IFSI Saint Joseph Croix Rouge Franaise Marseille MODULE

  • Slides: 117
Download presentation

IFSI Saint Joseph - Croix Rouge Française - Marseille MODULE SOINS INFIRMIERS Aux personnes

IFSI Saint Joseph - Croix Rouge Française - Marseille MODULE SOINS INFIRMIERS Aux personnes atteintes d’affections de l’appareil urinaire Soins infirmiers à un patient atteint de - lithiase urinaire - colique néphrétique (prévention, dépistage, et conduite à tenir en situation isolée) – lithotripsie extra-corporelle 3/2/2021 D. E. I. 3 - année 2008 - 2009 durée = 2 heure 00 Mr. BELLANGER

OBJECTIFS DU COURS q� Savoir identifier une crise de colique néphrétique et réagir en

OBJECTIFS DU COURS q� Savoir identifier une crise de colique néphrétique et réagir en urgence et en situation isolée q� Connaître les examens para-cliniques appropriés q� Savoir donner des conseils hygiéno diététiques aux patients atteints de maladie lithiasique q� Connaître les différents traitements de la maladie lithiasique

LA LITHIASE URINAIRE

LA LITHIASE URINAIRE

Les coliques néphrétiques • • • I DEFINITIONS II L’ÉTIOLOGIE III LA CLINIQUE IV

Les coliques néphrétiques • • • I DEFINITIONS II L’ÉTIOLOGIE III LA CLINIQUE IV L’ÉVOLUTION V LES C. N. COMPLIQUEES VI LE TRAITEMENT

INTRODUCTION Affection très fréquente, En augmentation dans les pays en voie de développement. Dans

INTRODUCTION Affection très fréquente, En augmentation dans les pays en voie de développement. Dans 90% des cas, les calculs sont petits, Ils passent parfois inaperçus, Peuvent de retrouver sur tout l’arbre urinaire.

I - DEFINITIONS La lithiase rénale : • On appelle lithiase rénale, la présence

I - DEFINITIONS La lithiase rénale : • On appelle lithiase rénale, la présence de calculs dans les cavités excrétrices rénales (calices, bassinet). Les calculs peuvent cheminer dans toute la voie excrétrice, ou rester bloqués à des niveaux variés (uretères, vessie).

 Fréquentes, GENERALITES Récidivantes. Ses manifestations sont fonction de : la taille des calculs

Fréquentes, GENERALITES Récidivantes. Ses manifestations sont fonction de : la taille des calculs la nature du calcul, lithiase calcique, lithiase urique, lithiase oxalique … Les signes cliniques = douleur, hématurie, infection… Le traitement = prescriptions diététiques, chirurgie

La plupart des calculs urinaires sont radio opaques, On les retrouve à tous les

La plupart des calculs urinaires sont radio opaques, On les retrouve à tous les niveaux de l’arbre urinaire.

II ETIOLOGIES Les mécanismes de formation s’expliquent par : un déséquilibre entre le solvant

II ETIOLOGIES Les mécanismes de formation s’expliquent par : un déséquilibre entre le solvant et les substances dissoutes, une modification du Ph urinaire, la stagnation de l’urine (malformation).

LES FACTEURS FAVORISANTS Facteurs à connaître = Peu de consommation liquide, les personnes âgées

LES FACTEURS FAVORISANTS Facteurs à connaître = Peu de consommation liquide, les personnes âgées de 20 à 40 ans, Consommer trop peu de légumes et de fruits, les hommes (pour des raisons qu’on ignore), Trop de jus de pamplemousse, Vitamine D, les personnes qui n’ont qu’un seul rein, Consommer trop de protéines (viande, volaille, l’infection, poisson…), la stase urinaire, Manquer d’exercice physique, l’immobilisation prolongée, Les aliments riches en oxalate : épinards, une trop grande concentration de certains rhubarbe, betterave, noix, chocolat, thé, constituants, amandes, son de blé, arachides, fraises, antécédents génétique ou familiale. l’immobilisation prolongée.

LES MESURES PREVENTIVES Hydratation, Observer ses urines, Réduire la consommation de protéines, Alimentation équilibrée,

LES MESURES PREVENTIVES Hydratation, Observer ses urines, Réduire la consommation de protéines, Alimentation équilibrée, Manger des aliments riches en fibres, Pratiquer de l’exercice physique.

CIRCONSTANCES DE DECOUVERTE Fortuitement, Hématurie, Episode de colique néphrétique, Episode infectieux, Bilan HTA ou

CIRCONSTANCES DE DECOUVERTE Fortuitement, Hématurie, Episode de colique néphrétique, Episode infectieux, Bilan HTA ou Insuffisance rénale.

LA CRISE DE COLIQUE NEPHRETIQUE

LA CRISE DE COLIQUE NEPHRETIQUE

Les coliques Néphrétiques • • • I DEFINITIONS II L’ÉTIOLOGIE III LA CLINIQUE IV

Les coliques Néphrétiques • • • I DEFINITIONS II L’ÉTIOLOGIE III LA CLINIQUE IV L’ÉVOLUTION V LES C. N. COMPLIQUEES VI LE TRAITEMENT

I - DEFINITIONS La colique néphrétique : • Il s’agit d’un syndrome douloureux paroxystique

I - DEFINITIONS La colique néphrétique : • Il s’agit d’un syndrome douloureux paroxystique lombaire lié à la distension brutale des cavités rénales en amont d’une obstruction urétérale • La colique néphrétique nécessite un traitement urgent

II CLINIQUE • A Les circonstances de survenue • B La douleur • C

II CLINIQUE • A Les circonstances de survenue • B La douleur • C Les signes urinaires • D Les signes généraux

A - Circonstances de survenue • Activité physique • Voyage, restriction hydrique ou fortes

A - Circonstances de survenue • Activité physique • Voyage, restriction hydrique ou fortes chaleurs

B - La douleur • siège typiquement lombaire, • à irradiation antérieure vers les

B - La douleur • siège typiquement lombaire, • à irradiation antérieure vers les organes génitaux externes, • de début brutal, • continue en règle générale intense, • avec paroxysmes, • responsable d’agitation, anxiété • pas de position antalgique. Certains calculs rénaux donnent peu de symptômes

C - Signes urinaires • Dysurie, • Hématurie macroscopique

C - Signes urinaires • Dysurie, • Hématurie macroscopique

D - Signes généraux • Agitation, car aucune position ne soulage la douleur •

D - Signes généraux • Agitation, car aucune position ne soulage la douleur • Des nausées, des vomissements accompagnent généralement la crise.

III - DIAGNOSTIC Les arguments cliniques : Les arguments bio-radiologiques : - La description

III - DIAGNOSTIC Les arguments cliniques : Les arguments bio-radiologiques : - La description de la douleur, - Antécédents de calculs, ASP, - Boissons insuffisantes, UIV, - Infections urinaires récidivantes, Bandelette urinaire, - Travail en atmosphère chauffée, ECBU, Créatinine et urée sanguine, - Certaines maladies / goutte, hémopathie… NFS. - Immobilisation prolongée, - Certains traitements : Vit D, trithérapie…

A - Traitement de la crise RESTRICTION HYDRIQUE 500 ml / 24 h •

A - Traitement de la crise RESTRICTION HYDRIQUE 500 ml / 24 h • immédiate pour soulager le patient en attendant que DES CONSEILS HYGIENO DIETETIQUES o • le calcul soit évacué. Déambulation, marche, natation, sport, cure thermale. Un TRAITEMENT MEDICAL o Conseils alimentaires, üSi calcique : Éviter laitages et fromages, q ANTISPASMODIQUES par voie IV üSi urique : Alcaliniser les urines soit par des moyens q ANTI-INFLAMMATOIRES en l’absence de CI naturels en buvant des eaux riches en bicarbonates q ANTALGIQUES MAJEURS en cas de douleurs (eau de vichy Célestin) et diminuer l’apport rebelles d’aliments acides, üSi phospho-ammoniaco-magnésienne : Pas d’eau gazeuse.

