Clbrits Alsaciennes Ces Alsaciens qui firent le Monde
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Alain Bashung – 1946/2009 Alain Bashung (Alain Baschung) : Date et lieu de naissance : le 1 er décembre 1947 à Paris d'une mère ouvrière et d'un père kabyle, qu'il n'a jamais connu. Dès l'âge de un an, Alain est envoyé chez ses grands parents maternels, à Wingersheim, dans les environs de Strasbourg où il fut enfant de chœur Figure importante de la chanson française des années 80, , s’il est né à Paris, a grandi près de Strasbourg d’où sa famille est originaire. A Wingersheim, auprès de sa grand-mère qui ne parle que l’Alsacien, il passe son enfance à la campagne. De retour à Paris, il se lance dans la musique et, plusieurs années plus tard, connaîtra le succès avec le titre Gaby oh Gaby. Il enchaînera succès et récompenses : Alain Bashung est l’artiste le plus primé aux Victoires de la musique, avec 12 victoires obtenues tout au long de sa carrière. Thierry Mugler – Né en 1948 Célèbre styliste, Thierry Mugler est né à Strasbourg. Enfant, il intègre l’Opéra national du Rhin où il rêve de devenir danseur étoile. De son passage Place Broglie, il en retient l’amour des décors monumentaux et des costumes théâtraux. Très vite, il s’installe à Paris en tant que styliste indépendant. Sa réputation de révolutionnaire du stylisme de grand metteur en scène de ses défilés, fait de lui l’un des visionnaires de la haute-couture française. Pierre Hermé – Né en 1961 Le célébrissime pâtissier est né à Colmar dans une famille de boulangers depuis de nombreuses générations. Formé auprès de Gaston Lenôtre, il a été chef-pâtissier dans des maisons prestigieuses comme Fauchon ou Ladurée. Il créera ensuite sa propre maison « Pierre Hermé Paris » connue pour ses macarons dont les recettes sont devenues cultes à travers le monde.
Jean Claude BADER Chanteur et Politique Jean-Claude Bader, connu comme le "Johnny alsacien", ancien restaurateur, est très connu et populaire en Alsace. Ancien adjoint au Maire à Strasbourg il est actuellement conseiller municipal à Erstein , la ville d’origine de sa famille. Qualifié de « meilleure copie » de Johnny, il se distingue par un réel talent scénique et vocal. « je ne suis ni un sosie, ni un imitateur, j’interprète avec passion le répertoire de mon chanteur « avait-il lancé Katia Krafft née Conrad– 1942/1991 Katia Krafft, née Catherine Joséphine Conrad le 17 avril 1942 à Soultz-Haut-Rhin ( Alsace) et morte accidentellement le 3 juin 1991 au Japon, est une volcanologue française. Après avoir passé le concours de l’École Normale en 1957, elle fait des études de physique et de géochimie à l'Université de Strasbourg. Elle obtient le prix de la Fondation de la Vocation, pour ses travaux de volcanologie elle vit pleinement sa passion pour la géochimie aux côtés son mari Maurice Krafft. Elle parcoure le monde et observe près de 160 éruptions volcaniques au mépris du danger, ce qui lui vaut l’admiration de nombreux scientifiques. Elle meurt aux côtés de son mari ; ils sont tous deux emportés par une nuée ardente sur les flancs du mont Unzen au Japon le 3 juin 1991, tout comme Harry Glicken, spécialiste américain des nuées ardentes. Cette éruption fait également 41 autres victimes Elle épouse Maurice Krafft en 1970. Maurice Krafft, 1946 -1991) né le 25 mars 1946 à Guebwiller (Haut-Rhin) et mort accidentellement le 3 juin 1991 au Japon, est un volcanologue français. Enfant, Maurice Krafft est témoin en 1951 d'une éruption au Stromboli lors d'un voyage en famille, ce qui est à l'origine de sa vocation. À 14 ans, il est membre de la Société géologique de France. Après des études à Besançon et à l'Université de Strasbourg, il obtient une maîtrise de géologie. Il rencontre lors d'un voyage d'étude sur l'Etna en 1966 Haroun Tazieff, qui l'intègre dans son équipe mais les deux hommes aux caractères forts se séparent. En 1968, il crée avec Roland Haas l'Équipe Vulcain, puis le Centre de volcanologie de Cernay. Avec Katia Conrad, qui est devenue son épouse en 1970, il a beaucoup œuvré pour la démocratisation de la connaissance des volcans. Il avait rencontré Katia Conrad à la faculté de Besançon qui devient sa compagne de vie et de travail. Maurice et Katia Krafft meurent emportés par une coulée pyroclastique sur les flancs du mont Unzen au Japon,
Marguerite Thiebold – 1908/1997 Ecrivain alsacienne, elle est à l’origine d’une cinquantaine de livres destinés aux adultes et aux jeunes lecteurs, dont la célèbre série des Lili. Beaucoup de ses livres sont publiés dans les prestigieuses bibliothèques verte et rose. Marguerite Thiebold obtient plusieurs récompenses littéraires prestigieuses. Théodore Deck, 1823 -1891 Céramiste Théodore Deck, né le 2 janvier 1823 à Guebwiller et mort le 15 mai 1891 à Paris, est un céramiste français. fils de Richard Deck, teinturier en soie, et de Marguerite Hach, Joseph Théodore Deck se passionne pour la chimie et les sciences physiques. À sa sortie de l'école primaire, il reste trois ans au collège de La Chapelle-Sous-Rougemont, près de Belfort. La mort de son père en 1840 l'oblige à revenir dans sa ville natale et à reprendre l'affaire familiale, aidé de son frère aîné. Cette reprise est un échec, la maison et l'entreprise sont vendues. En 1841, il entre comme apprenti chez le maître poêlier. Hügelin père, à Strasbourg. En deux ans, il prend connaissance des méthodes héritées du XVIe siècle, en 1858 que les frères Deck créent leur entreprise. Ils s'installent à Paris et Théodore Deck enchaîne les innovations. Dès leur installation, les frères Deck réunissent chez eux leurs amis artistes et mettent en place un principe de collaboration. Suivant ce principe, Deck réalise des plats, des carreaux ou des plaques. Auteur d'un traité magistral sur la faïence, il devient en 1887 – reconnaissance suprême – directeur de la Manufacture nationale de Sèvres et laisse à son frère Xavier, ainsi qu'à son neveu Richard, la direction de leur entreprise. Une importante collection de céramiques de Deck est réunie à Guebwiller au musée Théodore Deck Hans Arp — 1887/1966 Jean Arp ou Hans Arp (né à Strasbourg le 16 septembre 1886 et mort à Bâle en Suisse le 7 juin 1966) est un peintre, sculpteur et poète alsacien, dadaïste puis surréaliste. Nombre de ses œuvres sont des réalisations exécutées en étroite collaboration avec Sophie Taeuber. Qu’il avait épousé en 1922, il épouse Sophie à Zurich. Sa notoriété s’étend à Cologne, Berlin, Paris et Hanovre. Installé à Clamart, à l’orée de la forêt de Meudon, en 1925, À Strasbourg, entre 1926 et 1928, il participe à la transformation de l’Aubette, en collaboration avec sa femme et avec l’artiste néerlandais Theo van Doesburg.
Charlotte de Turckheim – Née en 1955 Issue d’une famille de nobles alsaciens protestants, elle entame après son bac des études de théâtre qui lui permettent de connaître une carrière cinématographique en tant qu’actrice, réalisatrice et scénariste. Ses arr. grands Parents Adrien Ferdinand de TURCKHEIM et Marie Anne Gronelius sont originaire de Niederbrocnn les Bains. Adian Ferdinand était un industriel ( De Dietrich) et constructeur de Voitures Son Arr GP: Edouard de Turckheim(1829 -1909) était maitre des Forges et habitait le château de Dachstein. Il est décédé le 17. 4. 1909 au Château à Dachstein La famille de Turckheim serait originaire de Thuringe (Allemagne) après avoir passé par Bitche , la famille s’est établie à Strasbourg vers la fin du XV° siècle Tomi Ungerer – Né en 1931 Jean Thomas Ungerer, dit Tomi Ungerer, est né le 28. 11. 1931 à Strasbourg, Fils de Theodore UNGERER et Alice Hessler il est un dessinateur et auteur de littérature de jeunesse. Très ouvert sur le Monde, il effectue de nombreux voyages en Europe et s’installe successivement à New York, en Ecosse et au Canada. Il se distingue dans les années 80 pour son combat afin d’améliorer les relations franco-allemandes et de préserver le particularisme et le bilinguisme alsacien. Considéré comme l'un des plus brillants dessinateurs de sa génération, il mène depuis 1957 une carrière internationale dans de nombreux domaines de l'art graphique. . L'artiste est avant tout un fin observateur de la société de son temps et en a livré une satire virulente dans l'esprit de Daumier et de Grosz. Créateur multiforme, il s'est également intéressé à la sculpture et a écrit de nombreux textes, dont certains sont autobiographiques. Jean Marie A R R U S Jean-Marie Arrus naît à Colmar dans famille dialectophone alsacienne, son père était musicien, et sa mère travaillait à la maternité de l'hôpital de Colmar. Il veut très tôt devenir clown, fasciné par le monde du spectacle, ce à quoi s'oppose vigoureusement son père, qui le pousse après de brèves études à travailler à la DDE. Il monte quand même une petite troupe de clown, et enchaîne en parallèle les boulots dans l'animation et le spectacle, et devient animateur de radio locale et d'événements festifs (bals, banquets, etc. . Il tente alors de percer sur la scène comique alsacienne. C'est en 1989 qu'il parvient à acquérir une certaine notoriété. Il profite de cette notoriété pour tenter son retour scène, notamment en assurant les premières parties de certains de ses collègues de « La Classe » , puis de Popeck et Didier Gustin, à la Foire aux vins d'Alsace à Colmar Il crée en parallèle le Festival du rire de Colmar et continue à animer régulièrement la foire aux vins de Colmar comme maître de cérémonie. Il fait désormais Il partie des "humoristes du terroir", Depuis 2008, il anime très régulièrement une chronique sur France Bleu Alsace, à 18 h 12 dans l'émission « Le père Kalloteur »
Bernard-Frédéric, baron de Turckheim 1752 -1831 est un homme politique français Bernard-Frédéric de Turckheim, est né le 3 novembre 1752 à Strasbourg est le deuxième fils de Jean, 1 er baron de Turckheim et baron du Saint-Empire (1782), et de Marie-Madeleine Henneberg. Il épouse en 1778 Elisabeth Schönemann, le grand amour de Goethe, dont il aura quatre fils (dont Jean-Frédéric de Turckheim). Du dernier, Henri (1789 -1849), descend l'actrice Charlotte de Turckheim. Bernard-Frédéric de Turckheim est élu maire de Strasbourg le 6 décembre 1793 et occupera cette fonction jusqu'au 18 janvier 1794, date de sa destitution par les représentants Pierre-Jean Couturier, Georges Frédéric Dentzel et Philippe Rühl. Craignant de subir le même sort que son prédécesseur Frédéric de Dietrich, il décide de se retirer avec sa famille dans sa propriété de Postroff en Lorraine mais, apprenant qu'il était l'objet d'un mandat d'amener, il se réfugie d'abord à Sarrebruck puis à Heidelberg et enfin à Erlangen où, déguisée en paysanne, Lili vient le rejoindre avec ses quatre enfants. À la fin de la Terreur, Bernard-Frédéric de Turckheim revient en Alsace puis, avec l'accord de Napoléon, il est nommé ministre des finances du Grand-Duc de Bade voisin de l'Alsace. Revenu en France et membre de la Légion d'honneur à la Restauration en 1814, il fut élu député du grand collège du Bas-Rhin, le 22 août 1815. Il siégea dans la minorité ministérielle de la Chambre introuvable, et fut réélu député du même collège, le 11 septembre 1819. Il préside le Conseil général et le Collège électoral de Strasbourg. À partir de 1826, il préside le Consistoire général de la confession d'Augsbourg. Il meurt le 10 juillet 1831 et fut inhumé auprès de son épouse dans la chapelle de son domaine à Krautergersheim Jean-Frédéric de Turckheim 1780 -1850 Jean-Frédéric de Turckheim est né le 10 décembre 1780 à Strasbourg et décédé le 13 décembre 1850 à Paris, est un politique français. Fils du baron Bernard-Frédéric de Turckheim , il était banquier à Strasbourg. Après avoir échoué à la députation, le 27 février 1824, dans le 4 e arrondissement électoral du Bas-Rhin contre Humann, il fut élu, dans le grand-collège du même département, le 6 mars suivant. Réélu, le 24 novembre 1827, il prit place au centre gauche, s'occupa principalement de la question des tabacs. Il fut maire de Strasbourg de 1830 à 1835. Il avait épousé Frédérique Von Degenfeld-Schönburg. Il fonde des salles d'asile, l'école industrielle et œuvre à l'embellissement et à l'assainissement de certains quartiers de la ville. Il succède à son père pour la présidence du Directoire et du consistoire général des églises de la confession d'Augsbourg en 1831. Ses mandats le détournent de la banque familiale qui connut alors un réel déclin. Officier de la Légion d'Honneur. Sa tombe se trouve au cimetière Ste Hélène. Strasbourg lui rend hommage : quai Turckheim.
Marie-Thérèse Kolb – 1856/1935 Grande actrice de théâtre puis de cinéma, Marie Thérèse Kolb est née à Altkirch. Elle débute au théâtre national de l’Odéon avec pour partenaire Sarah Bernardt qu’elle suivra dans une fabuleuse tournée aux Etats-Unis. Après être nommée successivement secrétaire puis membre d’honneur de la Comédie Française, elle entame une carrière dans le cinéma muet. Lucie Berger – 1836/1906 Porteuse de valeurs telles que la générosité et l’égalité homme/femmes, Lucie Berger fonde en 1871 un institut pour jeunes filles issues des classes moyennes. Son établissement ne cesse de croître et devient la première école privée proposant un diplôme d’études secondaires. Frédéric Bartholdi — 1834/1904 Né à Colmar le 8 aout 1934 fils de Jean Charles Bartholdi (1791 -1836), conseiller de préfecture, et d’Augusta Charlotte, née Beysser (1801 -1891), fille d'un maire de Ribeauvillé. Il est notamment l'auteur de la célèbre Statue de la Liberté en 1886 assemblage de cuivre et de fer sur une armature élaborée par Eiffel(dont le titre exact est La Liberté éclairant le monde), offerte par la France aux États-Unis et placée ensuite sur Bedloe's Island, à l'entrée du port de New York , il est aussi l'auteur du groupe Les Fleuves et les Sources allant à l'Océan de la fontaine située place des Terreaux, à Lyon, ainsi que du monumental Lion de Belfort pour célébrer la résistance héroïque de la ville lors du siège de 1870 -1871 et également de la statue équestre de Vercingétorix à Clermont-Ferrand. Ses rares peintures sont généralement signées du pseudonyme d' « Amilcar Hasenfratz» . Bartholdi est à l’origine de 35 monuments dans le monde. Il est décédé à Paris le 4 octobre 1904
Théophile Schuler 1821 -1878 Peintre Jules Théophile Schuler, né à Strasbourg le 18 juin 1821 et mort dans la même ville le 26 janvier 1878, est un peintre romantique, un illustrateur et un graveur alsacien, fortement ancré dans la tradition alsacienne. Ses illustrations de plusieurs œuvres de Jules Verne, Victor Hugo ou Erckmann-Chatrian, entre autres, ont contribué à sa notoriété bien au-delà de sa région natale. Il est le fils de Daniel-Théophile Schuler, pasteur à l'Église Saint-Nicolas de Strasbourg et de Marguerite Salomé Hoh. Il a illustré de nombreux ouvrages de la collection Hetzel et a collaboré au Magasin pittoresque et à la Bibliothèque d'éducation et de récréation. En tant que peintre, il privilégia les sujets alsaciens. Il est inhumé auprès de ses parents, au cimetière Saint -Gall de Strasbourg (Koenigshoffen) À Strasbourg, le Musée des Beaux-Arts, le Musée Historique et le Cabinet des Estampes conservent de nombreuses œuvres de l'artiste. Par ailleurs, la Société des Amis des Arts et des Musées est établie dans l'ancien appartement de Théophile Schuler. Léo Schnug 1878 -1933 Artiste Peintre Léo Schnug est un artiste peintre et illustrateur alsacien qui fut membre du cercle de Saint-Léonard Il est né le 17 février 1878 à Strasbourg et mort le 15 décembre 1933 à l’hôpital psychiatrique de Stephansfeld, à Brumath, Bas-Rhin. Léo Schnug passe sa jeunesse à Lampertheim dans le village de sa mère, Marguerite Lobstein. Son père, Maximilien Schnug, greffier de justice. . Après quelques années sur les bancs de l’École des arts décoratifs de Strasbourg, Léo Schnug illustre rapidement des ouvrages pour Gerlach & Schenk, éditeurs à Vienne. Il n’a que 17 ans. Il poursuit sa formation à l’Académie des beaux-arts de Munich (1895 -1900). Il s’installe à Strasbourg où il expose ses premières œuvres à la Galerie d’art alsacienne. Fin spécialiste des costumes militaires, il dessine des lansquenets, des saints Georges terrassant des dragons, des centurions romains d'Argentoratum, il traduit un monde médiéval fantastique. Sa période la plus féconde dure jusqu’au début de la Première Guerre mondiale. À la déclaration de guerre, l’artiste est enrôlé comme sous-officier dans l’armée allemande. Ses excès de boissons le feront interner à plusieurs reprises. Il est assez rapidement jugé inapte puis réformé. Seule la défense de Guillaume II qui l’avait décoré en 1912 pour ses réalisations au Haut-Kœnigsbourg, lui évite les pires sanctions. Son état de santé, aggravé par ses abus d’alcool, se détériore. Entre 1918 et 1919, Léo Schnug, fait un premier séjour volontaire à l’hôpital psychiatrique de Stephansfeld pour une cure de désintoxication alcoolique , il est interné définitivement et meurt le 15 décembre 1933 à l’hôpital psychiatrique. Léo Schnug repose au cimetière de Lampertheim, son village natal, où son souvenir demeure.
Victor SCHOELCHER 1804 -1893 Homme Politique et Journaliste Victor Schoelcher né le 22 juillet 1804 à Paris en tant que fils de Marc SCHOELCHER (1766 - 1819) né à Fessenheim dans le Haut Rhin qui est propriétaire d'une usine de fabrication de porcelaine à Paris et de Victoire Jacob (1767 -Qu 1839). Victor, en faisant ses études fit connaissance avec George Sand et de Hector Berlioz. Son père l'envoie au Mexique, aux États. Unis et à Cuba en 1828 -1830 en tant que représentant commercial de l'entreprise familiale. Lorsqu'il est à Cuba, il est révolté par l'esclavage. De retour en France, il devient journaliste et critique artistique. Il revend rapidement la manufacture dont il hérite de son père en 1832 pour se consacrer à son métier de journaliste et ses activités philanthropiques. En 1833, il publie un premier ouvrage : De l'esclavage des Noirs et de la législation coloniale. Mais après un nouveau voyage aux Antilles en 1840, il se prononce pour une abolition immédiate et complète, et se consacre désormais entièrement à cette cause. Nommé sous-secrétaire d'État à la Marine et aux colonies dans le gouvernement provisoire de 1848 par le ministre François Arago, il contribue à faire adopter le décret sur l'abolition de l'esclavage dans les Colonies. Le décret signé par tous les membres du gouvernement. L'esclavage avait déjà été aboli en France, pendant la Révolution française le 16 pluviôse an II, puis rétabli par Napoléon Ier par la loi du 20 mai 1802. Victor Schœlcher, nommé par Lamartine président de la commission d'abolition de l'esclavage, est l'initiateur du décret du 27 avril 1848 abolissant définitivement l'esclavage en France. En 1877, Victor Schœlcher dépose une proposition de loi pour interdire la bastonnade dans les bagnes. La commission d'initiatives refuse la proposition, mais les peines corporelles seront abolies en 1880. À la fin de sa vie, comme il ne s'était jamais marié et qu'il n'avait pas eu d'enfant, il décida de donner tout ce qu'il possédait , il a notamment fait don d'une collection d'objets au Conseil général de la Guadeloupe, aujourd'hui hébergée au musée Schœlcher. Victor Schœlcher est mort le 25 décembre 1893 à l'âge de 89 ans dans sa maison qu'il louait depuis 1876 au 26 rue d'Argenteuil La place Victor Schœlcher à Cayenne en Guyane. En hommage à son combat contre l'esclavage, la commune de Case-Navire (Martinique) prit le nom de Schœlcher en 1888. La commune de Fessenheim Haut- Rhin( Alsace ) a fait de la maison de la famille Schœlcher un musée qui porte son nom.
Amélie de Berckheim – 1797/1855 Amélie Louise de Berckheim naît à Ribeauvillé le 15 juillet 1776. Fille de Philippe-Frédéric de Berckheim et de Marie-Octavie-Louise de Glaubitz, elle a, comme guide intellectuel et spirituel, le poète alsacien, Théophile Conrad Pfeffel. elle a à cœur de développer ses qualités morales et intellectuelles. Jeune fille accomplie, harpiste talentueuse, Amélie est l’une des quatre filles de Philippe Frédéric de Berckheim et de Marie Octavie Louise de Glaubitz, « les demoiselles de Berckheim » . Avec ses sœurs, elle anime un cercle littéraire fréquenté par le poête Pfeffel. En 1797 elle a, avec sa sœur Fanny, le privilège d’être l’invitée de Bonaparte à la Maison Rouge. À Rothau, à l’âge de de 20 ans elle fait la connaissance de Jean-Albert-Frédéric de Dietrich qu’elle épouse le 27 mai 1797, le fils du Maire de Strasbourg guillotiné à Paris en 1793 et qui meurt prématurément en 1806. Intelligente et énergique, elle prend la direction des Forges du Bas-Rhin dont son défunt mari était l’administrateur et elle crée en 1827 la Société : « Veuve Dietrich et Fils » . En 1844, elle ajoute au patrimoine industriel de la famille les usines de Mouterhouse et Mertzwiller et la Société devient : « de Dietrich et Cie » . Décédée en 1855 à l’âge de 79 ans, Amélie fut la première femme patron d’industrie en Alsace. Gutenberg — 1394/1468 De son vrai nom Johannes Gensfleisch Il était né à Mayence entre 1394 et 1404 (comme souvent à cette époque, sa date de naissance ne peut être établie précisément) , vers 1429), la famille Gutenberg s'installe dans le quartier Saint-Arbogast de Strasbourg , le jeune Gutenberg fait son apprentissage pour devenir orfèvre Il se forme notamment à la ciselure et à la maîtrise des alliages, qui constitueront les bases de son futur métier c’est durant un long séjour de 10 ans à Strasbourg qu’il met au point l’impression à caractères mobiles. De retour à Mayence en 1448 au plus tard, il poursuit les travaux commencés à Strasbourg et emprunte de l'argent à son cousin Arnold Gelthus pour construire une presse. Suite à cette invention, Strasbourg deviendra, en concurrence avec Nuremberg, la plus grande ville d’imprimeurs du monde à la fin du XVe siècle Il meurt probablement le 3 février 1468, à Mayence sa ville natale
Jean-Baptiste Schwilgué 1776 -1856 Horloger Il était né à Strasbourg le 18 décembre 1776, décédé au même endroit le 5 décembre 1856 2) est l'auteur de la troisième horloge astronomique de la cathédrale de Strasbourg, construite entre 1838 et 1843. Un des lycées de Sélestat porte son nom Jean-Baptiste Schwilgué fut fasciné par le monde de l'horlogerie dès 1788. Il s‘ enquérit , en autodidacte, des connaissances liées à son art. Schwilgué construisit son horloge astronomique entre 1838 et 1842, aidé d'une trentaine d'ouvriers. Les caractéristiques les plus remarquables de l'horloge sont son comput ecclésiastique et l'indication des positions vraies du soleil et de la lune. Schwilgué a construit environ 500 horloges d'édifices. dont la troisième horloge astronomique de la Cathédrale de Strasbourg. Schwilgué est décédé en 1856. Il est inhumé au cimetière Sainte-Hélène de Strasbourg. Son fils Charles a pris sa succession jusqu'en 1858. Ensuite, ce sont ses employés, les frères Ungerer, qui ont repris l'entreprise. L’historique des trois horloges de la cathédrale de Strasbourg Une première horloge, dite des Trois Rois (car elle faisait défiler à chaque heure les trois mages devant la Sainte Famille), avait été construite entre 1352 et 1354 par un maître inconnu, mais elle a dû cesser de fonctionner au début du XVIe siècle en raison de son usure, de la rouille du fer La deuxième horloge est l’œuvre, Conrad Dasypodius, de son vrai nom Konrad Rauchfuss ou Konrad Hasenfratz (1531 -1601), fils de l'helléniste Pierre Hasenfratz dit Dasypodius. Aidé des horlogers Habrecht et du peintre Tobias Stimmer, il a conçu en 1571 -1574 la seconde horloge de la cathédrale de Strasbourg, qui a longtemps passé pour la plus belle de l'Europe. Elle a été construite en deux phases, entre 1547 et 1574, . Cette horloge était une horloge astronomique planétaire et indiquait donc le déplacement des planètes sur un astrolabe. Un calendrier perpétuel indiquait les fêtes mobiles sur une durée de 100 ans. Enfin, les éclipses à venir étaient peintes sur des panneaux. La légende prétend que le Magistrat, inquiet que le constructeur puisse construire ailleurs un ouvrage semblable, lui aurait crevé les yeux. L’horloge de Dasypodius cessa de fonctionner peu avant la Révolution française et resta dans cet état jusqu’en 1838. De 1838 à 1843, l’horloge fut transformée par Jean-Baptiste Schwilgué. La troisième et actuelle horloge consiste globalement en de nouveaux mécanismes placés dans le buffet de la seconde horloge, datant du XVIe siècle. Tous les cadrans sont aussi nouveaux, mais l’horloge est dans son ensemble conservatrice, dans le sens où les fonctions de l’horloge de Schwilgué diffèrent peu de celles de l’ancienne horloge, sauf pour ce qui est du défilé des Apôtres qui n’existait pas auparavant. L’horloge de Schwilgué fait la même chose que l’horloge de Dasypodius mais différemment voire mieux : alors que l’ancienne horloge indiquait les fêtes mobiles par avance sur une période de cent ans, la nouvelle horloge détermine les fêtes mobiles de l’année à venir à la fin de chaque année. Schwilgué a été le premier à avoir traduit le calcul de Pâques grégorien sous forme mécanique dès 1821 avec un prototype conçu en 1816
Herbert Léonard (de son vrai nom Hubert Léonhard) : Date et lieu de naissance : né à Strasbourg le 25 février 1947. Chanteur français ayant eu quelques succès discographiques à la fin des années 60, en interprétant des textes emprunts de romantisme ("Quelque chose en moi tient mon cœur") et en adoptant la posture de chanteur de charme. C'est dans ce même registre de chanteur "crooner", que Herbert remportera un énorme succès international avec le titre "Pour le plaisir", composé par l'animateur de "Questions pour un champion" Julien Lepers, qui se vendra à plus de 300 000 copies. Puis vint quelques autres titres le hissant au sommet des hit-parades dans les années 80, l'âge d'or Herbert Léonard semble être révolue depuis longtemps. Malgré la sympathie qu'il inspire, Herbert Léonard n'a pas réussi à faire évoluer sa carrière musicale et son répertoire, entièrement dévolu à l'amour sensuel et au romantisme, l'entraîne désormais vers des projets douteux qui le cantonnent à réinterpréter des génériques de séries télévisées françaises qui ne doivent pas contenter grand monde. . . pas le genre d'événement mémorable pouvant le remettre devant les feux de la rampe en tout cas. Marcel Marceau (de son vrai nom Marcel Mangel)1923 -2007 né le 22 mars 1923 à Strasbourg. Et décédé : le 22 septembre 2007 à Cahors. Issu d'une famille juive polonaise, sa famille est contrainte après l'invasion allemande de quitter Strasbourg. La famille Mangel s'installera à Périgueux, mais le père de Marcel, boucher kasher, est arrêté par la Gestapo et assassiné à Auschwitz en 1944. Le jeune Marcel décide dès 1942 de rejoindre la résistance à Limoges et prend le pseudonyme de Marceau en référence à Victor Hugo dans "les Châtiments" : A propos de son engagement aux côtés des Forces Françaises LIbres : " J'étais né dans le Bas-Rhin et je voulais bouter les Allemands hors de France. " Son excellente maîtrise de l'anglais lui permit de devenir agent de liaison avec l'armée du général Patton.
M. Pokora Chanteur De son vari nom Matthieu Tota dit M. Pokora ou Matt Pokora, né le 26 septembre 1985 à Strasbourg, est un chanteur français d’origine alsacienne. . En 2003, il remporte la saison 3 de l'émission Popstars avec le groupe Linkup. Après le premier album du groupe, Notre étoile, il décide de mener une carrière solo, et dévoile en novembre 2004 son premier album. Il a depuis publié 7 autres albums ainsi qu'un album live, et remporté la première saison de l'émission Danse avec les stars sur TF 1 en 2011. En 2016, il devient juré dans la 3 e saison. Dans The Voice Kids qu'il gagnera en tant que coach de Manuella. En 2017, après un grand succès d'après les avis des téléspectateurs il devient juré dans The Voice : La Plus Belle Voix, qu'il également en tant que coach de Lisandro Cuxi. Matthieu Tota naît le 26 septembre 1985 d'un père footballeur d'origine polonaise, André Tota, et d'une mère alsacienne fonctionnaire. Il a un frère aîné, Julien Tota, qui lui fait découvrir la musique avec l'album Bad de Michael Jackson (et qui deviendra plus tard un des musiciens du chanteur) Son père André Tota a joué la saison 19731974 au FC Metz. Matthieu fréquente l'école élémentaire de la Doctrine chrétienne à Strasbourg, puis le collège PaulÉmile-Victor à Mundolsheim et enfin le lycée professionnel Aristide-Briand, à Schiltigheim dans la banlieue de Strasbourg. Matt Pokora est supporter du RC Strasbourg. Il a annoncé au Dauphiné libéré qu’il aimerait aider à l’avenir le club de football de Strasbourg, afin que ce dernier revienne dans l’élite. En 2011, il a publiquement exprimé son avis : « J’irai sans doute donner un coup d’envoi cette saison. On peut imaginer que je m’investisse un jour dans le RCS, que je ramène des sponsors pour l’aider à remonter dans l’élite. C’est un club qui compte dans la mémoire collective. Je trouve qu’il y a eu un énorme gâchis. » Matthieu Tota se choisit un nom de scène et se fait désormais appeler « Matt Pokora » ( « pokora » signifiant « humilité » en polonais. Du 12 février 2011 au 19 mars 2011, M. Pokora fait partie des candidats de la saison 1 de l'émission Danse avec les stars sur TF 1, aux côtés de la danseuse Katrina Patchett. Il arrive en finale de l'émission et remporte la compétition, face à Sofia Essaïdi. Le 22 décembre 2012, il participe, le temps d'une soirée, à l'émission spéciale « Danse avec les stars » fête Noël Il termine 3 e de la compétition, derrière Amel Bent & Sofia Essaïdi
Marx Brothers ( Frères Marx ) Les Marx Brothers, ou Frères Marx, sont des comédiens américains originaires de New York qui ont fait carrière au cinéma, mais aussi à la télévision et sur scène, notamment à Broadway jusque dans les années 1950. Les liens fraternels que suppose le nom collectif des Marx Brothers ne sont pas une fantaisie, puisqu'ils formaient dans la vie une famille de cinq frères : Groucho, Harpo, Chico, Gummo et Zeppo. Au fil du temps, les apparitions de la fratrie se réduisent à quatre puis trois membres, les deux derniers ayant fait le choix de poursuivre leur carrière de leur côté. En 1859, leur père, Simon Marx, naît dans la communauté juive de Strasbourg et passe son enfance à Mulhouse. Il quitte la France pour les États-Unis où il exerce le métier de tailleur et change de nom, devenant ainsi Sam Marx. Là-bas, il est surnommé par ses amis « Frenchy » à cause de ses origines françaises , Il épousera la fille d’une famille d’immigrants juifs, Miene Schoenberg, née à Dornum en Prusse, en 1864, qui devient Minnie Marx La famille vivra alors à Yorkville un quartier pauvre du New York de l'époque situé dans l'Upper East Side, entre les De haut en bas : Chico, Harpo, Groucho et Zeppo. (1931) quartiers allemand, irlandais et italien Christophe Thomas Walliser 1568 -1648 Musicien . Christophe Thomas WALLISER est né à Strasbourg le 17 avril 1568 et mort dans la même ville le 26 avril 1648, est un musicien, chef d'orchestre, compositeur de chants religieux et scolaires, et professeur de musique strasbourgeois. Une rue de Strasbourg, dans le quartier des Poteries porte son nom
• Albert Schweitzer ( 1875 -1965) est né le 14 janvier 1875 à Kaysersberg. ll a six mois quand ses parents s’installent à Gunsbach dans la vallée de Munster, d’où est originaire sa mère et où son père exerce la double fonction de pasteur et d’instituteur. Très jeune, il s’intéresse à la musique et à 9 ans déjà il joue sur l’orgue paroissial. De 1885 à 1893 (année au cours de laquelle il obtient son baccalauréat), il suit ses études secondaires à Mulhouse, puis se rend à Strasbourg pour y étudier la théologie et la philosophie tout en étudiant l’orgue, à Paris, dans la classe de Charles-Marie Widor. Il poursuit encore pendant trois ans ses études de théologie et de philosophie à Berlin avant de rentrer à Strasbourg où il passe ses doctorats (de philosophie en 1899 et de théologie en 1900). Il devient pasteur de l’église Saint-Nicolas de Strasbourg, où il bénit, le 11 avril 1908, le mariage de Theodor Heuss, futur premier président de la République fédérale d’Allemagne. En 1902, il est nommé chargé de cours à la faculté de théologie protestante de l’université de Strasbourg. De 1903 à 1906, il est directeur du Collegium Wilhelmitanum, le séminaire protestant de Strasbourg. Titulaire de l’orgue de Saint Nicolas, il publie une monographie consacrée à Bach en 1905. Albert Schweitzer interprète Bach Un article paru dans le “Journal des Missions Evangéliques de Paris“ va bouleverser sa vie : il décide de devenir médecin et de créer un hôpital à Lambaréné au Gabon (à cet époque en Afrique-Équatoriale française). Il donne alors une série de concerts destinés à aider au financement de son futur hôpital et, en 1905, il débute ses études de médecine à Strasbourg. En 1912, il suit l’enseignement de médecine tropicale à Paris. Docteur en médecine en 1913, il part pour Lambaréné en compagnie d’Hélène Bresslau, institutrice. Citoyen allemand de fait (puisque né après l’annexion de 1870), il est placé en résidence surveillée en 1914, puis arrêté en 1917 et emprisonné, d’abord à Notre-Dame de Garaison (Hautes-Pyrénées), puis à Saint-Rémy-de-Provence jusqu’en juillet 1918. Il écrit alors une étude philosophique de la civilisation, “Kulturphilosophie“, publiée en 1923, dans laquelle il plaide pour une philosophie du respect de la vie. Réintégré dans la nationalité française, il reste un temps en Europe, puis, en 1924, retourne à Lambaréné où il reconstruit son hôpital. En 1954, il inaugure le “Village Lumière“ où il accueille deux cents lépreux et leurs familles. Afin de financer son hôpital, il revient régulièrement en Europe pour y donner des conférences et des concerts. Il se lie d’amitié avec la reine Elisabeth de Belgique et Albert Einstein. Personnalité reconnue et estimée, il reçoit de nombreuses distinctions : Prix Goethe en 1928, Chevalier de la Légion d’honneur en 1948, Médaille d’Or du WWF en 1949, Grand officier de la Légion d’Honneur en 1950, Membre de l’Académie française des sciences morales et politiques en 1951, Prix Nobel de la paix en 1952, Médaille d’or de la Ville de Paris en 1954, Ordre du Mérite par la Reine Elisabeth II en 1955…Il décède à Lambaréné le 4 septembre 1965. En 1952, année où il obtient le Prix Nobel, un film lui est consacré, “Il est minuit Docteur Schweitzer“, d’après la pièce du même nom de Gilbert Cesbron. Son rôle est tenu par Pierre Fresnay.
Matthias Ringmann, né 1482 à Eichchoffen (67) fut un humaniste, helléniste, géographe, poète, pédagogue et correcteur d'imprimerie puisque Strasbourg était avec Bâle l'un des grands centre d'imprimerie en Europe C'est lui qui donna son nom à l'Amérique fraichement découverte par Christophe Colomb il rejoignit un groupe d'intellectuels à St Dié (88), dont le cartographe Martin Waldseemüller qui voulait rééditer "Geographia" de Ptolémée En 1507 le groupe édite "Cosmographiae Introductio" un petit ouvrage qui complète une grande carte du monde "Universalis Cosmographia" dessinée par Waldseemüller A cette occasion le nom America apparaît pour la première fois sur la mappemonde Hans Nicolas Feuerstein débarque à Philadelphie en Pennsylvanie avec toute sa famille en 1753. Ils sont originaire de Berg (67) en Alsace bossue. Américanisé Feuerstein devient FIRESTONE; Ils feront fortune dans le caoutchouc et créeront l'entreprise qui est l'un des leaders mondiaux, le pneu Firestone. Le fondateur, Harvey Firestone, était né dans une ferme à Columbiana (Ohio) construite par son grand-père paternel. Il était le second des trois fils de Benjamin Firestone et de Catherine née Flickinger. Benjamin avait eu un premier fils et une fille de sa première femme. L'arrière-arrière-grand-père paternel de Harvey Firestone se nommait Nicolas-Hans Feuerstein et avait émigré en 1753 de Berg en Alsace/France. Il s'était installé en Pennsylvanie. Trois des fils de Nicolas et notamment le trisaïeul de Harvey, Johan Nicolas, ont « américanisé » leur nom de « Feuerstein » en « Firestone » . Harvey Firestone
Catherine Hubscher 1753 -1835 Catherine Hubscher connue sous le sobriquet de Madame Sans Gêne qui restera dans l'histoire. née le 2 février 1753 à Altenbach (Haut-Rhin) et morte le 29 décembre 1835 à Paris, restée célèbre pour son franc-parler qui déplaisait fortement au sein de l'entourage de l'empereur Napoléon Ier. elle fut repasseuse, cantinière et blanchisseuse à Oderen (68) avant de tomber dans les bras de son futur mari. Elle épouse le 1 er mars 1783 le soldat François Joseph Lefebvre, sergent aux gardes françaises, homme coquet et gracieux. De par l'élévation de son époux, maréchal d'Empire le 19 mai 1804, elle intègre la cour impériale sans perdre son vocabulaire et ses manières populaires, au grand dam de beaucoup. Très loyale envers l'Empereur, elle ne se retenait pourtant pas de le critiquer et le désarmait — il ne pouvait se défendre de l'apprécier pour sa franchise et la soutenait contre ceux qui voulaient la chasser de la cour — tenant aussi tête à Talleyrand, pourtant expert en joutes verbales. Elle vécut de 1813 à 1832 dans le château acheté par son mari, situé dans l'actuelle commune de Pontault-Combault. Vivant alors dans une grande richesse, elle n'oubliera jamais ses origines modestes : bonne et généreuse, elle venait en aide à ses proches moins favorisés qu'elle. Elle eut quatorze enfants, dont treize n'atteignirent pas l'âge adulte Jacques Sturm, ( Sturm von Sturmeck)1489 -1553 né le 10 août 1489 à Strasbourg et mort le 30 octobre 1553 dans la même ville, est un homme politique réformateur protestant qui fut l'un des plus grands Stettmeister de la ville libre de Strasbourg et l'un des hommes politiques les plus marquants de son époque. Habile diplomate, il représenta Strasbourg lors des diètes d'empire et auprès de l'empereur Charles Quint. On dit qu'il effectua en tout 91 missions diplomatiques au cours de sa vie. Pendant plus de vingt ans, il a présidé le destin de la ville, à une période trouble où s'affrontaient catholiques et protestants, factions et ligues. Les Sturm représente l'une des principales familles nobles strasbourgeoises au XVIe siècle. Installés depuis le milieu du XIII e siècle, ils avaient déjà fréquemment servi la ville en devenant membre de l'un des conseils (Rat) ou Stettmeister, c'est-à-dire un représentant du pouvoir exécutif. Jacques est le second fils de Martin Sturm et d'Ottilie von Köllen, petite fille de Peter Schott l'ancien. Martin Sturm et ses frères possèdent alors la seigneurie et le château de Breuschwickersheim. Après le décès prématuré de sa femme en 1529, Sturm déménage dans une maison de la rue Brûlée avec ses frères et sœurs célibataires. Il collabore avec Bucer afin d'aider celui-ci à servir de médiateur entre les différents courants évangéliques
L‘Alsace fournira 70 généraux alsaciens dont 24 ont leur nom gravé sur l'Arc de Triomphe Napoléon disait d'eux, "peu importe qu'ils baraguinent dans leur langue, pourvu qu'ils sabrent à la française". Jean-François Kellermann, 1735 -1820 Maréchal duc de Valmy, Marechal de France, né le 28 mai 1735 à Strasbourg et mort le 13 septembre 1820 à Paris, est un militaire et sénateur français. Issu de la noblesse, il commence sa carrière militaire en 1750. Il participe à la guerre de Sept Ans et combat aux côtés des Polonais contre les Russes. Maréchal de camp en 1788, il adhère aux idées de la Révolution et reçoit en 1792 le commandement de l'armée de la Moselle avec laquelle il remporte la bataille de Valmy, le 20 septembre. Jean Rapp 1773 -1821 Génaral Né à Colmar le 27 avril 1773 et mort à Rheinweiler, le 8 novembre 1821 est un général et homme politique français de la Révolution et de l’Empire. fut l'un des généraux de Napoléon II. En Égypte, de nouveaux combats lui valent de nouveaux succès. Jean Rapp s'y fait remarquer au combat de Sediman le 7 octobre 1798, en capturant l’artillerie ennemie, un exploit qui lui vaut d'être promu chef d'escadron. Le général Bonaparte le nomme ensuite Chef de brigade. le 14 février 1799. Au mois d'avril 1805, il épouse, mademoiselle Barbe Rosalie Joséphine Vanlerberghe. Promu général de division, il participe activement à la Campagne de Prusse et de Pologne entre 1806 et 1807. À Schönbrunn le 12 octobre 1809, Jean Rapp empêche le jeune Frédéric Staps d'assassiner Napoléon. Il sauve encore une fois la vie de l'Empereur en repoussant une attaque de Cosaques à Gorodnia. Le 8 novembre 1821, Jean Rapp meurt à Rheinweiler, en pays de Bade, d'un cancer à l'estomac. Il est inhumé au cimetière du Ladhof (Colmar) Jean-François Lefebvre, 1755 -1820 Maréchal né le 25 octobre 1755 à Rouffach et mort le 14 septembre 1820 à Paris, il fut de toutes les batailles napoléoniennes. Il reçut le titre de duc de Dantzig puis de Marechal d'Empire En 1783, il se marie avec une blanchisseuse, Catherine Hübscher, originaire de Goldbach-Altenbach en Alsace, passée à la postérité sous le nom de Madame Sans-Gêne, de laquelle il aura quatorze enfants dont treize mourront en bas âge. Capitaine au début de la guerre en 1792, il est général de brigade le 2 décembre 1793 puis général de division le 10 janvier 1794, après les combats de Lambach et de Geisberg Il se distingue partout et presque toujours à l'avant-garde. On trouve Lefebvre dans toutes les batailles importantes dans le Nord et sur le Rhin de 1793 à 1799, Il meurt à Paris le 14 septembre 1820 d’une hydropisie de poitrine
Jean-Baptiste Kleber, 1753 -1800 Général né le 9 mars 1753 à Strasbourg au 8, Fossé-des-tanneurs à Strasbourg, baptisé en l'église Saint. Pierre-le-Vieux, et assassiné le 14 juin 1800 au Caire en Égypte par un turc nommé Soleymann, Il était un général français qui s'est illustré lors des guerres de la Révolution française, notamment lors de la guerre de Vendée et la campagne d'Égypte Lors de la déclaration de guerre de 1792, Kléber s'engage dans l'armée du Rhin et s'illustre dans la défense de la forteresse de Mayence assiégée en 1793. Il est promu adjudant-général chef de brigade le 1 er avril 1793 ; puis général de brigade le 17 août 1793. . Son corps fut mis le 15 décembre 1838 dans un caveau situé sous sa statue au centre de la place Kléber, l'ancienne place d'Armes au cœur de Strasbourg. En Egypte il remporte une ultime victoire à Héliopolis contre les 60 000 Turcs que les Britanniques ont disposés en face des troupes françaises le 20 mars 1800. Il reconquiert alors la Haute-Égypte et mate avec l'artillerie française une révolte au Caire. François-Joseph Westermann, 1751 -1794 Général né le 5 septembre 1751 à Molsheim (Alsace), guillotiné le 5 avril 1794 à Paris, est un général de brigade de la Révolution française, resté célèbre pour les atrocités qu'il commit lors des guerres de Vendée. Il est fils d'un procureur, petit-fils de Jacobée Westermann, fournisseur de l'armée en chevaux. , Il s'engage dans un régiment de cavalerie, qu’il quitte peu après en 1773 pour la gendarmerie. Il est sans emploi lorsque débute la Révolution dont il embrasse la cause en venant à Paris en 1789, puis en fréquentant les Jacobins d'Alsace qui le font nommer en 1790 greffier de la municipalité de Haguenau. Nommé général de brigade le 15 mai 1793, il est aussitôt affecté comme commandant en chef de l’armée des côtes de La Rochelle. Le 18 juin 1793 pourtant, c’est Marat qui, à la Convention nationale, le dénonce « comme agent de Dumouriez » et pour « ses exactions en Belgique, pour soulever les Belges contre nos armées et anéantir leur réunion » , dira-t-il. En Vendée, il se montre implacable et pratique une politique de terreur à l'égard des contre-révolutionnaires. Le 20 juin 1793, avec 4 000 hommes, il prend d'assaut Parthenay, que défendait Lescure avec 5 000 Vendéens. Il réussit de même le 3 juillet à prendre Châtillon, après la bataille du Moulin aux chèvres Rappelé ensuite à Paris, et traduit devant le Tribunal révolutionnaire, il est condamné à mort et guillotiné le même jour que les dantonistes.
Armand Joseph Bruat « Amiral « 1796 -1855 Armand Joseph Bruat, né à Colmar le 26 mai 1796 et mort le 19 novembre 1855 à Messine en Italie, est un officier de marine français. Il sert dans la Marine française pendant la première moitié du XIXe siècle et parvient à la dignité d'Amiral de France. Il passe son enfance à Oberlarg, dans le sud de l'Alsace, près du château du Morimont qui était la propriété de son père. . En 1811, à l'âge de 15 ans, il entra au service de la marine, à bord du vaisseau-école de Brest. De 1819 à 1824 il est officier de manœuvres sur le Conquérant, le Foudroyant, et sur la frégate la Diane. En 1824, il fait une laborieuse campagne dans la mer du Sud (Océan Pacifique), à bord de la corvette la Diligente. Depuis 1830, la carrière militaire du capitaine Bruat est des plus actives. Il est attaché à la station de Lisbonne. en mai 1838 il reçoit sa nomination de capitaine de vaisseau, et passe sous les ordres de l'amiral Lalande à bord de l'Iéna (en), et devint son capitaine de pavillon. C'est en cette qualité qu'il commande ce vaisseau. il fut appelé en 1854, pendant la campagne de Crimée, à prendre le commandement en chef de la flotte française, et se distingua par une expédition hardie dans la mer d'Azov, ainsi que par la prise de Kinburn (15 octobre 1855). Il meurt du choléra le 19 novembre 1855 à Messine en Italie Alfred Conrad ‘ » Vice-amrial « 1824 -1891 Né à Strasbourg, 14 août 1824 - Paris, 31 janvier 1891, est un officier de marine français. Fils d'un officier de l'armée de terre, il entre à l'École navale en octobre 1840 et en sort aspirant de 2 e classe en septembre 1842. Il prend part alors à la campagne de la station du Brésil et de La Plata sur la Coquette et sur l' Atalante (1842 -1843) puis sert sur la frégate Charte à la division du Pacifique de novembre 1843 à janvier 1846. Il est nommé entretemps en octobre 1844, aspirant de 1 re classe. Promu lieutenant de vaisseau en décembre 1852, il sert au Levant sur le Prométhée (1853 -1855) En novembre 1861, il sert sur le vaisseauécole de canonnage Louis-XIV puis commande la Tourmente à la division du Mexique (1862 -1863). Membre du Conseil des travaux en avril 1883, il commande la section des défenses sous-marines et est promu vice-amiral en juillet 1885. Préfet maritime de Lorient à partir de décembre 1886, il prend sa retraite en avril 1889 et meurt à Paris le 31 janvier 1891. Il était, en outre, le mari de la nièce de l'amiral Bruat. Une rue à Strasbourg porte son nom
Joseph-Conrad d'Anthès 1773 -1852 seigneur de Blotzheim, est un militaire et homme politique français, né le 8 mai 1773 à Soultz. Haut-Rhin et mort le 1 er septembre 1852 au même endroit. Joseph-Conrad d'Anthès fut élève à l’école royale militaire de Pont-à-Mousson, puis officier au régiment de Royal-Allemand Il fait partie des contingents militaires qui, sous les ordres du marquis de Bouillé tentèrent les 20 et 21 juin 1791 de favoriser la fuite de Louis XVI, ce qui l'obligea à émigrer lui-même. Il séjourne alors en Allemagne, auprès de son oncle et parrain. Riche propriétaire du Haut-Rhin, il est élu le 9 mai 1822 membre de la Chambre des députés par le 2 e arrondissement électoral du Haut-Rhin (Colmar). Il siégea à l'extrême-droite, et vota toujours avec les ultraroyalistes. En 1806, il épouse Marie-Anne-Louise, comtesse de Hatzfeldt. De son mariage avec Marie. Anne de Hatzfeldt, Joseph-Conrad d'Anthès eut six enfants Emile Pierre ZIMMER Général de Corps d’Armée. 1851 -1925 Né le 15 février 1851 à Strasbourg et décédé à Nantes le 3 mai 1925. Son père était ouvrier d'état à l'arsenal de Strasbourg et ses frères étaient officier et sous-officier d'artillerie. Il fut nommé Général de Brigade en 1902, puis Général de Division en 1906, puis Général de Corps d’Armée en 1910. Il fut Sous. Chef d’Etat-Major Général de l’Armée, Membre de la Commission d’Etudes pour la défense du littoral, Membre du Comité Technique d’Etat-Major, Membre de la Commission Supérieure d’Etudes Armes Portatives, Membre de la Commission Militaire Supérieure des Chemins de Fer. Il termina sa carrière comme Commandant du 11ème Corps d’Armée à Nantes. Il était Commandeur de la Légion d’Honneur. La photographie le montre en grande tenue modèle 1872 avec tunique brodée et bicorne à plumes blanches. Il porte les décorations suivantes : Commandeur de la Légion d’Honneur, Médaille Commémorative de la Guerre de 1870 -1871, Officier de l’Instruction Publique, Grand Officier du Nichan Iftikar de Tunisie, Grand Croix de Sainte Anne de Russie Une Rue à Strasbourg porte son nom. Le général Zimmer était promu à ce grade par le général André. Peu après les manœuvres, le général Lanrezac était nommé à la tête du 11 e corps et le général Zimmer, républicain protestant, tombe durablement en disgrâce. André, dénonce un coup monté Refusant un commandement de moindre importance en temps de paix, le général Zimmer demande à être placé dans le cadre de réserve de manière anticipée.
