Inscriptions oraculaires Chine XIIe sicle avant JC Fragment

Inscriptions oraculaires Chine XIIe siècle avant J-C Fragment de carapace de tortue Création Jacqueline. L (jakclin) Manuel

Avant l’invention du papier… Les supports pour l’écriture existaient depuis des millénaires. Par chance certains ont été préservés. Les supports variaient, selon la culture, l’environnement, l’époque. Des fouilles ont permis d’en découvrir quelques-uns et il est surprenant de pouvoir admirer les écrit datant du début de notre ère, parfois même antérieur et avec des matériaux simples. Avant d’aborder l’invention du papier je souhaitais vous faire découvrir l’ingéniosité de ces hommes du passé. Liste des victoires de Rimush, roi d'Akkad, sur Abalgamash, roi de Marhashi. Tablette d'argile, 2270 av. J. -C. la plainte la plus ancienne jamais découverte, piégée dans une tablette cunéiforme de l’ancienne Mésopotamie 1750 avant J C Une tablette d’argile babylonienne ayant 3700 ans a été identifiée comme étant la table trigonométrique la plus ancienne et la plus précise au monde.

Exercice de calcul de surface, Nippur, époque paléobabylonienne Tablette d’un écolier (8 -9 ans) élève d’une école de scribes. 1650 avant J. -C. Ces devoirs d’école ont été effectués par un jeune élève égyptien il y a 1 800 ans Tablette d'écolier Basse Mésopotamie, fin du IIIe - début du IIe millénaire av. J. -C. le jeune scribe, en serrant sa tablette maladroitement, lui a imprimé la forme de sa main. Les écoliers romains s'exerçaient sur des tablettes de bois évidées, recouvertes de cire. écoliers romains École romaine écoliers romains Écoliers et tablettes aux XXIe siècle

Les matériaux utilisés avant le papier Depuis la nuit des temps de nombreux supports ont servi à véhiculer la pensée, comme la pierre, la cire, le papyrus, le parchemin. . . Chaque civilisation, en accédant à l'écrit, environ 3000 ans av. J. -C, dénicha une solution dans son environnement : l'argile chez les Mésopotamiens, le papyrus chez les Égyptiens, le bambou chez les Chinois, la feuille de palmier (ôlès) chez les asiatiques, le parchemin … C'est également ce support qui va influencer le geste, l'outil et la graphie : l’écriture cunéiforme naît de l’argile, les hiéroglyphes de la pierre, l’écriture dite « hiératique » , écriture cursive composée de hiéroglyphes esquissés simplifié du papyrus. Quant aux minces et longues lames de bambou, elles seront les premiers supports de l’écriture chinoise, entraînent probablement la disposition des signes en colonnes, de même que la forme de la feuille de palmier détermine le format oblong des livres du Sud-Est asiatique. Le parchemin a été perfectionné vers le IIe s. av. J. -C. C'est de la peau d'animal, cuir de veau ou de mouton, de chèvre… Il a l'avantage d’être souple et de pouvoir être utilisé sur ses deux faces. Il est apparu au II° siècle avant J. C à Pergame. Mais ce n’est que très progressivement qu’il remplacera le papyrus dans l’empire romain et fut le seul support des copistes au Moyen ge. papyrus portant des inscriptions en araméen, retrouvé en Egypte et datant du Ve siècle avant J. C. Texte bouddhiste gandharien du Ier siècle sur écorce de bouleau Lames de Bambou Extrait du Classique des vers (Ve siècle au IIIe siècle avant J. -C) Le bambou en Chine et dans l’Asie du Sud-est : à partir du Ier millénaire av J. -C.

