis profonds. Ses allures sont impressionnantes, plutôt lentes et avec un certain roulis, mais souples, élastiques et dégagées. Aucune caractéristique ne peut être exagérée au point de briser l’harmonie de l’ensemble, de donner une apparence de grossièreté et encore moins de nuire à la santé ou au bien-être du chien. Comme exagérations possibles peuvent être mentionnées : yeux trop enfoncés ou trop petits ; paupières distendues ; peau abondante et lâche par excès, avec des plis trop nombreux et trop profonds ; trop de fanon ; tête trop étroite. Des chiens trop grands, au corps trop lourd ou trop massif, sont également indésirables, car cela nuit à leur utilité. Caractère : Doux, placide, gentil et sociable vis-à-vis des personnes. Particulièrement attaché à son maître. Tolérant envers ses compagnons de chenil et autres animaux domestiques. Il est plutôt réservé et obstiné. Tout aussi sensible aux compliments qu’aux corrections. Jamais agressif. Sa voix est très grave, mais il n’est pas aboyeur.

Chien de taille moyenne Chien de petite vénerie (3 races) Anglo-Français de petite vénerie

Chien de taille moyenne Chien de petite vénerie (3 races) Anglo-Français de petite vénerie Aspect Général : Chien équilibré et solidement construit, mais sans lourdeur. Vue de profil, sa silhouette doit tendre vers celle d’un chien français bien établi. Caractère : Gai et sociable. Beagle Aspect Général : D’origine anglaise, de très vieille souche et certainement l’une des plus anciennes races canines pures. Cette race miniature parfaite du grand chien courant, pour pratiquer la chasse à courre anglaise du lièvre. Chien courant international. Deux mille membres en france. Caractère : Aimable et éveillé, ne montrant ni agressivité ni timidité. Beagle-Harrier Aspect Général : Chien médioligne, harmonieux, équilibré, distingué, leste et vigoureux. Caractère : Croisement du Beagle et de l’Harrier, son caractère est proche de ses deux chiens.

Autre chien de taille moyenne Ariégeois Utilisation : Chien utilisé pour la chasse à

Autre chien de taille moyenne Ariégeois Utilisation : Chien utilisé pour la chasse à tir et à courre. Sa taille moyenne et sa légèreté en font un auxiliaire précieux. Sa chasse de prédilection est le lièvre, mais il est aussi utilisé dans la voie du chevreuil et du sanglier. Aspect Général : Chien élégant et distingué. Caractère : Gai et sociable, facile à mettre aux ordres. Chien d'Artois Utilisation : Le chien d'Artois est un briquet. C'est un rapprocheur, travaillant avec application dans les défauts, et sa vitesse est moyenne mais soutenue. En Plaine : vu la finesse de son nez, il est capable de déjouer les ruses d'un lièvre. Au Bois : avec ses incontestables qualités de chasseur, dans les futaies claires et bien percées, il conduit à merveille un chevreuil. Au Fourré : son intrépidité et sa bravoure font qu'il peut débusquer un sanglier même récalcitrant. De plus : c'est un animal rustique, doté d'une merveilleuse gorge entraînante, d'une voix haute qui se fait entendre de loin. Six à huit chiens d'Artois, constituent un petit équipage susceptible de faire plaisir à un maître d'équipage des plus exigeants. Aspect Général : Chien bien charpenté, musclé et pas trop long, donnant une impression de force et d'énergie. Caractère : Chien vigoureux et rustique, très fin de nez, ralliant bien la meute, équilibré et affectueux.

Briquet griffon vendéen Utilisation : Chien courant utilisé pour la chasse à tir du

Briquet griffon vendéen Utilisation : Chien courant utilisé pour la chasse à tir du Grand Gibier et également du lièvre et du renard. Aspect Général : Griffon de taille moyenne, réceptif et très décidé. Plutôt ramassé et bien proportionné. Caractère : Il prend beaucoup d’initiative, il est endurant et robuste. Le maître devra se faire obéir. Griffon bleu de Gascogne Utilisation : Chien très polyvalent, utilisé pour la chasse à tir du lièvre. Son ardeur et sa finesse de nez en font aussi un précieux auxiliaire dans la voie du sanglier. D’origine pyrénéenne très ancienne, il est le fruit du croisement d’un chien Bleu de Gascogne de taille moyenne avec un griffon. Après avoir quasiment disparu de la cynophilie officielle, la race connaît actuellement un renouveau important. Aspect Général : Griffon d’apparence rustique, solidement construit, tenant le milieu entre les deux races dont il est issu. Caractère : De nez, bien gorgé, appliqué dans sa façon de chasser, mais aussi plein d’ardeur et d’entreprise. Caractère éveillé, voire grouillant, mais cependant

