Contamination externe et ponctuelle dun intervenant lavantbras Runion

Contamination externe et ponctuelle d’un intervenant à l’avant-bras Réunion de la CLI du 2 avril 2019

Description et chronologie de l’évènement Le 22 février 2019, un intervenant d’une entreprise partenaire est intervenu dans la partie nucléaire des installations pour un repli de chantier sur l’unité de production n° 3. Lors des contrôles systématiques réalisés à la sortie de la zone nucléaire, les portiques de contrôle radiologique ont détecté une contamination externe au niveau de son avant-bras droit. Le salarié a été pris en charge, conformément aux procédures et la poussière active à l’origine de cette contamination a été retirée immédiatement.

Description et chronologie de l’évènement Les analyses réalisées ont permis de démontrer que l’exposition, à laquelle le salarié a été soumis, était inférieure à la limite annuelle réglementaire. De manière conservatoire, donc majorante, nous avons considéré que la poussière active était potentiellement présente sur sa peau depuis le début de son activité (soit la durée de présence totale du salarié en zone nucléaire). Ce niveau d’exposition n’a pas justifié de suivi particulier et représente une exposition de moins de 1% de la limite annuelle sur la totalité du corps. Pour les intervenants réalisant des activités en zone nucléaire, les limites réglementaires annuelles sont, pour 12 mois consécutifs, de 20 m. Sv pour le corps entier et de 500 m. Sv pour une surface de 1 cm 2 de la peau. La Direction de la centrale a déclaré cet évènement à l’Autorité de Sûreté Nucléaire le mardi 26 février 2019 au niveau 1 de l’échelle INES qui compte 7 échelons, en raison du dépassement du quart de la limite réglementaire pour cet intervenant.

Impact sur la radioprotection L’événement n’a eu aucun impact sur la santé du salarié • Contamination ponctuelle avec le dépassement du quart de la limite annuelle réglementaire pour une surface de 1 cm 2 de peau sans impact sur la dosimétrie du corps entier. • Compte tenu du niveau d’exposition, le salarié n’a pas eu besoin de suivi particulier.