La pierre : la pierre a très vite été un support privilégié pour l'écriture du fait de sa longévité. On la gravait souvent, mais on écrivait et dessinait aussi dessus. La pierre Le bois : le bois était, le plus souvent, transformé en planchettes afin d'y noter des listes, d'apprendre l'écriture, . . . Il Le bois arrivait qu'elles soit reliées entre elles grâce à des lanières de cuir pour former des sortes de cahiers. Elles pouvaient également être recouverte de cire ce qui permettait de les réutiliser puisque la cire restait molle. Les Romains avaient développé un stylet pointu à une extrémité et plat à l'autre, qui leur permettait d'écrire avec la pointe et de Tablettes de bois d'époque romaine (fin du Ier siècle. lisser la cire avec la partie plate. L'argile : 3300 ans avant Jésus-Christ, en Mésopotamie, le support de ces premiers écrits a été des tablettes d’argile que l’on gravait avec des roseaux, les calames. Ces tablettes étaient ensuite séchées au soleil ou cuites au four. L’écriture était cunéiforme. Le papyrus Son invention remonte à près de 5 000 ans. Ce sont les égyptiens qui ont inventé le papyrus. Le papier de papyrus (plus simplement appelé papyrus) est d’origine végétale il est obtenu par la superposition de fines tranches de la tige du papyrus (le Cyperus papyrus) humidifiées, placées en couches et positionnées perpendiculairement les unes sur les autres et compressées. Le papier de papyrus coûte cher et se conserve mal dans l'humidité et le froid. De nos jours, les « papyrus » vendus aux touristes sont fabriqués à partir de feuilles de bananier. Le papier d'amate Sa production débute aux alentours de 500 av J-C et vient de la civilisation Maya. est une sorte de papier fabriqué par les Mayas et les Aztèques à partir de fibres végétales de ficus Sa fabrication s'effectue en séparant l'écorce extérieure du ficus de son écorce intérieure. Cette dernière est mise à tremper, bouillie dans de l'eau additionnée de chaux ou de soude et ensuite rincée. Les fibres ainsi obtenues sont disposées sur une surface dure, croisées en double épaisseur. On les bat ensuite avec une pierre striée jusqu'à ce qu'elles soient homogénéisées. Comme la surface est rugueuse, on l'enduit ensuite d'une couche de chaux ou d'amidon de façon à obtenir une surface propre à être peinte. L’utilisation du “Papier Amaté” remonte, dans l'histoire du Mexique, jusqu’à l'époque pré-hispanique, quand il a été utilisé pour les codex méso-américains. Un premier livre (toltèque) semble daté de 660 après J-C. Codex aztèque crée entre 1520 et 1530 Le papyrus de Nash (IIe siècle av. l'ère commune) contient une portion du texte prémassorétique, en particulier le Shema Israël et les Dix Commandements.

Les volumens rotulus et codex, Le volumen est un rouleau de parchemin, de papyrus ou de tissu qui se déroule horizontalement. Les feuilles peuvent être enroulées sur deux barres de bois. Le volumen (mot latin signifiant « chose enroulée » ) Il a été créé en Égypte vers 3000 av. J. -C. Le texte est rédigé en colonnes parallèles assez étroites. Le rotulus est un rouleau de parchemin, de papyrus ou de tissu qui se déroule verticalement. Les feuilles peuvent être enroulées sur deux barres de bois. Élève à l'époque galloromaine, tenant un rouleau de papyrus (volumen) dans sa main droite. Le codex se substitue au volumen. Les feuillets de parchemin sont pliés pour former un livre constitué de pages cousues ensemble. Il peut être un assemblage de tablettes de bois, de feuilles de papyrus ou de parchemin. Dans les premiers siècles de notre ère, les Romains utilisent pour les notes de la vie quotidienne des tablettes de bois recouvertes de cire, appelées « codex » (du latin caudex, souche ou tronc d'arbre). Ils en viennent à relier ces tablettes par des lanières, puis les remplacent par des feuilles de parchemin. Rouleau de papyrus antique. Extraits d'une comédie de Ménandre (342 -292 avant J. -C. ). Volumen sur papyrus Terentius Neo et sa femme. La tablette et le rouleau. (Pompéi, Ier siècle. )

Le codex Cet ancêtre du livre moderne a été inventé à Rome durant le IIe siècle av. J. -C. Il se substitue au volumen. Les feuillets de parchemin sont pliés pour former un livre constitué de pages cousues ensemble. Il peut être un assemblage de tablettes de bois, de feuilles de papyrus ou de parchemin. Dans les premiers siècles de notre ère, les Romains utilisent pour les notes de la vie quotidienne des tablettes de bois recouvertes de cire, appelées « codex » (du latin caudex, souche ou tronc d'arbre). Ils en viennent à relier ces tablettes par des lanières, puis les remplacent par des feuilles de parchemin. "des Printemps et des Automnes", ou "Annales du pays de Lu" est une chronique des règnes douze princes de l'État de Lu, de 722 à 480 av. J. -C L'ouvrage est l'œuvre de plusieurs générations de scribes, dont les travaux auraient été, selon la tradition, compilés par Confucius au début du Ve siècle av. J. -C. . Dès le IIe siècle encore, un nommé Cui Yuan (mort en 143), n'ayant pu se procurer de la soie, matériau plus noble que le papier, pour copier un ouvrage en 10 rouleaux, l'a fait sur du papier. Le Commentaire de Zuo est le principal commentaire des Annales des Printemps et des Automnes, une chronique de l'État de Lu de 722 à 480 av. J. -C. La tradition l'attribue à Zuo Qiuming (Ve siècle av. J. -C. ), qui l'aurait écrit comme un commentaire explicatif des Annales des Printemps et des Automnes. On trouve dans le Commentaire de Zuo la première mention connue du passage de la comète de Halley en 611 av. J. -C. 1. Le Commentaire de Zuo est l'un des ouvrages retrouvés sous les Han dans un mur de la maison de Confucius, après l'autodafé de 213 av. J. -C