Griffon fauve de Bretagne Aspect Général : Chien osseux, musclé, très résistant et très

Griffon fauve de Bretagne Aspect Général : Chien osseux, musclé, très résistant et très endurant. C¹est un chien particulièrement adapté aux terrains difficiles. Il est de nez avec une voix de cogneur (cri court et répété). Caractère : Il s’adapte à tous les territoires et tous gibiers. Bien conduit, il est obéissant et de retour facile. Griffon nivernais Le Griffon Nivernais descendrait des chiens ségusiens utilisés par les Gaulois et des chiens Gris de Saint Louis. Ce chien connut une grande vogue pendant 200 ans, jusqu’au règne de LOUIS XI puis fut abandonné des meutes royales par FRANCOIS 1 er qui lui préféra les chiens blancs. Cependant, certains gentilshommes du Nivernais les conservèrent jusqu’à la révolution française où la race semblait avoir disparu. Un siècle plus tard, le Griffon Nivernais, appelé souvent « chien de pays » fut recréé à partir de sujets conservés néanmoins dans le berceau de la race. A la fin du XIXème siècle et au début du XXème, ces chiens reçurent du sang de Vendéen, de Fox-hound puis d’Otterhound pour donner la race que nous connaissons aujourd’hui. Le club fut créé en 1925.

Griffon nivernais (Suite) Aspect Général : « Barbouillaud » , très typé, robuste, très

Griffon nivernais (Suite) Aspect Général : « Barbouillaud » , très typé, robuste, très rustique et hirsute. Sec de membres et de muscles, destiné à fournir un travail de durée plutôt que de vitesse ; d’aspect un peu triste, mais non peureux. La longueur du corps (scapuloischiale) est légèrement supérieure à la hauteur au garrot. Le crâne et le chanfrein sont de même longueur. Caractère : Chien très fin de nez, perçant, aimant particulièrement les terrains difficiles et les fourrés. Excellent rapprocheur, très chasseur, il est courageux au ferme sans être téméraire. Son courage et son esprit d’initiative font qu’il peut être utilisé avec succès en petits effectifs pour la chasse au sanglier. Bien que facile à créancer dans la voie de cet animal, il se montre parfois têtu et indépendant, si bien que son maître devra savoir le faire obéir dès son plus jeune âge. Harrier Aspect Général : Chien fort et léger, moins puissant et plus distingué que le Foxhound. Caractère : Aimable et éveillé, ne montrant ni agressivité ni timidité.

Petit bleu de Gascogne Utilisation : Chien polyvalent utilisé pour la chasse à tir,

Petit bleu de Gascogne Utilisation : Chien polyvalent utilisé pour la chasse à tir, parfois à courre. Son gibier de prédilection est le lièvre, mais il est aussi découplé sur le gros gibier. Aspect Général : Chien de taille moyenne bien proportionné, distingué. Caractère : Calme et affectueux; se met facilement aux ordres. Petit gascon saintongeois Utilisation : Chien polyvalent utilisé pour la chasse à tir. Son origine en fait un spécialiste du lièvre, mais il chasse aussi fort bien le gros gibier. Aspect Général : Chien de taille moyenne bien proportionné ; distingué. Caractère : Fin de nez, appliqué dans sa façon de chasser ; doté d’une belle voix ; il s’ameute bien. Caractère calme, affectueux. Se met facilement aux ordres.

Porcelaine Autres noms : Chien de Lunéville - Chien de Franche-Comté Utilisation : Chien

Porcelaine Autres noms : Chien de Lunéville - Chien de Franche-Comté Utilisation : Chien courant. Efficace au lièvre. Mène avec ténacité le sanglier. Aspect Général : Chien de petite vénerie très distingué, bien français, indiquant la grande race par tous les détails de sa structure. Robe : Poil ras, fin, serré et brillant, aucune dépilation. Couleur très blanche avec des tâches orange de forme arrondie ne s’étendant jamais au manteau. Caractère : Calme mais tenace sur la voix. Bruno du Jura Utilisation : Chien de petite vénerie utilisé pour la chasse à tir; il est généralement créancé sur le lièvre, le chevreuil, le renard et parfois le sanglier. Il quête et lance avec une grande sûreté. Aspect Général : Chien de taille moyenne; bonne conformation indiquant vigueur et endurance, long museau et tête sèche coiffée de longues oreilles lui confèrent un cachet de noblesse. Caractère : Vif et passionné de chasse, doux, docile et très attaché à son maître.