Louis-François, Baron LEJEUNE 1755 -1848 Général né le 3 février 1775 à Strasbourg, et mort le 26 février 1848 à Toulouse (Haute-Garonne), est un général de brigade du Premier Empire, peintre et graveur français. Lejeune étudie d'abord la peinture chez Pierre-Henri de Valenciennes avec Jean-Victor Bertin mais quitte l'atelier et part comme volontaire en 1792 dans la compagnie des Arts de Paris. Il reçoit son baptême du feu à la bataille de Valmy. Nommé sergent au 1 er bataillon de l'Arsenal, il passe en 1793 dans l'artillerie à La Fère, assiste aux sièges de Landrecies, du Quesnoy et de Valenciennes, où il devient aide-de-camp du général Jacob puis fait, en qualité de lieutenant-adjoint au génie, les campagnes de 1794 en Hollande et de 1795. Appelé en 1798 au dépôt de la guerre, il réussit brillamment ses examens et se voit nommé capitaine-adjoint au corps du génie. Il devient aide-de-camp du maréchal Berthier en 1800 et le reste jusqu'en 1812. Il participe à ce titre pratiquement à toutes les campagnes des guerres de l'Empire, notamment en Espagne, où il est blessé et fait prisonnier. Capitaine après Marengo, chef de bataillon après Austerlitz. il est fait baron d'Empire le 6 octobre 1810. Le 23 septembre 1812, lors de la campagne de Russie, il est promu général de brigade Après sa retraite en 1813, après plus de vingt ans de services. Il revient alors à la peinture pour s'y consacrer pleinement. Marie-Georges Picquart 1854 -1914 Général Né à Strasbourg, 6 septembre 1854 – Mort à Amiens, 19 janvier 1914 est un général et homme politique français. Il est le personnage central du dénouement de l'affaire Dreyfus. Sa famille composée de ses parents, sa sœur et ses deux frères, s'installe en 1856 à Geudertheim où son père vient d'être nommé percepteur des contributions directes. En 1895 il est promu chef du Deuxième Bureau (service de renseignement militaire) au grade de lieutenant-colonel. Convaincu de l'innocence du capitaine Alfred Dreyfus, il joue un rôle important dans l'Affaire Dreyfus en relevant des indices accusant le commandant Ferdinand Walsin Esterhazy. Il découvre notamment un morceau de papier déchiré, connu sous le nom de « petit bleu » , adressé par l'attaché militaire allemand à Esterhazy. Lorsqu'il consulte les écrits d'Esterhazy, il constate que c'est la même écriture que celle du bordereau, principal élément à charge contre Dreyfus. Il en informe sa hiérarchie, ce qui le conduit à être affecté à un nouveau poste en Tunisie avec consigne de ne pas révéler ces informations. Picquart est réhabilité le même jour que Dreyfus et nommé général de brigade en 1906. Il commande alors la 10 e division d'infanterie où il est secondé par le commandant Mordacq à l'état-major. Il devient ministre de la Guerre trois mois plus tard, aux côtés de Stephen Pichon, ministre des Affaires étrangères, dans le premier gouvernement de Clemenceau (25 octobre 1906 au 23 juillet 1909). Le gouvernement envisage alors d'organiser des funérailles nationales pour rendre hommage à son rôle dans l'affaire Dreyfus et à ses qualités au ministère de la Guerre, mais la famille s'y oppose, souhaitant des obsèques privées. Le 23 septembre 1919, au lendemain de la reconquête de l'Alsace, les cendres de Picquart sont transférées à Strasbourg et déposées avec les honneurs militaires au cimetière Saint-Urbain
Louis-Jacques de COEHORN 1771 -1813 Général Louis Jacques de Coehorn, né le 16 janvier 1771 à Strasbourg et mort le 29 octobre 1813 des suites de blessures reçues à la bataille de Leipzig, est un général de brigade français du Premier Empire. Général alsacien (1711 -1813) Il embrasse le parti des armes à l'âge de 12 ans, est en 1789 il est lieutenant au régiment d'Alsace, capitaine en 1792 et fait les campagnes d'Amérique. Revenu en France pour une maladie grave, son grade ne lui est pas rendu et il sert comme simple soldat pendant six mois jusqu'à ce que Hoche le fasse réintégrer. Il se distingue dans toutes les campagnes. Après la prise de Kaiserslautern, il veut réprimer les excès d'une colonne de chasseurs qui se livre au pillage et est reçu par des huées. Indigné, Coehorn menace de punir de mort les pillards et, voyant que sa menace n'est pas prise au sérieux, il en étend un à ses pieds d'un coup de feu et en blesse un autre. Un instant abasourdis, les mutins s'insurgent contre Coehorn qui, se retournant vers eux, leur fait de nouvelles menaces et se déclare prêt à les recevoir tout en jetant ses armes au sol. Plusieurs de ces hommes se précipitent alors sur lui et il reçoit onze blessures. Quelques officiers parviennent à lui sauver la vie. le 3 mai 1809, sa division séparée du reste de l'armée par l'incendie du pont sur la Traun, doit lutter pendant trois heures et avec quatre pièces d'artillerie seulement contre 40 000 Autrichiens. Général de brigade depuis 1807, il déploie en cette circonstance la plus grande valeur et Napoléon a comparé cette affaire, vu son importance, au passage du pont de Lodi. Le général Coehorn se trouve aux batailles d'Aspern: d'Essling, de Wagram, et plus tard à celle de Lützen et de Bautzen. Il a la cuisse emportée par un boulet à la bataille de Leipzig, du 16 au 19 octobre 1813 reste au pouvoir des Coalisés et meurt de sa blessure à Leipzig. Jean-Georges EDIGHOFFEN 1759 -1812 Général Jean-Georges Edighoffen, né le 19 septembre 1759 à Colmar où il est mort le 10 mars 1813, est un général français de la Révolution et de l’Empire. Entré au service comme simple soldat dans le régiment de Beauce le 12 mars 1777, Edighoffen combat dans la Guerre d'indépendance des États-Unis avec le grade de caporal, puis avec celui de sergent de 1781 à 1783. Congédié pour ancienneté le 8 septembre 1791, il s’enrôle dans le 6 e bataillon de volontaires du Haut-Rhin et il est versé ensuite dans la 49 e demi-brigade Élu capitaine en 1792, il sert en cette qualité jusqu’en 1800, époque à laquelle il passe dans les chasseurs à pied de la garde consulaire, après avoir fait toutes les campagnes de la Révolution aux armées du Rhin, de l’Helvétie et du Nord. Il est plusieurs fois blessé pendant cette période, notamment à Zurich, où il reçoit trois coups de sabre, deux à la tête et un à l’épaule. Chef de bataillon des grenadiers à pied de la garde des consuls en 1803, Edighoffen devient en 1804, colonel du 28 e de ligne et fait, avec ce grade, les campagnes de Prusse et d’Autriche. Nommé général de brigade en 1806, l’état de sa santé l’obligea à prendre sa retraite le 15 juin 1807. Il est nommé chevalier de l’Empire le 15 juillet 1810. Il est Oncle du général Rapp
François-Joseph d'Offenstein, 1750 -1897 Général né à Erstein le 27 juillet 1750, mort le 27 septembre 1837 à Mouzay, est un général français de la Révolution et de Armes François-Joseph d'Offenstein baron d'Empire l’Empire. Fils de François-Joseph Offenstein (boucher d'Erstein) et de Catherine Reibel, il grandit sous l'Ancien Régime dans une Alsace française avant de s'engager dans l'infanterie à l'âge de 16 ans en 1777. Major de la garde national d'Erstein en 1790, élu lieutenant-colonel deux ans plus tard dans l'armée du Rhin, il est nommé le 30 juillet 1793, général de brigade, puis le 22 septembre suivant général de division pour assumer le poste de commandant en chef de la place militaire de Neuf-Brisach. Il est destitué de son poste un an plus tard, en 1794, pour avoir confondu sur une carte une rivière avec une route lors de manœuvres importantes avec 18 000 hommes, cette erreur stratégique peut facilement s'expliquer par le fait que son instruction est assez bâclée durant son enfance, il ne sait qu'à peine lire. (chose assez courante pour les roturiers à cette époque mais très inhabituelle pour un général) En 1796, l'armée le rappelle, mais le rétrograde au rang de Chef de brigade. Il change d'arme en 1799 et passe dans la cavalerie. Le 15 juillet 1804, Napoléon I er lui remet les insignes d'officier de la Légion d'honneur. En 1806, il intègre la Grande Armée. Grâce à son expérience militaire et à sa fidélité à la France, Napoléon I er le nomme à nouveau général de brigade le 25 juin 1807, juste après s'être distinguer lors de la bataille d'Heilsberg. Ce poste lui permet d'être employé à l'État-Major du Maréchal Brune. Le 28 mai 1809, l'Empereur le crée Baron d'Empire. À cette occasion, il rajoute la particule "d" devant son nom de famille. Il s'est marié en 1803 avec Marie Barbe Lamacq à Dun-sur-Meuse et a deux fils : Guillaume François (1804 - 1865) qui devient juge de Paix et conseiller général de la Meuse Eugène Auguste (1808 - 1863) qui devient président du tribunal de Montmédy et conseiller d'arrondissement. Baron d'Empire. en 1809. Mise à la retraite. en 1816 François-Joseph d'Offenstein meurt en 1837 sous la Monarchie de Juillet à l'âge de 77 ans Jean Paul Ernest STIRN ( 1867 -1915) Général Né à Mutzig le 12 avril 1867 et Mort au Combat à Mont-Saint-Éloi, 12 mai 1915, est un officier général français. C'est l'un des 42 généraux français morts au combat durant la Première Guerre mondiale. il est le fils d'un garde d'artillerie, Jean-Martin Stirn et de Marie Ernestine Delcominète. Il se marie à Laval, le 8 août 1892, avec Berthe Adélaïde Joséphine Jeanne Ferron, Il intègre l'École spéciale militaire de Saint-Cyr en 1885 (promotion de l'Annam) En 1887, il en sort 7 e sur 394 élèves et intègre l'infanterie. Il est sous-lieutenant, puis lieutenant au 101 e régiment d'infanterie à Laval. Le 2 août 1914, le colonel Stirn est mobilisé à la tête du 33 e régiment d'infanterie. En 1915, durant la bataille de l'Artois , succédant au général Barbot, mortellement blessé le 10 mai, il est promu général de brigade. Deux jours plus tard, le 12 mai 1915 (à 48 ans), commandant la 77 e division d'infanterie, Stirn est tué devant Carency au lieu-dit Berthonval En 1919, la Manteuffel Kaserne de Strasbourg est rebaptisé en l'honneur du général Stirn.
Frédéric Henri Walther 1761 -1813 Général Né le 20 août 1761 à Obenheim dans le Bas-Rhin et mort le 24 novembre 1813 à Kusel, dans la Sarre est un général français de la Révolution et de l’Empire. Fidèle de Napoléon Ier il s'est notamment battu pour la France lors des guerres révolutionnaires et impériales. Frédéric Henri Walther est le fils de Georges Henri Walther, un pasteur luthérien, et de Marie Élisabeth Chatel Walther s'engage dans l'armée en 1781 et, en trente ans de carrière, joue un rôle actif dans les principaux affrontements disputés par les troupes françaises en Europe. Il conquiert rapidement ses épaulettes de général et sert notamment à l'armée d'Helvétie sous les ordres du général Masséna assistant à la bataille de Winterthour et aux deux batailles de Zurich en 1799. Cavalier réputé, il remplit sous l‘ Empire des commandements importants au sein de la cavalerie, ce qui l'amène à se distinguer à Austerlitz et à Eylau. Il est également nommé à la tête du prestigieux régiment des grenadiers à cheval de la Garde impériale qu'il dirige sans interruption jusqu'en 1813. Après avoir participé aux campagnes de Russie et d'Allemagne, épuisé, le général contracte le typhus et meurt à Kusel. Il est inhumé au Panthéon et son nom est gravé sur l'arc de triomphe de l'Étoile à Paris Le baron Marc François Jérôme Wolff 1776 -1848 Général Né le 4 mars 1776 à Strasbourg - mort le 24 octobre 1848 à Paris, est un général français de la Révolution et de l’Empire. Petit-fils de Cerf Berr le principal représentant du judaïsme alsacien sous l'Ancien Régime, il s'engage en 1794, rejoint le 2 e Régiment de Chasseurs à Cheval dans l'armée du Rhin et est promu sous-lieutenant en 1799. De 1805 à 1814, il sert dans la Grande Armée et en 1808, en tant que colonel, il organise la cavalerie en Westphalie Il se convertit cette année-là au christianisme. Il est créé chevalier de l'Empire par lettres patentes du 29 août 1810. Lors de la campagne de Russie en 1812, il commande la Cavalerie légère et est promu général de brigade le 6 avril 1812. Il est créé baron par diplôme du Roi de Westphalie du 16 septembre 1813. Converti au catholicisme au début de la Restauration sous Louis XVIII, il est nommé maréchal de camp le 22 septembre 1814, et il est fait baron en 1819. Membre du Comité de Cavalerie le 22 septembre 1814, avec effet rétroactif au 7 novembre 1813. Il est promu lieutenant- le 31 décembre 1835, et il devient Inspecteur général de la Cavalerie. Son nom est gravé sur l'Arc de triomphe de l'Étoile. Ainsi, Marc Wolff est le premier général d'origine juive et officier de carrière en France. Il fait partie des 660 personnalités à avoir son nom gravé sous l'Arc de triomphe de l'Étoile.
Jean Philippe Raymond DORSNER 1750 -1829 Général Le Baron Jean Philippe Raymod DORSNER et né le 23 janvier 1750 à Strasbourg, mort le 4 juin 1829 à Neuwiller-lès-Saverne, est un général français de la Révolution et de l’Empire. l entre en service le 31 octobre 1761, comme sous-lieutenant au régiment Royal Bavière Il est élève artilleur à l'école militaire d'artillerie de Bapaume en novembre 1767, et en mai 1768, il est nommé lieutenant au régiment de Toul Artillerie. En juin 1779, il est capitaine à l’armée des Côtes de Normandie et de Bretagne, puis à l'armée du Rhin en 1792. Il est nommé lieutenant-colonel en octobre 1792, et général de brigade le 25 septembre 1793. Le 27 janvier 1794, il est promu Général de division commandant l'artillerie de l'armée du Rhin en 1794 -1796, au siège de Mayence. Il est l'inventeur des canons à 24 livres calibres 12 à Mayence . En juin 1803, il commande l'artillerie du camp de Bayonne et en 1805, il commande l'artillerie du 7 e corps de la Grande Armée. Il est fait Baron de l'Empire le 26 octobre 1808. En 1809, il prend le commandement de l'artillerie de la place de Wesel. Il est admis à la retraite la même année. Il meurt le 4 juin 1829 à Neuwiller-lès-Saverne. Il fait partie des 558 officiers à avoir son nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile Jean-Jacques KESSEL 1771 -1847 Général Jean Jacques Kessel est né le 10 février 1772 à Colmar (Haut-Rhin) et mort le 10 mars 1847, à Strasbourg (Bas-Rhin), est un général français de la Révolution et de l’Empire. Fils de Jean Conrad Kessel (mort en 1804), bourgeois et passementier à Colmar, et d’Anne-Marie Rapp, née en 1747, il est le cousin germain du général de division Rapp. Il se marie le 1 er mai 1819 à Sophie-Elisabeth Kuhn, veuve Vesinger, et seront domiciliés 35, place Kléber, à Strasbourg Il meurt le 10 mars 1847 (à 75 ans), à son domicile, Il se porte volontaire le 1 er mars 1792 au 3 e bataillon du Haut-Rhin, il passe sergent-major le 17 mars 1792, et instructeur adjudant-major au 1 er bataillon de réquisition du Haut-Rhin le 11 octobre 1793. Le 2 mai 1794, il rejoint la 80 e demi-brigade d’infanterie de ligne, au premier amalgame. Elle devint la 83 e demi-brigade de ligne, au second amalgame le 26 mai 1796. Il est nommé Sous-lieutenant le 25 mars 1799, et il est incorporé dans le 3 e régiment d’infanterie de ligne en 1800. Il est promu lieutenant au 1 er Régiment de chasseurs à pied de la Garde des Consuls le 25 avril 1800, capitaine au 2 e bataillon de chasseurs à pied de la Garde des Consuls le 7 décembre 1802, et Chef de bataillon au 2 e régiment de Conscrits-chasseurs de la Garde Impériale le 5 avril 1809 (Régiment devenu 4 e régiment de voltigeurs de la Garde impériale le 30 décembre 1810). Il est nommé par l’Empereur à Moscou, colonel le 8 octobre 1812, à l’âge de 40 ans et après 20 ans de services, il occupe les fonctions de premier aide de camp du Maréchal-Duc de Dantzig le 11 octobre 1812. il est mis définitivement en retraite le 1 er avril 1834.
Jean Sandherr 1846 -1897 Officier Nicolas Jean Robert Conrad Auguste Sandherr, né le 6 juin 1846 à Mulhouse, et mort le 24 mai 1897 à Paris, est un officier français mêlé à l'affaire Dreyfus. Fils d'un greffier du tribunal de commerce de Mulhouse, Jean Sandherr est un Alsacien patriote. Officier d'infanterie issu de l’école militaire Saint. Cyr. Blessé au combat au début de la Guerre franco-allemande de 1870, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur dès le mois de septembre de la même année. Nommé chef de bataillon en 1885, il rejoint en qualité de chef-adjoint la Section de statistique de l'État-major de l'armée, dénomination anodine sous laquelle se dissimule le service de contre-espionnage militaire français. En 1887, il en prend le commandement. Promu lieutenant-colonel en 1891, il est placé sous les ordres directs du général Gonse lorsque débute l'affaire Dreyfus. En septembre 1894, grâce à une femme de ménage, le contre-espionnage français intercepte une note manuscrite trouvée dans une corbeille à papier de l'ambassade d'Allemagne à Paris. Le document établit que des secrets militaires français sont livrés à l'ennemi. . Sandherr réunit une commission d'enquête secrète et, aveuglé par son antisémitisme, se satisfait de l'enquête expéditive qui soupçonne hâtivement le capitaine Alfred Dreyfus d'être le coupable. Très vite, ce dernier est arrêté, jugé et condamné. Son successeur à la tête de la Section de statistique est le lieutenant-colonel Marie. Georges Picquart qui agira de façon plus efficace et s'engagera en faveur de la réhabilitation de Dreyfus. Le scandale éclate en 1898 lorsqu'il apparait que le dossier d'accusation a été maquillé. Le colonel Sandherr ne devait pas connaître le dénouement de l'Affaire dont il avait été l'un des initiateurs. Frappé de paralysie générale, il doit quitter le service actif en décembre 1896 et succombe à sa maladie avant que le scandale ne soit venu au grand jour. Jean Ernest de Beurmann 1775 -1850 Général Jean-Ernest, baron de Beurmann, né le 25 octobre 1775 à Strasbourg (Bas-Rhin), mort le 10 octobre 1850 à Toulon (Var), issu d'une famille de l'Alsace, est un général français de la Révolution et de l’Empire. Il commence sa carrière comme enfant de troupe le 10 août 1784, il devient rapidement sous-lieutenant en 1790, lieutenant en 1791 et capitaine en 1792. Il participe au siège d'Anvers, à la bataille de Valmy à celles de Dunkerque , d'Hondschoote , de Neerwinden , et aux sièges de Maëstricht et de Mayence ; puis comme adjoint aux adjudants-généraux à la bataille de Fleurus où il est blessé. Après avoir combattu à Düsseldorf et à Wurtzbourg, il fait les campagnes de Suisse et d'Italie en 1798 et 1799, et est fait prisonnier à l'affaire de Saint-Julien. Le Premier consul lui confére le grade de chef de bataillon lorsqu'il est encore détenu. L'Empereur lui confère le grade de général de brigade le 23 octobre 1811. En 1840, maire de Toulon, et confirmé dans ses fonctions en 1843 ; il exerce cette charge jusqu'en 1846
Otto Max Looff 1874 -1954 Capitaine de Vaisseau Otto Max Looff né à Straßburg le 2 mai 1874 - et décédé à Berlin-Est, 20 septembre 1954, est un officier de marine de la marine impériale allemande qui commanda le SMS Königsberg au début de la Première Guerre mondiale. il est le fils de Johann Gotthlef Eduard Looff et de Agnes Gertrude Reide. Looff entre en 1891 dans la marine impériale en tant que cadet. Il suit sa formation sur le croiseur frégate SMS Stosch, puis il entre à l'école de marine de Kiel et devient aspirant de marine, le 11 avril 1892. Il suit encore des cours d'artillerie de marine et navigue pour ce faire sur le navire-école SMS Mars, pendant le mois d'avril 1892, puis sur le croiseur frégate SMS Gneisenau, jusqu'au 23 septembre 1893. Il est nommé souslieutenant de vaisseau, le 20 septembre 1894. Puis nommé lieutenant de vaisseau, le 1 er avril 1897. il est élevé au grade de capitaine-lieutenant le 27 janvier 1903 ensuite est nommé Korvettenkapitän (capitaine de corvette), le 13 octobre 1908. Il est premier officier du 1 er avril 1910 au 18 janvier 1911 sur le navire de ligne SMS Wettin, puis il sert au Reichsmarineamt (secrétariat impérial à la marine) et est élevé au grade de Fregattenkapitän, (capitaine de frégate), le 13 octobre 1913. Durant la première guerre mondiale Le capitaine Looff devient commandant de bord du croiseur SMS Königsberg, le 1 er avril 1914 Il est nommé Kapitän zur See (capitaine de vaisseau) le 24 décembre 1915 et commande ses unités de fusiliers-marins sur le théâtre des opérations d'Afrique de l'Est, en coordination avec la troupe coloniale. Il devient prisonnier de guerre des Britanniques en novembre 1917, jusqu'à sa libération, le 26 février 1919. Il est nommé en juin 1919 à l'inspection des mines et est affecté en septembre au commandement du port de Kiel. Il n’a plus participé à la deuxième guerre mondiale. Max Looff meurt à Berlin-Est le 20 septembre 1954 (à 80 ans). Walter Rudolf Krüger 1890 -1945 Général Walter Rudolf Krüger né à Strasbourg, le 27 février 1890 - Mort à Liepāja, 22 mai 1945, est un officier général allemand qui a servi au sein de la Waffen-SS. il est le fils d'un officier du 132. infanterie-regiment, Gustav Alfred Krüger et de Sophie Auguste Luise Elisabeth Helene Glünder. d’origine allemande. Il fréquente l'École des cadets. Comme jeune sous-lieutenant, il rejoint le 110 e régiment de fusiliers pendant la Première Guerre mondiale. Après la Première Guerre mondiale, il rejoint le Freikorps et combat dans la région baltique en 1919. Durant la deuxième guerre mondiale, Il obtient la croix de chevalier de la croix de fer, après avoir pris le commandement de la 4 e division SS Polizei qui a combattu à Leningrad, Krüger participant lui-même au siège de la ville. Puis, Krüger devient commandant de la division SS Das Reich en mars 1943. Puis, il devient inspecteur général des troupes d'infanterie de l'ensemble des Waffen-SS. Il assume le commandement du nouvellement formé et volontaire, VI (letton) SS Corps. Encerclé avec ses troupes en Courlande (Lettonie ), Krüger se suicide le 22 mai 1945 (à 55 ans).
Hans-Georg von Friedeburg 1895 -1945 Amiral ( Admiral ) Hans-Georg von Friedeburg né le 15 juillet 1895, Strasbourg –mort le 23 mai 1945, à Flensbourg-Mürwick, Il était le fils du Commandant ( Hauptmann ) Ludwig Friedrich Ferdinand Karl Von FRIEDEBURG et de Elisabeth Adelheid Agnès Von KAYSER couple d’origine allemande. Hans Georg Von Fiedeburg , est un amiral allemand. Commandant des sous-marins et dernier commandant en chef de la Kriegsmarine, c'est à ce titre, qu'il signa à Lunebourg la capitulation pour les forces armées allemandes de Hollande, d'Allemagne du nord-ouest et du Danemark, le 4 mai 1945. C'est également lui qui signera avec le maréchal Wilhelm Keitel et Hans-Jürgen Stumpff l'acte de capitulation de l'Allemagne, le 8 mai, dans une villa de Karlshorst dans la banlieue Est de Berlin en présence du général anglais Tedder, du général américain Spaatz, du maréchal russe Joukov et du général français de Lattre de Tassigny qui signe comme témoin. Il se suicida le 23 mai 1945, alors que les autorités militaires britanniques venaient arrêter les membres du Gouvernement du Reich à Flensbourg Elly Heuss-Knapp 1881 -1952 Première dame d'Allemagne Elly Heuss-Knapp, née Elisabeth Eleonore Anna Justine Knapp le 25 janvier 1881 à Strasbourg et morte le 19 juillet, 1952 à Bonn, Elle était la fille de Georg KNAPP Professeur à l’Université de Strasbourg et de Lidra KORGANOW, d’origine Georgienne et fut Baptisée à Strasbourg par Albert SCHWEITZER. . Elle avait épousé en 1908 le Journaliste allemand Théodore REUSS devenu plus tard Président Fédéral (Bundespräsident ). Elly KNAPP , est une personnalité féminine allemande. Première Dame d'Allemagne depuis la fondation de la RFA, entre 1949 et 1952, année durant laquelle disparut. Elle était l’épouse de Theodor Heuss, Président Fédéral. Elisabeth Knapp est la fondatrice de la Müttergenesungswerk (la « Fondation Elly Heuss-Knapp » ), qui est nommée en son honneur, ainsi que cofondatrice et viceprésidente du Mouvement européen en Allemagne. Elle est députée au Parlement de l'État de Wurtemberg-Bade (1946 -1949). Elly est restée une femme très populaire en Allemagne et beaucoup d’écoles en Allemagne portent son nom
Marie-Pierre Koenig 1898 -1970 Général est né le 10 octobre 1898 à Caen dans une famille de souche alsacienne. Son père était facteur d’orgue. Il fait ses études dans sa ville natale au collège Sainte-Marie puis au lycée Malherbe. Il s’engage en 1917 et est versé au 36ème régiment d’infanterie. Il est promu aspirant en février 1918, après avoir suivi les cours de l’école d’aspirants d’Issoudun. Il rejoint son unité au front en avril; en mai, participe à la bataille des Flandres, puis à celle du Matz en juin-juillet et de l’Oise en août-septembre 1918. Il est promu sous-lieutenant en septembre 1918 après une citation et la médaille militaire. Il décide de rester dans l’armée après les combats de l’Ailette en octobre 1918. Il sert en Silésie de 1919 à 1922 au 15ème Bataillon de chasseurs alpins, puis dans les Alpes de 1922 à 1923 avec le grade de lieutenant. Il est officier de renseignement des troupes d’occupation en Allemagne jusqu’en 1929 à l’état-major des 40ème et 43ème Divisions d’Infanterie près quelques mois au 2ème Régiment de Tirailleurs Marocains, il prend part à l’expédition de Norvège à l’état-major du général Audet, commandant le Corps expéditionnaire français. Il sera de retour en Bretagne le 16 juin 1940, il s’embarque pour l’Angleterre où il arrivera le 21. Il se met aux ordres du général de Gaulle et obtiendra le ralliement à la France Libre du 2 e bataillon de la Légion. Promu chef de bataillon, Le général Koenig, commandant les Français Libres, sera le héros de la bataille de Bir Hakeim du 27 mai au 11 juin 1942 : Décédé le 2 septembre 1970, il sera élevé à titre posthume à la dignité de Maréchal de France le 16 juin 1984. Philippe Kieffer, Commandant 1899 -1962 né à Port-au-Prince(Haïti )le 24 octobre 1899 d'une famille catholique d'origine alsacienne Son père avait fui l'annexion en 1870 et s'était installé en Haïti où il avait épousé une Anglaise. Le couple aura quatre enfants, dont Philippe , il est mort à Cormeilles-en-Parisis le 20 novembre 1962, est un officier de la Marine nationale française et Compagnon de la Libération Durant la Seconde Guerre mondiale il a créé et dirigé le 1 er bataillon de Fusiliers Marins Commandos, connus à posteriori sous le nom des Commandos Kieffer, qui ont combattu lors du débarquement de Normandie. Il est à New York lorsque la guerre s'annonce. Il revient en France en mai 1939 pour y rejoindre sa famille. Malgré son âge (40 ans), il se présente comme volontaire et officier de réserve. D'abord sous-lieutenant, interprète militaire dans l'armée de terre, il entre dans la Marine le 10 septembre 1939 comme quartier-maître secrétaire auprès de l'amiral Nord. Il est affecté au cuirassé Courbet et participe à la bataille de Dunkerque. Après la défaite de la France, l'enseigne de vaisseau Kieffer répond à l'appel du général de Gaulle en partant pour le Royaume-Uni dès le 19 juin 1940. Promu lieutenant de vaisseau, puis capitaine de corvette à la veille du Jour J, Kieffer débarque le 6 juin en Normandie à la tête de ses hommes du 1 er bataillon de fusiliers marins commandos fort de deux Troops de combat et d’une 1/2 Troop d’appui (K-Guns), en tout 177 hommes
Antoine Alphonse Chassepot, (1833 -1905) né le 4 mars 1833 à Mutzig Bas-Rhin , Fils de Jean Baptiste Chassepot réviseur d’armes à la manifacture et de Hélène BRUDER et mort le 5 février 1905 à Gagny, Seine-et-Oise, est un armurier français. Il a mis au point le fameux fusil Chassepot adopté en 1866 par l'Armée française ce qui lui valut de recevoir la Légion d'honneur et un prix de 30 000 francs. Fils et neveu de contrôleurs d'armes, Antoine Chassepot entre en 1851, à l'âge de 18 ans, à la manufacture d'armes de Châtellerault. En 1856 il est ouvrier à la manufacture nationale d’armes de Saint-Étienne où il propose un système de culasse dont l'étanchéité est assurée par un joint en caoutchouc. En 1863, Chassepot met au point le fusil qui portera son nom, adopté en 1866 par l'armée française, et pour lequel il vient de déposer un brevet. Le Chassepot fait sa première apparition sur le champ de bataille à Mentana le 3 novembre 1867, où il inflige des pertes sévères aux troupes de Giuseppe Garibaldi Jean-Henri, baron d'Anthès, (1670 -1733) Seigneur de Blotzheim, de Brinckheim, de Chambegon, Vernot, du marquisat de Villecomte, des baronnies de Longepierre et de la Villeneuve, etc. , né en 1670 à Weinheim et mort en 1733, était un maître de forges alsacien, fondateur de manufactures royales d'armes. fils de Philippe-Michel Anthès (1640 -1708), quitta le Palatinat en 1674 à la suite du ravage et s'installa comme maître de forges à Mulhouse, et de Claudine d'Ormoy. Marié à Catherine Sitter, il est le beau-père du général-comte Étienne-Louis Desmier d'Archiac de Saint-Simon et du général-baron Henri Frédéric de La Touche et l'ancêtre du baron Georges d'Anthès, qui tua en duel Alexandre Pouchkine, Poète Russe le 29 janvier 1837. Le 15 juillet 1730, il fonde une importante manufacture d'armes blanches dans la vallée de Klingenthal, près de Bœrsch. Il reçoit l'autorisation « à fabriquer exclusivement à tous autres en Alsace, et exempté de toutes charges et impositions tant envers le roi qu'envers les villes, communautés et seigneuries particulières, à la condition qu'il fournirait, dans sa manufacture, des armes blanches pour le service du roi, à un dixième de moins que celles qui se vendraient à Solingen» . Par lettres patentes datant de 1731, le roi Louis XV lui confère la noblesse française héréditaire et le titre de baron héréditaire. Cette famille, installée en Alsace dès le XVIIe siècle, se scinde en deux branches : l’une, protestante, installée à Mulhouse, et l’autre, catholique, à Soultz (1720). La branche de Mulhouse participe à l’aventure industrielle du textile. Celle de Soultz va se spécialiser dans la métallurgie, avec Jean Henri (1670 -1733) qui crée un véritable empire industriel : mines, hauts fourneaux, manufacture de fer blanc, tréfilerie, manufacture d’armes blanches de Klingenthal. En 1730 la famille est anoblie. À la fin du XVIIIe siècle, les d’Anthès investissent dans le textile et la banque, puis dans la politique et la diplomatie.
Cerf Beer 1726 -1793 homme politique et un philanthrope juif alsacien du XVIIIe siècle (Medelsheim, 1726 - Strasbourg, 7 décembre 1793). Son nom est également orthographié « Berr » . « Préposé général de la nation juive » d'Alsace, il est à ce titre l'un des grands acteurs de l'émancipation des Juifs de France. Cerf Beer s'établit à Bischheim en Alsace. Sa première femme, Jüdel Weil, lui donna huit enfants, Il épouse en secondes noces une veuve, Hana Brull, la mère d'Auguste Ratisbonne Marchand de chevaux, Cerf Beer devient fournisseur aux armées pendant la guerre de Sept Ans (1756 -1763) et entre en contact avec le duc de Choiseul secrétaire d'État aux Affaires étrangères. Dépositaire de sommes importantes appartenant à l'État, il obtient sur l'insistance de Choiseul et malgré l'opposition des magistrats, de pouvoir résider à Strasbourg dans une maison mieux protégée qu'à Bischheim à une époque où les Juifs devaient quitter la ville au crépuscule. Ses droits de propriété y furent contestés par la ville jusqu'à la Révolution. Cerf Beer décède le 4 tebet 5554, (7 décembre 1793), lors d'un séjour à Strasbourg, et est enterré le lendemain au cimetière juif de Rosenwiller Jacques Wimpfeling 1450 -1528 né le 27 juillet 1450 à Sélestat (Schlettstadt), mort le 15 novembre 1528 à Schlettstadt était un humaniste poète, pédagogue et historiographe alsacien. À partir de 1500 il vécut à Strasbourg se consacrant à l'écriture, avant de retourner dans sa ville natale en 1515. Avec sa Germania, écrit en 1501 Wimpfeling passe pour le fondateur de l’historiographie nationale allemande. Il essaye d’y prouver l’égalité du passé allemand envers les humanistes italiens et français ce qui le menait à des interprétations exagérées des sources. Ceci causa une dispute avec le théologien Thomas Murner de Strasbourg. Wimpfeling s'est opposé au franciscain strasbourgeois Thomas Murner à propos de Charlemagne. Wimpfeling et ses élèves débattant avec Thomas Murner
Philippe Jacques SPENER 1635 -1705 Philipp Jacob Spener (ou Philippe Jacques Spener), né le 13 janvier 1635 à Ribeauvillé et décédé le 5 février 1705 à Berlin, est un théologien luthérien originaire d'Alsace. Il est l'auteur de Pia desideria, considéré comme le texte fondateur du piétisme. Il est également un grand nom de la science héraldique en Allemagne. Philipp Jacob Spener est le fils d'Agatha Saltzmann et Johann Philipp Spener, un juriste et archiviste alsacien au service des comtes de Ribeaupierre Il grandit dans un milieu familial très religieux, ses parents le destinant très tôt au service de Dieu. Le jeune Spener reçoit principalement son éducation religieuse de sa marraine la comtesse Agathe de Ribeaupierre et du prédicateur de la cour Joachim Stoll. Il reste marqué par le principal ouvrage de Jean Arndt, Le vrai christianisme. . En 1650, Spener part peut-être au lycée de Colmar. Puis, il entreprend entre 1651 et 1658 des études de théologie et de philosophie à l'université de Strasbourg et est formé à l'orthodoxie luthérienne, Renonçant finalement à la carrière universitaire, Spener devient prédicateur libre à la cathédrale de Strasbourg, puis pasteur à Francfort-sur-le-Main. en 1686. À Dresde, il accepte d'être prédicateur à la cour du prince électeur de Saxe. Cependant, Spener ne reste que peu de temps en fonction, ne supportant pas la légèreté des mœurs à cette cour. Un monument est élevé en son honneur à Ribeauvillé, sa ville natale. Beat Bild dit Beatus Rhenatus 1485 - 1547 Beatus Rhenanus, de son vrai nom Beat Bild, né le 22 aoû 1485 à Sélestat, et mort le 20 juillet 1547 à Strasbourg, est un éditeur, écrivain et avocat humaniste. Il donna sa bibliothèque à la Bibliothèque humaniste de Sélestat. Son père, Antoine Bild, était boucher et relativement aisé bien qu'il eût peu d'instruction. Originaire de Rhinau (d'où son surnom Rhinower, que son fils latinisera en Rhenanus quand il aura vingt ans), il émigra à Sélestat dont il devint citoyen avant d'être un des bourgmestres. Le jeune Beat Bild fit ses études à l’ « École Latine » de Sélestat, renommée pour son haut niveau, avec des maîtres remarquables comme Crato Hofmann et Hieronymus Gebwiler 1. Après y avoir été répétiteur durant trois ans, 1503, il partit pour Paris (1503), où il acquit le grade de bachelier, et travailla ensuite comme correcteur chez l’imprimeur Henri Estienne, tout en poursuivant ses études à l'Université, et en acquérant les diplômes de Licencié et de Maître ès Arts (1507). En 1507 il revint à Sélestat puis s’installa à Strasbourg où il devint correcteur chez l’imprimeur Mathias Schurer et lia connaissance avec les grands humanistes alsaciens, Jacques Wimpfeling, Geiler de Kaysersbe, Sébastien Brant. Dès septembre 1508 il fait ses débuts d’écrivain en rédigeant l’Avant-Propos des Lettres proverbiales et morales de son maître parisien Fauste Andrelin, En 1511 il s’installe à Bâle, où il suit les cours de grec du dominicain Johann Kuhn, Chassé de Bâle par la peste en août 1519, il y reviendra un an plus tard, En 1524, à 39 ans, il intervient efficacement dans la vie politique de sa ville natale, Sélestat, il mourut le 20 juillet 1547 à Strasbourg entouré de trois pasteurs protestants. Il fut enseveli à Sélestat, selon sa volonté, dans l’église catholique de sa paroisse. Beatus Rhenanus légua la totalité de sa bibliothèque à sa ville natale Sélestat
Matthieu Zell 1477 -1548 Pasteur Matthieu Zell (ou Matthäus, Mathias) , né le 21 septembre 1477 à Kaysersberg. Haut-Rhin, et mort le 8 janvier 1548 à Strasbourg, est un pasteur, réformateur et théologien luthérien alsacien, actif à Strasbourg de 1518 à sa mort. Étant le fils d'un vigneron aisé, Matthieu Zell put partir faire ses études à Erfurt (1494), puis à Ingolstadt (1495). En 1518, il est nommé en tant que curé de la chapelle Saint-Laurent par le Grand Chœur de la cathédrale de Strasbourg. En 1521, il est le premier à Strasbourg à prêcher dans la lignée des idées de Martin Luther. Malgré la publication de l'édit de Worms, il continue à prêcher publiquement la nouvelle doctrine à la cathédrale. Il est le premier Réformateur de Strasbourg et le peuple le surnomme alors « Meister Mathis » , Il jouit d'une grande popularité : 3 000 personnes viennent l’écouter. En 1523, il publie une Apologie chrétienne (Christliche Verantwortung) dans laquelle il se justifie et expose ses convictions. Il y prône l’amour et la liberté du chrétien face au comportement du clergé. Il s'agit du premier ouvrage réformateur écrit à Strasbourg. Il meurt le 9 janvier 1548, à 70 ans . Il est enterré lors d'une grande cérémonie, au cimetière Saint-Urbain. Ce fut Bucer qui prononça l'oraison funèbre sur sa tombe. Jacques Ignace Étienne de Livio 1749 -1830 Né à Geispolsheim le 27 novembre 1749, mort à Molsheim le 30 janvier 1830. Maire du 21 avril 1797 au 28 septembre 1797 et du 31 mars 1800 au 6 décembre 1800. Enregistré au corps des marchands en 1785, il devint dès 1797 président du Directoire de l'administration municipale pour un court moment. Trois ans plus tard, suite à l'abolition de l'ancienne administration, il est nommé maire de Strasbourg par le premier consul. Strasbourg lui rend hommage : rue Livio. Jacques Frédéric Brackenhoffer 1759 -1838 Né à Strasbourg le 7 août 1759, mort à Strasbourg le 13 mars 1838. Maire du 28 septembre 1797 au 5 janvier 1798 et du 8 septembre 1810 au 29 septembre 1815. Docteur en droit en 1784. Patronné par son beau-père, il entre dans l'administration municipale et est élu échevin par les boulangers. Il occupe de prestigieuses fonctions telles que membre du grand Sénat, directeur de la maison des pauvres. Il fait partie de la première municipalité. Emprisonné sous Robespierre, il est relâché à la mort de celui-ci et constitue une nouvelle municipalité en avril 1797 qu'il préside jusqu'à son élection officielle le 28 septembre 1797. Il fut destitué pour d'obscures raisons politiques le 5 janvier 1798. Il mène cependant une carrière brillante en tant que juge au tribunal civil et criminel du Bas-Rhin, conseiller de préfecture, et sera premier magistrat de la ville une seconde fois de 1810 à 1815. Strasbourg lui rend hommage : rue Brackenhoffer.
Maximilien Xavier Keppler 1758 -1837 Le maire du compromis religieux Né à Andlau le 28 novembre 1758, mort à Strasbourg le 30 avril 1837. Maire du 5 février 1795 au 14 octobre 1795. Remplacé dès octobre de la même année pour avoir continué à convoquer et maintenir les sections révolutionnaires de la ville. C'est sous sa magistrature que se dessine une solution au problème religieux, en alliant la neutralité des autorités locales et une certaine tolérance dans l'utilisation des édifices religieux. Il devient député de la Sarre en 1803. Chevalier de l'Empire en 1808, il est fait baron en 1810. En 1812, il est à la 14 e place sur la liste des 30 contribuables plus fortunés de la ville. Il est également agent général de l'Institution royale des sourds muets de Paris. Chevalier de la Légion d'Honneur. Jean-Daniel Schoepflin 1694 -1771 Grand historien du 18 e siècle, sa bibliothèque fut à l’origine de la bibliothèque municipale. Jean-Daniel Schoepflin né le 6 septembre 1694 à Sulzburg (actuel Bade-Wurtemberg) et mort le 7 août 1771 à Strasbourg, est un historien et bibliophile, badois par son père, alsacien par sa mère et strasbourgeois d'adoption, qui fut professeur d'histoire et d'éloquence latine à l'université de Strasbourg, conseiller et historiographe du roi Louis XV. Il est l’un des premiers historiographes modernes de l’Alsace. On lui doit une compilation sur l’histoire d’Alsace : Alsatia illustrata (1751 et 1761) et un recueil de très grande qualité de publications de documents alsaciens : Alsatia diplomatica (1767). Professeur à l’université de Strasbourg, fondateur d’une école de diplomatique dans le prolongement des méthodes inaugurées par les mauristes, en relation avec l’ensemble du monde universitaire et intellectuel de l’Europe des Lumières, il crée une bibliothèque et un dépôt d’objets antiques qu’il cède, de son vivant, à la ville de Strasbourg. Cette bibliothèque forme le noyau de la bibliothèque universitaire et de la ville, détruite en 1870 lors du bombardement du Temple-Neuf. Schoepflin avait également découvert l’affaire Gutenberg et publié les pièces du procès entre Gutenberg et ses créanciers. Grand amateur de livres, Schoepflin constitue une bibliothèque privée qui réunissait environ 10 000 volumes, principalement à caractère historique et crée également un musée archéologique. En 1765 il fait don de ces collections à la ville de Strasbourg, mais celles -ci sont détruites lors de la guerre de 1870. Schoepflin meurt le 7 août 1771 à Strasbourg, sans avoir pu exécuter son Alsace sacrée et son Alsace littéraire. Le monument à Schoepflin est l’un des principaux monuments funéraires de l’église Saint-Thomas. À Strasbourg, le quai Schoepflin et l'Espace Schoepflin (un centre médico-social, un gymnase, une école maternelle, une école élémentaire, une cantine scolaire et un parking souterrain) témoignent de sa notoriété.
Jean Frédéric Hermann 1743 -1820 Maire de Strasbourg aux nombreuses réalisations Né à Barr le 3 juillet 1743, il est le Fils d'un pasteur luthérien et mort à Strasbourg le 20 février 1820. Maire de Strasbourg du 6 décembre 1800 au 14 février 1806. Après un doctorat de droit, en 1765, il devient professeur à la Faculté d'Ancien Régime. En 1790, il devient membre du conseil général du Bas-Rhin et en 1793 procureur du conseil de la commune de Strasbourg. Arrêté sous la Terreur il retrouve la liberté après le 9 thermidor, il devient alors procureur du tribunal de la ville en 1795. Il joue un rôle national par son élection au conseil des 500. Il est nommé maire de Strasbourg en 1800. Le catalogue de ses réalisations durant son mandat est impressionnant. Il remet de l'ordre dans l'administration municipale, fait construire des quais, digues, ponts, des barrages dans le Rhin, il fait assainir les égouts du quartier du Marais Vert, termine les travaux de l'Orangerie, réaménage le Contades, fait réparer la cathédrale et ses sculptures, rend navigable le canal de la Bruche. . . Il est aussi le fondateur et premier président de la Société des sciences, agriculture et arts du département du Bas-Rhin dont est issu la Société savante d'Alsace. Un décret du 14 février 1806 indique "sa démission a été acceptée" et cache en réalité sa destitution. Il continue sa carrière de professeur de droit jusqu'à sa mort. Il est Chevalier de la Légion d'Honneur. Louis François de Wangen de Geroldseck 1760 -1836 Une magistrature entachée de scandales financiers Né à Haguenau le 22 janvier 1760, mort à Strasbourg le 16 octobre 1836. Fifs de Jean Jacques de Geroldseck(1720 -1798 ) et de Dorothéée de Gunderode. Maire du 14 février 1806 au 8 septembre 1810. Ruiné par la Révolution, le baron devient en 1803, secrétaire de la chambre de commerce de Strasbourg dont il démissionne lors de sa nomination comme maire de la ville. En effet, suite aux échecs de Livio et Hermann, l'Empereur, Napoléon Ier, décide de compter sur la noblesse d'Ancien Régime et nomme Wangen maire de Strasbourg, le 14 février 1806. Il prend ses fonctions le 10 mars suivant, en grande pompe, en présence de nombreuses personnalités. Sa magistrature fut catastrophique et entachée de scandales financiers de toute sorte. Le rapport secret de l'archiviste Schneegans de janvier 1846 nous éclaire sur les "désordres" qui ont eu lieu durant ce mandat. Un nouveau système, qui attribuait deux caisses à la Mairie entièrement à la disposition du maire, permettait tous les abus. Lorsque ces scandales furent découverts, un décret impérial, du 19 juillet 1810, supprima les caisses particulières de l'administration municipale. Le receveur Hervé, qui avait participé aux malversations, fut sommé de cesser ses fonctions. Le préfet révoqua l'architecte en chef de la ville, Boudhors, de même que le secrétaire général de la préfecture, tous deux impliqués dans l'affaire. On permit au maire de prétexter "des affaires familiales ne lui permettant plus d'assurer ses fonctions" pour démissionner début septembre 1810. Ces scandales ne lui empêchèrent pas de poursuivre une brillante carrière politique et financière en devenant à plusieurs reprises conseiller général du Bas -Rhin (1800 -1806, 1808 -1833), président de celui-ci en 1804 et 1817, député de Saverne en 1824, réélu en 1827, cofondateur de la Fabrique d'acier du Bas-Rhin. Chevalier de l'Ordre Royal et militaire de St Louis, officier de la Légion d'Honneur. Il est enterré au cimetière Ste Hélène.
Armand-Gaston de Rohan 1674 -1749 Le premier Rohan et le premier natif de France sur le trône épiscopal strasbourgeois Armand-Gaston-Maximilien, prince de Rohan est né à Paris 26 juin 1674 et mort à Paris, 19 juillet 1749 est un ecclésiastique et homme politique français. Armand-Gaston-Maximilien est le fils de François de Rohan (1630 -1712), Après le rattachement de Strasbourg et d'une partie de l'Alsace à la France en 1681, Louis XIV veut placer un prélat français dans une province réputée fidèle au protestantisme et à la langue allemande. Il choisit un jeune homme de la haute noblesse, Gaston de Rohan-Soubise, qui n'a que seize ans quand il le fait entrer en 1690 au sein du chapitre des chanoines de la cathédrale de Strasbourg. Le pape Innocent XII intéressé par cette œuvre de prosélytisme. Les pressions conjointes du roi de France et du pape, ainsi que les largesses d'Anne de Rohan-Chabot, mère de Gaston, finissent par convaincre les chanoines : candidat unique au poste, il est élu à l'unanimité, puis devient évêque à trente ans à la mort de M gr de Fürstenberg. Évêque de Strasbourg en 1704, il devient cardinal en 1712, puis grand aumônier de France en 1713 et membre du conseil de Régence en 1722. Le "grand cardinal", que la rumeur disait être le fils naturel de Louis XIV. C’est le premier évêque natif de France sur le trône épiscopal. Grand aumônier de la cour, il ne réside guère à Strasbourg mais se tient informé des affaires par ses vicaires généraux. Il fait construire par le premier architecte du roi Robert de Cotte le fastueux palais épiscopal qui importe en Alsace les canons architecturaux et esthétiques parisiens. C’est dans ce palais à peine achevé que le cardinal reçoit Louis XV en 1744. À sa mort, en 1749, il laisse à son petit-neveu Armand de Rohan-Soubise un diocèse en bon état où le catholicisme est florissant. Avant le rattachement à la France, le prince-évêque de Strasbourg résidait à Saverne. Après l'incendie du château épiscopal en 1709, Gaston le fait rénover par un architecte réputé de l'époque. À partir de 1732 et jusqu'en 1741, il fit également construire son propre palais épiscopal à Strasbourg, entre la cathédrale et l'Ill. Guiseppe Balsamo, dit comte de Cagliostro 1743 -1795 L’aventurier rendu célèbre par Alexandre Dumas séjourna à Strasbourg plusieurs années chez le cardinal de Rohan Guiseppe BALSAMO est né à Palerme en Sicile, le 2 juin 1743 et mort en prison le 26. 8. 1795 Cagliostro appartient à la mythologie du XVIIIe siècle. Cet escroc de haut vol prend dans ses filets le cardinal Louis-René de Rohan, (1734 -1803) Prince-évêque de Strasbourg, de 1779 à 1801 ; qui croit naïvement que l’Italien saura transformer du plomb en or et fabriquer des diamants. Aussi héberge-t-il Cagliostro à partir de 1780 à Strasbourg, où ce dernier peut briller en société, et l’introduit dans la bonne société parisienne où le manipulateur s’installe en janvier 1785. Arrêté à Rome en 1789, il finit emprisonné dans une forteresse du pape, en 1795. Sous la cote AA 2210, on trouve plusieurs pièces relatives aux activités de Cagliostro à Strasbourg.
