HENDAIAN TRIKALDI eta BIDASOA HENDAIAN TRIKALDI eta BIDASOA
HENDAIAN TRIKALDI eta BIDASOA
HENDAIAN TRIKALDI eta BIDASOA La Gare Internationale fonctionne depuis 1864 et donne nom au quartier qui comprend la partie de l’ancien Quartier de Subernoa comprise entre l’extrémité de la Bidassoa au début de la Baie de Txingudi, les Allées, les rues d’Irandatz et Hapetenia et le quartier des Joncaux. Le Quartier de la Gare très peuplé jusqu’au XIXe siècle a connu une grande croissance démographique grâce à la Gare internationale et jusqu’à ces dernières années. Les rues proches de la gare connaissaient une forte activité commerciale, sociale et sportive dont un exemple était le fronton Luisito. Le pont du chemin de fer, suivi en 1915 et 1916 des deux ponts construits pour la circulation des véhicules ont dynamisé les échanges entre les deux rives de la Bidassoa L’HOPITAL-PRIEURE de SAINT-JACQUES de SUBERNOA a existé avant même que le nom et le bourg de Hendaye n’apparaissent en 1305 et 1451 respectivement puisqu’il fut fondé au XIIIe siècle ; il était situé aux abords de l’actuel pont Saint-Jacques, là même où du temps de l’Irun romain –Oiasso- il existait une passerelle en bois qui unissait les deux rives de la Bidassoa à partir de l’extrémité des actuelles rues Santiago d’Irun et de Hendaye. Le but du Prieuré-Hôpital était d’accueillir les pèlerins qui allaient à Compostelle et de leur faciliter la traversée de la Bidassoa par le gué qui existe à cet endroit, gué appelé de Santiago ou du Prieuré. L’Hôpital-Prieuré avait la juridiction de la rive droite de la Bidassoa du gué de Santiago jusqu’au Pausu-Béhobie et le Prieur régentait aussi l’église de Biriatou. En 1739, en même temps que le Fort et la ville de Hendaye, l’Hôpital-Prieuré fut rasé par les troupes espagnoles du général Ventura Caro. Le gué de Santiago et les autres gués qui se suivent jusqu’à Pausu-Béhobie ont servi pendant des siècles pour le passage de toutes sortes de personnes, des pèlerins aux personnages royaux et surtout aux soldats et aux armées.
HENDAIA BIDASOA Hendaye ruinée lors de l’effroyable bombardement espagnol du 23 avril 1793. Hendaye pillée et incendiée ce même funeste jour. Hendayais s’enfuyant pour échapper à la mort ou même à la déportation ! Hendaye encore humiliée et occupée, à partir du 7 octobre 1813, par les troupes de Wellington franchissant la Bidassoa… La poignée d’habitants qui était revenue relever leur bourg de ses ruines, prête à s’enfuir mais préférant résister ! Ces vingt ans, entre deux dates funestes, j’ai voulu mieux les connaître grâce au dépouillement systématique des actes de l’état civil (et comparer les familles avec celles mentionnées sur les registres paroissiaux jusqu’à la Révolution). Dès 1793 la commune d’Urrugne supplée à Hendaye indigente jusqu’au manque de municipalité ! Mais à partir du 22 septembre 1796, autrement dit en l’an V de la République française, l’état civil ouvre enfin ses registres à Hendaye. Il ne les refermera, très provisoirement, qu’au cours de l’année 1813… Depuis le XIIème siècle la Bidassoa est devenue un point stratégique pour la domination des mers par la citadelle d’Hondarribia, nouvelle ville médiévale, qui imposerait une souveraineté dans la navigation, et par conséquent des échanges économiques, et dans le contrôle de la pêche. L’histoire qui continue avec une dynamique d’affrontement tout au long des siècles pour le contrôle stratégique de la navigation, et pour la distribution des ressources de la pêche, prouve en même temps l’instauration d’un métissage des populations au quotidient, même pendant les siècles de grand affrontement. Les affrontements entre les Royaumes auront un épilogue tardif qui n’échappera pas aux relations tendues entre les Etats. L’histoire de la Bidassoa a d’abord été une division avant d’être un lien, et l’idée d’un Bassin unifié est celle qui offre la possibilité de dépasser les crises de son histoire.
