Gestion ActifPassif Bancaire Alexandre Adam alexandre adambnpparibas com
Gestion Actif-Passif Bancaire Alexandre Adam alexandre. adam@bnpparibas. com L’impression de ce document est-elle indispensable ? Si oui, pensez à imprimer plusieurs diapositives par feuille, en noir et blanc de préférence.
Le cours Au sein des banques, la Gestion Actif – Passif est le métier responsable de la gestion des risques de marché du Bilan, plus exactement ceux du Portefeuille Bancaire (Banking Book en anglais) § Risque de taux du Banking Book § Risque de liquidité du Banking Book § Risque de change du Banking Book § Les risques de marché du portefeuille de négociation (Trading Book) sont gérés généralement par des équipes de Gestion des Risque (Risk Management). On emploie parfois le terme de Gestion de Bilan, de GAP ou d’ALM § ALM signifie « Asset and Liability Management » et est l’équivalent de GAP en anglais Il existe aussi des Gestionnaires Actifs - Passifs dans les métiers de l’assurance et parfois dans les directions financières des très grandes entreprises. L’ALM gère les risques provenant d’un déséquilibre du bilan de la banque (en liquidité, taux, change…) 2 L’impression de ce document est-elle indispensable ? Si oui, pensez à imprimer plusieurs diapositives par feuille, en noir et blanc de préférence.
L’ALM opérationnellement Quelle stratégie de refinancement lorsque ma banque commercialise : § des crédits immobiliers à taux fixe § des crédits immobiliers à taux révisable § des dépôts à vue non rémunérés § des dépôts à terme § des crédits en devise étrangère § des Livrets (A)… ? Comment dimensionner le programme d’émission de dettes ? Comment assurer la survie de ma banque face à une crise de liquidité ? Comment insensibiliser mes revenus d’intérêt face aux variations de taux ? 3 L’impression de ce document est-elle indispensable ? Si oui, pensez à imprimer plusieurs diapositives par feuille, en noir et blanc de préférence.
Pw. C Banking Survey 2009 (résultats pour les grandes banques) Pour répondre à ces questions, il est nécessaire de maîtriser le fonctionnement de la banque dans son ensemble avec des aspects commerciaux, comptables, contrôle de gestion, financiers de marché, IT, risque… Et comme l’activité d’ALM reste assez récente (années 80 aux U. S. , 90 en France), la pratique de l’ALM n’est pas uniforme d’un pays à l’autre, voire même à l’intérieur d’un même pays. Pour le montrer, on peut regarder l’étude « Pw. C Banking Survey 2009 » conduite auprès de 43 banques dans le mode qui montre que les missions des équipes ALM dépendent de l’organisation de chaque établissement. 1/ Le rattachement hiérarchique de l’ALM est variable. ALM : un métier jeune avec des pratiques différentes d’un établissement à l’autre. 4 L’impression de ce document est-elle indispensable ? Si oui, pensez à imprimer plusieurs diapositives par feuille, en noir et blanc de préférence.
Pw. C Banking Survey 2009 (résultats pour les grandes banques) 2/ Les risques gérés ne sont pas les mêmes d’un établissement à un autre. 3/ La politique ALM est revue en comité ALM (ALCO) Mais la composition de cet ALCO est variable. Et inclue les postes clé de la banque. 5 L’impression de ce document est-elle indispensable ? Si oui, pensez à imprimer plusieurs diapositives par feuille, en noir et blanc de préférence.
Pw. C Banking survey 2009 (résultats pour les grandes banques) 4/ Quelques ALM sont des centres de profit avec un accès direct au marché. . . 5 / Les indicateurs de risques sont loin d’être uniformes… 6 L’impression de ce document est-elle indispensable ? Si oui, pensez à imprimer plusieurs diapositives par feuille, en noir et blanc de préférence.
Pw. C Banking survey 2009 (résultats pour les grandes banques) 6/ L’utilisation des modèles dans les indicateurs varie d’un établissement à un autre… notamment les fonds propres… 7/ Les ALCO durent en moyenne 1 à 2 h et sont mensuels. 7 L’impression de ce document est-elle indispensable ? Si oui, pensez à imprimer plusieurs diapositives par feuille, en noir et blanc de préférence.
Pw. C Banking survey 2009 (résultats pour les grandes banques) 8/ Les instruments de couverture ne sont pas les mêmes pour tous les établissements. (étude de 2006) mais les swaps de taux d’intérêt sont utilisés par tous. 8 L’impression de ce document est-elle indispensable ? Si oui, pensez à imprimer plusieurs diapositives par feuille, en noir et blanc de préférence.