Dominique Dietrich 1620 – 1694 Né à Strasbourg en , 1620 et décédé le 3 mars 1694, Strasbourg a été 5 fois ammeistre de la ville de Strasbourg. Soit en 1660 -1666 - 1672 - 1678 - 1684. L'ammestre ou ammeistre est le titre strasbourgeois qui correspond à la fonction d'échevin, c'est-à-dire à un magistrat municipal occupant une fonction de représentation. L'étymologie courante fait correspondre ce mot à une contraction du terme germanique ambahtmeister, amt (fonction) et meister (maître) Entre les XIIIe et XVIIe siècles, la ville de Strasbourg est gouvernée par trois conseils et un ammestre. L’ensemble est appelé «le Magistrat» , avec un singulier collectif marqué par une majuscule à ce mot . Cette organisation permettaient aux grandes familles patriciennes strasbourgeoises de détenir les pouvoirs, selon un système oligarchique. Ce terme a pu ultérieurement désigner le maire de Strasbourg Dominique DIETRICH avait épouse Ursule Wencker. C'est l'ancêtre de la famille de Dietrich. Et c’est lui qui avait signé la capitulation de Strasbourg le 30 septembre 1681 et la ville libre de Strasbourg est devenu pour la première fois Française. Auguste Scheurer-Kestner 1833 -1899 né à Mulhouse (Haut-Rhin) le 11 février 1833 et mort à Bagnères-de-Luchon (Haute-Garonne) le 19 septembre 1899, est un chimiste, un industriel, un protestant et un homme politique alsacien. Il était l’oncle par alliance de l'épouse de Jules Ferry. Il fut directeur de la première industrie français uniquement consacrée à la chimie Thann et Mulhouse située à Thann. Républicain, opposant à l'Empire de Napoléon III il fut élu député du Haut-Rhin le 2 juillet 1871 et devint sénateur inamovible le 15 septembre 1875. Vingt ans après, il était le dernier représentant de l'Alsace française au Parlement. Ami très proche de Georges Clemenceau et de Léon Gambetta, il fournit à ce dernier une partie des fonds nécessaires à la publication de La République française, journal qu'il dirigea de 1879 à 1884. En 1894 Scheurer-Kestner, premier vice-président du Sénat, était considéré comme une autorité morale en politique. Son frère, Jules Scheurer, resté en Alsace sous occupation allemande, fut sénateur du Haut-Rhin de 1920 à 1927. Le 13 juillet 1897, Louis Leblois, l'avocat du lieutenant-colonel Picquart, l'informe en détail de l'affaire Dreyfus. En compagnie de maître Leblois, il expose l’affaire à Émile Zola, qui prend sa défense. Rongé par un cancer de la gorge, il suit la révision du procès de sa chambre de malade. Il meurt le 19 septembre 1899 jour de la signature de la grâce de Dreyfus par Emile Loubet
Amélie Louise de Bergheim de Dietrich 1776 -1855 Amélie Louise de Berckheim naît à Ribeauvillé le 15 juillet 1776. Fille de Philippe-Frédéric de Berckheim et de Marie-Octavie-Louise de Glaubitz, elle a, comme guide intellectuel et spirituel, le poète alsacien, Théophile Conrad Pfeffel. Dans le cercle, littéraire et amical, de Schoppenwihr, surnommée Lonny, elle a à cœur de développer ses qualités morales et intellectuelles. Jeune fille accomplie, harpiste talentueuse, elle apprend l’italien. À Rothau, elle fait la connaissance de Jean-Albert-Frédéric de Dietrich qu’elle épouse le 27 mai 1797 À l’automne 1797, elle déjeune avec Bonaparte à la Maison. Rouge à Strasbourg. En 1798, elle réside à Paris avec son époux qui tente de décrocher des commandes pour les forges. Elle donne des réceptions aux Alsaciens de la capitale. De retour à Strasbourg en octobre 1798, elle découvre les réalités des affaires de la Maison de Dietrich par son mari qui l’y associe. En 1799, confrontée à la situation difficile des Forges et au règlement ardu de la succession de son beau-père, Philippe Frédéric de Dietrich, elle diminue son train de maison, soucieuse d'épargne. Le 3 février 1806, veuve et âgée de 29 ans, elle devient chef d’entreprise. Mère de quatre enfants en bas âge, elle s’impose comme la dame de fer de la Maison de Dietrich, En 1844, elle agrandit la société familiale avec les usines de Mouterhouse et de Mertzwiller qui porte la dénomination actuelle « De Dietrich et Cie » . Elle meurt à Strasbourg le 24 décembre 1855. Sébastien Brant 1458 -1521 Né en 1458 à Strasbourg, Sébastien Brant était un humaniste et poète satyrique. Il est décédé en 1521. Fils d'aubergistes strasbourgeois (à l'auberge au Lion d'or, rue d'Or), Brant fait ses études universitaires à Bâle à partir de 1475, En 1485, il épouse la bâloise Elisabeth Bürgis, fille d'un coutelier, avec qui il aura sept enfants. il obtient un doctorat in utroque jure en 1489. Il y devient plus tard professeur de droit et de poésie et occupe par intermittence la fonction de doyen, à partir de 1492. En 1494, il crée un nouveau genre littéraire, celui de la Narrenliteratur, le genre bouffon, en publiant son œuvre majeure, La Nef des fous (Das Narrenschiff en allemand), critique de la faiblesse et de la folie de ses contemporains. , De retour à Strasbourg en 1500, Brant sollicite à plusieurs reprises l'Empereur pour qu'il repousse les Turcs afin de sauver l'Occident. Il deviendra conseiller juridique de la ville en 1500 puis son secrétaire jusqu'à sa mort en 1521
René Schickélé 1883 -1940 Né à Obernai (67) en 1883 il est décédé à Vence (06) en 1940 Issu d'une famille de viticulteurs de Mutzig (67) il poursuit des études d'histoire de la littérature, de sciences et de philosophie. En 1909, René Schickélé est journaliste à Paris Après la guerre, c'est à Badenweiler (Allemagne) qu'il s'installe et écrit sa grande trilogie romanesque : "Das Erbe am Rhein" : Maria Capponi , Blick auf die Vogesen et Der Wolf in der Hürde En 1932, il s'installe en Provence. "Le retour" sont dernier roman est publié en français Le Cercle René-Schickele, fondé en 1968 par la société Culture et bilinguisme d'Alsace voulait devenir une sorte de pont entre les cultures française et allemande. La première traduction française de son livre "Himmilische Landschaft" sous le titre "Paysages du ciel" a reçu le prix du patrimoine Nathan Katz en 2009 il est décédé le 30. 1. 1940 Théophile Conrad PFEFFEL 1736 -1809 Auteur alsacien né le 28 juin 1736 et décédé en 1809 à Colmar. Il perdit la vue à l'âge de 22 ans. Il fonda l'Académie militaire de Colmar en 1773 où furent accueillis environ 300 enfants. Poète, on le surnommait le "La Fontaine alsacien « Une statue est inaugurée Place Unterlinden à Colmar en 1859. Elle est réalisée par le sculpteur alsacien André Friederich Roger SIFFER 1948 Né en 1948 à Villé (67) Roger SIFFER est comédien, homme de radio, chansonnier régionaliste, humoriste et cabaretier alsacien. Il fait ses débuts dans la chanson alsacienne et enregistre son premier disque en 1972. Ancien élève de Germain Muller, il est le directeur du restaurant-cabaret-salle de spectacle "La Choucrouterie" à Strasbourg . Roger Siffer s’engage en 2013 à la reconnaissance du cabaret alsacien par l'Unesco comme Patrimoine culturel immatériel de l'Humanité, à l'instar du fest noz breton
Claude Rich, 1929 -2017 acteur né le 8 février 1929 à Strasbourg (Bas-Rhin) et mort le 20 juillet 2017 à Orgeval (Yvelines), est un acteur français. Il a notamment reçu deux César : celui du meilleur acteur en 1993 pour Le Souper et un César d'honneur en 2002 Claude Rich passe les premières années de sa vie à Strasbourg, jusqu'en 1935, puis il emménage avec sa mère et ses trois frères et sœurs (son père, ingénieur, est mort à l'âge de 40 ans), à Paris, après la mort de son père, victime à 40 ans de la grippe. Sa mère espère qu'il deviendra prêtre, et bien qu'il ne choisisse pas la voie de la prêtrise, elle ne lui en tiendra pas rigueur, car elle-même ayant voulu être sculptrice, elle l'aidera beaucoup dans son désir d'être acteur. La foi de sa maman laissera néanmoins des traces, car son père étant d'origine alsacienne et sa mère d'origine bordelaise, il se définit comme chrétien-alsacien. . Claude Rich fait ses débuts au théâtre de la Renaissance. En 1957, il fait l'acquisition d'une maison à Orgeval dans les Yvelines. Il se marie le 26 juin 1959 avec l'actrice Catherine Renaudin à Paris. Le couple aura deux filles, Delphine, comédienne, et Natalie Rich-Fernandez, peintre. Ils ont un fils adoptif, Rémy (adopté après la mort de son père, le comédien Bernard Noël ). Catholique, il se rend à la messe chaque dimanche mais se voit comme un « chrétien un peu pitoyable » et déclare : « Je ne suis pas un très bon chrétien. Je n’étudie pas beaucoup ma religion, mais je crois en l’amour de Dieu. Claude Rich meurt le 20 juillet 2017 des suites d'un cancer à son domicile Jean-Michel Tinivelli Acteur Jean-Michel Tinivelli est un acteur français d'origine italienne né le 19 mars 1967 à Strasbourg Fils d'un maçon italien, n. Jean-Michel Tinivelli a pratiqué le rugby. Trilingue, outre le français, il parle couramment l'italien et l'anglais. Il commence sa carrière au théâtre en 1987 avec Le Spectacle Boris Vian qui a lieu au café-théâtre de L’Ange D’or à Strasbourg. En parallèle, il tourne dans plusieurs publicités dont le TGV Atlantique et Heineken. Puis il joue dans plusieurs pièces jusqu'en 1989, année où il joue dans Orphée à l’Opéra national du Rhin. De 2004 à 2006, il a été le compagnon de l'actrice Ingrid Chauvin.
Alex Lutz, Comédien Alex Lutz, né le 24 août 1978 à Strasbourg, est un comédien, humoriste, metteur en scène et auteur de théâtre français. Sa mère est professeur d’allemand et son père travaille dans les assurances. (école du Conseil des XV collège du Parc à Illkirch, lycée Jean-Monnet et enfin lycée international des Pontonniers « pour être, sûr d'avoir son bac puisque le taux de réussite affiché était de 99 % » ). Il se destine aux arts plastiques, mais son passage sur les planches du théâtre Jeune Public dirigé par André Pomarat, lui sert de déclic. . Il fait ses premiers pas sur les planches en 1994, avec le théâtre jeune public d'André Pomarat à Strasbourg. Il est ainsi remarqué par Pascale Spengler qui l'engage en 1994 dans sa troupe dénommée « Les Foirades Acteur puis assistant metteur en scène dans cette compagnie jusqu'en 2000, Il est en couple depuis 1998 avec Mathilde Vial, fleuriste. Ils ont un fils, Ferdinand, né en 2007. Ils se sont mariés en octobre 2015. Carole Richert actrice Carole Richert, née le 28 septembre 1967 à Strasbourg est une actrice française. d’origine alsacienne Elle a étudié au Conservatoire national supérieur d'art dramatique de Paris. Elle est notamment connue pour son rôle de Marie-France (la mère de Julien et donc la grand-mère de Valentin) dans la série Clem diffusée sur TF 1. Elle a étudié au Conservatoire national supérieur d'art dramatique de Paris. Elle rencontre Gérard Desarthe où elle fait ses premiers pas au théâtre Chimène (le Cid) et Elvire (Dom Juan) En 2007, Carole rencontre la productrice Nelly Kafsky. Cela entraînera plusieurs tournages. Début 2010, elle tourne « Bad dog » , un polar de Philippe Venault. Carole enchaine les rôles à la télévision, elle met son talent d'actrice au service de différents évènements en tant que Jury. Ainsi, elle a été le jury lors de différents festivals comme le Festival de Luchon en 2010 et le Festival international du Film de Fiction Historique. Carole avait épousé Daniel Rialet acteur lui aussi le 18 juin 2003, avec qui elle avait eu deux enfants : Pauline, en 1996 et Vincent, en 2000. Daniel Rialet est décédé d'une crise cardiaque le 11 avril 2006 à quarante-six ans.
, Germain Muller 1923 -1994 Né le 11 juillet 1923 à Strasbourg , Germain Muller est décédé le 10 octobre 1994 En 1937 il accompagne sa tante à Paris pour l'Exposition Universelle puis chante pour la première fois en public à l'occasion du baptême de sa cousine Christiane Il passe alternativement ses vacances à Ranspach ou a Reichstett dont son originaires sa famille paternelle et maternelle, ce qui lui permet de s'imprégner des spécificités Haut-Rhinoises et Bas-Rhinoises La carrière de Germain Muller est indissociable de celle de sa femme, la comédienne Dinah Faust Le 14 décembre 1946 avec Raymond Vogel, il fonde le cabaret bilingue satyrique le "Barabli « Jacques Martin fait partie de la troupe du Barabli de 1959 à 1962 Germain Muller anime et produit aussi des séries d’émissions régionales en dialecte, telles que Tiens… sie redde au elsaessisch, lancée en 1977 sur FR 3 Alsace Germain Muller crée la surprise en présentant aux élections municipales de Strasbourg sa propre liste, envisagée au départ comme un canular. Il est cependant élu en mars 1959, puis plusieurs fois réélu Pendant 30 ans, de 1959 à 1989, il est en outre adjoint au maire, chargé du théâtre, de la musique et du tourisme, véritable « ministre de la Culture "Ses dernières années sont assombries par des ennuis de santé Germain Muller a été maintes fois récompensé en France et à l'étranger Germain Muller repose, près de sa mère Augustine, au cimetière de Strasbourg Cronenbourg. Sa tombe est en bordure d'une allée plantée de sophoras pleureurs en forme de parapluie qui évoquent symboliquement son cabaret. A Strasbourg une plaque mémorielle est apposée devant l'hôtel de ville et un pont porte son nom Gustave Doré 1832 -1883 Né à Strasbourg le 6 janvier 1832, Gustave Doré est illustrateur, peintre et sculpteur. Il est décédé à Paris en 1883 Dès son enfance, doté d'un sens aigu de l'observation, il montre un talent singulier pour le dessin Ses premiers albums de dessins connus sont datés de 1842 A l'âge de 13 ans, en 1945, ses premières œuvres, trois lithographies, sont publiées Il connaît vite la célébrité et débute en 1848 au Salon avec deux dessins à la plume À partir de 1851, tout en exposant ses toiles, il réalise quelques sculptures et collabore à diverses revues puis il illustre la Divine Comédie de Dante Multipliant en même temps dessins et illustrations en tous genres , sa notoriété s'étend à l'Europe, il rencontre un immense succès en Angleterre avec la Doré Gallery qu'il ouvre à Londres en 1869. A son décès, il laisse une œuvre importante de plus de 10 000 pièces. 136 œuvres de toute nature de Gustave Doré sont conservées au musée Brou de Bourg en Bresse
Joseph GRAFF (1885 - 1964) Musicien et poète d'Alsace Joseph GRAFF naquit sur les bords du Rhin à Nambsheim le 5 juin 1885. II fréquenta l'école primaire, et dut sa vaste culture à un intense travail personnel. Seul il apprit à jouer de nombreux instruments : clarinette, trombone, euphonium, contrebasse, seul aussi il étudia l'harmonie. II possédait l'inspiration et la verve telle qu'on l'aime en Alsace, il apprit à la mettre en forme. Mais la guerre survint et interrompit momentanément ses activités artistiques. Passée la tourmente Joseph GRAFF se remit à la composition avec ardeur : il écrivit de nombreuses pièces de concert, des marches, et surtout des danses populaires et le bal champêtre, sans abandonner pour cela ni le théâtre ni l'opérette. Et puis, dans les années 1920, il fonda sa propre maison d'édition, qui diffusa non seulement ses œuvres personnelles, mais aussi celles de tous ceux qui comme lui s'étaient faits les champions de la survivance de l'art populaire. Pendant toute la guerre sa tête fut mise à prix. Caché dans la région d'Avignon, il participa activement à la Résistance. Quand vint la fin des hostilités il retourna en Alsace, où les Allemands avaient complètement détruit sa maison d'édition. il avait alors 60 ans, il se remit courageusement à l'ouvrage et reconstitua cette maison (Éditions Joseph Graff à Guebwiller. qui était un des bastions du maintien de la culture folklorique alsacienne. Dans les années qui suivirent la guerre il produisit encore nombre de pièces en dialecte, et quantité d'œuvres musicales, qui le haussèrent au rang de chef de file des compositeurs populaires. Joseph Graff est décédé en 1964 à l’âge de 79 ans Tony TROXLER 1918 -1998 Poète et comédien Tony Troxler, de son vrai nom Antoine Troxler est né le 26 février 1918 à Riespach et mort le 9 février 1998 à Mulhouse, il était le Antoine Troxler et Anna Burget. Tony était un poète en dialecte alsacien, est un dramaturge et un comédien. C'était l'un des plus célèbres membres du « Herre-n-Owe » , un cabaret réservé aux hommes, au Théâtre Alsacien de Mulhouse. Par le théâtre, mais aussi par des émissions télévisées et radiophoniques, par son engagement pour l'enseignement de l'alsacien aux enfants, il a été un grand défenseur du dialecte alsacien. Entre 1939 et 1940, il a combattu sous l'uniforme français. En 1943, il a dû, comme tout Alsacien, combattre dans la Wehrwacht, du côté allemand. Mais il n'est pas resté longtemps dans ce régime nazi : un mois plus tard, il a fui en Suisse. Après la guerre, il a habité à Mulhouse. Il est devenu un vrai « milhüser Wackes » En 1945, il a épousé Yvonne Vix. Il a exercé le métier de policier. Il s'est beaucoup impliqué dans la promotion du dialecte alsacien : il a joué au Théâtre Alsacien de Mulhouse, il a présenté des émissions radiophoniques en alsacien. Il est décédé en 1998 à l’âge de 80 ans
Johann Jacob BALDE (Jacques Baldé ) 1604 -1668 Poète et écrivain Johann Jacob Balde (Jacques Baldé en français), né le 3 janvier 1604 à Ensisheim (Alsace) et mort le 9 août 1668 à Neubourg-sur-le-Danube. est un jésuite et poète alsacien de langue néo-latine. Alsacien de naissance, chassé par la Guerre de Trente Ans, il a passé la plus grande partie de sa vie en Bavière. Jacques Balde était célèbre pour son nouveau style poétique néo-latin. Balde étudia à partir de 1620 la philosophie à l'école des Jésuites d'Ensisheim. Lorsqu'en 1621 la Guerre de Trente Ans atteignit l'Alsace, Balde fuit à Ingolstadt en Bavière où il étudia la philosophie et le droit. En 1624, il entre dans l'ordre des Jésuites. De 1635 à 1638 il fut professeur de rhétorique aux universités de Munich et d'Innsbruck. De 1638 à 1640 il fut prosélyte à la cour royale de Bavière de Maximilien I er à Munich. En 1648, il fut déchu de sa fonction d'historien de la cour par Maximilien Ier. Il décida alors de migrer ; et après deux étapes à Landshut et à Amberg (Bavière), il s'installa en 1654 à Neubourg sur le Danube. Il y mourut en 1668. Il est enterré au cimetière de Neubourg. Attiré par la poésie lyrique, il a imité Horace, Stace, dans les Sylves, Ovide La totalité de son œuvre a été imprimée à Munich en 1729 en 8 volumes Auguste Lustig, 1840 -1895 Poète et écrivain Auguste Lustig, né le 4 novembre 1840 à Hartmannswiller, mort le 2 janvier 1895, était un poète et un écrivain de pièces de théâtre en langue alsacienne. Son père, Nicolas Lustig, était un tisserand. Sa mère s'appelait Anne Marie Brayer. . En 1844, alors qu'Auguste Lustig est âgé de quatre ans, sa famille s'installe à Mulhouse À l'âge de douze ans, Auguste Lustig commence à travailler dans l'entreprise Thierry Mieg & Cie comme apprenti. Le moment venu, il fait son service militaire dans le 3 e Régiment de Lanciers. Après sept ans de service militaire, il rentre enfin à Mulhouse. Il commence alors à écrire des poèmes en français et en allemand. Il avait épousé Sophie Émilie Thys en 1867. Auguste Lustig y mène une vie tranquille avec sa femme et sa fille. Ses poésies sont pleines d'humour, pourtant c'est un homme plutôt effacé et discret, qui mène la vie d'un modeste travailleur, trouvant son bonheur auprès de sa famille et lors de promenades dans la nature. En 1870, l'Alsace devient allemande. En lui, comme pour beaucoup d'Alsaciens à cette époque, s'éveille le sentiment d'identité alsacienne. Dès lors, il écrira des poèmes en alsacien. En tout, Auguste Lustig écrit 25 pièces de théâtre en alsacien. Ses amis érigent aussi une stèle sur sa tombe, au cimetière de Mulhouse. Elle porte comme inscription une de ses poésies, où il décrit comme la vie lui est devenue pesant. Dr einzig Wunsch, wo-n-i noch hätt, Thàt alles ferig mache: Inschlofe rüehig z'Nacht im Bett Un nimmig meh verwache ! Le seul vœux que j'aurais encore, Mettrait fin à tout : M'endormir tranquillement la nuit dans mon lit Et ne plus me réveiller
Nathan KATZ 1892 -1981 Poète alsacien Nathan Katz (1892 -1981) est un poète et dramaturge alsacien né le 24 décembre 1892 à Waldighoffen et mort le 12 janvier 1981 à Mulhouse. D'origine juive mais marqué par l'empreinte du christianisme et du bouddhisme , voyageur durant une longue partie de sa vie mais attaché au paysage alsacien, il est un grand poète alsacien d'expression dialectale du XXe siècle. Fils d'un boucher kasher, Nathan Katz fréquente l'école primaire de son village natal et dès qu'il sait lire, lit les brochures pour la jeunesse, puis les grands classiques, en particulier l'œuvre théâtrale de Schiller et plus particulièrement Geschichte der Weltliteratur. Mobilisé lors de la première guerre mondiale , En août 1914 Nathan Katz est blessé et est admis à l'hôpital de Tübingen. Une intervention chirurgicale lui évite la paralysie du bras droit. Après sa convalescence, il est affecté à un détachement de la Croix-Rouge de Fribourg-en-Brisgau. Il suit des cours sur la littérature alémanique. Rappelé sur le front de l'Est, il est fait prisonnier à Nijni Novgorod. C'est là qu'il compose, en juin 1915, les poèmes de son premier recueil Das Galgenstüblein publié en 1920. Nathan Katz chante ses coutumes du Sundgau, ses légendes, sa joie de vivre et célèbre la beauté de sa langue. Pour lui, le dialecte alsacien, dont les racines sont puisées dans l'alémanique, est plus vieux que la langue allemande. Il écrit ses poèmes en langue alémanique, s'efforçant de donner à cette langue ses lettres de noblesse. Mais il est convaincu qu'on peut s'exprimer entièrement dans le dialecte alsacien Auguste Stoeber, 1808 -1884 Poète Auguste Stoeber, ou August Stöber, né à Strasbourg le 9 juillet 1808 et décédé à Mulhouse le 19 mars 1884 (à 75 ans), est un poète et folkloriste alsacien, également théologien protestant, archéologue et historien. Il est le fils du poète Ehrenfried Stoeber et de Dorothée Kuss, et le frère d'Adolphe Stoeber, également poète. Ehrenfried, soucieux de l'avenir littéraire de ses fils, commença à leur faire un cours particulier régulier de littérature allemande De cette époque datent leurs premières publications. Le 24 août 1826, Auguste Stoeber remporta au Gymnase protestant le premier prix de poésie allemande avec un long poème intitulé Die Ernte ("la moisson"). Dès 1827, Auguste étudie les lettres et la théologie à la Faculté de théologie protestante de Strasbourg Son père ayant à cette époque des soucis financiers, Auguste dut aussi pourvoir à sa propre existence. Son frère Adolphe qui avait pour les mêmes raisons pris un emploi de précepteur à Metz, l'encouragea à faire comme lui et Auguste devint précepteur à Oberbronn, dans une famille apparentée. En attendant un premier poste pastoral, il commença à desservir la paroisse d'Oberbronn en qualité de vicaire, C'est à Oberbronn, où Auguste Stoeber, profitant de ses moindres loisirs pour randonner et se laisser inspirer de nouveaux poèmes par l'observation de la nature. Quittant le métier de pasteur, Auguste Stoeber devient enseignant fin 1837. En 1873, Stoeber, alors âgé de 65 ans et de plus en plus fatigué, demanda sa mise à la retraite comme professeur au Collège de Mulhouse. Il est décédé dix années plus tard en 1884
André Silbermann – ou Andreas ilbermann –, 1678 -1734 né le 16 mai 1678 à Kleinbobritsch en Saxe et décédé le 16 mars 1734 à Strasbourg, est le premier d'une lignée de facteurs d'orgu réputés, actifs en Alsace au XVIIi. I Siècle fils de charpentier, il arrive en Alsace vers l'âge de 20 ans et se forme auprès du facteur de clavecins Frédéric Ring (ou Rinck). Il s'installe à son compte à Strasbourg, rejoint par son frère cadet Gottfried. En 1702 ils construisent ensemble un premier orgue dans le couvent des Dominicaines de Sainte-Marguerite à Strasbourg. Puis André Silbermann part se perfectionner pendant deux ans à Paris, auprès de François Thierry, l'organier du roi. Il rentre en Alsace le 3 mai 1706. Le 13 juin 1708, à Strasbourg, il épouse Anne Marie Schmidt Ils auront 13 enfants, dont quatre fils ont survécu : Jean André (1712 -1783), facteur d'orgues et archéologue ; Jean Daniel (1717 -1766), facteur d'orgues ; Gottfried (1722 -1762) facteur d'orgues et peintre ; Jean Henri (1727 -1799), facteur d'orgues et de clavecins. Stiehr -Mockers Les Stiehr et les Mockers sont une dynastie de facteurs d'orgue en Alsace durant tout le dix-neuvième siècle et au début du vingtième siècle (jusqu'en 1926). En 1807, Michel Stiehr et François-Xavier Mockers s'allièrent par le mariage du second avec la fille du premier. Michel Stiehr (1750 -1829), né à Kurnach (ou peut-être à Würzburg) François-Xavier Mockers (1780 -1861), né à Soufflenheim, de formation menuisier. . Marie-Julienne Stiehr (1788 -1852), la fille aînée de Michel Stiehr, qui a épousé en 1807 François-Xavier Mockers ils eurent 9 enfants François-Joseph Mockers (1815 -1833), fils de François-Xavier Mockers, facteur d'orgues mais meurt à 18 ans Félix Mockers (1818 -1881), fils de François-Xavier Mockers facteur d’orgues , Charles-Louis Mockers (1829 -1870), fils de François-Xavier Mockers, organiste de la cathédrale d'Annecy. Liste des membres de la dynastie • Michel Stiehr (1750 -1829), né à Kurnach (ou peut-être à Würzburg) • François-Xavier Mockers (1780 -1861), né à Soufflenheim, formation de menuisier. Il eut 9 enfants. • Marie-Julienne Stiehr (1788 -1852), la fille aînée de Michel Stiehr, qui a épousé en 1807 François-Xavier Mockers • Joseph Stiehr (1792 -1867), 3 e enfant de Michel Stiehr qu'il eut avec Elisabeth Lang • Ferdinand Stiehr (1803 -1872), 3 e enfant de Michel Stiehr qu'il eut avec Juliana von Hatten • Xavier Stiehr (1806 -1873), 4 e enfant de Michel Stiehr qu'il eut avec Juliana von Hatten • François-Joseph Mockers (1815 -1833), fils de François-Xavier Mockers, facteur d'orgues mais meurt à 18 ans • Félix Mockers (1818 -1881), fils de François-Xavier Mockers • Charles-Louis Mockers (1829 -1870), fils de François-Xavier Mockers, organiste de la cathédrale d'Annecy • Auguste Stiehr (1837 -1887), fils de Xavier Stiehr • Léon Stiehr (1840 -1891), fils de Joseph Stiehr • Théodore Stiehr (1848 -1925), fils de Ferdinand Stiehr • Joseph Mockers, qui ne travailla pas à son nom • Louis Mockers (1859 -1926)
Sébastien Loeb – Né le 26 février 1974 à Haguenau Sébastien Loeb est un pilote de rallye. En 2001, il remporte le championnat de France et le championnat du monde junior Super 1600 puis, en 2004, 2005, 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011 et 2012 le championnat du monde WRC. Issu d'un milieu modeste, Sébastien Loeb était destiné à une carrière d'électricien lorsqu'il tente sa chance par la filière de détection de la FFSA avec l'opération Volant Rallye Jeunes. Remarqué par Dominique Heintz et Rémi Mammosser, il entame une carrière amateur grâce au soutien de ses mécènes et remporte le Trophée Citroën Saxo Kit Car puis le titre national sur terre. Sébastien Loeb est marié depuis le 10 septembre 2005 à Séverine Mény, fille d'un concessionnaire automobile de Toul en Meurthe-et-Moselle. Il rencontre pour la première fois sa future épouse en 1996 lors de sa seconde participation à la finale de l'opération Volant Rallye Jeunes avant d'entamer une relation trois ans plus tard par l'intermédiaire d'un ami commun. Tous deux vivent en Suisse dans le Canton de Vaud sur l'arc lémanique depuis 2003 et la première saison complète de l'Alsacien en championnat du monde. Ils donnent naissance le 19 novembre 2007 à leur fille Valentine, au lendemain de la victoire de Sébastien sur le rallye d'Irlande et quelques jours avant l'obtention de son quatrième titre mondial Arsène Wenger, né le 22 octobre 1949 à Strasbourg, est un footballeur français évoluant au poste de défenseur entre les années 1963 à 1981. Depuis sa retraite de joueur, il occupe les fonctions d'entraîneur. Il dirige actuellement le club anglais d'Arsenal. En 1963, il joue avec le FC Duttlenheim, club qu'il quitte six ans plus tard pour l'AS Mutzig, club amateur de CFA. Il y reste quatre ans avant de s'engager avec le FC Mulhouse, club où il va jouer en tant que professionnel tout en gardant une licence amateur. En 1981, il obtient son diplôme d'entraîneur et prend les rênes du centre de formation du RC Strasbourg. puis l’AS Cannes, AS Nancy, , Monaco, Nagoya au Japon et avait rejoint les Gunners, d’Arsenal de Londres où il est toujours en place. Il passe son enfance à Duttlenheim situé à une vingtaine de kilomètres de Strasbourg. La famille Wenger habite rue du Général de Gaulle ses parents tiennent dans cette même rue un bistrot nommé La Croix d'Or
Ignace Heinrich 1925 -2003 né le 31 juillet 1925 à Ebersheim, décédé le 9 janvier 2003 à Carnoux-en-Provence) est un athlète français spécialiste du décathlon, actif entre 1947 et 1954 Palmarès Champion d'Alsace d'athlétisme individuel dans cinq épreuves, en avril 1946. Vice-champion olympique du décathlon de Londres, en 1948. Champion d'Europe de décathlon à Bruxelles en 1950 deux mois après un grave accident de moto qui aurait dû, selon les spécialistes, l'immobiliser durant plus de six mois. Champion de France de décathlon en 1947, 1948, 1949 et 1952 (et recordman de France). Champion de France de saut en longueur en 1949. Champion de France de saut à la perche en 1952. Champion de France du 110 m haies en 1952. Ses meilleures performances dans chaque discipline sont les suivantes : 10''9 au 100 m, 49''1 au 400 m, 4'28'' au 1500 m, 14''6 au 110 m haies, 1, 95 m à la hauteur, 7. 28 m à la longueur, 4 m à la perche, 14, 49 m au poids, 49, 98 m au disque et 54, 98 m au javelot (3). Guy Roux est un joueur puis entraîneur de football français, né le 18 octobre 1938 à Colmar. Après une modeste carrière de joueur amateur à Poitiers et Limoges, il devient entraîneur-joueur à l'AJ Auxerre à l'âge de 23 ans en 1961. C'est le début de sa longue carrière d'entraîneur au sein du club auxerrois jusqu'en 2005. Sous sa conduite, l'AJ Auxerre gravit tous les échelons du football français, du championnat régional au championnat de France amateur jusqu'à la deuxième et à la première division professionnelle en 1980. Il permet au club de remporter un titre de champion de France en 1996 et quatre victoires en Coupe de France. Il détient le record du nombre de matchs dirigés en première division en tant qu'entraîneur avec 894 rencontres sur le banc entre 1980 et 2007.
Gilbert Gress est un footballeur né le 17 décembre 1941 à Strasbourg possédant la double nationalité franco-suisse. Gilbert Gress est surnommé Giless, l'ange de la Meinau, du nom du stade de Strasbourg par les supporters du club. Il est d'abord un joueur brillant sous les couleurs de Strasbourg, de Marseille et de Stuttgart en Allemagne (à une époque où les joueurs français signaient rarement dans des clubs étrangers). Puis il devient un entraîneur reconnu qui conduit le RC Strasbourg à son seul titre de champion de France en 1979. Il avait également entraîné durant quelques années le Xamax Neuchâtel en Suisse. Il est actuellement consultant pour la télévision suisse. Roger Hassenforder est un coureur cycliste français né le 23 juillet 1930 à Sausheim (Haut-Rhin). Roger Hassenforder a été à son époque le boute-en-train des pelotons. Roger Hassenforder effectue son service militaire au 4 e régiment de cuirassiers en 1950 -1951 à Reims. Antoine Blondin l’a recommandé à l’ancien coureur Marcel Duc. Roger Hassenforder a eu de nombreuses victoires entre 1953 et 1959. « La classe à l'état pur » , disait de lui Félix Lévitan, directeur du Tour de France. S'il était un coureur brillant et plein de panache, il a surtout marqué le monde du cyclisme par ses quatre cents coups, ses facéties, son extravagance. Ce tempérament anti-conformiste, qui le situait, d'après Pierre Chany entre Louison Bobet et Fernand Raynaud, a eu une extraordinaire popularité auprès du public qui le fit ainsi entrer dans la légende du cyclisme. Un reportage du journaliste Gilles Delamarre, illustré par le photographe Jean Jaffre, a mis en exergue en avril 1975 ce tempérament original. Après sa carrière sportive, il a ouvert un restaurant renommé à Kaysersberg en Alsace, qui est tenu aujourd'hui par une famille suisse.
Oscar Heisserer 1914 -2004 Né à Schirrhein, Bas-Rhin, 18 juillet 1914 - Strasbourg, 7 octobre 2004 est un footballeur français. Il fut 7 fois capitaine de l'équipe de France et sélectionné 25 fois. Il est considéré comme le meilleur joueur alsacien de tous les temps. Il débute au FC Bischwiller où il se fait remarquer en enlevant deux titres consécutifs de champion d'Alsace (1933 et 1934). Il rejoint ensuite les rangs professionnels au RC Strasbourg en 1934. En 1938, il est transféré au Racing club de Paris considéré à l'époque comme l'un des meilleurs club de France et y remporte 3 Coupes de France (1939, 1940 et 1945). Au moment de l'annexion de l'Alsace-Moselle par les nazis en 1940, il permit à de nombreux Juifs de passer la frontière suisse avant de lui-même la franchir en 1943 pour échapper à l'incorporation de force dans la Wehrmacht. Il participera en 1944 à la libération de l'Alsace. Son plus grand regret fut cette période de conflit qui lui prirent selon lui ses meilleurs années. Lucien Muller dit Le petit Kopa, ou Don Luciano en Espagne) est un footballeur français, né le 3 septembre 1934 à Bischwiller (où il débute en jeune amateur jusqu'à 19 ans), de 1, 75 m pour 74 kg. Brillant meneur de jeu, Il débuta en Alsace, sa région natale puis se fit connaître sous les couleurs du Stade de Reims. Il prit ensuite le chemin du Real Madrid avec qu i il joua une finale de Coupe d'Europe des Clubs Champions en 1964 il s'exila en Espagne dans les années 1960. Il devint ensuite entraîneur, et demeure l'un des deux Français, avec Helenio Herrera, à avoir entraîné le FC Barcelone, . François Remetter est un footballeur français, né le 8 août 1928 à Strasbourg. Il évolue au poste de gardien de but de la fin des années 1940 au milieu des années 1960. Formé au RC Strasbourg, il évolue ensuite notamment au FC Metz, au FC Sochaux Girondins de Bordeaux et au Limoges FC où il finit sa carrière professionnelle. Il compte 26 sélections en équipe de France et dispute deux Coupes du monde de football terminant troisième de la compétition avec les Bleus en 1958. François Remetter était considéré comme un « fou génial » . Il fut d'ailleurs longtemps attaquant avant de devenir gardien de but
René Hauss, 1927 -2010 Footballeur professionnel René Hauss, né le 25 décembre 1927 à Lingolsheim et mort le 6 décembre 2010 à Strasbourg, est un joueur professionnel et entraîneur de football français. Ce défenseur réalise toute sa carrière professionnelle au Racing Club de Strasbourg, avec lequel il dispute 515 matchs de championnat (dont 421 en première division, pour dix buts), en dix-neuf saisons (de 1948 à 1967). Il détient à ce titre le record de nombre de matchs joués pour le club strasbourgeois. En tant que joueur, il remporte deux coupes de France à quinze ans d'intervalle (un record), et accède aux quarts de finale de la coupe UEFA en 1965. Premier de sa formation d'entraîneur en 1965, il prend logiquement les commandes du Racing quand il raccroche les crampons. En 1968, il rejoint la Belgique et remporte trois titres de champion d'affilée avec le Standard de Liège. Sous direction le Standard atteint les quarts de finale de la Coupe des clubs champions européens en 1970 et 1972. En 1973, il devient manager général du FC Sochaux. Il inscrit profondément sa marque dans le Doubs en créant dès 1974 le centre de formation. Il mène Sochaux jusqu'en demi-finale de la coupe de l'UEFA. Raymond Kaelbel 1932 -2007 Footballeur Professionnel Raymond Kaelbel est un footballeur puis entraîneur français, né le 31 janvier 1932 à Colmar et mort le 17 avril 2007 à Strasbourg. Il est un des meilleurs défenseurs centraux du début des années 1950 jusqu'à la fin des années 1960. Formé au FC Colmar, il rejoint en 1950 le RC Strasbourg, puis en 1956 l'AS Monaco avec qui il remporte le Championnat de France et la Coupe de France. Il joue ensuite au Havre AC puis au Stade de Reims et finit sa carrière au RC Strasbourg avec qui il remporte une Coupe de France. Il compte 35 sélections pour 1 but en équipe de France. Raymond Kaelbel reste proche également du RC Strasbourg en tant qu'administrateur du club jusqu'à son décès en 2007. Albert Rust Footballeur Professionnel Albert Rust est un footballeur puis entraîneur français, né le 10 octobre 1953 à Mulhouse. Formé au club local de Wittelsheim, Rust évolue comme défenseur à ses débuts avant d'opter pour le poste de gardien. Il rejoint à 19 ans le FC Sochaux, . Il évolue au poste de gardien de but du début des années 1970 au début des années 1990. Il fait la majorité de sa carrière au FC Sochaux dont il est le joueur le plus capé de l'histoire avec 455 matchs disputés. Il joue ensuite au Montpellier HSC avec qui il remporte la Coupe de France en 1990. , En sélection nationale, il remporte avec l'équipe de France olympique les Jeux olympiques de 1984. Il compte une sélection en équipe de Franc avec qui il gagne le Championnat d'Europe 1984 et termine troisième de la Coupe du monde 1986. Reconverti entraîneur, il dirige notamment les Chamois niortais et le Stade brestois.
Joseph Heckel (1922– 2011 Footballeur professionel Joseph Heckel est né en 1922 à la Walck (Bas Rhin )est un joueur professionnel de football français. Ailier droit de talent, Joseph Heckel est originaire de la Walck, où sa famille était active dans la cordonnerie et également partie prenante dans le club local. Joseph Heckel est réputé pour avoir crée la première chaussure à crampons vissés et à bout mou. A l'époque, en 1945, lorsque Heckel arrive au Racing, les chaussures avaient un bout dur pour mieux tirer. Joseph Heckel eut l'idée de créer des chaussures à bout mou, ainsi qu'une gamme de crampons vissés. Dès 1946, plusieurs clubs professionnels français se fournissent auprès du joueur strasbourgeois. Il est actif dans les années 1940 tout d'abord à La Walck puis au RC Strasbourg de 1945 à 1948. Il y joue en Division 1 et dispute la finale de la Coupe de France de football 1946 -1947 perdue contre le Lille OSC sur le score de 2 -0. Le poste de Heckel est attaquant et il est surnommé le « bombardier de La Walck » . ( 12 buts en 24 Matchs ) Après sa carrière de footballeur, il est directeur sportif au RC Strasbourg de 1960 à 1962. Il meurt en mai 2011. Antoine Hertrich 1929 -1982 footballeur professionnel Antoine Hertrich est un footballeur français né en 1929 à Fegersheim dans le Bas-Rhin. Il évoluait au poste de milieu de terrain. Il était surnommé « Maennele » , ce qui signifie « petit homme » en alsacien. Il réalise la plus grande partie de sa carrière au Racing Club de Strasbourg où il joue 94 matchs en Division 1 et 27 matchs en Division 2 entre 1951 et 1959. Il était surnommé « Maennele » , ce qui signifie « petit homme » en alsacien. En 1959 -1960, il va jouer au CO Roubaix-Tourcoing, où il joue encore 16 matchs de Division 2. Ayant marqué un total de 39 buts au RC Strasbourg, il est le 19 meilleur buteur de toute l'histoire du club Frédéric Woehl 1917 -1975 Footballeur Profesionnel Frédéric Woehl et né le 29. . 8. 1917 à Oberseebach Bas Rhin et décédé le 1. 1. 1975 Avant centre au Racing de Strasbourg de 1945 à 1950. Durant la saison 1946 -47 il avait marqué 23 buts en 33 Matchts et la saison suivante 16 buts en 30 Matchs. Il avait joué à LYON de 1951 à 1952 et avec qui il est montée de D l en 1952. Il avait joué 133 Matchs en D 1 durant lesquels il avait marqué 52 Buts ( championnat et coupe)
Antoine Groschulski Anton ou Antoine Groschulski, né le 8 septembre 1938 à Batzendorf (Bas-Rhin), et décédé le 31 juillet 2018 à Erstein , est un footballeur franco-polonais. Il évoluait au poste d'attaquant . Antoni Grochulski joue principalement en faveur du Racing Club de Strasbourg pour lequel il avait marqués 52 buts en 84 Matchs , puis à Nancy, Toulouse, Red Star et Reims, ensuite à Limoges et il avait terminé sa carrière au FC Mulhouse en 1968 En 173 Matchs joués en D 1 , il avait marqué 78 buts et en 107 Matchs en D 2, 67 Buts Meilleur buteur de Division 2 en 1965 avec 22 buts Charles Heiné 1920 -1971 Charles Heiné est un international de football français né le 2 janvier 1920 à Colmar et mort le 10 juillet 1971. Il a été sélectionné deux fois en équipe de France pendant sa carrière (pendant la saison 1946 -1947 par Gaston Barreau et Gabriel Hanot). Il évoluait au poste d'attaquant. Souffrant de problèmes neurologiques, il doit arrêter sa carrière en 1952. il avait joués à Colmar, à Strasbourg et à Sochaux Ses performances: 100 matchs, en D 1 = 11 buts. Il est le troisième international français du Racing, après Fritz Keller et Oscar Heisserer. Charles Heiné se singularisait par sa grande polyvalence, pouvant évoluer dans l'entrejeu, sur le front de l'attaque voire même en défense centrale ! Fritz Keller 1913 -1985 Frédéric « Fritz » Keller, né le 21 août 1913 à Strasbourg et mort le 8 juin 1985, est un footballeur international français. Fils d'un père allemand et d'une mère alsacienne, lui et ses deux frères, Albert et Curt, eux aussi joueurs au Racing, arrivent à RC Strasbourg au début des années 1930. Fritz, qui évolue comme ailier ou avant-centre, est la première vedette du Racing lors des débuts professionnels du club. Au cours d'une assemblée générale extraordinaire le 10 juin 1933 au Restaurant de la Bourse, le RC Strasbourg se prononce en faveur du passage au professionnalisme. Le Racing participent au premier championnat de Division 2 en 1933 -1934 et accroche la quatrième place de la poule Nord, ce qui l'autorise à disputer les barrages de promotion. Après deux succès contre le FC Mulhouse (0 -0 et 3 -1) et contre l'AS Saint-Étienne (2 -0 et 4 -4), le RCS remporte les barrages et est promu en première division. Fritz Keller est le premier joueur du RC Strasbourg appelé en équipe de France , le 10 mai 1934 face aux Pays-Bas (victoire 5 -4) Il avait marque au total 8 Buts en équipe de France et au Racing de Strasbourg entre 1933 et 1939 il avait marqué 84 buts en 168 Matchs Rappel historique: Le 9 mai 1937, la vingtième finale de Coupe de France offre au public de Colombes un derby de l'est entre le RC Strasbourg et le FC Sochaux. À la 31 e minute, sur un corner tiré par Fritz Keller, Oskar Rohr ouvre la marque pour les Strasbourgeois. Sochaux égalise sept minutes plus tard et, avant la pause, Keller envoie un frappe puissante sur la barre transversale. Sochaux marque finalement à trois minutes du terme et remporte le .
Curt Keller 1918 -1992 Curt Keller, né le 28 avril 1918 à Strasbourg, et mort le 23 mars 1992, est un footballeur international français. et il est le frère cadet de Fritz KELLER. Son poste de prédilection est attaquant. Il ne compte qu'une sélection en équipe de France de football, France-Suisse à Paris au Parc des Princes en 1937. Il était le plus jeune footballeur professionnel de son époque, Curt débuta à 15 ans et demi au RC Strasbourg mais c'est avec le maillot de Sochaux où il fut sélectionné une fois dans en équipe de France Clubs successifs RC Strasbourg - FC Sochaux-Montbéliard- Toulouse FC- Béziers Palmarès : Champion de France (1938) avec le FC Sochaux-Montbéliard Champion de France « de guerre » (1943) avec le Toulouse FC Albert Keller 1911 Né le 1 janvier 1911 à Strasbourg (Bas-Rhin, il était l’ainé des trois frères KELLER Fritz et Curt. Il a successivement joué au Racing de Strasbourg et a celui de Lens en 1933 – 1934 et 1935. Tous les deux en D 2 Albert Gemmrich 1955 Albert Gemmrich est un footballeur international français né le 13 février 1955 à Haguenau (Bas-Rhin) et originaire de Preuschdorf. Il évolue au poste d'attaquant, notamment au RC Strasbourg, aux Girondins de Bordeaux et en équipe de France. Il est le deuxième meilleur buteur de l'histoire du Racing Club de Strasbourg, derrière Oskar Rohr. Albert Gemmrich commence sa carrière de footballeur au sein du club amateur de l'AS Mutzig, alors en Division 3. Il joue ensuite au Racing Club de Strasbourg pendant six saisons, de 1973 à 1979 où il a joué 238 Matchs et marqué 110 Buts. Puis à Bordeaux 43 buts en 109 Matchs. Albert Gemmrich reçoit cinq sélections en équipe de France lors de l'année 1978 et dont il a marqué 2 buts. Après avoir raccroché les crampons, il obtient le brevet d'entraîneur et prend en charge le centre de formation du Racing. Il est élu Président de la Ligue d'Alsace le 12 octobre 2008
Edmond Haan Footballeur professionnel Edmond Haan est un footballeur français né le 25 mai 1924 à Schorndorf (Allemagne)mais de nationalité française. Il a fait toute sa carrière comme ailier gauche au Racing Club de Strasbourg, à l'exception d'un petit intermède au Nîmes Olympique à titre de Prêt. Surnommé « Goggel « i. I avait débuté aux Pierrots de Strasbourg en 1941, puis licencié au CAS Strasbourg de 1941 à 1947. Ensuite au Racing de Strasbourg de 1947 à 1949, puis un an de prêt au Nimes Olympique de 1949 à 1950 où il avait terminé meilleur butteur de la D 2 et champion de France D 2. Revenu au Racing de Strasbourg de 1950 à 1961. il compte également quatre sélection en équipe de France. En 253 matchs en D 1 il avait marqué 56 buts et en 87 matchs en D 2 il avait marqué 47 buts Il été réputé pour son jeu de tête Edmond Haan est décédé le 15 Aout 2018 à l’âge de 94 ans Jean Wendling Footballeur professionnel Jean Wendling est un footballeur français né le 29 avril 1934 à Bischheim (Bas-Rhin). Il était arrière droit. Il mesurait 1, 75 m pour 72 kg. Après avoir débuté au Sporting de Schiltigheim il avait rejoint le Racing de Strasbourg de 1951 à 1957. Puis il avait joué à Toulouse de 1957 à 1959 et ensuite au Stade Reims de 1959 à 1965 avec lequel il avait joué 218 matchs entre 1959 et 1963 il avait été sélectionné 26 fois en équipe de France. Il avait terminé sa carrière en 1965 -1966 à Pierrots Vauban Strasbourg. Palmarès Statistiques International A (26 sélections de 1959 à 1963) 311 matchs en Division 1 Champion du Monde Militaire en 1957 avec l'équipe de France 26 matchs et 1 but en Division 2 Demi-finaliste du Championnat d’Europe 1960 avec la France 8 matchs en Coupe d'Europe des Clubs Champion de France en 1960 et 1962 avec le Stade de Reims Roland Wagner Footballeur professionnel Roland Wagner est un footballeur français né le 22 décembre 1955 à Drusenheim (Bas-Rhin). Il joue ailier droit du milieu des années 1970 à la fin des années 1980. Il fait l'essentiel de sa carrière au RC Strasbourg alsace avec qui il remporte le championnat de France en 1979. Il joue ensuite au FC Mulhouse mais handicapé pas sa blessure, et au FC Montceau. Il terminé sa carrière au SV LINX ( Allemange )en 1993 Il compte une sélection pour un but marqué en équipe de France. Roland Wagner commence le football au FC Drusenheim en 1965 où il est repéré par le RC Strasbourg. En juin 1972, il dispute avec les cadets alsaciens la coupe nationale des cadets. Entre 1972 et 1982 il avait joué 211 Matchs au Racing Strasbourg et avait marqué 55 buts. Le 20 octobre 1979, Roland Wagner est sélectionné en équipe de France et joue un match amical contre les États-Unis, où il marque le deuxième but de la victoire trois buts à zéro à la 18 e minute de jeu à la suite d'un centre de Michel Platini. Lors de ce match, il se blesse gravement à la cheville et doit être remplacé à la 46 e minute par Patrice Lecornu. Il rejoue avec son club deux semaines plus tard grâce à des injections mais, en mars 1980, son tendon se rompt. Il reprend l’entraînement six mois plus tard mais son tendon cède de nouveau.
