Institut de la Banque Mondiale avec Bnin Burkina
Institut de la Banque Mondiale avec Bénin, Burkina, Côte d’Ivoire, Sénégal, Mauritanie, Niger Gestion macroéconomique et stratégie réduction de la pauvreté en Afrique Session 2: Les déterminants de la Consommation et de l’Épargne © Toussaint Houeninvo (CAPE, Bénin) 1
Importance de la session 2 pour la réduction de la pauvreté · Lien étroit entre consommation, épargne, investissement et croissance · En effet L ’Épargne = la partie non consommée du revenu et c ’est elle qui est investie=> croissance · Or une croissance substantielle=une condition nécessaire pour la réduction de la pauvreté 2
Importance de la session 2 pour la réduction de la pauvreté (suite) · C ’est pour cela que les travaux de la Banque mondiale (2000) et du NEPAD =>une croissance annuelle de 7% est requise en Afrique pour réduire la pauvreté de moitié · D’où les DSRP en Afrique mettent l ’accent sur un taux de croissance d ’au moins 7% 3
Importance de la session 2 pour la réduction de la pauvreté (suite et fin) 1. 2. 1. Dans les PVD, les dépenses de consommation = une part très importante des dépenses de ménages Consommation-epargne=> un arbitrage inter temporel D’où comprendre les déterminants de la consommation et de l’épargne est très important pour l’analyse de la pauvreté 4
Plan de la session l Les faits Au niveau international è Au niveau Afrique -Asie è Au niveau de l’Afrique de l’Ouest è l Les Modèles analytiques Approche Keynésienne è Hypothèse du revenu permanent è Le modèle du cycle de vie è Autres déterminants è l l Évidence empirique Suggestions de lecture 5
Les faits
1. 1. 2. Aussi bien au plan international, continental qu’en Afrique de l’Ouest=> Forte dispersion des taux d’épargne dans le monde. L’épargne en Asie (33%) est le double de son niveau en Afrique (17%) Forte corrélation positive entre taux d’épargne et taux de croissance Corrélation positive entre épargne et investissement. 7
8
9
10
11
12
13
14
Niveau d’épargne structurellement faible dans certains de ces pays: Raisons? l l l Fuite des capitaux Gouvernance Fragilité du secteur bancaire Risques politiques Instabilité macroéconomique Conditions initiales de pauvreté généralisée compromettant toutes perspectives d’épargne 15
16
17
Pourquoi contraste épargne-croissanceinvestissement dans certains cas l l l En Côte d’Ivoire tx d’épargne et tx d’investissement positif => tx de croissance négatif après 1999 (Impact sur l’épargne des pays d’Afrique de l’Ouest? ) Raisons plausibles Risques politiques Efficacité du capital et des investissements Composition des investissements 18
19
Explications analytiques
l L’approche Keynésienne l Hypothèse du revenu permanent • Le modèle du cycle de vie è Le modèle de base. è Age et ratio de dépendance. l l l Autres déterminants Évidences empiriques Suggestions de lecture et recherche futures 21
Approche Keynésienne Consommation fonction du revenu courant. C = (1 -s)(Y-T), l Ø C est fonction du revenu courant => C=(1 -s)(Y-T) avec T=impôt et Y-T le revenu disponible l l Mérites: Première approximation dans les modèles macroéconomiques. Limite: pas de dimension inter temporelle 22
Hypothèse du Revenu Permanent HRP: Consommation fonction du revenu « permanent » ou «revenu disponible au cours de la vie » . l 23
1. Par rapport à l ’Approche Keynésienne l ’HRP (Friedman 1957) introduit les facteurs inter- temporels dans la décision de consommation: consommer maintenant(période 1) ou attendre pour consommer dans le futur (période 2) 2. Pour faire l ’analyse, on commence par déterminer la contrainte budgétaire inter temporelle du ménage. (cf. . . Agénor 1999 pour détails sur la dérivation formelle) 24
On suppose que le ménage maintient un sentier de consommation parfaitement stable (ou “lisse”) (c 1=c 2). l Répartition des ressources au cours de la vie de façon égale sur chaque période. è Le montant consommé à chaque période est égal au revenu permanent du ménage… è Revenu permanent = revenu dont la valeur présente donne au ménage la même valeur présente de ses ressources totales, définie par la contrainte budgétaire. l 25
