Jackie hrone dHistoire DO Par Nanou et StanProgression

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Jackie, héroïne d’Histoire D’O Par Nanou et Stan-Progression manuelle

Jackie, héroïne d’Histoire D’O Par Nanou et Stan-Progression manuelle

Une épouse pour trois frères Le 12 septembre 1953, tout le gotha américain se

Une épouse pour trois frères Le 12 septembre 1953, tout le gotha américain se réunit pour l’événement le plus attendu de la saison : le mariage du siècle ou, du moins, celui de l’année. La jolie Jacqueline Bouvier – au nom très français – dit « oui » au meilleur parti de la haute société, John Fitzgerald Kennedy, devant plus de 1 000 invités. Jackie Kennedy apprécie peu sa nouvelle belle-famille, mis à part son beau-père, Joseph Patrick Kennedy, et Robert, cadet de JFK. C’est d’ailleurs dans les bras de ce dernier qu’elle trouve du réconfort, lassée par les nombreuses infidélités de son mari. Bob – de son petit surnom – est l’oreille la plus attentive qu’elle ait trouvée : il l’écoute durant des heures, parler de ses problèmes mais aussi de ses passions, sans jamais bailler. Il attendra pourtant le décès de son frère, qu’il aimait tant, pour succomber à la tentation. Régulièrement, Bob retrouve Jackie dans son appartement new-yorkais, et file au petit matin, comme si de rien n’était… Dès les premiers mois, les deux amants deviennent inséparables. Jackie abandonne ses deux enfants à Ethel – la femme de Bob – et convole pour des vacances paradisiaques avec son aimé, qu’elle ne cache plus à son entourage. Un jour de décembre 1964, à Palm Beach, une voisine les surprend en petites tenues et… enlacés. La rumeur enfle et Robert doit se résoudre à rompre, lui qui, à son tour, brigue la présidence. Jackie l’aimera pourtant jusque dans la mort. Le 5 juin 1968, soir d’élections aux primaires démocrates, le triste destin familial frappe à nouveau : RFK est atteint par les balles d’un terroriste. Jackie, à son chevet, demande aux médecins de débrancher le respirateur artificiel de son ancien amant agonisant, alors qu’Ethel, épouse officielle, ne peut s’y résoudre. Au cours de cette histoire d’amour, l’ex. Première dame n’aurait pas été insensible aux charmes d'un autre frère de JFK, le plus jeune, Edward Moore Kennedy, plus connu sous le diminutif de Ted. Le principal intéressé aurait lui-même raconté cette folle idylle à son entourage, affirmant qu’il savait que « Jackie couchait avec Bob, mais que Bob ne pouvait pas tout le temps être là » .

Confessions d’une accro au shopping Jacqueline Bouvier était née dans une famille particulièrement aisée

Confessions d’une accro au shopping Jacqueline Bouvier était née dans une famille particulièrement aisée qui a tout perdu, du jour au lendemain, après le krach boursier de 1929. Une chute sociale que Jackie n’a jamais supportée. Après avoir épousé JFK – le président le plus riche des États-Unis – elle dépense sans compter, comme pour combler. Elle organise des travaux pharaoniques dans sa nouvelle demeure, la Maison Blanche, mais c’est dans sa garde-robe personnelle qu’elle écoule tout son budget. Elle défraie des acheteuses aux quatre coins du monde pour lui rapporter ce qu’il se fait de plus beau et de plus cher. JFK s’affole de ces achats compulsifs et tente de la raisonner, comme lorsqu’elle lui laisse une facture de 40 000 dollars pour quelques emplettes seulement. En épousant Aristote Onassis, Jackie assouvit encore plus son désir de belles choses. Avec elle, l’argent fond au soleil des îles grecques… La présentation de la Joconde à Washington le 8 janvier 1963.