Léonard Specht est un footballeur international français né le 16 avril 1954 à Mommenheim (Bas-Rhin) qui évoluait au poste de défenseur. Défenseur central et international, il est formé au RC Strasbourg avec lequel il remporte notamment le titre de champion de France de D 1 en 1979. Néanmoins c'est aux Girondins de Bordeaux qu'il construit son plus beau palmarès avec trois titres de champion de France de D 1 supplémentaires, ainsi que deux 1/2 finales en coupes européennes. En 1978, il est appelé en équipe de France pour un match amical contre l'Espagne au Parc des Princes. Pour sa première sélection, il inscrit de la tête l'unique but de la partie. Carrière de joueur 1972 -1982 : RC Strasbourg (324 matchs et 20 buts en championnat) 1982 -1987 : Girondins de Bordeaux (158 matchs et 7 buts en championnat) 1987 -1989 : RC Strasbourg (62 matchs et 1 but en championnat) Palmarès Champion de France de D 1 en 1979 avec le Racing Club de Strasbourg, en 1984, 1985 et 1987 avec les Girondins de Bordeaux Champion de France de D 2 en 1977 avec le Racing Club de Strasbourg. Vainqueur de la Coupe de France en 1986 et 1987 avec les Girondins de Bordeaux. Demi-finaliste de la Coupe des clubs champions en 1985 avec les Girondins de Bordeaux Demi-finaliste de la Coupe des Coupes en 1987 avec les Girondins de Bordeaux 18 sélections en Équipe de France (1 but) entre 1978 et 1985 Marc Molitor dit Marco Marc Molitor, né le 21 septembre 1948 à Strasbourg, est un footballeur international français évoluant au poste d'avant-centre. Il compte 10 sélections et quatre buts en sélection. Carrière de joueur 1969 -1973 : RC Strasbourg : 126 Matchs 86 buts * 1973 -1976 : OGC Nice : 82 matchs 40 buts Equipe de France 10 Matchs 4 buts * Bataillon de Joinville : 32 Matchs 13 buts Valérien Ismaël est un footballeur français né le 28 septembre 1975 à Strasbourg, évoluant au poste de défenseur, reconverti entraîneur. Formé au RC Strasbourg, Valérien Ismaël connaît une solide première partie de carrière en Ligue 1, mais sans jamais parvenir à s'imposer sur la durée comme l'un des joueurs incontournables du championnat de France même si le RC Lens lui offre un temps de jeu plus conséquent. Il lui faut attendre son départ en Bundesliga à 28 ans pour véritablement éclater. Au Werder Brême, il brille en défense centrale et devient l'un des principaux artisans du doublé Coupe-Championnat réalisé par son club en 2004. Ses prestations lui valent d'être transféré en 2005 au prestigieux Bayern Munich. où il continue à s'affirmer comme l'un des meilleurs défenseurs d'Allemagne, sans pour autant réussir à intégrer l'équipe de France. Il arrête sa carrière en 2009. Il devient ensuite consultant sur la chaine Orange spor où il commente des matchs de Bundesliga. Il intervient régulièrement sur la chaine allemande LIGA Total afin d'apporter son point de vue lors des rencontres de Bundesliga.
Raymond HILD dit Max Hild Raymond Hild, surnommé Max Hild, né le 4 décembre 1934 à Weyersheim, et mort dans cette ville le 26 mars 2014 (à 79 ans), est un joueur de football amateur, entraîneur et dirigeant français de football. Raymond Hild commence sa carrière d'entraîneur à Mutzig en 1966 -1967. Il rejoint les Pierrots Vauban de Strasbourg en 1974 -1975 et le SR Haguenau en 1977 -1978, club avec lequel il participe au championnat de France de football D 2 1977 -1978. La saison suivante, il prend en main le centre de formation du RC Strasbourg. En septembre 1980, il remplace Gilbert Gress et reprend un poste d'entraîneur au RC Strasbourg. Raymond Hild est de nouveau directeur du centre de formation du Racing à partir de novembre 1981. Il change de club en 1984 et devient directeur sportif du FC Mulhouse jusqu'en 1991, où il prend le poste de directeur sportif au RC Strasbourg jusqu'à la saison 1996 -1997 Raymond Hild meurt le 26 mars 2014, des suite d’un arrêt cardiaque Raymond Krug 1924 -1990 Raymond Krug (né le 19 octobre 1924 à Strasbourg et mort le 8 janvier 1990) est un joueur professionnel de football français, qui évoluait au poste de milieu de terrain. Il est resté toujours fidèle au Racing Club de Strasbourg de 1947 à 1956 Paul Frantz 1927 -2016 Paul Frantz, né le 10 mars 1927 à Wittisheim (Bas-Rhin) et mort le 30 septembre 2016, est un entraîneur français de football. Paul Frantz commence sa carrière d'entraîneur à Mutzig en 1961 -1962. Il rejoint le RC Strasbourg en 1964 et remporte la Coupe de France de football 1965 -1966. Après cette victoire, il dirige le club du Karlsruher SC puis à nouveau le RC Strasbourg de 1968 à 1971 et de 1975 à 1977. Dans l'intervalle il est au FC Mulhouse en 1973 -1974. Au RC Strasbourg, il occupe également la fonction de directeur sportif en 1971 -1972, puis celle de coordinateur sportif en 1975 -1976
Charles GROSSKOST dit Charly Grosskost 1944 -2004 Cycliste professionnel Charles Grosskost dit Charly Grosskost, né le 5 mars 1944 à Eckbolsheim (Bas-Rhin) et mort le 19 juin 2004 à Saverne, est un coureur cycliste sur route et sur piste Alsacien. Encore amateur en 1965, Charly Grosskost est déclaré positif à des tests de dopage et est suspendu pour six mois après avoir été menacé de suspension à vie. Professionnel de 1966 à 1975, il remporte 31 victoires. Il participe à cinq Tours de France. Il porte le maillot jaune pendant les deux premiers jours du Tour de France 1968 en remportant le contre-la-montre à Vittel, puis l'étape suivante de Vittel à Esch-sur-Alzette qui se déroule le même jour. Il a été neuf fois champion de France et vice-champion du monde en 1971 de poursuite individuelle. Pendant sa carrière professionnelle, il a été un équipier fidèle des plus grands de l'époque : Jacques Anquetil, Lucien Aimar, Edward Sels, Raymond Poulidor et Luis Ocaña. Après sa carrière, il a tenu un magasin de cycle près de la gare de Strasbourg. Il meurt en 2004 à la suite d'un accident de la route en bicyclette dans la région strasbourgeoise. cycliste Alsacien professionnel Thomas VOECKLER Thomas Voeckler, né le 22 juin 1979 à Schiltigheim (Bas-Rhin), est un coureur cycliste Alsacien professionnel de 2001 à 2017. Il a notamment été champion de France sur route en 2004 et 2010, et vainqueur du Grand Prix de Plouay 2007, du Grand Prix cycliste de Québec, de quatre étapes du Tour de France en 2009, en 2010 et en 2012. Il s'est rendu populaire lors du Tour de France 2004 en portant le maillot jaune pendant dix jours. Il réédite cet exploit lors du Tour de France 2011, où il finit à la 4 e place du classement général. Il remporte le maillot de meilleur grimpeur du Tour de France 2012. Il prend sa retraite le 23 juillet 2017, à l'issue du Tour de France 2017. Sa famille est originaire d'Alsace ; son père était psychiatre et sa mère médecin-anesthésiste. Thomas Voeckler grandit dans le village d'Herbitzheim. Alors qu'il a 7 ans, ses parents décident de s'installer en Martinique à Tartane où ils achètent une maison. C'est en Martinique Thomas Voeckler découvre le cyclisme. À 17 ans, Thomas Voeckler revient en Métropole. Thomas Voeckler devient professionnel en 2001 au sein de l'équipe Bonjour, En 2005, l'équipe de Thomas Voeckler change de sponsor et devient Bouygues Telecom, meilleur grimpeur du Tour de France en 2012. Le 22 septembre 2016, Thomas Voeckler déclare vouloir terminer sa carrière au soir de l'arrivée du Tour de France 2017. Après avoir mis un terme à sa carrière, il début une carrière de consultant sportif pour Eurosport lors du Tour de Vendée 2017
Fernand Kolbeck marathonien Fernand Kolbeck, né le 11 octobre 1944 à Erstein, est un marathonien français. Il participe au marathon des Jeux olympiques d'été de 1972 à Munich, terminant 28 e, et au marathon des Jeux olympiques d'été de 1976 à Montréal, terminant 34 e 1. . Il est sacré champion de France de marathon en 1971, 1972, 1973, 1974 et 1977 Si dans les années 1970, Fernand Kolbeck accumule 5 titres de champion de France de marathon. En 2016, il habitue quelques centaines de coureurs à privilégier « la qualité à la quantité » autour des stades. Et il continue à courir. André Zimmermann, né le 20 février 1939 à Maisonsgoutte (Bas-Rhin), est un ancien coureur cycliste professionnel français. Grimpeur de talent, il participa cinq fois au Tour de France entre 1964 et 1969. Il obtient son meilleur classement dans cette épreuve en 1965 (17 e) après avoir terminé à la 4 e place de l'étape Dax - Bagnères-de-Bigorre. Il fut l'équipier de Jacques Anquetil lorsque celui-ci remporta son cinquième Tour de France en 1964. Il a également participé 2 fois au Tour d’Italie et une fois au tour d’Espagne Alain Vigneron est un coureur cycliste français, né le 1 er septembre 1954 à La Broque. ( Bas- Rhin )Il devient professionnel en 1979 et le reste jusqu'en 1987. Il remporte deux victoires. Il a été l'un des lieutenants de Bernard Hinault. Depuis sa retraite de cycliste professionnel, Alain Vigneron est devenu conseiller technique régional en Alsace. Il est l'initiateur de l'Etape du jour, une course destinée aux jeunes en marge de la Grande Boucle dans la région Alsace. entre 1980 et 1986, ilavait participéà 7 tours de France, à deux tours d’Italie et à 1 tour d’Espagne et il n’a jamais abandonné
Raphaël Voltz, né le 2 mars 1971 à Strasbourg, est un athlète handisport français de tir sportif. Il est spécialisé dans le tir à la carabine à 10 m et 50 m. Multiple champion de France, triple champion d'Europe et triple champion du monde, il a également participé aux Jeux paralympiques de Sydney en 2000, de Pékin en 2008 et de Londres en 2012 Raphaël Voltz a grandi à Strasbourg puis à Schiltigheim dans la banlieue de Strasbourg. Grand passionné de football il a joué au Sporting Club de Schiltigheim jusqu'à l'âge de 13 ans avant que sa famille déménage pour Geudertheim, un petit village situé à une vingtaine de kilomètres au nord de Strasbourg, ou il continuera à jouer au football jusqu'à son accident. C'est à l'âge de 17 ans, le 30 juin 1988, qu'il est victime d'un accident de baignade à Brumath qui le rendra tétraplégique. Grâce à la chance et à sa force de caractère, il est aujourd'hui tétraplégique incomplet. Depuis tout petit, il est attiré par le tir dans les fêtes foraines, c'est donc tout naturellement qu'il se lance dans l'aventure. Au club de Tir à Ostwald. Quatre années seulement après avoir débuté il décroche son premier titre de champion de France. Palmarès d’un grand champion jeux paralympiques Médaillé d'argent paralympique (Londres, 2012) Double médaillé d'argent paralympique (Pékin, 2008) Médaillé de bronze et 5 e aux Jeux Paralympiques (Sydney, 2000) Championnat du Monde Double champion du monde, médaille d’argent au 50 m couché, médaillé de bronze par équipe (2010) Champion du monde par équipe et 3 e en individuel (2006) Championnat d'Europe Champion d'Europe 10 m (2007) Champion d'Europe 10 m (2006) Champion d'Europe 10 m (2005) 4 e aux Championnats d'Europe 10 m (2001) Championnat de France 26 titres de champion de France 11 titres de vice-champion de France Détenteur de tous les record de France des disciplines R 4, R 5 (10 m), R 9 et F 12 (50 m) En dehors de sa pratique sportive de prédilection, Raphaël Voltz pratique également le basket-ball, tennis et le tennis de table. le Skat au Skat club de Duttlenheim Pour se détendre, il aime également passer de nombreuses heures au bord de l'eau. Pour ce grand passionné de pêche, « C'est un excellent exercice pour la concentration » dit-il.
Béatrice Hess, née le 10 novembre 1961 à Colmar, est une nageuse handisport française. Le journal français L'Humanité l'a décrite comme l' « une des meilleures nageuses du monde » tandis que le magazine Marianne l'a surnommée « la torpille française » Participant aux Jeux paralympiques, Béatrice Hess remporte quatre médailles d'or en 1984, une en 1988, six en 1996 et sept en 2000. Elle établit également neuf records du monde aux Jeux paralympiques de Sydney en 2000. Aux Jeux d'Athènes en 2004, elle remporte deux médailles d'or et trois d'argent. Elle a remporté également sept titres mondiaux et dix-huit titres européens. Béatrice Hess est atteinte de paralysie cérébrale et prend part aux compétitions dans la catégorie S 4, pour les nageurs qui ne font pas usage de leurs jambes. L’ex nageuse a glané pas moins de vingt médailles d’or aux Jeux paralympiques de 1984 à 2004. Depuis 2001, nommée par le préfet, Béatrice Hess s’occupe du dossier des transports au sein du Ceser. L’ex-championne s’intéresse particulièrement à la question épineuse de l’accessibilité. « Ça ne concerne pas seulement le handicap mais également les personnes âgées ou les mères de famille. Béatrice Hess est marraine membre d'honneur de l'Association européenne contre les leucodystrophies (ELA). Distinctions Béatrice Hess est • officier de la Légion d'honneur le 21 janvier 2008 • puis promue commandeur le 1 er janvier 2015.
Jean-Claude Killy Champion de Ski Jean-Claude Killy, né le 30 août 1943 à Saint-Cloud, est un skieur alpin, coureur automobile et dirigeant français, triple champion olympique de ski à Grenoble en 1968. Il fait partie de la grande génération de skieurs français des années 1960, qui dominent les compétitions alpines. Après sa carrière sportive, il prend des postes importants au sein de divers organismes sportifs. Né à Saint-Cloud, le 10 mars 1943 Jean-Claude Killy grandit cependant à Val d'Isère. Jean Claude. Son père Robert est originaire de Sélestat où il est né le 7 mai 1914 et sa mère Madeleine RIDDER. Le couple avait deux enfants Jean Claude et Michel. Le couple , s'installe en 1946 à Val d'Isère où il gère un hôtel, La Bergerie, avant d'ouvrir un magasin de sport dans la rue principale de la station, actuellement tenu par le frère de Jean-Claude. En 1973 , Jean Claude avait épousé la comédienne Daniel Gaubert (1943 -1987) Jean-Claude Killy a donné son nom au grand domaine skiable qui regroupe les stations savoyardes de Tignes et de Val d'Isère. Bob Wollek 1943 -2001 Champion de Ski et Pilote de Course Bob Wollek, né le 4 novembre 1943 à Strasbourg et mort le 16 mars 2001 à Sebring aux États-Unis, est un pilote de course automobile Alsacien qui remporta 27 victoires en Championnat du monde des voitures de sport. C'est sur les skis que Bob Wollek a commencé sa carrière sportive. Champion du monde militaire, puis universitaire, il intègre l'équipe de France de 1966 à 1968. Durant cette période, il effectue ses débuts en sport automobile en participant avec un ami au Rallye du Mont-Blanc sur une Renault 8 Gordini. Mais cette première incursion sur quatre roues, bien que se soldant par un premier succès, n'est rien d'autre qu'un divertissement pour Wollek, qui donne la priorité au ski et qui a d'ailleurs en ligne de mire les Jeux olympiques d'hiver de 1968 à Grenoble. Mais lors des sélections, il se blesse gravement et doit mettre un terme à sa carrière de skieur. Il décide alors de se réorienter dans le sport automobile, d'abord en rallye, puis sur la piste. Progressivement, il se spécialise dans les épreuves d'endurance, dont il ne tarde pas à s'affirmer comme l'un des meilleurs spécialistes mondiaux, tout en devenant l'un des hommes de confiance du constructeur allemand Porsche. Cet attachement à la firme de Stuttgart se traduit par le record de victoire dans la Porsche Cup avec sept titres en 1976, 1977, 1978, 1981, 1982, 1983 et 1989. Sportif accompli, Bob Wollek était un passionné de vélo et selon un rituel bien établi, avait pris l'habitude, avant les 24 Heures du Mans, de rallier Strasbourg au Mans à vélo. C'est sur son vélo qu'il a trouvé la mort le 16 mars 2001 dans un accident de la circulation (un camion l'a renversé) à proximité du circuit de Sebring en Floride où il devait participer le lendemain aux 12 Heures Il repose au cimetière de Klingenthal
Ernest Romens 1904 - 1954 athlète Ernest Romens est né 6 janvier 1904 à Strasbourg et décédé le 21 novembre 1954 à Schiltigheim est un athlète alsacien , spécialiste de la marche athlétique de grand fond. Il est connu pour être un marcheur du Paris-Strasbourg à la marche des années trente. Figure sportive de la première moitié du XX e siècle, il fut célèbre et très populaire en Alsace. Il remporta à trois reprises la grande course pédestre reliant Paris à Strasbourg, épreuve sportive de marche athlétique de très longue distance créée le 26 août 1926 par la Fédération internationale de marche. Il réalisa le plus fameux palmarès de l’épreuve de cette époque. Il décroche en 1937 le record mondial des 300 km de marche sur route. Figure sportive de la première moitié du XXe siècle, il fut célèbre et très populaire en Alsace. Christian Baltzer Basketteur international , Christian Baltzer, né le 5 juillet 1936 à Mulhouse, est un ancien international français de basket-ball Il fut également le président du Mans Sarthe Basket. Cet ancien international français Basket-Ball de 1, 92 m est aujourd'hui membre de l'Académie du basket-ball français compte 148 sélections en équipe de France de 1954 à 1967. Il avait débuté sa carrière à l’AS et au FC Mulhouse de 1948 à 1951 puis au SCM Le MANS en D 1 de 1961 à 1972. Puis comme entraineur au même Club . Georges KIEHL Champion de Natation Georges KIEHL , originaire de Mulhouse a été 33 fois champion de France en Natation toutes catégories confondues entre 1961 et 1971 et a été finaliste aux Championnats d’Europe en 1962 et 1966. Même si son parcours professionnel a baigné dans le monde la natation, Georges Kiehl ayant œuvré une trentaine d’années chez Aréna, pour terminer Directeur du Marketing de l’équipementier des plus grands nageurs mondiaux. Ce palmarès exceptionnel, cette solide expérience, et la parfaite connaissance du monde de la natation, l’amène aux quatre coins du monde,
Thierry Omeyer Handballeur Thierry Omeyer, né le 2 novembre 1976 à Mulhouse, est un joueur alsacien de handball. Il évolue au poste de gardien de but au Paris Saint-Germain depuis 2014 et jusqu'en 2018 et a évolué en équipe de France entre 1999 et 2017. Il commence le handball à neuf ans au club de Cernay en Alsace, où il passe par tous les échelons d'une carrière de handball : comité départemental, Ligue, Pôle, Centre de formation. Parallèlement, il atteint la finale nationale UNSS avec le lycée de Thann (68) en 1991/1992. Il part ensuite en 1994 au centre de formation du club de l'élite de Sélestat. Il se fait connaître petit à petit pour ses pourcentages d'arrêts par match, atteignant plus de 50 % et est d'ailleurs élu meilleur gardien de but de la saison 1999 -2000. Élu meilleur gardien de tous les temps dans un vote organisé par l'IHF en 2010 , « Titi » Omeyer a également été désigné meilleur handballeur mondial de l'année en 2008 ainsi que meilleur gardien de la compétition lors du championnat d'Europe 2006, des Jeux olympiques de Pékin en 2008 et de Londres en 2012, des championnats du monde 2009, 2011 et 2015, avant d'être désigné meilleur joueur des Championnats du monde 2015. Avec quarante-cinq titres à son palmarès, il est le handballeur et sportif français, tous sports collectifs confondus, le plus titré (club et Équipe de France), détrônant ainsi son ami et ancien coéquipier, Didier Dinart (quarante-deux titres). Avec l'équipe de France, Thierry Omeyer est double champion olympique (2008 et 2012), quintuple champion du monde (2001, 2009, 2011, 2015 et 2017, record dans la compétition), triple champion d'Europe (2006, 2010 et 2014). Il est le joueur international français le plus titré avec dix médailles d'or. En club, il a remporté quatre Ligues des champions, treize championnats nationaux, vingt coupes nationales et un Super Globe. Quelques semaines après avoir gagné son 5 e titre de champion du monde, il annonce sa retraite internationale en même temps que son coéquipier Daniel Narcisse. En 2006, il est un des grands artisans de la première victoire des bleus dans un Championnat d'Europe, Omeyer étant élu meilleur gardien de la compétition. Au début de la saison. Le 22 août 2008, il permet à l'équipe de France d'accéder pour la première fois de son histoire à la finale des Jeux olympiques de Pékin. Il obtient son cinquième titre mondial lors Championnat du monde 2017 en France, compétition à l'issue de laquelle il décide de mettre un terme à sa carrière internationale Son frère jumeau Christian Omeyer a également été handballeur professionnel à Sélestat .
Pierre Pflimlin, né le 5 février 1907 à Roubaix dans une famille alsaciennes où on père étant à cette époque directeur dans une entreprise textile Pierre Pflimlin devait revenir, jeune enfant, en Alsace, où il fit ses études au lycée de Mulhouse, à l'Institut catholique de Paris et enfin à l'université de Strasbourg à Strasbourg est un avocat et homme d'État français, président du Conseil sous la IVe République et maire de Strasbourg , de 1959 à 1983 Il passe pour avoir été le premier maire catholique de Strasbourg. Très souvent ministre durant la Quatrième République, notamment ministre de l'Agriculture dans huit gouvernements entre 1947 et 1951 Pierre Pflimlin et mort le 27 juin 2000 et son épouse Marie-Odile, décédée en 1985 sont inhumés au cimetière Saint-Gall de Strasbourg Charles de Foucauld de Pontbriand, er né le 15 septembre 1858 à Strasbourg (France) et mort le 1 décembre 1916 dans le Sahara algérien, est un officier de l'armée française devenu explorateur et géographe, puis religieux catholique, ermite et linguiste. Il a été béatifié le 13 novembre 2005 par le pape Benoît XVI. Il est commémoré le 1 er décembre. Orphelin à l'âge de six ans, Charles de Foucauld est élevé par son grand-père maternel, le colonel Beaudet de Morlet. Il est affecté en régiment. À vingt-trois ans, il décide de démissionner afin d'explorer le Maroc, en se faisant passer pour un juif. De retour en France et après diverses rencontres, il retrouve la foi chrétienne et devient religieux chez les trappistes le 16 janvier 1890. Ordonné prêtre à Viviers en 1901, il décide de s'installer dans le Sahara algérien à Béni-Abbès Il vit avec les Berbères, adoptant une nouvelle approche apostolique, prêchant non pas par les sermons, mais par son exemple afin de mieux connaître les Touareg, il étudie pendant plus de douze ans leur culture, publiant sous un pseudonyme le premier dictionnaire touareg-français Le 1 erdécembre 1916, Charles de Foucauld est assassiné à la porte de son ermitage
Etichon-Adalric d'Alsace 635 -690 Né vers 635 dans le pagus Attoariensis (sur le plateau de Langres), mort le 20 février 690 au château d'Hohenbourg, ( actullement Mont Ste. Odile ) duc d'Alsace de 662 à 690, est le membre le plus connu de la famille des Étichonides. Etichon-Adalric est le fondateur de la dynastie des Étichonides et le père de sainte Odile, patronne de l'Alsace. Il est peut-être aussi l'ancêtre de la famille des Habsbourg, de la famille des Eguisheim-Dabo, de la Maison de Bade, de la Maison de Lorraine ainsi que des comtes de Flandres. L'ascendance d'Etichon-Adalric est du domaine de la spéculation : il serait le fils d'Adalric, duc du pagus Attoariensis et le descendant de Waldelène et Aelia Flavia 9. Sa mère est peut-être Hultrude de Burgondie, la fille de Guillebaud, patrice, descendant de plusieurs rois burgondes et des Ferréol. Ils ont des ancêtres parmi les Alamans, Romains, Francs, Gaulois et Burgondes, parfois illustres. Son grand-père, le duc Amalgarde de Dijon et son épouse Aquilina du Jura sont déjà les fondateurs de plusieurs monastères et abbayes. Ses parents sont tous des proches des rois francs, grands serviteurs des différents royaumes. Au milieu du VIIe siècle, Adalric, originaire du pagus Attoariensis est un riche propriétaire installé dans la villa royale d'Obernai C'est un personnage influent au niveau politique et militaire. Vers 655, il épouse Berswinde , qui, selon la Chronicon Ebersheimense, est la fille d'une sœur de saint Léger, évêque d'Autun et la sœur d'une reine des Francs. Berswinde est très pieuse et ne profite de ses richesses que pour les répandre dans le sein des pauvres. Chaque jour elle se retire dans la partie la plus isolée de son palais, pour consacrer ses loisirs à la lecture des livres saints et aux exercices de la piété. Ce n’est qu’au bout de plusieurs années, en 662, que naît leur première fille, Odile, qui est aveugle. En 662, Etichon-Adalric est nommé duc d'Alsace par le roi Childéric II succédant au duc Boniface. Le territoire que tient Etichon-Adalric d'Alsace est plus réduit que celui du duc Boniface, Ambitieux, Etichon. Adalric est l’un des acteurs principaux des guerres qui suivent l'assassinat du roi Childéric II 675). profite des désordres du royaume pour affirmer son pouvoir et joue des rivalités entre (les grands. Etichon. Adalric d'Alsace se rapproche alors de Pépin de Herstal maire du palais d’Austrasie. Cette alliance lui permet de faire face aux menaces d'Ébroïn et d’agrandir son influence vers le sud, vers le Jura. Il participe aussi aux luttes en Bourgogne. Etichon-Adalric envahit la Provence. Il essaie de prendre Lyon, mais en vain. De retour en Alsace, il constate que le roi de Neustrie, Thierry III, a confié ses terres à un de ses fidèles originaire de Bourgogne. Après la mort d'Ébroïn en 681, Adalric participe à la lutte entre Neustrie et Austrasie aux côtés de Pépin de Herstal en particulier à la bataille de Tertry en juin 687. Il est alors au faîte de sa puissance. Adalric désirant posséder une nouvelle résidence, son choix se porte sur le sommet du Hohenbourg, l'actuel mont Sainte-Odile, où se trouvent des ruines d'anciens édifices. Le duc y fait construire un palais, où il réside pendant la saison d'été, puis, après la naissance de sa fille Odile et de ses cinq autres enfants, de plus en plus fréquemment. Adalric cède à Odile le château même avec toutes ses dépendances, Etichon-Adalric d'Alsace meurt le 20 février 690 dans son château du Mont Sainte-Odile, où il est inhumé.
Adalbert d'Alsace 665 -722 Adalbert d'Alsace, ou Adelbert ou bien encore Adelberg est né vers 665 dans la région d'Obernai et mort vers 722, peut-être au château àKoenigshoffen. Après la mort d’Etichon-Adalric d'Alsace, certainement en 690, son fils, le duc Adalbert d'Alsace, lui succède. Il était déjà comte de Sundgau avant ce décès. Adalbert d'Alsace est le fils d'Etichon-Adalric d'Alsace duc d'Alsace et le frère de Sainte Odile patronne de l'Alsace. Il construit la résidence royale de Koenigshoffen et les abbayes de Honau et de Église SaintÉtienne de Strasbourg, mais aussi de Wissembourg. . L’Alsace est alors un duché très puissant au sein de l’Austrasie. Il épouse Gerlinde de Pfalzel, le couple a eu au moins 6 enfants dont Sainte Attale née vers 690 et décédée le 3. 11. 741 et Eugénie d’Alsace décédée le 16. 12. 735 , à la mort de Gerlinde. Adelbert avait épousé en deuxième noce avec Bathilde, une riche femme d'Alsace. Ils ont deux filles : Luitgarde et Sabine toutes les deux sont inhumée dans l’abbaye Saint-Étienne. Sainte Attale Abbesse (690 -741). Sainte Attale est la fille d’Adalbert , duc d’Alsace, et de Gerlinde. et la sœur de Eugénie d’Alsace et la nièce de Sainte Odile . Elle est née vers 690 et décédée le 3. 12. 741. Elle prit le voile à l’abbaye de Hohenbourg, elle est première abbesse du monastère de Saint-Étienne ; Elle est formée par sa tante sainte Odile et devint la première abbesse du couvent de Hoehenbourg. Après sa mort, de nombreux miracles la firent classer au rang des saints. Eugénie d'Alsace, , elle est la fille de Adelbert et sœur de Sainte Attela elle devint seconde abbesse de Hohenbourg de 721 à 735 , Elle est décédée le 16. 12. 735 Eugénie marche sur les traces de sa tante, Sainte Odile et maintient la régularité et la discipline et donne comme Odile l'exemple de toutes les vertus à sa sainte communauté. L'esprit de la pieuse fondatrice règne dans ces deux maisons et c'est un spectacle bien édifiant pour la Basse-Alsace que de voir de jeunes vierges issues des premières familles du pays renoncer aux douceurs d'une vie commode et agréable pour aller se consacrer aux pratiques de la pénitence. Eugénie gouverne son monastère pendant quinze ans et est aussi comptée au nombre des saintes. On dépose son corps dans la chapelle de Saint Jean Baptiste, près du tombeau de Sainte Odile. Ses reliques seront conservées dans cet endroit jusqu'à la guerre des Suédois. Ces fanatiques ouvriront alors son tombeau disperseront ses ossements
Saint Léon IX, né Bruno d'Eguisheim-Dagsbourg (Dabo) Né à Dabo ou Eguisheim le 21 juin 1002 et mort à Rome le 19 avril 1054, est un pape du haut Moyen ge. Noble alsacien et évêque de Tou, il fut nommé pape par l'empereur germanique et accepté par le clergé de Rome. Il fut couronné pape le 12 février 1049 sous le nom de Léon IX. Grand voyageur, il œuvraactivement pour la paix. Son pontificat fut marqué par le début de la réforme grégorienne. Reconnu comme saint par l'Église catholique, il est liturgiquement commémoré le 12 avril. Bruno est un membre de la très haute aristocratie : sa famille se rattache par sa mère, Heiwige, fille du comte de Dabo, aux Carolingiens de Francie occidentale et par son père aux rois de Germanie. Dans la parenté de Bruno figurent aussi bien des comtes de Reims que des évêques de Langres et de Metz ; il est le cousin des empereurs Conrad II le Salique et Henri III. Évêque de Toul Pendant la vingtaine d'années. Dès le début de son pontificat, en avril 1049, Léon IX réunit un concile à Rome condamnant la simonie et une partie du nicolaïsme. Mais les prélats allemands et français ne viennent pas. Il décide alors de parcourir la chrétienté pour défendre énergiquement sa réforme, d'autant que Rome se fait menaçante. Le 3 octobre 1049 : concile tenu par le pape Léon IX pour remédier à plusieurs abus dans le cadre de la réforme de l'Église , Il est déccédé à ROME le 19 juillet 1054 Odile de Hohenbourg » Sainte Odile » Odile de Hohenbourg est née en 662 à Obernai et décédée en 720 à Hohenbourg. Nous sommes à l'époque mérovingienne. Elle est la fille du duc Etichon Adalric d'Alsace. Odile est née aveugle. Son père attendait un fils et fut très déçu d'avoir une fille. Un moine irlandais Erhard , évêque du comté de Longford, a une vision. Il vient baptiser Odile. En lui posant l'huile sainte sur les yeux, Odile retrouve la vue. On lui donna le nom d'Odile qui signifie "fille de lumière ". Elle deviendra fondatrice et abbesse du monastère de Hohenbourg sur le Mont Ste Odile. Comme les pèlerins avaient du mal à accéder au Mont, elle fit construire Niedermünster (monastère d'en bas). Elle sera canonisée par le pape Léon XI au XIème siècle. On trouve au Hohenbourg des vestiges de l'ancienne abbaye, le tombeau d'Odile et de ses parents et une basilique de l'Assomption du XVIIème siècle. Des dizaines de milliers de visiteurs viennent chaque année au Mont Ste Odile. Ils remplissent des bouteilles à la source dont l'eau est réputée guérir les maux d'yeux. Ste Odile figure aussi sur un vitrail de la Cathédrale de Strasbourg.
Otfried de Wissembourg (vers 790 -vers 870) est un moine du Moyen ge considéré comme le premier poète de langue germanique Élève de l'école monastique de l'abbaye bénédictine de Wissembourg le jeune Otfried va parfaire sa formation à l'abbaye de Fulda (où il suivra l'enseignement de Raban Maur) et à l'abbaye de Saint-Gall (Suisse). Devenu moine puis directeur de l'école monastique de Wissembourg, Otfried composait non seulement des poèmes en latin mais aussi en langue vernaculaire de l'époque. Ainsi va naître, après au moins vingt années de travail, le Livre des Évangiles en langue vieux haut allemand, première œuvre littéraire dans ce qui deviendra la langue allemande Ce poème de quelque 16 000 vers qui relatent la vie du Christ selon les quatre évangiles, est accompagné d'enluminures comme l'entrée du Christ à Jérusalem le dimanche des Rameaux et la scène de la Crucifixion. On peut admirer certains de ces dessins à la Bibliothèque nationale autrichienne (Hofbibliothek) de Vienne en Autriche. Sainte Richarde de Souabe d’Andlau 840 -906 née vers 840. Femme chrétienne engagée en politique, elle est morte première abbesse d'Andlau un 18 septembre avant 906. Fille du noble Erchanger de Souabe, comte palatin de Nordgau, elle connaît une enfance heureuse dans la contrée montueuse d'Andlau et épouse en 862 un jeune prince carolingien Charles le Gros auquel le gouvernement de l'Alémannie est promis. Par le jeu des héritages, son époux devient un incontournable roi de Francie, puis empereur d'Occident en 881. Humiliée puis répudiée par l'empereur, son mari atteint de paranoïa, Richarde, belle femme chrétienne, est devenue par la légende chrétienne une figure de dévotion tutélaire, signifiant le bon pouvoir régalien. . Un climat de terreur et de suspicion se répand à la cour du souverain en 887. L'empereur impuissant est victime de crises de folie. Richarde à l'origine des premiers succès politiques et de l'ascension de son époux prend l'administration politique en main, La courageuse Richarde est toutefois répudiée. Protégée par ses parents, elle se retire à l'abbaye d'Andlau sanctuaire de la montagne vosgienne à 35 km de Strasbourg. Elle a fondé ce monastère en 88 o dans un lieu vénéré pendant son enfance puis dotée richement en rassemblant des bans religieux, composés de mauvais sujets, de récalcitrants et d'insoumis . L'abbaye de chanoinesses d'Andlau fondée par Richarde, qui lègue aussi ses biens. Les chanoinesses sont exclusivement les filles ou les veuves entrées en religion des plus hautes et riches familles de la noblesse. Les nobles religieuses d'Andlau avaient le droit de quitter le couvent et de se marier. Seule, l'abbesse, héritière de Richarde, prononçait des vœux définitifs. Elle portait le titre envié de princesse du Saint-Empire. est canonisée en 1049 par le pape aux origines alsacienne Léon IX sous le nom de Sainte Richarde d’Andlau
Gottfried von Straßburg (né à Strasbourg entre 1180 et 1215) était l’un des poètes allemands du Moyen ge les plus renommés. Les dates de sa naissance et de sa mort sont inconnues, mais il était le contemporain de Walther von der Vogelweide, de Hartmann von Aue et de Wolfram von Eschenbach, et postérieur à Reinmar de Haguenau dont il pleure la mort. Son épique Tristan und Isolde a été écrit autour de l'année 1210. L'histoire de Tristan avait évolué depuis ses origines celtiques (Tristan et Iseut) propagées par les trouvères français du XIIe siècle, et avait déjà réussi à pénétrer en Allemagne la fin du siècle, dans la version brute d'Eilhart von Oberg. Le Tristan est l’œuvre la plus importante de Gottfried. Elle est restée fragmentaire, mais constitue une version de référence du sujet. Le fragment comporte près de 20 000 vers ; l’œuvre complète aurait probablement dû avoir environ 30 000 vers. Gottfried de Strasbourg figure en médaillon sur la façade de la Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg (BNUS), construite par les Allemands à la fin du XIXe siècle. Jean Tauler (Taulerus)1300 -1361, né vers 1300 à Strasbourg et mort le 16 juin 1361 dans la même ville, est un théologien , un mystique et un prédicateur alsacien influent, surnommé « le docteur illuminé » 1. Il fut le disciple strasbourgeois de Maître Eckhart. Il est cité parmi les réformateurs strasbourgeois de l'Ordre dominicain dans le manuscrit Liber reformationis ordinis praedicatorum in Germania On ne connaît de l'œuvre de Tauler, avec certitude, que quatre-vingt-quatre Sermons C'est surtout dans ces sermons que l'on peut étudier la doctrine mystique de Jean Tauler, très proche de la mystique de Maître Eckhart, dont il donne ce témoignage : « il parlait depuis l'éternité, et vous l'avez compris depuis le temps » .
Saint Florent de Strasbourg est le 13 e évêque de Strasbourg, de 678 à 693 ou bien + 660. Cet évêque de Strasbourg est décrit dans ses hagiographies de sources bénédictines en moine irlandais, venu en Alsace pour vivre comme ermite, à l'époque inconnu de tous. Il s'installa sur le mont Ringelberg. Mais il ne tarda pas à attirer des disciples et il put fonder pour eux plusieurs monastères dont celui d'Anslach (Haslach ou Niederhaslach) dans une petite vallée adjacente à celle de la Bruche. Sa Fête propre est le 3 avril et celle de sa translation en 810 à Haslach le 7 novembre. Florent est un moine serviteur de la dynastie légendaire des Étichonids. Les héritiers du duc Adalric, personnages bien réels, exercent alors un pouvoir régalien sur le petit duché d'Alsace. Il n'est pas exclu qu'ils légitiment leur pouvoir des actes du roi Dagobert et de ses descendants. Plutôt que les fantoches compagnons religieux de saint Florent qui fondent selon ses vœux des monastères, il s'agit d'une volonté administrative et religieuse de ce pouvoir ducal, qui appuie politiquement l'hégémonie de l'évêché de Strasbourg sur l'ensemble de l'Alsace. La puissance épiscopale de Strasbourg évince ainsi longtemps en Alsace centrale le diocèse de Bâle. Le monastère d'Haslach est une création mérovingienne ancienne. La première installation serait d'ailleurs plutôt à Oberhaslach, au voisinage de la chapelle Saint-Florent. Il est possible que la création mérovingienne ait été confiée à un autre moine obscur nommé Florentinus. La création d'un ban abbatial carolingien à Haslach (Niederhaslach) a justifié le transfert des reliques protectrices de saint Florent en 810 depuis Strasbourg, ne serait-ce que pour reprendre un contrôle sur le pèlerinage important et une autorité sur la médecine vétérinaire locale. Sur ce point, il est possible que la confusion des saints personnages n'aient nullement été préméditée de la part des conseillers bénédictins. Au contraire la fusion entre les personnages protecteurs et guérisseurs des troupeaux serais orchestrée habilement du temps des Étichonides. Saint Morand de Cluny 1075 - 1115 né vers 1050 ou 1075, mort le 3 juin 1115, originaire de Rhénanie, fut un moine clunisien, surnommé l' « apôtre du Sundgau » . Il joua un rôle important, au cours du Moyen ge, comme saint protecteur de la vigne et du vin Issu d’une famille de nobles, il devint moine bénédictin de Cluny, recevant l'habit de saint Hugues. Il fut abbé à Mozat en Auvergne où il établit la règle bénédictine avant d'être envoyé fonder vers 1106 un prieuré près d'Altkirch dans le comté de Sundgau où il fut nommé prieur du monastère Saint-Christophe. Il décéda le 3 juin 1115 dans sa cellule Fêté le 3 juin, les vignerons le considérèrent comme leur saint protecteur. Canonisé en 1181 à la demande de l'évêque de Bâle, il reçut le nom d' « apôtre du Sundgau » Enfin une autre tradition lui attribue l'introduction de la vigne en Alsace. Ses attributs sont fréquemment une grappe de raisin dans une main et un bâton de pèlerin dans l’autre
Martin Bucer ou Butzer (1491 -1551) Théologien et réformateur né à Sélestat en 1491. Il fut d'abord dominicain. Après avoir étudié pendant 10 ans la scolastique thomiste et en être resté déçu, Bucer a adopté le programme d'Érasme qui voulait renouveler le christianisme par le retour à ses sources et par la simplification des institutions, des doctrines, et des rites. Mais c'est à Luther qu'il a dû le renouvellement de toute sa vie spirituelle. Il quitta son couvent en 1521, se maria, prêcha la réforme et exerça 20 ans à Strasbourg le double emploi de ministre et professeur de théologie. Il est toujours revenu à Luther après quelques éclipses de leur amitié et malgré des dissensions théologiques importantes. Cela ne l'a pas empêché d'accueillir les suggestions de Zwingli et d'Oecolampade, de vouloir aussi tenir compte des critiques justifiées des "sectaires", de favoriser la création d'une École où l'on respecterait et enseignerait à des chrétiens, avec les langues, la sagesse de l'Antiquité ; enfin de participer loyalement à des colloques où l'on recherait les possibilités d'entente avec l'Église catholique qu'il considérait, malgré toutes ses défaillances, comme gardienne de valeurs chrétiennes réelles. Il contribua à la trêve qui fut conclue entre les partisans de Luther et ceux de Zwingli à la suite des conférences de Marbourg en 1529, ainsi qu'à l'accord de Wittenberg en 1536. Il alla en 1545 en Angleterre, et professa la théologie à Cambridge jusqu'à sa mort. Il se montra alors favorable à la hiérarchie anglicane. Son principal ouvrage est une Explication des psaumes (Strasbourg, 1529). Jean-Frédéric Oberlin 1740 -1826 , né le 31 août 1740 à Strasbourg et mort le 1 juin 1826 (à 85 ans) à Waldersbach, est un pasteur protestant alsacien, piétiste et apôtre du progrès social. Fils de Jean-Georges Oberlin (1701– 1770), professeur au gymnase protestant de Strasbourg, et Marie-Madeleine, née Feltz (1718– 1787), Oberlin reçut son éducation à l'université de Strasbourg. En 1767, il se vit offrir la place peu recherchée de pasteur à Waldersbach, un village pauvre de la haute vallée de la Bruche, situé dans le comté du Ban de la Roche Le 6 juillet 1768, il se maria avec la fille d’un professeur à l’université de Strasbourg, Madeleine-Salomé Witter, chez qui il trouva une compagne fidèle et une aide précieuse pour les réformes qu’il projetait. Beaucoup restait à faire pour développer la contrée, mais Oberlin ne recula pas devant la tâche, Il vainquit la résistance qu’il rencontra en prenant luimême la pioche et en se mettant le premier à l’ouvrage. Il leur fit ensuite construire un pont, soutenir par des murailles terrains près de s’écrouler, bâtir des maisons solides et commodes. Oberlin fit divers essais de culture En même temps qu’il instruisait les hommes faits, Oberlin apprenait aux jeunes adultes ce qui pouvait les intéresser comme cultivateurs et comme chrétiens Oberlin avait le souci du bien-être matériel, mais il voulait aussi développer l’instruction chez la jeunesse. .
Isaac Haffner ( 1751 -1831) Théoligien luthérien Né le 4 décembre 1751 à Strasbourg et mort le 27 mai 1831 dans la même ville, est un théologien luthérien libéral. Fils d'Isaac Haffner, huissier, et de Suzanne-Catherine Graffenauer. Il fit ses études au gymnase Jean-Sturm, puis à l'Université de Strasbourg de 1766 à 1776, où il étudia les lettres et la théologie. Il se rendit ensuite à Paris en 1779, pour se familiariser avec la langue française. À partir de 1780, il se consacra à sa carrière ecclésiastique, qu'il réussit brillamment, étant donné que la même année, il devint vicaire, puis prédicateur à l'église Saint-Nicolas de Strasbourg. Dès 1782, il dirigea également le collège Saint-Guillaume. En 1789, Isaac Haffner fut tout d'abord favorable aux réformes proclamées par la Révolution, comme la plupart de l'élite intellectuelle protestante qui recherchait la reconnaissance officielle du culte protestant mais se rebella durant la vague de déchristianisation et fut déclaré suspect par les Jacobins. Il fut finalement incarcéré le 23 novembre 1793 au Grand séminaire avec d'autres théologiens. Dès 1795, il reprit ses activités paroissiales, il fut nommé doyen de la Faculté de théologie lors de sa reconstitution en 1819. Il laissa à sa mort en 1831 une bibliothèque de 30 000 volumes Jean GEILER 1445 -1510 naquit à Schaffhouse e 16. 3. 1445 mais, son père ayant été mortellement blessé par un ours, il fut élevé par son arrière-grand-père en Haute Alsace à Kaysersberg; il y passa son enfance et sa jeunesse, et son nom est tiré de cette ville. En 1460 il entra à l'Université Albert Ludwig de Fribourg, au pays de Bade en Allemagne. Après l'obtention de ses diplômes, il fait quelque temps cours sur les Sentences de Pierre Lombard, les commentaires d'Alexandre de Hales et plusieurs œuvres d'Aristote. Jean accepta en 1478 un appel de la cathédrale de Strasbourg, où il ne cessa de travailler avec de rares interruptions jusqu'à peu de temps avant sa mort en mars 1510 La belle chaire érigée pour lui en 1485 dans la nef de la cathédrale, quand la chapelle de Saint-Laurent s'était avérée trop petite, continue à témoigner de la popularité dont il jouissait comme prédicateur. Il fut un des plus grands prédicateurs et écrivains ; Il est décédé 1 O mars 1510
Matthieu Zell (ou Matthäus, Mathias) 1477 -1548, né le 21 septembre 1477 à Kaysersberg (Haut-Rhin) et mort le 8 janvier 1548 à Strasbourg , est un pasteur, réformateur et théologien luthérien alsacien, actif à Strasbourg de 1518 à sa mort. Fils d'un vigneron aisé, Matthieu Zell put partir faire ses études à Erfurt (1494), puis à Ingolstadt (1495). Rêvant d'une vie plus aventureuse, il commence ensuite à voyager. À l’époque où Maximilien I er fit la guerre aux Suisses, il décide de prendre les armes et il resta quelque temps en garnison à Waldshut, sur les bords du Rhin; . Cependant, il se lasse vite de l'armée et il reprend alors ses études, cette fois-ci à Fribourg-en-Brisgau. Il y reste de 1502 à 1518. Il est tout d'abord fait maître ès arts le 31 décembre 1504, en même temps que Jacques Sturm , puis il poursuit des études en théologie, En 1521, il est le premier à Strasbourg à prêcher dans la lignée des idées de Martin Luther. Le peuple le surnomme alors « Meister Mathis » ( « Maître Mathis » ). Il jouit d'une grande popularité. Il avait demandé à Bucer de bénir son propre mariage, le 3 décembre 1523 Catherine SCHULTZ . Il est ainsi l'un des tout premiers prêtres mariés à Strasbourg. Il meurt le 9 janvier 1548, à 70 ans Il est enterré lors d'une grande cérémonie, au cimetière Saint-Urbain. Ce fut Bucer qui prononça l'oraison funèbre sur sa tombe tandis que Catherine prononçait également quelques mots. Wolfgang Capiton, (1478 -1541) né en à 1478 Haguenau et mort le 4 novembre 1541 à Strasbourg, est un réformateur et un théologien alsacien. Wolfgang Capiton » est la forme francisée du nom latin Wolfgangus Capito ou Wolfgangus Fabricius Capito, formes latinisées de Wolfgang Köpfel, Wolfgang Capiton est le fils d'Agnes Kapp et de Hans Köpfel, un maître forgeron d'Haguenau. En 1524, il embrassa la Réforme dans la précipitation des évènements qui eurent lieu à Strasbourg et sous l'influence de son ami Matthieu Zell. Caspar Hedio, (appelé aussi Hédion, Hedius, Haedion)1494 -1552, né en 1494 et mort le 17 octobre 1552 à Strasbourg est un historien et un réformateur protestant ayant vécu à Strasbourg. De son vrai nom Caspar (ou Gaspar) Seiler, Hedio a un pseudonyme qui demeure inexpliqué. Toutefois, on sait qu'il est le fils d'un certain Seiler, cordier, même si lui-même signe « Hedio » . À partir de 1549, il remplace Martin Bucer à la tête du Convent ecclésiastique strasbourgeois, Refusant de porter l'aube blanche exigée par Charles Quint, Hedio est tout de même dans l'obligation de quitter sa chaire en janvier 1550, la cathédrale redevenant un lieu de culte catholique. Dès lors, il prêche dans l'ancienne église des Dominicains (l'actuel Temple Neuf=, jusqu'à sa mort provoquée par la peste en 1552.
Philippe-Jacques Spener (1635 -1705), fondateur du piétisme allemand Parmi les nombreux Alsaciens qui se firent un nom en Allemagne figure Philippe Jacques Spener, considéré comme l’instigateur du piétisme luthérien en Allemagne. Né à Ribeauvillé, il est le fils de Jean-Philippe Spener, jurisconsulte et archiviste des seigneurs de Rappoltstein/ Ribeaupierre, et d’Agathe Saltzmann, tous deux originaires de Strasbourg. Après des premières études au gymnase protestant de Colmar, il étudie à l’université de Strasbourg la théologie et les langues grecque et hébraïque. En 1654, il devient précepteur des fils du comte de Deux-Ponts-Birkenfeld, En 1662, il accepte la charge de prédicateur à la cathédrale de Strasbourg ’il meurt en 1705, dans sa soixante-onzième année. Aujourd’hui, sa statue de trouve sur la corniche nord du palais universitaire de Strasbourg Louis-Henri de Nicolay (1737 -1820), président de l’Académie des sciences de Saint-Pétersbourg Né à Strasbourg où son père officiait comme archiviste de la ville, Nicolay se passionna dès sa jeunesse pour les œuvres littéraires. Il fut présent aux deux mariages successifs du tsarrévitch, d’abord avec Wilhelmine de Hesse-Darmstadt (décédée 1776) puis avec Sophie-Dorothée de Wurtemberg, amie d’Henriette-Louise de Waldner de Freundstein, la célèbre baronne d’Oberkirch. Il accompagna le couple princier dans ses voyages comme secrétaire, à Berlin, à Vienne, à Paris, à Strasbourg, Nicolay avait épousé en 1776 Johanna Poggenpohl, la fille d’un riche banquier de Saint. Pétersbourg, que son fils unique Paul, mariée à une petite-fille du maréchal de Broglie, Ludwig Heinrich Bojanus (ou Louis Henri) 1776 -1827 est un médecin et un naturaliste, né le 16 juillet 1776 à Bouxwiller en Alsace et mort le 2 avril 1827 à Darmstadt. Le gouvernement de Hesse-Darmstadt lui propose de superviser la création d'une école vétérinaire mais ce projet n'aboutit. C'est alors qu'il accepte, en 1806, un poste de professeur de médecine vétérinaire à l'Université de Vilnius en Lituanie; puis d'anatomie comparée en 1814. Il travaille aussi sur d'autres animaux, notamment sur l'anatomie des mollusques bivalves et sur les vers intestinaux. C'est lui aussi qui distingue l'aurochs (Bos primigenius Bojanus) du bison des steppes (Bison priscus Bojanus). Il est l'auteur de 70 titres sur l'anatomie dont sept sur l'anatomie des tortues et des serpents Son ouvrage le plus important sur ce sujet est Anatome Testudinis Europaeae (1819 -1821) qui est considéré comme le meilleur ouvrage d'anatomie de vertébrés jamais publié. dont trois exemplaires originaux sont conservés à ce jour en France (deux à Paris, l'un à la Bibliothèque centrale du Muséum national d'histoire naturelle, l'autre à l'Institut de France et le troisième à la Bibliothèque des sciences de l'Université de Strasbourg.