Implications L’épargne à la période courante est la différence entre le revenu disponible courant et le revenu permanent, c’est à dire le revenu transitoire. (cf. Agénor 1999, chapitre 1 pour détails) l l C’est la base de plusieurs tests empiriques 26
Le modèle du cycle de vie 1. 2. 3. Ici accent est mis sur l ’importance des variations de la structure du revenu au cours du cycle de vie (Modigliani et Brumberg 1954, Ando et Modigliani 1963). Par rapport à l ’HRP: il y a introduction de la variation anticipée des ressources induite par 2 facteurs: le niveau d ’éducation et l ’âge Figure 1. 2=>Structure stylisée du revenu, de la consommation et de l’épargne prédite par le modèle du cycle de vie. 27
28
l l Préférences des ménages dépendent d’un taux d’escompte subjectif, qui mesure le degré d’impatience. La sensibilité de la consommation entre deux périodes au taux d’intérêt : dépend de l’élasticité de substitution inter temporelle. Plus cette élasticité est élevée, plus les agents auront tendance à réduire la consommation présente pour augmenter la consommation future, à la suite d’une hausse du taux d’intérêt. ( Pour plus de détails, voir Agénor 1999 ) 29
Prédictions du modèle du cycle de vie l l Les jeunes épargnent moins car ils anticipent des hausses futures de revenus. Les individus d’âge intermédiaire (revenus les plus élevés) épargnent le plus car ils anticipent une baisse de revenus après la retraite. 30
Les personnes âgées ont un taux d’épargne faible (ou négatif), bien que le désir de laisser un héritage ou de faire face à l’éventualité de vivre plus longtemps que prévu fournit une motivation d’épargne. l Implication: le taux d’épargne global tendra à baisser en réponse à une hausse du ratio de dépendance, mesuré par l le ratio du groupe des individus de moins de 20 ans par rapport au groupe des 20 -64 ans; è le ratio des personnes âgées par rapport à la population en âge de travailler. è 31
La distribution des personnes actives dans la population affecte la consommation et l’épargne au niveau agrégé. l Plus la part de la richesse détenue par les ménages d’âge intermédiaire est élevée, plus le taux d’épargne sera élevé. l Remarque : les facteurs démographiques (ratio de dépendance) expliquent surtout les tendances à long terme de l’épargne l 32
Quelle application et adéquation de ces 3 types de modèles dans les six pays l l l L’absence de marché financiers ou leur mauvais fonctionnement (rationnement de crédit) pourrait être un obstacle à l’application de ces modèles en particulier « HRP » et du « Modèle du Cycle de Vie » Contraste entre niveau d’épargne dans les pays industrialisés plutôt vieillissants contrairement a nos pays qui sont jeunes Contraste avec l’Asie (qui a des taux d’épargne nettement plus élevés que l’Afrique) 33
Quelle application et adéquation de ces 3 types de modèles dans les six pays (suite) 1. 2. 3. 4. 5. 6. Selon le modèle du cycle de vie par exemple les pays industrialisés vieillissants comme le Japon, la France, l’Allemagne etc. devraient avoir un taux d’épargne plus faible que nos pays. Or ce n’est pas le cas QQs éléments d’explication Fuite de capitaux de nos pays Faiblesse /absence marchés financiers Poids de la dette publique Incertitude et aversion aux risques D’où recherche d’autres déterminants 34
Autres Déterminants l l l l Niveau de revenu et incertitude de revenu. Relations inter-générationnelles. Contraintes de liquidité. Inflation et stabilité macroéconomique. Épargne publique. Sécurité sociale, pensions et assurance. Variations des termes de l’échange. Approfondissement financier. 35