Une Casanova au féminin Un Casanova au féminin JFK était certainement le plus insatiable

Une Casanova au féminin Un Casanova au féminin JFK était certainement le plus insatiable Don Juan des États-Unis. Mais Jackie n’est pas en reste et peut se vanter, à la fin de sa vie, d’avoir un tableau de chasse tout aussi impressionnant. Elle a enchaîné les amants – surtout après la mort de son président d'époux –, des plus illustres aux sombres inconnus. Elle fait le premier pas avec Marlon Brandon, séduit William Holden dans un ascenseur, passe une nuit avec Sinatra et met le grappin sur Warren Beatty, l’infatigable séducteur d'Hollywood. Même son garde du corps s’ajoute à cette très longue liste. La légende raconte qu’un soir, Jackie et lui se seraient glissés sous la table d’un grand restaurant new-yorkais pour se bécoter en toute impunité. Portrait officiel de Jacqueline Kennedy, réalisé par Aaron Shikler

Itsy Bitsy…Le plus grand scandale de l’année 1971 a pour nom « Jackie O.

Itsy Bitsy…Le plus grand scandale de l’année 1971 a pour nom « Jackie O. Kennedy » . Alors qu’elle lézarde sur l’une des plages de Skorpios – l’île privée de son nouvel époux – Jacqueline née Bouvier est épiée par un paparazzi. Alors qu’elle sort de l’eau – telle la Ursula Andress de James Bond – complètement nue, elle est prise sur le fait par le vicieux photographe qui vend le cliché à Playmen pour une somme rondelette. La photo – qui choqua toutes les bonnes âmes de l’époque – sera publiée à plusieurs reprises, de 1973 à 1975, aux États-Unis et en Europe. Aristote Onassis avouera, plus tard, qu’il avait lui-même mandé et payé ce paparazzi pour que, après ce scandale, Jackie cesse de contrôler à chaque instant son image. Un pari réussi, puisque l’ex-Première dame réussit à s’amuser du fâcheux événement en offrant un exemplaire dédicacé au maître Andy Warhol, qui l’a gardé très précieusement. Vue intérieure de la Blue Room lors du mandat de John F. Kennedy.

Une Première dame de tous les excès La vie, c'est comme une cigarette. Dès

Une Première dame de tous les excès La vie, c'est comme une cigarette. Dès le premier nuage ou la première contrariété, Jackie Kennedy se laissait tenter par une bonne bouteille et une cigarette. Tout au long de sa vie, la Première dame a en effet beaucoup fumé mais l’on prétend qu’elle a également abusé de drogues en tous genres. Lors de la crise des missiles à Cuba, JFK soignait ses douleurs – certainement dues à la pression qui pesait sur ses épaules – à grosses doses d’amphétamines et de stéroïdes. Jackie se serait alors laissée tenter par quelques piqûres pour le plaisir, jusqu’à en devenir dépendante. Sujette à l'addiction, la Première dame faisait tout avec excès, même du sport… selon les dires de ses gardes du corps. En effet, particulièrement obsédée par son poids, elle se faisait parfois vomir et se contraignait même à ne pas manger.

Jet-setteuse dans l’âme Tandis qu’elle étudiait à Paris, à la Sorbonne, Jackie Kennedy se

Jet-setteuse dans l’âme Tandis qu’elle étudiait à Paris, à la Sorbonne, Jackie Kennedy se berçait d’une vie de bohême et de fêtes. Un goût pour les soirées qu’elle a toujours conservé : la Première dame n’avait d’ailleurs pas son pareil pour en organiser à la Maison Blanche. Après le décès de JFK, Jackie quitte immédiatement Washington, qu’elle n’a jamais aimé, pour s’installer à New-York où elle fréquente aussi bien les cercles intellectuels que le monde de la nuit. Tout juste veuve, elle est de toutes les soirées, galas, etc. Ce qui ne manque pas de scandaliser l’opinion publique.