Chien de petite taille Basset artésien normand Utilisation : Chien de petite vénerie utilisé

Chien de petite taille Basset artésien normand Utilisation : Chien de petite vénerie utilisé pour la chasse à tir. Ses courtes pattes lui permettent de pénétrer dans une végétation des plus dense. Sa menée n’est pas rapide mais bruyante et ordonnée. Aspect Général : Chien long par rapport à sa taille, bien planté, compact, rappelant dans sa tête la noblesse du grand chien normand. Caractère : Caractère gai et d¹une nature très affectueuse. Basset bleu de Gascogne Utilisation : Chien courant utilisé pour la chasse à tir, parfois pour la chasse à courre, aussi bien seul qu’en meute. Aspect Général : Basset très typé dénotant la grande race dont il est issu, assez corpulent, mais cependant pas trop lourd. Caractère : Chien affectueux et gai qui a besoin de s’ébattre.

Basset Hound Utilisation : Chien courant. Particulièrement efficace au lièvre et au lapin mais

Basset Hound Utilisation : Chien courant. Particulièrement efficace au lièvre et au lapin mais tout aussi capable de chasser le sanglier. Aspect Général : Chien courant court sur pattes, ayant une substance considérable, bien proportionné, distingué. On souhaite une certaine quantité de peau lâche. Caractère : Chien tenace, de haute lignée, chassant au nez, possédant l'instinct de la meute, une voix profonde et mélodieuse, capable d'une grande endurance à la chasse. Placide, jamais agressif ni craintif. Affectueux. Basset fauve de Bretagne Utilisation : Chien courant utilisé sur lapin, lièvre, chevreuil et sanglier. Aspect Général : Petit chien ramassé, vif, vite pour sa taille. Il est doté d’une remarquable énergie alliée à une excellente rusticité. Caractère : Il s’adapte aisément à tous les territoires même les plus difficiles et à tous les gibiers.

Grand Basset griffon vendéen Utilisation : C’est l’auxiliaire parfait du chasseur à tir dans

Grand Basset griffon vendéen Utilisation : C’est l’auxiliaire parfait du chasseur à tir dans les territoires de moyenne surface, le plus rapide de tous les bassets, tenace, courageux, un peu têtu. Il faut l’habituer, dès son premier âge , au rappel ; son dressage implique volonté et sanctions dont il ne sera pas rancunier. Utilisé à la chasse à tir, il est apte à chasser tous les gibiers à poil, du lapin au sanglier. Aspect Général : De construction légèrement allongée, il a des membres droits, une construction de basset et ne doit pas donner l’aspect d’un petit briquet. Il est harmonieux et élégant. Caractère : Comportement : Rapide, bien gorgé, il est passionné de chasse ; courageux, il aime la ronce et la broussaille. Caractère : Un peu têtu mais malgré tout, sage. C’est au maître de le commander.

Petit Basset griffon vendéen Utilisation : Diable à la campagne, ange à la maison,

Petit Basset griffon vendéen Utilisation : Diable à la campagne, ange à la maison, voilà notre basset. C’est un chasseur passionné, qu’il faut dès son jeune âge, habituer au rappel ; auxiliaire parfait du chasseur à tir dans les territoires de moyenne surface, spécialiste du lapin, aucun autre gibier ne lui résiste. Ce n’est pas un petit vendéen par simple réduction de la hauteur, mais un petit basset réduit harmonieusement dans ses proportions et son volume, et naturellement pourvu de toutes les qualités morales que présuppose la passion de la chasse. Aspect Général : Petit chien grouillant et vigoureux, avec un corps légèrement long. Queue fièrement portée. Poil dur et long sans exagération. Tête expressive ; oreilles bien tournées en dedans, garnies de longs poils et attachées en dessous de la ligne de l’oeil, pas trop longues. Caractère : Comportement : Passionné de chasse, courageux, il aime la ronce et la broussaille. Caractère : Docile, mais volontaire et passionné.