Thomas Murner, 1475 -1537 né le 24 décembre 1475 et décédé en 1537à Oberehnheim (aujourd'hui Obernai, est un En grand théologien catholique et humaniste alsacien resté dans l'histoire pour ses œuvres satiriques. Murner entre en 1490 dans l'ordre des Franciscains et est ordonné prêtre en 1497. En 1506 il devient docteur en théologie, en 1519 docteur en droit, En 1513 il devient Guardian de l'ordre franciscain à Strasbourg, en 1523 il répond à l'invitation d'Henri VIII et séjourne en Angleterre. Devant les progrès de la Réforme et les révoltes paysannes en Alsace, il doit quitter Strasbourg en 1525 pour devenir prêtre et prédicateur à Lucerne en 1526. Il devient le plus virulent porte-parole des catholiques. Mais il doit aussi fuir Lucerne lors de la première trêve des guerres de religion suisses, il rentre dans sa ville natale d´Oberehnheim ( Obernai ) où il exerce son activité de prêtre à partir de 1533. S'inspirant dans ses œuvres satiriques des œuvres du prédicateur strasbourgeois Johann Geiler von Kaysersberg et de Sébastien Brant Murner s'en prend sur un ton particulièrement mordant aux « folies » et aux tares de la société de son époque ainsi qu'à la Réforme, en particulier à Martin Luther Arbogast fut évêque de Strasbourg + mort vers 675 dans la seconde moitié du VIIe siècle, il serait probablement mort vers 675. Selon la tradition , il aurait d'abord vécu en ermite dans la forêt de Haguenau avant d'être nommé évêque à Strasbourg pour asseoir le pouvoir franc en même temps que développer le christianisme dans la région. Il a fait construire la première cathédrale de Strasbourg, qu'il consacra à Notre-Dame, sur un site utilisé par les chrétiens( à l’emplacement de l’actuelle cathédrale ) depuis le IVe siècle après avoir été un sanctuaire romain. Il a également fondé le monastère de Surbourg, le premier à voir le jour en Alsace. A sa mort, il fut enterré selon sa volonté sur la collinen Saint-Michel (aujourd'hui quartier de la Montagne Verte à Strasbourg) où il fut rapidement l'objet de la vénération populaire. Les reliques du saint sont conservées en partie au monastère qui lui est consacré à Strasbourg et en partie à celui qu'il a fondé à Surbourg. Des pèlerinages ont également lieu à destination de la chapelle érigée en 1955 auprès du grand chêne choisi au XIX e siècle dans la forêt de Haguenau pour commémorer son ermitage. Représentation d'Arbogast au XVe siècle
Frédérique Brion 1752 -1813 Frédérique Brion (née le 19 avril 1752 à Niederrœdern, dans le Bas-Rhin et morte le 3 avril 1813 à Meissenheim dans le pays de Bade Elle est la fille du pasteur Johann Jakob Brion (1717 -1787) responsable de la paroisse de Niederrœdern puis, en 1760, de celle de Sessenheim. C'est à Sessenheim qu'elle fait la rencontre, à l'âge de 18 ans, de Goethe, alors jeune étudiant. De cette rencontre naît une idylle que le poète relatera dans son autobiographie Poésie et vérité. Mais cet amour fut malheureux et Frédérique Brion mourut célibataire à l'âge de 60 ans. Elle a vécu quelque temps à Rothau chez son frère le pasteur Jacques Chrétien Brion. Frédérique Brion termina sa vie chez sa sœur Olivie, épouse du pasteur à Meissenheim, au pays de Bade, près du Rhin, où elle repose depuis 1813. Sa bonté et son dévouement à l'égard des pauvres et des malades lui avait valu le respect de tous. sa sépulture est surmontée depuis 1866 d'un petit monument comportant un médaillon de marbre. On peut lire sur la pierre les vers d'un jeune poète « Ein Stral der Dichtersonne fiel auf sie, (Un rayon de soleil du poète tomba sur elle. So reich, daß er Unsterblichkeit ihr lieh ! Si riche qu'il lui conféra l'immortalité) » Un mémorial, et le musée Goethe à l'Auberge au Bœuf au centre du village de Sessenheim, évoque cette brève (1770 -1771) liaison amoureuse qui marqua Goethe. Gustave Brion 1824 -1877 Peintre Gustave Brion 1 né le 24 octobre 1824 à Rothau (Bas-Rhin) et fils du Pasteur Jacques Chrétien BRION et de Frédérique WIEDMANN et mort le 3 novembre 1877 à Paris dans le 14, est un peintre et illustrateur Alsacien Gustave est le petit-neveu de Frédérique Brion avec qui Goethe noua une brève idylle lors de son séjour dans la région. À Strasbourg, Gustave Brion est l'élève du sculpteur André Friederich et du peintre Gabriel-Christophe Guérin. Monté à Paris, il intègre l'atelier de Charles Gleyre puis. Il fonde son atelier. Il débute au Salon de 1847 à Paris, et y expose régulièrement les années suivantes. Sa production est remarquée à plusieurs reprises : il reçoit une médaille de 2 e classe au Salon de 1853, une médaille de 1 re classe au Salon de 1863, et une médaille de 2 e classe à l'Exposition universelle de 1867. Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1863. Peintre régionaliste, il produit notamment des scènes de genre alsaciennes. Il illustre également Les Misérables de Victor Hugo. , Il meurt à son domicile situé au n o 91 du Boulevard Arago à Paris. le 3 novembre 1877
Jörg (Georges ) ITTEL, 1493 - 1525 Prévôt et chef des Rustauds Meneur des Rustauds au XVIe siècle né en 1493 à Rosheim Ancien Stettmeister de Rosheim, Ittel prend en 1525 la tête de la Révolte des Rustauds d’Alsace. Moyenne, ravage les monastères de la région de Strasbourg et s’enferme dans Saverne. La veille du massacre de Saverne il s’enfuit mais est pris par les Strasbourgeois, et Jötg ITTEL sera écartelé le 23 juin 1525 à Strasbourg. Le jour de son exécution à Strasbourg , il s'adressa à la foule en s'écriant: "gardez-le toujours, votre gilet rouge, mes frères, pour vous remémorer la liberté entrevue « Il semblerait que c'est en souvenir que le costume traditionnel du paysan d'Alsace, comporte de nos jours encore un gilet rouge. Le portrait de George ITTEL par Louis WAGNER, artiste-peintre rosheimois (1918 -1981) est visible à la mairie de Rosheim Érasme GERBER+ 1525 Meneur des Rustauds au XVIe siècle Né à Molsheim, simple paysan dépendant de l’évêque de Strasbourg, Gerber est en 1525, avec Georg Ittel, l'un des meneurs de la révolte des Rustauds en Basse-Alsace. Enfermé sans espoir dans Saverne alors qu’Ittel s’est enfui, il tente de négocier la reddition des Rustauds avec les troupes du duc de Lorraine. Pris lors du massacre des révoltés, il est pendu à un arbre sur le champ de bataille le 17 Mai 1525. On estime le nombre de Paysans massacrés à Saverne , Neuwiller et Lupstein à environ 20. 000 dont Esrame GERBER Le carnage de Saverne du 17 mai 1525
Johannes Mentelin ou Mentlin 1410 -1478 (francisé parfois en Jean Mentel), né en 1410 à Sélestat en Basse-Alsace et mort le 12 décembre 1478 à Strasbourg , est un imprimeur-typographe allemand du XVe siècl. Il est surtout connu pour avoir publié en 1466 à Strasbourg la première Bible imprimée en allemand. Il est le premier à imprimer des livres en Alsace avec Heinrich Eggestein, les deux hommes mettant en application l'invention de Johannes Gutenberg. . Après une formation d'enluminure dans sa ville natale, il s'installe à Strasbourg vers 1440 comme enlumineur au service de l'évêque Robert de Bavière. Vers 1458, il ouvre son atelier d'imprimerie au 9 de la rue de l'Épine d'où sortiront ses premiers incunables. En 1460, il publie son premier livre, une bible latine de 49 lignes. En 1466 , ce sera la première bible en langue allemande, qui sera reprise comme modèle pour toutes les autres bibles allemandes 1. La bible de Mentelin fut, jusqu'à la parution de la bible de Luther réimprimée treize fois dans l'espace sud-allemand. Décédé le 12 décembre 1478, il repose en la cathédrale de Strasbourg à gauche des marches du chœur Édouard Reuss (1804 -1891) Professeur au Séminaire et à la Faculté de Théologie de Strasbourg. . Né le 18 juillet 1804 à Strasbourg et mort le 5 avril 1891 dans la même ville, est un théologien professeur à la Faculté de théologie protestante de Strasbourg (1838 -1888). Protestant libéral, il insistait sur la connaissance approfondie de la Bible et de son histoire. Il joua un rôle important dans la diffusion des recherches de l'école philologique allemande (hypothèse documentaire, problème synoptique) en France. Il réalise ses études de philologie à Strasbourg et ouis poursuit à Göttingen auprès de Johann Gottfried Eichhorn, et à l'université de Halle, où il étudie les langues orientales auprès de Wilhelm Gesenius, et à Paris auprès de Silvestre de Sacy (1827 -1828). En 1828, il devient assistant à l'université de Strasbourg. De 1829 à 1834, il enseigne la critique biblique et les langues orientales à la Faculté de théologie protestante de Strasbourg, Au contraire de son fils Rodolphe (1841 -1924), historien de l'Alsace, ses sympathies vont nettement à l'Allemagne, même s'il possède une forte culture française et publie une édition complète des œuvres de Calvin. en 1838, dans la revue Erwinia. Il fait paraître un article sous le titre Wir reden deutsch où il combat la « francisation » L'annexion de 1870 comble donc ses vœux, il reste à l'université de Strasbourg devenue allemande et conserve son poste de professeur jusqu'à sa retraite en 1888.
Johann ( Jean) Schweighäuser, 1742 -1830 Professeur né le 26 juin 1742 à Strasbourg où il est mort le 19 janvie 1830, est un philologue et helléniste allemand. Fils d'un pasteur protestant, il s'intéresse à la philosophie, en particulier la philosophie morale écossaise de John Hutchinson et Adam Ferguson, et aux langues orientales. Il étudie à Paris l’arabe, l'hébreu et le syriaque. En 1769, il voyage en Allemagne et noue des relations avec Moses Mendelssohn, Johann Jacob Reiske, Christian Gottlob Heyne et Gotthold Ephraim Lessing. En 1770, il voyage en Angleterre. Il est professeur adjoint à Strasbourg à son retour. En 1775, il est titulaire d'une chaire de grec ancien et langues orientales. Membre du conseil de la commune de Strasbourg, il se signale par ses efforts pour le maintien du régime constitutionnel. Il est incarcéré en 1793. En 1796, il est professeur de langues anciennes à l’École centrale. En 1806, il est conservateur de la bibliothèque de Strasbourg. En 1809, il est professeur de littérature grecque. En 1824, il se démet de ses chaires en faveur de son fils Jean Geoffroy Schweighaeuser Archéologue et né à Strasbourg le 2. 1. 1776. Le nom d'une rue de Strasbourg, dans le quartier de l'Orangerie, rend hommage à la famille Schweighaeuser. Le Monument funéraire de cette famille se trouve à l'église Saint-Thomas de Strasbourg Victor Ernest Nessler 1841 -1890 Compositeur Né le 28 janvier 1841 à Baldenheim au presbytère protestant, dans l'actuel département du Bas. Rhin et mort le 28 mai 1890 à Strasbourg est un compositeur franco-allemand du XIXe siècle. Son opéra Der Trompeter von Säckingen « lui apporta une popularité de longue durée en Allemagne. . Il était le 5 e enfant du pasteur Charles Ferdinand Nessler et de son épouse Wilhelmine (Mina) Kampmann. Il est baptisé en l'église du village, le 3 février 1841, par le pasteur Keller, de Muttersholtz, et eut pour parrain Charles Kuss, juge de paix, À peine âgé de 3 ans, il jouait du piano sans avoir reçu d'autre leçon que celle que lui donnait la finesse extrême de son ouïe quand il assistait aux leçons que prenait sa sœur. En 1848, son père est nommé à Barr. Victor, alors âgé de sept ans, reçut les premières leçons de piano de l'organiste du lieu Wenning. Il progressa si rapidement qu'on contacta son père, de Strasbourg, pour organiser une série de concerts. Le pasteur refusa l'offre, car il destinait Victor au ministère pastoral. En 1854, il rentre en 3 e littéraire au gymnase protestant de Strasbourg. Après avoir passé son baccalauréat, il s'inscrivit en 1861 à la faculté de théologie de cette même ville. C'est là que Nessler recevait ses amis Edouard Schure, Edmond Febvrel, Charles Auguste Schneegans et que la poésie s'y mêlait à la musique. Ses premières œuvres furent la mise en musique des psaumes 125, 126 et 137; Il fit, avec son ami Édouard Schuré de longs voyages sur les bords du Rhin allemand pour étudier sur place la chanson populaire. Il partit pour Leipzig le 19 juin 1864, avec cette fois la bénédiction de son père. Sa nomination au poste de directeur des chœurs et de second chef d'orchestre au théâtre municipal en 1871, ainsi que le soutien financier de son ami Edouard Schure lui permirent enfin d'épouser sa fiancée depuis onze ans, Marie Marguerite Julie Ehrmann, de Strasbourg, en 1872. Le 28 mai 1890, il meurt à Strasbourg, emporté par une hépatite. il repose au cimetière St. GALL à Strasbourg
Ulrich Obrecht 1646 -1701 Juriste Ulrich Obrecht est jurisconsulte et philologue français, né à Strasbourg en 1646 et mort en 1701. Il voyagea en Allemagne et en Italie. Il fut à son retour chargé d'enseigner l'histoire à Strasbourg, abjura le luthéranisme entre les mains de Bossuet (1684) Il fut nommé par Louis XIV préteur royal de Strasbourg et remplit une mission diplomatique à Francfortsur-le-Main (1698). Il se rallie au roi de France après 1681. Converti au catholicisme, il devient le premier préteur royal (représentant du Roi) de Strasbourg, en charge de veiller aux intérêts du roi dans les affaires de la ville. Son opposition avec Dominique Dietrich est restée célèbre. Marie Leszczynska ou Marie Leczinska 1703 -1768 La princesse polonaise épouse de Louis XV par procuration à Strasbourg. Née le 23 juin 1703 à Trzebnica ( Pologne ) et morte le 24 juin 1768 à Versailles, est une aristocrate polonaise, fille du roi de Pologne (1704 – 1709) Stanislas Leszczynski, reine de France par son mariage avec Louis XV en 1725. Née alors que son père avait été placé sur le trône de Pologne par les armées suédoises de Charles XII, elle le suivit dans ses exils dès l'année suivante en Alsace et sans grand avenir. La princesse Marie a été élevée avec soin. Outre le polonais, elle maîtrise le français, l'allemand et le latin, performance rare, même dans les familles aristocratiques de l'époque. Mais le règlement d’un conflit européen en 1725 la place en bonne position pour qu’elle épouse le jeune roi Louis XV. Celui-ci n’a que quinze ans, elle a vingt-deux ans. Les négociations sont vite menées. Marie Leczinska est déjà en Alsace avec ses parents, à Wissembourg. Elle arrive à Strasbourg où le mariage est célébré par procuration le 15 août 1725 devant le cardinal Armand. Gaston de Rohan, à la cathédrale. Le roi est représenté par le duc d’Antin. Ce n’est que le 4 septembre que la jeune mariée rencontre son époux à Fontainebleau pour la première fois. En 1735, lointaine conséquence de ce mariage, le roi Stanislas reçoit le duché de Lorraine à titre viager alors que le duc de Lorraine épouse l’héritière des États autrichiens et reçoit le grand-duché de Toscane. Grande amatrice de musique et de peinture (elle peint elle-même des aquarelles), elle est la véritable mécène de la culture à la cour. Confrontée à l'adultère du roi, elle garde discrétion et dignité, entretenant même pendant vingt ans des relations correctes avec la plus célèbre des maîtresses de son royal époux, la Marquise de Pompadour. Elle obtient de Louis XV, le roi cherchant peut-être à se faire pardonner, un grand appartement privé où elle peut mener une vie plus calme et moins tournée. Elle s'éteint le 24 juin 1768, à Versaille. Son corps est inhumé à la basilique Saint-Denis, tandis que son cœur repose auprès de ses parents, en l'église Notre-Dame-de-Bonsecours de Nancy. .
Le baron Philippe Frédéric de Dietrich, 1748 -1793 né le 14 novembre 1748 à Strasbourg et guillotiné le 29 décembre à Paris, est un savant, homme politique et franc-maçon alsacien. Il a donc plusieurs titres de gloire différents : c'était un grand scientifique, auteur d'un recensement des mines et hauts-fourneaux de France de l'époque, géologue et chimiste distingué, membre de l'Académie des sciences ; il a encouragé Rouget de Lisle à écrire divers chants patriotiques, dont La Marseillaise, et a été le premier à interpréter lui-même ce chant en public dans son salon ; grand partisan des idées nouvelles de l'époque, il a organisé des cercles de réflexion en Alsace du Nord et, en qualité de maire de Strasbourg (1790 -1792), il a accéléré les réformes. Il est issu d'une vieille famille protestante de banquiers et de maîtres de forges De Dietrich à Niederbronn, dans le Bas-Rhin. Il fait ses études secondaires au gymnase protestant de Strasbourg, puis se forme dès 1772 par des voyages d'étude à travers l'Europe Ami des encyclopédistes, franc-maçon. le Tribunal révolutionnaire le condamne à mort pour avoir soutenu les prêtre réfractaires Il est guillotiné le 29 décembre 1793. Christophe-Guillaume Koch 1737 -1813 Christophe-Guillaume Koch, né le 9 mai 1737 à Bouxwiller et mort le 25 octobre 1813 à Strasbourg, est un juriste, universitaire et homme politique alsacien, membre de l'Institut. Christophe-Guillaume (Christoph-Wilhelm sur son acte de baptême) naît en 1737 à Bouxwiller dans une famille luthérienne au service de la régence des Hesse. Darmstadt qui ont succédé au dernier comte de Hanau-Lichtenberg, décédé sans héritier mâle. Après des études aux gymnases protestants de Bouxwiller puis de Strasbourg, où résident ses parents à partir de 1750, il étudie l'histoire et le droit à l'Université luthérienne de cette ville de 1752 à 1762. Après avoir séjourné à Paris il revient à Strasbourg et devient l’élève, disciple et collaborateur pendant huit ans de Jean-Daniel Schoepflin. En 1771 il succède à Schoepflin à la direction de l’École diplomatique de la ville et y enseigne le droit public, le droit international et l'histoire des traités et des systèmes politiques à de jeunes nobles de toute l'Europe. En 1772, il est nommé professeur extraordinaire de droit public à l'Université protestante de Strasbourg. À partir de 1773, les Koch deviennent propriétaires à Mittelhausen où leur domaine comprend maison de maître, maison de fermier, moulin à farine, cour, cave, grange, écurie, jardin potager, jardin-verger et étang. L'ensemble de leurs terres y occupe une superficie de 10 hectares et 77 ares. Christophe-Guillaume Koch, formateur de futurs diplomates, y accueillait souvent ses jeunes étudiants de la noblesse européenne de l'époque. intervient dès 1789 pour défendre le particularisme strasbourgeois et empêcher la confiscation des biens des fondations de la ville. En effet, il argue des objectifs de ces fondations, déjà consacrées au bien public (éducation, santé, entretien de monuments publics) et obtient deux décrets : celui du 17 août 1790 et surtout celui du 1 er décembre 1790 qui exempte les domaines protestants de la saisie comme biens nationaux. Elu député à l’Assemblée législative de 1790 à 1792, il est honoré sous l’Empire comme chevalier de la légion d’Honneur et membre du Tribunat.
Henri LOUX, 1773 -1907 dessinateur et aquarelliste , est né le 20 février 1873 à Auenheim et mort le 19 janvier 1907 à Strasbourg Auteur de nombreuses affiches, étiquettes, menus, il est surtout. connu pour les illustrations de la vaisselle dite « Obernai » . Henri Edouard Loux passe ses premières années à Sessenheim auprès de sa famille. Son enfance champêtre et heureuse va marquer profondément l'œuvre de l'artiste. Henri Loux fait ses études au Gymnase protestant de Strasbourg, puis fréquente l'école des Arts Décoratifs de Strasbourg, où il fait la connaissance de Léo Schnug et du céramiste Léon Elchinger. Il s'inscrit ensuite à l'Académie des Beaux-Arts de Munich, Henri Loux est décédé à seulement 34 ans à Strasbourg, probablement d'une affection cardiaque ou tuberculeuse, dans le quartier de Neudorf en 1907, Gustave Stoskopf 1869 -1944 est un artiste-peintre né à Brumath (Bas-Rhin) le 8 juillet 1869 et décédé dans la même ville le 6 décembre 1944, est un artiste-peintre. Né d'un père exploitant de tannerie, Gustave Stoskopf manifeste tôt un talent particulier pour les arts dramatiques et le dessin. Il effectue ses études de 1887 à 1891 à Paris et suit notamment les cours de l'Académie Julian et de l'école des beaux-arts de Paris. Revenu à Strasbourg, il prend une part prépondérante à la fondation en 1898 du théâtre alsacien avec Julius Greber, Charles Hauss et Alexandre Hessler. Quelques mois plus tard, Gustave Stoskopf écrit D'r Herr Maire, chef-d’œuvre du théâtre dialectal interprété par Adolphe Horsch, dont la première se tient le 2 novembre 1898. Le succès est immédiat, ce qui vaudra à la pièce d'être traduite et jouée en français au théâtre Déjazet en 1902, filmée pour le cinéma et pour la télévision. En 1909, il préside au lancement de la Strassburger neue Zeitung, le premier journal strasbourgeois à être imprimé durant la nuit et porté à domicile le matin. Avec un tirage de 45 000 exemplaires, il devient rapidement le premier titre de la presse régionale. Réfugié à Saint-Dié en septembre 1939, il revient à Strasbourg en 1940, mais privé de ressources à la suite des différents séquestres décidés par les nazis, il se retire à Brumath où il consacre ses dernières années à la peinture
Charles Louis Schulmeister (Karl Ludwig Schulmeister), (1770 -1853) né le 5 août 1770 à Neufreistett ( aujourd’hui Rheinau )Bade et mort le 8 mai 1853 à Strasbourg-au N° 3 de la place Broglie. "anévrisme du cœur" comme l’atteste son acte de décès. Il était le fils de Jean Geoffroy Schulmeister, pasteur à Freystätt, dans le Grand-Duché de Bade, et de Jeannette Elisabeth Ritzhaub . Cet habile contrebandier a été vite repéré par le général Savary qui l’a employé dès 1805 comme espion au service de l’Empereur et de la Grande Armée. Ses exploits l’ont conduit à être préfet ou commissaire de police à différents endroits en Europe pendant les campagnes napoléoniennes. Il avait fait la connaissance de Napoléon le 1. 3. 1805 à Strasbourg et il était devenu son espion Napoléon , il le récompensera pour ses service d’agent secret en lui donnant de l’or et de l’avancement. Avec sa fortune , Schulmeister en 1805, fit l’acquisition d’une ancienne canardière proche de Strasbourg entoura l’étang d’un magnifique parc et y ajouta 200 hectares de forets et et se fit construire un superbe château qu’il baptisa la « Meinau » cette demeure fut saccagée par l’ennemi en 1814 et il ne reste plus rien du Château. En effet, il a mené également une vie de notable mondain tout en étant à la tête de plusieurs manufactures. À la paix de Vienne, il se retire officiellement à Strasbourg, Il a connu cependant l’infortune avec la chute de Napoléon 1 er en 1815 et l’avènement du roi Louis XVIII et devra les vendre les unes après les autres avant de se replier dans sa maison de la place Broglie. Il a été inhumé au cimetière Saint-Urbain, à Strasbourg, et sa tombe y est toujours visible. Joseph Josselmann ben Gershon 1478 -1554, dit : Josel de Rosheim ou Yossel de Rosheim La plus grande figure du judaïsme alsacien du début du XVIème siècle fut incontestablement Joseph Josselmann ben Gershon, , le père de Josel, Gerschon, s'installe en 1470 à Oberehnheim (Obernai en Alsace. En 1476, la famille de Gershon se réfugie avec toute la communauté juive de la ville à Haguenau, petite ville impériale de Basse-Alsace, poursuivie par des mercenaires suisses. C'est dans cette ville que naîtra, peut-être la même année, Josel. est né en 1478 et établi à Rosheim de 1514 jusqu’à sa mort. Il fut le grand défenseur des Juifs de toute l’Europe auprès des empereurs Maximilien et Charles Quint. Il mourut en 1554 mais on ne peut repérer sa tombe car à l’époque aucune stèle en pierre n’existait. progressivement mieux connu, même au-delà des frontières de l'Alsace, comme défenseur des communautés juives pour les matières religieuses et légales, Josel acquiert graduellement le statut d'avocat et même de chef ("Befehlshaber") de tous les Juifs de l'empire allemand. Sa position n'est en rien assurée : à une occasion, il est condamné pour s'être défini "Regierer der gemeinen La représentation de Rabbi Joseph Josselmann Jüdischkeit", "gouverneur de la communauté juive". En 1541 Josel apparaît comme le « chef est une partie de fresque figurant à l'Office du des Juifs des territoires allemands » Josel a travaillé au bien-être de son peuple jusqu'à ses tourisme de Rosheim. derniers jours
Martin Schongauer, (1540 -1491) né vers 1450 à Colmar et mort en 1491 à Vieux-Brisach, est un peintre et graveur allemand de la fin du Moyen ge. Graveur (sur bois et sur cuivre) le plus illustre de son temps, sa renommée s'étend jusqu'en Italie (Michel-Ange l'admirait) et aux Pays-Bas. Albrecht Dürer veut devenir son disciple, mais Schongauer meurt prématurément alors que Dürer n'est qu'à quelques jours de voyage de Colmar. Fils de Gaspard Schongauer, un orfèvre colmarien ayant acquis le droit de bourgeoisie en 1445, le jeune Martin Schongauer étudie à l'université de Leipzig vers 1465. Les œuvres les plus célèbres de Schongauer sont les retables de Jean d'Orlier (musée Unterlinden, Colmar) et de La Vierge au buisson de roses (église des Dominicains, Colmar). Ce dernier tableau est considéré par beaucoup comme un chef-d'œuvre de la peinture allemande de tous les temps en raison de son caractère harmonieux, délicat et équilibré, et de la finesse de sa composition. dans la villa Monplaisir Jacques Kablé (1830 -1887) est un homme politique français né le 7 mai 1830 à Brumath (Bas-Rhin et mort en avril 1887 à Strasbourg (Bas-Rhin). Avocat à Strasbourg en 1853, il est agent général d'assurance en 1859. À la tête d'une ambulance pendant le siège de Strasbourg, en 1870, il est nommé à la municipalité et y reste jusqu'en 1873. Il est élu représentant du Bas-Rhin en février 1871 et démissionne le 1 er mars 1871 pour protester contre l'annexion de l'Alsace-Moselle. Il est député protestataire au Reichstag de 1878 à 1887. Décédé à Strasbourg le 7 avril 1887 il est inhumé au cimetière Sainte-Hélène. Plusieurs rues portent son nom, à Strasbourg, à Brumath
Charles Gottfried JOST 1846 -1912 « Le dormeur de Dorlisheim ( D’r Schloofer von Dorelse ) Charles Gottfried Jost, dit « D’r Schloofer von Dorelse » (le dormeur de Dorlisheim), est né le 5 octobre 1846 à Dolisheim. Il était le fils de Jacques JOST Agriculteur et de Madeleine SCHROEDER. Et il est décédé le 6 juillet 1912 à Dorlisheim à l’âge de 66 ans. Personnage emblématique de Dorlisheim, Gottfried Jost a exercé dans la villa ses qualités de guérisseur sous hypnose. C’est à 19 ans que se révèle la première fois son pouvoir de guérisseur. Télépathie, magnétisme et hypnose lui permettent de secourir les malades et bientôt son nom et sa renommée se répandent partout dans le monde. En 1870, il fait construire la villa » Mon Plaisir » et dans cette maison de maître, affluent des malades environs, mais également du continent et des États-Unis. Gottfried JOST qui avait épousé Madeleine HAYNOLE, voyage énormément mais en 1874, traité de rebouteux, il est traîné en justice par les médecins et même emprisonné, Un nouveau procès a eu lieu le 2 - 3 et 13 mars 1894. Après sa libération, très affaibli, il reprend ses consultations. Il décède le 6 juillet 1912 à 66 ans. Pour la commune de Dorlisheim, Gottfried JOST de confession protestante, était un bienfaiteur. Non seulement, les gens nécessiteux étaient soignés gratuitement, mais «Le Schloofer» a également fondé le corps des sapeurs pompiers, la chorale « Frohsinn » et le groupe théâtral. Il faisait partie, en temps que président ou simple bienfaiteur, des associations du village.
Walther Von Hohen-Geroldseck 1260 -1263 évêque de Strasbourg Grand perdant de la bataille de Hausbergen Né vers 1231 vraisemblablement au château Geroldseck à Dorlisheim Il est le fils de Walther Von HOHENGEROLDSECK (1224 -1277) et de Heilige Von VINSTINGEN(1210 -1259) Lorsque le 27 mars 1260, Walther de Hohen-Geroldseck est élu évêque de Strasbourg, il apparaît comme le personnage le plus puissant sur les deux rives du Rhin du fait que le pouvoir impérial ne s’exerce plus. Le prélat pense alors que le moment est venu de ramener le Conseil strasbourgeois à la raison. C’est que la Ville avait arraché à ses prédécesseurs, suzerains temporels et spirituels de Strasbourg. La Ville, cependant, campe sur ses positions, mobilise ses forces et en juin 1261 lance une première opération militaire visant à détruire le château épiscopal de Haldenburg qui se dresse au sud-ouest de Mundolsheim. De fait, Walther de Hohen. Geroldseck rassemble une armée pléthorique pour l’époque, estimée à 7 000 hommes et avait pris quartier à Dachstein. Il commence par bloquer les accès à la cité. Le mercredi 8 mars 1262, les Strasbourgeois lancent une opération contre l’église fortifiée de Mundolsheim. Arrivé sur la colline avec ses chevaliers et une partie de la piétaille, l’évêque voit les troupes adverses mais pense que les Strasbourgeois fuient et de suite se lance à Geroldseck (Hohengeroldseck) leur poursuite. Le choc sera donc pour la cavalerie et, très vite, la bataille devient une mêlée. Ce fut une défaite totale pour l’armée de Walter Hohen –Geroldseck. On parle de 1 300 tués parmi la piétaille épiscopale, de 70 chevaliers morts dont Herrmann le frère de l’ évêque et 86 nobles capturés alors que les Strasbourgeois n’auraient qu’un seul mort à déplorer. L’évêque ne se remettra jamais de cette défaite, il meurt le 12 février 1263 et fut enterré à Dorlisheim. Il fut remplacé dans ses fonction d’évêque par son cousin Henri de Geroldseck paix est conclue entre la ville et le nouvel évêque Charles-Émile Freppel, 1827 -1891 Evêque et Député né à Obernai (Bas-Rhin) le 1 er juin 1827 et mort à Angers le 23 décembre 1891, fut évêque d'Angers et député du Finistère à l'Assemblée nationale. Il est le fondateur de l'Université catholique de l'Ouest. Il est le fils de François Xavier Freppel, greffier du juge de paix à Obernai et de Marie Françoise Elisabeth Schlosser. Son père est originaire de Breitenbach dans le Val-de-Villé ; sa mère de Blienschwiller. Après avoir fait des études au Grand Séminaire de Strasbourg, il fut ordonné prêtre en 1849. Professeur au séminaire de Strasbourg, chapelain de Sainte-Geneviève à Paris en 1852, puis docteur en théologie en 1854, il devint ensuite professeur d'éloquence sacrée à la Sorbonne en 1855. il fut nommé le 27 décembre 1869 à l'évêché d'Angers, où il créa une université catholique en 1875. il fut élu député de Brest le 6 juin 1880. et député du Finistère, le 14 octobre 1885, Depuis 1921, après le retour de l'Alsace à la France, son cœur repose dans l'église catholique Saints-Pierre-et-Paul d'Obernai sa ville natale.
Le baron Hugo-Anton-Marie-Ernst-Anna Zorn von Bulach (1851 -1921) né le 8 février 1851 à Strasbourg et mort le 20 avril 1921 au château d'Osthouse est un homme politique alsacien. Il est le fils du baron François Zorn de Bulach (1828 -1890), chambellan de Napoléon III, et de son épouse la baronne Antoinette von Reinsbach-Hirtzbach. Il est membre du Reichstag de l'Empire allemand de 1881 à 1887. Il est président du Conseil d'agriculture de l'Alsace. Lorraine en 1888, sous-secrétaire du ministère de l'Agriculture et des domaines en 1895 et membre du Conseil privé en 1903. En 1908, il devient secrétaire d'État au ministère de l'Alsace-Lorraine. Trois ans plus tard, lui aussi nommé représentant au Conseil fédéral, comme l'un des hommes politiques les plus influents de l'Empire, il a contribué à l'adoption de la même année, la Constitution de l'Alsace. Lorraine. Toutefois, en raison de l'affaire de Saverne, il a été contraint de démissionner en 1914. L'empereur l'a nommé après la démission d'un membre de la première chambre de la Diète de l'Empire. Il avait épousé la petite-nièce d'Arnold Hermann Ludwig Heeren. Le baron Franz Zorn von Bulach « évêque » 1858 -1925 né le 20 novembre 1858 à Strasbourg - mort le 13 janvier 1925 à Strasbourg était un prélat, diplomate et homme politique alsacien, évêque auxiliaire de Strasbourg et évêque titulaire d'Erythrae de 1901 à 1919. Il était le frère du Baron Hugu-Anton (ci-dessus ) et le fils de Franz Zorn von Bulach et de Antoinette née Freiin von Reinbach-Hirtzbach Historique de la famille Ripelin –Zorn Von Bulach La famille Zorn von Bulach est une ancienne famille noble alsacienne et descendant de la famille Ripelin. Un de leur ancêtre Nicolas I né Rippelin puis devenu ZORN von BULACH (1225 -1292) fils de Hugo RIPELIN ( 1200 -1252) Adélaïde RIPLIN (née WERNHER -GEBURGIS). était Bourgmestre en 1261 et Stettmeister en 1277 et 1282à Strasbourg, il avait épousé Agnès (Nesa) von Freiburg (von Freyberg ) Commandant des troupes Strasbourgeoises lors de la bataille d'Hausbergen en 1262 dont il sortit vainqueur. . Conséquences de cette bataille : Strasbourg devient Ville Libre La paix, conclue entre la ville et le nouvel évêque Henri de Géroldseck, cousin du défunt, confirme le 21 avril 1263 l'indépendance complète du Conseil ; les prétentions ducales passées et futures de l'évêque de Strasbourg sont déclarées nulles et irrecevables. Désormais, Strasbourg est une ville libre d'Empire et son avenir confié à son seul Conseil.
Joseph-Paul STREBLER 1892 -1984 Archevêque Mgr Joseph-Paul Strebler Ornements extérieurs des armoiries d'un archevêque Joseph-Paul Strebler (né le 12 septembre 1892, à Mertzwiller, alors dans l'Empire allemand et mort le 12 mars 1984 à Saint-Pierre) est un missionnaire catholique français alsacie qui fut préfet apostolique, puis archevêque de Lomé au Togo de 1955 à 1961. Joseph Strebler, troisième dans une famille fort pieuse de dix enfants, est le fils de Michel Strebler, magasinier à l’usine De Dietrich de Mertzwiller, et de son épouse, née Marie Wackenheim. Ses parents possèdent une petite ferme dans le village. Un oncle, qui vient en vacances chez eux en 1902, est missionnaire en Angola. Un de ses frères, mort prématurément à 19 ans, était entré à l'école des Missions africaines. Joseph Strebler fait ses études secondaires à l’école apostolique de la Société des missions africaines de Chanly (Luxembourg belge, 1906 -1907), puis à Keer-les. Maastricht (1907 -1912, dans le Limbourg). Il fait ensuite son noviciat à Chanly (1912 -1913), puis entre au grand séminaire des Missions africaines de Lyon (1913 -1914) pour étudier la philosophie. Le début de la Grande Guerre interrompt ses études lyonnaises, car il est sujet allemand, mais il parvient encore à faire une année en privé en Alsace. Il est ordonné sous-diacre le 30 novembre 1914 par M gr Fritzen à Strasbourg, ce qui lui permet de ne pas être en service armé, selon la loi allemande. Il est donc mobilisé par l'armée impériale allemande en tant qu'infirmier, d'abord à Haguenau et ensuite en Roumanie et sur le front français. Il est démobilisé le 22 novembre 1918. Désormais citoyen français, il continue ses études de théologie au grand séminaire de Lyon. Joseph Strebler est ordonné prêtre au sein de la Société des missions africaines, le 10 juillet 1921. Le Père Joseph Strebler est nommé vicaire apostolique de Lomé par Pie XII, M gr Joseph Strebler est consacré évêque le 29 juin 1946 à Strasbourg, par Mgr Jean-Julien Weber avec le titre d'évêque in partibus de Curubis. Lorsque le vicariat apostolique de Lomé est érigé en archevêché le 14 septembre 1955, il en devient le premier archevêque. Il demeure en poste jusqu'au 16 juin 1961. M gr Joseph Strebler quitte le Togo le 23 juin 1962. M gr Joseph Strebler prend sa retraite en décembre 1963 à Saint-Pierre en Alsace. Il meurt à Saint-Pierre le 12 mars 1984. Ses obsèques sont célébrées dans la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg et présidées par le cardinal Bernardin Gantin. Il est inhumé au cimetière des pères et frères des Missions africaines, à Saint-Pierre.
