Djibouti en forme longue la Rpublique de Djibouti
Djibouti, en forme longue la République de Djibouti (en arabe , ﺟﻤﻬﻮﺭﻳﺔ ﺟﻴﺒﻮﺗﻲ en afar Gabuutih Ummuuno, en somali Jamhuuriyadda Jabuuti), est un pays de la Corne de l'Afrique, situé sur la côte ouest du débouché méridional de la mer Rouge. Il est limitrophe de la Somalie ( Somaliland ), de l'Éthiopie, de l'Érythrée et du Yémen. Djibouti est aussi le nom de sa principale ville et capitale Loulou création. Photos et commentaires de Philippe HERAT.
RAYSSALI - PLAGE DES SABLES BLANCS Fatou, une jeune Djiboutienne, a créé un campement à l'entrée de la baie de Rayssali. Ses installations sont sommaires, mais l'accueil y est chaleureux et la cuisine délicieuse. Nous y avons séjourné une nuit avant d'aller découvrir la plus belle plage de Djibouti, les Sables Blancs. La baie de Rayssali, sans doute la plus belle du golfe de Tadjourah
Le campement de Rayssali, face à la mer.
Trois photos du site exceptionnel dans lequel l'écrivain, homme politique et académicien Jean-François Deniau s'est établi quelques années avant sa disparition
Rochers de basalte dans la baie
Squelette de dromadaire à l'entrée de la maison
D'étranges sculptures de sable sur la plage de Rayssali
La baie au petit matin
Le soleil se lève sur le campement de Rayssali
A nos côtés, Fato, la propriétaire du campement, son cuisinier et nos guides, Aden et Ibrahim
A deux kilomètres du campement de Rayssali, la plage des Sables Blancs
Le contraste saisissant entre le sable presque immaculé et les rochers de basalte d'un noir profond
Un dromadaire apporte le bois qui servira à préparer le feu pour faire la cuisine
DE TADJOURAH A RANDA J'avais séjourné pendant trois mois à Tadjourah en 1975 et j'en avais gardé un souvenir mitigé. La ville a bien changé (et va énormément changer dans les années à venir). Une nouvelle avenue à quatre voies a été ouverte derrière le centre ville et les conditions de vie des habitants se sont améliorées. Reste le problème des ordures, omniprésentes dans les rues et aux abords de la ville: il est vrai que la protection de l'environnement semble loin d'être une préoccupation essentielle, là comme ailleurs.
Vue de la ville à partir de la route d'Obock
L'avenue principale de Tadjourah
La capitale des sultans de Tadjourah, également appelée "la ville blanche" ou "la ville aux sept mosquées (il y en a plus d'une vingtaine actuellement). Le long du front de mer, des petites maisons blanches aux volets et aux portes bleus: ce sont souvent des petits commerces de nourriture et de matériaux
Près de l'une des mosquées de la ville, un empilement prometteur de caisses de Coca-Cola.
un pick-up Toyota joliment décoré
Des enfants jouent sur la plage et des chèvres se reposent à l'ombre de l'épave d'un boutre
Un peu plus loin, un étal de vente de bois qui sera ensuite transporté à dos de dromadaire
Le nouveau port en eaux profondes de Tadjourah, qui va bientôt accueillir des navires minéraliers pour assurer un débouché maritime aux camions venus des mines d'Ethiopie, sera construit dans quelques années. Une nouvelle route reliera Tadjourah à Dorra et à Balho avant de franchir la frontière éthiopienne
Arrêt à la source de Randa, lieu de rendez-vous des femmes du village accompagnées de leurs bêtes. Nous y avons rencontré des petites filles portant des jerricans d'eau de 20 litres.
Tout près de la source, un énorme "figuier-étrangleur" dont les branches semblent étouffer un jujubier
ADOYLA Adoyla (prononcer Adoïla) est un tout petit village situé entre Randa et Adaïlou, à 900 m d'altitude, dans les Monts Mabla. Notre guide tenait à nous y emmener parce que c'était une étape idéale entre Tadjourah et Mouddo et surtout pour nous faire découvrir la vie des populations rurales du nord de Djibouti. Nous y avons reçu un excellent accueil de la part de gens simples pour qui le sens de l'hospitalité est évident. A l'image de l'association EVA (Environnement du Village d‘ Adaïlou) créée dans le village voisin, les habitants d'Adoyla souhaitent mettre en place une association qui pourra fédérer les populations et recher des aides financières extérieures pour mettre en valeur le village et assurer son développement.
Passage sur le plateau d‘ Hallou, entre Randa et Adoyla
Les premières habitations du village, au pied des montagnes des Mablas
Des enfants du village, surpris par notre arrivée
Pour la première fois du séjour, nous avons eu froid. Le chef du village a eu la bonne idée de préparer un feu pour nous réchauffer
Le lendemain matin, les enfants sont toujours aussi attentifs
L'élevage des chèvres et des vaches permet aux villageois de se nourrir et de récupérer un peu d'argent
Le chef du village, ancien soldat de l'armée française, inventif et courageux, a été à l'origine de la création d'un point d'eau et de la réalisation d'un petit jardin potager
Une daboïta, habitat traditionnel Afar: c'est une sorte de hutte composée d'arceaux de bois recouverts de nattes. Les femmes préparent la cuisine à l'intérieur.
Un peu à l'écart des habitations, la préparation du cabri que nous mangerons à midi
Les dromadaires sont utilisés pour le transport des marchandises, et surtout pour celui de l'eau (un animal peut porter jusqu'à 200 litres d'eau)
Aux environs immédiats du village, des antilopes ou des gazelles?
ADOYLA - DORRA Après quarante minutes de piste à partir d'Adoyla, on atteint le site d'As Dorra, un carrefour d'où partent les pistes de Randa vers le sud, d'Assa- Gueyla vers le nord et de Dorra vers l'ouest. Première surprise: une sorte d'immense camp retranché a été construit à cet endroit: c'est ici que se sont établis les ingénieurs et les ouvriers (et leurs énormes engins) qui construisent la nouvelle route de Tadjourah vers l'Ethiopie. Seconde surprise, une dizaine de kilomètres plus loin: la piste de Dorra est dans le même état, voire même encore plus dégradée qu'il y a 37 ans: il nous faudra plus d'une heure pour parcourir 10 km dans la chaleur, les pierres et la poussière.
Serpentant entre les montagnes, la longue et difficile piste de Dorra: Difficile d'envisager que, dans moins de deux ans, une route fréquentée par des centaines de camions chaque jour passera ici
Le long du parcours, rencontre avec quelques animaux sauvages
Un berger menant son troupeau de chèvres
Le poste militaire de Dorra, ancien fief du détachement du Groupement Nomade Autonome au temps de la présence française, et le village, bien isolé au milieu des sables
Des enfants autour du point d'eau près duquel ont miraculeusement poussé quelques arbres
Vue depuis Dorra, la plaine du Dôda
Le village de Dorra, où enseignait le collègue le plus proche de moi, il y a près de quarante ans
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