Actes infirmiers 1°) Expliquer et mettre en place les mesures diététiques, notamment « la

Actes infirmiers 1°) Expliquer et mettre en place les mesures diététiques, notamment « la cure de diurèse » : 2°) Expliquer au malade qu’il doit : à la cessation de la douleur - garder ses urines pour en mesurer le volume, boire 3 litres d’eau/jour boire 2 à 3 litres d’eau par 24 heures le but est de : avec ½ litre le soir au coucher pour permettre un lavage - assurer un bon drainage du rein, nocturne du rein - éviter la stase urinaire, et éviter les sueurs abondantes provoquées - éviter l’hyperconcentration des urines. par le sauna, l’exposition au soleil ou les efforts physiques violent (sueurs = concentration des urines) éviter les infections urinaires qui modifient le p. H de l’urine

V - L’ÉVOLUTION • D’une façon générale, le patient évacuera spontanément les petits calculs

V - L’ÉVOLUTION • D’une façon générale, le patient évacuera spontanément les petits calculs de diamètre inférieur à 1 cm. • Ceux qui sont supérieurs à 1 cm sont retirés grâce à des manipulations ou au cours d’une intervention chirurgicale

C. N. COMPLIQUEES • A LA COLIQUE NEPHRETIQUE FEBRILE • B COLIQUE NEPHRETIQUE ANURIQUE

C. N. COMPLIQUEES • A LA COLIQUE NEPHRETIQUE FEBRILE • B COLIQUE NEPHRETIQUE ANURIQUE • C COLIQUE NEPHRETIQUE HYPERALGIQUE

A - C. N. fébrile • Véritable urgence thérapeutique à cause du risque de

A - C. N. fébrile • Véritable urgence thérapeutique à cause du risque de septicémie et de destruction du parenchyme rénal par néphrite interstitielle. • traitement antibiotique en urgence, • levée de l’obstacle en urgence

B - C. N. anurique • Survient en général chez les patients porteurs d’un

B - C. N. anurique • Survient en général chez les patients porteurs d’un rein unique congénital, acquis ou fonctionnel • levée de l’obstacle en urgence

C - C. N. hyper algique • Ne cède pas sous traitement médical •

C - C. N. hyper algique • Ne cède pas sous traitement médical • drainage des urines en urgence

surveillance et soins infirmiers Soins du rôle propre infirmier : • Soins du rôle

surveillance et soins infirmiers Soins du rôle propre infirmier : • Soins du rôle prescrit : Accueil et installation du patient - Ouverture du dossier de soin Soins en collaboration : • • Tamiser les urines à travers une gaze Soulager la douleur par administration d’antalgiques et Expliquer les examens qui seront réalisés : bilan sanguin, • § On demande au malade de boire sauf au moment des crises *d’antispasmodiques sur prescription Calmer l’agitation de la personne en soulageant la urinaire (bandelette, E. C. B. U. ), imagerie • douloureuses. Le calcul envoyé au laboratoire, pour analyse chimique douleur et en la rassurant (A. S. P. , échographie) • administration d’anti inflammatoires sur prescription • Vérifier le p. H urinaire en trempant dans l’urine une Une urine diluée permet aussi de dissoudre certains cristaux • bandelette, ceci trois fois par jour. Mise en place d’un perfusion : soluté glucosé isotonique • Garder toutes les urines émises et les filtrer afin : *contenant un anti-inflammatoire, et un antispasmodique. La restriction hydrique : afin de ne pas accroître la • • * Prendre la température afin de dépister une infection distension rénale en amont de l’obstacle. - de vérifier l’expulsion du calcul • • * Assurer le repos au lit. Entre les crises douloureuses, si le patient ne vomit pas, le - de le récupérer en vue d’analyse faire boire abondamment • - de vérifier le p. H urinaire à la bandelette

B - Traitement de la cause dans un second temps • Dans le cas

B - Traitement de la cause dans un second temps • Dans le cas de lithiase, l’évolution spontanément favorable avec émission du calcul est fréquente. • Si elle persiste on peut envisager : ÖLA LITHOTRIPSIE EXTRACORPORELLE ÖLES METHODES PERENSDOSCOPIQUES ÖLES METHODES CHIRURGICALES

 PRINCIPAUX TITRES DE DIAGNOSTICS INFIRMIERS Lors de la crise de colique néphrétique (lithiase)

PRINCIPAUX TITRES DE DIAGNOSTICS INFIRMIERS Lors de la crise de colique néphrétique (lithiase) • Douleur aiguë - distension • liée à : Connaissances insuffisantes (besoins d’apprentissage) - - traumatisme et œdème de tissus sensibles sur la maladie, le pronostic et les exigences du • Elimination urinaire altérée - - ischémie cellulaire traitement liée à : - formation d’un œdème • Risque de déficit des volumes liquidiens se manifestant par : lié à : - ignorance du sujet - irritation ou inflammation des tissus lié à : - stimulation des réflexes rénaux ou intestinaux • Risque de rétention urinaire - plaintes de douleurs soudaines et intenses, urétraux, vésicaux, . . - manque de mémoire causant des nausées des vomissements et de la diarrhée • lié à : - obstruction de l’écoulement urinaire Anxiété - coliques se manifestant par : - mictions impérieuses - interprétation erronée des informations - altération de la diurèse, polyurie postopératoire Liée à… se manifestant par… • se manifestant par : - demandes d’informations Risque d’infection - comportements d’autoprotection ou de diversion - mictions fréquentes - apport liquidien réduit lié à : - stase urinaire - focalisation sur soi - rétention urinaire - verbalisation du problème - réactions du système nerveux autonome (changement - hématurie - apparition ou retour de complications évitables dans les signes vitaux)

Diagnostiques infirmiers En relation avec l’acte chirurgical En relation avec le régime diététique •

Diagnostiques infirmiers En relation avec l’acte chirurgical En relation avec le régime diététique • Mobilité physique réduite • Douleur aiguë Prise en charge inefficace du programme • Risque de déficit de volume liquidien thérapeutique • Risque d’infection Non observance du traitement Connaissances insuffisantes

CONDUITE A TENIR EN Début de crise

CONDUITE A TENIR EN Début de crise

En cas d’urgence Savoir reconnaître la crise de colique Mise au repos strict et

En cas d’urgence Savoir reconnaître la crise de colique Mise au repos strict et prévenir le médecin Constantes + recueil et filtration urines Restriction hydrique si douleur Pose perfusion (VVP faible débit) Préparer antalgique, antispasmodique…

CONCLUSION Le diagnostic des coliques néphrétiques est en général aisé, La conduite à tenir

CONCLUSION Le diagnostic des coliques néphrétiques est en général aisé, La conduite à tenir est simple, Toutefois il ne faut pas méconnaître les formes compliquées imposant une prise en charge urgente en milieu spécialisé.

IFSI Saint Joseph - Croix Rouge Française - Marseille MODULE SOINS INFIRMIERS Aux personnes

IFSI Saint Joseph - Croix Rouge Française - Marseille MODULE SOINS INFIRMIERS Aux personnes atteintes d’affections de l’appareil urinaire SOINS INFIRMIERS AUX PATIENTS ATTEINTS D’UNE INFECTION URINAIRE D. E. I. 3 - année 2008 - 2009 durée = 2 heure 00 3/2/2021 Mr. BELLANGER

OBJECTIFS DU COURS q� Reconnaître l'infection urinaire, q Savoir de quelle partie de l'appareil

OBJECTIFS DU COURS q� Reconnaître l'infection urinaire, q Savoir de quelle partie de l'appareil urinaire provient l'infection en examinant le malade, q Reconnaître rapidement les infections aiguës, q Participer à découverte de la cause pour la traiter de façon urgente, q Savoir conseiller pour éviter les récidives.

I - DEFINITIONS L’infection urinaire : • L'infection urinaire est une prolifération microbienne accompagnée

I - DEFINITIONS L’infection urinaire : • L'infection urinaire est une prolifération microbienne accompagnée d'une réaction inflammatoire, touchant n'importe quel point de l'appareil urinaire: on parle de cystite en cas d'atteinte de la vessie, de prostatite pour la prostate, d'urétérite pour l'uretère et enfin de pyélonéphrite pour le rein.

