Gerberoy un des Plus beaux villages de France
Gerberoy, un des « Plus beaux villages de France » , se situe au centre d’un triangle formé par Beauvais, Rouen et Amiens, au cœur de la Picardie. Culminant à 188 mètres la commune a reçu en 1202 le titre de « ville » décerné par le roi Philippe Auguste.
Le premier café à coté du parking (fermé et à vendre )
L’ancienne école où se tient actuellement une exposition de peinture.
Gerberoy, place frontière. Parmi les roses, la petite ville de Gerberoy se souvient à peine d’avoir été une forteresse redoutable. Pourtant sa vie paisible ne commence qu’avec le XVe siècle. Jusque là elle a subi des assauts, soutenu des sièges, retenti au choc des armures, du cri des mourants, de la ruée brutale des guerriers. Son histoire est toute de sang et de misère. Nous avons quelque peine aujourd’hui à nous représenter que Gerberoy fut l’une des sentinelles de la frontière française. De l’autre côté de l’Epte commençait la Normandie anglaise et longtemps ennemie. Depuis que, par le traité de St-Clair-sur-Epte, en 912, le roi Charles le Simple, afin d’arrêter les ravages des aventuriers de Northmans en les fixant au sol, a concédé en fief la Normandie à leur Duc Rollon, jusqu’à la fin de la guerre de Cent ans, la France et la Normandie ont été ennemies et se sont combattues avec acharnement. Quand Guillaume-le-Bâtard, duc de Normandie eut conquis l’Angleterre en 1066, il devint plus puissant que son suzerain et il fallut que les rois de France défendissent âprement contre lui leur territoire.
En passant devant le monument aux morts, on continue par la rue du Logis du Roy.
Une plaque je n’ai pas vu, indique l’on est sur la place « la Hire et Xaintrailles » , en mémoire à deux fidèles compagnons de Jeanne d’Arc, venus à Gerberoy à la demande de Charles. VII en 1435, pour défendre et relever les fortifications de la ville, contre les envahisseurs anglais.
Ses maisons du XVIIe et XVIIIe siècles, en bois et torchis ou briques et silex, font de Gerberoy un lieu de promenade unique. Au printemps et en été, les rosiers grimpants sur les façades transforment la commune en véritable roseraie. Et un passé glorieux et millénaire a su donner en héritage à Gerberoy quelques vestiges hors du temps. Impasse du Vidamé.
Regardez la façade de l’Hôtel de ville ( photo suivante ), en brique elle date du XVIIIe siècle. L’écusson de Gerberoy qui s’y trouve est parlant, il signifie : « 3 gerbes d’or sur fond de gueule «. Au rez-de-chaussée : la halle où se tenait son marché couvert. Au premier étage : l’ancienne salle de justice, aménagée en musée communal, où est préservé le banc sur lequel les juges rendaient la justice et aussi la collection communale liée à l’histoire de Gerberoy.
La mairie
À coté de la mairie, ce gentil puits, avec les rosiers qui grimpent sur le toit qui le protége. Mais les rosiers sont moins beaux que ce que nous attendions.
l'Hôtel de Ville du XVIIIe et le puits de la ville profond de 70 mètres ; • et les vieilles rues pavées au charme de guingois et vice versa ! En dessous de magnifiques halles avec piliers et arcades.
Les halles à arcades et au 1 er étage, l’ancienne salle de justice.
La rue du ‘’logis du Roy’’ qui monte vers le syndicat d’initiative.
L’Office de Tourisme, dans la rue ‘’du Logis du Roy ‘’.
Les maisons sont toutes plus belles une que les autres. On a envie de tout photographier.
La maison aux faïences qui est une des plus anciennes maisons, sur laquelle des carreaux de grés, d’inspiration médiévale, réalisés par la famille Gréber de Beauvais au milieu du XXe siècle, ont été incrustés lors de la restauration.
Sur la gauche ‘’la maison Henri IV’’ où il séjourna lorsqu’il fut blessé à la bataille d’Arques en 1591. Le jardin des ifs.
Ruelle St Amant (poète libertin Rouennais du XVIIe). Au coin de cette rue admirez la maison à pans de bois datant de 1691. Sa couleur est un bleu pastel provenant de la plante appelée ‘’guède’’ ou ‘’isatis’’ que les teinturiers utilisaient au moyen âge pour obtenir la couleur bleue, dite ‘’bleu Picard’’. Cette maison fut habitée dès son origine par des artisans charpentiers et perruquiers et au XIXe par des monteurs de lunettes, ateliers de Songeons.
Ruelle St Amant.
C’est là que nous avons été prendre une petite collation. Une bonne adresse pour ses tartes Tâtin à la pêche, abricot et bien entendu pomme, mais aussi de très bons moelleux chocolat et regardez un peu le cappuccino que votre serviteur s’est offert, un vrai régal que je vous conseille.
Les jardins suspendus qui vont bientôt recevoir un complément de tables, pour plus de clients.
Voici l’annexe , mais il faut traverser la rue. ( sur la photos suivante également )
Au fond de la rue , un autre établissement où l’on peut aussi se régaler.
La rue St Amant , photo prise dans l’autre sens, en revenant sur nos pas.
Les escaliers qui montent à la collégiale que nous n’avons pas pris, préférant faire le tour par la rue qui monte aussi, mais moins raide.
Pour se rendre à l’église, on doit passer sous la porte voûtée qui était le seul accès à la seconde enceinte ; elle protégeait le château fort ( XIII-XVe) aujourd’hui entièrement détruit. Au dessus de cette porte, il y avait une maison d’habitation qui a été démontée en 1903.
la Collégiale saint-Pierre, construite en 1015, brûlée en 1419, reconstruite de 1451 à 1468, ( style gothique flamboyant ) avec son clocher érigé près d'un contre-fort de l'ancien donjon aujourd'hui disparu, ce dernier étant à l'époque la demeure du seigneur de Gerberoy. Sa nef en bois voûtée en forme de ‘’carène’’ de bateau, le chœur orné de 26 stalles de chanoines de style flamboyant et l’autel du XVIIIe proviennent de la cathédrale d’Amiens.
Des vitraux et un chemin de croix de toute beauté.
Photos personnelles. Textes-documentaires du net et guide local. Musique : G. Zamfir. Générique du film Robin des bois. Août 2016
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