Dispositifs franciliens dans la lutte contre le VIH

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Dispositifs franciliens dans la lutte contre le VIH et les IST

Dispositifs franciliens dans la lutte contre le VIH et les IST

SUR QUELLE GÉOGRAPHIE DE L’ÉPIDÉMIE FONDER LES DISPOSITIFS PUBLICS? 2

SUR QUELLE GÉOGRAPHIE DE L’ÉPIDÉMIE FONDER LES DISPOSITIFS PUBLICS? 2

45 166 bénéficiaires de l’ALD VIH en 2013 en Id. F ORS Île-de-France -

45 166 bénéficiaires de l’ALD VIH en 2013 en Id. F ORS Île-de-France - Bulletin de santé. N° 22. Décembre 2015. 3

LA PROMOTION DE LA SANTÉ ET LA PREVENTION: QUELLE COUVERTURE RÉGIONALE? 4

LA PROMOTION DE LA SANTÉ ET LA PREVENTION: QUELLE COUVERTURE RÉGIONALE? 4

Actions de prévention santé sexuelle en 2015 La vision de l’ARS 75 actions financées

Actions de prévention santé sexuelle en 2015 La vision de l’ARS 75 actions financées pour un montant de 3 840 577€ portées par 50 opérateurs (41 associations, 9 Collectivités Territoriales), dont régionaux à 69% 49 % : actions de prévention collective (informationsensibilisation), 23% : actions de prévention individuelle 13% : actions de dépistagerepérage Vers les personnes affectées et les publics vulnérables Concertation avec Sidaction 5

Actions de prévention VIH / santé sexuelle en 2015 : la vision de l’ARS

Actions de prévention VIH / santé sexuelle en 2015 : la vision de l’ARS Le poids important des grandes associations régionales Dans une logique d’intervention diversifiée (éduc. pour la santé, santé communautaire, dépistage, accomp. des personnes) Incomplètement territorialisable Un état des lieux incomplet: - Nombreuses actions de prévention financées par l’Agence dans autres thématiques - Dimension prévention/dépistage des CEGIDD et COREVIH non inclue - Nombreuses actions de prévention non financées par l’Agence, et non repérées -PMI, santé scolaire, ASE… -Collectivités locales (services santé, services jeunesse, etc…) -Etc… 6

QUELLES MODALITÉS DE DÉPISTAGE EN ILE DE FRANCE ? 7

QUELLES MODALITÉS DE DÉPISTAGE EN ILE DE FRANCE ? 7

Le dépistage « conventionnel » 1, 35 millions de tests VIH en labo en

Le dépistage « conventionnel » 1, 35 millions de tests VIH en labo en 2015 en Id. F, soit - 25% des tests réalisés en France - Ratio de 110‰ habitants - 0, 37% (5073) tests positifs (doublons sur diagnostic + contrôle) Globalement stable sur les 10 dernières années Importante activité de dépistage dans la région Mais reste insuffisante - De façon globale - Pour les personnes vulnérables éloignées des soins Au-delà du VIH: données enquêtes labo. Hep 2010 - dépistage Ag. HBs : 72‰ habitants (vs 54‰ en métropole) - dépistage Ac anti-VHC : 79‰ (vs 54‰ en métropole) 8

Nombre de sérologies VIH effectuées p. 1 000 habitants, par région, par département IDF,

Nombre de sérologies VIH effectuées p. 1 000 habitants, par région, par département IDF, 2015. l’activité de dépistage en 2015 est de 1, 35 million [1, 31 -1, 39] Source : CIRE Ile-de-France, Santé publique France, données Labo VIH, 2015 9

Les TROD VIH (tests rapides d’orientation diagnostique) : une évolution majeure 10

Les TROD VIH (tests rapides d’orientation diagnostique) : une évolution majeure 10

30 716 dépistages TROD-VIH en 2015 Déploiement des TROD VHC en cours depuis l’arrêté

30 716 dépistages TROD-VIH en 2015 Déploiement des TROD VHC en cours depuis l’arrêté du 1/8/2016 11

Dépistage de proximité par TRODVIH 12

Dépistage de proximité par TRODVIH 12

Autotests VIH En 12 mois (9/15 -9/16) : 41 319 autotests approvisionnés dans 2290

Autotests VIH En 12 mois (9/15 -9/16) : 41 319 autotests approvisionnés dans 2290 pharmacies franciliennes - Soit 30% des approvisionnements en France (source Mylan/SFSP) Enquête nationale SFLS sur la dispensation - 2 phases : novembre 2015 et avril 2016 - Total de 503 pharmacies ayant répondu - Prix moyen : 27, 3€ Nombre moyen de tests vendus sur les 2 phases : - De 1, 4 tests à 3, 2 tests en 4/16 (8, 3 en pharmacies en centre commercial) - 80% d’hommes - ≈30% de 18 à 25 ans - Atteint des personnes jamais dépistées (donnée qualitative) 13

LA REFORME DES CEGIDD: QUELLE LOGIQUE EN IDF? 14

LA REFORME DES CEGIDD: QUELLE LOGIQUE EN IDF? 14

La réforme Ce. GIDD en 2015 Les objectifs et enjeux essentiels - Accroitre l’accessibilité

La réforme Ce. GIDD en 2015 Les objectifs et enjeux essentiels - Accroitre l’accessibilité et la qualité de l’offre de prévention et de dépistage Notamment des personnes les plus éloignées de cette offre Garantir la simplification et la continuité de leur parcours Dans une perspective plus large de promotion de la santé sexuelle Les contraintes - Une réforme à moyens constants En Ile de France, un dispositif antérieur composite et inégalement déployé sur les territoires Des délais très contraints Pour l’ARS Id. F : - Rééquilibrer et d’assurer la viabilité financière de l’offre de consultations Tenir compte à la fois des besoins et de la maîtrise des financements 15

