Entretien des haies brisevent Mai 2006 Andr Vzina

Entretien des haies brise-vent Mai 2006 André Vézina, ITA campus La Pocatière

Principales activités v Désherbage v Remplacement des arbres morts v Dépistage insectes et maladies v Protection contre les rongeurs et les brouteurs v Taille et élagage André Vézina, ITA campus La Pocatière

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Noyers noirs (4 ans) Désherbés chimiquement Fauchage Important de désherber totalement la base des arbres (sur 1 mètre carré), surtout pour les feuillus exigeants en eau) André Vézina, ITA campus La Pocatière

Glyphosate de chaque côté du paillis André Vézina, ITA campus La Pocatière

Rotoculteur de chaque côté du paillis André Vézina, ITA campus La Pocatière

Fauchage de chaque côté du paillis André Vézina, ITA campus La Pocatière

Le fauchage de chaque côté du paillis, 3 fois durant l’été, est généralement suffisant pour permettre une bonne reprise des plants André Vézina, ITA campus La Pocatière

Remplacement des arbres morts André Vézina, ITA campus La Pocatière

Inspection phytosanitaire André Vézina, ITA campus La Pocatière

Site internet intéressant André Vézina, ITA campus La Pocatière

Protection contre les brouteurs v Barrières physiques v Produits chimiques répulsifs v Dans les régions où la densité de chevreuils est élevée, il peut être souhaitable de planter des baliveaux (taille: 1, 5 à 2 m) pour éviter le broutage. André Vézina, ITA campus La Pocatière

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Protection contre les brouteurs v Le régime alimentaire et le choix de nourriture du chevreuil changent au cours de l’année pour passer du pâturage pendant la saison de croissance au broutage pendant la saison de dormance. Il n’y a pas de date bien définie pour ce changement, c’est plutôt une lente transition afin de maximiser la quantité de nourriture disponible tel que dicté par la saison. Cependant, lorsque l’herbe est verte et succulente, les chevreuils peuvent tout de même choisir de se nourrir des nouvelles pousses tendres des plantes ligneuses pendant la saison de croissance. (source: http: //www. ecostudies. org/lma_deer_resistance_strate gies. html) André Vézina, ITA campus La Pocatière

Protection contre les brouteurs http: //www. ecostudies. org/lma_deer_resistance_strategies. html v Protection estivale de certains arbres avec des agents répulsifs, compte tenu que les barrières physiques ne sont pas appropriées à cause de l’aspect esthétique durant la saison de croissance. v Pour la protection hivernale, les barrières physiques ou les agents répulsifs doivent être fonctionnels après les premières gelées mortelles. André Vézina, ITA campus La Pocatière

Utilisation de répulsifs http: //www. ecostudies. org/lma_deer_resistance_strategies. html v Faites des essais avec les répulsifs que vous planifiez utiliser pendant la saison de croissance. Nous avons été témoin de dommages considérables sur les nouvelles pousses avec certains répulsifs, plus spécialement ceux qui contiennent des "sauces piquantes" et des dérivés de sang. Les répulsifs de savon et à base d’œuf semblent être les moins dommageables pour les plantes. André Vézina, ITA campus La Pocatière

Utilisation de répulsifs v Faire l’application des répulsifs à un intervalle de trois (3) semaines. Les conditions doivent être optimales pour les applications avec des vaporisateurs. La température doit être de 7º C ou plus pour un temps de séchage complet du produit, qui peut s’étendre sur toute une journée pendant l’hiver. Si l’application du répulsif est faite lorsque la température n’est pas optimum ou si la température descend en-dessous du point de congélation avant que le produit ne soit complètement séché, vous rencontrerez des dommages causés par l’hiver sur certaines plantes, plus spécifiquement chez certains arbres à feuillage persistant. André Vézina, ITA campus La Pocatière

Utilisation de répulsifs v Alterner les répulsifs pour améliorer leur efficacité. Vous nous voulez sans doute pas que "vos" chevreuils s’habituent au répulsif que vous utilisez. v Les nouvelles combinaisons d'odeurs et les répulsifs à base de parfum sont très efficaces pour éloigner les chevreuils. Les répulsifs systémiques semble également être efficaces mais pas autant que l'étiquette du produit veut vous le faire croire. André Vézina, ITA campus La Pocatière