Plan du cours A- Introduction § Objectifs de l'ALM, organisation § Définitions, Exemple de Bilan Bancaire, de compte de résultat § Définitions. Exemples. Comptabilité et risque de taux, séparation des books. § Trading Book, Banking Book § Définition des sources de risque B- La mesure et la gestion du risque de taux C- La mesure et la gestion du risque de liquidité D- Les modalités de transfert et de tarification des risques § Le Taux de Cession Interne : décomposition par source de risque § Transfert des risques par prêts/emprunts E- La modélisation en ALM § Les dépôts à vue § Les remboursements Anticipés 9 L’impression de ce document est-elle indispensable ? Si oui, pensez à imprimer plusieurs diapositives par feuille, en noir et blanc de préférence.
Partie A A. 1 Définitions, objectifs de l'ALM, organisation A. 2 Exemple de Bilan Bancaire, de compte de résultat A. 3 Comptabilité, séparation des books, Trading Book / Banking Book A. 4 Définition des sources de risque 10 L’impression de ce document est-elle indispensable ? Si oui, pensez à imprimer plusieurs diapositives par feuille, en noir et blanc de préférence.
A. 1 Définitions Au moment de définir l’ALM, plusieurs questions se posent : § Bilancielles : quels produits vendus à la clientèle intègrent du risque de taux ? § Organisationnelles : qui est responsable de la gestion du risque ? § Comptables : comment le risque se traduit-il dans les résultats ? De quel bilan parle-t-on ? § Réglementaires : quelles sont les règles de gestion imposées par le régulateur (Comité de Bâle, Commission Bancaire) ? Trading Book / Banking Book Fixed Income / ALM / Trésorerie Mark-to-Market / Coût historique Bâle II Pilier 1 / Pilier 2 Risque de taux du Trading Book / Risque de taux d’intérêt global Bâle III (liquidité) 11 L’impression de ce document est-elle indispensable ? Si oui, pensez à imprimer plusieurs diapositives par feuille, en noir et blanc de préférence.
A. 1 Définitions Trading Book (portefeuille de négociation) : portefeuille des opérations ( « for trading purpose » ) de la salle des marchés comptabilisées en Mark-to-Market Bilan Banking Book (portefeuille bancaire) : portefeuille rassemblant les opérations de la banque traditionnelle (prêts, dépôts, immobilisations, fonds propres…) comptabilisées au coût historique Orga Fixed Income : en charge de la commercialisation des produits et de la gestion des risques du Trading Book ALM (Asset and Liability Management) ou Gestion Actif Passif (GAP) : département en charge de la gestion des risques de taux et de liquidité du Banking Book Trésorerie : en charge de la gestion des risques de taux et de liquidité à court terme Compta Mark-to-Market: mode de comptabilisation du trading book où les opérations sont enregistrées à leur valeur de marché. Le résultat est calculé comme la variation des valeurs de marché. Coût historique (ou coût amorti): mode de comptabilisation où les opérations sont enregistrées à leur prix d’acquisition. Le résultat est calculé en première approche comme la différence entre les intérêts reçus nets des intérêts payés. Règl. Risque de taux du Trading Book (présent dans les piliers 1 & 2 de Bâle II) Risque de taux d’intérêt global : Risque de taux du Banking Book (absent de Bâle II pilier 1) Risque de liquidité : Bâle III 12 L’impression de ce document est-elle indispensable ? Si oui, pensez à imprimer plusieurs diapositives par feuille, en noir et blanc de préférence.
A. 1 Scope 13 L’impression de ce document est-elle indispensable ? Si oui, pensez à imprimer plusieurs diapositives par feuille, en noir et blanc de préférence.
A. 1 Trading Book et Banking Book Aujourd’hui, comptablement et réglementairement on différencie deux activités soumises au risque de taux au sein des Banques: § TRADING BOOK § BANKING BOOK Les activités de Fixed Income soumises au risque de taux regroupent sont inclues dans le Trading Book : § Short Term Interest Rates Derivatives (ST – IRD) § Long Term Interest Rates Derivatives (LT – IRD) § Bonds § Interest rate options Les risques de taux et de liquidité long terme des activités de Banque commerciale sont gérées par les équipes de Gestion Actif Passif (GAP) ou Asset and Liability Management (ALM). § L’ALM gère les risques de taux long terme dans le Banking Book. Les activités de Trésorerie regroupent la gestion des risques de taux et de liquidités court terme. § Des opérations dans le Trading Book et des opérations dans le Banking Book. 14 L’impression de ce document est-elle indispensable ? Si oui, pensez à imprimer plusieurs diapositives par feuille, en noir et blanc de préférence.
