DEFINIR LE SKYLINE ANR SKYLINE TACHE 3 DEFINIR

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DEFINIR LE SKYLINE ANR SKYLINE – TACHE 3 DEFINIR LE SKYLINE Lyon, le 4

DEFINIR LE SKYLINE ANR SKYLINE – TACHE 3 DEFINIR LE SKYLINE Lyon, le 4 juin 2013

Pourquoi cher à définir le skyline? Formaliser un objet de plus en plus mobilisé

Pourquoi cher à définir le skyline? Formaliser un objet de plus en plus mobilisé par les acteurs, le plus souvent implicitement ou explicitement à travers le urban design et les contestations Mais peu défini => Objet scientifique, objet de dessin, objet de négociation entre les acteurs Proposer ou/et Dépasser alors une définition qui permettrait discuter les termes proches skyline/silhouette/portrait/paysage/grand paysage / townscape (pittoresque) la silhouette est elle d’ailleurs définie? Son utilisation pour analyse oui… mais la silhouette en tant que telle non… Le genre de la notion ? Le ou la skyline? Quelles implications ? Quelle proposition collective ? Skyline ou skylines ? Singulier ou pluriel ?

Silhouette de Pierre George (1961) reprise par les géographes de la ville…

Silhouette de Pierre George (1961) reprise par les géographes de la ville…

Les ateliers de CERGY (1982 -2012)

Les ateliers de CERGY (1982 -2012)

Proposition d’une définition temporaire => ne pas partir sur une définition définitive mais co-construire

Proposition d’une définition temporaire => ne pas partir sur une définition définitive mais co-construire avec les regards et les expériences scientifiques. Pour proposer un -bornage terminologique - Vs scientifique - Vs opérationnel => Frottement et articulation de ces objectifs

Nécessité d’une généalogie et recherche sur émergence, circulation de la notion pour l’historiciser /

Nécessité d’une généalogie et recherche sur émergence, circulation de la notion pour l’historiciser / relativiser

Implications de ces objectifs méthodologiques Une approche substantialiste ou essentialiste est elle possible ?

Implications de ces objectifs méthodologiques Une approche substantialiste ou essentialiste est elle possible ? Le skyline « en soi » => Outils géométrique Le skyline « pour soi » => représentations… (Politique? ) Les deux sont utiles pour nous, mais comment les articuler ? Comment concilier le double objectif de SKYLINE, Conceptualiser et proposer une gouvernance? Quelles disciplines convoquer?

Quelles sont les définitions proposées ? DICO GENERAUX Collins dictionnary the line at which

Quelles sont les définitions proposées ? DICO GENERAUX Collins dictionnary the line at which the earth and sky appear to meet; horizon the outline of buildings, mountains, trees, etc, seen against the sky The skyline is the line or shape that is formed where the sky meets buildings or the land. Mac. MILLAN Dictionary the shapes made by buildings or mountains when you see them against the sky Oxford Dictionary an outline of land buildings defined against the sky Larousse Pas d’entrée

DICO SPECIALISES Robert Cowan, The dictionnary of urbanism , 2005 Rob Cowan is a

DICO SPECIALISES Robert Cowan, The dictionnary of urbanism , 2005 Rob Cowan is a director of Urban Design Skills (www. urbandesignskills. com). He is editor of Context, the journal of the Institute of Historic Building Conservation. « The appearance of the upper parts of buildings against the sky. Spiro Kostof (1991) notes that this meaning was not current before 1876, but was common by the 1890 s. Synonym of horizon. P. 353. » A Dictionary of Architecture and Landscape Architecture | 2000 | JAMES STEVENS CURL | 147 words | Copyright skyline. Arrangement of roofs, chimney-stacks, spires, and other architectural accessories, creating a pattern against the sky, often Picturesque.

Rémy Allain, Morphologie urbaine, 2004 Géographe, Pr. Emérite Rennes RESO. Membre du conseil de

Rémy Allain, Morphologie urbaine, 2004 Géographe, Pr. Emérite Rennes RESO. Membre du conseil de l'ISUF (International Seminar on Urban Forms, secrétaire : M. Conzen) Chapitre 6 « volume urbain et tissu constructif » Chapitre construit de la façon suivante = 6. 1. Vélum, densités et usages. 6. 1. 1. La silhouette urbaine 6. 1. 2. Bâti et champ urbain 6. 1. 3. Densité et formes urbaines - densité de contenu - densité de contenant - COS et formes - les rapports entre les pleins et les vides 6. 2. L’architecture : lecture et types

Sous le terme de « silhouette urbaine » p. 113 « L ‘enveloppe générale

Sous le terme de « silhouette urbaine » p. 113 « L ‘enveloppe générale de la ville et son plafond ou vélum sont déterminés par la densité de bâti et le gabarit des immeubles. La hauteur moyenne des immeubles forme un « tapis de toitures » qui, en général, diminue progressivement du centre vers la périphérie en fonction du gradient foncier. Mais le vélum, défini par des cotes altimétriques absolues (NGF), est aussi influencé par les plafonds réglementaires, les règles de hauteurs, les COS. Il y a donc une différence entre profils théoriques et profils réels. Détaille ensuite les variations de profils selon des types de villes construits appartenant à différentes aires culturelles. La silhouette de la ville ou skyline, est la représentation en coupe de ce volume urbain. A plus grande échelle, on parle de profil urbain ou de « ligne des toits » . (… )Le profil est un élément de promotion. (…). Les silhouettes des villes sont révélatrices des types de sociétés, de leurs traditions et leurs règlements, de leur plus ou moins grand dynamisme. C’est dans les contextes d’économie libérale que la coïncidence entre skyline et champ de valeurs foncières est la plus nette. (…).