Sites de nourriture http: //www. dnr. state. md. us/wildlife/ddmtdeter. asp v Dans certaines cas, des sites de nourriture peuvent être efficaces afin de garder les chevreuils loin des plantations. Dans des secteurs ruraux où les grandes parcelles sont la norme, l'emplacement d’un site de nourriture dans la portion la plus reculée peut fonctionner. Le facteur primaire pour déterminer le succès de cette technique est la surface du territoire impliquée. Cette méthode ne fonctionnera pas dans des secteurs plus résidentiels où les petites parcelles sont la norme. Il n'y a pas de seuil pour la taille des sites lorsque vient le temps d'évaluer si les sites de nourriture seront efficaces car il y a beaucoup de variables qui entrent en jeu. Cependant, on ne préconise pas de site de nourriture à moins que la propriété impliquée ait au moins 50 acres (20 ha). L'emplacement de sites de nourriture sur de plus petites parcelles peut attirer plus de chevreuils dans le voisinage. André Vézina, ITA campus La Pocatière

Sites de nourriture v Les sites de nourriture ou stations de nourriture (qui emploient typiquement une mangeoire automatique pour les chevreuils) doivent être utilisées pendant toute l'année pour être efficace. v Situer le site de nourriture le plus loin possible de la plantation. De plus, essayer de trouver un endroit couvert par des arbres ou arbustes afin d'encourager les chevreuils à fréquenter ce site. André Vézina, ITA campus La Pocatière

Dispositifs d’effarouchement http: //www. dnr. state. md. us/wildlife/ddmtdeter. asp v Les dispositifs d’effarouchement peuvent être efficaces, mais les cerfs de Virginie deviennent moins craintifs après un certain temps. Des essais de différents dispositifs d’effarouchement ont montré que les cerfs devenaient habitués à certains systèmes au bout d’une semaine d’exposition. Les résultats varient toutefois selon les dispositifs d’effarouchement. v L’efficacité des dispositifs d’effarouchement sur le marché reste à démontrer et il faut se méfier des prétentions des commerçants et vérifier auprès d’acheteurs qui ont testé les produits. André Vézina, ITA campus La Pocatière

Usage des chiens http: //www. dnr. state. md. us/wildlife/ddmtdeter. asp v Les chiens peuvent éloigner les chevreuils des plantations à protéger avec ses aboiements. Il faut un chien énergique qui ne se lassera pas de japper après les cerfs. Ceux-ci peuvent toutefois s’habituer à la présence du chien et se tenir à distance. Cette technique peut être efficace pour protéger de petites surfaces. André Vézina, ITA campus La Pocatière

Clôtures http: //www. ecostudies. org/lma_deer_resistance_strategies. html v Les clôtures de protection, dont la hauteur habituelle est de 2, 3 mètres (7, 5 pieds) ou plus, peuvent être très efficaces pour protéger de grandes surfaces. Celles-ci doivent être constituées de matériel résistant aux intempéries et vérifiées régulièrement. De plus, elles doivent être érigées rapidement pour être efficaces. André Vézina, ITA campus La Pocatière

Clôtures v Les clôtures permanentes, comme les clôtures électriques de 1, 8 mètre (6 pieds) de haut, doivent être bien entretenues. Par exemple, les mauvaises herbes qui grimpent sur les clôtures peuvent réduire le voltage et par conséquent leur efficacité. v Si la clôture n’est pas érigée rapidement, soit en une journée ou deux, les chevreuils vont sauter par dessus. Le premier contact avec la barrière est très important et doit être marquant pour l’animal qui sera d’autant plus respectueux que le choc est significatif. La nouvelle génération de chargeurs électriques (type "New Zealand") est très efficace. André Vézina, ITA campus La Pocatière

Protecteurs Photo: Stéphane Roy André Vézina, ITA campus La Pocatière

CLIMATIC FREEGROW Source: Peter M. Kilburn kilmo 57@yahoo. com André Vézina, ITA campus La Pocatière

Conseils d’utilisation (L’écho des Forêts, juin 2000 CRPF Midi-Pyénées) v Les plants doivent sortir de l'abri-serre au bout de 3 ans maximum pour ne pas présenter un trop fort déficit racinaire. v Il ne faut pas modifier les conditions de croissance et de ventilation d'un arbre en cours de saison de végétation (par exemple enlever le tube). v Les abris-serres sont à réserver aux feuillus. André Vézina, ITA campus La Pocatière

