Day Crations rflexives 2015 Geronimo le guerrier apache

  • Slides: 19
Download presentation
Day Créations réflexives 2015

Day Créations réflexives 2015

Geronimo, le guerrier apache

Geronimo, le guerrier apache

Geronimo est né en 1829 dans la tribu des Apaches Chiricahuas. Ses parents l’avaient

Geronimo est né en 1829 dans la tribu des Apaches Chiricahuas. Ses parents l’avaient nommé Go Khla Yeh (celui qui bâille), puis Guu Ji Ya (l’astucieux). Il devint membre du conseil de guerre des Apaches Chiricahuas en 1846, alors qu’il n’avait que 17 ans. Il prit le nom de Geronimo après le 30 septembre 1859, jour où des Mexicains qu’il massacrait invoquèrent saint Jérôme (Geronimo) pour leur défense. Il n’était pas le chef de la tribu mais un chaman (c’est-à-dire un homme-médecin). Sa vaillance et son courage au combat firent de lui un guerrier reconnu et respecté des siens et craint de ses adversaires.

En 1858, alors qu’il revenait dans son village appelé Kas-ki-yeh après une absence, il

En 1858, alors qu’il revenait dans son village appelé Kas-ki-yeh après une absence, il découvre les corps de sa mère, de son épouse et de ses trois enfants massacrés par l’armée mexicaine. Il jure ce jour-là de tuer tous les Blancs qui croiseront son chemin. Dès lors, le jeune guerrier (il n’a pas encore 30 ans) accumule pillages, combats, massacres, captures et évasions. Pendant près de 30 ans de «guerres apaches» contre le Mexique et les États-Unis, ses victimes blanches se compteront par centaines tandis que les ripostes des autorités entraîneront dans la mort des milliers d’Indiens – guerriers, femmes et enfants. En 1871, Cochise, le grand chef des Apaches Chiricahuas, signe un accord de paix avec le gouvernement américain. En vertu de ce traité, la terre ancestrale des Apaches Chiricahuas devenait une réserve. Mais cinq ans plus tard, les autorités fédérales fermèrent cette réserve et déportèrent les Apaches qui l’habitaient dans la réserve de San Carlos, située dans le désert. Ta-ayz-slath, l’épouse de Geronimo et un enfant La guerre de Geronimo contre le pouvoir blanc reprit donc. Elle dura encore quinze ans.

Les guerriers apaches peu de temps avant leur reddition définitive, en mars 1886.

Les guerriers apaches peu de temps avant leur reddition définitive, en mars 1886.

Sur cette photo qui date de 1886, on voit Geronimo lors d’une conférence avec

Sur cette photo qui date de 1886, on voit Geronimo lors d’une conférence avec le général Crook. Geronimo avait accepté de regagner la réserve désertique de San Carlos avec les soldats américains, mais il se ravisa plus tard et s’échappa dans les montagnes avec le chef Naiche, une quinzaine de guerriers et quelques femmes et enfants. Le général Crook ayant démissionné, le général Miles prit le relais. Il déporta en Floride les Chiricahuas vivant pourtant en paix dans la réserve de San Carlos. Le climat humide de la Floride s’avéra une catastrophe pour les Indiens habitués à vivre dans le désert.

Dans ses mémoires, Geronimo rapporte qu’au moment de négocier la paix avec le général

Dans ses mémoires, Geronimo rapporte qu’au moment de négocier la paix avec le général Miles, en septembre 1886, celui-ci lui avait promis, au nom du président américain, de lui construire une maison, de lui clôturer beaucoup de terre, de lui donner du bétail, des chevaux, des mules, du matériel agricole et même des hommes pour travailler la terre à sa place. Ces promesses ne seront pas tenues. Geronimo et ses hommes seront plutôt traduits en justice et condamnés à la déportation à Fort Pickens, en Floride, où ils travailleront comme des esclaves pendant deux ans à scier du bois. Ils seront ensuite envoyés en Alabama pendant cinq ans pour y travailler pour le gouvernement. Découragés, plusieurs des compagnons de Geronimo se suicideront avec leurs épouses. Geronimo et quelques-uns de ses compagnons, peu de temps avant de se rendre, en 1886.

Cette capacité de Geronimo à s’enfuir, à échapper au ratissage des troupes américaines et

Cette capacité de Geronimo à s’enfuir, à échapper au ratissage des troupes américaines et à disparaître était attribuée, croyait son peuple, à des pouvoirs de prémonition qui l'avertissaient de la présence de l'ennemi, pouvoirs liés à son statut de chaman. Nous savons que ce sont plutôt la mobilité des Indiens et leurs connaissances des modes de survie dans des conditions extrêmes qui permirent à Geronimo et ses compagnons de se soustraire aussi souvent à leurs poursuivants. Épuisé, fatigué de se battre, Geronimo finit par se rendre le 4 septembre 1886 avec 16 guerriers, 12 femmes et 6 enfants. «C’est la quatrième fois que je me rends» , déclare-t-il.