II PHYSIOPATHOLOGIES Agents pathogènes responsables dans la cystite aigue noncompliquée -E. Coli (75 -85%)

II PHYSIOPATHOLOGIES Agents pathogènes responsables dans la cystite aigue noncompliquée -E. Coli (75 -85%) -Staphylococcus saprophyticus (1015%) Agent typique chez les jeunes femmes en bonne santé - Proteus spp (5 -10%) Fréquence plus élevée chez les personnes âgées en institution -Autres : Klebsiella spp, Enterbobacter spp, Pseudomonas spp -Très peu fréquents dans les infections non compliquées

Facteurs favorisant la survenue des infections urinaires Chez les jeunes adultes : - Sexe

Facteurs favorisant la survenue des infections urinaires Chez les jeunes adultes : - Sexe féminin - Coït - Présence d'un corps étranger : emploi d'un diaphragme, emploi de spermicide - Diabète - Grossesse - Obstacles des voies urinaires Chez les personnes âgées : - Anomalie du tractus urinaire, vidange vésicale incomplète - Présence d'un corps étranger : cathéter urinaire, calculs, . . . - Diabète - Manque d'oestrogènes chez la femme, maladie prostatique chez l'homme - Maladie neurologique (Alzheimer, Parkinson, . . . )

Les cystites sont généralement causées par des bactéries qui remontent les voies urinaires ;

Les cystites sont généralement causées par des bactéries qui remontent les voies urinaires ; on y retrouve des bactéries du tractus digestif par migration ascendante des micro-organismes depuis la région anale où ils migrent le bas urètre et remontent l'ensemble du tractus urinaire. (80% des IU sont à Escherichia coli). > Une mauvaise hygiène dans les régions intimes chez la femme (souvent suite à contamination par les bactéries des selles). > Des rapports sexuels chez la femme

III - LES FACTEURS FAVORISANTS Sexe féminin, dû à l'urètre courte Paraplégie avec sondages

III - LES FACTEURS FAVORISANTS Sexe féminin, dû à l'urètre courte Paraplégie avec sondages urinaires répétés. Présence d'un résidu post mictionnel Grossesse Diabète Déficit immunitaire Obstacle sur les voies excrétrices Infections gynécologiques Mauvaise hygiène périnéale Rapports sexuels Boissons insuffisantes Mictions peu nombreuses

Infection du haut ou du bas appareil ? Les signes cliniques et l'examen suffisent

Infection du haut ou du bas appareil ? Les signes cliniques et l'examen suffisent souvent à différencier si c'est le haut appareil ou le bas appareil qui est en cause : haut appareil = reins, bassinet, uretères, bas appareil = vessie, urètres (prostate chez l'homme adulte).

IV - CLINIQUE Cystite : Elle se manifeste par des signes fonctionnels Prostatite :

IV - CLINIQUE Cystite : Elle se manifeste par des signes fonctionnels Prostatite : classiques de l'infection urinaires qui apparaissent rapidement L'urétrite : : C'est un tableau fébrile avec Pollakiurie (augmentation de la fréquence des La pyélonéphrite aiguë : douleurs périnéales, (le plus souvent, après contact vénérien (rapport sexuel mictions), parfois impérieuse C'est l'infection de l'uretère, du bassinet et surtout du rein. L'orchiépididymite : avec une personne contaminée). accompagnées de brûlures mictionnelles Dysurie (douleurs à la miction), Tableau d'écoulements purulents par l'urètre On retrouve les symptômes que dans la cystite, et parfois d'un syndrome d'obstruction, Brûlures urétrales et mictionnelles infection survenant plus souvent à l'opportunité accompagné d'un syndrome infectieux général accompagnés de brûlures mictionnelles, Sensation de pesanteur pelvienne caractérisé par un toucher rectal très d'une prostatite ou d'une urétrite, (fièvre rapidement élevée (39° - 40°) d'allure septicémique, sexuellement transmissible. Urines troubles témoignant de la prolifération douloureux, pouvant évoluer sans traitement se caractérisant par une douleur intense des hyperleucocytose. . . ), bactérienne et de l'hyperleucocytosurie (= Pyurie) vers un abcès prostatique puis une bourses, et des signes de localisation comme des Possible Hématurie (présence de sang dans les septicémie. des signes locaux inflammatoires , douleurs lombaires du côté atteint pouvant être urines). et brûlures mictionnelles. provoquées par palpation abdomino-lombaire.

V - DIAGNOSTIC Le seul examen nécessaire et suffisant pour déterminer l'infection et le

V - DIAGNOSTIC Le seul examen nécessaire et suffisant pour déterminer l'infection et le germe reste l'examen cytobactériologique des urines (ECBU) accompagné d'un antibiogramme si positif. • L'infection urinaire est confirmée en cas de bactériurie > à 105/ml chez la femme et 103/ml chez l'homme, associé à une pyurie > à 104 leucocytes/ml.

Autres examens paracliniques : L'hémoculture : doit être systématique en cas d'IU accompagnée d'un

Autres examens paracliniques : L'hémoculture : doit être systématique en cas d'IU accompagnée d'un syndrome fébrile. L'échographie rénale : rechera une lésion ou une obstruction pouvant être à l'origine de l'infection ou une complication (lithiase, abcès). L'UIV permet de visualiser les voies urinaires ainsi que de déterminer la présence d'un résidu post-mictionnel. La NFS, VS, CRP et ionogramme sanguin sont des examens qui seront réalisés en cas de doute ou de complication.

VI - TRAITEMENT Il est simple car : basé sur l'antibiothérapie, associée à une

VI - TRAITEMENT Il est simple car : basé sur l'antibiothérapie, associée à une suppression ou une diminution des facteurs favorisants. En cas d'infection simple non compliquée, une antibiothérapie d'une semaine est le plus souvent prescrite. En cas de pyélonéphrite aiguë, on aura recourt à une bi antibiothérapie IV jusqu'à l'apyrexie, puis monothérapie selon antibiogramme pendant 3 semaines minimum. Les antibiotiques les plus utilisés sont de la famille des béta-lactamines (Augmentin, Fortum) et des quinolones(Ciflox, Oflocet). Un ECBU réalisé quelques jours après l'arrêt du traitement positivera la réussite thérapeutique.

Symptômes cystite - Cystite symptômes Une personne atteinte de cystite a constamment envie d'uriner.

Symptômes cystite - Cystite symptômes Une personne atteinte de cystite a constamment envie d'uriner. Le volume d'urine est souvent peu important (pollakiurie). L'émission d'urine est difficile et (très) douloureuse (dysurie) associée en général à des sensations de brûlures ressenties en urinant. Des douleurs peuvent aussi être relevées au niveau du dos ou du bas ventre.

 Buvez beaucoup : 1. 5 à 2 litres de Bons conseils liquide par

Buvez beaucoup : 1. 5 à 2 litres de Bons conseils liquide par jour, car boire permet une dilution et une élimination des pour soigner germes infectieux. Cet effet étant une cystite particulièrement utile au niveau des voies urinaires et de la vessie. Evitez de boire des sodas ou d'autres boissons gazeuses, privilégiez l'eau, des jus à base de canneberge (cranberry) ou des tisanes à base de plantes médicinales contre les cystites. > Vous pouvez appliquer une bouillotte sur le bas ventre pour soulager la douleur pendant la cystite.