Méthode peu coûteuse à l’essai dans le sud du Québec (G. Neri, pépinière Kramer) André Vézina, ITA campus La Pocatière

v Aux endroits où les chevreuils abondent, la plantation d’arbres de réserve (hauteur: 1, 5 à 2 mètres) pour prévenir le broutage s’avérerait une sage décision (G. Neri). André Vézina, ITA campus La Pocatière

Taille et élagage Les informations présentées dans ce document sont principalement tirées de: Hubert et Courraud, 1994, Élagage et taille de formation des arbres forestiers. Institut de développement forestier de France, 304 p. André Vézina, ITA campus La Pocatière

Plan de l’exposé v Définitions vtaille de formation vélagage vémondage v Taille de formation v Élagage v Réactions de l’arbre André Vézina, ITA campus La Pocatière

Objectifs v Taille de formation: obtenir un arbre droit et solide v Élagage: vobtenir du bois sans nœuds (plus grande valeur) vmieux répartir l’accroissement en diamètre vfavoriser la croissance d’espèces compagnes vlimiter l’empiètement des branches dans les champs en culture v Émondage: éliminer les gourmands à la base de l’arbre André Vézina, ITA campus La Pocatière

Définitions Source: Hubert et Courraud, 1994 André Vézina, ITA campus La Pocatière

Taille de formation v Supprimer les doubles ou multiples têtes v Ralentir ou supprimer les branches qui menacent le développement du leader André Vézina, ITA campus La Pocatière

Selon les étapes de la vie de l’arbre Source: Hubert et Courraud, 1994 v À la plantation v. Taille des racines : vcouper au sécateur toutes les racines blessées jusqu’au niveau où on obtient une section de couleur ivoire. v. Rafraîchir minimalement le pivot. v. Taille des tiges: v. Feuillus: supprimer toutes les branches v. Résineux: conserver les branches, sauf dans certains cas où de grosses racines ont été endommagées. André Vézina, ITA campus La Pocatière

Selon les étapes de la vie de l’arbre Source: Hubert et Courraud, 1994 v Taille de formation à la reprise v. Cas où l’arbre a repris, mais est peu vigoureux, on ne fait rien sauf si: v. Apparition de cimes multiples ou destruction de la cime v. Habillage insuffisant v. Apparition de rejets à la base André Vézina, ITA campus La Pocatière

Apparition de cimes multiples ou destruction de la cime v Raccourcir jusqu’à une pousse latérale vigoureuse ou un bourgeon latéral et couper les pousses qui leur font face et atteignent le même niveau. André Vézina, ITA campus La Pocatière

Habillage insuffisant v Si le plant semble peiner, couper des branches, même après plantation André Vézina, ITA campus La Pocatière

Apparition de rejets à la base v Supprimer les rejets, sauf si un rejet très vigoureux rattrape la pousse principale. Cette dernière peut alors être remplacée par le rejet. On coupe alors toutes les autres tiges à la base, y compris la pousse principale. André Vézina, ITA campus La Pocatière

Taille de formation à la reprise v Plant est vigoureux (croissance annuelle de 30 cm et plus) v. Correction des cimes défectueuses v. Freinage ou élimination des branches dangereuses v. Suppression des rejets à la base v. Recépage André Vézina, ITA campus La Pocatière

Pincement en vert v Le pincement de pousses vertes encore très jeunes est rapide, efficace et peu onéreux. v Il se pratique avec l’ongle: v. Au ras de la tige pour éliminer les doubles ou les multiples cimes vÀ quelques cm de l’extrémité avec des branches trop vigoureuses dont on souhaite freiner le développement André Vézina, ITA campus La Pocatière

Recépage v Opération qui consiste à rabattre, au ras du sol, un arbre dont la structure n’est pas corrigible par une taille de formation. Cette opération doit préférablement se faire sur des plants qui montrent de la vigueur (pousse annuelle longue de 30 cm et plus). v Efficace si le plant montre des signes de vigueur. André Vézina, ITA campus La Pocatière