Les chiens broussailleurs Jagd Terrier de chasse allemand Utilisation : Chien de chasse polyvalent,

Les chiens broussailleurs Jagd Terrier de chasse allemand Utilisation : Chien de chasse polyvalent, surtout pour le déterrage et pour lever le gibier. Les chasseurs de sanglier en ont fait un auxiliaire précieux pour débusquer les sangliers au fourré. Aspect Général : Petit chien de chasse compact, bien proportionné, le plus souvent noir et feu. Caractère : Courageux, assidu et tenace, plein de vie et de tempérament, digne de confiance, sociable et obéissant, ni craintif ni agressif. Fox Terrier Il peut être à poil dur ou à poil lisse. Utilisation : Chien de chasse polyvalent, surtout pour le déterrage et pour lever le gibier. Les chasseurs de sanglier en ont fait un auxiliaire précieux pour débusquer les sangliers au fourré. Aspect Général : Actif et plein d'entrain. De l'ossature et de la force en un petit volume. Jamais lourdaud ni grossier dans ses formes. La hauteur au garrot et la longueur du corps de la pointe de l'épaule à la pointe de la fesse, apparaissent approximativement égales. Caractère : Courageux, actif et vif dans ses mouvements ; dressé en alerte à la moindre provocation. Amical, sociable, intrépide.

Jack Russell Terrier Utilisation : Bon terrier de travail, capable de chasser sous terre

Jack Russell Terrier Utilisation : Bon terrier de travail, capable de chasser sous terre et avec un excellent mordant. Très agréable compagnon. Aspect Général : Terrier de travail robuste, actif, agile, ayant beaucoup de personnalité, au corps souple de longueur moyenne. La vivacité de son action va de pair avec l’ardeur de son expression. La caudectomie est facultative. Le poil peut être lisse, rêche ou « fil de fer » . Caractère : Terrier vif, éveillé et actif à l’expression ardente et intelligente. Hardi et sans peur, amical mais avec une tranquille assurance. Parson Russel Terrier Utilisation : Terrier d'utilité tenace et rustique, spécialement qualifié pour le travail sous terre. Aspect Général : Apte au travail, actif, agile, construit pour la vitesse et l'endurance. Donne une impression générale d'harmonie et de souplesse. Les cicatrices glorieuses sont acceptées. Caractère : Essentiellement un terrier de travail que ses aptitudes et sa conformation destinent au déterrage et à la chasse avec les chiens courants. Hardi et gentil.

Terrier Irlandais (Irish Terrier) Utilisation : Chien de ferme à tout faire, chien de

Terrier Irlandais (Irish Terrier) Utilisation : Chien de ferme à tout faire, chien de compagnie, chien de garde montrant le plus grand mépris pour le danger et les blessures, chien de chasse à courre et à tir. Aspect Général : Aspect d'un chien actif, vif, agile, tout en muscles et en nerfs, avec beaucoup de substance, mais en même temps sans lourdeur, la vitesse et l'endurance étant essentielles au même titre que la puissance. Il ne doit être ni grossier dans ses formes, ni cob. Les lignes de sa construction suggèrent la vitesse et offrent une silhouette élégante et racée. Caractère : Le Terrier irlandais, tout en étant plein d'allant et capable de se faire respecter des autres chiens, est d'une fidélité remarquable. Il a bon caractère et il est affectueux avec les hommes, mais, s'il est attaqué, il a le courage du lion et combattra jusqu'au bout. Bien que ce terrier puisse se montrer ardent quand les circonstances le demandent, le Terrier irlandais s'éduque facilement et c'est un doux compagnon méritant bien la description qu'on en a donnée au début : "sentinelle du pauvre, ami du paysan, favori de l'homme de qualité".

Kerry Blue Terrier Utilisation : Utilisé pour l’attaque de la loutre en eau profonde,

Kerry Blue Terrier Utilisation : Utilisé pour l’attaque de la loutre en eau profonde, ce qui n'est pas un travail facile ; pour celle du blaireau sous terre et pour la chasse des nuisibles. C’est un bon chien de garde et un compagnon fidèle. Aspect Général : Le Kerry Blue typique doit être bien planté, bien soudé et bien proportionné‚ et présenter un corps musclé bien développé, tout à fait dans le style terrier. Caractère : Caractère terrier de la tête aux pieds. L'expression - qui est de la plus haute importance - est ardente et éveillée. Airedale Terrier Utilisation : Capable de suivre une meute de chiens. Actif au sanglier. Aspect Général : Le plus grand des terriers. Chien musclé, actif, assez cob, qui ne donne pas la moindre impression d'être haut sur pattes ni d'avoir le corps exagérément long. Caractère : Chien à l’expression vive, rapide en action, toujours sur le qui-vive au moindre mouvement. L’expression des yeux, le port des oreilles et de la queue droite révèlent et dénotent le caractère. Sociable et confiant, amical, courageux et intelligent. En éveil à tout moment, pas agressif mais intrépide.