IFSI Saint Joseph - Croix Rouge Française - Marseille MODULE SOINS INFIRMIERS Aux personnes

IFSI Saint Joseph - Croix Rouge Française - Marseille MODULE SOINS INFIRMIERS Aux personnes atteintes d’affections de l’appareil urinaire SOINS INFIRMIERS A UN PATIENT OPERE DE LA PROSTATE D. E. I. 3 - année 2008 - 2009 durée = 2 heure 00 3/2/2021 Mr. BELLANGER

OBJECTIFS DU COURS q� Savoir identifier adénome de la prostate et cancer de la

OBJECTIFS DU COURS q� Savoir identifier adénome de la prostate et cancer de la prostate, q Connaître les examens permettant le diagnostic, q Lister toutes les étapes de l’irrigation urinaire, les techniques de décaillotage et de lavage vesical, q Être capable de prendre en charge un patient opéré d’un adénome ou d’un cancer de la prostate, q Identifier les besoins des patients et poser des diagnostics infirmiers appropriés, q Savoir conseiller les patients et les familles des patients opérés…

Généralités • Chez l’homme deux pathologies peuvent justifier une intervention de la prostate :

Généralités • Chez l’homme deux pathologies peuvent justifier une intervention de la prostate : – L’adénome de prostate – Le cancer de prostate

I - ADÉNOME DE LA PROSTATE Adénome de la prostate

I - ADÉNOME DE LA PROSTATE Adénome de la prostate

 • L’adénome de la prostate Tumeur bénigne développée au dépend de la partie

• L’adénome de la prostate Tumeur bénigne développée au dépend de la partie péri urétrale de la prostate

1 – SIGNES CLINIQUES DE L’ADÉNOME DE LA PROSTATE • Les symptômes sont dus

1 – SIGNES CLINIQUES DE L’ADÉNOME DE LA PROSTATE • Les symptômes sont dus à l’obstruction sous vésicale (3 phases d’évolution) : 1°) Troubles de la miction avec : A - Troubles mictionnels à type de dysurie : 2°) Phase de rétention vésicale : (difficulté à uriner), B Pollakiurie nocturne Apparition d’un résidu post mictionnel. 3°) Phase de distension vésicale avec : – faiblesse du jet, puis nocturne et diurne : – nécessite de pousser pour vider la vessie, • Globe vésical, C -– attente des mictions. Impériosité mictionnelle : ( fréquentes et peu abondantes). • Miction par regorgement, • Dilatation urétéro-pyélocalicielle. (à laquelle on ne peut résister).

3 - DIAGNOSTIC DE L’ADÉNOME DE LA PROSTATIQUE Les examens de diagnostic : 2

3 - DIAGNOSTIC DE L’ADÉNOME DE LA PROSTATIQUE Les examens de diagnostic : 2 examens indispensables : LE TOUCHER RECTAL : Montre une prostate augmentée de volume, régulière, lisse. L’ÉCHOGRAPHIE : Permet de confirmer le diagnostic (morphologie, taille) et d’apprécier le retentissement de l’adénome sur l’appareil urinaire (résidu, dilatation des cavités rénales, calculs vésicaux). Parfois, BIOSPSIE :

2 - LES COMPLICATIONS DE L’ADÉNOME PROSTATIQUE • Peuvent apparaître à tout moment de

2 - LES COMPLICATIONS DE L’ADÉNOME PROSTATIQUE • Peuvent apparaître à tout moment de l’évolution : Rétention aiguë d’urines, Infection urinaire, Calculs vésicaux, Hématurie (except. ).

4 - LE TRAITEMENT DE L’ADÉNOME DE LA PROSTATE Médical Au stade initial de

4 - LE TRAITEMENT DE L’ADÉNOME DE LA PROSTATE Médical Au stade initial de la maladie, certains traitements médicamenteux à base d’extrait de plantes peuvent améliorer les symptômes. Le traitement tient essentiellement dans la chirurgie • une résection trans-urétrale par voie endoscopique (RTUP), • une chirurgie par voie haute dite adénomectomie.

Accueil – Préparation psychologique • Hospitalisation programmée • La veille de l’intervention • Rassurer,

Accueil – Préparation psychologique • Hospitalisation programmée • La veille de l’intervention • Rassurer, expliquer …

Préparation du patient • • Accueil – Préparation psychologique Bilan pré opératoire (dossier) La

Préparation du patient • • Accueil – Préparation psychologique Bilan pré opératoire (dossier) La veille de l’intervention Le matin de l’intervention

Bilan pré-opératoire en externe, au décours de la consultation anesthésie • Bilan biologique (NFS,

Bilan pré-opératoire en externe, au décours de la consultation anesthésie • Bilan biologique (NFS, , Groupe RH, iono sg et ur, urée, créat. , bilan de coagulation. ) • PSA (systématique > 50 ans) • ECBU • Bilan radiologique (écho RVP, …) • Radio pulmonaire • ECG

La veille de l’intervention • Rasage (ombilic à mi cuisse, mamelon) • Préparation intestinale

La veille de l’intervention • Rasage (ombilic à mi cuisse, mamelon) • Préparation intestinale simple (Normacol) • Douche antiseptique • Rester à jeun (0 h) • Commande de sang (autotransfusion)

Le jour de l’intervention • A jeun • Préparation intestinale simple (Normacol) • Douche

Le jour de l’intervention • A jeun • Préparation intestinale simple (Normacol) • Douche antiseptique • Bas anti thromboses • Prémédication sur prescription

 5 - RÉSECTION ENDOSCOPIQUE DE LA PROSTATE = Ablation partielle de la prostate

5 - RÉSECTION ENDOSCOPIQUE DE LA PROSTATE = Ablation partielle de la prostate par voie endoscopique. Un résecteur introduit dans l’urètre permet d’enlever totalement, sous contrôle endoscopique, l’adénome, copeau par copeau (anesthésie L. R), • Technique la plus souvent utilisée, • Pour un adénome peu important (< 80 g), • Évite d’ouvrir la vessie, • Résection endoscopique transurétrale Présente les mêmes risques infectieux et hémorrag. de la prostate

 5 - RÉSECTION ENDOSCOPIQUE DE LA PROSTATE (suite) Prise en charge post-opératoire du

5 - RÉSECTION ENDOSCOPIQUE DE LA PROSTATE (suite) Prise en charge post-opératoire du patient : Le malade est porteur de : Ü Une sonde à double courant (3 voies) : Ü Irrigation vésicale continue : prend place dans la loge prostatique évidée grâce à • • Rappel : il s’agit d’introduire une solution stérile dans la Technique : un ballonnet de 30 à 50 cc, • Surveillance : vessie pour la nettoyer ou la débarrasser de caillots de sang Irrigation continue par l’intermédiaire de poches notamment après intervention chirurgicale Réglage du débit selon prescription : Vérifier la perméabilité du montage qui peut être entravé • permet le lavage permanent de la vessie par du – En continu par circuit fermé (la sonde à double • de sérum physiologique de 3 litres (250 ml intermittent) Débit moyen (env. 1 litre / 1 à 2 heures) par coudures, torsions de la sonde, sac collecteur trop plein sérum physiologique, évitant ainsi tout caillotage courant évite une interruption du système clos par qui coulent en permanence à une vitesse que l’on adapte endovésical, Bilan entrées – sorties (déterminer diurèse // • Liquide rosé : lavage satisfaisant déconnexion de la sonde et du collecteur), • vérifier le retour du volume de lavage), • à la qualité et la couleur du drainage raccordée à un collecteur stérile d’urines muni – En intermittence. Liquide rouge, sanglant +/- caillots : augmenter – urines sanglantes, on accélère, Coloration (lavage à la seringue de Guyon si nécessaire), d’un dispositif d’évacuation. Si le débit jusqu’à 1 l / 20 min Vidanger régulièrement le collecteur. – urines claires, on ralentit

 5 - RÉSECTION ENDOSCOPIQUE DE LA PROSTATE (suite) Surveillance et soins infirmiers :

5 - RÉSECTION ENDOSCOPIQUE DE LA PROSTATE (suite) Surveillance et soins infirmiers : 1°) à J 0 : Vérifier et/ou pratiquer le bilan sanguin selon le type d’intervention et les prescriptions du 2°) à J 1 : médecin anesthésiste à savoir : Ablation de la perfusion, 3°) à J 2 : Surveillance des paramètres vitaux, Premier lever, Des examens complémentaires selon les antécédents Irrigation vésicale maintenue 24 à 48 h • La durée d’hospitalisation est limitée à Aide à la toilette, peuvent donc être prescrits : (perméabilité, débit, bilan E/S) 3 à 5 jours environ. Arrêt de l’irrigation Administration des thérapeutiques Ablation de la sonde vésicale, • La muqueuse urétrale et vésicale retapissera sur prescription (perfusion, antalgiques, …) E. C. B. U. ( / prescription, fonction couleur drainage), Reprise de l’alimentation le soir même (3 l / j) la loge évidée. Soins de sonde.

