IIUne guerre dacharnement la bataille de Stalingrad AUne

IIUne guerre d’acharnement : la bataille de Stalingrad

AUne bataille d’anéantissement

J’étudie une carte et un texte - DOC 1. Des combats acharnés Lors de l’automne 1942, l’Allemagne d’Hitler est au maximum de son expansion et veut s’emparer de Stalingrad en URSS pour accéder au pétrole du Caucase dans le cadre de la conquête de son espace vital. Stalingrad – « la ville de Staline » – représente une grande valeur symbolique pour les deux camps. Chaque camp ayant reçu l’ordre de ne pas renoncer, 1, 5 million de soldats allemands et soviétiques vont s’affronter dans des combats acharnés. « 23 août 1942 : nos troupes ont atteint la Volga et se sont emparées d’une partie de la ville. Il ne reste aux Russes que deux issues : fuir au -delà du fleuve ou se rendre. […] 18 septembre : le combat se poursuit depuis trois jours à l’intérieur d’un silo à blé. Si toutes les maisons de Stalingrad sont défendues de cette façon, aucun de nos soldats ne rentrera en Allemagne. 22 octobre : notre régiment n’a pas réussi à entrer dans l’usine que nous attaquons depuis trois semaines. Nous avons perdu beaucoup d’hommes. 28 décembre : on a mangé tous les chevaux. Je suis prêt à manger de la viande de chat. […] On n’a plus la force de marcher. » Montre l’acharnement des D’après le journal de Wilhelm Hoffman, soldat allemand, cité dans Paris Match, le 23 janvier 1965. combats à Stalingrad

La Seconde Guerre mondiale est une guerre d’acharnement. Lors de la bataille de Stalingrad (1942 -1943), les Allemands et les Russes mènent des combats extrêmement violents pour anéantir l’ennemi et son idéologie. Les combats sont acharnés : …

BUne bataille totale

J’étudie un texte et une affiche – DOC 1. Une mobilisation totale « Personne ne recule ! Il est nécessaire de défendre chaque position, chaque mètre de notre territoire jusqu’à la dernière goutte de notre sang […]. Nous devons stopper, puis rejeter et chasser l’ennemi sans compter les pertes. […] Les Allemands ne sont pas si forts, […] ils épuisent leurs dernières forces. Pouvonsnous résister et refouler l’ennemi à l’ouest ? Oui, car nos usines à l’arrière sont là et notre armée reçoit de plus en plus d’avions, de chars, d’artillerie et de mortier. […] Les paniqués et les lâches seront exterminés sur place. » Joseph Staline, décret n° 227 du 28 juillet 1942. Affiche de propagande allemande, 1943 : « Faites des armes pour le front » Montrez que les moyens moraux matériels humains mobilisés dans la bataille sont absolus pour anéantir mobilisés dans la la bataille sont absolus pour Qui a écrit ce texte ? Quel camp a diffusé cette affiche ? anéantir l’ennemi.

La mobilisation humaine, matérielle et morale est totale pour anéantir l’ennemi : -… -… -…

CUne bataille idéologique

J’étudie une affiche – DOC 1. un affrontement idéologique Une victoire décisive pour l’Union soviétique Affiche soviétique, 1942, musée des Forces armées, Moscou. Relève un élément pour chaque camp qui montre pour quelle idéologie ils se battent. Pourquoi chaque camp veut anéantir l’idéologie adverse en plus de l’ennemi ?

J’étudie un schéma et une image – DOC 2. La victoire des soviétiques La reddition de l’armée allemande En février 1943, 95 000 soldats allemands se rendent. Seuls 5 000 survivront. Quel camp remporte la bataille ? Comment ? Quel sort est réservé au vaincu ?

La victoire de l’URSS est présentée comme le triomphe …
- Slides: 11