Le codex jordaniens (70 livres) Les études du texte et dessins tout comme les tests de datation suggèrent un âge d’environ 2000 ans En 2008, des mystérieux codex de plomb ont été retrouvés. Une trouvaille de taille car ceux -ci racontent l'histoire de Jésus. Un bédouin israélien a découvert ce document du passé qui pourrait être la plus ancienne référence à Jésus jamais retrouvée jusqu'à présent. Le plomb qui constituent les pages du bloc a été analysé et les symboles indiqués dessus racontent des anecdotes de l'époque où Jésus a vécu et travaillé. Selon les scientifique ce visage serait celui de Jésus

Les manuscrits de la mer Morte, également appelés manuscrits de Qumrân, sont une série de parchemins et de fragments de papyrus juifs rédigés aux environs du Ier siècle av. J. ‑C. et retrouvés en 1947 Fragments du Rouleau du Temple, IIe siècle av. J. -C. Fragments du Rouleau du Temple, La Ier siècle av. J. -C. Poteries qui contenaient les manuscrits C'est l'une des plus grandes découvertes archéologiques du 20ème siècle. Cachés dans des grottes dans le désert, les manuscrits de la mer Morte ont été identifiés comme étant d'anciens manuscrits hébraïques, les seuls documents bibliques encore existants et connus ayant été écrits avant l'an 100 de notre ère. Découverts en 1946 par des bergers bédouins, les rouleaux de parchemin ont une immense signification historique, religieuse et linguistique et permettent de faire la lumière sur des événements survenus il y a plus de 2 000 ans! Ces documents furent enterrés dans des jarres en l’an 70 de notre ère à la destruction du temple de Jérusalem

Données astronomiques réglementant l'année agricole rédigées en balinais sur cinq feuilles de lontar (feuilles de palmier Planchettes de bois ou des tablettes, brutes ou enduites de stuc ou de cire, ont couramment été employées du IIIe millénaire avant J. -C. jusqu’au XXe siècle Tablette de cire tenue par une femme identifiée à la poétesse Sappho. (Pompéi, Ier siècle. ) L'Abhidhamma, version en khmer, sur feuilles de palmier (ou ôles), composé entre le IVe et le Ier siècle avant notre ère

vue d'une excavation à Herculanum L'éruption du Vésuve de 79 après J. -C. détruisit certes Herculanum, mais enveloppa les volumens d'une couche de boue brûlante qui les protégea : calcinés, ils traversèrent les siècles sous la forme de petits cylindres noircis et tordus, que les découvreurs du site en 1750 prirent tout d'abord pour des petites bûchettes. Des papyrus antiques carbonisés déchiffrés à la lumière des Des papyrus antiques d’ Herculanum carbonisés déchiffrés à la lumière des rayons X. Pouvoir lire sans, les ouvrir, l’intérieur des rouleaux de papyrus carbonisés de plus de 2 000 ans, ensevelis sous les décombres de l’éruption du Vésuve en 79. Cela impressionne. À travers ces textes inconnu, dont une partie des livres de la Nature du philosophe Epicure -la principale découverte pour l’heure-, et les nombreux écrits d’un certain Philodème de Gadara, l’un de ses disciple, se révèle « une passionnante mise en abyme. On y découvre des textes stoïciens complètement perdus, et la compilation inédite de textes de grands auteurs des IVe et IIIe avant notre ère tels qu’Aristote, Théophraste, ou Héraclide du Pont … Fragment d’un rouleau des papyrus d’Herculanum

Le Codex Tchacos est le nom d'un manuscrit copte en dialecte sahidique sur papyrus du IIIe ou IVe siècle, L'une des plus anciennes éditions de l'Odyssée, rouleau de papyrus, dernier quart du IIIe siècle Un parchemin du deuxième siècle Un rotulus de la Poste aux moines, XIIe siècle Un parchemin du deuxième siècle

Fragment de papyrus le plus ancien de l'Évangile de Jean 18. 31 -33 (année 125) provenant d'Égypte. La Bible, connue sous le nom de Codex Sinaiticus, (qui rassemble à la fois l'Ancien et le Nouveau Testament). remonte au quatrième siècle de notre ère, (entre 325 et 360). Le codex est considéré comme l'un des objets les plus précieux du monde et contient la première copie complète du Nouveau Testament. Le Codex Sinaiticus contient le Livre d'Esther, ici Esther 2, 3 -8.

manuscrits de Nag Hammadi est un ensemble de treize codex de papyrus reliés en cuir, Ils datent vraisemblablement du IIe au IIIe siècle. Codex les plus anciens connus (en copte) Fragment du codex Huexotzinco, en amate (ou amatl) Le Papyrus des auriges est le fragment d'un codex en papyrus enluminé daté des années 450 -500 après Jésus-Christ Codex de Samarcande date avant la fin du VIIIème siècle ou le début du IXème siècle. Ôle du XVIe siècle écrite en odia