Charles Spindler, 1865 -1938 né le 11 mars 1865 à Bœrsch, mort le 3 mars 1938 à Saint-Léonard, est un peintre, illustrateur, marqueteur aquarelliste, ébéniste, écrivain et photographe français qui fait partie du cercle de Saint-Léonard. Il est le créateur de la Revue alsacienne illustrée. Après le décès de son père en 1875, sa famille s'installe à Strasbourg. Entre 1882 et 1888, il étudie à Dusseldorf, Munich et Berlin. Lors d'un séjour en Alsace en 1886, il se lie avec Anselme Laugel, un ancien voisin de Saint-Léonard. Il s'y installe alors à son tour en 1891. En 1902, il se marie avec Jeanne Rippel, originaire de Strasbourg. À partir de 1899, Charles Spindler s'entoure d'artistes et d'artisans pour former le cercle de Saint-Léonard. Il a tenu régulièrement son journal pour occuper ses insomnies dues à des crises de goutte, maladie qu’on ne savait pas encore soigner. La partie allant du 25 juillet 1914 au 28 avril 1919 a été publiée en 1925. C’est un document incomparable qui restitue l’état d’esprit de la population pendant la Première Guerre mondiale car, malgré son patriotisme français évident, il essaie de garder la tête froide et de rester objectif, ne cessant de rapporter ce qu’il entend dire autour de lui. Jean-Jacques Waltz, alias Hansi 1873 -1951 né le 23 février 1873 à Colmar et mort le 10 juin 1951 à Colmar est un artiste illustrateur français. Jean-Jacques Waltz est le benjamin d'une famille de quatre enfants, né du mariage de Jacques André Waltz et de Rosalie Clémence Dunan. Les Waltz vivent en Alsace depuis le XVIIe siècle et on trouve dans leurs ancêtres des boulangers, des chapeliers et des bouchers. il acquiert une très grande connaissance de l'Alsace et de Colmar, cité typiquement alsacienne, mais de tradition française. C'est lui qui éveille très tôt chez son fils un intérêt pour l'histoire et l'art. Il est affecté par l'annexion, qui rompt les liens qu'il entretenait avec la France. Jean-Jacques Waltz (Hansi) fréquente le lycée impérial depuis 1881. Son père le retire de ce lycée en 1894, et l'envoie à Lyon suivre les cours de dessin industriel. Après son séjour à Lyon il retourne en Alsace où il devient célèbre comme dessinateur de cartes postales, dont certaines sont distribuées par l'Association des hôteliers et restaurateurs des Hautes-Vosges. Sa popularité est toujours aussi vive ; les dessins de Hansi se trouvent partout en Alsace,
Albert et Adolphe Matthis, 1874 -1930 et 1944 frères jumeaux, sont deux poètes lyriques alsaciens nés le 27 décembre 1874 au Val de Villé près de Châtenois (Bas-Rhin). Albert est décédé le 17 juin 1930, Adolphe le 15 mars 1944. Ils sont inhumés au Cimetière Saint-Gall de Strasbourg. Toute leur vie, en vrais jumeaux, ils sont restés très proches, même si, comme l'a souligné le peintre Georges RITLENG, Albert a commencé à écrire le premier. Ils s'habillent de la même façon, portent la moustache, fument la pipe et s'affichent ensemble dans les lieux publics. Aucun des deux ne se marient, même s'ils éprouvent des sentiments amoureux chacun de leur côté. Ils entretiennent une correspondance suivie pendant la guerre tandis qu'Albert est envoyé sur le front russe et Adolphe exilé en Westphalie. Autodidactes affables, d'une politesse exquise, sensibles et influencés par leurs amis artistes, ils évoquent chacun de leur côté, exclusivement en dialecte, la nature, l'Alsace et surtout le Vieux Strasbourg. Pour eux, l'alsacien n'est pas seulement une langue d'échanges verbaux. C'est une langue de création culturelle, avec une véritable recherche d'expressions savoureuses et l'utilisation de mots véhiculés dans la vie quotidienne. Auguste Stoeber 1808 -1884 est né à Strasbourg le 9 juillet 1808 et décédé à Mulhouse le 19 mars 1884 (à 75 ans), est un poète et folkloriste alsacien également théologien protestant, archéologue et historien. Il est le fils du poète Ehrenfried Stoeber et de Dorothée Kuss et le frère d'Adolphe Stoeber également poète. Alors que ses fils poursuivent de brillantes études au Gymnase protestant, Ehrenfried, soucieux de l'avenir littéraire de ses fils, commença à leur faire un cours particulier régulier de littérature allemande. De cette époque datent leurs premières publications. Dès 1827, Auguste étudie les lettres et la théologie à la Faculté de théologie protestante de Strasbourg. Auguste devint précepteur à Oberbronn dans une famille apparentée. En attendant un premier poste pastoral, il commença à desservir la paroisse d'Oberbronn en qualité de vicaire, sans renoncer à son poste de précepteur. Deux ans plus tard, il se chargea en outre de la cure du village voisin de Rothbach Quittant le métier de pasteur, Auguste Stoeber devient enseignant fin 1837 lorsqu'il est nommé tout à la fois directeur de l'école supérieure des filles de Bouxwiller, professeur de langue et d. Auguste Stoeber, de littérature allemandes au collège du même lieu. En 1841, il accepte le poste de professeur de troisième au collège de Mulhouse. En 1873, Stoeber, alors âgé de 65 ans et de plus en plus fatigué, demanda sa mise à la retraite comme professeur au Collège de Mulhouse. À Strasbourg, une fontaine monumentale ornée de médaillons a été érigée à la mémoire de la famille Stoeber, sur la place du Vieux-Marché-aux-Vins aussi appelée s'Stoewerplätzel. Auguste Stoeber
Alfred Werner 1866 -1919 Prix Nobel en 1913 Né 12 décembre 1866 à Mulhouse, Haut-Rhin – décédé le 15 novembre 1919 à Zurich, est un chimiste. Il est lauréat du prix Nobel de chimie de 1913 pour, entre autres, des travaux en chimie inorganique. Il fut le premier à recevoir un prix Nobel pour des travaux en chimie inorganique, et le seul jusqu’à 1973. Il étudie la chimie, avant d'entrer à l'École polytechnique de Zurich, où il passe son doctorat en 1890. Après un séjour postdoctoral à Paris, il retourne à Zurich pour enseigner dès 1892, et devient professeur ainsi que citoyen suisse en 1895. Il a reçu le prix Nobel de chimie en 1913 pour avoir expliqué les structures des complexes des métaux de transition dont certains possèdent une configuration octaédrique, plus précisément, « en reconnaissance de son travail sur le lien entre les atomes dans les molécules grâce auquel il a jeté un nouvel éclairage sur des recherches antérieures et a ouvert de nouveaux champs de recherche, spécialement en chimie inorganique Jules Hoffmann, 1941 Prix Nobel physiologie et médecine en 2011. né le 2 août 1941 à Echternach au Grand-Duché de Luxembourg, est un biologiste français d'origine luxembourgeoise. Il est membre de l'Académie des sciences depuis 1992, et en fut le président en 2007 -2008, et de l'Académie française depuis 2012. Il est prix Nobel de physiologie et médecine en 2011. Jules Alphonse Nicolas Hoffmann est né en pleine guerre et grandit avec son frère Jean-Paul dans la petite ville d’Echternach. Son père est issu d’une famille de modestes fermiers de la campagne luxembourgeoise, sa mère est une fille de boucher d’Echternach. C’est avec son père, lui-même entomologiste et professeur de sciences naturelles dans un lycée, que Jules Hoffmann découvre l’univers des insectes. effectue ses études supérieures à l'université de Strasbourg. Après avoir été assistant délégué à la Faculté des sciences de Strasbourg en 1963, Jules Hoffmann entre au CNRS en 1964. Il y fera toute sa carrière. Jules Hoffmann a créé et dirigé le laboratoire CNRS « Réponse immunitaire et développement chez les insectes » installé à l'Institut de biologie moléculaire et cellulaire du CNRS à Strasbourg. En 1970, Jules Hoffmann prend la nationalité française. « Une carrière de chercheur était inimaginable à l'époque en restant au Luxembourg. J'ai donc décidé de demander la nationalité française, Une démarche qui lui, a coûté ma nationalité luxembourgeoise, mais grâce à laquelle il a obtenu la médaille d'or du CNRS et il est devenu directeur de recherche émérite au CNRS et professeur à l'université de Strasbourg. Jules Hoffmann est passionné par la lecture, la randonnée et le chant grégorien faisant un pèlerinage rituel avec sa femme et ses enfants Marc et Isabelle à l’abbaye de Hohenbourg sur le mont Sainte-Odile
Alfred Kastler, 1902 -1984 « Prix Nobel de physique en 1966 « né le 3 mai 1902 à Guebwiller (Haut-Rhin), et mort le 7 janvier 1984 à Bandol (Var), est un physicien français qui a reçu le prix Nobel de physique de 1966. Il s'est aussi manifesté par des engagements politiques et moraux , il était aussi partisan du bilinguisme et a laissé une œuvre poétique en allemand, la langue de son enfance. Il naît en Alsace, annexée depuis 1871 à l'Empire d'Allemagne. Pendant la Première Guerre mondiale, sa famille l'envoie de Guebwiller menacée par des bombardements, à Horbourg chez sa tante maternelle ; il est scolarisé à la Oberrealschule de Colmar. En 1926, il est reçu premier à l'agrégation de physique. . Il enseigne d'abord au lycée de Mulhouse (1926 -1927), puis à Colmar (1927 -1928) et à Bordeaux (1928 -1931). Il entre alors dans l'enseignement supérieur comme assistant de Pierre Daur à l'Université de Bordeaux. Puis par aux USA. En 1968, il devient directeur de recherches du CNRS. Il prend sa retraite en 1972. et décède le 7 janvier 1984 à Bandol ‘(France) Poète et fidèle à ses origines, il est l'auteur d'un recueil de poésies en allemand intitulé : « Europe ma patrie - Deutsche Lieder eines französischen Europäers » Il fut membre de l'association Cercle René Schickele Kreis, pour laquelle il préfaça le livre Notre avenir est bilingue - Zweisprachig: unsere Zukunft, en 1968. Son épouse est décédée quelques mois après lui (29 septembre 1984). Jean-Marie Lehn, Né en 1939 « Prix Nobel en Chimie en 1987 « né le 30 septembre 1939 à Rosheim (Bas-Rhin), en tant que fils de Pierre LEHN Boulanger et organiste et de Marie Salomon. Jean Marie LEHN est un chimiste français spécialiste de la chimie supramoléculaire Donald. Cram, Charles J. Pedersen et lui sont colauréats du prix Nobel de chimie de 1987 « pour leur élaboration et leur utilisation de molécules exerçant, du fait de leurs structures, des interactions hautement sélectives » . Les travaux de Jean-Marie Lehn avec son équipe ont mené progressivement à la définition d'un nouveau domaine de la chimie, qu'il a proposé d'appeler chimie supramoléculaire parce qu'elle s'intéresse aux entités complexes formées par l'association de deux ou plusieurs espèces chimiques liées entre elles par des forces intermoléculaires, alors que la chimie moléculaire étudie les propriétés des entités construites à partir d'atomes liés par des forces covalentes. En septembre 2006, il a été nommé membre du Haut conseil de la science et de la technologie
Ettore Bugatti (Ettore Arco Isidoro Bugatti), 1881 -1947 né le 15 septembre 1881 à Milan, Italie, et mort le 21 août 1947 à Neuilly-sur-Seine, France, est un industriel et inventeur italien naturalisé français. C'est un des fondateurs de l'industrie automobile de luxe et de compétition avec les automobiles Bugatti en Alsace. Il est le père de Jean Bugatti et le frère du sculpteur Rembrandt Bugatti. Aujourd’hui encore, il est considéré comme un des pionniers de l’automobile. La région alsacienne séduisit Ettore Bugatti qui fit de Molsheim le fief historique de son usine de construction automobile où il conçut et assembla plus de 7 500 automobiles. La renommée de ses automobiles au palmarès sportif jamais égalé à ce jour est mondialement reconnue. En 1902 la société alsacienne De Dietrich le recrute comme associé pour concevoir des voitures au côté du pionnier inventeur de voiture Amédée Bollée et d'Émile Mathis pour la commercialisation. En 1904, De Dietrich abandonne l'industrie automobile. Ettore Bugatti s'associe alors à Émile Mathis poursuivre l'aventure avec la marque d'automobile populaire de grande série Mathis à Graffenstaden à 10 km au sud de Strasbourg. En 1906, il se sépare de son associé Émile Mathis pour se consacrer aux voitures de sport et de prestige. Après un cours passage chez DEUTZ. En 1909, son premier fils Jean Bugatti naît le 15 janvier. Ettore fonde sa propre marque, Bugatti en décembre à Molsheim-Dorlisheim en Alsace, alors allemande à 20 km à l'ouest de Strasbourg et s’installe dans une somptueuse villa. Pilote d’essai à l’occasion, le fils Jean Bugatti se tue dramatiquement le 11 août 1939 à l'âge de 30 ans au cours des essais d'une Bugatti Type 57à Duppigheim à 10 km à l'est de l'usine. C'est un drame catastrophique pour Bugatti et pour son père qui ne s'en remettra pas. Émile Mathis, 1880 -1956 né le 15 mars 1880 à Strasbourg et mort le 3 août 1956 à Genève, est un ingénieur automobile alsacien, fondateur de la marque de constructeur automobile Mathis. Fils d'hôtelier (Hôtel de Paris) de Strasbourg Émile Mathis travaillait à ses débuts pour le groupe De Dietrich en compagnie d'Ettore Bugatti entre 1902 et 1904 Bugatti était chargé de la conception de la voiture De Dietrich et Émile Mathis, lui, était chargé de sa commercialisation. Lorsque De Dietrich les remercia, en 1904, il investit ses économies pour créer la société « Mathis et Cie » à Strasbourg et embaucha Ettore Bugatti à ses côtés. En parallèle, il créa une seconde société « EEC Mathis » en vue de devenir distributeur d'automobiles de diverses marques. Le 26 juin 1913, en premières noces, Émile Mathis épousa Marie-Jeanne-Alice Boyer. Dans l'entre-deux-guerres, il devint l'un des plus importants constructeurs d'automobiles français. Pour faire face à la grande crise des années trente, il s'associa en 1934 avec Ford pour former la société automobile Matford. Dès que la France tomba aux mains des Allemands, lors de la Seconde Guerre mondiale, il quitta la France pour les États-Unis, De retour en France, en juillet 1946, il essaya de reconstruire et de remettre en marche ses usines, mais âgé et sans descendant, il cessa peu-à-peu ses activités. En secondes noces, le 30 novembre 1950, il épouse Jeanne-Marie-Marguerite Donnefort. Il mourut accidentellement le 3 août 1956 à Genève en tombant par la fenêtre de son hôtel
Alfred Dreyfus, 1859 -1935 né 9 Octobre 1859 à Mulhouse en tant que fils de l’industriel Raphaël DREYFUS et de Jeannette LIEBERMANN mort le 12 juillet 1935 à Paris, est un officier Français d'ascendance alsacienne juive, victime en 1894 d'une erreur judiciaire qui est à l'origine d'une crise politique majeure des débuts de la III° République, l’affaire Dreyfus(1898 -1906), au cours de laquelle l'opinion française s'est divisée en deux clans ennemis : les dreyfusards et les antidreyfusards Condamné pour trahison et dégradé puis innocenté par la cour de cassation en 1906, puis réintégré dans l’armée avec le grade de commandant. Joseph Rossé 1892 -1951 Joseph Rossé est un homme politique alsacien, né le 26 août 1892 à Montreux-Vieux, (Alt-Münsterol) dans le Haut-Rhin, et décédé le 24 octobre 1951 au Centre de détention d'Eysses (Villeneuve-sur-Lot, Lot-et-Garonne). Issu d'une famille de l'espace francophone du Reichland, il est parfaitement trilingue en français, alsacien, et allemand. Professeur à l'école primaire supérieure de Colmar, il est toutefois solidaire de ses autres collègues Alsaciens, lesquels sont victimes de discrimination professionnelle et salariales par rapport aux professeurs venus de "vieille France". Il s'engage alors comme syndicaliste, ou le fait d'être francophone lui donne un incontestable avantage pour venir militer auprès des autorités françaises. Il glisse progressivement et naturellement dans la cause régionaliste et est révoqué de ses fonctions après avoir signé le « manifeste du Heimatsbund» en faveur de l'autonomie de l'Alsace-Moselle et de la préservation des particularités régionales. En 1928, le gouvernement français mène un dur combat contre les visées des autonomistes alsaciens. Joseph Rossé, qui vient d'être élu député, est déchu de son mandat, condamné à un an de prison et à cinq ans d'interdiction de séjour pour complot contre la sûreté de l'État, Amnistié en 1931, il est réélu en 1932 et participe à la création du groupe parlementaire des Républicains du centre, puis, en 1936, après une nouvelle réélection, du groupe des Indépendants d'action populaire. Soupçonné, en 1939, d'être un agent de la propagande hitlérienne en France, il est à nouveau arrêté et accusé avec l'ensemble des responsables autonomistes d'atteinte à la sûreté extérieure de la France, dans ce qu'on appellera le procès de Nancy, d'où le nom avec les autres mis en cause, de Nanziger. Il est successivement transféré dans plusieurs maisons d'arrêt, en pleine débâcle. Libéré à la fin de la guerre en 1940. Le procès d‘ aprés guerre, comme les autres, ont surtout servi de prétexte à éliminer les autonomistes dont le courant était dominant avant guerre et que les français n'avaient jamais réussi à éliminer malgré toutes leurs tentatives, il fut condamné à 15 ans de travaux forcés et y il meurt d ’épuisement 24 octobre 1951 à l’âge de 59 ans Joseph Rossé Un devoir de mémoire pour un alsacien oublié
Henri Meck, 1897 -1966 Homme Politique et Maire de Molsheim né le 31 juillet 1897 à Saverne et mort le 25 décembre 1966 à Strasbourg, est un syndicaliste et un homme politique français. Il est un syndicaliste avant d'être un homme politique. Issu d'un milieu modeste, il travaille à l'implantation de la CFTC au sein des houillères de Lorraine. Il devient, à 25 ans, secrétaire général de la Fédération des syndicats chrétiens d'Alsace et de Lorraine et secrétaire général de la Fédération CFTC des mineurs. En 1922, lorsque la Fédération de la métallurgie CFTC décide la création d'une caisse fédérale de résistance. pour l'UPR aux élections législatives de 1928 dans la circonscription de Molsheim. Élu, il choisit de s'apparenter au Parti démocrate populaire, le parti démocrate-chrétien national de la période. Réélu en 1932, il devient maire de Molsheim en 1933. De nouveau reconduit comme député en 1936. Expulsé d'Alsace en 1942 par les autorités allemandes, il s'établit dans le Sud-Ouest de la France et se montre très actif dans les réseaux de soutien aux réfugiés. De retour en Alsace en 1945. Il retrouve ses mandats de maire de Mosheim et de député, postes qu'il conservera jusqu'à son décès. En janvier 1960, il succède à Pierre Pflimlin à la présidence du conseil général du Bas-Rhin. Jean KEPPI ( 1888 - 1967 ) homme plolitique né le 26 novembre 1888 à Mulhouse et mort le 19 février 1967 à Dachstein, est un homme politique alsacien. Il était le fils du Boulanger et Restaurateur Jean KEPPI et de Philomène JERMANN domiciliés à Mulhouse Dornach , , famille originaire de Steinsoultz. De 1908 à 1913 il étudie le droit politique et le droit public à Zurich et Strasbourg. Il est par ailleurs actif dans la vie politique du parti UPR. À la suite d'élections perdues, il déménage en 1922 de Strasbourg à Haguenau, où il est secrétaire général de la mairie jusqu'en 1936. Durant toutes ces années, il travaille aussi à étoffer l'aile gauche de l'UPR. L'UPR fait appel à lui en tant que bon gestionnaire en 1930 pour redresser les finances du parti. En 1936, à la suite de la défaite de l'UPR aux élections municipales, il devient le 3 e vice-président. Fervent défenseur de la culture régionale, du bilinguisme et s’était engagé avec son ami Joseph Rossé pour la préservation du droit local, héritage de la période d’annexion par l’empire allemand et militait pour une Alsace autonome. dès 1942, il est en contact avec la résistance allemande à Hitler, et il prendra contact avec les conjurés de Gördeler. comme son ami Joseph Rossé qui avait pris contacte avec Graf Stauffenberg. Ils élaborèrent avec son aide un plan d’action pour assurer la transition en Alsace, dans l’hypothèse d’un succès du complot contre Hitler. Après l’échec de l’attentat du 20 juillet 1944, un mandat d’arrêt fut lancé contre Keppi. Après la Libération, il comparaît comme prévenu libre au procès de Strasbourg en août 1947. Il est condamné à 15 ans d’indignité nationale, mais il est réhabilité pour résistance à l’occupant. A partir de 1946, il collabora régulièrement à l’Ami du Peuple. KEPPI a toujours œuvré pour le bien de tous les citoyens alsaciens. hostile à l’influence des notables, dont il estime qu’ils ont perdu leurs racines populaires. Souvent mal récompensé et oublié par ses compatriotes, lui qui avait tant défendu les droits des Alsaciens. Jean KEPPI avait épousé Rose ETTLIN et le couple a eu 5 enfants dont Jean qui devenu prêtre . Jean KEPPI avait passé ses derniers jours chez son Fils Jean Keppi , Curé à Dachstein où il est décédé 19. février 1967 au Presbytère de Dachstein et il repose au cimetière Ste. Hélène à Strasbourg
Dr Charles-Philippe Roos 1878 -1940 Professeur et Politique Affiche électorale de Charles Roos Karl-Philipp Roos (en français Charles-Philippe Roos) naît le 7 septembre 1878 à Surbourg dans le Bas Rhin, d'un père, Nikolaus ROOS , instituteur et de , Marie-Anna Buchert, fille du maire de Durrenbach. Il fréquente l'école primaire de Nordhouse, l'école moyenne de Sélestat et enfin le collège épiscopal de Strasbourg. Brillant élève, il continue ses études à l'Université de Fribourg-en-Brisgau après son bac avant de rejoindre l'Université Kaiser-Wilhelm de Strasbourg. C'est là qu'il reçoit le titre de docteur, après une thèse en linguistique. Roos enseigne alors d'abord à Barr puis à Sainte. Marie-aux-Mines, à Bochum, et à Cologne. Une obscure affaire l'aurait conduit à donner sa démission quelques mois avant la guerre. Il est mobilisé en 1914 et, après avoir combattu en Belgique, passe la plus grande partie de la guerre comme chef de gare, en raison de problèmes médicaux en tant que Kompagnieführer (lieutenant) Après la guerre, il ouvre le Collège Roos à Strasbourg école commerciale, que l'administration française condamna à la fermeture parce qu'employant des enseignants révoqués par les Commissions de Triage. Ce sont d'ailleurs ces Commissions de Triage et l'assimilation forcée ( la classification des Alsaciens Lorrains ) qui poussent alors Karl Roos à la lutte autonomiste. En 1924, il est alors nommé par l'administration française inspecteur des Écoles des Mines Domaniales de la Sarre, mais démissionne en 1926. Il se consacre alors à la lutte contre la francisation de l'Alsace. En février 1927 il est nommé secrétaire général du Heimatbund succédant à Jean Keppi. il crée la Unabhängige Landespartei, . Il encourage donc les autonomistes Catalans, Bretons, Flamands et Corses à devenir séparatistes. Ayant fui à Bâle avant le procès de Colmar , Karl Roos est condamné par contumace à 15 années de forteresse. Un an plus tard le 8 novembre 1928, il rentre clandestinement en Alsace pour participer à un meeting qui réunit communistes et autonomistes ; le lendemain, il se constitue prisonnier mais est acquitté lors d'un nouveau procès en révision à Besançon du 10 au 22 juin 1929. Avant sa libération et pendant ses sept mois de détention préventive, il est élu au conseil municipal de Strasbourg mais refuse d'être élu maire. Après la prise de pouvoir de la NSDAP en 1933, Roos commença à s'intéresser de plus en plus à la vision nationale-socialiste du monde. Le commissaire Becker, alsacien et originaire de Bergheim intrigué par ses fréquents voyages en Allemagne, se persuade rapidement qu'il s'agit d'un espion. Le 4 février 1939, Karl Roos est à nouveau arrêté et incarcéré sous l'accusation d'espionnage à la prison militaire de Nancy. Le procès débute le 23 octobre, l'accusation étant la suivante : « espionnage au profit de l'ennemi » . Comme c'est souvent le cas dans les affaires d'espionnage, les preuves effectives de sa culpabilité manquaient. même si l'on aurait pu arguer devant un tribunal en temps de paix qu'il n'était nullement hostile à la France. Le 26 octobre, il fut donc condamné à mort, mais on attendit le 7 février 1940 pour l'exécuter à Champigneulles, près de Nancy. Le 7 février 1940 vers 6 heures du matin la porte de la cellule s’ouvre et le colonel Marcy entre. Le Dr. Karl Roos dormait encore, un compagnon de cellule le réveille. Il reconnaît le colonel. Celui-ci lui dit: « Roos, ayez du courage! Votre heure est venue. » Le Dr. Karl Roos lui réplique: « Je proteste. Vous savez très bien, que je suis innocent!» Sur le champ de tir, un poteau fut planté en terre. Le Dr. Karl Roos pris congé du prêtre par ces mots: « Je meurs fidèle à ma foi, à ma patrie et à mes amis. » Ses derniers mots furent: « Jésus! A toi ma vie! Jésus! A toi ma mort! » (Jesu! Dir mein Leben! Dir mein Tod!) Coupable pour les uns , innocent pour les autres, on ne saura jamais la vérité. Revenus triomphants en Alsace, en juin 1940, les Allemands tinrent à faire de lui un héros national, symbole de la "résistance alsacienne à l'oppression française et firent de lui un Martyr et la place Kléber à Strasbourg fut débaptisée pour devenir la "Karl-Roos-Platz".
BECKER Antoine 1893 -1944 Commissaire de Police Antoine Becker est né le 14 janvier 1893 à Bergheim ( Haut Rhin ), Il est les fils de Alphonse BECKER Cultivateur et viticulteur et de Marie Anne WESSNER demeurant à Bergheim. Comme tous les alsaciens et Lorrains à l’époque , il fut mobilisé dans l’armée allemande et envoyé au front d’ Orient du 1 septembre 1916 au 5 janvier 1919 , date à laquelle il a été démobilisé. Le 25. 11. 1921, il avait épousé à Bergheim Amélie RICHERT. En tant que journaliste, il est rentré le 25. 5. 1920 à la direction des service généraux de police d’Alsace et de Lorraine à Strasbourg comme inspecteur de police spéciale. Chargé de la répression des « menées antinationales » . Il joua un rôle important dans la préparation des poursuites contre les autonomistes. Le 15. 5. 1926, caché dans les toilettes attenant à la salle du Luxhof à Strasbourg, il assista à la réunion organisée par Joseph Rossé où fut décidée la publication du manifeste du « Heimatbund » d'où son surnom de "Schisshüsbecker". Témoin à charge au procès de Colmar le 15. 5. 1928, Il y mettait une hargne, une haine sans pareilles, une obstination tellement bornée qu'il sera largement détesté par de nombreux alsaciens. Il essaya de démontrer les liens de ce mouvement avec l’Allemagne et notamment Robert Ernst , ainsi que d’analyser le dispositif allemand d’agitation et de propagande destiné à l’Alsace. Lorraine. Sa déposition fut tournée en dérision par les avocats de la défense qui lui firent attribuer un rôle antifrançais à un peintre nommé Dürer, « qu’il n’aurait pu poursuivre parce qu’il habitait Berlin » . . Promu commissaire de police en 1929. après la disparition de la direction vers 1935, et fut affecté à la circonscription de Strasbourg du contrôle général de la surveillance du territoire. Il participa aux poursuites contre Charles Roos dont il devient le principal accusateur, intrigué par ses fréquents voyages en Allemagne, il se persuade rapidement qu'il s'agit d'un espion et déposa à son procès au tribunal militaire de Nancy en octobre 1939. Aprés l'exécution du Dr Karl Roos le 7 février 1940. il montrera partout sa satisfaction. Après l'armistice de juin 1940, maréchaliste Arden. Ses rapports le font même apparaître comme un serviteur plutôt zélé du régime de Vichy. Il se replie en zone sud où il devient commissaire central à Marseille. La ville tente de se soulever contre l'occupation allemande de la zone libre et la répression nazie, très brutale, s'abat sur Marseille. Dénoncé à la Gestapo, le commissaire est arrêté le 3 décembre 1943 par la Gestapo et déporté au camp de Schirmeck. Torturé et assassiné probablement au camp du Struthof ou pendant son transfert à ce camp en août 1944. il sera abattu d'une balle dans la nuque par le SS Neuschwanger. , Sa grande œuvre fut l’arrestation de Charles Roos (aussi dit Karl Roos). Malheureusement cette arrestation entraîna sa mort en 1945. Les nazis considéraient Karl Roos comme un symbole et ne supportaient pas qu’il ait été arrêté et tué par un alsacien , allemand de naissance et ancien combattant de l’armée impériale. Ils arrêtèrent donc celui qui avait commis « le crime » de condamner Karl Roos et donnèrent son nom à la Place Kléber à Strasbourg. Antoine Becker était considéré comme un héros national et patriote par les uns et un mouchard et antialsacien par les autres. Cité à l’ordre de la nation en avril 1950. La rue où est située l’hôtel de police de Marseille, une rue à Strasbourg et une rue dans son village natal à Bergheim portent son nom
Robert Frédéric Ernst 1897 -1980 Né à Hurtigheim le 4 février 1897, mort à Rimsting (Bavière) le 4 avril 1980. Robert Frédéric ERNST Il naît à Hurtigheim, d'un père pasteur et d'une mère bourgeoise et francophile, Amélie Wagner. Son père, August Ernst, nommé prédicateur à l'église Saint-Thomas de Strasbourg, Robert passe sa jeunesse dans le Strasbourg wilhelmien mais tiraillé entre la germanophilie paternelle et son amour maternel. Lorsqu'éclate le premier conflit mondial, le jeune Ernst est élève-officier puis est promu lieutenant de l'armée royale de Prusse en 1915. Devenu aviateur, il est abattu en novembre 1917 sur le front ouest où il est grièvement blessé par balles (7 balles dont une qui restera figée dans son épaule) Devant l'avancée des troupes françaises, la famille Ernst quitte le Reichsland. En décembre 1918, Robert Ernst qui a conservé la nationalité allemande. Pendant la deuxième guerre mondile, Officier de la Luftwaffe, le major Ernst participe aux combats en Pologne. Le 1 er août 1940, il est reçu à la SS et nommé SS-Standartenführer. Au début de l'annexion de l'Alsace par le Reich, il crée à Colmar l'Elsässer Hilfsdienst (organisme d'aide au retour des Alsaciens évacués) Il est nommé en 1941 au poste de Haut commissaire à la ville de Strasbourg mais l 'exécutif étant assuré par le Gauleiter Wagner. Alors qu'il avait assuré aux Alsaciens qu'ils ne seraient pas incorporés dans la Wehrmacht, Wagner signe le décret d'incorporation. Ernst quitte ses fonctions et demande son retour au sein de la Luftwaffe, ce qu'il obtient. Il est affecté en 1943 à la 55 e escadrille de chasse et se bat sur le front ouest où il effectue pas moins de 84 sorties. Cependant, Wagner exige qu'il reprenne en main l'administration de la ville de Strasbourg et il est par conséquent nommé Oberbürgermeister en 1944. Le 16 décembre 1944, la situation militaire allemande est désespérée. Dans un dernier sursaut, Ernst, qui croyait à la victoire du Reich, crée à Colmar l'Elsässische Freiheitsfront (Front alsacien de Libération)-voir Volkssturm- qui exhorte la population alsacienne à prendre les armes contre les forces alliées. Arrêté et auditionné à la Libération, il passe 9 ans et demi en cellule dans laquelle il rédige ses mémoires intitulées Rechenschaftsbericht eines Elsässers (Compte-rendu d'un Alsacien). Au procès du 6 février 1954, il bénéficie d'un non-lieu pour l'inculpation de haute trahison, étant considéré, du fait de ses états de services dans l'armée allemande, comme citoyen allemand. Il n'en reste pas moins accusé d'avoir favorisé le recrutement de citoyens français pour une armée en guerre contre la France et condamné le 13 janvier 1955 à 8 années de prison ainsi qu'à 20 ans d'interdiction de séjour. Il est libéré le jour même, ayant déjà effectué l'équivalent de cette peine en détention provisoire. La « Zeit « fait remarquer qu'une peine plus courte lui aurait donné le droit de réclamer des dommages-intérêts pour détention injustifiée. Il meurt le 14 avril 1980 à Rimsting (Bavière).
L'abbé François Xavier Haegy, 1870 -1932 né à Hirsingue le 2 décembre 1870 et mort à Colmar le 11 mai 1932, est un prêtre, journaliste et homme politique alsacien. Il repose dans la chapelle Sainte-Catherine ou « Garner » de Hirsingue. du fait de ses origines paysannes, se sentait plus à l'aise dans les réunions paysannes où l'on discutait en dialecte que dans les salons strasbourgeois où l'on causait en français. Ce défaut d'habitudes mondaines explique à la fois son succès dans les milieux populaires et les limites de son audience dans la bourgeoisie alsacienne, il était devenu rédacteur en chef de l'Oberelsässische Landeszeitung, il resta journaliste jusqu'à sa mort. Entré dans la politique il fut d'abord battu en 1912 par le socialiste Peirotes avant d'entrer au Reichstag à la fin de l'année à la faveur d'une élection partielle. Après la guerre il combattit vigoureusement la politique d'assimilation et de déconfessionnalisation des écoles menée par les autorités parisiennes et en 1921 créa une revue mensuelle, Die Heimat, pour y défendre « un régionalisme qui allait au-delà d'une simple décentralisation administrative » . Il finit par se rallier à la politique du Volksfront c'est-à-dire à l'alliance avec les partis autonomistes Emile Wetterlé, 1861 -1931 Prêtre, journaliste et homme politique né à Colmar le 2 avril 1861 est un prêtre, journaliste et homme politique français d'origine alsacienne. Après avoir reçu une éducation entièrement française, il commença des études de théologie et de philosophie à l'Université de Salamanque, les termina à l'Université d'Innsbruck en 1885 et fut ordonné prêtre. Doué d'une vaste culture littéraire et maniant un excellent français, il savait aussi bien rédiger des articles incisifs que se faire accepter dans les salons et se faire des amis dans les milieux politiques, Son désir de faire parvenir l’Alsace à une autonomie complète l’amena en effet à se rapprocher des protestants libéraux avec lesquels il aurait voulu fonder un Parti Alsacien. Il fut pendant seize ans député autonomiste au Reichstag et cinq ans député à la Chambre des députés (1919 -1924), au sein du groupe de l'Entente républicaine démocratique. Le 11 novembre 1918, il se trouve à la Chambre des députés et est applaudi par les députés présents. Wetterlé fut un des artisans du triage de la population alsacienne-lorraine en 4 catégories, ( A. B. C. D. )mis en place à l'arrivée des troupes françaises dans le Reichsland . Avec cette loi, l’état français commit de très graves erreurs. Les Alsaciens et lorrains furent classées selon leurs origines parentales et sont munis de cartes, sortes de cartes d’identité, qui leur permettent ou non d’exercer certains métiers tels que fonctionnaires, et surtout d’être considérés comme bons Français. Les porteurs de la carte D, les maudits, même nés en Alsace, sont considérés comme des étrangers et furent expulsés. ( 110 000 Allemands où considérés comme tels, sont expulsés d’Alsace-Lorraine ) Ce qui avait donné lieu à la création du mouvement autonomiste. Comme c’est souvent le cas, les erreurs gouvernementales, on ne remarque les conséquences que bien plus tard, lorsque le mal est fait. Wetterlé est mort à Ouchy près de Lausanne (Suisse) le 24 juillet 1931
Eugène Ricklin, 1862 -1935 Médecin et homme Politique surnommé le « Lion du Sundgau » , né le 12 mai 1862 à Dannemarie et mort le 4 septembre 1935 dans la même commune, est un médecin et homme politique. Eugène Ricklin est le fils de Georges Ricklin, aubergiste et de Catherine Kayser. Médecin, il se lance très tôt en politique, comme adjoint au maire en 1889 puis maire de Dannemarie en 1895, fonction dont il est révoqué en 1902 pour ses prises de positions répétées en faveur de l'autonomie de l'Alsace Il est néanmoins élu député au Reichstag de 1903 à 1918 et devient président du Landtag d'Alsace-Lorraine en 1911. Pendant la Première Guerre mondiale, il s'engage comme médecin militaire dans l'armée allemande. Il n'a de cesse de défendre les Alsaciens-Lorrains contre les abus de pouvoirs des autorités militaires en écrivant une lettre de protestation à l'empereur en 1914, en témoignant à décharge au procès de Médard Brogly en 1915 ou en rendant hommage en 1917 au francophile Jacques Preiss, mort en détention l'année précédente. En novembre 1918, lors du retour de l'Alsace-Lorraine à la France, il tente de négocier un statut d'autonomie pour la région. Président du Heimatbund à sa création en 1926, il est très actif dans la presse locale et dans l'édition pour la défense de l'Alsace. Humilié et traîné dans les rues de Mulhouse alors qu'il est une personnalité politique alsacienne de premier plan et jeté en prison, il est élu député en avril 1928 alors qu'il est en détention dans l'attente de son procès qui se tient à partir du 24 mai suivant. Il est condamné en cour d'assises pour atteinte à la sûreté de l'État à une année de prison et cinq années d'interdiction de territoire, malgré l'insuffisance des preuves réunies contre lui. Cette condamnation provoque un tollé en Alsace. Il est gracié dès le 14 juillet, mais la Chambre des députés vote la déchéance de son mandat de député le 8 novembre 1928, considérant que la grâce présidentielle ne lui a pas rendu la plénitude de ses droits civiques. Il est élu conseiller général du canton de Dannemarie en octobre 1928, mais l'élection est elle aussi invalidée par le Conseil d'État le 22 mars 1929. Ricklin est vainqueur lors d'un nouveau scrutin le 2 juin suivant, cette fois sans que son élection ne soit contestée. Malade, il se retire de la vie politique en octobre 1934 à la fin de son mandat. Marcel René Stürmel 1900 -1972 Il était un homme politique français né le 17 juin 1900 et mort le 1 er janvier 1972 à Mulhouse, dans le Haut-Rhin. Cheminot de profession, il est un militant ardent de la cause autonomiste alsacienne, qu'il défend notamment par ses nombreux articles publiés dans le Courrier alsacien ( « Elsässer Kurier » ) En 1928, le gouvernement français mène un dure combat contre les visées des autonomistes alsaciens. Marcel Stürmel est acquitté au procès des autonomistes à Colmar en 1828. Marcel Stürmel, déjà conseiller général de Dannemarie se porte candidat au titre de l'UPR à la succession de Ricklin. Triomphalement élu dès le premier tour. il rejoint le petit groupe conservateur des Députés indépendants. Réélu en 1932 et 1936, il adhère successivement aux groupes des Républicains du centre. Où Il intervient essentiellement sur les questions relatives à l'Alsace
Landelin (ou Landolin) Winterer 1832 -1911 Curé et député au Reichstag Né le 28 février 1832 et décédé le 30 octobre 1911, était un chanoine et un curé à Mulhouse. Il a également été député protestataire d´Altkirch au Reichstag à partir de 1874. Un portrait de Landelin Winterer peint par Caroline Sorg est conservé à l´église Saint-Étienne de Mulhouse. Un quai porte son nom à Strasbourg ainsi qu'une rue à Mulhouse Édouard Teutsch 1832 -1908 député au Reichstag Edouard Teusch est né le 5 novembre 1832 à Wingen-sur-Moder et mort dans cette même ville le 14 octobre 1908 à Wingen sur Moder ) est un maître verrier. Il a été élu au Reichstag en 1874 en tant que député protestataire de Saverne. Une rue de Strasbourg a été baptisée en son honneur. Jacob Ignatius Simonis ( 1831 -1903) Curé et député au Reichstag Jakob Ignatius Simonis est né le 12. mars 1831 à Ammerschwihr en Alsace ; † et décédé le 11. février 1903 à Oberbronn en Alsace Curé et professeur en Théologie et député prostestataire au Reichstag. de 1874 à 1998. Il était curé Bischheim puis supérieur au couvent des soeurs de Niederbronn à Oberbronn depuis 1872 Une rue à Strasbourg porte son nom
Auguste Lalance 1830 -1920 Industriel et député du Reichstag Auguste Lalance, né à Ronchamp le 1 er septembre 1830 et mort le 7 mai 1920 à Mulhouse, est un industriel Mulhousien français du XIXe siècle qui a fait partie du mouvement des députés protestataires, opposés au rattachement de l'Alsace-Lorraine au Reich: les députés d'Alsace et de Lorraine. Il est également connu pour la création du sanatorium de Lutterbach. Il avait épousé Mélanie Kœchlin (nièce d'André Kœchlin). À l'âge de 15 ans, il entre à la Société alsacienne de constructions mécaniques (SACM). Cinq ans plus tard, il devient représentant de son entreprise à l’internationale, notamment à l'exposition universelle de 1855. Avec Henry Haeffely et Gustave Schaeffer il a fondé les Établissements d'impression, de teinture et de blanchiments de Pfastatt, dans l'enceinte de l'ancien château de Pfastatt en 1870. Auguste Lalance a été vainqueur aux élections au Reichstag de février 1887. Puis il s’est installé à Parisen 1887 pour effectuer des travaux pour le compte de la Société alsacienne de constructions mécaniques (SACM) puis de devenir cofondateur en 1888 de la Société électrique du secteur de la place Clichy . Revenu à Muhlhouse , il fonde un sanatorium à Lutterbach en Alsace Il décède le 7 mai 1920 à Mulhouse Émile Keller 1828 -1909 député Émile, comte Keller, né le 8 octobre 1828 à Belfort ( qui faisait encore partie de l’alsace à cette époque, ) et mort le 20 février 1909 à Paris, est un homme politique français et un précurseur du catholicisme social qui fut élu député du Haut-Rhin, de la Vendée, puis de Belfort à six reprises entre 1859 et 1889. Émile Keller était à l'origine des « Cercles catholiques d'ouvriers» . Issu d'une famille influente d'Alsace, il est le petit-fils de Georges-Joseph Keller et de François-Joseph Haas. Il fit de solides études classiques au lycée Louis-le-Gra et fut admis en 1846 à l'École polytechnique, où il refusa d'entrer, préférant s'occuper d'études historiques et de philosophie religieuse. En 1859, il fut élu député du Haut-Rhin. Keller prit place dans la majorité impérialiste, Elu député du haut Rhin du 4 mars 1859 au 4 septembre 1870. Dans la séance du 31 août 1870, alors que l'armée Française est vaincue et le nord de la France occupé, il apporte à la tribune des détails sur le bombardement de Strasbourg, et demande l'envoi d'un commissaire extraordinaire dans cette ville pour encourager l'élan patriotique de la population ; le ministre de la Guerre fait rejeter cette motion. Pendant la guerre, il paya de sa personne et commanda un corps de volontaires. Son attitude patriotique lui valut, aux élections du 8 février 1871 dans le Haut-Rhin, les suffrages de tous les. il protesta à Bordeaux contre l'annexion à l'Allemagne de l'Alsace et de la Lorraine. Après avoir voté contre les préliminaires de paix, Keller se retira de l'Assemblée avec ses collègues alsaciens. Les élections complémentaires du 2 juillet suivant l'y firentrer en qualité de représentant du territoire de Belfort. Il décéda à Paris le 21 février 1909, à l'âge de 81 ans.
André Raess 1794 -1887 Evèque André Raess (Andreas Räß en allemand) était né à Sigolsheim , le 6 avril 1794 et décédé à Strasbourg 17 novembre 1887)il a été le 97 e évêque de Strasbourg. Après un parcours scolaire classique à Sélestat et à Nancy, André Raess étudia la philosophie et la théologie au petit puis au grand séminaire de Mayence, à partir de 1811, sous l'autorité du supérieur Liebermann. Il fut ordonné prêtre pour le diocèse de Mayence le 31 août 1816. Rentré à Strasbourg en 1830, il fut, dès le mois de février, nommé à la tête de la "Petite Sorbonne A l'automne de la même année, il fut nommé supérieur du grand séminaire de Strasbourg ainsi que professeur de dogmatique et de théologie à la faculté d'Etat de théologie catholique de Strasbourg. A la mort de M gr de Trévern, le 27 août 1842, il lui succéda à l'évêché de Strasbourg Au cours de son épiscopat, il imprima fortement sa marque en Alsace. En 1874, au palais du Reichstag, il déclara que le traité de Francfort, par lequel notamment les départements d'Alsace et de Moselle étaient annexés au Reich allemand, était reconnu par les catholiques et les protestants d'Alsace et de Lorraine. Cela entacha la grande popularité dont il jouissait jusque-là HAEFFELY Henri (1816 -1877) député au Reichstag et Maire de Dornach Henri Haeffely est issu d’une famille de blanchisseurs qui s’établit à Pfastatt au XVIII e siècle. Le père de Henri, Daniel Haeffely (1786 -1846), industriel, maire de Pfastatt, marié avec Marguerite Lidy (1787 -1835 fils, En 1843 Daniel Haeffely lègue son entreprise à deux de ses fils, Jacques (qui se retire en 1849) et Henri Haeffely dirige alors seul l'entreprise « Blanchiment de toile et tissus de Pfastattle-Château » , dont il diversifie les activités. Henri Haeffely est maire de Pfastatt (comme son père), élu conseiller général du canton de Mulhouse Nord (1864 -1870), élu député au Reichstag allemand, le 1 er février 1874, représentant des provinces annexées d'Alsace et de Lorraine. Malade, il cède sa place en 1876 à Jean Dolfus, lui aussi protestataire alsacien. Henri Haeffely célibataire, philanthrope, membre de la Société Industrielle de Mulhouse, lègue en 1877 une grande partie de sa fortune aux communes de Pfastatt et de Lutterbach.
Rodolphe Ernest Reuss, 1841 -1924 Historien alsacien Rodolphe Ernest Reuss, né le 13 octobre 1841 à Strasbourg et mort le 16 août 1924 à Versailles, est un historien Alsacien. Il a été bibliothécaire de la ville de Strasbourg, professeur au Séminaire protestant, au Gymnase Jean-Sturm, à l'École pratique des hautes étude (dont il fut le directeur adjoint) et correspondant de l'Institut. Il a également publié sous le pseudonyme d'Anton Schweidnitz. La famille Reuss qui a marqué le milieu intellectuel de Strasbourg est originaire du Palatinat. Rodophe Reuss est le fils d'Édouard Reuss, l'un des premiers exégètes du dix-neuvième siècle (traducteur et savant commentateur de la Bible) À sept ans, il entre au Gymnase Jean-Sturm de Strasbourg qui dépend alors du chapitre de Saint-Thomas. Il est reçu bachelier à l'âge de dixsept ans avant de suivre les cours de la Faculté de lettres ; il est licencié ès lettres en 1861. Pendant trois ans, il complète sa formation dans différentes universités allemandes. De retour à Strasbourg, il est nommé à l'âge de vingt-quatre ans professeur agrégé d'histoire au Gymnase Jean-Sturm, sans jamais exercer de fonctions pastorales. En 1866, il se rend à Paris, où il se lie avec les rénovateurs des études françaises : Paul Meyer, Gaston Paris, Gabriel Monod. Il devient un collaborateur régulier de la Revue critique d'histoire et de littérature (dans laquelle il signe quelque quinze cents articles de la seule initiale. En 1867, il reprend son enseignement à Strasbourg, mais sans perdre de vue le projet qu'il a formé d'écrire l'histoire de la guerre de Trente Ans, qui a fait à Paris l'objet spécial de ses recherches. Mais il abandonne ce projet avant la parution des deux volumes d'Émile Charvériat en 1878. Il prend goût à l'histoire d'Alsace en classant la « collection Heitz » , dont il publie le catalogue en 1868. L'année suivante, il devient privat-docent au Séminaire protestant. Lors de la Guerre franco-prussienne de 1870, pendant le siège de Strasbourg, la ville faiblement défendue est bombardée et subit de lourds dégâts. Les principales bibliothèques de la ville rassemblées dans le chœur du Temple Neuf sur laquelle le jeune professeur fondait tous ses plans de travail, disparaît dans l'incendie, dans la nuit du 24 août 1870, la ville perd près de quatre cent mille volumes et de très précieux manuscrits. La fondation de la Kaiser-Wilhelms-Universität met fin à son enseignement au Séminaire en 1872. Il se résigne à occuper le poste de professeur d'histoire au Gymnase Jean-Sturm. il s'attache la création d'une nouvelle Bibliothèque Municipale, où il réunit 81 000 volumes. pendant près de quinze années. Il est conservateur de cette bibliothèque de 1872 à 1896. Durant la Grande Guerre, ses trois fils Édouard (1879 -1915), Paul (1880 -1914) et Armand (1882 -1915) meurent pour la patrie en Champagne. , Il meurt le 16 août 1924 à Versailles, à l'âge de 82 ans, d'un probable infarctus du myocarde. Il est enterré au cimetière de Montreuil
Ernest LAUTH 1827 -1902 député et Maire de Strasbpurg Ernest Lauth est né à Strasbourg en 1827 -et décédé dans la même ville en 1902) est issu d'une vieille famille strasbourgeoise. Ce banquier fut maire de Strasbourg de 1871 à 1873, puis député protestataire au Reichstag à partir de 1874. Une rue de Strasbourg porte son nom Joseph Guerber 1824 -1903 Curé- écrivain, député et Journaliste Joseph Guerber est né à Wissembourg en 1824 et décédé en 1909 est un écrivain et un journaliste. Vicaire à Haguenau puis Mutzig, il a été élu député protestataire de Guebwiller de 1874 à 1898 au Reichstag. Sous l'impulsion du Cercle de Mayence il écrit pour le magazine ultramontain Der Katholik à Mayence. Ses Œuvres Um den Odilienberg [autour du Mont Sainte-Odile], 1928 Festpredigt bei Anlass des fünf und zwanzigjaehrigen Jubilaeums des. . . Pfarrers Philippi (Sermon de fête à l'occasion du jubilé de vingt-cinq ans de M. le curé Philippi) prononcé à Molsheim, le 20 avril 1879 par Joseph Guerber, 1879 Trauer-Rede auf den Herrn Baron Peter Rielle von Schauenburg, 1882 Bauern- und Schwedenkrieg im Elsass, 1929 Abbé Mühe, 1865 Notice nécrologique. M. Momy, père, doyen des avocats de Strasbourg. . . , 1856 Haguenau et la Réforme, 1861 Haguenau au 16 e siècle - Strasbourg, 1861 Bruno Franz Leopold Liebermann, 1880
Le chevalier Robert Bock Robert ou Ruprecht BOCK , Chavalier y construisit un château, dont il ne reste aujourd'hui aucun vestige, aux alentours de l'an 1200. On lui doit le nom du quartier – nommé « Ruprechtsau » ou « Robertsau ( Robert c’est le nom du Propriétaire et « au « veut dire prairies humides ) Longtemps terre insalubre appréciée des seuls pêcheurs, la Robertsau a connu une croissance démographique continue. D'après les registres paroissiaux, la population du quartier peut être estimée à environ 1 000 personnes en 1700 La Robertsau couvre 1 810 ha, soit 23 % du territoire communal de Strasbourg (7 826 ha) Erwin von Steinbach 1244 -1318 Architecte et Sculpteur Né en 1244 et décédé le 17 janvier 1318 à Strasbourg) était un architecte et sculpteur alsacien, considéré comme le fondateur de la Cathédrale de Strasbourg. Aucune source écrite ne permet de déterminer son lieu de naissance avec certitude. On suppose pourtant qu'il est né à Steinbach, mais là encore, il y a matière à doute puisqu'il existe deux communes du même nom : l'une dans le Pays de Bade, en Allemagne, et l'autre dans le département du Haut-Rhin. Il est le premier maître d'œuvre attesté du chantier de la cathédrale de Strasbourg. Sa fonction de responsable du chantier de la cathédrale a été officialisée le 16 octobre 1284 dans un contrat avec la chancellerie de la ville. Erwin von Steinbach a souvent été critiqué et abandonné moralement. Sous sa direction, les travaux avancèrent pourtant vite et bien. Il laissa de nombreux plans et dessins destinés à guider le travail de ceux qui poursuivraient son œuvre. Il mourut en 1318, léguant à la cathédrale son cheval, sa règle et ses compas, plus une rente de quatre onces deniers. Son fils Johann, ainsi que sa fille Sabina continuèrent son travail. Sa femme mourut peu après lui et légua à la même œuvre la robe et le manteau de l'architecte. Erwin von Steinbach fut enterré dans un enclos contre la cathédrale. La localisation de sa tombe se perdit et des siècles durant, personne ne sut où elle se trouvait. Pour les habitants de Strasbourg, Erwin von Steinbach est souvent considéré comme le seul et unique architecte de la cathédrale. Une vision partagée en son temps par Goethe qui fait l'éloge de l'architecte Le double portail sud de la cathédrale est orné notamment d'une statue moderne d'Erwin von Steinbach tenant à la main un plan de la cathédrale, et de celle de sa fille Sabine.