Terrier Tchèque (Cesky Terrier) Bedlington Terrier Lakeland Terrier Manchester Terrier Norfolk Terrier Skye Terrier

Terrier Tchèque (Cesky Terrier) Bedlington Terrier Lakeland Terrier Manchester Terrier Norfolk Terrier Skye Terrier Ecossais (Scottish Terrier) Welsh Terrier Yorkshire Terrier

LA BALISTIQUE La Cartouche Une cartouche se compose de plusieurs éléments Termes employés pour

LA BALISTIQUE La Cartouche Une cartouche se compose de plusieurs éléments Termes employés pour désigner les diverses parties d’une douille. A Corps ; B Epaulement ; C Collet ; D Lèvres ; E Gorge ; F Bourrelet ; G Culot ; H Event

La douille L’amorce et la poudre La balle Douille a bourrelet suivi de R

La douille L’amorce et la poudre La balle Douille a bourrelet suivi de R (exemple 6, 5 x 57 R) R = Rim en GB, Rand en D (Rebord ou bourrelet en Fr) Utilisé dans les armes basculantes ou dans certaines armes à verrou (8 x 57 JRS - 30 -30 Win - 444 etc. ) Le culot Le corps Le collet Douille a gorge Armes a verrou ou semi automatique Peut comporter les 2 éléments (Rebord et gorge) pour les calibres Africains 375 HHMag mini à 600 Nitro, peut être tirée dans les armes basculantes à 1 coup (222 etc. ) Le culot Le corps Le collet

Les balles pointues sont généralement réservées aux petits calibre, ces dernières gardant mieux leur

Les balles pointues sont généralement réservées aux petits calibre, ces dernières gardant mieux leur vitesse. La vitesse est exprimée en mètre/seconde L’énergie est exprimée en joules La masse est exprimée en grammes ou en grains. La masse et la forme de la balle, sa composition, sa section et sa vitesse à l'impact conditionnent son efficacité. 1 gramme = 15, 432 grains 1 grain = 0, 0648 grammes 1 pouce = 25, 4 mm La flèche s’exprime en centimètres. La flèche est d’autant moins importante que la balle est rapide. La DRO (Distance de Réglage Optimale) est la distance de tir utile sans correction de visée. En général la balle ne doit pas s’éloigner de plus de 4 cm de la ligne de visée. La DRI ( Distance de réglage idéale ) est égale à la DRO X 1. 17 de coefficient.

Les calibres Il n’y a pas de norme. On peut trouver plusieurs types de

Les calibres Il n’y a pas de norme. On peut trouver plusieurs types de canons et des dimensions intérieurs différentes pour un même calibre. 2 appellations possibles Allemand : 7 X 64 => 7 étant le diamètre de la balle en mm. 64 étant la longueur de la douille Anglais : 270 -Winchester => 270 étant le diamètre de la balle en millième de pouce. Winchester étant le nom du créateur.

LES ARMES 3 type d’armes s'offrent à vous Il n'existe que trois types 1

LES ARMES 3 type d’armes s'offrent à vous Il n'existe que trois types 1 coup par canon (à X canons : Express, Drilling etc…) A Répétition (par définition toujours manuelle peu importe la manière !) A réarmement semi-automatique. Et rien d'autre !!

Les calibres les plus courantes 270 winchester 280 remington 7 x 64 7 x

Les calibres les plus courantes 270 winchester 280 remington 7 x 64 7 x 65 R * 7 mm remington magnum 300 winchester magnum 300 weatherby magnum 8 x 68 S 30 x 30 Win 338 winchester magnum 35 whelen 9, 3 x 62

9, 3 x 64 7 x 65 R * 30 R Blaser* 8 x

9, 3 x 64 7 x 65 R * 30 R Blaser* 8 x 57 JRS* 9, 3 x 74 R* 444 marlin** (* calibre correspondant à une munition à bourrelet pour carabines express. ) (** calibre correspondant à une munition utilisée sur express et carabine à levier de sous-garde Marlin) Vous remarquerez que dans les calibres pour l'approche et la battue, il existe des calibres "standard" et des calibres "magnum". Les munitions standard se trouvent facilement et sont moins chères. Le choix de la balle pour les fusils est plus limité. Il existe plusieurs marques. Leur précision est bonne jusqu'à un cinquantaine de mètres.

Les systèmes de visée optique Points rouge Lunette de visée Objectif Oculaire

Les systèmes de visée optique Points rouge Lunette de visée Objectif Oculaire

 Montage fixe classique Ce montage offre plus de rigidité que le montage fixe

Montage fixe classique Ce montage offre plus de rigidité que le montage fixe classique en 2 pièces La lunette de visée et ses systèmes de montage peuvent être à montage fixe, à glissière, à crochets ou à pivots (pivotant) qui est un des plus fiable et pratique par temps de pluie ainsi que pour le nettoyage de la carabine.