Rouleau manuscrit ouvert et fermé Chine, Dunhuang, VIIe-VIIIe siècle pour la copie, IXe-Xe pour la reliure Cartulaire-rouleau C’est quoi un cartulaire ? C’est un recueil de chartes contenant la transcription des titres de propriété et privilèges temporels d'une église ou d'un monastère. un papier de chanvre très élaboré, à fines vergeures régulières et à double ligne de chaînette, teint et traité à la cire. Mutilé en son début, ce manuscrit ne compte plus que dix feuilles de papier sur les vingt que le monteur Xie Shanji avait soigneusement assemblées en rouleau, teintes et traitées à jour du dixième mois de l'année 675. Cartulaire 1212

La fabrication du parchemin a été mise au point vers le IIe siècle avant J. -C. à Pergame en Asie Mineure. Les techniques médiévales de préparation des peaux se sont conservées. La peau est d'abord écorchée puis nettoyée. Une fois égouttée et empilée, de la chaux est appliquée sur le côté chair que l'on replie et laisse reposer. Deux semaines après, la peau est lavée et dépouillée de la laine, trempée ensuite dans des bains de chaux (sauf pour le vélin), lavée de nouveau et tendue sur des cadres puis écharnée. Pour éviter que le parchemin ne boive l'encre, la peau est saupoudrée de craie. Enfin, elle est polie à la pierre ponce ; une peau d'agneau lainée fait disparaître les dernières irrégularités. Le parchemin peut alors être découpé en double feuilles pliées selon le format désiré. Succédant au papyrus, principal médium de l'écriture en Occident jusqu'au VIIe siècle, le parchemin a été abondamment utilisé durant tout le Moyen ge pour les manuscrits et les chartes, jusqu'à ce qu'il soit à son tour détrôné par le papier « Echarnage et ponçage du parchemin, sur la herse » .

L’invention du papier

Qui songe à se poser cette simple question en prenant une feuille de papier : - à qui devenons-nous cette extraordinaire invention- Nous connaissons tous Gutenberg, l’inventeur de l’imprimerie, mais sans papier aurait-il passé dans la postérité ? Comme j’ai de la chance de vivre mon époque, tout est si simple… Je sais, le papier je le gaspille et je ne prends pas toujours soin de mes livres…

L’idée… Savez-vous que les véritables premiers fabricants de papier est la guêpe. Arrachant avec ses mandibules des fibres de vieux bois, des fragments de feuilles sèches, des débris de végétaux et les mélangeant à leur salive, elles produisent une matière (de la pâte à papier) avec laquelles construisent des cloisons et l’enveloppe de leur nid. Du papier, ni plus ni moins ! En séchant celle ci forme très rigides. Selon toute vraisemblance, c’est en observant le travail de ces guêpes « papetières » , que les chinois inventèrent le papier, en transposant leurs gestes à l’échelle humaine. Plus précisément, c’est à MOUNG TIAN, général sous l’Empereur SHI-HOANG-ti de la dynastie des HAN, que l’on doit l’invention du papier 200 ans avant J. C. Les variations de couleurs, en stries, sur le papier du nid correspondent aux différentes fibres collectées par les ouvrières sur des plantes différentes, ou des parties différentes de l'écorce

Si la tradition chinoise date l’invention du papier de l’an 105 et l’attribue à Cai Lun, l’archéologie lui donne une antériorité d’au moins deux siècles. En fait, c'est vers le IIIe siècle av. JC, que l'on découvre les premières traces du papier. Sa confection n'est alors que rudimentaire car elle utilise une pâte à base de bambou. Les premiers vestiges d'un papier grossier porteur d’un message le plus ancien connu à ce jour a été trouvé à Dunhuang, dans la province du Gansu. 3 fragments de papier inscrits en chinois trouvé près de Dunhuang, ces fragments sont estimés du IIe siècle de notre ère. sous la dynastie des Han Occidentaux (-206 -25), il s’agit d’un fragment de lettre dont le papier est fait à partir de fibres de lin sur laquelle une vingtaine de sinogrammes anciens ont été déchiffrés. fragment de carte géographique sur papier, règne de l'empereur Wu (179 -157 avant notre ère.

Malgré l'imprécision terminologique qui règne avant Cai Lun quant à la désignation du papier, les témoignages semblent suffisants pour admettre qu'une sorte de papier au moins primitif lui ait préexisté. Dans ces conditions, il est permis de se demander quelle est dans un premier temps la fonction du papier, si elle n'est pas de servir de support à l'écrit. D'après les textes, comme d'après les fragments découverts, les premiers papiers ont vraisemblablement servi d'emballage ou de rembourrage. Papier de chanvre chinois datant d'environ 100 ans avant le début de l'ère chrétienne. Papier encollé des dynasties Wei et Jin Déterré à Turfan (Xinjiang), c'est le plus ancien papier encollé trouvé jusqu'ici dans le monde. La surface du papier était enduite de pâte d'amidon et pressé avec de fines pierres pour en améliorer la solidité et la résistance à l'eau et rendre plus facile l'écriture et la peinture. fragment de papier de Xuanquan. Règne de l'empereur Chung (32 -7 avant notre ère) Vieux papier chinois à fibre de chanvre utilisé pour l’emballage, trouvé dans la tombe Han de Wu Di (-140 -87) à Baqiao Le tombeau dans lequel on a mis au jour le papier Baqiao est daté de manière précise. Sous le règne des Han de l'Ouest. Papier encollé des dynasties Wei et Jin

Cai Lun (ou Tsaï-Lun), en aurait plutôt amélioré la fabrication et développé la production. en faisant progresser de façon significative la qualité du papier à travers l'amélioration des processus de fabrication. Papier de Cai Lun ?