 6 - ADÉNOMECTOMIE PROSTATIQUE PAR VOIE HAUTE = Ablation de la glande prostatique

6 - ADÉNOMECTOMIE PROSTATIQUE PAR VOIE HAUTE = Ablation de la glande prostatique (énucléation) par ouverture abdomino-vésicale. • Technique requise pour un adénome volumineux : § L’intervention demande = Ablation de la une laparotomie (médiane sus pubienne) avec glande prostatique abord trans-vésical par (énucléation) ouverture au dessus du col vésical. Elle enlève l’adénome dans sa totalité par ouverture par énucléation. abdomino Pièce envoyée en ana-path.

 6 - ADÉNOMECTOMIE PROSTATIQUE PAR VOIE HAUTE (suite) Prise en charge du patient

6 - ADÉNOMECTOMIE PROSTATIQUE PAR VOIE HAUTE (suite) Prise en charge du patient : Le malade est porteur de : Une voie veineuse périphérique, Ü Ü Un pansement (médiane sus pubienne), Le Cerclage de la loge prostatique : Ü Un cerclage de la loge prostatique, • Ü Lors d’une adénomectomie prostatique La sonde urinaire 4 voies : Un drain aspiratif (paroi), • Ü Consiste à faire passer un fil de nylon autour du col • Une voie pour le ballonnet, vésical, afin de maintenir le col vésical en tension, fermé Ü Une sonde vésicale à (3 ou) 4 voies. • Une voie pour le lavage, sur la sonde, les deux extrémités du fil émergent à la peau • Une voie pour le drainage vers le sac collecteur, • But : hémostase. • Une voie pour le Redon de la loge prostatique.

6 - ADÉNOMECTOMIE PROSTATIQUE PAR VOIE HAUTE (suite) Les trois risques majeurs sont :

6 - ADÉNOMECTOMIE PROSTATIQUE PAR VOIE HAUTE (suite) Les trois risques majeurs sont : 1 - Hémorragie, 2 - Infection, 3 – Risque thromboembolique.

6 - ADÉNOMECTOMIE PROSTATIQUE PAR VOIE HAUTE (suite) Surveillance Post opératoire : à J

6 - ADÉNOMECTOMIE PROSTATIQUE PAR VOIE HAUTE (suite) Surveillance Post opératoire : à J 0 1°) Surveillance 2°) Administration des thérapeutiques 3°) Risque de caillotage = sur prescription : La complication post opératoire la plus fréquente En cas de caillotage : est le caillotage intra vésical par défaut d’irrigation â ARRÊTER L’IRRIGATION ou par obstruction de la sonde â Préparer et installer RAPIDEMENT le matériel (risque majeur de lâchage des sutures vésicales avec pour : rupture vésicale) Ä ASPIRATION et si nécessaire; â Grave : on ne peut enlever la sonde avant l’ablation du cerclage. Ä Lavage de vessie.

6 - ADÉNOMECTOMIE PROSTATIQUE PAR VOIE HAUTE (suite) Rôle infirmier si décaillotage : Préparer

6 - ADÉNOMECTOMIE PROSTATIQUE PAR VOIE HAUTE (suite) Rôle infirmier si décaillotage : Préparer Le Matériel nécessaire = À préparer rapidement : La Technique : • 1 protection, 1 champ stérile, • Lavage antiseptique des mains, A l’issue : • 1 cupule stérile, Remplir la seringue de 30 à 50 ml, • Protection sous fesses et cuisses du patient, • • 1 l de sérum physiologique, Injecter le liquide (permet de retirer caillots, • Arrêter l’irrigation s ’il y a, Mettre en route l’irrigation (gros débit), dépôts) et • 1 seringue stérile de 60 cc à gros embout Désadapter la sonde du sac collecteur et le • Réaspirer immédiatement le liquide injecté. Nettoyer, ranger le matériel et transmettre. (Guyon ou gavage), protéger par compresse bétadinée, Répéter ce geste jusqu’à ce que le liquide de • • 1 haricot, sparadrap, Désinfecter l’embout de la sonde vésicale, et lavage revienne clair, sans caillot • Compresses et Antiseptique, ASPIRER (suffisant parfois), • Gants stériles. Désinfecter à nouveau les embouts du sac et de • Si l’on constate la présence de caillots trop la sonde avant de réadapter. importants procéder au LAVAGE de vessie.

6 - ADÉNOMECTOMIE PROSTATIQUE PAR VOIE HAUTE (suite) Rôle infirmier si lavage de vessie

6 - ADÉNOMECTOMIE PROSTATIQUE PAR VOIE HAUTE (suite) Rôle infirmier si lavage de vessie : Définition : Injection d’un liquide (sérum physiologique, eau Indications : stérile) par la sonde vésicale permettant : Toujours sur prescription médicale, Technique : Protocole, Lavage antiseptique des mains, Lavage satisfaisant si : de vérifier son bon fonctionnement, Remplir seringue de 30 à 50 ml, • En soins post opératoires : • La quantité injectée est retirée sans pression, d’apprécier la qualité des urines, Injecter le liquide, – Adénomectomie prostatique voie haute, • Les urines sont fluides, claires, Réaspirer immédiatement le liquide d’éviter l’accumulation de caillots, de copeaux, – Prostatectomie, injecté, • Le malade n’a pas souffert. et dépôts dans le fond vésical. – Résection de polype vésical. Répéter ce geste jusqu’à liquide clair, Désinfecter embout sac collecteur et sonde et réadapter et remettre irrigation.

6 - ADÉNOMECTOMIE PROSTATIQUE PAR VOIE HAUTE (suite) Soins en post opératoire : à

6 - ADÉNOMECTOMIE PROSTATIQUE PAR VOIE HAUTE (suite) Soins en post opératoire : à J 1 1°) Sur prescription : â Ablation de la perfusion, â Reprise de l’alimentation, â Premier lever, âIrrigation continue. 2°) Soins du rôle propre IDE : â Aide à la toilette, â Soins de sonde, â Réfection du pansement.

6 - ADÉNOMECTOMIE PROSTATIQUE PAR VOIE HAUTE (suite) Soins en post opératoire : à

6 - ADÉNOMECTOMIE PROSTATIQUE PAR VOIE HAUTE (suite) Soins en post opératoire : à J 2 1°) Sur prescription : Réfection du pansement, â 2°) Ablation du cerclage : â Irrigation en continue, â Ablation du cerclage et du Redon de la loge • Consiste à enlever le cerclage posé lors de prostatique par l’urologue. l’intervention, • Le ballonnet de la sonde sera dégonflé, regonflé descendu par traction sur la sonde et replacé dans la loge prostatique.

6 - ADÉNOMECTOMIE PROSTATIQUE PAR VOIE HAUTE (suite) Soins en post opératoire : à

6 - ADÉNOMECTOMIE PROSTATIQUE PAR VOIE HAUTE (suite) Soins en post opératoire : à J 3 à J 6 - J 7 â Arrêt de l’irrigation si urines claires, â Ablation de la sonde vésicale (s/ P°), â â Boissons 3 litres par jour. Ablation d’un points sur deux (s/ P°), â Surveillance des mictions. âà J 4 Donner au patient la fiche «rééducation sphinctérienne » . â Ablation cystostomie si nécessaire. à J 8 – J 10 à J 5 â Ablation du drain aspiratif (s/ P°). Ablation du reste des points, â â Sortie.

II - CANCER DE LA PROSTATE

II - CANCER DE LA PROSTATE

Circonstances de découverte Nombreuses suivant le stade de la Pathologie : • Troubles mictionnels

Circonstances de découverte Nombreuses suivant le stade de la Pathologie : • Troubles mictionnels : pollakiurie, dysurie, rétention complète • Douleurs lombaires, insuffisance rénale • Altération de l’état général

1 – PREMIERS SIGNES CLINIQUES DU CANCER DE LA PROSTATE Circonstances de découverte :

1 – PREMIERS SIGNES CLINIQUES DU CANCER DE LA PROSTATE Circonstances de découverte : • Nombreuses suivant le stade de la pathologie, • Troubles mictionnels : pollakiurie, dysurie, rétention complète, • Douleurs lombaires, insuffisance rénale, • Altération de l’état général.