Source: Hubert et Courraud, 1994 André Vézina, ITA campus La Pocatière

Taille de formation pendant la croissance v S’effectue durant une période de 10 à 25 ans, jusqu’au moment où la bille de bois d’œuvre est acquise (hauteur de 4 à 8 m). André Vézina, ITA campus La Pocatière

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3 1 2 MICHAU, E. , (1985). L'élagage, la taille des arbres d'ornement. France : Institut pour le développement forestier de France. 300 p. L’étape 2 n’est pas toujours nécessaire, la branche latérale reprenant naturellement la forme voulue. André Vézina, ITA campus La Pocatière

Élagage (rappel des objectifs) v Obtenir du bois sans nœud (plus grande valeur) v Mieux répartir l’accroissement en diamètre v Favoriser la croissance d’espèces compagnes v Limiter l’empiètement des branches dans les champs en culture André Vézina, ITA campus La Pocatière

Élagage v L’élagage est complémentaire à la taille de formation, les deux visant principalement à produire du bois de qualité. v L’élagage doit être précoce (moins cher et plus efficace), sans nuire à la vigueur de l’arbre. v L’élagage doit être progressif (traumatise moins l’arbre). André Vézina, ITA campus La Pocatière

Précocité de l’élagage v Moins de temps pour couper la branche, car elle est plus petite. v Plus de bois sans nœud, car la trace de la branche est plus proche du cœur de l’arbre. v Attention : si trop précoce, l’élagage peut ralentir la croissance, diminuer la rigidité du tronc ou faire apparaître des gourmands. André Vézina, ITA campus La Pocatière

Pour un élagage progressif v On passe plus souvent, mais le temps total est moins long car les branches sont plus petites. v Traumatise peu ou pas les arbres (pas de gourmands). v Un seul type d’outillage suffit. v Moyen le plus efficace d’augmenter la qualité du bois. v Fortement recommandé pour les noyers, les chênes et les tilleuls. André Vézina, ITA campus La Pocatière

Élagage v Fonction de la hauteur. v Fonction de la densité de plantation: v. Les arbres espacés de 3 m et plus en plantation sont considérés comme isolés, jusqu’à ce que leurs branches se rejoignent. Les arbres situés en lisière (pour leur face extérieure) sont aussi considérés comme isolés. On peut donc déduire que les arbres plantés en haies brise-vent sont isolés. André Vézina, ITA campus La Pocatière

Hauteur (1 er élagage) André Vézina, ITA campus La Pocatière

Intensité du premier élagage v Hauteur élaguée = 1/3 de la hauteur totale de l’arbre André Vézina, ITA campus La Pocatière

Élagages subséquents v Pour les arbres isolés, à chaque accroissement de 1 -2 m, on élaguera de 0, 5 -1 m. v Pour les arbres accompagnés, à chaque accroissement de 2 -4 m, on élaguera de 1 -2 m. André Vézina, ITA campus La Pocatière

Quand arrêter l’élagage? v La hauteur minimum de l’élagage est de 3 m v La hauteur optimum est de: v 7 m pour les peupliers v 6 m pour les résineux et feuillus en peuplement v 5 m pour les feuillus isolés v Inutile d’élaguer au-dessus du niveau où s’arrêtera la découpe bois d’œuvre v Souhaitable que le diamètre du tronc ait triplé entre le moment de l’élagage et celui de l’exploitation v Pour un arbre isolé: max: 1/3 de la hauteur de l’arbre v Pour un arbre accompagné: max: 1/2 de la hauteur de l’arbre André Vézina, ITA campus La Pocatière

Techniques de coupe MICHAU, E. , (1985). L'élagage, la taille des arbres d'ornement. André Vézina, ITA campus La Pocatière France : Institut pour le développement forestier de France. 300 p.

Coupe d’une branche de fort diamètre MICHAU, E. , (1985). L'élagage, la taille des arbres d'ornement. André Vézina, ITA campus La Pocatière France : Institut pour le développement forestier de France. 300 p.