Les réticules plus employés Tous les réticules sont suffisamment résistants pour supporter le recul

Les réticules plus employés Tous les réticules sont suffisamment résistants pour supporter le recul des armes les plus puissantes. Le choix vous appartient

Ragots. . . LES PIRES NERIES SUR LE SANGLIER La fascination créée par la

Ragots. . . LES PIRES NERIES SUR LE SANGLIER La fascination créée par la chasse du sanglier a toujours entretenu des légendes et des idées reçues. Quand on ne connaît pas la réponse à une question, on s’en imagine une. Mais certaines de ces opinions fantaisistes ont la vie dure. Essayons de rétablir quelques vérités « vraies » !

Il y a des marcassins toute l'année Vrai Pour qu' une laie fasse deux

Il y a des marcassins toute l'année Vrai Pour qu' une laie fasse deux portées dans la même année, il faudrait que mise bas soit précoce, en et que les jeunes soient sevrés en avril-mai. Cela peut arriver, mais c'est plutôt rare. Ce qui est vrai en revanche, c'est qu'on peut trouver des marcassins rayés toute l'année ou presque. Car si les naissances ont lieu, en règle générale au printemps et à la fin de l'été, plus précisément en avril-mai et août-septembre, on doit noter qu'une bonne alimentation, naturelle ou artificielle, favorise une prise plus rapide de poids. Cela peut avancer la maturité sexuelle des laies qui interviendra dès qu'elles pèseront 30 à 35 kg. Ce désordre apparent dans les dates de naissance est encore accentué par des périodes de chasse de plus en plus longues, qui perturbent des accouplements parfois longs et laborieux.

La généralisation de l’agrainage donne le sentiment que les laies ont des portées plus

La généralisation de l’agrainage donne le sentiment que les laies ont des portées plus importantes … Image rarissime d’une laie et de ses marcassins évoluant au milieu de journée. La plupart du temps, ils seront remisés dans des fourrés épais.

On voit des sangliers de plus 200 kg Faux Comme le traduit de manière

On voit des sangliers de plus 200 kg Faux Comme le traduit de manière humoristique Gilbert Valet. "Le sanglier a ceci de commun avec le brochet, que c'est un des rares animaux qui continue de grossir après sa mort! " Plus sérieusement, les bêtes noires atteignent rarement en France des poids exceptionnels. Même les vieux mâles. . . là où il en reste. De 100 à 150 kg, il peut s'agir d'un animal relativement jeune, mais naturellement fort et ayant bénéficié de conditions privilégiées durant sa croissance. Ensuite, il se tire bien, ça et là, quelques sangliers de 160, 180, voire 190 kg. Mais ils se comptent sur les doigts d'une main. En revanche, on peut noter que plus l'on va vers l'Est de l'Europe, plus les bêtes sont de taille et de poids important. La remarque se vérifie d'ailleurs pour d'autres espèces. Mais chez nous, un sanglier de plus de 200 kg reste un rêve de chasseur.

Les sangliers mangent les chevreuils Faux Certes le sanglier est un omnivore et il

Les sangliers mangent les chevreuils Faux Certes le sanglier est un omnivore et il ne dédaigne pas la nourriture d'origine animale. Lombrics, insectes et larves sont régulièrement: consommés suivant les disponibilités du milieu et du moment. De même que de petits mammifères comme les mulots, les campagnols, parfois une nichée de lapereaux pris dans leur rabouillère. Mais de là à imaginer qu’un sanglier soit capable d'avaler nombre de faons de chevreuil, voire des adultes, il n'y a qu'un pas. . . à ne pas franchir. Ce n'est qu'une idée reçue, démentie par diverses expériences. La seule exception qu'on peut concevoir est celle d'un cadavre de chevreuil consommé par des sangliers à l'état de charogne avancée. Sangliers et chevreuils cohabitent sans problème. Parfois la chevrette évitera les sangliers et ira mettre bas plus loin, mais les sangliers ne mangent pas les chevreuils. Il est a noter que les gros sangliers sont souvent le résultat d’un surgavage au maïs

Un gros sanglier n'est pas forcément vieux Vrai Halte aux ragot! Les gros sangliers

Un gros sanglier n'est pas forcément vieux Vrai Halte aux ragot! Les gros sangliers sont souvent le résultat d’un sur-gavage au mais. . . La taille d'un sanglier n'a pas forcément à voir avec son âge. De même l'estimation que l'on peut faire à partir de sa dentition a des limites. Une fois qu'elle est complète, c'est-à -dire après trois ans, on peut simplement se baser sur l'usure ou la mensuration des défenses. Ce qui n'est pas très fiable. La seule méthode satisfaisante consiste à peser le cristallin de l'oeil en laboratoire, puisque son poids augmente avec l'âge. C'est une méthode lourde; dans les régions à fort prélèvement, comme le Sud-Est, les trois quarts des sangliers sont prélevés durant leur deuxième année, et peuvent atteindre 70 à 80 kg.