Adolphe Seyboth, 1848 -1907 né à Strasbourg le 30 août 1848 et décédé dans la même ville le 7 septembre 1907, est un érudit alsacien, licencié en droit, docteur en philosophie, historien de la ville de Strasbourg et conservateur de musées, également illustrateur et caricaturiste. , il a été publiciste et historien d'art. Il fut conservateur du cabinet des estampes de Strasbourg (1893) et directeur du musée de peinture et du musée des arts décoratifs de cette ville. Adolphe Seyboth a publié : Costumes des femmes de Strasbourg, XVIIe et XVIIIe siècles (1880); Costumes strasbourgeois, hommes, XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles (1881), et deux ouvrages importants : Topographie historique de la ville de Strasbourg, depuis le XIIIe siècle jusqu'en 1870 (1890), et Strasbourg historique et pittoresque (1894). . Adolphe Seyboth Caricaturé par lui-même (1880) Johann-Georg-Daniel Arnold, 1780 -1829 Juriste né le 18 février 1780 à Strasbourg où il est mort le 18 février 1829, est un juriste et un homme de lettres d'origine alsacienne, « père du théâtre dialectal alsacien » . Issu d'une famille peu fortunée, d'un père maître-tonnelier, docteur ès-lettres et en droit, professeur et doyen de la Faculté de Droit de Strasbourg, il était aussi membre du Directoire du Consistoire général de la confession. Le 1 er septembre 1806, Arnold est nommé professeur de code civil à la Faculté de droit de Koblenz d'Augsbourg. Rentré en Alsace, il est nommé en 1809 professeur d'histoire à la Faculté de Lettres, puis professeur de Droit romain à la Faculté de Droit de Strasbourg en 1811. En 1812, il publie à Strasbourg et Paris, un ouvrage en latin sur le Code Civil Napoléon. Parallèlement, il publiera des poèmes en langue allemande. Avec sa comédie en cinq actes Der Pfingstmontag (Le lundi de Pentecôte) publiée en 1816 il est considéré comme l'auteur de la première pièce de théâtre en dialecte alsacien. Il devient doyen de la Faculté de droit de Strasbourg en 1820. Le 14 avril 1823, il épouse Amélie-Henriette Beisser à Ribeauvillé. Il meurt subitement à Strasbourg, le jour de son 49 e anniversaire, le 18 février 1829. Il est inhumé au cimetière Saint-Gall de Strasbourg
Louis HAAG » 1874 -1963 Brasseur » Brasserie Meteor à Hochfelden Marie-Louise METZGER, fille unique du Propriétaire de la brasserie épouse Louis HAAG en 1898. Cette union donne naissance à la Brasserie METZGER & HAAG. Puis Meteot En 1640, Jean Klein installe la brasserie à son emplacement actuel. En 1844, Martin Metzger, issu d’une famille de brasseurs strasbourgeois, rachète cette brasserie. En 1898, cette famille s'allie par mariage à la famille Haag, brasseurs d'Ingwiller. Louis Haag, né le 29. 8. 1874 à d'Ingwiller, et fils du Barsseur Louis Frédéric HAAG et de Julie TRIMBACH est décédé le 16. 10. 1963 à Hochfelden épouse en 1898 la fille unique du Brasseur Alfred Metzger et de Cathérine GEIST. Marie-Louise née en 1876 à Hochfelden Louis HAAG s'installe à Hochfelden et investit dans l'entreprise sa part d'héritage. La brasserie de sa propre famille à Ingwiller va à son frère Georges. Elle sera rachetée puis fermée à la fin des années 1960. La brasserie est renommée « Metzger Haag » à Hochfelden. La brasserie est encore aujourd'hui dirigée par cette même famille. En 1925 que Louis Haag, épaulé par ses deux fils Frédéric et Alfred, rebaptise sa brasserie « Meteor » , patronyme plus porteur sur le marché français. C'est lui, avec ses deux fils Frédéric et Alfred, qui arrache aux Tchèques le droit d'utiliser l'appellation « Pils » , Deux ans plus tard, il lance la fameuse « Meteor Pils » , une bière réalisée à partir d'une sélection de houblons tchèques (Saaz) qui s'inspire de la célèbre bière de Pilzen. Cette bière va lui permettre un certain succès en France tandis que plus de 70 brasseries de la région ont disparu depuis la Première Guerre mondiale ou ont été rachetées par des grands groupes. Michel Haag prend la présidence de la brasserie en 1975. Michel Haag est également le. résident du Syndicat des brasseurs d'Alsace. Son effectif est stable depuis 1996 et compte 187 salariés en 2014. Son chiffre d’affaires consolidé était de 40 millions d’euros en 2012. Elle produit environ 500 000 hectolitres de bière par an pour une capacité de 600 000 hectolitres. Antoine Wagner ( 1801 -1845) Tonnelier puis Brasseur à Mutzig né 13. 6. 1801 et décédé le 7 janvier 1845, Fils de Georges WAGNER et Maître tonnelier de sa profession commence la fabrication de la bière au cœur de la ville. Puis il s'installera à l'entrée ouest de la ville. La production est alors de 500 hectolitres par an. En 1844, son fils Jérôme Wagner (18 février 1821 - 21 mars 1889) succède à Antoine, Jérôme hérite d'une brasserie qu'il dotera des moyens les plus modernes, la transformant en un véritable empire. en 1870, la brasserie produit 6 000 hectolitres. En 1886, c'est Camille Wagner (25 mai 1855 - 31 juillet 1927) qui lui succède. Les travaux de Louis Pasteur sur la fermentation ouvrent de nouveaux horizons , toute l'usine sera modernisée. Cela permet, par la même occasion, un meilleur suivi et une meilleure régularité dans la fabrication de la bière. Qualité et conservation en seront grandement améliorées. En 1932, Jérôme II Wagner né 9 janvier 1891 + 5 juillet 1975 prend la direction. Il saura utiliser moyens commerciaux et publicitaires modernes pour faire de la bière de Mutzig. En 1959, Roland Wagner né 31 octobre 1925 + 29 novembre 1997 seconde son père dans la marche de l'usine. C'est sous leur direction que le soutirage de fûts et le conditionnement en bouteilles seront lancés à grande échelle, grâce à l'automatisation des chaines d'embouteillage. La production monte en flèche pour atteindre 340 000 hectolitres en 1964. 5 générations se sont succédées. Heineken a fermé la porte de la Brasserie de Mutzig en 1989
Charles Émile Lévy « Waldteufel » , 1837 -1915 connu sous le nom d'Émile Waldteufel, appelé également le STRAUSS alsacien, est un compositeur français né à Strasbourg le 9 décembre 1837 et mort à Paris le 12 février 1915. Il était le fils de Lazare LEVY alias Louis Waldteufel et de Flora Neubauer Charles Émile Waldteufel est issu d'une lignée de musiciens dont le fondateur fut Moyse Lévy, musicien ambulant à Bischheim en Alsace qui se choisit le pseudonyme de Waldteufel. Un de ses fils, Lazare Lévy (18011884), alias Louis Waldteufel, violoniste et chef d'orchestre, eut quatre fils : Achille (1830 -? ), Isaac (1832 -1884), dit Léon, chef d'orchestre des bals de la cour et de la présidence, Salomon dit Édouard (1834 -? ) et Charles Émile, dit Émile, qui fut le plus connu et le plus prolifique compositeur de la famille. Appelé également le Strauss alsacien Durant le Second Empire, Waldteufel écrit de nombreuses danses qui le font connaître. En 1865, particulièrement apprécié par Eugénie, il devient directeur de la musique de danse de la cour impériale de Napoléon III et pianiste attitré de l'impératrice. Il est chargé d'animer les fameuses soirées dansantes de Biarritz et de Compiègne. À partir de 1867, l'orchestre de Waldteufel accompagne les bals aux Tuileries, prenant ainsi la suite d'Isaac Principales œuvres Bien aimés, valses -Dans les nuages ‘-Dolorès ‘-Doux poème -España –La valse des Patineurs, valse , Les sirènes – les Sourires, -Les Violettes -Myosotis -Pomone, -Retour du printemps -Sentiers fleuris , Sérénade des Étudiants, valse -Soir d'Amour -Toujours ou jamais -Très jolie, -Violettes -Amour et printemps Vous entendez « la Valse des Patineurs « de Emile WALDTEUFEL plaque commémorative à la maison natale Grand’Rue à Strasbourg
Léon Blum 1872 -1950 Léon Blum homme Politique est né le 9 avril 1872 à Paris d’une vieille famille juive originaire de Westhoffen en Alsace. Son père était né à Westhoffen, commerçant aisé, tenait un magasin de nouveautés très coté. Il tenait pour son fils à des études de haut niveau. La famille avait pris le patronyme de BLUM en 1808 conformément au décret impérial du 20 Juillet. Voir ci-dessous « Par devant nous, Maire de la commune de Westhoffen, canton de Wasselonne, arrondissement de Strasbourg, département du Bas Rhin s’est présenté Abraham Moyse qui a déclaré prendre le nom de BLUM pour nom de famille et conserve pour prénom celui de Moyse et a signé avec nous le 9 octobre 1808 » Signé Moyse BLUM et le Maire de Westhoffen Isaïe Schwartz 1876 -1952 « grand rabbin de France » D’origine alsacienne, Isaïe Schwartz fut le premier à porter le titre de grand rabbin de France. Isaïe Schwartz est né le 15 février 1876. à Traenheim Son père, Seligmann Schwartz et sa mère Julia , née Schwartz étaient commerçants à Traenheim dans le Bas -Rhin, l’envoie à Paris où il entre au Talmud-Torah, puis au Séminaire. Après dix années d'études, il est envoyé à Marseille où, pendant un an, il est rabbin par intérim. Son premier poste est à Bayonne où, avec un don d'adaptation admirable, il se familiarise avec le rite séfarade. Appelé à Bordeaux, il occupe le poste de grand rabbin jusqu'en 1919 où le Consistoire israélite du Bas-Rhin lui demanda de revenir en Alsace redevenue française pour prendre la tête du rabbinat alsacien. Il est décédé à Paris le 21. Juillet 1952
Simon DEBRÉ(1854 - 1939) de Westhoffen Simon Debré est le fils de Jacques (Anselme) DEBRE (Déprés) né à Traenheim en 1800 (appelé "Jacob Loew Ausebel" jusqu'en 1808) et de Blandine KAHN, née à Westhoffen en 1817. Il est le petit fils d'Anselme Debré (Anschel Moïse). Né à Westhoffen dans le Bas-Rhin en 1854, il suit les leçons de Talmud du rabbin Salomon Lévy de Brumath, puis celles des maîtres de la Yeshiva de Wurtzbourg, en Allemagne, et c'est là, sans doute, qu'il se perfectionne aussi dans la langue allemande, qu'il enseignera plus tard aux officiers de la garnison et, à un certain moment, au collège municipal de Sedan. Après des études à l'Ecole Rabbinique de 1873 à 1879. Il est nommé rabbin de la cité ardennaise et occupe ce poste de 1880 à 1888. En 1882, il avait épousé Marianne TENEL, fille du Rabbin TENEL le couple a eu 4 enfants dont Robert , père de Michel Debré 1* ministre par conséquent SIMON était le grand ’père de Michel DEBRE et l’arr. G. P. de Jean Louis Debré , de Bernard Debré et de François Debré. Simon est décédé en 1939 Simon Debré À noter que certains descendants se sont convertis au catholicisme Michel Debré était catholique L’historique de la famille Debré La famille de Simon Debré n'est pas originaire de Westhoffen. Les documents les plus anciens nous conduisent à Moïse Michel, d'Ichenhausen dans le Palatinat, voire à Horburg en Bavière, et soi-disant la famille s ’appelait autrefois Horburger. En 1808 , conformément au décret impérial du 20 juillet, les deux frères choisirent simultanément le nom de Déprés qui se fixera sous la forme de Debré, et ne paraît pas avoir été porté par d'autres israélites qu'eux et leurs descendants. Il en résulte que tous les Debré sont descendants de cette famille Robert Debré 1882 -1978 Pédiatre Michel Debré (11912 -1996 Ancien premier ministre ) François Debré ° 1942 Journaliste Jean Louis Debré ° 1944 Ancien ministre et ancien Président de l’ AN Bernard Debré Urologue
Dominique Strauss-Kahn né le 25 avril 1949 ancien ministre et directeur du Fond monétaire de 2007 à 2011, est issu d’une famille juive d’Alsace, dont les ancêtres se nommaient à l’origine Strauss tout court Au XVIIIe siècle, ils étaient merciers à Gundershoffen puis à Haguenau, d’où ils partiront pour Paris, avec Gaston Strauss, le grand-père de Dominique, qui s’y établira comme négociant en éponges et y épousera une Lorraine, Yvonne Stengel, qu’il laissera veuve assez jeune. Celle-ci se remariera alors assez vite avec un cousin de son mari, nommé… Marius Kahn, également d’origine alsacienne qui élèvera ses enfants et leur adjoindra son nom. Soit Strauss-Kahn En remontant sa généalogie, on découvre également que DSK est un cousin au 14 e degré du capitaine Dreyfus et que du côté maternel Lors de leur séjour à Agadir, Gilbert, le père à Dominique a souhaité que ses enfants parlent la langue de Goethe comme lui et ses ancêtres alsaciens et il avait toujours engagé des filles au pair Allemandes. La famille est revenu en France après le tremblement de terre de Agadir le 23 février 1960 Laurent Schwartz 1915 -2002 Laurent Schwartz né le 5 mars 1915 à Paris et mort le 4 juillet 2002 dans la même ville, est l’un des grands mathématiciens français du XXe siècle, le premier de ceux-ci à obtenir la médaille Fields est issu d’une famille juive d’origine alsacienne, imprégnée de culture scientifique. En 1938, il épouse Marie-Hélène Lévy, fille du mathématicien Paul Lévy et elle-même mathématicienne. Son père, Anselme Schwartz était un chirurgien renommé. et sa mère était Claire Debré, était la sœur du 1° ministre Michel Debré Son frère cadet Daniel Schwartz, est un statisticien réputé. Son oncle maternel, le pédiatre Robert Debré est le fondateur de l ’UNICEF. , célèbre mathématicien. Sa mère, passionnée par les sciences naturelles lui transmet son goût pour l‘entomologie. Il cultivera cette passion toute sa vie et plus particulièrement pour les papillons Son grand-père est le rabbin Simon Debré de Westhoffen
Charles Frey, né le 26 février 1888 et mort le 14 octobre 1955 à Strasbourg, est un homme politique alsacien. Journaliste, ayant fondé et dirigé le Nouveau journal, il devient chef du Parti républicain démocrate en 1919. Élu à quatre reprises député du Bas-Rhin à l'Assemblée nationale où il siège plus de 17 ans, il est également trois fois sous-secrétaire d'État au Commerce et à l'Industrie au début des années 1930. En 1935, il est élu maire de Strasbourg. En septembre 1939, Charles Frey a le pénible devoir de superviser l'évacuation de sa ville, où il demeure jusqu'à la veille de l'arrivée de la Wehrmacht, avant de rejoindre Périgueux où il est le « maire des réfugiés » . De retour dès la libération de Strasbourg en novembre 1944, il est réélu maire en 1945. En 1947, il devance Pierre Pflimlin (MRP), sous l'étiquette du RPF tout juste fondé par De Gaulle. Il demeure en fonction jusqu'à sa mort en 1955, gérant la reconstruction de la ville. Il est inhumé au cimetière Saint-Gall de Strasbourg Louis Théophile Jacobi, né à Schiltigheim en 1797 et mort dans la même ville le 9 mai 1871, est un chirurgien et médecin cantonal français qui se distingua par son dévouement, notamment lors de l'épidémie de variole de 1855 et pendant le siège de la ville de Strasbourg en 1870. Il entre en 1812 dans le service sanitaire de la 5 e division de l'armée napoléonienne. En 1815, il s'établit comme médecin à Schiltigheim. Il y est nommé maire lors de la guerre de 1870 et quitte ses fonctions à l'entrée de l'armée allemande. Charles Émile Altorffer né à Wœrth le 30 janvier 1881 et mort à Strasbourg le 6 août 1960 est un pasteur, fonctionnaire et homme politique alsacien. Après avoir étudié, de 1900 à 1906, la Théologie protestante à Strasbourg, Paris et Berlin, il fut ordonné en 1906 par l'ÉCAAL et devint vicaire à Masevaux, puis à Beblenheim et Westhoffen en 1906 et 1907. À partir de 1907 et jusqu'en 1919, il fut pasteur à Lembach, et ensuite à Wissembourg de 1919 à 1929. Il était ardemment francophile et, quand l'Alsace redevint française, il fut un des fondateurs du Parti Démocratique et, le 16 novembre 1919, fut élu député du Bas-Rhin. En 1939, il fut chargé de la direction des services des réfugiés d'Alsace-Lorraine à Périgueux et entra dans la Résistance où il fut très actif. Revenu à Strasbourg en décembre 1944, il reprit ses fonctions de directeur du Service des Cultes pour l'Alsace et la Moselle, et demeura à ce poste jusqu'au 15 octobre 1949. Entretemps en 1947, il fut élu au Conseil municipal de Strasbourg sur la liste RPF et devint 4 e adjoint au maire. À la mort de Charles Frey, le 29 octobre 1955, il le remplaça comme maire de Strasbourg, jusqu'aux élections municipales du 14 mars 1959 après lesquelles il céda sa place à Pierre Pflimlin. Charles Altorffer est inhumé au cimetière Sainte-Hélène de Strasbourg
_______ Charles Louis Hüber 1883 - 1943 Un maire communiste de l’entre-deux-guerres Né à Guebwiller le 21 août 1883, mort à Strasbourg le 18 août 1943. Maire du 22 mai 1929 au 22 mai 1935. Jeune ouvrier serrurier, il rejoint le parti social-démocrate en 1910 en tant que secrétaire permanent. Il joue un rôle important lors des événements révolutionnaires de novembre 1918. Il est élu conseiller municipal en 1919. Après le congrès de Tours, il adhère au parti communiste et en devient le secrétaire fédéral pour le Bas-Rhin. Après un discours prononcé à Francfort, il est arrêté et incarcéré à Paris (14 janvier 1923) puis relâché le 8 mai. Il est élu député de 1924 à 1928 et se fait remarquer pour ses interventions en alsacien ou en allemand, dénonçant la situation coloniale de l'Alsace. Il est élu maire de Strasbourg le 22 mai 1929. À l'Hôtel de Ville, le drapeau alsacien rouge et blanc remplace le drapeau français. Il est exclu du parti communiste en 1934 et perd en 1935 la mairie de Strasbourg au profit de Charles Frey, son grand adversaire républicain. À partir de 1938, il glisse peu à peu vers le nazisme, approuvant la politique extérieure d'Hitler et tenant des propos antisémites. En 1941, il adhère au Parti national-socialiste et est nommé gérant de l'office municipal du logement populaire, Chef local du front allemand du travail et Ratsherr de la ville de Strasbourg. Il meurt en 1943 et est enterré avec les honneurs des autorités allemandes au cimetière Ouest à Cronenbourg. Ernest Guillaume Lauth 1827 -1902 Né à Strasbourg le 13 mars 1827, mort à Strasbourg le 3 avril 1902. Maire du 9 septembre 1871 au 7 avril 1873. Lauth est membre de la commission municipale qui administre la ville en 1870 -1871. Il est élu conseiller municipal de Strasbourg en 1871. Il devient maire en septembre 1871, choix ratifié par l'administration allemande, satisfaite d'avoir un interlocuteur à la mairie. Il préside l'administration municipale jusqu'en 1873, mais est révoqué en raison de ses sentiments pro-français. Le conseil municipal est alors dissous par une administration allemande qui voulait avoir les mains libres pour manœuvrer. C'est en 1886 seulement que Strasbourg retrouve un conseil municipal grâce au "Pacte municipal". Cette dissolution et la révocation de Lauth font de lui un martyr de la cause française. Il est élu député au Reichstag le 1 er février 1874 et s'y rend pour une séance de protestation. En 1877, il est battu aux élections. Il se retire provisoirement de la vie politique et fait en 1886 une réapparition discrète au conseil municipal de Strasbourg, présidé par Otto Back, jusqu'en 1891. Strasbourg lui rend hommage : rue Lauth, pont Lauth.
Jacques Peirotes 1969 -1935 né à Strasbourg le 11 septembre 1869 et mort à Lichtenberg le 4 septembre 1935, est un homme politique socialiste allemand et français, maire de Strasbourg de 1919 à 1929 1 et député du Bas-Rhin de 1924 à 1932. Fils d'un ouvrier menuisier travaillant à l'usine de locomotives de Graffenstaden, apprend le métier de typographe tout en se lançant dans la vie politique. Dès 1900, il est rédacteur de la Freie Presse (la Presse libre) Il entre au conseil municipal de Strasbourg en 1902 et est élu conseiller du canton sud du Kreis Straßburg (Stadt) Il est aussi député à la deuxième chambre du Landtag du Reichsland ElsaßLothringen, de 1911 à 1918. Il est ensuite élu député, sur la circonscription de Colmar, au Reichstag en 1912. Jacques Peirotes, suite à la démission de Rudolph Schwander(1869 -1950), originaire de Colmar se fait élire maire de Strasbourg le 10 novembre 1918 Élu maire de Strasbourg en 1919 et réélu en 1925, il crée un office municipal d'habitat bon marché qui construit 3 000 logements sociaux en 10 ans. Il est battu en 1929 par une coalition de communistes et d'autonomistes qui porte Charles Hueber à la mairie. Il est inhumé au cimetière Saint-Gall de Strasbourg (Koenigshoffen) Jérôme Hatt 1633 -1675 Brasseur est un maître brasseur alsacien né à Strasbourg, Saint-Empire romain germanique, le 12 novembre 1633 et mort dans la même ville en 1675. à 42 ans Issu d'une famille patricienne strasbourgeoise et fils de teinturier, il est admis à la corporation des tonneliers, obtient sa maîtrise de brasseur en 1664 et loue la brasserie du Canon place du Corbeau. Il brasse sa première bière le 9 juin 1664. Le jeune tonnelier ne cesse d'améliorer ses techniques de brassage au fil du temps. Il expérimente de nouveaux ingrédients afin de donner un meilleur goût à ses bières. Pour échapper aux crues régulières de l'Ill, l'entreprise s'installera en 1850 dans le quartier de KRONENBURG ( Bourg à la Couronne ) en Français Cronenbourg, dont elle prendra le nom en 1947 mais avec un « K » . . Jérôme avait sélectionné avec soin le houblon et l'orge fraîchement récoltés et prépare luimême sa recette à base d'eau et de levure. Les bières issues de son établissement connaissent un immense succès et deviennent rapidement la boisson incontournable des Strasbourgeois. Jérôme Hatt se forge une réputation sans précédent dans le monde de la brasserie. Il inaugure ainsi une dynastie de patrons brassicoles qui marquera l'Alsace pendant plus de 300 ans et huit générations. La brassera s’était installé à Kronenburg (Cronenbourg en francais) vers le milieu du XIX siècle. La branche aînée gère la brasserie familiale qui donnera naissance après la Seconde Guerre mondiale aux Brasseries Kronenbourg et leur célèbre 1664, référence à l'année de fondation de la dynastie. Les Hatt resteront à la tête de l'entreprise jusqu'en 1977. La célèbre bière connue sous le nom de « Kronenbourg 1664 » est créée en 1952, De nos jours, Kronenbourg est le premier brasseur de bières de luxe de France et second producteur d'Europe. Le dernier membre de la famille Hatt à la tête de la brasserie s'appelle aussi Jérôme Hatt (1912 -1998. À la fin des années 1960, une nouvelle brasserie est construite à Obernai qui devient le plus important site brassicole de France, produisant chaque année près de 7 millions d'hectolitres soit 40 % de la production de bière française. Pas de photo disponible du créateur Jérôme HATT
Jean Fischer +1844 Brasseur « Bière Fischer « Jean Fischer né vers la fin du XVIII ° siècle, il est décédé en 1844 à Strasbourg, il avait créé en 1821 la brasserie de l’Ours Blanc installée dans la rue du Jeu des Enfants à Strasbourg. C’est en 1840 qu’elle devient Brasserie Fischer, en hommage à son fondateur. Elle est transférée à Schiltigheim à la Cité des Brasseurs en 1854. Dès le début du XXe siècle, Fischer rachète plusieurs petites brasseries dans la région : la brasserie de la Hache à Schiltigheim en 1903, la brasserie de l'Aigle à Surbourg en 1904, la brasserie du Rhin à Schiltigheim en 1905, les brasseries Nico à Colmar, Amos à Wasselonne , Saint-Louis en 1906 et la brasserie de la Ville de Paris à Schiltigheim en Le célèbre Fischermannele, petit 1914. En 1912, elle se dote d'une malterie à l'emplacement de la BRASSERIE HAUER, qu'elle a également bonhomme assis sur un tonneau et buvant une bière, apparait pour rachetée. . Lorsque l'Alsace redevient française après la Première Guerre mondiale, la brasserie la première fois en 1925 crée la Bière du Pêcheur (Fischer signifiant pêcheur en alsacien) En 1922, la brasserie Fischer rachète la brasserie Adelshoffen également implantée à Schiltigheim. Mais elle avait continué à brasser jusqu’en juillet 2000. En 1959, la brasserie Gruber de Strasbourg-Koenigshoffen est rachetée par Fischer. La brasserie Gruber a fermé ses portes en 1965. En 1996 la Brasserie FISCHER ( Pêcheur ) rentre dans le groupe HEINEKEN. . . Lors d'un comité d'entreprise extraordinaire du 30 mai 2008 HEINECKEN annonce la fermeture de la Brasserie FISCHER programmée en 2009 Avec l’arrivée du Néerlandais HEINECKEN sur le sol français. beaucoup de Brasseries alsaciennes ont disparu. . Avec le rachat du groupe ALBRA ( Alsacienne des Brasseries ) qui regroupait les brasseries de l’ Espérance, de la Perle ( fermée 1971) Wagner à Mutzig ( fermée en 1889) De Colmar ( fermée en 1975) Haag à Ingwiller ( fermée en 1971 ) et en dernier lieu la brasserie FISCHER ( Pêcheur) qui avait déjà absorbé d’autres brasseries ( fermée en 2009 ) La brasserie Fischer ne se résumera plus alors qu'à un simple logo. HEINECKEN a fondé sa propre Brasserie sur l’ancien site de la Brasserie de l’ Espérance
Joseph KUHN 1801 -1870 Industriel Joseph KUHN, est 21. 8. 1801 à Eckartswiller il avait épousé de Cathérine GERBER il est mentionné forgeron en 1828 et industriel en 1864 , il est décédé 22. 7. 1870 à Eckartswller. Il entreprend la fabrication de balances décimales en 1828 dans d’une modeste forge de village, Le tournant majeur se produit en 1864 lorsque, tirant pleinement parti de l’ouverture de la ligne de chemin de fer Paris Strasbourg et de l’exceptionnelle période de prospérité que connaît alors la France, Joseph KUHN secondé par ses fils, s’installe à Saverne pour y démarrer une fabrication de machines agricoles. Au début du XXème siècle, plusieurs dizaines de machines sortent chaque semaine des ateliers de Saverne En 1946, affaiblie par la guerre, la société. KUHN s’associe avec la société suisse BUCHER-GUYER. Kuhn retrouve peu à peu le chemin de la croissance. En 1949, une étape décisive est franchie : en se convertissant cette année-là à la traction mécanique, KUHN se hisse parmi les tout premiers fabricants français de machines agricoles. Dès les années 1970, ses machines sont exportées un peu partout en Europe mais aussi en Australie et aux États-Unis. En 2002, un pas très important est franchi. Par la reprise de la société américaine KNIGHT. Joseph DAMM (1844 -1907)Brasseur Joseph DAMM est né le 1 mars 1844 à Sélestat fils de Laurent DAMM « journalier » et de Marie Anne GENY. Il est fondateur de la première brasserie indépendante d’Espagne. Durant la seconde moitié du XIX siècle, de nombreux Alsaciens ont contribué à diffuser en France les nouveaux procédés de fabrication des bières blondes et fraîches à fermentation basse, inventés en Bohème et en Bavière et développés en Alsace. Que certains Alsaciens aient poussé jusqu’en Espagne est moins connu. C’est le cas de Joseph Damm, jeune Sélestadien de 28 ans , qui décide en 1872 de quitter sa ville natale pour tenter l’aventure à Barcelone, avec son frère Xavier et cousin August Kuentzmann, une des premières brasseries de la ville de Barcelone la "Cerveseria Cambrinus". associé avec un Catalan, Joseph Damm travaille avec lui comme maître-brasseur et y épouse en 1873 une jeune Catalane de Perpignan, Anna Calasn Quatre ans plus tard, en 1876, August Kuentzmann et Joseph Damm s’établissent à leur compte. Lorsque Kuentzmann décède en 1877, sa veuve Mélanie, également cousine de Damm, se remarie avec un Suisse établi à Barcelone, Adolf Leinbacher. La brasserie Kuentzmann-Damm devient ainsi en 1881 la brasserie Leinbacher-Damm. Au décès de Leinbacher en, 1888, la brasserie prend le nom de "Damm y compania « lorsque Damm meurt en 1907, ses trois enfants reprennent l’entreprise qui fusionne en 1910 avec deux autres brasseries de Barcelone, et la Brasserie devient « Sociedad anonima Damm". Tout au long du XX siècle, l. S. A. Damm va connaître un formidable développement pour devenir aujourd’hui la première brasserie indépendante d'Espagne. En 2011, elle produit plus de 8 millions d’hectolitres de bière sur quatre sites de production. Soit plus que La Brasserie de Kronenbourg ( 7 millions d’ hectolitres )
Henry Lévy, 1871 -1937 Né le 31 octobre 1871 à Duttlenheim, II était le fils de Charles Jacques Lévy, négociant et de Gothon Lévy. II fréquenta le gymnase protestant à Strasbourg et se consacra de bonne heure à la carrière commerciale. Il épousa Lucie Baumann dont il eut trois enfants : Liliane, Philippe et Jean. Sa femme n'était autre que la sœur d'Achille Baumann, personnage connu pour avoir été le codirecteur des Grands Moulins de Strasbourg, mais aussi pour avoir fait aménager un magnifique parc et une villa au début du 20ème siècle à Illkirch-Graffenstaden et enfin pour être devenu le maire de cette commune de 1914 à 1937. Minotier de profession, Henry Lévy devint un grand chef d'entreprise dans le secteur de la meunerie. En 1898, il entra dans la direction des Grands Moulins de Strasbourg dont il devint finalement le président du conseil d'administration. Il devint président du comité national de la grande meunerie industrielle, président des minoteries alsaciennes, de la société française de meuneries. Il fut viceprésident de la commission municipale en 1919, premier adjoint au maire de Strasbourg de 1919 à 1922. Il fut aussi élu conseiller général démocrate du canton de Strasbourg-Nord de 1919 à 1922. II ne fut pas réélu conseiller général en 1922 et retrouva son poste en 1928. Il fut à nouveau réélu en 1934 et conserva son poste jusqu'à son décès en avril 1937. Eugène Koeberlé 1828 -1915 né à Sélestat le 4 janvier 1828 et mort à Strasbourg le 13 juin 1915 est un chirurgien et un humaniste alsacien qui fut l'un des pionniers de la chirurgie abdominale moderne ainsi qu'un ardent promoteur de l'asepsie et de l'hémostase. À la fin de sa vie, il se consacra à la poésie et à l'archéologie. Eugène Koeberlé, fils de Mathias, huissier royal, et de Catherine Kretz, et descendant d'une famille originaire de Saint-Hippolyte naquit dans la maison no 273 à Sélestat (E. C. Sélestat, acte n o 5), et passa son enfance dans cette dernière ville où il s'imprégna d'une culture humaniste. Bachelier en 1846, il s'orienta d'abord vers la chimie et la physique puis vers le droit. Finalement, en 1848, il opta pour la médecine, à la faculté de médecine de Strasbourg. Il réussit son agrégation de chirurgie en 1855 et fut nommé chef de travaux d'anatomie la même année. À partir de 1862, il entama une brillante carrière de chirurgien qui lui vaut aujourd'hui encore une renommée mondiale. En 1879, il se maria avec Jeanne Clémentine Henriet, de trente ans sa cadette, et eut une fille le 2 août 1881, Elsa Koeberlé, poétesse et artiste. Après avoir pris sa retraite en 1880, il se consacra à l'archéologie, notamment autour du mur païen et des ruines du château de Lutzelbourg Outre des traités de chirurgie, il a également écrit des poèmes et publié des œuvres philosophiques et politiques 1 Eugène Koeberlé est inhumé au cimetière Sainte-Hélène de Strasbourg
Théophile Bader 1864 -1942 Théophile Bader Né à Dambach la Ville Logo Galeries Lafayette dont les créateurs sont d’origine alsacienne Théophile Bader est né à Dambach-la-Ville en Alsace le 24 avril 1864 et mort à Paris le 16 mars 1942. Il fut le cofondateur des Galeries Lafayette. Théophile Bader naît de Cerf Bader et d’Adèle Hirstel, petits commerçants juifs, issus de familles de possesseurs de vignes et de marchands de bestiaux. En 1808, en vertu du décret napoléonien obligeant les Juifs à choisir pour eux et leurs enfants un patronyme fixe, un de ses ancêtres, Jacques Lévy, choisit celui de Bader. L’une des possibilités serait qu’il l’emprunta à l’un de ses amis non juif. Après la défaite de 1870 et l’annexion de l’Alsace-Lorraine à la Prusse, les Bader, très attachés à la France, s’installent à Belfort, où Théophile continue ses études. À l’âge de 14 ans ses parents l’envoient à Paris chez un parent travailler dans la confection. En 1894, Théophile Bader et son cousin Alphonse Kahn originaire de Kolbsheim ouvrent la mercerie Les Galeries, sur une surface de 70 m 2. Le 21 décembre 1895, ils font l'acquisition de la totalité de l'immeuble du 1 rue La Fayette. La Société en nom collectif (SNC) est transformée en Société anonyme des Galeries Lafayette le 1 er septembre 1899. Dès cette époque les Galeries possèdent leurs propres ateliers de fabrication et de confection (Société Parisienne de Confection) qui existeront jusque dans les années soixante, période de l'arrivée sur le marché du prêt-à-porter. En 1909, un autre Alsacien, que Bader connaît bien, Ernest Wertheimer (originaire d’Obernai) qui est à la tête des “Cosmétiques Bourjois“, lui accorde un prêt pour l'acquisition du 23 de la rue de la Chaussée d'Antin. Le nouveau magasin est inauguré en d’octobre 1912. Il se distingue par le raffinement de son intérieur avec ses balcons et sa coupole de style byzantin constituée de dix faisceaux de vitraux peints, enserrés dans une armature métallique richement sculptée de motifs floraux. Bader est un visionnaire : lorsque la Société anonyme des Galeries Lafayette est créée le 1 er septembre 1899, elle possède déjà ses propres ateliers de fabrication et de confection (Société Parisienne de Confection). Théophile Bader n’a jamais oublié ses origines : en 1930, il fournit gratuitement des tissus pour le renouvellement des uniformes de la fanfare municipale de Dambach et en 1937, il invite, à ses frais, les musiciens à Paris. Alphonse KAHN 1864 -1927 Alphonse KAHN est un alsacien, chef d'entreprise français, né à Kolbsheim le 9 décembre 1864 et fils de Salomon KAHN Commerçant à Kolbsheim et de Rosalie BADER et décédé en 1927 à Paris. Il s'associe à son cousin alsacien Théophile Bader pour créer le 13 décembre 1893 la société en nom collectif Alphonse Kahn & Cie qui exploitera le premier magasin Aux Galeries Lafayette qui ouvre à Paris au 1, rue La Fayette en janvier 1894. S'il se retire de l'administration et de la gestion opérationnelle en 1912, il reste actionnaire et partage avec Théophile Bader la présidence du conseil d'administration jusqu'à sa mort en 1927. Alphonse KAHN né à Kolbsheim
Ernest Wertheimer 1852 -1927 Ernest Wertheimer né Obernai Alain et Gérard Wertheimer Ernest Wertheimer est né le 13 septembre 1852 à Obernai et décédé le 14 octobre 1927 à Paris. Lehmann Wertheimer né le 8 janvier 1797 à Ottrott et décédé à Obernai le -23 juillet 1866 marchand de bestiaux à Obernai son Fils Jacques WERTEIMER avait épousé Régine WEYL , le couple avait trois fils : Emile, Julien et Ernest. En 1870, à l’annexion de l’Alsace, alors qu’Émile demeure avec ses parents devenant allemands, les deux autres fils Julien et Ernest (13 septembre 1852 -14 octobre 1927) choisissent la France. En 1874, Ernest entre chez un fabricant de cravate Dreyfus & Kaufmann puis crée sa propre affaire en 1892. En 1898, il rencontre Émile Orosdi, propriétaire des cosmétiques Bourjois qui cherche un associé et prend 50 % de la société. Il a de son mariage avec Mathilde Bollack deux fils, Paul et Pierre, qui entrent dans la société et développent son rayonnement international. Présentés par Théophile Bader à Gabrielle Chanel, ils s’associent en 1924 dans Les Parfums Chanel pour la fabrication du No 5. Les Wertheimer ont 70 % du capital, Chanel 10 % et Adolphe Dreyfus et Max Grumbach 20 %. Dès 1928, les difficultés surgissent entre Coco Chanel et les Wertheimer, Pendant la Seconde Guerre mondiale, la famille se réfugie aux États-Unis. Coco Chanel dénoncera aux autorités allemandes la fausse aryanisation de Bourjois et réclamera l'entière propriété des parfums Chanel, qu'elle n'obtiendra finalement pas. À la fin de la guerre, leurs biens leur seront restitués. La guerre avec Coco Chanel continue et ne se termine qu’en 1948. En 1954, Pierre Wertheimer rachète la maison de couture Chanel après l’échec qu'a subi Coco dans sa tentative de retour dans la Mode. Au décès de Pierre en 1965, c'est son fils unique Jacques, âgé de 56 ans, qui prend la direction du groupe. Mais sera écarté en 1974 au profit de son fils Alain. Werteimer né 1948 à New York. Alain Wertheimer et son frère Gérard sont copropriétaires de la maison de haute couture Chanel Ils possèdent également les cosmétiques Bourjois jusqu'en 2015, la lingerie Eres et une participation dans les Éditions de La Martinière. La famille est aussi propriétaire de vignobles du Bordelais : Château Rauzan-Ségla à Margaux et Château Canon à Saint-Émilion, ainsi que Holland & Holland et les couverts Guy Degrenne. Ils sont propriétaire aussi d une grande propriété en Sologne (La Presle ) d environ 1400 hectares. Les Wertheimer sont classés par le magazine économique Bilan comme les plus riches exilés fiscaux français domiciliés en Suisse, . Les Wertheimer de France, à l'origine, sont des industriels alsaciens.
Nephtali Cerf BLOCH 1788 -1869 Industriel Nephtali Cerf BLOCH Industriel, né à Duttlenheim 1788 et décédé le 3. juin 1869 à Duttlenheim. Il était le fils de Simon Hirsch Bloch, Commerçant - Revendeur et de Bella DREYFUSS. Nephtali Cert BLOCH était marié en première noce à Barbe KAHN et en seconde noce à Suzanne Levy. Nephtali, eut l’immense mérite de découvrir les applications pratiques de la récente découverte de Kirchow sur la transformation des fécules et amidons en sucre. On était en plein blocus continental (1811) et les sucres coloniaux n’arrivaient pas. Dans ses usines il fabriqua industriellement du sirop de sucre qui, parallèlement avec le sucre de betterave, devait remplacer le sucre de canne. La paix revenue, il continua d’exploiter ses usines de Duttlenheim, d’Altorf, de Duppigheim, en y ajoutant encore d’autres applications par exemple des équivalents des fécules exotiques, sagous et tapiocas Bloch Après la guerre de 1870 , Lorsque l’Alsace et la Moselle sont devenues allemandes les usines en alsace ont été fermées et transférées à Tomblaine ( agglomération Nancéenne ). Nephtali Cerf BLOCH donna une impulsion nouvelle à l'administration du cimetière de Rosenwiller. Il fut non seulement généreux mais se révéla être un administrateur rigoureux. On lui doit le Règlement de 1868, règlement imprimé en langue allemande mais avec des caractères hébraïques. IL repose au cimetière de Rosenwiller. David Gruber, 1825 -1880 Brasseur David Gruber, né le 25 octobre 1825 à Phalsbourg , alsacien d’adoption et mort le 31 octobre 1880 à Koenigshoffen (Bas-Rhin), est un industriel français, chimiste de formation et diplômé de pharmacie, qui expérimenta de nouvelles techniques de brassage et de maltage et fonda la Brasserie Gruber. . elle a été fondée en 1855 par David Gruber à partir d’une brasserie existant depuis 1839. La mise au point sa bière « Bock » fit sa renommée. Durant l’hiver, il inondait les terres de l’actuel parc du CREPS qui lui appartenaient également. La glace obtenue était transportée directement dans les caves où elle se gardait telle quelle toute une année durant et permettait de conserver pendant l’été de grandes quantités de bière. Un tracé encore visible aujourd’hui longe le parc du CREPS au nord : il s’agit là d’une digue utilisée à cette époque justement pour le déplacement des véhicules chargés de glace. Avant 1870, la brasserie exportait beaucoup vers le reste de la France et en particulier vers Paris. Pourtant, après la guerre de 1870, toute exportation en dehors de l’Alsace est interdite et les allemands introduisent aussi leur bière, limitant ainsi la production et la consommation à l’Alsace. Après l'armistice en 1918, la bière de Strasbourg, et en particulier la bière Gruber, est appréciée plus que jamais et peut alors reprendre son essor. Au plus fort de sa production (juste avant 1870), Gruber écoulait 50000 hl dans la région, : David GRUBER, en plus de sa brasserie, possédait dans le faubourg plusieurs villas d’habitation construites dans la deuxième moitié du XIXème siècle. Gruber a beaucoup apporté au faubourg tant par sa brasserie que par d’autres actions. David Gruber est inhumé avec sa famille au cimetière Saint-Gall de Strasbourg (Koenigshoffen) En 1959, la brasserie Gruber est rachetée par la brasserie Fischer. Elle est définitivement fermée en 1965.
Hans Schlumpf (1904 -1989) et Fritz Schlumpf (1906 -1992), surnommés les frères Schlumpf, sont deux industriels Franco-Suisse du XXe siècle qui, après avoir fondé un empire Hans Schlumpf Fritz Schlumpf du textile entre 1935 et 1976 à Mulhouse en Alsace, ont rassemblé la plus importante collection privée du monde d'automobile de collection de luxe et de sport pionnières de l'automobile européenne, en particulier de 123 Bugatti et de 14 Rolls-Royce. Leur collection de 560 automobiles, dont 430 sont classées aux monuments historiques depuis 1978, est aujourd'hui exposée au public à la Cité de Collection Schlumpf de Mulhouse, le plus important musée d'automobiles de collection du monde 2. En 1904 et 1906 naissent respectivement Hans et Fritz (Federico Filippo Augustino) Schlumpf près de Milan en Italie, fils d'un négociant en textile suisse décédé en 1919. Veuve, leur mère Jeanne Schlumpf revient à Mulhouse en Alsace d'où elle est originaire et où elle élève ses deux fils Les deux frères se lancent dans la finance. Fritz Schlumpf est le meneur et son frère aîné Hans le suit en tout. Ils sont d'experts et habiles spéculateurs et font fortune. À la fin de la Grande Dépression de 1929 ils font partie de l’élite de la finance française. En 1935 les frères Schlumpf investissent leur fortune dans le textile alsacien. Ils rachetent une filature à Malmerspach à 30 km au nord-ouest de Mulhouse. puis un empire textile en rachetant systématiquement des filatures et industries lainières autour de Mulhouse, dont le textile est une des spécialités jusqu'à la grande crise textile des années 1970. Les affaires sont prospères et ils étendent leur empire dans des domaines viticoles de vin de Champagne et dans l'immobilier. Après la Seconde Guerre mondiale, les rachats se succèdent jusqu’en 1971 faisant d’eux les maîtres incontestés de l’industrie textile et lainière en Alsace. Au début des années 1960 Fritz se lance dans la passion de sa vie : les voitures de collection pionnières de l'automobile. Du fait de la crise du textile, mais aussi des prélèvements de leurs actionnaires, les entreprises Schlumpf commencent à avoir difficultés de trésorerie. En octobre 1976, l'usine textile de Malmerspach licencie à la surprise générale. Pour éviter la dispersion de la collection, le Conseil d'État fait classer le 14 avril 1978 la collection Schlumpf à l'inventaire des monuments historiques Le 10 juillet 1982 le musée est ouvert au public. Hans Schlumpf décède en 1989 sans être retourné en Alsace, où il risquait l'arrestation, et Fritz meurt en 1992 en Suisse après avoir effectué en 1990 une ultime visite à la collection. Ils reposent au cimetière central de Mulhouse, à quelques mètres de leur collection. Après la mort de Fritz, sa veuve, Arlette Schlumpf, s'attache à restaurer la mémoire de son mari et continue la bataille juridique. En 1998, la justice française ferme le dossier Schlumpf et lui restitue soixante voitures. Elle décède le 16 mai 2008 à Colmar et ses mémoires posthumes sont édités en mai 2009 en laissant derrière elle un lourd héritage à sa petitefille Cléophée Arlette et Fritz Schlumpf
Conrad Schlumberger 1878 -1936 Marcel Schlumberger 1884 -1953 Les frères Schlumberger sont deux frères alsaciens dont les inventions liées à la géophysique et au pétrole Conrad Schlumberger, né le octobre 1878 à Guebwiller et mort le 9 mai 1936 à Stockholm ; Marcel Schlumberger, né le 21 juin 1884 à Guebwiller et mort le 20 août 1953 à l'abbaye du Val -Richer. Les deux frères reposent comme d'autres membres de la famille au cimetière du village de Saint-Ouen-le-Pin dans le Calvados Conrad Schlumberger (1878 -1936), ingénieur des mines à Rodez puis à Toulouse puis professeur à l'École des mines de Paris et à celle de Saint-Étienne. Conrad épouse en 1904 Louise Delpech, originaire de Clairac (Lot-et-Garonne) Marcel Schlumberger, École centrale Paris, fait carrière dans les chemins de fer avant de participer pendant la première guerre à la construction des premiers chars français Leurs parents sont Paul Schlumberger descendant d'une famille d'industriels dont l'ancêtre Nicolas Schlumberger a fondé au début du XIXe siècle une filature de coton. Leur mère, Marguerite Schlumberger, née de Witt. La famille fut fortement influencée par les valeurs protestantes : culte du travail et de l'épargne, valorisation du savoir et refus des mondanités ou d'une vie luxueuse. Le couple décide d'envoyer ses enfants suivre leur scolarité à Paris et non en Allemagne. Grâce à leurs inventions et au soutien financier de leur père Paul, industriel dans le textile à Mulhouse, ils fondèrent en 1919 une petite société spécialisée dans les mesures physiques pour la recherche de richesses minérales. En 1926, elle devient la Société de Prospection Électrique. Elle est Installée à Paris, Pionniers dans l'application géophysique à l'industrie minière, ils obtiennent de nombreux contrats en France, ils signent aussi des contrats en Europe, au Canada et au Congo belge. en 1927, Conrad a l'idée d'utiliser les puits de forage pour effectuer des mesures de résistance électrique des sols. Le 5 septembre 1927, les frères Schlumberger réalisent une prospection électrique sur le site de Pechelbronn ce qui constitue une première mondiale. Ce procédé va faire la fortune de la société qui va se spécialiser de plus en plus dans l'industrie pétrolière et intervenir partout dans le monde où se trouvent des champs pétrolifères, particulièrement aux États-Unis. En 1940, avec l'occupation allemande, le siège de l'entreprise est transféré à Houston au Texas. La société donne naissance à Schlumberger Limited, spécialisée dans les mesures dans les forages,
Charles Léon Ungemach 1844 -1928 Industriel et Politique Né à Strasbourg le 19 septembre 1844, mort à Strasbourg le 7 janvier 1928. Président de la Commission municipale du 1 er décembre 1918 au 23 janvier 1919. Après des études au collège épiscopal et au lycée impérial de Strasbourg, il reprend l'affaire familiale, "les conserves Léon Ungemach". Patron de cette entreprise d’alimentation en gros à Schiltigheim, Léon Ungemach a financé une cité-jardin dans les années vingt dans le quartier du Wacken à Strasbourg. Et c’est à Léon Ungemach que l’on doit cette cité. L’homme était pourtant connu comme un patron soucieux du bien-être de ses salariés. « Dès avant 1910, il a introduit dans ses entreprises des mesures sociales de philanthropie patronale telles que la participation du personnel aux bénéfices (3, 3 % à 6, 5 % du salaire annuel), le restaurant d’entreprise, l’infirmerie, la caisse de maladie et de décès et une semaine de congés payés » Comme industriel, il est élu membre (1879), puis vice-président (1911), et enfin président de la chambre de commerce de Strasbourg (1918 -1920). Conseiller municipal de Strasbourg en 1904, il devient, après l'armistice, président de la commission municipale pour peu de temps. On le connaît surtout pour avoir fondé l'ancienne usine alimentaire (café, chocolat, escargots), implantée à Schiltigheim en 1888, route de Bischwiller. Il est aussi le promoteur de la cité du Wacken, destinée à ses ouvriers et employés. Strasbourg lui rend hommage : passerelle Ungemach, Cité Ungemach (Strasbourg-Wacken), rue Léon-Ungemach (Schiltigheim). L’Historique de l’Usine Ungemach. Pierre Ungemach crée une épicerie de produits coloniaux en 1812, rue du Fossé des Tanneurs - Place de L' Homme-de -Fer. En 1868, Léon Ungemach, à la mort de son père Hypolyte Ungemach, hérite de l' épicerie et la transforme en épicerie en gros, 2 - 4 rue Marbach. Il fait construire de nouveaux bâtiments, dans lesquels il installe une conserverie en 1888. Dans les années 1960, les établissements Ungemach étaient classés parmi les quinze premières sociétés de l' industrie française de la conserve. Construit en 1888, cet imposant ensemble a abrité l'usine de confection de conserves et de produits (café, chocolat, escargots. . . ) de l'entreprise Ungemach jusqu'en 1983, soit presqu'un siècle d'activité! Cette entreprise historique de la ville de Schiltigheim fut créée par l'industriel alsacien Leon Ungemach (1844 -1928), lequel est également à l'origine de la "Cité Ungemach", quartier de cité-jardins pour ouvriers et employés, située non loin de là, dans le quartier strasbourgeois du Wacken, L'activité ayant cessé depuis longtemps, ces colossaux bâtiments sont inclus dans un projet de réhabilitation-extension des locaux et de l'édification d'une plus vaste opération immobilière, avec la construction des ensembles d'appartements le long de la rue Ungemach. L'ensemble de l'usine et des entrepôts abrite désormais une banque, une compagnie d'assurances et d'autres entreprises de services. L'entrée a été surmontée d'une structure de vitrages et de poutres métalliques pour donner une dynamique plus "moderne".
Martine Kempf « un génie de l’invention « Martine Kempf, née le 9 décembre 1958 à Strasbourg, est une scientifique et femme d'affaires française. Elle a grandit dans le village de Dossenheim-Kochersberg où habitait ses parents. En 1954 son père Jean Pierre KEMPF, alors étudiant en sciences à Strasbourg décida d’aménager une voiture pour qu’il puisse la conduire sans l’aide des deux jambes . ( atteint de la polio à l’âge de 2 ans, il ne pouvait pas se servir de ses jambes). Passionné de mécanique, ce Cronenbourgeois d’origine né en 1931 , assembla une ancienne carrosserie sur un vieux châssis et l’adapta pour qu’il puisse la conduire. Il voulait maintenir les deux mains au volant, ainsi il installa un anneau sur le volant pour accélérer, qu’il appela « le cercle accélérateur » , un levier à la main gauche comme embrayage et un levier à la main droite comme frein. Pour partager son expérience , il envoya une lettre à l’Auto-Journal expliquant comment il conduisait. . Suite à la publication de cette lettre, il reçut des dizaines de courriers de personnes lui demandant d’équiper leurs voitures. C’est ainsi qu’il démarra son entreprise à Dossenheim-Kochersberg et déposa le brevet du cercle accélérateur en 1955. Il développa son entreprise avec des sites de montages dans les grandes villes de France et des agences et succursales dans plusieurs pays européens. Martine et son père Jean-Pierre Kempf, jusqu’à son décès en 2002 à l’âge de 71 ans, ne cessèrent d’innover pour améliorer les aides à la conduite pour leurs clients. Sa fille Martine décide alors de relancer l'affaire paternelle à Wasselonne en créant la société KEMPF SAS. Avec succès , car la société compte aujourd'hui 12 salariés, excellente dans la mécanique de précision pour adapter les voitures des constructeurs aux personnes handicapées et profite d'un leadership dans sa niche d'activité. Quadrilingue, elle parle couramment quatre langues, Français, Allemand, Anglais et Alsacien. Elle est notamment l'inventeur du Katalavox. Elle avait fait ses études d’astronomie à l’université de BONN en Allemagne et avait passé son baccalauréat à Athènes. Mais sa seconde passion était l’ éléctronique. Martine Kempf a passé son brevet de pilote d'avion en 1982. Elle joue de plusieurs instruments de musique. L'électronique reste pour elle un hobby. Elle met au point avec ses seuls moyens, au début des années 1980, un mini-ordinateur à commandes vocales, le Katalavox, un appareillage de reconnaissance vocale, destiné tout d'abord à venir en aide aux handicapés, mais dont les applications se révèlent multiples, notamment dans la microchirurgie. Des inventions au service des personnes handicapées. Partie aux États-Unis en 1985 pour y commercialiser son invention, le Katalavox, commande vocale pour personnes handicapées, . Depuis, elle se partage entre les deux continents ses inventions. Dernière en date, une voiture modifiée pour les personnes handicapées, premier prix du Concours Lépine 2006 à Strasbourg. Martine KEMPF est un génie de l’invention qui a révolutionné le monde des handicapés physiques par ses travaux sur la commande vocale. Elle avait à peine vingt deux ans , quand elle invente son premier engin électronique « COMELDIR MULTIPLEX » . La même année (1981) elle expérimente la première automobile à reconnaissance vocale, une Renault 5 équipée d’un ordinateur de la NASA. L’invention du Katalavox lui permet de réaliser le premier fauteuil roulant à commande vocale (1983). L’année suivante, elle met au point un microscope de chirurgie à commande vocale qui connaît une utilisation planétaire. N’ayant pas obtenu dans son Alsace natale, les fonds nécessaires à la création d’une entreprise (was well den des Bibbel !) elle s’installe en CALIFORNIE et créé son entreprise : « TO MORROW’S TECHNOLOGY TO DAY » . Les Américains reconnaissent ses mérites en lui attribuant la médaille d’or de SILICON VALLEY. Aujourd'hui la société KEMPF SAS dirigée par Martine KEMPF , poursuit l'innovation avec Darios et Picado et offre une garantie à vie sur tous ses produits. Depuis 2007 KEMPF est présent aux États-Unis et depuis 2012 KEMPF est également en Chine. Depuis 1987, une rue à Dossenheim-Kochersberg porte son nom. Jean Pierre KEMPF Dans son atelier
Robert LOHR 1932 Robert LOH est un industriel né le 3 février 1932 Hagenbieten Bas-Rhin en tant que fils d’un Forgeron. Il avait créé son entreprise en 1963. En 1983, l'entreprise a ouvert plusieurs filiales dans différents pays du monde (Mexique, États-Unis, Serbie, Turquie, Inde, Chine). Il est président de l'entreprise Lohr- Industrie qui a été créée en 1998. et dont le siège social se trouve toujours à Haguenbieten Le chiffre d'affaires de la société en 2015 s'élève à 151 841 854 €. Dès l'explosion du marché automobile, Lohr a d'abord eu une activité dans le domaine du transport d'automobiles puis s'est diversifiée, dans les années 1970 -1980, dans le secteur de la logistique de défense et dans celui du transport combiné. Oscar de l'exportation en 1983, l'entreprise a ouvert plusieurs filiales dans différents pays du monde Le groupe Lohr Industrie possède des usines en France (Duppigheim), en Turquie, en Chine, aux États-Unis et au Mexique. Principaux produits activité historique du groupe Lohr - leader mondial pour le transport routier de dix voitures. Transport de véhicules par camion porte-voitures : . Transport ferroviaire combiné, avec le Modalohr (rail-route). Transport logistique défense, avec des remorques portechars, des camions de transport, des blindés légers. Lohr Industrie a développé le Cristal, véhicule 100% électrique et bimodal et dont la commercialisation du véhicule commencera en 2018 Joseph HELFRICH 1956 Joseph Helfrich est né le 25 octobre 1956. , originaire de Kirrwiller (Alsace ) il est le président de l'entreprise « Les Grands Chais de France » qui a été créée par lui en 1979. Joseph HELFRICH est également mandataire de 34 autres sociétés dont Lacheteau, Francois Martenot, et sur le plan régional Arthur Metz à Marlenheim et à Epfig , du Domaine de la Ville de Colmar , de Klipfel à Barr et du domaine Moulin Dusenbach à Ribeauvillé etc. . . Le groupe s’ est développé depuis 1979 sous l’impulsion de son fondateur Joseph Helfrich, à partir de Petersbach, dans le parc naturel régional des Vosges du Nord. Et très vite, il entreprend une active politique de croissance externe afin de s'implanter dans les principales régions viticoles françaises Insatiable, il consolide en moins de deux ans ses positions à Bordeaux en s'adjugeant Crus et Domaines de France. La petite entreprise familiale est ainsi devenue, en moins de 30 ans, le numéro 2 de la filière en France. Le chiffre d'affaires de l'empire de Joseph Helfrich dépasse désormais le milliard d'euros. De quoi faire jeu égal avec les plus grands groupes de spiritueux à travers le monde. Le groupe (3. 000 employés dont 700 au siège de Petersbach ) a beaucoup grandi au cours de ces dernières années et est aujourd’hui présent dans pratiquement toutes les régions viticoles de France, l’Alsace, la Loire, le Bordelais, le Languedoc Roussillon, sans oublier sa présence commerciale à travers le monde. Le Siège de Petersbach a une superficie de 6, 5 hectares et couvre une surface de 50 000 m². La capacité de cuverie encerclée est de 80 000 hl. Le site comporte quatre chaînes d’embouteillage avec une capacité de 1 000 de bouteilles par jour. Le hall de stockage fait 45 000 m. Le groupe commercialise J. P. Chenet, la marque de vin français la plus diffusée au monde avec 80 millions de bouteilles vendues en 2016. La société n’est pas seulement négoce, elle est également viticulteur et exploite 3. 000 hectares de vignes dans les 10 régions viticoles en France dont 59 hectares en Alsace Le baron de la production et du négoce de vins, en France c'est bien lui
Pierre Meyer, le patron du Royal Palace à Kirrwiller, en Alsace. L'Alsacien , pionnier du music-hall rural, On peut se demander comment une commune française de 529 Comment habitants située à 30, 6 km au nord-ouest de Strasbourg, peut-elle se targuer d’abriter une des meilleures scènes de music-hall en France ? Oui telle est l’histoire de la famille Meyer qui d’un dancing de campagne, a su à partir des années 80, progressivement le transformer en un établissement mondialement réputé, accueillant chaque année plus de 200 000 spectateurs en provenance de l’Europe entière. A l’origine de cette saga un homme Pierre Meyer originaire de la commune de Kirrwiller ( Alsace) qui à l'âge de 14 ans s’initie aux joies de la cuisine comme apprenti. Il faut dire que sa mère à Kirrwiller, possède une auberge familiale qui, en 1948 a été transformée en dancing rural. A 19 ans, le jeune Pierre s'attèle aux cuisines familiales et en 1980 son père, un instituteur au départ, lui laisse la direction de ce qui n'était encore qu'un modeste établissement de campagne. Mais Pierre Meyer est passionné par les spectacles et les shows à l'américaine et, il rêve de proposer à Kirrwiller, des spectacles de music-hall. Pour cela il fait construire dans le restaurant une scène de 200 m² pour accueillir du moins au début, des spectacles de magie entrecoupés de numéros visuels et, à la surprise générale ça marche, le chiffre d’affaires double en un an et la clientèle se diversifie. Et si une bonne moitié des spectateurs arrivant en autocars provient des comités d'entreprise ou des clubs de retraités, les individuels commencent aussi à être nombreux. Aujourd'hui le Royal Palace, 3ème music-hall de France, après les Lido et Moulin Rouge de Paris, emploie plus de cent personnes, dont 34 artistes. Son succès s'explique principalement par des tarifs calculés au plus juste et par un renouvellement incessant spectacle chaque année. Revue sans temps mort avec effets scéniques et jeux de lumières mettant en valeur les meilleurs artistes mondiaux du cirque ou du music-hall. Aujourd’hui à la retraite, Pierre Meyer est toujours aussi affairé, le Royal Palace de Kirrwiller reste sa vie et il ne se voit pas quitter son navire même s’il est efficacement seconder par son épouse Cathy et son fils Mathieu. D’autant plus que cet établissement vient de fêter le 24 septembre 2015 ses 35 ans lors du lancement son spectacle "Imagine".