Attoe (81) et Kostoff (91) sont ceux qui ont consacré le plus de temps

Attoe (81) et Kostoff (91) sont ceux qui ont consacré le plus de temps Selon Spiro Kostoff, The City Shaped, Ch. 5, The Urban Skyline Public and private skylines (Italie et destruction au MA de tours privées pour réaffirmer le pouvoir municipal mais pas toujours car elles participaient aussi de la gloire de la ville). Forme urbaine comme expression d’un ordre politique et social. Comparaison de skylines au 19 e pour se lamenter sur la perte de l’ordre ancien (politique et religieux) car advenue d’un ordre privé, industriel et commercial dans le skyline. Skyline de la ville américaine du début du 20 e siècle : lutte entre grandes compagnies et finance contre agriculteurs et ouvriers ; « le skyline a transformé le conflit en expérience visuelle et esthétique et l’a ainsi neutralisé » (p. 281). Symbole de fierté civique et prospérité, popularisé par la photographie (Stieglitz). Lié aux représentations des artiste : Panoramic profile views. Skyline représentés par éléments extraordinaires du paysage ou monuments exceptionnels. Construction de monuments exceptionnels (Stadtkrone) : skyscraper city. « L’importance de la dimension civique du skyline doit encore être complètement comprise dans la culture de la ville du gratte ciel » (p. 335) ; question de sa gouvernance.

Skyline selon Wayne Attoe (1981) : • Symbole collectif qui permet de s’identifier à

Skyline selon Wayne Attoe (1981) : • Symbole collectif qui permet de s’identifier à un lieu • Indicateur des processus socio-économiques et des valeurs d’une société urbaine dans le temps long • Sert de repère aux déplacements dans la ville • Composition qui peut s’apprécier pour ses caractéristiques formelles (esthétique) • Matérialise des rituels urbains (tels que la conquête des cieux et son contrôle politique)

Gunter Gassner (et Robert Tavernor), LSE, 2009 A partir d’une analyse textuelle des doc

Gunter Gassner (et Robert Tavernor), LSE, 2009 A partir d’une analyse textuelle des doc d’urbanisme de Londres (LVMF et LP)

Gunter Gassner (et Robert Tavernor), LSE, 2009 A partir d’une analyse textuelle des doc

Gunter Gassner (et Robert Tavernor), LSE, 2009 A partir d’une analyse textuelle des doc d’urbanisme de Londres (LVMF et LP)

Gunter Gassner (et Robert Tavernor), LSE, 2009 A partir d’une analyse textuelle des doc

Gunter Gassner (et Robert Tavernor), LSE, 2009 A partir d’une analyse textuelle des doc d’urbanisme de Londres (LVMF et LP)

Gunter Gassner (et Robert Tavernor), LSE, 2009 A partir d’une analyse textuelle des doc

Gunter Gassner (et Robert Tavernor), LSE, 2009 A partir d’une analyse textuelle des doc d’urbanisme de Londres (LVMF et LP) SKYLINE, SKYLINES? L’absence de définition conduirait Londres à réduire son champ d’action à la seule distinction d’un petit nombre de bâtiments iconiques en 2 D

HISTORICISER Gunter Gassner (et Robert Tavernor), LSE, 2009 + ATTOE (81) + Kostoff (91)

HISTORICISER Gunter Gassner (et Robert Tavernor), LSE, 2009 + ATTOE (81) + Kostoff (91)

HISTORICISER Gunter Gassner (et Robert Tavernor), LSE, 2009 + ATTOE (81) + Kostoff (91)

HISTORICISER Gunter Gassner (et Robert Tavernor), LSE, 2009 + ATTOE (81) + Kostoff (91)

HISTORICISER Gunter Gassner (et Robert Tavernor), LSE, 2009 + ATTOE (81) + Kostoff (91)

HISTORICISER Gunter Gassner (et Robert Tavernor), LSE, 2009 + ATTOE (81) + Kostoff (91) Des skylines, pas un objet, mais des représentations, paysage, combinaisons de vues et points de vues. SELECTIF Lorsqu’on sélectionne, qu’est ce qu’on occulte de la ville ? Visuelle, fonctionnellement, symboliquement?