Une héroïne de littérature érotique Seulement cinq ans après l’assassinat de son premier époux,

Une héroïne de littérature érotique Seulement cinq ans après l’assassinat de son premier époux, Jackie se marie en grande pompe avec le milliardaire grec Aristote Onassis. Les mœurs légères de la veuve du président font hurler toute l’Amérique et le monde entier. La presse fait son beurre sur la polémique à coups de titres sensationnalistes : « Comment osez-vous ? » ou « Jackie épouse un chèque en blanc » . « Tout le monde savait que la dignité n'était pas son fort. On ne peut pas demander à une femme un peu vulgaire de passer le reste de sa vie sur un cadavre » , s’était publiquement outrée Coco Chanel, garante du style et du bon-goût à l’époque. Dans ce tourbillon, un sobriquet lui est trouvé : Jackie O, à l’image de l’héroïne d’Histoire d’O, le roman érotique le plus sulfureux de l’époque (et qui ferait, encore aujourd’hui, passer Cinquante Nuances de Grey pour un gentil cantique).

Le mariage avec Aristote Onassis, le second époux de Jacqueline Bouvier Kennedy. Le 20

Le mariage avec Aristote Onassis, le second époux de Jacqueline Bouvier Kennedy. Le 20 octobre 1968, Jacqueline Kennedy épouse l’armateur et milliardaire grec Aristote Onassis sur l’île de Skorpios, propriété des Onassis, dans la mer Ionienne. À la suite de la cérémonie nuptiale, Jacqueline Onassis perd son droit à la protection du Secret Service, normalement réservé aux veuves des présidents américains. Quoique son second époux soit orthodoxe, Jacqueline Onassis demeure catholique romaine. Néanmoins, elle fait des efforts pour apprendre le grec et exige que ses enfants l’apprennent également. Depuis qu’Aristote Onassis et Jacqueline Kennedy se sont rencontrés en 1963, ils sont restés en contact. Cependant, Onassis avait en même temps fait la connaissance de Lee Radziwill avec qui il finira par avoir une brève liaison amoureuse. Quatre mois avant le mariage, son beau-frère Robert Kennedy ayant été assassiné à Los Angeles, Jacqueline Onassis redoute que les Kennedy ne soient poursuivis par des terroristes. Elle utilise son nouveau mariage comme une belle occasion pour quitter les États-Unis avec ses enfants. Il s’agit aussi d’un deuxième mariage pour Aristote Onassis, qui est divorcé et a, lui aussi, deux enfants, Alexandre et Christina Onassis. Pour se marier, il avait rompu avec la cantatrice Maria Callas, liaison qui avait d’ailleurs provoqué le divorce d'avec sa première épouse Athina Livanos en 1960. Ayant espéré qu’Aristote Onassis l’épouserait un jour, Maria Callas se sent alors trahie et en souffre beaucoup. Le mariage n’est pas vraiment approuvé par les médias, qui finiront par la surnommer Jackie O. Alors qu’Onassis a une bonne relation avec les enfants de Jacqueline Kennedy, cette dernière ne s’entend pas avec ses beaux-enfants. D’ailleurs, Jacqueline Onassis et son mari se voient rarement, car elle vit alternativement en Grèce et en France. La relation est définitivement interrompue par la mort d’Alexandre Onassis dans une catastrophe aérienne, en 1973, alors que ce dernier n’avait que 24 ans. Aristote Onassis est sur le point de demander le divorce quand il meurt le 15 mars 1975 en France des suites d’une myasthénieà New York qu’elle considère comme sa ville natale. ………. /……. .