A. 1 Définition du risque de taux Une définition différente du risque de taux pour le Trading Book et le Banking Book. Sur le portefeuille de négociation « Trading Book » , le risque de taux d’intérêt se définit comme le risque de variation de la valeur de marché (marked-to-market) du fait d’une variation des taux d’intérêt. Sur le Portefeuille Bancaire (Banking Book), le « risque de taux global » ou « risque de taux ALM » ou « risque de taux sur le Portefeuille Bancaire » se définit comme le risque de variation des revenus (income stream) [lorsque les portefeuilles sont comptabilisés au « coût historique » ] du fait d’une variation des taux d’intérêt. Règlement 97 -02 § f) risques de marché, y compris le risque de change : les risques définis aux articles 292 -1 et 292 -2 de l’arrêté du 20 février 2007 relatif aux exigences de fonds propres applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d’investissement et aux chapitres 3, 4, 5 et 8 du titre VII dudit arrêté ; § g) risque de taux d’intérêt global : le risque encouru en cas de variation des taux d’intérêt du fait de l’ensemble des opérations de bilan et de hors bilan, à l’exception, le cas échéant, des opérations soumises aux risques de marché mentionnés au f) ci-dessus ; 15 L’impression de ce document est-elle indispensable ? Si oui, pensez à imprimer plusieurs diapositives par feuille, en noir et blanc de préférence.
A. 1 Définition du risque de liquidité Un risque par nature difficile à définir. Règlement 97 -02 (règlementation Française avant crise de liquidité) § risque de liquidité : le risque pour l’entreprise assujettie de ne pas pouvoir faire face à ses engagements ou de ne pas pouvoir dénouer ou compenser une position en raison de la situation du marché ; En pratique, le risque de liquidité peut se traduire/matérialiser de différentes façons: § Compte Banque Centrale / Défaut de paiement § Augmentation des coûts de funding sur le refinancement (Risque sur le coût de refinancement) § Impossibilité de trouver une contrepartie pour se refinancer § Risque sur la liquidité des actifs en portefeuille 16 L’impression de ce document est-elle indispensable ? Si oui, pensez à imprimer plusieurs diapositives par feuille, en noir et blanc de préférence.
A. 1 Objectifs de l’ALM Les objectifs de l’ALM sont alors divers: § Concevoir § Modélisation (des risques, des comportements, des marchés) § Informatique § Mesurer les risques § de manière consolidée (au niveau le plus agrégé) § Gérer les risques § Sécuriser les marges et revenus § Optimiser le rendement à Longue échéance 17 L’impression de ce document est-elle indispensable ? Si oui, pensez à imprimer plusieurs diapositives par feuille, en noir et blanc de préférence.
A. 1 Relations ALM Du fait de l’étendue des sujets traités par l’ALM, l’ALM est en relation avec tous les métiers de la Banque § Entre les activités de Banque de Détail et de Banque de Marchés § Avec la recherche, la communication financière, le contrôle de gestion… § Avec une relation particulière avec les entités commerciales § Marketing / Conception de nouveaux produits § Accompagnement des campagnes commerciales § Modélisation des comportements clientèles § Participation aux revenus de l’activité commerciale § Et donc aux processus budgétaires 18 L’impression de ce document est-elle indispensable ? Si oui, pensez à imprimer plusieurs diapositives par feuille, en noir et blanc de préférence.
A. 1 Organisation de l’ALM Il n’y a pas d’organisation unique pour les équipes ALM Différents types d’organisation se retrouvent : § ALM centralisé, indépendant § ALM au sein de la salle des marché : logique « Front Office » § ALM au sein de la direction financière : logique « Consolidation » § ALM au sein de la direction des risques : logique « Risque » Néanmoins, on retrouvera au sein des ALM différentes équipes: § Modélisation § Mesure des risques § Front Office / Middle Office / Back Office § IT / Maîtrise d’ouvrage… 19 L’impression de ce document est-elle indispensable ? Si oui, pensez à imprimer plusieurs diapositives par feuille, en noir et blanc de préférence.