Cai Lun, naissance 41 Décès en 121 lieu Chine Cai Lun (ou Tsaï-Lun), ministre de l'agriculture qui vivait au début du IIe siècle sous le règne de l'Empereur Hoti, Dynastie des HAN, d’avoir diffusé dans tout l’empire l’usage du papier. Cai Lun contribua à cette création en faisant progresser de façon significative la qualité du papier à travers l'amélioration des processus de fabrication du papier basés sur des expériences précédentes. Il eut l'idée d'utiliser de l'écorce d'arbre, (notamment de mûrier à papier), de lin et de chanvre, des vieux chiffons et des filets de pêche abîmés, qu'on hachait, puis trempait dans un mélange d'eau et de cendre de paille (contenant de la soude) ; on pilait et cuisait la mixture obtenue et laissait sécher la pâte ainsi obtenue en en faisant de minces couches. En 105 Cai Lun réussit avec succès à produire un premier lot de feuilles qu'il présenta à l'Empereur. Celui–ci lui donna la ville de Longting en 114 et Cai Lun fut appelé le "Marquis de Longting" Le type de papier créé par Cai Lun a été appelé "Papier du Marquis Cai" en guise de souvenir. Depuis, la fabrication du papier s'est répandu parmi le peuple. La légende dit que pour attirer l'attention de l'empereur son invention, Tsai Lung se fit passer pour mort et ordonna que du papier de chanvre soit brûlé autour de son cercueil, puis organisa sa propre résurrection et l'attribua au pouvoir de son invention. Depuis, les chinois brûlent du papier de chanvre lors de leurs funérailles. papier de chanvre

Les recettes anciennes n'ont pas été conservées, et nul ne sait comment Cai Lun utilisait les différents ingrédients. le papier est un matériau composé de fibres entrelacées qui peuvent avoir de nombreuses provenances. A l’origine, il était fabriqué à partir de vieux chiffons (souvent en chanvre ou en lin) d’écorce et de vieux filets humidifiés qui macéraient pendant plusieurs semaines dans un pourissoir (cuve) et qui étaient ensuite déchiquetés à l’aide d’un rouleau serti de picots dont le rôle était de séparer les fibres des chiffons. Une fois séparées, elles étaient broyées dans de l’eau pendant plusieurs jours. Les fibres étaient alors mises à sécher à plat et l’évaporation de l’eau assurait le « collage » des fibres entre elles. Structure microscopique des fibres d'une feuille de papier. Quel que soit le procédé employé, qu’il n’y ait que de la cellulose ou d’autres matières ajoutées (laine, soie notamment), c’est la mise en suspension dans l’eau des fibres et leur égouttage qui permettent de constituer le papier. Feuilles de papier

Processus de la fabrication du papier Pendant longtemps, les chinois ont jalousement gardé le secret de la fabrication du papier de chanvre. Il faut attendre le Ve siècle de notre ère pour que ce savoir soit d'abord transmis au Japon, avant de s'étendre au Moyen-Orient et n’arrive en Europe qu’à partir du XIe siècle, pendant les invasions arabes en Sicile et en Espagne. Toutefois, il est immédiatement considéré comme un matériau de piètre qualité par rapport au parchemin, au point qu’un édit de 1221 signé par Frédéric II en interdit l’utilisation pour les actes publics. En effet, l’usage de l’amidon de riz attirait l’appétit des insectes et réduisait la durée de vie des feuilles de papier.

La fabrication du papier est transmise au Moyen-Orient par des ouvriers chinois faits prisonniers par les Arabes à la bataille du Talas en 751. Vers 790, les premiers papiers sont fabriqués à Bagdad à l'époque du calife Harun al-Rashid. Le procédé utilisé exploite le lin et le chanvre mais aussi, rapidement, la mécanisation de l'écrasement des fibres dans des moulins à papier. Des fabriques sont installées à Bagdad, Damas, Tripoli, Le Caire, puis au XIIe siècle dans l'Espagne des Omeyyades et en Sicile, au XIIIe siècle en Italie et en Inde. En 1348, les Français créent leur première fabrique, à Troyes ; les Allemands suivront en 1390, à Nuremberg. À Samarkand, les papetiers chinois et les Arabes qu’ils côtoient travaillent les fibres textiles de la même manière. De cette résonnance est sans doute née une nouvelle déclinaison car il n’y a pas de mûriers sur place. De vieux chiffons vont être soumis à une nouvelle fermentation, puis ils seront ébouillantés dans une lessive de cendres avant d’être rincés, dans un sac de toile immergé dans l’eau d’une rivière. Ces lambeaux de tissus sont ensuite battus à l’aide de maillets. Ils libèrent les fibres sous la forme d’une pâte humide. La symétrie des procédés mis en œuvre pour la préparation des fils à tisser et la préparation de la pâte à papier prend ici un relief particulier. Cette manière de recycler sous forme de papier les tissus hors d’usage n’est qu’une répétition plus drastique du schéma appliqué au textile : fermentation, élimination des produits dégradés, battage en vue d’un défibrage. Document arabe sur la fabrication du papier