Schéma de cicatrisation d’une plaie Le bourrelet cicatriciel referme la plaie d’autant plus vite et régulièrement que la coupe est faite au bon endroit, la plaie lisse, proche de la verticale, propre et de dimension réduite, et enfin que l’arbre est vigoureux (Hubert et Courraud, 1994). André Vézina, ITA campus La Pocatière

État du cambium et formation du callus MICHAU, E. , (1985). L'élagage, la taille des arbres d'ornement. France : Institut pour le développement forestier de France. 300 p. André Vézina, ITA campus La Pocatière

Exemples de coupes Recher une cicatrisation totale Coupe bien réalisée; le cal est circulaire MICHAU, E. , (1985). L'élagage, la taille des arbres d'ornement. France : Institut pour le développement forestier de France. 300 André p. Vézina, ITA campus La Pocatière

Mauvaises coupes Coupe trop à plat… … le cal ne se forme que sur les côtés. MICHAU, E. , (1985). L'élagage, la taille des arbres d'ornement. France : Institut pour le développement forestier de France. 300 André p. Vézina, ITA campus La Pocatière

Relations entre la formation du callus et l’emplacement de la coupe MICHAU, E. , (1985). L'élagage, la taille des arbres d'ornement. France : Institut pour le développement forestier de André France. 300 ITA p. campus La Pocatière Vézina,

Suppression d’une branche courbe à sa base Suppression de branches horizontales …éviter les coupes trop à plat ou trop obliques… MICHAU, E. , (1985). L'élagage, la taille des arbres d'ornement. France : Institut pour le développement forestier de France. 300 p. André Vézina, ITA campus La Pocatière

MICHAU, E. , (1985). L'élagage, la taille des arbres d'ornement. France : Institut pour le développement forestier de France. 300 p. André Vézina, ITA campus La Pocatière

MICHAU, E. , (1985). L'élagage, la taille des arbres d'ornement. André Vézina, 300 ITAp. campus La Pocatière France : Institut pour le développement forestier de France.

Schéma simplifié de vascularisation au niveau d’une branche (d’après A. Shigo) André Vézina, ITA campus La Pocatière

Réactions de l’arbre a: obstruction des canaux b: obstruction des cernes annuels c: obstruction des rayons ligneux d: barrage vers l’extérieur D’après Shigo et Marx, 1977 dans Hubert et Courraud, 1994 André Vézina, ITA campus La Pocatière

La compartimentation est bien visible sur cette coupe transversale d’un tronc. 2: barrière frontale 3: barrière latérale 4: barrière séparant le bois ancien du bois nouveau MICHAU, E. , (1985). L'élagage, la taille des arbres d'ornement. France : Institut pour le développement forestier de France. 300 p. André Vézina, ITA campus La Pocatière

MICHAU, E. , (1985). L'élagage, la taille des arbres d'ornement. France : Institut pour le développement forestier de France. 300 p. André Vézina, ITA campus La Pocatière

Progression de la pourriture suite à une coupe MICHAU, E. , (1985). L'élagage, la taille des arbres d'ornement. André Vézina, France : Institut pour le développement forestier de France. 300 ITA p. campus La Pocatière

Parement d’une plaie de taille MICHAU, E. , (1985). L'élagage, la taille des arbres d'ornement. France : Institut pour le développement forestier de France. 300 p. André Vézina, ITA campus La Pocatière

Moment d’intervention v Fonction de différents critères: v. Visibilité v. Cicatrisation v. Montée de sève v. Les gourmands v. Le gel André Vézina, ITA campus La Pocatière

La visibilité v Lors de la taille de formation, il est plus facile d’apprécier la structure de l’arbre lorsque les feuillus n’ont pas leurs feuilles. v La présence de feuillage pose moins de problème pour l’élagage et l’émondage. André Vézina, ITA campus La Pocatière

La cicatrisation v Plus elle est rapide, moins les risques de pourriture sont élevés (risque minime si les branches sont de diamètre inférieur à 2 -3 cm). v Couper les grosses branches en période d’arrêt ou de ralentissement de la végétation, mais précédant de peu la reprise de la végétation. André Vézina, ITA campus La Pocatière

La montée de la sève v Les écoulements par les plaies de taille attirent les insectes et favorisent les pourritures. De plus, l’écorce est fragile et se détache facilement en période de montée de sève. v Pour les petites branches (diamètre < 3 cm): pas de problème. v Pour les grosses branches, évitez les périodes de montée de sève dans les cas des érables, des bouleaux, des ormes, des noyers et des tilleuls. La période active de la montée de la sève se situe habituellement de la fin du mois de mars à la fin du mois d'avril. André Vézina, ITA campus La Pocatière