Niveau de revenu et incertitude de revenu l l A des niveaux de revenu faibles ou de subsistance, l’épargne est également faible. L’incertitude accrue concernant les revenus futurs : tend en général à renforcer l’épargne de précaution (incertitude sur les revenus agricoles due aux variations climatiques ou des prix) Cependant elle peut aussi réduire les rendements anticipés des actifs dont le taux d ’intérêt => effet négatif probable sur l ’épargne =>On a les deux effets dans la littérature 36
Relations inter-générations l l Liens inter-générationnels : souvent forts dans les pays en développement (rôle de la famille élargie). Liens affectent la consommation et l’épargne en : è è augmentant l’horizon temporel effectif sur la base duquel les ménages établissent leurs décisions de consommation et d’épargne ; modifiant les préférences des ménages (réduit la préférence pour le présent et l’utilité marginale de la consommation présente). 37
Contraintes de liquidité l l l Lissage de la consommation : requiert des marchés financiers qui fonctionnent bien. (or les marchés financiers sont inefficaces dans les PVD) De plus les ménages ont un accès limité aux marchés financiers formels et le rationnement du crédit est très répandu. Les contraintes de liquidité : affectent la capacité des ménages à transférer leurs ressources dans le temps =>Effet pervers possible (réduction de l’ épargne). 38
Inflation et instabilité macroéconomique l l Hausse du niveau d’inflation réduit la valeur réelle de la richesse. Peut conduire à un effet positif sur l’épargne. (motif de précaution). Mais on peut aussi avoir un effet négatif (manque de crédibilité et faibles rendements anticipés de l ’épargne) La variabilité de l’inflation (mesure de l ’instabilité macroéconomique) peut aussi affecter l’épargne car elle accroît l’incertitude du revenu futur. [effet négatif /positif comme ci-dessus] 39
Épargne publique l l l Caractéristique du modèle du cycle de vie : l’épargne dépend de la perception de l’évolution future du revenu disponible. Variable importante qui affecte cette perception : la politique budgétaire de l’État, notamment l’épargne et la désépargne publiques. 3 points de vue: point de vue conventionnel, Keynesien et celui de l ’équivalence ricardienne 40
1. Le point de vue conventionnel: La baisse de l’épargne publique conduit à une baisse de l’épargne nationale l. Explication : baisse de l’épargne publique (réduction d ’impôt/augmentation des dépenses publiques)=> augmentation de la consommation et à décourager l’épargne des ménages myopes et donc=> une baisse de l ’épargne nationale 2. Le point de vue Keynesien l. Revenu élevé augmente l’épargne privée l. Mais a priori => effet sur épargne nationale indéterminé (on ne peut pas conclure si cette 41 augmentat. suffit pour compenser la baisse publique
3. Le point de vue de l’équivalence ricardienne: une baisse de l ’épargne publique=> une hausse d ’un montant équivalent de l ’épargne privée Explication: Pour un niveau donné de la dépense publique, un déficit dû à une réduction des impôts courants conduit à une hausse future des impôts, qui ont la même valeur présente que la baisse initiale. l. Les ménages augmentent donc leur épargne pour pouvoir payer ces impôts futurs l Résultats empiriques pour les pays en développement : rejet de l’équivalence ricardienne. Exemple: Chambas et Combes (1995) 42 l
Poids de la dette externe et risque d ’imposition l En cas d ’une augmentation de la charge de la dette les agents peuvent anticiper des impôts futurs: l ’effet de substitution=>hausse consommation courante aux dépens de l ’épargne alors que l ’effet revenu a le résultat contraire. L ’effet global peut être négatif sur l ’épargne nationale 43
Sécurité sociale, pensions et assurance l l Plans publics de pension et systèmes de sécurité sociale : peuvent réduire l’épargne privée. Mécanismes, selon le modèle du cycle de vie : è en redistribuant le revenu aux personnes âgées ; è è en réduisant le besoin d’épargner pour la retraite (sauf si l’âge de la retraite est réduit) ; en réduisant l’épargne de précaution pour faire face à l’éventualité de vivre plus longtemps que 44 prévu.