2 - DIAGNOSTIC DE CANCER DE LA PROSTATE • LE TOUCHER RECTAL : LESION

2 - DIAGNOSTIC DE CANCER DE LA PROSTATE • LE TOUCHER RECTAL : LESION INDUREE, NODULAIRE (= pierre), • Le dosage sanguin des PSA : l’antigène spécifique de la prostate (PSA > 4 nanogrammes/ml mais élevée 50 ng/ml), • L’échographie endorectale de la prostate permet de guider les biopsies prostatiques, seul examen permettant d’apporter la preuve histologique du cancer.

3 – BILAN PARACLINIQUE ECHOGRAPHIE RENALE : TUMEUR SOLIDE. CLASSIFICATION DE BOSNIAK UROTDM :

3 – BILAN PARACLINIQUE ECHOGRAPHIE RENALE : TUMEUR SOLIDE. CLASSIFICATION DE BOSNIAK UROTDM : REHAUSSEMENT DE LA TUMEUR APRES INJECTION UIV : ETIREMENT, ECRASEMENT, AMPUTATION DES CAVITES RENALES. PETITE TUMEUR NON VISIBLE

4 – BILAN D’EXTENSION Indispensable pour déterminer le degré d’évolution du cancer : Il

4 – BILAN D’EXTENSION Indispensable pour déterminer le degré d’évolution du cancer : Il s’étend à l’arbre urinaire et rénal au complet, plus une recherche ganglionnaire, osseuse, pulmonaire et hépatique : • TDM THORACOABDOMINOPELVIENNE, • IRM, • SCINTIGRAPHIE OSSEUSE, • ECHOGRAPHIE HEPATIQUE.

Bilan d’extension / < intervention Indispensable pour déterminer le degré d’évolution du cancer. Il

Bilan d’extension / < intervention Indispensable pour déterminer le degré d’évolution du cancer. Il s’étend à l’arbre urinaire et rénal au complet, plus une recherche ganglionnaire, osseuse, pulmonaire et hépatique : Scanner pelvien Échographie hépatique Scintigraphie osseuse

5 – TRAITEMENT DU CANCER DE PROSTATE FORMES LOCALISEES : e THERMOTHRAPIE, e PROSTATECTOMIE

5 – TRAITEMENT DU CANCER DE PROSTATE FORMES LOCALISEES : e THERMOTHRAPIE, e PROSTATECTOMIE ELARGIE, e PROSTATECTOMIE PARTIELLE. FORMES METASTASEES : IMMUNOTHERAPIE. Palliatif : HORMONOTHERAPIE (anti-androgéne, analogues de la LH-RH, pulpectomie, oestrogènes, chimiothérapie. RADIOTHERAPIE PALLIATIVE, RADIOTHERAPIE ANTALGIQUE.

 6 - PROSTATECTOMIE RADICALE = Ablation totale de la prostate avec anastomose urétro-vésicale

6 - PROSTATECTOMIE RADICALE = Ablation totale de la prostate avec anastomose urétro-vésicale (/ AG). • La voie d’abord est une laparotomie médiane sous ombilicale. • Lors de l’intervention est effectué un curage ganglionnaire pelvien avec examen extemporané des ganglions ( la présence de ganglions envahis fait renoncer à l’intervention). • Si les ganglions sont indemnes, exérèse de la prostate et des vésicules séminales.

 6 - PROSTATECTOMIE RADICALE (suite) Les complications : elles sont multiples ; Liées

6 - PROSTATECTOMIE RADICALE (suite) Les complications : elles sont multiples ; Liées au malade : ÜLiées à l’intervention : Thromboemboliques, Ü Lymphorée due au curage ganglionnaire (lymphe Ü Complications de décubitus. par les drains), Ü Fistule urinaire (urine par les drains), Ü Obstruction de la sonde, Ü Infection générale, pariétale, urinaire. + Après prostatectomie radicale, l’anérection est quasi constante et une incontinence urinaire est possible (25%).

 6 - PROSTATECTOMIE RADICALE (suite) Prise en charge du patient : Au retour

6 - PROSTATECTOMIE RADICALE (suite) Prise en charge du patient : Au retour du bloc, le malade est porteur de Ü Une voie veineuse périphérique, Ü Une péridurale (3, 4 jours), Ü Un pansement (médiane sus pubienne), Ü Un ou deux drain(s) aspiratif(s) (paroi), Ü Irrigation vésicale continue : Ü Une sonde vésicale à (3 ou) 4 voies. En continu par circuit fermé (la sonde à double courant évite une interruption du système clos par déconnexion de la sonde et du collecteur), – En intermittence.

6 - PROSTATECTOMIE RADICALE (suite) Prise en charge post-opératoire : à J 0 1°)

6 - PROSTATECTOMIE RADICALE (suite) Prise en charge post-opératoire : à J 0 1°) Surveillance 2°) Administration des thérapeutiques 3°) Bas anti-thrombose = sur prescription : â Constantes (pulsations, TA, température) , 4°) Irrigation continue : â Perfusion, â Pansement, â Antalgiques, â Perméabilité de la sonde, 5°) Soins de sonde vésicale : â Drains : sang ? , lymphe ? , urine…. â Fragmine 2500 … â â Diurèse, couleur des urines, débit, … VIGILANCE ++++ (anastomose entre vessie et urètre : catastrophe si la sonde tombe [points])

6 - PROSTATECTOMIE RADICALE (suite) Prise en charge post-opératoire : à J 1 1°)

6 - PROSTATECTOMIE RADICALE (suite) Prise en charge post-opératoire : à J 1 1°) Sur prescription : â Bilan sanguin de contrôle, â Pansement, â Débuter les boissons (alimentation à J 1 ou J 2), â Débuter les anticoagulants si non J 0 (Fragmine 5000).

6 - PROSTATECTOMIE RADICALE (suite) Prise en charge post-opératoire (suite) : à J 3

6 - PROSTATECTOMIE RADICALE (suite) Prise en charge post-opératoire (suite) : à J 3 Ablation d’un drain aspiratif. à J 5 à J 8 – J 10 Ablation du second drain aspiratif. Ablation des points, Ablation de la sonde + ECBU, Fiche de rééducation, Sortie à J 10 (environ).

7 - LA RÉÉDUCATION SPHINCTÉRIENNE • Après intervention sur la prostate Eviter les garnitures,

7 - LA RÉÉDUCATION SPHINCTÉRIENNE • Après intervention sur la prostate Eviter les garnitures, • ou au retrait de la sonde urinaire. Récupérer un rythme de miction normal (6, 8/24 H), • Tonifier le sphincter : • Allongé sur le dos, jambes fléchies, • Serrer l’intérieur des jambes comme pour retenir une forte envie d’uriner, • Tenir la concentration 6 secondes X 5 à 10/J, • Ou couper le jet en milieu de miction. • Pas d’exercice physique pendant 6 à 8 semaines, § Pas de conduite pendant 1 semaine, § Activité professionnelle à J + 8, § Il habituel d’observer du sang dans les urines J+10 -15.

REEDUCATION SPHINTERIENNE Apprendre à connaître les muscles du périnée en les localisant manuellement en

REEDUCATION SPHINTERIENNE Apprendre à connaître les muscles du périnée en les localisant manuellement en faisant une petite contraction (faire attention de ne pas bloquer le ventre, ni bloquer la respiration, ni serrer les fesses) ; Ces divers exercices, sont à reproduire à domicile plusieurs fois par jour, tranquillement, pour acquérir la bonne sensation de contraction périnéale. Travailler ces muscles du périnée en maintenant une contraction efficace de quelques secondes, pour favoriser leur tonus de repos. Les adapter ensuite à l’effort (sentir la contraction, la retenir, puis la maintenir ) : par exemple, à faire avant et pendant un changement de position : s’asseoir, se lever, se baisser, s’habiller, etc…, en opposant ainsi une résistance efficace aux fuites urinaires.

8 - THERMOTHÉRAPIE Transurétrale : S’adresse aux jeunes, et adénomes de petite taille. Elle

8 - THERMOTHÉRAPIE Transurétrale : S’adresse aux jeunes, et adénomes de petite taille. Elle provoque une nécrose prostatique par émission de chaleur venant d’une sonde. Pas de suite hémorragiques.