L'animal peut vivre aussi hors de la forêt Vrai Le sanglier est un grand

L'animal peut vivre aussi hors de la forêt Vrai Le sanglier est un grand opportuniste qui se loge partout où il trouve à se nourrir, à boire et où il n'est pas trop dérangé. Les grandes forêts de résineux au sol dénudé lui sont moins favorables que certaines plaines. En revanche, il s'installe volontiers dans les bosquets en bordure de cultures ou même dans les cultures elles mêmes, comme c'est le cas dans d'immenses champs de maïs. On peut aussi noter que les problèmes causés par la présence de sangliers en milieu urbain, où ils trouvent des espaces verts arrosés et dans les friches industrielles, sont de plus en plus fréquents. Les incursions hors des bois ne sont pas rares; la cohabitation avec d'autres espèces est paisible et au matin, les sangliers retournent à couvert.

Les sangliers ne sont pas tant voyageurs Vrai On entend encore dire fréquemment que

Les sangliers ne sont pas tant voyageurs Vrai On entend encore dire fréquemment que les sangliers "descendraient" des Ardennes, des Pyrénées, du Cantal ou "monteraient" de Camargue. . . Pour preuve ce chasseur de l'extrême sud-ouest du pays, qui avait tué un sanglier dont la bague attestait qu'il était originaire des Ardennes. En fait, l'animal provenait bien des Ardennes, mais était venu par la route, avant d'être lâché! Les véritables cas de grands déplacements réellement constatés sont exceptionnels et isolés. Le sanglier quitte rarement son espace vital et ses plus grands déplacements sont provoqués par des actions de chasse. La seule vérité en la matière est que le territoire des sangliers est souvent plus grand que celui des chasseurs.

La longueur des museaux varie Faux On a longtemps prétendu que la longueur des

La longueur des museaux varie Faux On a longtemps prétendu que la longueur des museaux chez le sanglier, ainsi que celui du blaireau et du hérisson, était variable. Or, chez ses trois espèces, la longueur du museau est sensiblement toujours la même. En revanche, chez le sanglier, la largeur du crâne varie et peut produire un effet d'optique qui fait paraître le museau plus ou moins long. De même selon que l'animal est en poil d'été, ou d'hiver, son aspect général, et notamment sa silhouette, se modifient. Le museau peut alors paraître différent.

Les portées comptent de plus en plus de marcassins Faux A vrai dire, il

Les portées comptent de plus en plus de marcassins Faux A vrai dire, il ne net pas davantage de jeunes par portée qu'autrefois. Mais du fait de la généralisation de l'agrainage (qui donne le sentiment que les laies ont des portées plus importantes), donc de l'abondance de nourriture, le taux de mortalité des marcassins a considérablement diminué. Dans des conditions strictement naturelles, c'est-à-dire sans nourrissage, on estime à 30 % le taux de mortalité des marcassins en bas âge. C'est parce qu'il y a davantage de laies suitées de tous leurs jeunes, que l'on prétend qu'elles sont plus productives. Il s’avèrera qu’une laie ayant une portée supérieur a 7 marcassins aura indéniablement un nombre à 36 chromosomes.

Les animaux lâchés rendent l'espèce agressive Faux Comme toutes les bêtes sauvages l’agressivité est

Les animaux lâchés rendent l'espèce agressive Faux Comme toutes les bêtes sauvages l’agressivité est aussi parfois déterminée par la période de l’année. Ici un mal au moment du rut.

Le cuir et les chairs de ce sanglier mâle ont été entaillés sur 20

Le cuir et les chairs de ce sanglier mâle ont été entaillés sur 20 cm de long et de 5 cm de Profondeur

Comme toutes les bêtes sauvages, l'agressivité est aussi parfois déterminée par la période de

Comme toutes les bêtes sauvages, l'agressivité est aussi parfois déterminée par la période de l'année. L’idée selon laquelle les sangliers issus de sujets nés en captivité sont plus agressifs est totalement fausse. D'autant que les élevages de sangliers son très sévèrement contrôlés (les bêtes caryotypées) et c'est au contraire dans la nature qu'on rencontre le plus de sujets dont la pureté génétique demeure incertaine. C'est uniquement le comportement de l'homme envers l'animal qui est en cause. Les exemples de marcassins récupérés dans la nature et apprivoisés foisonnent et prouvent que le comportement de l'animal n'a pas forcément à voir avec ses origines. A l'inverse, des marcassins nés dans un parc, où ils n'ont jamais eu à approcher l'homme, conservent leur instinct naturel de fuite; alors que des animaux nés dans une zone agrainée ne comprennent pas que la voiture qui leur portait de la nourriture hier mette une meute de chiens à leurs trousses aujourd'hui.