Le premier moulin attesté en France date de 1348, près de Troyes Le moulin à papier est un moulin à eau servant à la fabrication du papier. Cette technique est apparue en Europe au XIIIe siècle, avec l'arrivée du papier, venu de Chine. l'énergie du moulin servait à réduire les chiffons détrempés en pâte à papier en actionnant des pilons munis de pointes. Au 19° siècle, elle actionne en outre la machine à papier en continu. Mais le terme moulin est alors abandonné au profit du terme papeterie. La diffusion du papier a été possible grâce à deux modifications: la transformation des moulins permettant de passer du mouvement circulaire au mouvement alternatif en adaptant des « lèves » aux moulins. Cette modification faite pour la première fois sur les moulins de Fabriano a permis de remplacer les meules utilisés par les Arabes pour broyer et triturer la chiffe par des maillets qui ont amélioré la qualité du papier en diminuant son prix. l'extension de la culture du chanvre et du lin et la diffusion de l'usage de la toile en remplacement de la laine pour le linge de corps permettant d'avoir du vieux chiffon, la chiffe, plus abondant et moins cher Moulin à papier

Un moulin à papier (XVIIIe siècle). À gauche, le marteau à lisser ou martinet. Gravure allemande, 1761. Avant 1800, toutes les opérations nécessaires à la fabrication du papier sont manuelles sauf, dans le monde occidental, la transformation de la matière première en pâte. Le papetier au XVIe siècle, gravure Jost Amman. Passage à la colle et pressage. fabrication artisanale du papier à la cuve apparait en Europe au XIIIe Pile à maillet. Ensemble de maillets, en bois, muent par la roue du moulin, qui battent les fibres et l'eau dans des auges de pierre, pour fabriquer la pâte à papier.

La pile à maillets L’invention de l’imprimerie augmente l’utilisation et donc la fabrication du papier. Celui-ci devient alors l’objet du début d’une industrie, avec utilisation de l’énergie hydraulique. La pile à maillets, inventée au XIIIe siècle en Italie, était actionnée par l’énergie hydraulique. Elle permettait le défibrage, le raffinage et l’affinage des chiffons par l’action des maillets en bois sertis de pointes. Le broyage durait de un à trois jours. En 1673, les Hollandais font une invention capitale pour l’industrie papetière, en mettant au point le cylindre hollandais, qui permet de remplacer la pile à maillets dans la trituration des chiffons, ils réalisent des gains en termes d’énergie, de main-d'œuvre et de rapidité ; malheureusement la qualité des pâtes s’en trouve amoindrie. En fait la pile hollandaise a surtout permis le développement de la machine à papier qui va naître à la fin du XVIIIe siècle, en permettant de fabriquer avec la même quantité d’énergie trois à quatre fois plus de pâte sur un même site. Pile hollandaise. 1864 La machine Louis Nicolas Robert 1873 piles raffineuses et blanchisseuses

1844, on a enfin découvert que le bois pouvait servir à la fabrication du papier. En 1719 dans un mémoire présenté à l’Académie, René-Antoine Ferchault de Réaumur pressentait l’usage que l’on pouvait faire de la fibre de bois pour fabriquer du papier. Mais c’est un Allemand Friedrich Gottlob Keller qui dépose un brevet en 1844 sur la fabrication de pâte de bois, obtenue à l’aide d’une meule. Les arbres dont on se sert sont surtout les résineux comme le pin, le sapin, l'épicéa et les feuillus tendres comme le bouleau, le châtaignier et le peuplier. La rareté relative du textile a conduit à l’utilisation du bois. Les copeaux et les chutes de bois qui proviennent du découpage des planches servent à la fabrication de la pâte à papier. Le bois est écorcé et défibré (les rondins sont râpés à l’aire d’une meule et sont mélangés avec de l’eau). Les particules obtenues sont filtrées et nettoyées dans des bains successifs jusqu’à l’obtention d’une pâte homogène appelée pâte à papier (aujourd’hui, on ajoute un liant pour rendre la feuille plus résistante). Au début du XXIe siècle, les problèmes écologiques, liés à la déforestation, à des problèmes quantitatifs et qualitatifs de gestion de l'eau et à la raréfaction de nombreuses ressources, poussent au retour au-devant de la scène des méthode de recyclage ainsi qu’au retour progressif de la production de plantes à fibres à pousse rapide et écologique comme le chanvre ou le lin.