A. 1 Organisation des activités liées au Banking Book ALM Contrôl e Business Manager Client Retail / Corporate Commercia ux Contrôle Interne Marketing Modèles ALM FO March é IT MO Back Office Client BO Product Control Risk Managemen t L’impression de ce document est-elle indispensable ? Si oui, pensez à imprimer plusieurs diapositives par feuille, en noir et blanc de préférence. 20
A. 2 Exemple de bilan bancaire Dans les bilans bancaires, les opérations sont réparties en différents portefeuilles (BOOK). Chaque portefeuille répond à une logique comptable et prudentielle (risque). Actif = ce que nos contreparties nous doivent Passif = ce que l’on doit à nos contreparties 21 L’impression de ce document est-elle indispensable ? Si oui, pensez à imprimer plusieurs diapositives par feuille, en noir et blanc de préférence.
A. 2 Exemple de bilan bancaire À l’actif des crédits (Immobiliers fixes et variables) et des titres AFS Au passif, des dépôts à vue non rémunérés et des livrets, de la dette à taux fixe Pour chaque opération du bilan un TCI : taux de cession interne est calculé 22 L’impression de ce document est-elle indispensable ? Si oui, pensez à imprimer plusieurs diapositives par feuille, en noir et blanc de préférence.
A. 2 Caractéristiques des bilans Le bilan est toujours équilibré Le compte Banque Centrale est toujours positif en fin de journée En revanche, à long terme, d’un point de vue ALM le bilan risque de se déséquilibrer : § En liquidité § En taux § En devises 23 L’impression de ce document est-elle indispensable ? Si oui, pensez à imprimer plusieurs diapositives par feuille, en noir et blanc de préférence.
A. 2 Banking Book Le Banking Book est la somme de toutes les opérations enregistrées (accounted) en “couru” (accrrued basis) (i. e. au coût historique “at historical cost”) en incluant toute la banque de détail (Retail Banking) et la banque d’investissement: crédits aux particuliers, aux entreprises, dépôts, investissement et dette enregistrées comme “Available for Sale” (AFS disponible à la vente) ou Held to Maturity (HTM détenus jusqu’à maturité… L’ALM gère de façon consolidée les positions financières de taux et de liquidité présentes dans le Banking Book. Pour des raisons comptables et réglementaires, la gestion des risques du Banking Book diffère de celle du Trading book: cette gestion n’est pas aussi simple que celle du Trading Book car elle intègre calculs actuariels, modélisation comportementale et la compréhension du business model clientèle… 24 L’impression de ce document est-elle indispensable ? Si oui, pensez à imprimer plusieurs diapositives par feuille, en noir et blanc de préférence.
A. 3 Exemple de compte de résultat 25 L’impression de ce document est-elle indispensable ? Si oui, pensez à imprimer plusieurs diapositives par feuille, en noir et blanc de préférence.
A. 3 Exemple de compte de résultat 26 L’impression de ce document est-elle indispensable ? Si oui, pensez à imprimer plusieurs diapositives par feuille, en noir et blanc de préférence.
A. 3 Comptabilisation des opérations Le bilan est par nature équilibré (well balanced). § Le total des crédits est égal au total des dépôts. Chaque produit a forcément été refinancé. § La banque ne créée pas de monnaie ex nihilo. On imagine que pour tout crédit, le cash est emprunté par défaut au jour le jour par le trésorerie et que pour tout dépôt, le cash est placé par défaut au jour le jour par le trésorerie Le résultat « net de portage » (P&L net of carry : free of cost of carry) va traduire ce nécessaire équilibre en soustrayant au résultat par produit le coût du cash mobilisé pour le refinancement. 27 L’impression de ce document est-elle indispensable ? Si oui, pensez à imprimer plusieurs diapositives par feuille, en noir et blanc de préférence.
A. 3 Comptabilisation des opérations Le résultat « net de portage » de la période [i; i+1] associée à une opération nette de son refinancement est la somme des 2 variations : Fair Value de l’opération [i+1] – Fair Value de l’opération [i] plus Revenu d’intérêt (net interest income) sur la période [i, i+1] Le revenu d’intérêt est la simple différence entre les intérêts reçus et les intérêts de payés qui intègrent le portage du compte de trésorerie au jour le jour. Sur le Banking Book, la Fair Value d’une opération est égale à son encours nominal. Le revenu est donc simplement un revenu d’intérêt. Sur le Trading Book, la Fair Value d’une opération est égale à sa valeur de marché (Marked-to-Market). 28 L’impression de ce document est-elle indispensable ? Si oui, pensez à imprimer plusieurs diapositives par feuille, en noir et blanc de préférence.
