Economie et droit Les entreprises et la production

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Economie et droit Les entreprises et la production Yves Flückiger

Economie et droit Les entreprises et la production Yves Flückiger

I. INTRODUCTION A. Définition La quantité offerte d’un bien ou d’un service représente le

I. INTRODUCTION A. Définition La quantité offerte d’un bien ou d’un service représente le nombre d’ unités de service unités ce bien ou service produites par une entreprise ( entreprise offre individuelle) ou par offre individuelle une industrie ( une industrie offre du marché) au offre du marché cours d’une période donnée. Il s’agit donc d’un flux, comme pour la demande. flux

I. INTRODUCTION A. Définition La quantité offerte dépend: du prix du bien/service considéré du

I. INTRODUCTION A. Définition La quantité offerte dépend: du prix du bien/service considéré du prix des biens intermédiaires nécessaires à la production des prix des facteurs de production utilisés (notamment le travail et le capital) de la technologie

A. Définition O sur le marché PA P 1 Quantité maximale que l’industrie est

A. Définition O sur le marché PA P 1 Quantité maximale que l’industrie est prête à offrir sur le marché pour un niveau de prix donné Q 1 QA O

A. Définition Offre sur le marché PA P 1 La fonction d’offre représente le

A. Définition Offre sur le marché PA P 1 La fonction d’offre représente le prix minimum exigé par les entreprises pour offrir une certaine quantité du bien « A » Q 1 QA O

I. INTRODUCTION B. Hypothèses de comportement w Les entreprises visent à maximiser leur profit

I. INTRODUCTION B. Hypothèses de comportement w Les entreprises visent à maximiser leur profit total (symbolisé par ) w Le profit total est défini comme la différence entre leur recette totale (RT), ou chiffre d’affaires, et leur coût total de production (CT)

I. INTRODUCTION B. Hypothèses de comportement w Objectif: Déterminer la quantité Objectif: particulière Q*

I. INTRODUCTION B. Hypothèses de comportement w Objectif: Déterminer la quantité Objectif: particulière Q* que l ’entreprise devrait produire tel que: (Q*) = RT(Q*) – CT(Q*) soit maximum

I. INTRODUCTION B. Hypothèses de comportement w Cette hypothèse est suffisamment générale pour décrire

I. INTRODUCTION B. Hypothèses de comportement w Cette hypothèse est suffisamment générale pour décrire le comportement de la plupart des entreprises, à l’exception des entreprises à but non lucratif w L’entreprise peut adopter parfois un autre comportement visant par exemple à maximiser sa place sur le marché (prédation) prédation

I. INTRODUCTION C. Notion de « surprofit » w La notion de profit économique

I. INTRODUCTION C. Notion de « surprofit » w La notion de profit économique ou de « surprofit » diffère de la notion comptable à laquelle on fait généralement référence w Elle se distingue par le fait qu’il faut inclure dans les coûts de production, une rémunération « normale » des fonds propres. Ce montant n’est pas aisé à propres déterminer

I. INTRODUCTION D. Distinction entre court et long terme w Court terme : période

I. INTRODUCTION D. Distinction entre court et long terme w Court terme : période durant laquelle il y a Court terme au moins un facteur de production fixe, en général le capital physique w Elle est déterminée par la période de temps nécessaire à une entreprise pour revendre ses équipements ou pour résilier son contrat de bail par exemple

I. INTRODUCTION D. Distinction entre court et long terme w La longueur de la

I. INTRODUCTION D. Distinction entre court et long terme w La longueur de la période de court terme est donc variable selon le secteur économique considéré w Long terme : période durant laquelle tous Long terme les facteurs de production deviennent variables, y compris les équipements et les infrastructures

II. STRUCTURE DES COÛTS A. Les coûts fixes, les coûts irrécupérables et les coûts

II. STRUCTURE DES COÛTS A. Les coûts fixes, les coûts irrécupérables et les coûts variables w Les coûts fixes représentent les coûts Les coûts fixes qui ne varient pas en fonction de la quantité produite par l’entreprise w Si l’entreprise cesse son activité, elle continue à supporter, à court terme, ces coûts fixes

II. STRUCTURE DES COÛTS w Les coûts fixes irrécupérables représentent une partie des coûts

II. STRUCTURE DES COÛTS w Les coûts fixes irrécupérables représentent une partie des coûts fixes que l’entreprise ne peut pas récupérer en vendant par exemple ses machines ou ses équipements w Ils constituent des barrières éventuelles à la sortie du marché

II. STRUCTURE DES COÛTS w Les coûts variables changent en fonction du volume de

II. STRUCTURE DES COÛTS w Les coûts variables changent en fonction du volume de production réalisé w Si la production cesse, les coûts variables deviennent nuls (exemple : salaires, matières premières, coûts énergétiques, impôt sur le bénéfice etc. ) w A long terme, tous les coûts sont variables

II. STRUCTURE DES COÛTS B. La fonction de coût total à court terme w

II. STRUCTURE DES COÛTS B. La fonction de coût total à court terme w Le coût total de production (CT) est formé, à court terme, de la somme des coûts fixes (F) et des coûts variables (CV) w En l’occurrence, CT(Q) = F + CV(Q)

II. STRUCTURE DES COÛTS CT Dans la phase des rendements croissants, la quantité supplémentaire

II. STRUCTURE DES COÛTS CT Dans la phase des rendements croissants, la quantité supplémentaire CV produite par heure de travail s’accroît au fur et à mesure que Q augmente F Q 1 Q