Une photo de Geronimo datant de 1898. Il était alors prisonnier de guerre à

Une photo de Geronimo datant de 1898. Il était alors prisonnier de guerre à Fort Sill (Oklahoma).

Réalisant sans doute qu’il n’y a plus aucun espoir d’un retour en arrière, le

Réalisant sans doute qu’il n’y a plus aucun espoir d’un retour en arrière, le vieux guerrier apache se convertit au christianisme, devient fermier et entreprend la rédaction de ses souvenirs.

Geronimo conduisant une automobile Ford en 1905

Geronimo conduisant une automobile Ford en 1905

En 1904, âgé de 75 ans, Geronimo se rend à l’Exposition universelle de Saint-Louis

En 1904, âgé de 75 ans, Geronimo se rend à l’Exposition universelle de Saint-Louis et aux Jeux olympiques. Il y vend son livre de souvenirs et signe des autographes.

 «Quand on me demanda la première fois de me rendre à l’Exposition universelle

«Quand on me demanda la première fois de me rendre à l’Exposition universelle de Saint-Louis, je ne désirais pas m’y rendre. Plus tard, lorsqu’on me dit que j’y recevrais attention et protection, et que le président des États-Unis était d’accord, j’y consentis. Chaque dimanche, le président de l’Exposition me demandait de participer au Wild West Show. J’ai participé au concours de lasso devant le public. Il y avait de nombreuses autres tribus d’Indiens, là, et des gens étranges dont je n’avais jamais entendu parler. Je suis heureux de m’être rendu à l’Exposition. J’y ai vu de nombreuses choses intéressantes et j’ai beaucoup appris des hommes blancs. Ils appartiennent à un peuple doux et pacifique. J’ai été chauffé par le soleil, bercé par le vent, abrité par les arbres comme les autres enfants indiens. Je vivais paisiblement quand les gens ont commencé à dire du mal de moi. Maintenant, je peux bien manger, bien dormir et être heureux. Je peux me rendre partout avec une bonne sensation. » Geronimo

En 1905, Geronimo participe avec cinq chefs indiens à la parade d’investiture du président

En 1905, Geronimo participe avec cinq chefs indiens à la parade d’investiture du président Theodore Roosevelt. De gauche à droite : Little Plume, Buckskin Charley, Geronimo, Quanah, Hollow Horn Bear et American Horse.

Le costume porté par Geronimo le jour de l’investiture du président Theodore Roosevelt.

Le costume porté par Geronimo le jour de l’investiture du président Theodore Roosevelt.

En février 1909, à l’âge de 79 ans, Geronimo tombe de son cheval. Il

En février 1909, à l’âge de 79 ans, Geronimo tombe de son cheval. Il passe la nuit allongé sur le sol et prend froid. Il est emporté par une pneumonie le 17 février. Ses dernières paroles à son neveu auraient été : «J’aurais dû me battre jusqu’à être le dernier homme vivant. » Il a été inhumé sous une pyramide de pierre au cimetière du camp militaire de Fort Sill. En 2010, le nom «Geronimo» a été choisi comme nom de code par les États-Unis pour désigner Oussama Ben Laden; l'annonce a été faite juste après l'opération militaire héliportée qui a entraîné sa mort au Pakistan, le 2 mai 2011. Le message «Geronimo-EKIA» , une contraction de «Geronimo, Enemy Killed in Action» ( «Geronimo, ennemi tué au combat» ) a servi au commando des Navy Seals pour aviser la Maison-Blanche du succès de l'opération. Ce nom d'emprunt a suscité la colère des communautés indiennes américaines. Geronimo en 1907

Photographies et documentation ▪ Jeff Gray, «Moment in time – Archival images show glimpses

Photographies et documentation ▪ Jeff Gray, «Moment in time – Archival images show glimpses of Geronimo’s life, after his surrender on this day in 1886» , The Globe & Mail , le 3 septembre 2014. ▪ Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos, « 4 septembre 1886 : À 57 ans, Geronimo finit par enterrer la hache de guerre, berné par la Maison-Blanche» , Le Point , le 4 septembre 2014. ▪ Wikipédia ▪ Internet Musique prise sur le Web Native American Music – Spirit of the Drums – American Indian Spiritual Relaxing Healing Music Conception R. Day Mai 2015 Mes diaporamas sont hébergés sur le site : http: //www. imagileonation. com