Les gourmands v Les tailles de formation et les élagages trop vigoureux peuvent provoquer l’apparition de gourmands. Il faut éviter de prélever plus de 20% de la cime (source: site web jardin botanique de Montréal). v En élaguant à la fin juillet-début août, la repousse des gourmands est nulle ou très faible. André Vézina, ITA campus La Pocatière

Le gel v Éviter tout élagage ou taille lors des grands froids d’hiver v À l'automne, il faut tenir compte des possibilités de gélivures pour les espèces non rustiques. André Vézina, ITA campus La Pocatière

Moment d’intervention (résumé) v Branches dont le diamètre est inférieur à 3 cm: En tout temps, sauf lors des grands froids. Le pincement en vert, effectué vers la fin juin, est rapide, efficace et peu onéreux. v Branches dont le diamètre est supérieur à 3 cm: Couper avant la montée de sève ou en période de ralentissement de sève, le plus près possible de la reprise de la végétation. Pour éviter les gourmands, tailler à la fin juillet-début août. André Vézina, ITA campus La Pocatière

Que faire avec les branches coupées v Si elles sont saines: déchiquetez et laissez les copeaux dans la haie. v Si elles sont malades, brûler les branches et désinfecter les outils. André Vézina, ITA campus La Pocatière

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Badigeonnage des plaies v Seulement les plaies de diamètre supérieur à 5 cm v. La plaie doit être bien nette, propre et sèche. v. Souhaitable si la section de branche coupée présente du bois de cœur. L’efficacité de cette opération est remise en question par certains spécialistes. Il faut s’assurer de ne pas appliquer n’importe quel produit. André Vézina, ITA campus La Pocatière

Badigeonnage des plaies v Les produits utilisés doivent être: v. Efficaces contre les champignons et les bactéries v. Répulsifs pour les insectes v. Non phytotoxiques v. Durables v. Imperméables à l’eau mais perméable à l’air v. Sans toxicité pour l’homme et les animaux André Vézina, ITA campus La Pocatière

Source: Hubert et Courraud, 1994 André Vézina, ITA campus La Pocatière

Parfaire la taille de formation en supprimant des fourches (A) formées par des branches trop verticales ou en enlevant des branches (B) concurrentes de la flèche. Source : Pierre Le Den / ENSP (MR & SD) + IDF André Vézina, ITA campus La Pocatière

Avantages économiques Pour les mêmes essences et à grosseur égale, on atteint des augmentations de prix qui peuvent aller jusqu’à: v 600% chez les feuillus v 85% chez les résineux Source: Hubert et Courraud, 1994 André Vézina, ITA campus La Pocatière

Source: Groupe Transforêt. Bois de déroulage: Guide de production pour les propriétaires forestiers André Vézina, ITA campus La Pocatière

Outils d’élagage André Vézina, ITA campus La Pocatière

Sécateur à manche télescopique Tête de sécateur à double action pour manche télescopique avec corde et poulie Sécateur pneumatique André Vézina, ITA campus La Pocatière

Scies à main André Vézina, ITA campus La Pocatière

Scie à manche télescopique de 16 pieds en aluminium André Vézina, ITA campus La Pocatière

Taille mécanisée: Avignon, France André Vézina, ITA campus La Pocatière

Taille mécanisée: État de New-York André Vézina, ITA campus La Pocatière

Coûts v Variables selon l’âge, la composition et la longueur de la haie v Les coûts d’élagage varient également avec la grosseur des branches à couper. André Vézina, ITA campus La Pocatière

Coûts moyens estimés Total (coût/km) Opération Occurrence 1. Désherbage et inspection phytosanitaire (insectes et maladies) 2 fois/année les 5 premières années 2 225 $ une fois (2 e année), 10% taux de mortalité 225 $ 10 premières années 19 000 $ Tous les ans, entre 2 et 10 ans 2 500 $ Total 23 950 $ Total/m/année 2, 4 $ Total/m/année (sans l’opération 3) 0, 5 $ 2. Remplacement des arbres morts 3. Protection contre les rongeurs et les brouteurs 4. Taille de formation et élagage André Vézina, ITA campus La Pocatière