Plans privés de pension: En principe, les individus devraient voir leur contribution aux plans privés de pension comme un substitut parfait aux autres formes d’épargne. l Mais en pratique, ils ne prennent pas totalement en compte leurs contributions aux pensions dans leurs comportements d’épargne. l => : l’introduction des plans privés de pension est souvent suivie d’une augmentation de l’épargne nationale. l 45
Disponibilité accrue de différents types d’assurance qui affecte l ’épargne : è assurance santé ; è assurance endettement ; è assurance-chômage ou assurance contre faillite personnelle. l. Ces plans d’assurance réduisent le besoin d’une épargne de précaution. l 46
Variation des termes de l’échange l l l L’effet Harberger-Laursen-Meltzer : prédit une relation positive entre les améliorations (transitoires) des termes de l’échange et l’épargne, à travers l’effet positif sur la richesse et le revenu. (idée=puisque l ’amélioration est transitoire la consommation ne va pas augmenter mais l ’épargne) Questions clés : comment savoir qu ’un choc est temporaire ou permanent? . 47
Approfondissement financier l Relation positive entre le taux d’épargne et le développement financier. Baisse du coût de l’intermédiation améliore le rendement de l’épargne. è Efficience accrue du processus d’intermédiation conduit à une hausse de l’investissement et du taux de croissance =>hausse de l’épargne; è Impact de la BRVM sur l’épargne en Afrique de l’Ouest? è 48
Études empiriques 49
l l l Agénor (2000, Chapitre 1). Loayza , Schmidt-Hebbel, et Servén (2000), What drives private saving across the world, Review of Economics and Statistics, 82(2): 165 -181 Elbadawi et Mwega (2000), Can Africa ’s Savings Collapse be Reversed, Worldbank Economic Review, 14 (3): 415 -43 50
Loayza et al. (2000) l l Objectif de l ’étude: analyse empirique des déterminants de l ’épargne privée (1970 -95) =>voir facteurs de politique économique et ceux qui sont indépendants de la politique économique Base de données très complète sur les pays en développement pour étudier les déterminants de l’épargne privée. Nouveauté de l’analyse : distinction entre les déterminants de court terme et de long terme. Distinction très significative empiriquement. 51
Loayza et al. (2000), suite • Les (07) groupes de déterminants identifiés • 1 -Taux d ’épargne privée retardé • 2 -Revenu réel par tête (en niveau et et son taux de croissance) • 3 -variables financières(tx d ’interêt réel, approfondissement financier, ratio du credit au secteur privé) 52
Loayza et al. (2000), suite • 4 -Variables démographiques(ratio de dépendce jeunesse, ratio de dep. Viellesse, taux d ’urbanisation) • 5 -Politique fiscale (taux d ’épargne publique) • 6 -Volatilité macroéconomique(variance de l ’inflation) • 7 -Termes de l ’échange(variable externe indépendante de la politique économique) 53
Loayza et al. (2000) : principaux résultats • Les principaux résultats • 1 -Le tx d ’épargne retardé: effet positif sur l ’épargne avec un d° de persistence=>l ’effet d ’un des det. sur l ’épargne prend du temps et que effet à LT est 2 fois plus grand que celui de court terme • 2 -le niveau du revenu réel par tête et sa croissance: effet positif. Dans PVD doublement dur revenu/Tête=>10% d ’augmentation de l ’épargne à LT 54
Loayza et al. (2000), résultats: suite • 3 -Ratio de dépendance (jeunesse et viellesse. ): effet négatif=>corrobore hypothèse cycle de vie • 4 -Volatilité macro(inflation): effet positif=>motif de précaution • 5 -Politique fiscale: effet négatif: hausse épargne publique=>baisse moins que proportionnelle de épargne rivée=> l ’équivalence ricardienne mais pas de façon stricte 55