II. STRUCTURE DES COÛTS CT CV Dans la phase des rendements décroissants, la quantité

II. STRUCTURE DES COÛTS CT CV Dans la phase des rendements décroissants, la quantité supplémentaire produite diminue lorsque Q augmente F Q 1 Q

II. STRUCTURE DES COÛTS CT CT F Q 1 Q

II. STRUCTURE DES COÛTS CT CT F Q 1 Q

II. STRUCTURE DES COÛTS C. Le coût marginal et le coût moyen w Le

II. STRUCTURE DES COÛTS C. Le coût marginal et le coût moyen w Le coût marginal symbolise le coût marginal supplémentaire lié à un accroissement (marginal) de la quantité produite: Cm = CT/ Q = CV/ Q

II. STRUCTURE DES COÛTS C. Le coût marginal et le coût moyen w Le

II. STRUCTURE DES COÛTS C. Le coût marginal et le coût moyen w Le coût moyen de production est défini coût moyen de production comme le coût total par unité produite: CM = CT/Q

II. STRUCTURE DES COÛTS D. Exemple numérique

II. STRUCTURE DES COÛTS D. Exemple numérique

III. Calcul d’un producteur individuel w Pour déterminer la quantité à produire pour maximiser

III. Calcul d’un producteur individuel w Pour déterminer la quantité à produire pour maximiser le profit total, l’entreprise doit confronter sa fonction de coût total à celle de la recette totale (RT = P. Q) w En situation de concurrence, l’entreprise n’est pas en mesure de se comporter de manière indépendante; le prix fixé sur le marché est une donnée qu’elle ne peut influencer (condition d’atomicité) condition d’atomicité

III. Calcul d’un producteur individuel w L’entreprise peut procéder par « tâtonnement » pour

III. Calcul d’un producteur individuel w L’entreprise peut procéder par « tâtonnement » pour déterminer la quantité qui maximise son profit total (Cf graphique) w Si elle connaît parfaitement ses fonctions de coût et de recette, elle peut y parvenir plus simplement en cherchant la quantité pour laquelle, sa recette marginale est égale à son coût marginal de production

III. Calcul d’un producteur individuel w La fonction d’offre d’une entreprise se fonction d’offre

III. Calcul d’un producteur individuel w La fonction d’offre d’une entreprise se fonction d’offre d’une entreprise confond avec sa fonction de coût marginal à partir de son seuil de rentabilité w Le seuil de rentabilité correspond au niveau de prix pour lequel le volume de production choisi par l’entreprise lui permet de réaliser une recette totale qui couvre tout juste son coût total de production (P 1)

Fonction d’offre d’une entreprise Que se passet-il si le prix sur le marché varie

Fonction d’offre d’une entreprise Que se passet-il si le prix sur le marché varie ? P OFFRE CM P 3 P 2 Cm P 1 P 0 q 1 q 2 q 3 q

III. Calcul d’un producteur individuel w Le seuil de fermeture représente le niveau Le

III. Calcul d’un producteur individuel w Le seuil de fermeture représente le niveau Le seuil de fermeture de prix à partir duquel une entreprise préfère quitter le marché car elle ne parvient même plus à couvrir ses coûts fixes de production w Le seuil de fermeture est inférieur au seuil de rentabilité w Le seuil de fermeture est un seuil de sortie; le seuil de rentabilité est un point d’entrée

III. Calcul d’un producteur individuel Déplacement de la fonction d’offre individuelle Cm: O de

III. Calcul d’un producteur individuel Déplacement de la fonction d’offre individuelle Cm: O de l’entreprise P Hausse des coûts variables O ’ ’ Baisse des coûts variables ou progrès technique q

IV. Offre de l’industrie A. Offre à court terme w Agrégation des offres individuelles

IV. Offre de l’industrie A. Offre à court terme w Agrégation des offres individuelles pour chaque niveau de prix w Une hausse de prix provoque une augmentation de la quantité produite (réaction des entreprises en place) w L’offre agrégée correspond au coût marginal de production de l’industrie

IV. Offre de l’industrie P A: seuil de rentabilité de l’entreprise la plus efficace

IV. Offre de l’industrie P A: seuil de rentabilité de l’entreprise la plus efficace Surprofit Offre de l ’industrie P 1 PA A Q 1 Q

IV. Offre de l’industrie B. A long terme w Les “ surprofits ” obtenus

IV. Offre de l’industrie B. A long terme w Les “ surprofits ” obtenus attirent de nouveaux concurrents w S’il n’y a pas de barrières à l’entrée, de nouvelles entreprises vont pénétrer sur le marché et les “ surprofits ” vont tendre progressivement à diminuer

IV. Offre de l’industrie w Ce processus élimine les entreprises “marginales” w La courbe

IV. Offre de l’industrie w Ce processus élimine les entreprises “marginales” w La courbe d’offre à long terme devient “ horizontale ” et elle se fixe à la hauteur du seuil de rentabilité de l’entreprise la plus efficace w Ce processus devrait conduire à l’élimination de tout “ surprofit ”. A long terme, tous les secteurs dégagent la même rentabilité pour leurs fonds propres

V. Elasticité-prix de l’offre A. Définition

V. Elasticité-prix de l’offre A. Définition

V. L’élasticité prix de l’offre B. Comparaison O 2 P O 1 A La

V. L’élasticité prix de l’offre B. Comparaison O 2 P O 1 A La fonction d’offre O 1 est plus élastique la fonction d’offre O 2 NB: la comparaison devrait se faire par rapport à un point donné « A » Q