Pâte à papier recyclé Pâte vierge La pâte à papier est le matériau de base. Elle peut être produite à partir de différents composants incluant notamment : le bois et d’autres matières ligno-cellulosiques (bagasse de canne à sucre, paille) ; les plantes fibreuses comme le chanvre ou le lin ; le tissu (chiffons de coton) ; et le crottin (de cheval ou d'éléphant par exemple). Les chiffons sont ensuite découpés et effilochés dans plusieurs moulins munis de pile à maillets à clous. La pâte à papier moderne est généralement un mélange de fibres de bois et de papier auquel est ajouté un liant afin d’améliorer la résistance des feuilles produites. Procédé naturel : utilisation de la cellulose contenue dans les excréments d’herbivores non ruminants. En 1841, M. Tripot de Paris déposa un brevet pour fabriquer du papier à partir de la fiente de tous les animaux herbivores. Cette idée fut reprise par M. Jobard (directeur des Arts et Métiers de Bruxelles). Il estimait que la paille et le foin avaient déjà subi une première trituration sous la dent et dans l’estomac des chevaux. « Le crottin, disait-il, est en grande abondance. Depuis 1995, le moulin à papier de Brousses-et-Villaret, dans l’Aude, fabrique du papier avec la cellulose du crottin des éléphants de la réserve africaine de Sigean. La pâte à papier à la sortie de la pile hollandaise 1930 La presse fabrique de pâte à papier Le papier fabriqué à base de tissus, majoritairement de chanvre (qui, en Europe, a été le seul type de papier utilisé jusqu’au milieu du XIXe siècle) était déjà constitué de matières recyclées : vieux linges, cordages, filets de pêche déchiquetés. On appelle d’ailleurs ces papiers, toujours utilisés dans l’estampe par exemple, des papiers « torchon » . Le carton, quant à lui, est fabriqué à partir de papier récupéré depuis le XVIIIe siècle. Le papier recyclé est devenu une nécessité pour préserver l’environnement. La pâte à papier recyclée est élaborée selon un procédé particulier. Les vieux papiers (issus en général de journaux, magazines et cartons) sont triturés (déchiquetés) dans un pulpeur avec de l'eau, la pâte ainsi obtenue est épurée (filtrée) puis stockée dans des cuves. Le désencrage reste facultatif, mais il est possible de retirer l’encre de la pâte en lui faisant subir plusieurs nettoyages successifs, avec du savon, de l’air, voire des dissolvants chimiques (les dissolvants pouvant être très polluants, ils doivent être utilisés le moins possible). Ces opérations de lavage et de traitement nécessitent beaucoup d'eau (au total 130 l pour fabriquer 500 feuilles de papier recyclé, contre seulement 51, 1 l pour 500 feuilles produites à partir de bois). Mais le bilan de matières premières et le bilan énergétiques sont en faveur du papier recyclé. hollandaise. Le papier recyclé peut être utilisé pour la majorité des travaux d’impression ; d’ailleurs, les imprimeurs ont maintenant l’habitude de travailler avec ces papiers de plus en plus demandés. La qualité d’impression sur ce type de papier est excellente, y compris pour les photos, et les journaux sont essentiellement d’origine recyclée. Le papier peut être recyclé en contenants: boîtes à œufs et à chaussures.

Autrefois ces tissus subissaient un pourrissage durant quelques semaines, afin d’amollir les fibres. De nos jours cette pratique n’est plus utilisée. Les chiffons vont directement au dérompoir où ils sont découpés en fine bande (la chiffe). Les bouts de chiffons mélangés à de l’eau vont passer successivement dans chacune des cinq piles et au bout de 24 à 36 heures, on a obtenu une pâte assez grossière. Pour l’affiner, on la passe dans un âtre type de pile dite « pile hollandaise » . un cylindre muni de lames qui déchiquettent pendant 1 h 30 la chiffe tout en assurant une circulation d’eau. Cette méthode permet d’obtenir un papier plus fin et plus lisse. On y met aussi de la colle à base de résine naturelle. Cela pour éviter que le papier en séchant reste absorbant comme du buvard. Piles à maillets La pile hollandaise Enfin, la pâte prête à l’emploi est transvasée dans une cuve en cuivre. L’art de l’ouvreur, l’ouvrier papetier, peut alors s’exercer ! Appuyé contre le rebord de la cuve, après avoir bien remué cette pâte à l’aide du redable, (Instrument en bois servant à mélanger et mettre en suspension les fibres dans la cuve) l’ouvreur immerge une forme (sorte de tamis) au format de la future feuille dans le liquide. Après un bref égouttage il peut enlever la couverte : la feuille a pris forme. Presse hydraulique de l'usine à papier du Moulin-de-Rochefort à Puymoyen Les feuilles préparées, alternées chacune avec une couche de feutre (pile appelée porse), sont ensuite passées sous une presse, puis suspendues dans un étendoir (pièce ventilée) pour leur séchage. Celles destinées à l'écriture et l'impression sont ensuite trempées dans un bain de colle, puis passées de nouveau à la presse. Elles sont par la suite assemblées en rames. Ensuite, chaque feuille passe au laminage. Dans l temps les laminoirs n’existaient pas dans les moulins à papier. On employait des ouvrières, les lisseuses, qui polissaient chaque feuille avec une pierre de silex. Cela permettait d’avoir un papier parfait pour l’écriture. La technique du laminage a supprimé ce métier.