Loayza et al. (2000), résultats: suite 1. 6 -La liberalisation financière: tx d ’intérêt et credit au secteur privé: effet direct négatif sur l ’épargne. Libéralisation peut avoir un effet positif ou négatif: effet positif a la Mc Kinnon et Shaw (repression financière). Mais la liberalisation en relaxant la contrainte de liquidité peut avoir un effet négatif sur l ’épargne(Agenor 1999, Masson et al. 1998) 56
Loayza et al. (2000), résultats: suite et fin • 7 -Termes de l ’échange: effet positif=>amélioration transitoire des termes de l ’échnage=>hausse de l ’épargne privée. (l ’effet Harberger-Laursen-Metzler) 57
Elbadawi et Mwega (2000) • Objectif: étudier déterminants de l ’épargne, les raisons de son effondrement et comment y faire face • Évolution de l’épargne dans les pays d’Afrique sub-saharienne au cours des années 70 et 80 et 90. • Constat : forte dépendance à l’égard de l’épargne étrangère. 58
Elbadawi et Mwega (2000), suite • Les (06) principaux déterminants considérés • 1 -Revenu(revenu réel par tête et son taux de croissance) • 2 -Variables financières(tx d ’intérêt réel sur dépôts, écart tx crediteurdébiteur, approfondissement financier, ratio du crédit au secteur privé) 59
Elbadawi et Mwega (2000), suite • 3 -Politique fiscale (tx d ’épargne publique, consommation finale publique en% du revenu) • 4 -Variables démographiques(Ratio de dépendance-jeunesse, vieillesse, degré d ’urbanisation) • 5 -Volatilité macroéconomique (inflation) • 6 -Facteurs externes(variations des termes de l ’échange, aide en % du revenu ) 60
Elbadawi et Mwega (2000), : principaux résultats 1. 1 -Revenu réel par tête et son tx de croissance: effet positif du niveau et de la croissance=>cercle vertueux entre épargne et croissance économique 1. 2 -Variables financières 2. le tx d ’intérêt réel : effet positif 3. le ratio du crédit au secteur privé: effet négatif 61
Elbadawi et Mwega (2000), : principaux résultats: suite 1. 3 -Politique fiscale 2. l ’épargne publique: effet négatif sur l ’épargne privée 3. la consommation publique: effet positif sur l ’épargne privé (secteur privé place valeur positive sur consommation publique) 4. 4 -Variables démographiques(ratio dep et urbanisation): effet négatif (corrobore hypothèse cycle de vie) 62
Elbadawi et Mwega (2000), : principaux résultats: suite • 5 -volatilité macroéconomique: effet négatif=>(forte inflation manque de crédibilité et faibles rendements anticipés de l ’épargne) idem Mc. Kinnon et Shaw • 6 -facteurs externes • termes de l ’échange: effet positif (effet Harberger-Laursen-Metzler) • aide : effet négatif (eviction épargne nationale par épargne étrangère, aide va dans la consommation et non investissement) 63
Elbadawi et Mwega (2000), : principaux résultats: suite • Comparaison Afrique -Asie • l ’épargne privée de l ’Afrique est plus faible que les autres régions notamment les pays d ’Asie à forte performance économique surtout à cause de la faiblesse du revenu réel et son tx de croissance • forte dépendance de l ’aide 64
Suggestion de lecture 1. Goldstein G. , Barro I et Gentil D. (1999), Etude sur le rôle et l’impact des services et produits d’épargne du secteur informel et des institutions de microfinance en Afrique de l’Ouest, PNUD et FENU 2. Vanderlack R. M et Schreiner M (2003), Femmes, microfinance et épargne : quelques propositions tirées de l’analyse des pratiques informelles in Guerin I et Servet J. M (2003), Exclusion et liens financiers, Economica, Paris 65
Suggestion de lecture (suite) 1. Faruquee H and Laxton D. (2000), Life. Cycles, Dynasties, Saving: Implications for Closed and Small Open Economies, IMF Working paper W/00/126, July 2. Kim W. (2003), Review of Ricardian Equivalence: Theoritical and Empirical Studies, mimeo 66
Pistes de recherches futures • Au vu des études disponibles il y a un certain vide technique et empirique sur les déterminants de la consommation et de l’épargne en Afrique de l’Ouest • Les pistes pourraient aller dans les questions de mesures et la prise en compte de l’épargne informelle 67
• Je vous remercie 68
- Slides: 68