Les grands mâles sont des solitaires Faux Encore une erreur entretenue par de nombreux

Les grands mâles sont des solitaires Faux Encore une erreur entretenue par de nombreux chasseurs de sangliers, les mâles ne sont pas toujours solitaires. En réalité, les dominants se trouvent régulièrement, mais momentanément, isolés durant leurs déplacements entre deux compagnies avec lesquelles ils conservent des contacts étroits dans un souci de reproduction. Il suffit de faire régulièrement le pied pour se rendre compte qu'un "solitaire" a accompagné une compagnie une partie de la nuit. Il ne s'agit donc pas d'un ermite qui se cacherait au plus profond des forêts, mais au contraire d'un animal dont le souci majeur reste de vivre à proximité d'un maximum de femelles potentiellement fécondables. De plus, cette période d'activité sexuelle, chez les sangliers, correspond au plus fort de la saison de chasse et les observations faites dans la nature à cette occasion ne peuvent résumer le comportement habituel des mâles adultes. Malgré leur taille et leur poids, les sangliers sont parfois aussi peu bruyants qu'un hérisson. Soyons vigilants!

Les sangliers d’aujourd'hui évitent les postes Faux Les bêtes seraient-elles devenues plus malignes? En

Les sangliers d’aujourd'hui évitent les postes Faux Les bêtes seraient-elles devenues plus malignes? En réalité, si les endroits à garder lors des battues ont changé, c'est que le milieu a lui aussi été modifié, ou que le gibier n'a pas l'habitude de se déplacer dans ce secteur. Dans les territoires où le paysage n'a pas été bouleversé, si le chasseur bien posté est sérieux, il a toutes les chances de voir venir un sanglier. Il demeure toutefois vrai qu'un sanglier lancé par une meute de courants rapides, ou des terriers qui le harcèlent, "coupe" quelques postes, le temps de prendre une certaine avance sur ses poursuivants.

Il y a très peu de grands vieux sangliers Vrai Les très vieux sangliers,

Il y a très peu de grands vieux sangliers Vrai Les très vieux sangliers, dénommés grands vieux sangliers dans le jargon des initiés, sont plus rares qu on l'imagine. Un vieux sanglier est âgé d'au moins six ans. Il est déjà devenu peu fréquent de tirer des bêtes adultes, c'est-à-dire de plus trois ans, du moins dans les régions ou l'on pratique systématiquement la battue. Car pour qu'un sanglier soit vieux, on peut estimer qu'il doit être âgé d'au moins six ans; ce qui cantonne cette classe d'âge à quelques territoires où l'on décide volontairement de laisser vieillir quelques animaux. Cela a pu être aussi le cas dans des secteurs en phase de colonisation, où des sangliers ont vieilli en attendant que leur chasse se généralise. Mais à l'heure actuelle, reste-t-il un arpent de terre où un sanglier pourrait vieillir à l'abri des regards humains ?

La laie se sacrifie pour ses petits Faux Il suffit de constater toute l'attention

La laie se sacrifie pour ses petits Faux Il suffit de constater toute l'attention que met une laie à construire le "chaudron", qui lui servira de nid, pour comprendre ses qualités de mère. Mais celles- ont aussi leurs limites. A l'inverse des autres mammifères, elle ne lèche pas ses nouveau-nés par exemple. Face à une action de chasse elle les abandonne, même si c'est au dernier moment. Au point qu'on peut évidemment se demander si elle ne le fait pas volontairement pour détourner l'attention des chasseurs sur elle, à l'instar de la perdrix qui va mimer l'oiseau blessé pour préserver ses poussins. De même , en chasse aux chiens courants, on a souvent constaté que la laie suitée de marcassins très jeunes "provoque" les chiens et part lentement pour bien livrer sa voie. En revanche, elle ne s'interpose jamais entre les chiens ou les chasseurs et sa progéniture. Il est donc faux de dire qu'elle se sacrifie pour ses petits.

Merci de votre attention

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