La réforme Ce. GIDD en 2015 en Id. F Un processus de répartition de

La réforme Ce. GIDD en 2015 en Id. F Un processus de répartition de l’offre - Sous la forme d’un potentiel de demi-journées de consultations Défini en tenant compte - d’un indice de besoins théoriques (indice composite: situation épidémio, besoins de santé des populations les plus concernées, offre existante) de l’adéquation des capacités de financement Au total… - Un début de réorientation des moyens, au travers des structures habilitées Encore insuffisant Faible extension géographique 16

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Rmq: le rôle des CEGIDD au-delà du VIH Renforcer la lisibilité de leur action

Rmq: le rôle des CEGIDD au-delà du VIH Renforcer la lisibilité de leur action en matière d’IST globalement Ex de résultats: le CEGIDD Delafontaine/St-Denis (93) - 1754 consultants - 895 avec critères HAS de dépistage IST - 14. 25 % (N= 884) d’infection à CT (source: Marie-Aude Khuong-Josses et col, 2016) 18

Dispositifs spécialisés pour les usagers de drogues Un maillage de CAARUD (carte) La réalisation

Dispositifs spécialisés pour les usagers de drogues Un maillage de CAARUD (carte) La réalisation de TROD VIH et VHC La salle de consommation à moindre risque - Co-portée Ville, ARS, Mildeca - Ouverte 7/7 13 h 30 - 20 h 30 Un ensemble de distributeurs / récupérateurs de seringues 19

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ET LA PREP? 21

ET LA PREP? 21

Offre Pr. EP en Ile-de-France (9/2016) Accessible sur : www. corevihouest. org/actions/commissions-intercorevih/actions-aev 22

Offre Pr. EP en Ile-de-France (9/2016) Accessible sur : www. corevihouest. org/actions/commissions-intercorevih/actions-aev 22

Suivi de la Pr. EP RTU depuis le 4/1/2016 Action intercorevih (pilotée par le

Suivi de la Pr. EP RTU depuis le 4/1/2016 Action intercorevih (pilotée par le corevih ouest) : - Annuaire de l’offre en Id. F - recueil d’information agrégée sur l’initiation et le suivi par public cible 735 personnes ont initié la Pr. EP durant le 1 er semestre 2016 en Id. F - 2 consultations hospitalières majoritaires : St Louis (48%) et Tenon (26%) 97% d’HSH (d’après les données renseignées) 23

UNE SPÉCIFICITÉ FRANCILIENNE: LE RÔLE DES COLLECTIVITÉS LOCALES 24

UNE SPÉCIFICITÉ FRANCILIENNE: LE RÔLE DES COLLECTIVITÉS LOCALES 24

Des collectivités mobilisées Dans le cadre des compétences déléguées par l’Etat ou l’ARS (gestions

Des collectivités mobilisées Dans le cadre des compétences déléguées par l’Etat ou l’ARS (gestions de CEGIDD) Dans le cadre de politiques municipales souvent ancrées et structurées Dans le cadre d’une affirmation politique spécifique forte autour des 3 x 90 - Dans des démarches élargies de partenariat - Englobant promotion de la santé, dépistage, PREP… - Avec dimension recherche et dimension évaluation marquées - Vers Paris Sans SIDA - Seine-Saint-Denis Sans SIDA En cours : Région sans SIDA 25

AU TOTAL 26

AU TOTAL 26

Dispositifs: des évolutions à approfondir Un ensemble de dispositifs publics qu’il convient de continuer

Dispositifs: des évolutions à approfondir Un ensemble de dispositifs publics qu’il convient de continuer à adapter à la « géographie » et la « sociologie » de l’épidémie francilienne - Des zones qui restent sous-équipées en regard de ces paramètres - Une approche des besoins plus fine, intégrant aussi une approche qualitative (enclavement, capacité financière des habitants, perception du risque. . . ) - Une approche tenant compte de la diversité des groupes à risques, et de la diversité sociale à l’intérieur de ces groupes - Impliquant l’ensemble des acteurs (usagers, coll locales, prof. de santé) - Impliquant aussi un travail sur les enjeux sociétaux Un réflexion à approfondir sur - Articulation entre les dispositifs spécialisés et les praticiens libéraux ou salariés (MSP, CS…) - Mobilisation de dispositifs non spécialisés (PASS…) - Articulation entre les acteurs des dispositifs et les acteurs « jouxtant » (animateurs, éducateurs, associations, travailleurs sociaux…) Un double effort - Elargir les acteurs impliqués, préciser le rôle de chacun - Préciser la stratégie pour toucher les personnes les plus à risque 27

Dispositifs : vers des parcours de santé sexuelle Une réaffirmation du rôle spécifique des

Dispositifs : vers des parcours de santé sexuelle Une réaffirmation du rôle spécifique des dispositifs ad hoc - Ce. GIDD -Dépistage, diagnostic et traitement gratuit des IST, orientation, place du hors les murs -Prescription Pr. EP depuis l’arrêté du 7/6/2016 et TPE depuis décret 21/9/2016 - COREVIH -Missions de coordination, information, amélioration des pratiques -Contrat d’objectifs et moyens inter corevih franciliens En interaction avec d’autres acteurs du domaine de la santé sexuelle - CPEF et EICCF - PMI et réseau périnatalité - Les acteurs généralistes du système de santé - Les associations Vers le renforcement et la transversalité de l’accompagnement des personnes négatives et positives Avis du HCSP sur la santé sexuelle et reproductive Déclinaison régionale de la stratégie nationale en santé sexuelle 28