Distinguer politique conjoncturelle et politique structurelle Politique conjoncturelle

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Distinguer politique conjoncturelle et politique structurelle Politique conjoncturelle Politique structurelle Objectifs Résorber les déséquilibres

Distinguer politique conjoncturelle et politique structurelle Politique conjoncturelle Politique structurelle Objectifs Résorber les déséquilibres : inflation, chômage (conjoncturel), output gap, déséquilibres externes (conjoncturels) Accroître l’efficacité économique (croissance potentielle) [+ favoriser un développement durable] Horizon temporel Court terme Long terme Niveau d’action Macroéconomique, action sur la demande Microéconomique, action sur l’offre Politiques budgétaire, monétaire, de change Politiques industrielle, de l’innovation, commerciale, financière, fiscale, de la concurrence, de l’emploi (chômage structurel), d’aménagement du territoire, environnementale Politiques discrétionnaires ou de règles, politiques actives ou passives Interventionnisme ou laisser-faire, politiques verticales ou horizontales Domaines Débats Conjoncturel ou structurel ? Exemples de politiques au statut ambigu Politiques de désinflation compétitive, de relance par l’offre (courbe de Laffer)

Montée des dépenses publiques sur le long terme (% du PIB) 75 70 65

Montée des dépenses publiques sur le long terme (% du PIB) 75 70 65 60 55 50 France Suède Allemagne Royaume-Uni Japon Etats-Unis 45 40 35 30 25 20 15 10 5 0 1870 1880 1890 1900 1910 1920 1930 1940 1950 1960 1970 1980 1990 2000 2010

Nombre et effectifs des sociétés contrôlées par l’Etat en France (source : INSEE)

Nombre et effectifs des sociétés contrôlées par l’Etat en France (source : INSEE)

Politique de la concurrence : sanctions pécuniaires prononcées en France 1000 35 900 800

Politique de la concurrence : sanctions pécuniaires prononcées en France 1000 35 900 800 700 600 Montant total (éch. gauch. ) 30 Montant moyen par sanction (éch. droit. ) 25 Montant moyen par entreprise (ou autres) (éch. droit. ) 500 400 575. 4 534 Montant de la sanction extrême (éch. gauch. ) 20 15 384. 9 367. 9 300 200 10 242. 4 189. 5 100 2014 2013 2012 2011 2010 2009 2008 2007 2006 2005 2004 2003 2002 2001 2000 1999 1998 1997 1996 1995 1994 1993 0 1992 0 5 Lecture : En 2005, le montant total des sanctions pécuniaires prononcées par l’Autorité de la Concurrence s’élèvent à 754, 4 millions d’euros et la sanction maximale à 534 millions d’euros ; le montant moyen par sanction s’élève à 24, 3 millions d’euros et le montant moyen par entreprise (ou groupe d’entreprises, organisations professionnelles, organismes) à 5, 5 millions d’euros (une même sanction touchant souvent plusieurs entreprises).

Puissance des systèmes d’incitation habituellement utilisés (Source : Laffont et Tirole (1993), Théorie des

Puissance des systèmes d’incitation habituellement utilisés (Source : Laffont et Tirole (1993), Théorie des incitations et réglementation) Transferts autorisés ? (subventions directes, prêts publics à taux d’intérêt faible…) Puissance Très forte (Entreprise supporte coûts, reçoit profit) Intermédiaire (Partage des coûts ou du profit) Oui (Achat public, certaines entreprises publiques) Non (La plupart des entreprises réglementées) Contrats à prix fixes Prix plafond Contrats d’incitation Régulation incitative Contrats « cost plus » Régulation coût-du-service Très faible (Gouvernement ou consommateurs supportent coûts, reçoivent profit)

Des investissements en infrastructures insuffisants dans les pays de l’OCDE (Source : OECD Economic

Des investissements en infrastructures insuffisants dans les pays de l’OCDE (Source : OECD Economic Outlook, Volume 2015 Issue 1 - © OECD 2015 Investissement dans les infrastructures, % du PIB Note : Investissements publics et privés en infrastructures dans les services publics, les transports et les communications.