 9 - CHIMIOTHÉRAPIE Effets secondaires : Liés à l’action le foie, Prévention etsur

9 - CHIMIOTHÉRAPIE Effets secondaires : Liés à l’action le foie, Prévention etsur soins infirmiers : l’estomac, les reins, - Antinauséeux, les organes hématopoïétiques - Régime sans résidu, Et la rate. - Antidiarrheïques, - Pansements gastriques, - Nausées, vomissements, - Contrôledouleurs hématologique, - Diarrhées, abdominales, - Altération - Poids. des lignes sanguines, - Asthénie…

IFSI Saint Joseph - Croix Rouge Française - Marseille MODULE SOINS INFIRMIERS Aux personnes

IFSI Saint Joseph - Croix Rouge Française - Marseille MODULE SOINS INFIRMIERS Aux personnes atteintes d’affections de l’appareil urinaire SOINS INFIRMIERS AUX PATIENTS OPÉRES DES VOIES URINAIRES D. E. I. 3 - année 2008 - 2009 durée = 2 heure 00 3/2/2021 Mr. BELLANGER

OBJECTIFS DU COURS q� Connaître les généralités en chirurgie urologique, q� Etre capable de

OBJECTIFS DU COURS q� Connaître les généralités en chirurgie urologique, q� Etre capable de prendre en charge un patient en chirurgie viscérale et de constituer le dossier médical pour l’intervention, q� Connaître les examens para-cliniques pré-opératoires appropriés, q� Assurer la surveillance post-opératoire des patients, q� Connaître les complications possibles des interventions en Uro-néphrologie, q� Identifier les besoins des patients et poser des diagnostics infirmiers appropriés.

GENERALITES • C’est une chirurgie très fréquente qui va intéresser : – le rein,

GENERALITES • C’est une chirurgie très fréquente qui va intéresser : – le rein, – les voies excrétrices, – l’appareil génital masculin. • Cette chirurgie peut être simple et courte, parfois très lourde et hémorragique. • Elle a été modifiée par les techniques endoscopiques.

LES DIFFERENTS TYPES DE CHIRURGIE Quatre grands types d’interventions, Qui dépendent de 3 voies

LES DIFFERENTS TYPES DE CHIRURGIE Quatre grands types d’interventions, Qui dépendent de 3 voies d’abord chirurgicales : A - LA CHIRURGIE LOURDE Coelioscopie C’est la chirurgie urologique abdominale. B - L’ADÉNOMECTOMIE PROSTATIQUE Néphrectomie, Prostatectomie radicale, Cystectomie C’est une chirurgie abdominale basse de moyenne C - LA CHIRURGIE ENDOSCOPIQUE importance. SPÉCIFIQUE Résection trans-urétrale de prostate, Chirurgie de D - LA CHIRURGIE MINEURE Endoscopie Chirurgie ouverte vessie, Lithiases Ectopie testiculaire, phimosis

PRISE EN CHARGE PRE-OPERATOIRE A ACCUEIL DU PATIENT L’ARRIVÉE PROGRAMMÉE Le premier contact du

PRISE EN CHARGE PRE-OPERATOIRE A ACCUEIL DU PATIENT L’ARRIVÉE PROGRAMMÉE Le premier contact du malade avec l’équipe soignante L’ARRIVÉE EN URGENCE est essentiel, il permet d’ : Elle fait suite à une consultation chirurgicale, Choc physique d’une part associé Choc psychologique d’autre part de part établir une relation de confiance, elle même suivie d’une consultation anesthésique. A la douleur plus ou moins importante, Les événements, assurer le bon déroulement de l’hospitalisation. Au stress des différentes manipulations dont il va Son devenir, Le personnel aura soins chacun dans son domaine faire l’objet, Ses problèmes professionnels, familiaux, de renseigner le patient de façon succincte. Aux urgences (examens), A l’angoisse de l’attente due à l’isolement, Il est judicieux d’être dans ce cas ferme dans le domaine (aux urgences en attendant son admission dans le service) technique et conciliant pour les problèmes personnels. A l’environnement étranger.

PREPARATION DE L’INTERVENTION Vérifier la planification de l’intervention (Heure type d’intervention), Vérifier ou planifier

PREPARATION DE L’INTERVENTION Vérifier la planification de l’intervention (Heure type d’intervention), Vérifier ou planifier la consultation anesthésie, Vérifier ou pratiquer le bilan préopératoire.

LE BILAN PRE-OPERATOIRE 1°) Le BILAN SANGUIN : 2°) Le BILAN URINAIRE : Vérifier

LE BILAN PRE-OPERATOIRE 1°) Le BILAN SANGUIN : 2°) Le BILAN URINAIRE : Vérifier et/ou pratiquer le bilan sanguin selon le type d’intervention et les prescriptions du médecin anesthésiste 3°) Les EXAMENS COMPLÉMENTAIRES : à savoir : Urée, Des examens complémentaires selon les antécédents Bilan de coagulation (TP, TS, TCA, Fibrine), peuvent donc être prescrits : Créatinine, Numération formule plaquettes, Etat cardio-vasculaire : électrocardiogramme, E. C. B. U. Ionogramme, urée , créatininémie, échographie cardiaque, Matériel E. C. B. U. Groupage sanguin et Etat broncho-pulmonaire : radio pulmonaire, parfois G. Rh - N. F. S. - Iono Commande de sang phénotypé ou auto transfusion. épreuves fonctionnelles, Puis l’urée, la glycémie, la créatinine. Vérification du bilan urologique : A. S. P. , échographie, U. I. V.

CONSTITUTION DU DOSSIER • Le personnel devra s’assurer de la présence dans le dossier

CONSTITUTION DU DOSSIER • Le personnel devra s’assurer de la présence dans le dossier clinique des pièces suivantes : Le dossier d’anesthésie contenant : • Le type d’anesthésie (nature, dose, voie d’administrat°), • La prémédication à administrer au patient, Le consentement éclairé, L’autorisation d’opérer pour un enfant mineur, La Présence des résultats des différents bilans et consultations spécialisées, Noter les traitements médicamenteux du patient sur le dossier de soins, Les allergies éventuelles.

AVANT L’INTERVENTION 1°) Préparation psychologique 2°) Préparation locale INFORMER, LA VEILLE DE L’INTERVENTION EXPLIQUER

AVANT L’INTERVENTION 1°) Préparation psychologique 2°) Préparation locale INFORMER, LA VEILLE DE L’INTERVENTION EXPLIQUER : • • Préparer le champ opératoire en fonction de la voie d’abord, Expliquer le type d’intervention afin de réduire l’anxiété • Les modalités de l’intervention, • du patient Douche avec des produits antiseptiques, • La date et l’heure de l’opération, • • Insister sur les zones porteuses de germes : Plis de flexion Une préparation minutieuse sera effectuée (rasage au • Les répercussions de l’opération… - Orifices naturels - Ombilic … savon et produit antiseptique). RÉPONDRE AUX QUESTIONS, • • Fournir une blouse d’hôpital au patient pour son transfert Une préparation spécifique peut être nécessaire pour RASSURER (le patient, son entourage proche)… certaines interventions : cystectomie avec néo de vessie par au bloc opératoire le lendemain. • exemple, ou il faut une préparation colique). Renouveler les recommandations à savoir : rester à jeun à partir de 22 heures ( ne pas manger, ne pas boire, ne pas fumer).