PROPOSITION DE GASSNER (relationships between different abstractions) Gunter Gassner (et Robert Tavernor), LSE, 2009

PROPOSITION DE GASSNER (relationships between different abstractions) Gunter Gassner (et Robert Tavernor), LSE, 2009 + ATTOE (81) + Kostoff (91) City elevation Flatten the city Overall impression from view, foreground, middle ground, background shapes, colours, materials and sizes (with flattening effects) parallel projections Tall and low until 1960 s; Global economic skyline today City icon Landmarks, tallest individual Building, symbolise the city, Highly socially defined (architects and non-architects), evaluated Against each other, local and Foreign references Topographical skyline and sense of unity City line Silhouette, Invention and abstraction expressive of the boundary between city and sky (below the line) ; graphs; Buildings reduced to their profiles, introduce characteristics (rhythm, repetitiveness or smoothness in the context of representing the city

D’où partir? Du paysage? Une dimension du paysage urbain, silhouette Paysage statique – paysage

D’où partir? Du paysage? Une dimension du paysage urbain, silhouette Paysage statique – paysage en mouvement (Cf Marc Desportes) D’une discipline : l’urban design? Le design urbain opère sur la coordination d‘éléments qui constituent la ville dans ses trois dimensions. Il allie l’expertise et la pratique de l’architecture, du paysagiste et de l’urbaniste. (Francis Violich). Urban design = urbanisme en 3 D, qui allie le technique, l’imaginaire et l’artistique pour dessiner les « physical forms of the city »

Sélection de l’image/cliché Choix du site de prise de vue Cadrage du cliché Et

Sélection de l’image/cliché Choix du site de prise de vue Cadrage du cliché Et si principe panoptique ? Œil humain certes mais mouvement pour du panoptique Etre inclusif et décliné selon les arbitrages de protocole scientifique

Approche géométrique (Serge et Loreta) 2 D ou 3 D? Vue horizontale ou oblique?

Approche géométrique (Serge et Loreta) 2 D ou 3 D? Vue horizontale ou oblique? Distance sujet-objet Présences de plans successif Quel est le contenu mathématique des algorithmes d’identification et catégorisation? Quels paramètres? Comment l’outillage technique des STIC conditionne la définition de l’objet? Approche phénoménologique Qu’est ce qui fait skyline dans contexte spatio temporel donné et selon les acteurs interrogés ? Mise en scène par la prise de vue, variabilité, sélection, intentionnalité de celui qui donne à voir ou qui voit ce quil veut voir! Valeurs et normes sociales fluctuantes pour s’approprier, qualifier…

Un agenda de recherche pour ce thème transversal : Comment est définit et pensé

Un agenda de recherche pour ce thème transversal : Comment est définit et pensé le skyline à travers règlementations et représentations artistiques et expertes Représentations de la ville Renaissance Italie? Capability Brown du landscape au townscape? Bilan des règlementations actuelles pour étude de l’acculturation (A partir de la silhouette de François, règlements US de Christian, Manuel, Tokyo, Paris ? ). Ce que nous disent les sondés (questionnaires praticiens et grand public)

ODJ pour la réunion du 19 novembre 2013 1 - Les définitions du skyline

ODJ pour la réunion du 19 novembre 2013 1 - Les définitions du skyline (suite) 2 - Les invités à envisager pour une séance ultérieure sur la définition du skyline (Frédéric Pousin, Philippe Simay, François Decoster…) 3 - La recension de la perception des skylines par les publics experts et l'acculturation (en amont du lancement des questionnaires) 4 - Faisabilité et intérêt de prendre pour objet d'étude le travail de François sur la silhouette urbaine de lyon 5 – Missions Isabelle à définir

The Future Gaze: City Panoramas as Politico-Emotive Geographies André Jansson and Amanda Lagerkvist Journal

The Future Gaze: City Panoramas as Politico-Emotive Geographies André Jansson and Amanda Lagerkvist Journal of Visual Culture 2009 8: 25 Conclusion (p. 48 -49) In order to shed light on the complex processes that produce politicoemotive geographies of futurity in certain urban spaces, in this article we have created a dialogue between visual studies and urban theory. Taking our cue from Henri Lefebvre (1991[1974]), who argued that the current city is marked by the dominance of a homogenous abstract space, and from Guy Debord (1994[1967]), who lamented the development of such commercialized urban spectacles , we have juxtaposed two panoramic settings in two very different cities, at two different points in time. By illuminating practices of gazing at/into the future across expanses of water – as well as attending to the eye-catching visual design of these conjunctional and hyper-representational panoramas – we have shown that affect is constitutive of abstract spaces. (…) Furthermore, we have traced instances of decapsulation in Montreal and Shanghai as an intrinsic aspect of encapsulation, displaying the inchoate and unfulfilled veracities of utopian ambitions in these spaces. Politico-emotive urban geographies seem to evoke different feelings or senses of futurity in different people: pride seems to take hold of many citizens, whereas international visitors as well as residents, all full of admiration, tend to balance between successful encapsulation – becoming mesmerized – and an emotive attribution of disenchantment, which brings something sinister to this futuristic place. By taking into account the visual cultures of two cities, we have demonstrated that there is a scope of emotive registers involved as urban abstract spaces in the distance come into being – and become meaningful.