Dans ce volet nous faisons une halte au

Dans ce volet, nous faisons une halte au port du Pavé qui se trouve à quelques kilomètres au nord de La Rochelle. Il est attaché à Charron qui est, avant tout, une commune littorale, bordée par la baie de l'Aiguillon et une commune fluviale, étant située sur l'estuaire et l'embouchure de la Sèvre niortaise. Ce petit port de pêche côtier est connu pour sa production d’huitres et de moules qui font la renommée de la commune. La tempête Xynthia, en 2010, a beaucoup meurtri cette région.

Bateaux, nommés « plates » , équipés pour des ostréiculteurs et mytiliculteurs, ancrés dans le port.

Une plate est un bateau qui sert aussi bien aux ostréiculteurs qu’aux mytiliculteurs. Elle a un faible tirant d’eau et un fond plat pour s’échouer près des bancs. Le pont dégagé et très bas sur l'eau facilite le chargement et le déchargement des moules ou des huîtres.

Une plate mytilicole sur le chariot qui sert à la transporter. Elle est équipée d’un bras articulé qui permet de « déshabiller » les bouchots sur lesquels sont fixées les moules. Ces dernières sont ensuite lavées par des jets puissants, fournis par de grosses pompes. Ce sont des bateaux-usines en quelque sorte.

Cette petite barque est une annexe qui permet d’aller rejoindre la plate ancrée au large.

Descendons la côte à quelques encablures pour arriver au joli petit port du Plomb niché dans la verdure. Il est situé entre les villages de Lauzières et l’Houmeau. Par un beau ciel bleu, les paysages sont magnifiques et le pont de l’île de Ré bien mis en valeur. Hélas, ce jour-là, le soleil était en congé !

L’avez-vous reconnu ? C’est l’élégant pont de l’ile de Ré; il a une longueur de 2 926, 5 mètres.

Toujours dans un périmètre de quelques kilomètres, nous arrêtons dans la commune d’Esnandes qui arbore fièrement l’église Saint-Martin. Elle dépendait dès 1029 de l'abbaye Royale de Saint-Jean-d'Angély. L'édifice primitif, construit aux XIe et XII e siècles, a été reconstruit, fortifié au XIVe siècle puis remanié encore plusieurs fois. Il a été inscrit monument historique en 1840.

L’église Saint-Martin d’Esnandes a été édifiée au XII e siècle. Elle a été fortifiée, pendant la guerre de Cent Ans, par ses habitants. L’épaisseur des murs (3, 85 m) assure la protection passive de la base de l’église. Les murs sont surélevés et crénelés.

Ces modillons romans sont remarquablement conservés.

Une tour carrée, placée dans l’angle de la façade, ainsi que deux échauguettes permettaient de voir, au loin, les assaillants potentiels.

La vue, en haut des remparts, est spectaculaire. Côté nord, on peut admirer la Baie de l’Aiguillon et la Vendée, le village de Charron et le Marais Poitevin dit Marais Desséché. Grimper les marches qui mènent au chemin de ronde réclame une bonne forme physique.

L’autel principal

Saint Martin naquit, sans doute, en 316, en Pannonie (actuelle Hongrie). Son père, tribun militaire de l’Empire romain, le fit enrôler dans l’armée à l’âge de 15 ans. Un soir d’hiver, alors qu’il était en garnison à Amiens, eut lieu le célèbre épisode du partage du manteau. Apercevant un pauvre, transi de froid, Martin coupa en deux sa cape et lui en donna la moitié. La nuit suivante, le Christ apparut en songe au soldat, couvert de cette partie du vêtement. Souhaitant se convertir au christianisme, Martin se fit baptiser et abandonna sa carrière militaire. Il rejoignit l’évêque Hilaire à Poitiers. Puis, il parvint à amener sa mère à la foi chrétienne mais ne convainquit pas son père. Sillonnant l’Europe, il consacra le reste de sa vie à convertir les populations au christianisme. Il mourut le 8 novembre 397, à Candes, en Indre-et. Loire, et fut enterré le 11 novembre à Tours.

Saint Nicolas, évêque de Myre, dans l’actuelle Turquie, vécut au IVe siècle. Sa vie reste largement inconnue même si l’on rapporte qu’il aurait participé au concile de Nicée en 325. Dès le Xe siècle, il jouit d’une grande popularité en France, en Allemagne et en Hollande. Chaque 6 décembre, il s’invite dans les maisons pour apporter des cadeaux enfants. Il est le patron des écoliers, des marins, des pêcheurs, des voyageurs et des jeunes filles à marier.

Les trésors et le mobilier de l’église sont, majoritairement, du XVIII e siècle.

Les fonts baptismaux Saint Joseph

Informations prises sur place et sur le Net. Photos personnelles sauf identifiées. Musique d’E. Cortazar : Wonders of life. Conception et réalisation : L. Cavallari Date : Mai 2014 lilymage 1@gmail. com Remerciements chaleureux à Josette et Alain de nous faire découvrir leur beau département. Mes diaporamas sont hébergés sur les sites de : www. imagileonation. com www. chezjoeline. com