Jean Ferrat Tu verras tu seras bien Par
Jean Ferrat Tu verras tu seras bien Par Nanou et Stan
J'aurais bien voulu te prendre Avec nous comme autrefois Mais Suzy m'a fait comprendre Qu'on est un peu à l'étroit Il faut être raisonnable Tu ne peux plus vivre ainsi
Seule si tu tombais malade On se ferait trop de souci Tu verras tu seras bien
On va trier tes affaires Les photos auxquelles tu tiens Celles de papa militaire Des enfants et des cousins C'est drôle qu'une vie entière
Puisse tenir dans la main Avec d'autres pensionnaires Vous en parlerez sans fin Tu verras tu seras bien
Oui je vois le chat s'agite On ne trompe pas son instinct Mais il oubliera très vite Dès qu'il sera chez les voisins T'auras plus de courses à faire
De ménage quotidien Plus de feu en plein hiver T'auras plus souci de rien Tu verras tu seras bien
Ton serin chante à tue-tête Allons maman calme-toi Oui le directeur accepte Que tu le prennes avec toi Y a la télé dans ta chambre
En bas y a un beau jardin Avec des roses en décembre Qui fleurissent comme en juin Tu verras tu seras bien
Et puis quand viendra dimanche On ira faire un festin Je me pendrai à ta manche Comme quand j'étais gamin
Tu verras pour les vacances Tous les deux on sortira Là où l'on chante où l'on danse On ira où tu voudras Tu verras tu seras bien
Comment le gouvernement détourne les fonds pour les personnes dépendantes Pour ceux qui l'ont connue, cela rappelle la vignette dont les fonds devaient servir aux anciens, qui en n'ont que peu vu la couleur. . . (diapo suivante) Pour la deuxième année consécutive, le gouvernement Ayrault réaffecte une partie des fonds prévus pour les personnes dépendantes vers un autre usage. Des députés de la majorité le regrettent et vont tenter de modifier cette mesure, inscrite dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) 2014. Les professionnels de l'action médico-sociale, eux, sont vent debout contre ce "détournement", qui nie, d'après eux, les engagements pris fin 2012 par l'exécutif. Il y a un an, le gouvernement avait mis en place une nouvelle taxe pour contribuer au financement de la future loi sur l'adaptation de la société au vieillissement, promise par François Hollande. Prélevée depuis le 1 er avril à hauteur de 0, 3% des pensions de retraite des plus aisés, cette "contribution additionnelle" (CASA) alimente le budget de la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA). Mais l'instauration de ce prélèvement s'était accompagné d'un tour de passe-passe : les recettes de la CNSA – issues de la contribution sociale généralisée (CSG)–, avaient diminué d'un montant équivalent à celui de la CASA – soit environ 450 millions d'euros, qui ont été reversés au Fonds de solidarité vieillesse (FSV). Ce fonds, qui n'a aucun lien avec les problèmes de dépendance, finance en particulier le minimum vieillesse. Pour justifier ce transfert de recettes, le gouvernement avait alors mis en avant le fait que la CNSA n'avait pas encore besoin de tout cet argent puisque la loi sur la dépendance ne devait être examinée qu'en 2014. Aujourd'hui, c'est le même mécanisme qui est reconduit dans le PLFSS 2014 : une partie du produit de la CSG, qui devait être attribué à la CNSA, va atterrir dans les caisses du FSV (soit un peu plus de 600 millions d'euros pour 2014). La réforme sur l'autonomie étant, en principe, adoptée en 2014, les besoins de financement liés à sa mise en œuvre seront relativement limités l'an prochain, plaide-t-on à Bercy, en soulignant que la CNSA dispose déjà de réserves substantielles, qui "devraient dépasser 200 millions d'euros en fin d'année". …. . /….
La vignette automobile était un impôt français au cours du XXè siècle. Il constituait une imposture, car il avait été originellement mis en place pour financer les retraites. On voit où cela nous mène aujourd'hui Histoire brève La taxe sur les automobiles fut créée en 1956 par le gouvernement Guy Mollet en vue de financer un "Fonds National de Solidarité" pour garantir un revenu minimum aux personnes âgées de plus de 65 ans. Cette taxe annuelle est calculée en fonction de la puissance fiscale et de l'âge du véhicule qui y est assujetti. L'acquittement de cette taxe est matérialisé sur la voiture par une vignette apposée sur le pare-brise. À partir de 1959, les recettes de la "vignette" ne vont plus directement au Fonds National de Solidarité, elles passent d'abord par les caisses de l'État. Très vite, on se rend compte que les sommes versées au Fonds sont inférieures aux recettes de la "vignette". . . La toute première vignette autocollante est celle de l'année 1973. Avant, la vignette était soit placée dans une pochette ventousée au pare-brise, soit "coincée" dans le joint de pare-brise. Lors de la décentralisation en 1984, la gestion de l'attribution des "vignettes" et la perception de la taxe est attribuée aux départements. . . ainsi que le soin de fixer le montant de cette taxe, d'où des différences, parfois énormes, d'un département à l'autre. Prenons le cas de la Marne, qui dans la deuxième moitié des années 90 fixait des tarifs "défiant toute concurrence", inférieurs de moitié à la moyenne nationale. Voilà pourquoi à cette époque on voyait tant de voitures blanches immatriculée 51, beaucoup de sociétés ayant une certaine flotte automobile s'étaient ruées sur l'occasion. La "vignette" pour les véhicules particuliers est supprimée en 2000 par le gouvernement Jospin, mais est maintenue pour les voitures de sociétés. Durant l'année 2011, des rumeurs concernant un éventuel retour de la "vignette" pour les véhicules particuliers en janvier 2012 ont fusé sur le Net. ……/……
Jean Tenenbaum, dit Jean Ferrat, né le 26 décembre 1930 à Vaucresson (alors en Seine-et-Oise) et mort le 13 mars 2010 à Aubenas (Ardèche), est un auteur-compositeur-interprète français. Auteur de chansons à texte, il alterne durant sa carrière, chansons sentimentales, poétiques et engagées et a souvent maille à partir avec la censure. Reconnu pour son talent de mélodiste, il met en musique et popularise nombre de poèmes de Louis Aragon. Fidèle, sa vie durant, à ses idéaux communistes, il n'en conserve pas moins sa liberté de penser et n'hésite pas à se démarquer du parti communiste français, en raison des positions de ce dernier sur l'URSS. Bien que peu présent dans les médias et malgré son retrait de la scène à quarante-deux ans, cet ardent défenseur de la chanson française connaît un grand succès critique et populaire. Apprécié d'un large public, Jean Ferrat est considéré, à l'instar de Ferré, Brassens et Brel, comme l'un des grands de la chanson française. Nanou et Stan le 9/6/2021
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