machine à papier d'après Figuier 1850 C’est incontestablement au XIXe siècle que la fabrication du papier s’industrialise avec l’invention de la première machine à papier en continu de Louis Nicolas Robert (1761 - 1828) en 1798, l’alimentation en pâte est alors faite en continu et le papier sort en bobine. machine à papier en continu de Louis Nicolas Robert vue de dessus La production de papier d'aujourd'hui Machine à fabriquer le papier, vers 1830. Cuve à papier, piles à cylindres défileuses et raffineuses. Machine à papier de 1910

La pile hollandaise est une machine à fabriquer la pâte à papier, inventée par les Hollandais à la fin du XVIIe siècle et introduite en France vers 1770. En 1850 Heinrich Voelter améliora encore le procédé Keller, en banalisa l'emploi dans la papeterie et développa une chaîne de production En 1719 dans un mémoire présenté à l’Académie, René-Antoine Ferchault de Réaumur pressentait l’usage que l’on pouvait faire de la fibre de bois pour fabriquer du papier. Le français Louis-Nicolas Robert invente en 1798 la première machine à papier qui permettait de produire des bandes de 12 à 15 mètres de papier C'est à Friedrich Gottlob Keller qu'il revint d'obtenir, en décembre 1843, un premier procédé fiable de fabrication de papier à partir d'une pulpe de bois, qu'il obtint en abrasant du bois sur une meule en pierre continuellement arrosée d'eau. Il perfectionna son procédé jusqu'en 1846 avec la mise au point du défibreur Défibreur Aristide Berges reconnu comme l'un des premiers introducteurs en France de la machine à papier de Louis Nicolas Robert. En 1864, dépose le brevet d'un défibreur à pression hydraulique qui va remlacer La deuxième moitié du XIXe siècle est marquée par le recours à la chimie. Les travaux du Français Anselme Payen montrent que dans toute matière végétale existe une substance blanche et fibreuse, la cellulose, et qu'il est possible de la récupérer par des réactions chimiques. Ces découvertes permettent d'obtenir des fibres de meilleure qualité et donc d'augmenter les vitesses de production.

Quelques petits trésors De nos archives nationales… Juin ou juillet 625. Le roi mérovingien Clotaire II confirme une donation faite à l'abbaye de Saint-Denis par un certain Dagobert. Il s'agit du plus ancien document conservé aux Archives nationales et un des rares écrits sur papyrus. Septembre 768. Le roi carolingien Pépin le Bref donne à l'abbaye de Saint-Denis la forêt d'Iveline (près de Rambouillet) et toutes ses dépendances. Le diplôme porte la signature autographe du roi sous forme d’une croix. Dotée par les rois francs dès l’époque mérovingienne, l’abbaye de Saint-Denis deviendra la nécropole officielle des rois à partir des Capétiens. Parchemin 20 juin 988. Un an après son accession au trône, Hugues Capet – fondateur de la dynastie éponyme – donne à l'abbaye de Saint-Maur-des-Fossés le domaine de Maison-Alfort. Le diplôme porte le monogramme royal et une trace de sceau plaqué. Parchemin

Le vélin est une peau de vélot (un veau mort-né). C'est un support d'écriture très recherché par les calligraphes, les miniaturistes et les relieurs car c'est une peau très blanche, très fine et douce. Le vélin est une spécialité apparue à la fin du Moyen- ge. Le papier vélin a été inventé au XVIIIe siècle en Angleterre. Diplôme de docteur en médecine de l'Université de Montpellier, décerné à Jean Mercator, originaire de Marcigny en Bourgogne (10 juin 1591) (sur velin) Le plus ancien document Européen sur papier Il s’agit d’une lettre manuscrite d’Adelasia del Vasto (1074 -1118), veuve du Comte de Sicile Roger 1 er (1031 -1101), rédigée en Grec et en Arabe, contenant des instructions pour faire assurer la protection du Monastère San Filippo di Demenna. Ce document est conservé aux Archives d’Etat de Palerme. Création : Jacqueline. L Jakclin Image et textes du Net Musique:

Nos tablettes elles sont mieux que celles des romains… Oui… Tu crois que c’est également mieux que le papier ? Moi j’aime bien dessiner sur des feuilles, je peux les donner à ceux que j’aime… Création : Jacqueline. L (jacklin) Images et textes du net Musique: les petits papiers (instrumental)