A. 3 Généralités concernant la comptabilisation La comptabilisation en Mark-to-Market est considérée comme plus volatile que la comptabilisation en couru § Les variations de prix de marché impactent du jour au lendemain le résultat Certains éléments du bilan seraient difficile à comptabiliser en Mark-to-Market ou en Mark-to-Model § Dépôts à vue, crédits immobiliers avec option de RA… Les analystes financiers basent une partie de leur analyse de la rentabilité de la banque sur les chroniques de revenus historiques. Il y a un risque de manipulation comptable § Les résultat comptables affichés en couru peuvent être modifiés par la conclusion de nouvelles opérations. 29 L’impression de ce document est-elle indispensable ? Si oui, pensez à imprimer plusieurs diapositives par feuille, en noir et blanc de préférence.
A. 4 Nature du risque de taux Sur le portefeuille de négociation « Trading Book » , le risque de taux d’intérêt se définit comme le risque de variation de la valeur de marché (marked-to-market) du fait d’une variation des taux d’intérêt. Sur le Portefeuille Bancaire (Banking Book), le « risque de taux global » ou « risque de taux ALM » ou « risque de taux sur le Portefeuille Bancaire » se définit comme le risque de variation des revenus (income stream) [lorsque les portefeuilles sont comptabilisés au « coût historique » ] du fait d’une variation des taux d’intérêt. 30 L’impression de ce document est-elle indispensable ? Si oui, pensez à imprimer plusieurs diapositives par feuille, en noir et blanc de préférence.
A. 4 Nature du risque de taux Il existe différents types de risque de taux en ALM : § « Mismatch risk » : risque d’inadéquation entre la maturité des actifs et des passifs. Pour le montrer, on peur comparer la duration de Macaulay des actifs vs celle des passifs § Risque de base: risque de détérioration entre deux risques habituellement fortement corrélés. § Par exemple, un crédit indexé sur Libor 3 mois refinancé par un dépôt indexé sur Libor 6 mois. § Risque optionnel : risque lié à la présence d’une option dans le bilan (cap dans un prêt à taux révisable capé) § Risque optionnel caché (Embedded option risk) : une option peut être « cachée » dans un produit comme l’option de remboursement anticipé dans les crédits immobiliers à taux fixe (le client a l’opportunité de rembourser par anticipation son crédit sans pénalité : une swaption américaine cachée en quelque sorte) § Risque de pente / de convexité : non seulement le niveau des taux d’intérêt joue mais également la forme de la courbe des taux (sa pente, sa convexité…) § Risque de corrélation (risque sur la corrélation entre le taux client et les taux de marché) § Risque inflation 31 L’impression de ce document est-elle indispensable ? Si oui, pensez à imprimer plusieurs diapositives par feuille, en noir et blanc de préférence.
A. 4 Exemple de risque de liquidité On considère un bilan constitué à l’actif d’un crédit de 100 à 10 ans indexé à EONIA + 1% et au passif d’une dette à un jour de 100 au taux de refinancement à un jour Refi. Résultatt = 100 * (Eoniat + 1% - Refit) Le risque est à la décorrélation entre le taux de refinancement et l’EONIA La couverture est l’émission d’un dette à 10 ans indexée EONIA+coût de funding. Après couverture, on obtient : Résultat. Couvertt = 100 * (Eoniat +1% - Eoniat – coût de funding) Résultat. Couvertt = 100 * (1% – coût de funding) Une autre solution aurait pu être de titriser l’actif 32 L’impression de ce document est-elle indispensable ? Si oui, pensez à imprimer plusieurs diapositives par feuille, en noir et blanc de préférence.
A. 4 Exemple de risque de taux Supposons que le trésorier qui a réalisé l’émission de dette se soit trompé et qu’il ait émis une dette à taux fixe au lieu de taux révisable. On considère un bilan constitué à l’actif d’un crédit de 100 à 10 ans indexé à EONIA + 1% et au passif d’une dette à taux fixe de 100 à 4%. Résultatt = 100 * (Eoniat + 1% - 4%) = 100 * (Eoniat - 3%) Le risque est à la baisse de l’Eonia La couverture est un swap 10 ans où je paye EONIA et je reçois un Taux fixe (ex : 3. 5%). Après couverture, on obtient : Résultat. Couvertt = 100 * (Eoniat - 3%) + 100 * (3. 5% - Eoniat) Résultat. Couvertt = 100 * (0. 5%) = constante (t) 33 L’impression de ce document est-elle indispensable ? Si oui, pensez à imprimer plusieurs diapositives par feuille, en noir et blanc de préférence.
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