HENDAIA CONSORCIO BIDASOA TXINGUDI Ce Bassin, formé par les communes d’Hondarribia et Irun, dans la Communauté Autonome Basque et Hendaye, dans le Département des Pyrénées Atlantiques, constitue une région ayant une situation géographique privilégiée. Situé entre les deux états, c’est le point d’union d’une culture, la culture basque. Cette région débouche sur la mer avec une vocation marine évidente, bordée par le mont Jaizkibel, le plus haut de la Côte Cantabrique. Irun, avec ses 60. 914 habitants, est la commune la plus peuplée. Son caractère commercial et industriel la fait apparaître comme le noyau le plus important du Bassin. Hendaye, pour sa part, avec ses 15 802 habitants, voit sa population se multiplier en période estivale par l’affluence de nombreux visiteurs. Hondarribia, avec 16. 315 habitants, vit principalement de la pêche et du secteur tertiaire, et sa population augmente également de façon considérable à l’approche de l’été. Après un protocole d'accord sans valeur juridique signé entre les trois communes aboutissant à la création de l'Eurodistrict Bidassoa Txingudi, le conseil municipal d'Hendaye a décidé en 1998 de l'adhésion de sa commune, en vertu des possibilités juridiques ouvertes par le traité de Bayonne de 1995, au Consorcio Bidassoa Txingudi rassemblant déjà les deux communes espagnoles, adhésion confirmée par le Conseil d'Etat français en juillet 1999. Le Consorcio a pour objectif de promouvoir le développement économique pour compenser la perte d’activités liées à la frontière, d’assurer une gestion coordonnée de l’urbanisme et de faciliter les relations et les coopérations quotidiennes entre les populations, les commerçants, les entreprises et les associations.
GENEVIEVE CHOUBAC FONTARABIE Fontarabie s'éveille au soleil du matin Comme une fleur s'épanouit sous la lumière. . . Fontarabie s'anime, et ses toits et ses pierres, Dans le fleuve doublés, sont embués d'or fin. . . La vieille cloche vibre. . . et son rire argentin Que l'écho multiplie, rajeunit sa prière. . . Eclairci, le clocher perd son aspect sévère, Et paraît le vivant séjour des séraphins. . . Sur la Bidassoa, dont les eaux miroitantes Silencieusement vont rejoindre la mer, Les barques, peu à peu, se glissent, ravissantes : Pécheurs et bateliers ont leur part de Concert. . . Au-delà des vieux murs de la curieuse ville, Le Jaïzquibel se dore, onduleux et tranquille. . .
GENEVIEVE CHOUBAC LE JAIZQUIBEL Le Jaïzquibel pointe le cap sur l'Océan Tel un vaisseau captif, bloqué par ses amarres, fi semble toujours prêt - sous un fort coup de barre – A voguer sur les flots qui lèchent ses beaux flancs. . . Tout le jour, il expose au soleil triomphant Le Mat de Guadeloupe et la tourelle-phare. . . Les fortins vigilants dont sa Crète se pare. . . Et sa nef harmonieuse aux replis ondulants. . . Il livre sa splendeur aux jeux de la lumière, Tantôt en souriant, tantôt d'un air sévère. . . Par Vent du Sud très proche, et par Vent d'Est, lointain. Sous les derniers rayons qui sertissent son dôme, Le Jaïzquibel grandit. . . Lorsque le jour s'éteint, ll glisse dans la nuit comme un vaisseau fantôme. . .
EUROCITE BASQUE L’appellation "Eurocité basque" traduit l’appartenance au Pays basque, reliquat d’un vaste territoire occupé par le peuple basque avant même l’arrivée des Celtes. La frontière franco-espagnole a été fixée par le Traité des Pyrénées en 1659. La délimitation territoriale exacte a été précisée en 1856 par le Traité de Bayonne, précédant la fixation de la frontière douanière de part et d’autre de la Bidassoa en 1872. Le Pays basque désigne aujourd’hui à la fois une région s’étendant de part et d’autre de la frontière franco-espagnole et une communauté autonome de l’Espagne. La langue et la culture basques sont encore très vivantes aujourd’hui malgré les multiples migrations et recompositions territoriales. Le site défini comme espace transfrontalier franco-espagnol sur la côte atlantique est un étroit couloir de 50 km de long, calé entre le massif des Pyrénées à l'ouest et l'Océan à l'est. Il ne forme pas un ensemble urbain continu mais une conurbation de 600 000 habitants, dont les trois principales agglomérations sont, du sud au nord, San Sebastián en Espagne (200 000 habitants), Hendaye-Fontarabie-Irun (agglomération transfrontalière de 85 000 habitants) et Bayonne-Anglet-Biarritz en France (118 000 habitants). Bassin de vie et d'emploi, cet espace a également pour caractéristique d'être l'une des deux seules portes d'entrée de l'Europe sur l'Espagne. Il constitue en effet un axe de communication majeur, d'importance internationale, entre le nord-ouest de l'Europe et la péninsule ibérique.
GENEVIEVE CHOUBAC NOCTURNE BIDASSOAN Après une journée chaudement lumineuse – Au moment où l'esprit, fatigué, se détend – J'aime aller vers la berge où le fleuve s'étend : Pour la Bidassoa, c'est l'heure merveilleuse. . . Au-dessus de la Rhune à la cime railleuse, La Lune au masque d'or s'élève en souriant, Répand-sur la Nature un reflet bleuissant, Et poursuit son trajet d'éternelle veilleuse. . . Autour de Chingoudy doucement alanguie, Nos villes - sœurs : Hendaye, Irun, Fontarabie, En étirant leurs feux dans l'eau, la main se donnent. . . Le Jaïzquibel s'allonge et rêve dans le soir Où la Haya profile à peine ses couronnes. . . Le ciel scintille et les crapauds notent l'espoir. . Le Fleuve, lent, rejoint l'Océan qui fredonne. . .
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