LA CHIRURGIE en UROLOGIE 1 - LE TYPE Chirurgie abdominale 2 - INCISION Lombotomie

LA CHIRURGIE en UROLOGIE 1 - LE TYPE Chirurgie abdominale 2 - INCISION Lombotomie (rein), extra péritonéale le plus souvent. Médiane sous ombilicale, 3 - DURÉE de l’intervention : ou à cheval sur l’ombilic (prostate, vessie). Inférieure à une heure pour la CHIR. mineure, De 1 à 2 heures (pour adénomectomie, rein) 4 - POSTURE Longue à très longue de 4 à 6 heures (prostatectomie, vessie avec geste de reconstitution). Décubitus dorsal ou Décubitus latéral (rein), Gynécologique (résection endoscopique). 5 - RÉPERCUSSION SANGUINE Potentiellement hémorragique (adénomectomie, rein) Voire très hémorragique(exérèse vesico-prostatique)

L'urétérostomie unilatérale L'urétérostomie bilatérale: LES STOMIES URINAIRES "Le Bricker": c'est l'implantation des 2 uretères

L'urétérostomie unilatérale L'urétérostomie bilatérale: LES STOMIES URINAIRES "Le Bricker": c'est l'implantation des 2 uretères dans une portion isolée d'intestin grêle, elle-même abouchée à la peau. Urétérostomie cutanée trans-iléale

 LES PROBLEMES POST -OPERATOIRES Une DOULEUR AIGUÊ : Des PROBLÈMES RESPIRATOIRES : â

LES PROBLEMES POST -OPERATOIRES Une DOULEUR AIGUÊ : Des PROBLÈMES RESPIRATOIRES : â Elle est très intense en chirurgie du rein. â La lombotomie est une des incisions les plus Des RISQUES THROMBOEMBOLIQUES : Il sont proches de ceux de la chirurgie abdominale. douloureuses Þ Sous mésocolique par laporotomie Un RISQUE DE RETENTION URINAIRE : Elle est forte en chirurgie vésico-prostatique par â C’est un chirurgie particulièrement thrombogène ü si vessie, laparotomie (24 heures à 3 -4 jours) lié à : - obstruction de l’écoulement urinaire â Chirurgie du petit bassin, ü si prostate. Un RISQUE INFECTIEUX : â Elle est moindre dans les chirurgies mineures et Chirurge carcinilogique. Þ Sus mésocolique Bactériémie, endoscopiques ü si sur le rein. Septicémie, Abcès pariétal, Abcès de la loge, Péritonite…

LES COMPLICATIONS PARTICULIERES INSUFFISANCE RÉNALE TURP SYNDROME après résection et lavage Fonction de l’état

LES COMPLICATIONS PARTICULIERES INSUFFISANCE RÉNALE TURP SYNDROME après résection et lavage Fonction de l’état fonctionnel du rein restant : (Syndrome de résection transurétérale de la prostate) Intoxication de la peau, Troubles biologiques CONSÉQUENCES HÉMORRAGIQUES Par obstacle précoce (24 à 48 heures), Toxicité au Glycocolle ( Hyponatrémie (baisse de l’hématocrite), Saignements actifs (drainages, urines) CICATRISATION DES ANASTOMOSES Hypoprotidémie, Œdème des méat (chirurgie de l’adénome par Troubles neurologiques troubles hémodynamiques, (voies urinaires et digestives) RISQUE DE CRÉATION D’UNE NÉO-VESSIE C. I. V. D. ( Troubles de la conscience (+/- coma), Anémie, voie sus-pubienne). Troubles digestifs, Hémolyse. Troubles visuels à type de cécité (tempo. ) Troubles de la coagulation induits, Lâchage des sutures potentiel, Iléus post-opératoire, Caillotage vésical Troubles cardio-vasculaires Infections. Modification du transit. Bradycardie, Hypotension artérielle, O. A. P. , Troubles du rythme.

SURVEILLANCE POST-OPERATOIRE Après l’intervention, le malade opéré est surveillé en salle post interventionnelle jusqu’à

SURVEILLANCE POST-OPERATOIRE Après l’intervention, le malade opéré est surveillé en salle post interventionnelle jusqu’à son réveil complet (// anesthésie). 1°) Préparer le retour du patient … â Aménagement, chambre dans la pénombre, 2°) Installer le patient dans son lit : 3°) Assurer une surveillance = â Etablir une feuille de surveillance concernant : (sonnette, barrières, …) • l’état général du patient : constantes, Les paramètres vitaux, Surveiller : 4°) Mettre en œuvre les prescriptions • évaluer la douleur (avertir le médecin) thérapeutiques : Les drains, lames et Redons, 5°) Soins locaux : • le matériel thérapeutique : opératoire, Le pansement, â Antalgique, â Plaie 6°) Surveiller la reprise du transit intestinal â Voie veineuse periphérique et perfusion, L’environnement proche du patient, â Anti-inflammatoire, â Drains (aspiratifs) â 7°) Surveiller la reprise de l’élimination Redon (déclive, quantité, aspect), (table de nuit, sonnette d’appel, porte redon, â Antibiotique… urinaire : â Sondes, â Perméabilité de la sonde urinaire (volume, pied à perfusion, haricots, compresses …) â Soins locaux (pansement) 8°) Informer, rassurer : quantité, aspect des urines), â Lame de DELBET. â Le patient et l’entourage proche (si accord). â Voie d’abord chirurgicale.

SURVEILLANCE DES COMPLICATIONS HÉMORRAGIE : INFECTION : Ä Surveillance hémodynamique = DOULEUR : ü

SURVEILLANCE DES COMPLICATIONS HÉMORRAGIE : INFECTION : Ä Surveillance hémodynamique = DOULEUR : ü pouls , Ä Surveillance de la température, PROBLÈMES RESPIRATOIRES : ü tension artérielle, Ä Surveillance des extremités (cyanose), Variable, inévitable, RISQUES THROMBO EMBOLIQUES : ü conscience, Ä Grave à très grave chez les patients âgés. Ä Surveillance du pouls (rapide), Prescriptions médicales : INSUFFISANCE RÉNALE : Ä La phlébite ü coloration des téguments…, Surveillance constante de l’amplitude et de la fréquence, Surveillance de la tension artérielle, (devront être exécutées à la lettre afin d’éviter tout retard PROBLÈMES LIÉS AUX DIFFÉRENTS Port de bas de contention dès le jour de l’intervention, Ä Surveillance du pansement : couleur, odeur, écoulements, Kinésithérapie. (pincée et basse signant un choc septique d’analgésie pouvant entraîner des complications en Traitement anticoagulant (HBPM) en post opératoire, Ä Surveillance des drainages de paroi : couleur, quantité, TYPES D’INTERVENTION : Surveillance de la diurèse horaire, [libération de toxines microbiennes]. chaîne). Mobilisation, Ä Surveillance des drainages aspiratifs loge prostatique. Chaque opérateur a ses techniques et ses habitudes, Bilan sanguin rénal. Lever précoce. connaître la nature de l’intervention effectuée et de comprendre les principes de sa réalisation.

 PRINCIPAUX TITRES DE DIAGNOSTICS INFIRMIERS Douleur aiguë liée à : - distension •

PRINCIPAUX TITRES DE DIAGNOSTICS INFIRMIERS Douleur aiguë liée à : - distension • Elimination urinaire altérée - - traumatisme et œdème de tissus sensibles liée à : - formation d’un œdème • Risque de déficit des volumes liquidiens - - ischémie cellulaire - irritation ou inflammation des tissus lié à : - stimulation des réflexes rénaux ou intestinaux • Risque de rétention urinaire urétraux, vésicaux, . . se manifestant par : causant des nausées des vomissements et de la diarrhée • lié à : - obstruction de l’écoulement urinaire Anxiété se manifestant par : - mictions impérieuses - plaintes de douleurs soudaines et intenses, - altération de la diurèse, polyurie postopératoire • Risque d’infection Liée à… se manifestant par… - mictions fréquentes - coliques - apport liquidien réduit lié à : - stase urinaire - rétention urinaire - comportements d’autoprotection ou de diversion - hématurie - focalisation sur soi - réactions du système nerveux autonome (changement dans les signes vitaux)

PREPARATION DE L’INTERVENTION Vérifier la planification de l’intervention (Heure type d’intervention), Vérifier ou planifier

PREPARATION DE L’INTERVENTION Vérifier la planification de l’intervention (Heure type d’intervention), Vérifier ou planifier la consultation anesthésie, Vérifier ou pratiquer le bilan préopératoire.

CONCLUSION 1 - LE SONDAGE URINAIRE La chirurgie des voies urinaires 2 – LE

CONCLUSION 1 - LE SONDAGE URINAIRE La chirurgie des voies urinaires 2 – LE CATHÉTÉRISME SUS-PUBIEN est une chirurgie spécialisée, 3 – LA DIALYSE 4 – LES STOMIES Qui nécessite des connaissances 5 - LES ENDOSCOPIES et des compétences particulières. 6 - L’UROGRAPHIE INTRA-VEINEUSE 7 - LE DÉCAILLOTAGE Les soins infirmiers qui s’y rapportent sont spécifiques : 8 - LES BILANS URODYNAMIQUES…