. Au moment de son décès, les relations entre sa femme et lui se

. Au moment de son décès, les relations entre sa femme et lui se sont gravement dégradés. Jacqueline Onassis se trouve à New York le jour de la mort de son mari, de sorte que sa belle-fille est la seule à assister à son décès. La part de l’héritage qui lui revient a été très réglementée par le contrat de mariage. Finalement, elle reçoit une soulte qui estimée entre 20 et 26 millions de dollars, au lieu des 125 millions approximativement qu’elle aurait pu recevoir. À la suite de son deuxième mariage, Jacqueline Onassis retourne définitivement à New York qu’elle considère comme sa ville natale Les dernières années Jacqueline Kennedy-Onassis avec le président Ronald Reagan et son épouse Nancy en 1985. Quelques mois plus tard, l’éditeur Larry Flynt, qui a déjà subi plusieurs batailles juridiques, achète quelques photos de Jacqueline Kennedy prises à Skorpios en 1971, alors qu’elle est nue en plein air. Il les publie dans son magazine Hustler en août 1975. Maurice Tempelsman, le dernier compagnon de Jacqueline Kennedy-Onassis. C’est peu de temps après le décès d’Aristote Onassis que Jacqueline Onassis rencontre le diamantaire et industriel juif d’origine belge Maurice Tempelsman (en), né le 26 août 1929 à Anvers en Belgique. Elle passera avec lui à New York les dernières années de sa vie. Marié, il avait quitté sa femme pour vivre avec Jacqueline Onassis. Comme l’épouse de Maurice Tempelsman refuse le divorce, les deux partenaires vivent en concubinage. La relation est d’autant plus piquante que Jacqueline Onassis tente de contrôler la vie privée de son fils John Fitzgerald Kennedy Jr dont elle désapprouve la liaison avec l’actrice Daryl Hannah et le désir de devenir acteur. Quant à sa fille Caroline Kennedy, elle épouse Edwin Arthur Schlossberg le 19 juillet 1986 et lui donne trois petits-enfants : Rose Kennedy Schlossberg (née le 25 juin 1988), Tatiana Celia Schlossberg (née le 5 mai 1990) et John Bouvier Kennedy Schlossberg (né le 19 janvier 1993). Jacqueline Onassis commence sa carrière d’éditrice en 1975. Après avoir travaillé pour l’éditeur Viking Press, elle se joint à Doubleday en 1978, où elle obtient un poste qui lui permet de promouvoir plusieurs livres aussi bien que leurs auteurs. ………/…….

Elle participe aussi à la publication d’œuvres comme l’autobiographie Moonwalk de Michael Jackson D’autre

Elle participe aussi à la publication d’œuvres comme l’autobiographie Moonwalk de Michael Jackson D’autre part, elle s’intéresse à l’urbanisme de New York, en tentant d’empêcher la construction de gratte-ciels et en aidant à la restauration de bâtiments publics. Elle soutient aussi la construction de la bibliothèque Kennedy à Boston, conçue par Ieoh Ming Pei et inaugurée en octobre 1979. En janvier 1994, on lui diagnostique un lymphome non-hodgkinien, une sorte de cancer du système lymphatique. Bien que Jacqueline Kennedy soit optimiste au début, il s'avère assez rapidement qu'elle ne répond pas très bien au traitement. Jacqueline Kennedy Onassis s’éteint dans son sommeil à l'âge de 64 ans, le 19 mai 1994 à 22 heures , entourée de ses proches, dans son appartement de la Cinquième Avenue. Le New York Daily News publie sa nécrologie le lendemain. Jacqueline Onassis est enterrée le 23 mai 1994 selon le rite de l’Église catholique romaine, aux côtés de son premier époux John Fitzgerald Kennedy et de leurs enfants, Arabella et Patrick. Hillary Clinton, Lady Bird Johnson et Maurice Tempelsman assistent, entre autres, aux funérailles. Bill Clinton, président des États. Unis, prononce son éloge funèbre, déclarant ainsi : « Dieu lui a donné de grands dons mais lui a aussi imposé beaucoup de souffrances. Elle les a toutes supportées avec dignité » . En 2011, à l’occasion du 50 e anniversaire des débuts de la présidence de son père, Caroline Kennedy rend publiques des conversations entre sa mère et Arthur Meier Schlesinger, Jr. On y apprend ainsi que Jacqueline Kennedy se décrit comme une épouse entièrement soumise à son mari, qu'elle n’appréciait pas le Général de Gaulle depuis sa visite présidentielle avec son époux en mai 1961, qu'elle considérait Indira Gandhi comme une femme « amère, arriviste et affreuse » et Martin Luther King comme un homme « faux » , un « maniaque sexuel » , et qu'elle soupçonnait notamment Lyndon B. Johnson d'être le commanditaire de l'assassinat de son mari. Nanou et Stan le 25/11/2020