Gérard SCHMITTER 1936 -2012 « Croisi. Europe « Gérad Schmitter est né en en 1936 à Betschdorf il est le fils d’un potier de Betschdorf , marié à Jeannine ils sont les Parents des quatre dirigeants de Croisi. Europe, Christian, Patrick, Anne-Marie et Philippe Schmitter. LES ETAPES DE SA CARRIÈRE 1970 : création de Paradisland. à Plobsheim 1976 : création d’Alsace Croisières. . 1982 : présentation du premier bateau Prestige, "Kellermann". 1990 : prise en charge totale de la fabrication des bateaux d’Alsace Croisières. 1999 : Gérard Schmitter cède son entreprise à ses quatre enfants. RÉALISATIONS Gérard Schmitter, est un entrepreneur alsacien , il est le père fondateur du concept des croisières fluviales sur des bateaux à cabines. Il quitte son village natal de , pour devenir chef de fabrication de produits en plastique. Il achète ensuite une carrière, crée Paradisland, un parc de loisirs à Berg, puis avec son épouse Jeannine un restaurant au bord du plan d’eau de Plobsheim. et fait venir des touristes en bateau, autour de thés dansants sur l’eau. En 1976, Gérard Schmitter fonde "Alsace Croisières", entreprise familiale spécialisée dans les croisières côtières. En 1982, il achète son premier bateau baptisé « L’Alsace I » , animé par des soirées dansantes et accueillant plus de 600 personnes par jour. Son entreprise développe son offre, proposant des croisières en Allemagne. 1984, Alsace Croisières propose des croisières de Strasbourg vers la Lorelei, avec des nuits à l’hôtel. Néanmoins, cette solution déplait Gérard Schmitter, qui décide de lancer les premiers bateaux à cabines : le "Hansi", le "Kléber" et le "Petite France", grâce auxquels il prolonge les balades sur le Rhin. Deux années plus tard, il présente son premier bateau de catégorie Prestige, baptisé le "Kellermann" faisant 75 mètres de long, avec 48 cabines. En 1990, Gérard Schmitter décide de prendre en charge la totalité de la conception des bateaux. Il présente alors "MS Liberté", premier bateau 100% réalisé par l’entreprise familiale, en étroite collaboration avec un ingénieur maison. L’année 1997, Alsace Croisières est rebaptisée Croisi. Europe, marquant son entrée à la capitale française, avec la première croisière Paris-Honfleur, assurée par "MS Douce France". En 1999, il décide de passer les rênes de Croisi. Europe à ses quatre enfants, dont Christian Schmitter, l’actuel PDG de Croisi. Europe. Aujourd’hui, la firme française fondée par Gérard Schmitter emploie plus de 1000 salariés en 2010, dont 900 permanents, Croisi. Europe possède 28 bateaux Ses bateaux naviguent aujourd'hui en France (Seine, Rhône, Saône, Gironde, Moselle et Rhin), en Italie sur le Pô, en Espagne sur le Guadalquivir, au Portugal sur le Guadiana et le Douro, en Allemagne, en Belgique et en Hollande sur le Rhin, en Allemagne, en Autriche, en Hongrie, en Serbie et en Roumanie sur le Danube et en Allemagne sur le Havel et l'Oder. Sans oublier le MS La Belle de l'Adriatique qui croise en Croatie dans les îles Dalmates, en Grèce dans les Cyclades ou encore dans l'Archipel des Canaries. Gérard Schmitter est décédé le 28 février 2012 à l’âge de 76 ans
André Koechlin 1789 -1875 Industriel Maire de Mulhouse Conseiller Général et Député Né à Mulhouse, 3 août 1789 décédé à Paris, 24 avril 1875) a été un des plus fameux constructeurmécanicien de son temps. Cet habile entrepreneur n’a pas été un innovateur mais il a toujours su sentir le vent tourner et s’adapter aux circonstances : fabriquant d’abord des machines textiles puis des locomotives, sachant négocier l’avenir de son entreprise dans le Reich allemand après l’annexion de l’Alsace. Il avait pour grand-pères les deux fondateurs de la première manufacture d’indiennes, Samuel Koechlin et Jean-Henri Dollfus. Son père, le médecin Jean-Jacques Koechlin, avait été un des signataires de l’acte de réunion de Mulhouse à la France (1798). Il doit entrer à 19 ans dans l’entreprise de son oncle, Daniel Dollfus-Mieg, la fameuse usine DMC de Dornach. Il épouse sa cousine, Ursule Dollfus en 1813, devient l’associé de son beau-père (1814) puis son successeur (1818). En 1821, il s’efface devant ses beaux-frères Dollfus, riche de cette expérience industrielle Il est maintenant résolu à créer sa propre entreprise dans la construction mécanique. Il s’associe avec deux neveux par alliance. La société André Koechlin & Cie née en juillet 1826, est opérationnelle en mai 1828 Le chiffre d’affaires dépasse le million en 18331834, puis les 10 millions à la fin du Second Empire ; les effectifs ouvriers passent de 200 à près de 2000. André Koechlin sait également sentir le vent tourner. Le coton entrant dans une période plus difficile après 1837, il se tourne vers d’autres matières textiles : fondant en 1838 la Filature alsacienne de laine peignée et en 1839. Mais c’est surtout le marché des locomotives qui va offrir les meilleures perspectives de profits. Il se rapproche de son cousin Nicolas Koechlin, dont il ne partage pas les opinions politiques avancées : le fils de Nicolas devient le gendre d’André. Il s’agit de mettre en œuvre la ligne de chemin de fer Mulhouse-Thann, inaugurée en 1839. Il réalise la locomotive La Napoléon, ’une locomotive , qui atteint la vitesse record de 69 km/h Les chemins de fer d’Alsace lui commandent 20 machines, mais aussi des voitures et des wagons. L’entreprise atteint son apogée sous le Second Empire : le chiffre d’affaires dépasse la barre des 6 millions et les effectifs celle du millier. Entre 1851 et 1857, la construction des locomotives connaît son apogée. Koechlin est le 3 e constructeur français et passe en deuxième position en 1884. Homme autoritaire et peu apprécié Libéral hostile à la Restauration, il devient maire de Mulhouse en 1830 puis député orléaniste d’Altkirch. Au sein de la société Koechlin, son fils étant mort prématurément, il s’est associé avec ses gendres Bourcart et Maupeou mais seul Nicolas Koechlin fils devait lui rester fidèle. En octobre 1870, Mulhouse est aux mains de l’armée prussienne, prélude à l’incorporation dans le Reich. Les principaux associés de Koechlin ayant opté pour la France, le patriarche octogénaire décide en secret de fusionner avec Graffenstaden, SA qui exploitait une usine au sud de Strasbourg « pour éviter la fâcheuse concurrence que ces deux établissements étaient fatalement forcés de se faire » . Ainsi s’achevait la longue carrière industrielle d’André Koechlin qui laissait derrière lui un héritage industriel qui devait perdurer. La SACM devait, bien plus tard, donner naissance à Alstom puis Alcatel. Mulhouse est considéré comme le berceau de la famille Koechlin. Au 18 e siècle, la famille a joué un rôle important dans la prospérité industrielle de la ville, ainsi que dans son rayonnement politique.
Maurice Koechlin, 1856 -1946 Ingénieur Maurice Koechlin, né le 8 mars 1856 à Buhl (Haut-Rhin) et mort le 14 janvier 1946 à Veytaux (Suisse), est un ingénieur alsacien -, concepteur de la structure de la tour Eiffel. Maurice Koechlin est le fils de Jean-Frédéric Koechlin (1826 -1914), manufacturier à Buhl et d'Anne Marie Élisabeth « Anaïs » Beuck. Il est le petit-neveu d'André Koechlin, maire de Mulhouse, de 1830 à 1843. Il fait ses études au lycée de Mulhouse, puis au Polytechnikum de Zurich, où il est l'élève de Karl Culmann, fondateur de la statique graphique. Ses études achevées. il entre comme ingénieur à la compagnie des chemins de fer de l'Est. En 1879, il devient chef du bureau d'études de l'entreprise de constructions métalliques et de travaux publics fondée par Gustave Eiffel en 1868. Il épousa Emma Rossier à Vevey (Suisse) le 27 février 1886. Maurice Koechlin était le chef du bureau d'étude des entreprises Eiffel. Il participa au projet et à la construction du viaduc de Garabit (1880 -1884). Il dessina l'ossature métallique de la Statue de la Liberté conçue par Frédéric Auguste Bartholdi. C'est à Maurice Koechlin que l'on doit l'idée de la construction d'une tour en métal à Paris, à l'occasion de l'Exposition universelle, idée qu'il suggéra à Gustave Eiffel dès le mois de juin 1884. Il fut secondé par l'ingénieur Émile Nouguier dans la conception de ce projet et le brevet d'invention, déposé en septembre 1884, fut par la suite racheté par Gustave Eiffel. Maurice Koechlin termina les travaux en mars 1889, puis dirigea l'entreprise Eiffel, à la retraite de son patron. La tour métallique dite TOUR EIFFEL fut construite en deux ans, deux mois et cinq jours, de 1887 à 1889, par 250 ouvriers, par l’entreprise EIFFEL et Cie. Elle est inaugurée, à l'occasion d'une fête de fin de chantier organisée par Gustave Eiffel, le 31 mars 1889. Sa fréquentation s'érode rapidement , la tour Eiffel ne connaîtra véritablement un succès massif et constant qu'à partir des années 1960, avec l'essor du tourisme international. Elle accueille maintenant plus de six millions de visiteurs chaque année. Sa hauteur lui a permis de porter le titre de « plus haute structure du monde » avec ses 324 mètres de hauteur (avec antennes) jusqu'à la construction en 1930 du Chrysler Building à New York. La tour Eiffel est inscrite aux monuments historiques depuis le 24 juin 1964 et est inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1991. Pour ce qui concerne Gustave EIFFEL, il n’est pas de descendance alsacienne mais de descendance allemande. Il était né sous Gustave BONICKHAUSSEN le 16 décembre 1832 à Dijon en tant que fils de François Alexandre BONICKHAUSEN dit Eiffel et de Catherine Mélanie MONEUSE. Et c’est Gustave BONICKHAUSEN Dit Eiffel qui avait demandé par jugement en 1880 que le nom EIFFEL serait son seul et unique patronyme. Le patronyme Eiffel est issu de la région d’origine de ses ancêtre ( Eiffel en Allemagne) Les deux noms furent portés pendant plusieurs générations depuis leur arrivée en France. Suivant jugement rendu par le tribunal de première instance de Dijon le 15 Décembre 1880, il a été ordonné que l'acte de naissance de Alexandre Gustave BONICKHAUSEN, serait rectifié, en ce que le nom de EIFFEL seul seras substitué a celui de BONIKHAUSEN dit EIFFEL; Mention faite par Mrs le greffier, S. BORNIER
William Wyler ( Wilhelm WEILLER) 1902 -1981 William Wyler, né Wilhelm Weiller le 1 r juillet 1902 à Mulhouse et mort le 27 juillet 1981 à Los Angeles (Californie), est un réalisateur et producteur américain d'origine suisse et alsacienne. Il est surtout connu pour avoir réalisé Vacances romaines ainsi que Ben-Hur, péplum récompensé par onze Oscars. Né au sein d'une famille suisse de confession juive, à Mulhouse en Alsace (faisant alors partie de l'Empire allemand), il est éduqué à Lausanne avant d'étudier le violon au Conservatoire de Paris. À partir de 1922, il part travailler aux États-Unis pour les studios Universal dont le fondateur est un cousin de sa mère : Carl Laemmle. Il est d'abord affecté aux services de la publicité, puis devient assistant de production. En 1925, il se lance finalement dans la réalisation et devient le plus jeune réalisateur employé par la firme. En 1928, Wyler est naturalisé américain. Dès les années 1930, il s'impose comme un cinéaste incontournable à Hollywood et collabore notamment avec la Warner Bros pour laquelle il assure la mise en scène d'un de ses plus grands chefs d'œuvre : L'Insoumise avec Bette Davis. Plus tard, il signe un juteux contrat avec la Metro Goldwyn Mayer qui lui permet de réaliser de nombreux films à succès tels que La Vipère et plus tard Ben-Hur. Entre 1942 et 1945, Wyler s'engage dans les forces aériennes de l'armée des États-Unis avec le grade de major. Il réalise deux documentaires sur la guerre en cours. Durant sa carrière, Wyler ( Weiller ) fut une véritable mine d'or pour l'industrie hollywoodienne François Matter Médecin sportif au Centre sportif régional de Mulhouse, François Matter est le 8 e alpiniste à avoir réussi l'ascension des 7 sommets les plus hauts des 7 continents. Un défi démarré en 1991 avec l'Elbrouz (5642 m) et terminé en janvier 2014 avec le mont Vonson (4897 m) en Antarctique. Une aventure à haut risque : emporté par une avalanche lors de l'ascension du Shishapanga (8048 m), François Matter a été sauvé mais a perdu tous les orteils et tous les doigts de la main droite suite à de graves gelures.
LAMBERT Jean Henri (1728 -1777) - Mathématicien et Philosophe Jean-Henri Lambert est né 26 août 1728 à Mulhouse et décédé – 25 septembre 1777 à Berlin est un mathématicien et philosophe du XVIIIe siècle. Comme mathématicien, il s'est illustré en mathématiques pures. D'ascendance wallonne, Lambert peut être considéré comme un Mulhousien. Son père est tailleur et sa famille, une famille huguenote appauvrie réfugiée à Mulhouse pour des raisons religieuses, compte sept enfants. Jean-Henri quitte l'école à douze ans pour aider sa famille. Mais le soir, il continue à étudier les sciences. . À quinze ans, il est commis dans une fonderie ; il est ensuite secrétaire de Johann Rudolf Iselin, directeur d'un journal bâlois, la Basler Zeitung. Il en profite pour étudier les mathématiques, la philosophie et l'astronomie. En 1748, Iselin le recommande comme tuteur des fils du deuxième comte de Salis en Suisse. Il tire profit de la bibliothèque du comte et s'initie à la recherche mathématique. Il publie ses premiers travaux en 1755. Après quelques voyages, , il multiplie les travaux jusqu'à sa mort précoce à 49 ans. Johann (Jean) FISCHART 1546 -1591. Johann (Jean) Fischart est un écrivain de langue allemande probablement né à Strasbourg, Saint. Empire romain germanique, en 1546 et mort à Forbach en 1591. Il est connu pour ses écrits satiriques et engagés ainsi que pour ses traductions de Rabelais en allemand. C'est un des premiers grands écrivains de langue allemande. il est le fils de Hans Fischer, riche marchand originaire de Mayence, ce qui lui vaut parfois le surnom de « Mentzer » , qui signifie le Mayençais. Il étudie successivement au Gymnasium ou lycée de Strasbourg, puis à l'école latine de Worms et ensuite aux Pays-Bas et à Paris où il est en contact étroit avec la communauté huguenot. Il revient ensuite à Strasbourg ce qui ne l'empêche pas de séjourner à Sienne en Toscane et à Bâle. Il exerce les fonctions de substitut et d'avocat à la chambre impériale de Spire (Speyer). En 1583 il devient Amtmann, c’est-à-dire bailli à Forbach en Lorraine. Sa mort demeure énigmatique, mais l'hypothèse la plus probable est une disparition violente au cours des combats ayant abouti à la mise à sac du château et de la ville de Forbach<. Johann Fischart est connu pour ses écrits satiriques contre les catholiques, mais aussi pour son inventivité au service de la langue allemande dont il est un des premiers grands écrivains. De ce point de vue, il faut le mettre en parallèle avec Rabelais dont il adapta d'ailleurs une partie des œuvres à la langue allemande avec une verve très comparable. Parmi ces œuvres, on peut citer Schiffahrt der Züricher, Eulenspiegel Reimensweis, en 1572, Ernstliche Ermanung an die lieben Teutschen, en 1573. Vom Außgelaßnen Wütigen Teuffelsheer en
Jean Arp ou Hans Arp 1886 -1966 Jean Arp est né le 16 septembre 1886 à Strasbourg sous le nom de Hans Peter Wilhelm ARP. Et décédé à Bâle( Suisse) le 7 juin 1966 Son père, Jürgen Peter Wilhelm ARP, est un commerçant originaire de Kiel(Allemagne ). Sa mère, Marie Joséphine Koeberlé, est alsacienne. Arp étudie les arts décoratifs à Strasbourg (en 1912 -13 et devient un peintre, sculpteur et poète allemand puis français. Cofondateur du mouvement dada à Zurich en 1916, il fut ensuite proche du surréalisme. Il réalisa de nombreuses œuvres plastiques, en étroite collaboration avec sa femme, Sophie Taeuber. Ses premières œuvres de plâtre et de marbre datent de 1930. Il réalise des reliefs en bois peints, broderies et papiers collés. En 1925, il s'installe à Clamart (en bordure de la forêt de Meudon), dans une maison-atelier dont Sophie Taeuber a dressé elle-même les plans À Strasbourg, entre 1926 et 1928, il participe à la transformation de l'Aubette, en collaboration avec sa femme et avec l'artiste néerlandais Theo van Doesburg. En 1954, il reçoit le Grand Prix International de Sculpture à la Biennale de Venise, Jean Arp s'établit en 1959 dans une nouvelle demeure, à la fois habitation et atelier d'artiste, sur la propriété Ronco dei Fiori à Locarno Henriette d’Oberkirch 1754 -1803 Baronne Henriette Louise de Waldner de Freundstein, baronne d'Oberkirch née le 5 juin 1754 à Schweighouse-Thann, en Alsace et décédée le 10 juin 1803 est connue pour avoir rédigé ses Mémoires qui s'arrêtent en 1789. Elle était la fille de François Louis von Waldner de Freundstein, baron puis comte de Waldner, mestre de camp de cavalerie, et Wilhelmine Auguste de Berckheim de Ribeauvillé. Henriette Louise Waldner de Freundstein a épousé le baron Charles Frédéric Siegfried d'Oberkirch en 1776. Elle séjourne longuement à la cour allemande, mais aussi à Paris et Versailles. Elle rédige ses Mémoires sur la cour de Louis XVI et la société française avant 1789 Familière des cours, reçoit une solide formation, parle quatre langues, pratique musique, peinture et équitation. la baronne a été l'amie d'enfance de la grande-duchesse Marie Féodorowna, née Sophie-Dorothée de Wurtemberg, plus tard impératrice de Russie, et de Goethe qui lui écrivit quelques lettres et qu'elle rencontra à Montbéliard et Strasbourg. L'auteur de langue allemande Jakob Michael Reinhold Lenz tomba vivement amoureux d'elle en 1776. Inspiré par cet amour, il composa plusieurs poèmes (An W. -), un roman (Der Waldbruder, L'ermite de la forêt) et une pièce inachevée (Henriette von Waldeck, Die Laube).
Charles Louis COULAUX 1810 -1887 Charles Louis Coulaux est un homme politique français né le 10 janvier 1810 à Klingenthal (Bas-Rhin) et mort le 31 juillet 1887 à Klingenthal. Élève de l'école polytechnique, il est officier d'artillerie et quitte l'armée avec le grade de capitaine, pour devenir directeur de la manufacture d'armes de Klingenthal. Maire de Strasbourg de 1852 à 1864, conseiller général du canton de Rosheim, il est député du Bas-Rhin de 1852 à 1870, siégeant dans la majorité soutenant le Second Empire et il est directeur de la manufacture d’armes blanches à Klingenthal et Mutzig , Molsheim et Gresswiller que son père avait fondée en 1804. Il oriente la production vers la fabrication de faux et faucilles et se taille une réputation mondiale. Historique de la Manufacture d’armes Julien Coulaux est entrepreneur pour le compte de son frère Jacques qui crée la Manufacture d'Armes à Feu de Mutzig en 1803. En 1825 : Les frères Coulaux remportent le concours de l'étoffe d'acier pour cuirasses et obtiennent l'exclusivité de leur fabrication. En 1848 vente aux enchères de la manufacture d'armes blanches et reprise par Julien Coulaux qui confie l'entreprise à son fils. En 1840 L’ Entreprise devient "Coulaux et Compagnie" et Charles Louis COULAUX est propriétaire et prend la direction des usines de Klingenthal, Molsheim, Mutzig et Gresswiller En 1841 : début de la fabrication de faux et faucilles. En 1850 : début de la fabrication de fleurets et d'épées d'escrime; 1866 : fabrication du sabre-baïonnette mod. 1866 pour le fusil Chassepot produit à Mutzig. 1962 Le 1 er Février 1962, fermeture du dernier martinet de Klingenthal Hans BALDUNG – GRIEN – 1485 -1545 Peintre- graveur- dessinateur Né à Gmünd en Souabe vers 1485, Hans Baldung, dit Grien (de Grün). Son père ayant depuis 1492 la charge de conseiller juridique de l'évêque de Strasbourg et sa famille habitant dans cette ville, pour sa prédilection pour la couleur verte) est formé comme peintre et graveur et travaille dans l’atelier de Dürer dont il devient l’ami. En 1509 il s’installe à Strasbourg, en devient bourgeois et épouse la sœur d’un chanoine. Auteur de nombreux dessins et gravures, il crée à Fribourg son chef-d’œuvre, le retable du maître-autel de la cathédrale. À Strasbourg, il réalise des peintures religieuses dont La Vierge à l’Enfant du musée de l’Œuvre Notre-Dame. On lui doit de nombreux portraits, des peintures historiques et mythologiques, dessins et de nombreuses gravures. Dans son œuvre, il associe souvent une sensualité tourmentée, un sens du macabre et du fantastique. Parmi ses œuvres majeures, il faut citer La jeune fille et la mort (Kunstmuseum, Bâle), Adam et Ève (Les Offices, Florence), Les trois âges de l’homme et les trois grâces (Prado, Madrid), Sabbat de Sorcières (Nuremberg), Le palefrenier ensorcelé (Netional gallery, New York)… Baldung est l'un des grands maîtres rhénans du XVIe siècle. Il meurt à Strasbourg en 1545.
Daniel Specklin (1536 -1589 architecte alsacien Daniel Specklin est un architecte alsacien né en 1536 et mort le 18 octobre 1589. Au début il apprend le métier de brodeur soie à travers l’Europe. Grâce à ses talents de dessinateur, il entre à Vienne au service d’un ingénieur de l’empereur Maximilien II, qui lui enseigne l’art de bâtir des forteresses. De retour à Strasbourg en 1564, il travaille d’abord comme brodeur, mais participe aussi à la réalisation de plans de forteresses et de fortifications. Il est nommé architecte de la ville en 1577. Grâce à ses talents de dessinateur, . Il s'occupera notamment du remaniement de la fortification médiévale de Belfort en 1579, d’une partie des défenses de Dachstein et de celles de Strasbourg. Il réalise les plans des nouvelles fortifications de Strasbourg et fortifie de nombreuses cités (Ulm, Bâle, Colmar, Sélestat, Haguenau, Lichtenberg et Gibraltar). Il est l’auteur de l’ouvrage de base sur les fortifications (Architectura von Vestungen), ainsi que de cartes et de chroniques. Beaucoup voient en lui un lointain précurseur de Vauban. Johann Sapidus de son vrai nom Hans WITZ (1490 - 1561) Hans Witz, dit Jean Sapidus (1490 -1561) naquit à Sélestat. Il fut lui-même un élève de l'école latine de la ville. Après la démission de Hiéronymus Gebwiler en 1509, Johannes Sapidus, de retour de Paris où, en compagnie de Beatus Rhenanus, il avait complété son propre cursus d'études, devient recteur de l'École latine de Sélestat. Il rehausse alors la qualité, comme la réputation de l'école, vers les sommets. En effet, vers 1517, on compte entre neuf cents et mille étudiants ! Il rajouta le grec au titre des matières faisant partie du cursus et insista sur l'étude des textes latins classiques. Sapidus s'enthousiasma pour la réforme luthérienne, ce qui détériora sérieusement ses relations avec Wimpfeling, qui lui coûta son poste de recteur de l'École, et l'amena à devoir quitter définitivement Sélestat en 1526. Sapidus eut une deuxième carrière après Sélestat : il s'établit à Strasbourg, acquise à la Réforme, où il enseigna en 1538 dans le Gymnase dirigé par son gendre, Jean Sturm. Bien que pédagogue dans l'âme, on rapporte que Sapidus, l'âge ne l'aidant pas, était devenu cassant avec ses élèves et étudiants. Les plaintes des parents firent en sorte que Sturm dut intervenir pour que Sapidus puisse poursuivre son activité, mais comme professeur de poésie. Il se lia d'amitié avec Érasme lors de son séjour à Bâle dès 1514 et leur correspondance se poursuivit, donnant lieu à des poèmes, quatrains, dédicaces et remarques élogieuses qui démontrent l'importance des liens d'homme à homme dans l'Humanisme : Sapidus présenta Œcolampade, proche de Zwingli, à Érasme, et fut un animateur infatigable de l'activité épistolaire qui caractérise cette période.
Émile KUSS 1815 -1871 Député - Maire Émile Küss (ou Kuss), né le 1 r février 1815 à Strasbourg, mort à Bordeaux le 1 mars 1871, est un professeur de médecine, un journaliste et un homme politique alsacien. Il fut maire de Strasbourg pendant quelques mois, du 11 septembre 1870 jusqu'à sa mort spectaculaire le jour où les députés de l'Assemblée nationale décidèrent de céder l'Alsace et la Lorraine à l'Allemagne. Issu de la grande famille alsacienne Kuss, fils de Jean-Georges Kuss, passementier et ancien officier installé à Strasbourg, et de Sophie Widemann, Emile Kuss commence ses études au Gymnase Jean-Sturm de Strasbourg et obtient son diplôme de bachelier ès-lettres à l'âge de 18 ans. Il étudie la médecine dans sa ville natale. Il se rend à Paris en 1835, où il prend part au concours de préparateur au Musée de la Faculté de Médecine. Il revient à Strasbourg en 1836 pour conduire des recherches Reçu docteur en médecine en 1841. il devient chef des travaux anatomiques en 1843, puis agrégé en chirurgie l'année suivante. . La Révolution de 1848 arrête l'élan scientifique d'Émile Küss. En 1849, il est, avec neuf autres prévenus, poursuivi pour attentat ou complot «ayant pour but de changer ou de détruire le gouvernement de la République, soit d'exciter la guerre civile en portant les citoyens à s'armer les uns contre les autres » Ses opinions républicaines marquées, jointes à son statut de savant et à son patriotisme, lui permirent de bénéficier, lors du déclenchement de la guerre de 1870, d'une forte popularité auprès de ses concitoyens. Depuis le 12 août 1870, Strasbourg était investie par l'armée du général prussien August von Werder. Ce n'est que le 11 septembre 1870 que les Strasbourgeois apprirent l'instauration de la IIIe République, proclamée à Paris le 4 septembre. Le même jour, Émile Kuss est nommé maire de la ville par la Commission Municipale. Il fait preuve d'une extraordinaire énergie pour défendre la ville jusqu'au dernier moment, et la capitulation du 27 septembre 1870 fut pour lui une épreuve très douloureuse à vivre. Malgré cela, dans les semaines qui suivent, il met toute son énergie à négocier et à modérer les exigences de l'occupant et à réorganiser la ville endommagée par les bombardements. Lors des élections du 8 février 1871, il est élu représentant du Bas-Rhin à l'Assemblée nationale Malgré sa santé précaire, il se rend à Bordeaux pour faire entendre les protestations de l'Alsace Lorsqu'il apprend, le 1 er mars 1871 à minuit, que ses collègues de l'Assemblée nationale siégeant au Grand Théâtre de Bordeaux avaient décidé d'abandonner l'Alsace et la Lorraine, il est victime d'une défaillance cardiaque à laquelle il succombe. Les funérailles solennelles ont lieu à Strasbourg le 8 mars 1871 au cimetière Sainte-Hélène de Strasbourg Une rue de Strasbourg porte son nom Stèle de grès rose au cimetière Sainte-Hélène de Strasbourg.
Théodore DECK 1823 -1891 Céramiste Théodore Deck, né le 2 janvier 1823 à Guebwiller et mort le 15 mai 1891 à Paris, est un céramiste alsacien. Né à Guebwiller dans le département du Haut-Rhin, fils de Richard Deck, teinturier en soie, et de Marguerite Hach, Joseph Théodore Deck se passionne pour la chimie et les sciences physiques. À sa sortie de l'école primaire, il reste trois ans au collège de La Chapelle-Sous-Rougemont, près de Belfort. La mort de son père en 1840 l'oblige à revenir dans sa ville natale et à reprendre l'affaire familiale, aidé de son frère aîné. Cette reprise est un échec, la maison et l'entreprise sont vendues. Selon certains biographes, sa vocation de céramiste se révèle au cours d'un voyage en Suisse, alors qu'il est encore au collège. En 1841, il entre comme apprenti chez le maître poêlier Hügelin père, à Strasbourg Cet apprentissage ne l'empêche pas d'occuper son temps libre à dessiner ou à modeler la glaise dans l'atelier du sculpteur André Friederich à Ribeauvillé. Échappant au service militaire, il effectue un tour d'Allemagne comme il est de tradition chez les compagnons poêliers-faïenciers alsaciens. Fort de son apprentissage, il arrive à Paris en décembre 1847. La Révolution de 1848 interrompt la production et Deck décide de retourner à Guebwiller , sa ville natale. , il revient à Paris en décembre 1851. Son frère, Xavier Deck, tout juste sorti du service militaire, le rejoint. Et c’est en 1858 que les frères Deck créent leur entreprise à Paris. Les ateliers Deck fermeront quelques années après sa mort. en 1905. Une importante collection de céramiques de Deck est réunie à Guebwiller au musée Théodore Deck André FRIEDERICH 1798 - 1877 Sculpteur et Statuaire André Friederich ou Andreas Friederich né le 17 janvier 1798 à Ribeauvillé et mort le 9 mars 1877 à Strasbourg, est un sculpteur et statuaire français, établi à Strasbourg, qui réalisa de nombreux monuments funéraires et statues de personnalités en grès rose. Sommaire André Friederich est d'abord sculpteur sur bois comme son père. Il poursuit son enseignement à Strasbourg, en Allemagne, puis à Paris dans l'atelier de Bosio, avant de s'établir en 1826 à Strasbourg où il réalise la plupart de ses œuvres. Sa première épouse, Maria Anna (1807 -1838), mourut des suites de l'une des premières césariennes. Un monument sculpté par André Friederich perpétue leur mémoire au cimetière Sainte-Hélène de Strasbourg. Il épousa en secondes noces Marie-Antoinette Momy (morte le 19 janvier 1890) qui lui donna une fille, Amélie (1834 -1858). L'artiste réalisa pour elle un monument funéraire qui abrite aussi sa propre sépulture et celle de sa femme 5. Leur tombe se trouve également au cimetière Sainte-Hélène. Parmi ses Œuvres on trouve : Fontaine de la Licorne à Saverne - la Statue de Pfeffel – le Mausolée du poète Herber -- Statue de l'évêque Werner de Habsbourg- la Statue de Jean Hültz à Strasbourg etc. .
Philippe-Gaétan Athanase-Paul Renouard, vicomte de Bussière 1776 -1848 Philippe-Gaétan Athanase-Paul Renouard, vicomte de Bussière né le 9 avril 1776 à Yverdon en Suisse et décédé- 18 avril 1848 à Paris est un banquier et homme politique français. Négociant et banquier à Strasbourg et conseiller général, il est élu, le 13 novembre 1820, député du grand collège du Bas-Rhin. Réélu dans le 3 e arrondissement électoral du même département (Haguenau), le 25 février 1824, il voit son mandat renouvelé, une troisième fois, le 17 novembre 1827. Marié à Frédérique Wilhelmine de Franck, surnommée « La Récamier de Strasbourg » , nièce de Bernard-Frédéric de Turckheim le couple avait 3 enfants et habitait le château de la Robertsau que le vicomte avait acheté en 1808 et appelé à l’époque » s’ Renouards Guet » ( le domaine Renouard) le château fut repris par son second fils en 1844, le Baron Aldred Renouard de Bussierre qui effectue une série de transformations. Le baron Alfred Renouard de Bussière 1804 -1887 né à Strasbourg le 14 juin 1804 et mort à Paris le 8 avril 1887, est un banquier et un capitaine d'industrie qui fut l'un des grands acteurs de la vie économique et politique de son temps en Alsace. Il fut notamment président du Tribunal de commerce de Strasbourg, directeur de la Monnaie de sa ville, puis à Paris, membre du Consistoire supérieur de la Confession d'Augsbourg, conseiller général et député du Bas-Rhin de 1845 à 1848, puis de 1852 à 1870 Il est directeur de fabrication de la Monnaie entre 1861 et 1879. En 1825 il épouse Laure Sophie Mélanie de Coehorn, fille d'un général d'Empire. A sa mort , le château fut repris par leur fille Louise Sophie Mélanie Renouard de Bussière, 1836 -1914 Louise Sophie Mélanie Renouard de Bussière Plus connue sous Comtesse de Pourtalès Née à Strasbourg le 26 mars 1836 et décédée à Paris le 6 mai 1914. Parfaite incarnation de l'élégance et de l'air du grand monde durant le Second Empire, elle était une grande collectionneuse d’art. Elle avait épousé le comte Edmond de Pourtalès-Gorgier, (1828 -1995)fils du comte James-Alexandre de Pourtalès (1776 -1855), célèbre collectionneur, d'une famille de financiers suisses originaires de Neuchâtel( Suisse). Le couple a eu 5 enfants. Seule propriétaire du château à Strasbourg-Robertsau, après le décès de son père, Alfred Renouard de Bussière, en 1887, elle y reçoit beaucoup et le fait très profondément transformer, de 1887 à 1902, par l'architecte Breffendille : réorganisation totale des intérieurs, adjonction d'un nouveau corps de bâtiment de style Louis XV accolé à l'aile droite du château, création de vastes dépendances. En 1907, une tourelle est créée par les architectes Berninger et Krafft pour y loger notamment une vaste bibliothèque. et la Château prend le nom de POURTALES. La comtesse Edmond de Pourtalès, d'une durable beauté, une des femmes les plus brillantes de son temps, Elle donne beaucoup de réceptions. Au château de Pourtalès se retrouvent des noms illustres venus de toute l'Europe : le roi Louis II de Bavière, l'empereur Guillaume II, le roi et la reine de Belgique, le prince de Galles, le prince Napoléon, le prince Klemens von Metternich , Franz Liszt, Albert Schweitzer ou Léon Bakst. La comtesse meurt en 1914 et est enterrée au cimetière Saint-Louis de la Robertsau (Strasbourg). Et c’est leur fille cadette , Agnès (1870 - 1930, marquise Loÿs de Chandieu, qui héritera du château de la Robertsau après sa mort).
Philippe Frédéric « Édouard » Schuré 1841 -1929 Né le 21 janvier 1841 à Strasbourg, et mort le 7 avril 1929 à Paris est un écrivain, philosophe et musicologue français, auteur de romans, de pièces de théâtre, d'écrits historiques, poétiques, et philosophiques. Il est surtout mondialement connu pour son ouvrage Les Grands Initiés, dont le succès ne s'est jamais démenti et qui est constamment réédité dans de nombreuses langues. Issu d'une famille protestante, Il est l'unique fils Jean Frédéric Schuré (1810 -1855), docteur en médecine et de Sophie Pauline Bloechel (1816 -1845) , leur fille aînée Pauline Adèle étant décédée d'un pneumonie à l'âge de 5 mois. Sa mère meurt d'une péritonite en 1845, elle avait 29 ans et son fils 4. Le père d'Edouard Schuré meurt lui d'une pleurésie en 1855 à l'âge de 45 ans alors qu'Edouard en avait 14. Il vit ensuite chez son professeur d'histoire au Gymnase Jean-Sturm jusque l'âge de 20 ans. Après son baccalauréat, Édouard Schuré s'inscrit à la faculté de Droit pour faire plaisir à son grand-père maternel qui en est le doyen. Il passe pas mal de temps avec son meilleur ami musicien Victor Nessler, dont il épousera la sœur Mathilde en 1866. Tout en terminant ses études de droit, il décide de se vouer à la poésie. Louis SCHNEEGANS, 1812 -1858 Historien Né le 21 août 1812 à Strasbourg, ville où il est mort le 1 er avril 1858, est un historien français qui fut archiviste de la ville de Strasbourg. Louis est né dans une famille strasbourgeoise. Il était l'époux d'Elisabeth "Louise" Bartholmé, elle aussi d'origine strasbourgeoise, née dans cette ville le 1 er juin 1814, ( décédée à Munich le 20 août 1883 ) Il devient avoué au tribunal de Strasbourg, puis en 1836, est sollicité pour travailler au Courrier du Bas-Rhin. Il ne peut prétendre à une carrière académique, mais devient bibliothécaire, à un poste d'adjoint, dans sa ville natale. La publication de son ouvrage sur l'église Saint. Thomas lui permet d'obtenir la place d'archiviste municipal, et ainsi de continuer à publier des travaux historiques dans les Elsässische neujahrsblätter d'Auguste Stoeber et Friedrich Otte; Il s'investit particulièrement dans une étude historique de la cathédrale strasbourgeoise, dont il publie certains éléments, notamment sous la forme d'un article intitulé Essai historique sur la cathédrale de Strasbourg Il décède à Strasbourg 1858 à l'âge de 45 ans d'une maladie pulmonaire. Son fils Ludwig Schneegans, né le 16 décembre 1842 à Strasbourg, étudie au gymnase protestant Jean-Sturm, puis à l'université de Strasbourg, à celle de Iéna et enfin à Berlin (1862 -1863). Il est chargé de cours en langue allemande au lycée du Mans (1864) et à Rennes (1865), avant de demander un congé d'une année qu'il passe en Allemagne et met à profit pour publier une tragédie, Tristan A noter que plusieurs membres de cette familles se sont illustrés dans différents domaines
Pierre BUCHER 1869 -1921 est né à Guebwiller 68 le 10 aout 1869 et décédé à Strasbourg 67 le 15 février 1921. Il fut, d'après Jean Schlumberger, l'"âme de l'Alsace". Le père de Pierre Bucher est comptable à l'usine Schlumberger. Sa mère née Vogelweith meurt alors qu'il est encore très jeune. Sa soeur est Jeanne Bucher qui créera sa galerie à Paris. Il étudie la médecine, installe son cabinet à Strasbourg en 1897 et se spécialise dans les maladies nerveuses et infantiles. Il épouse Amélie Haehl, originaire de la Robertsau (Strasbourg) Avec les frères Dollinger, Ferdinand et Léon, il fonde le Musée alsacien de Strasbourg. Lorsque Strasbourg est prise par les troupes françaises, il est l'un des premiers officiers à y entrer. Il meurt le 15 février 1921, des suites de l'opération d'une ancienne blessure contractée durant la guerre. La rue du Cercle à Strasbourg, où se tenaient les locaux de l'Alsace Française, sera rebaptisée "Rue Pierre Bucher" en septembre 1921. Camille Gabriel Schlumberger 1864 -1958 Né en 1864 à Strasbourg, décédé en 1958, Camille Gabriel Schlumberger est peintre et décorateur En 1898, il entre comme peintre décorateur dans la manufacture d'impression sur étoffes et de tissage à Ribeauvillé, dont son beau-père est le directeur Il réalise deux planches pour l'ouvrage réalisé sous la direction d’Eugène Grasset : La Plante et ses applications ornementales. Bernheim 1840 -1919 Né à Mulhouse le 17 avril 1840, il est décédé à Paris le 22 février 1919. Professeur de médecine te neurologue, il est célèbre dans l'histoire de l'hypnose et de la psychothérapie. En 1867, il est Docteur en médecine, diplômé de l'Université de Strasbourg. En 1882, il découvre les travaux sur l'hypnose d'Ambroise Liebault. Il formera avec Liebault, Liegeois et Beaunis, l'école de Nancy ou école de la suggestion. Il publie des ouvrages sur le sujet et reçoit en 1889 la visite de Sigmund Freud qui traduit peu après " de la suggestion et de ses applications thérapeutiques". Vers 1900 Bernheim est considéré comme le plus grand psychothérapeute d'Europe.
Marie Hart 1856 -1924 écrivaine Marie Anne Hartmann, dite Marie Hart est une écrivaine alsacienne, née le 29 novembre 1856 à Bouxwiller (Bas-Rhin), décédée le 30 avril 1924, en Forêt-Noire, à Bad Liebenzell. Elle a vécu dans les tourments de la politique franco-allemande scandée par deux guerres : la Guerre francoprussienne de 1870 et la Première Guerre mondial. Pour son plaisir mais aussi par nécessité, Marie Hart toucha à l'écriture : le conte, la nouvelle, le récit, le théâtre, la poésie, la traduction. Elle écrivit en français d'abord, en allemand ensuite et finalement produisit une œuvre littéraire en alsacien. Marie Hartmann est fille d'un pharmacie, Louis André Frédéric Hartmann et d'une institutrice, Emilie Wilhelmine Weber. Seconde d'une fratrie de huit enfants (sept filles et un garçon). Elle décrit cette enfance dans le pays de Hanau comme une période heureuse dans les G'schichtlen un Erinnerungen üs de sechziger Johr (Petites histoires et souvenirs des années 1860), récits parus en 1911. Ces récits évoquent la vie quotidienne de l'ancienne capitale du comté de Hanau-Lichtenberg, observée avec finesse et contée avec talent et humour. Élève à l'École normale de filles à Strasbourg, Marie achève sa formation d'institutrice à Nancy en 1874. En 1876, Marie quitte le giron familial pour travailler à l'Institut Jäckel de Dresde en qualité de répétitrice de français. Elle tient un journal en français . On y découvre une jeune fille sensible, attachée à sa famille, imprégnée d'éducation morale chrétienne, de cultures française et allemande. C'est probablement pendant ce séjour qu'elle écrivit le conte : Marguerite ou La petite gardeuse d'oies, daté de 1877. Marie Hartmann rencontre son futur mari, Alfred Kurr à Lutzelhouse dans la vallée de la Bruche. Alfred Kurr est un personnage peu banal : il est cultivé, passionné d'équitation et de chasse. Grâce à son premier mariage, il est fortuné. Il a quinze ans de plus que Marie, il est divorcé et, de plus, ancien officier de l'armée wurtembourgeoise ayant participé à la guerre de 1870. Les atermoiements et les conflits que suscite ce projet de mariage par rapport à la situation politique particulière de l'Alsace sont relatés dans l'ouvrage D'r Herr Merkling un sini Deechter, (Le docteur Merkling et ses filles) paru en 1913. Marie et Alfred se marient en 1882 à Bouxwiller, le mariage religieux est célébré à l'église protestante de Neuwiller-lès. Saverne. Marie retrouve l'inspiration, elle écrit en allemand. Elle signe Marie Hart. Des nouvelles paraissent à partir de 1898 dans la Straßburger Post dans le Elsässisches Evangelisches Sonntagsblatt, dans les Elsässische Frauenblätter, un supplément dominical de la Straßburger Zeitung. Sa pièce de théâtre écrite en alsacien D'r Stadtnarr (Le fou de la ville) est jouée à Strasbourg et à Haguenau dès 1907. Rien ne sera épargné à Marie Hart. À la fin de la guerre de 1914 -18, lorsque l'Alsace redevient française, son mari, officier allemand et président d'une association d'anciens combattants, est expulsé. Il trouve refuge en Forêt-Noire à Bad Liebenzell. Marie, fidèle, le rejoint, le cœur gros de quitter sa « Heimet » . Il faut à nouveau recommencer, l'argent fait défaut. Cette triste période d'exil transparaît dans deux ouvrages Üs unserer Franzosezit (Notre époque française) paru en 1921 et Erinnerungsland (Le pays des souvenirs) en 1923. Le 30 avri 1924, Marie Hart s'éteinte. . .
Claude Vigée, de son vrai Nom Claude Strauss 1921 Né le 3 Janvier 1921 à Bischwiller Alsace. Poète, essayiste, conteur, diariste, traducteur, il a enseigné quarante ans la littérature comparée en Nouvelle-Angleterre et à l'Université hébraïque de Jérusalem. Auteur d'une œuvre considérable, « Le Soleil sous la mer » , « La Lune d'hiver » , « Un panier de houblon » , « Aux portes du labyrinthe » , il a reçu de nombreuses distinctions. Citons seulement le prix international Johann-Peter Hebel (1984), le grand prix de poésie de l'Académie française (1996), le prix Würth pour la littérature européenne (Stuttgart, 2002) et le prix de l'Amitié judéo-chrétienne de France (Paris, 2006). Benjamin Zix 1772 -1811 est un dessinateur et graveur français né le 25 avril 1772 à Strasbourg , dans une maison située rue des Moulins et mort à Pérouse en Italie en 1811. Il fut un illustrateur fécond et accompagna l'épopée napoléonienne dont il tira de nombreux , dessins de batailles. il devint dessinateur au quartier général de la Grande Armée. Il a croqué, entre autres, les batailles de Valmy et de Wagram. Avant son intégration dans l'armée, Benjamin Zix produisit de nombreuses illustrations et gravures. En 1805, il réalisa un ensemble de huit eauxfortes représentant des lieux pittoresques en Alsace dans une veine pré-romantique. Une plaque commémorative a été apposée sur sa maison natale, dans la rue des Moulins. André Neher 1914 -1988 est rabbin, écrivain et philosophe juif alsacien du XX° 1914 -1988 Né à Obernai le 22 octobre 1914 puis sa famille a déménagé à Strasbourg, en 1947 il avait épousé Renée Bernheim En 1955 il est nommé professeur de littérature juive à Université de Strasbourg et obtient l'enseignement de l'hébreu comme langue vivante par l'université française Après la guerre des Six Jours, il émigre en Israël . Il est décédé le 23 octobre 1988 à Jérusalem Le couple n’a pas de descendants
André Weckmann 1924 -2012 Né le 30 novembre 1924 à Steinbourg (67) et décédé en 2012 à Strasbourg, André Weckmann est un romancier et poète alsacien. Ses parents tenaient la Dorfwirtschaft, une auberge alsacienne typique où se rencontrent toujours des personnes de toutes les tendances politiques parlant le dialecte. Baignant dans un milieu culturel populaire, il se familiarise dès son plus jeune âge avec les différentes variantes du dialecte alsacien. Il a connu l'annexion de l'Alsace sous la période nazie. Il fut incorporé de force dans la Wehrmacht en février 1943. Grièvement blessé sur le front russe près de Fastov, il désertera en septembre 1944. Il fut étudiant à Strasbourg, attaché culturel à la Préfecture et animateur de 1954 à 1960, puis professeur d'allemand au lycée de Strasbourg Neudorf �et ensuite au lycée Jean-Monnet � de 1961 à 1989. Il écrit plus de trente ouvrages dans les trois langues. Il écrit également des poèmes dont certains ont été mis en musique par René Egles. André Weckmann est aussi l'auteur de méthodes d'apprentissage de l'alsacien, destinées à la sauvegarde du dialecte et à la promotion du bilinguisme. André Weckmann était marié et père de deux enfants. Hospitalisé à la suite d'une chute, en Autriche il meurt le 30 juillet 2012 à Strasbourg. Raymond Matzen 1922 -2014 Raymond Eugène Joseph Matzen, né le 21 février 1922, et mort le 8 août 2014 à Strasbourg, Fils d’un cheminot, Charles Eugène Matzen, de Reichstett, et de Marie Eugénie Debs de Kilstett, est un universitaire français, poète et parolier en langue alsacienne dont il est spécialiste. Fils d’un cheminot, Charles Eugène Matzen, de Reichstett et de Marie Eugénie Debs de Kilstett, Raymond Matzen fait ses études au lycée Kléber de Strasbourg et au collège d’Issoir, (Puy-de. Dôme) où il est réfugié pendant la Seconde Guerre mondiale. Une fois la paix revenue, il poursuit des études de lettres (allemand, anglais, phonétique) aux universités de Fribourg-en. Brisgau et Strasbourg ainsi qu'à la Sorbonne. Dans les années 1960, Raymond Matzen s'engage dans la défense et l’illustration du dialecte alsacien. Il a notamment été le conseiller littéraire du Théâtre alsacien de Strasbourg et présidé l’Institut des arts et traditions populaires d’Alsace. Raymond Matzen meurt à Strasbourg le 8 août 2014 à l’âge de 92 ans.
Bernard Wittmann Historien de l'Alsace reconnu, Bernard Wittmann est né en 1948 à Strasbourg. Il est l'auteur de nombreux articles et de plusieurs ouvrages sur la question alsacienne. Grand défenseur de la culture régionale et du bilinguisme. Partisan de longue date de l’autonomie alsacienne et d’une Europe fédérale des Régions, il est aussi un fervent défenseur de l’identité alsacienne et, plus généralement, des minorités niées ou opprimées. Auteur de plusieurs ouvrages : - Dictionnaire alphabétique des communes d'Alsace -Jean Keppi 1888 -1967 : autonomiste, chrétien, antinazi. -L'Alsace Demain : Plaidoyer pour un statut d'autonomie - L'antigermanisme en France et en Alsace Tome 1 Des origines à 1945 - L'antigermanisme en France et en Alsace (et ailleurs) Tome 2 – De 1945 à nos jours -Marianne m'a "tuer « -Südtirol - Alsace/Elsass Histoires croisées - Une épuration ethnique à la française, Alsace-Moselle 1918 -1922 – -Une histoire de l'Alsace, autrement. . . E G'schicht zuem uewerläwe Un grand bravo à Bernard WITTMANN pour son énorme travail de recherche pour rétablir la vérité historique de notre belle province Jean-Laurent Vonau Historien du droit, né en 1949, Jean-Laurent Vonau enseignait à l’université Robert-Schuman de Strasbourg. Il était conseiller général du canton de Soultz-sous-Forêts et ancien vice-président du conseil général du Bas-Rhin. Passionné par l’histoire régionale, il a créé la société d’histoire de l’Alsace du Nord et préside la société héraldique et sigillographique d’Alsace. Il est également l’un des instigateurs du Mémorial d’Alsace-Lorraine installé à Schirmeck. Président de la commission culture du Département du Bas-Rhin, il est chargé de suivre les dossiers historiques et juridiques se rapportant à la Seconde Guerre mondiale. Il a publié plusieurs ouvrages, dont : L’épuration en Alsace. La face méconnue de la libération. Le Gauleiter Wagner - Le bourreau de l'Alsace, Le Procès De Bordeaux - Les Malgré-Nous et le drame D'Oradour Sicherungslager Vorbrück-Schirmeck, un camp oublié en Alsace
Joséphine Ladwig Miss France 1940 est une alsacienne élue Miss Alsace 1939, puis Miss France 1940 Elle est la 16 e Miss France. Elle est la première Miss Alsace à être couronnée Miss France et la dernière élue avant guerre. Après elle, l'élection s'arrêtera durant 6 ans avant d'être reprise en 1947 par le comité Miss France de Guy Rinsaldo et Louis Poirot, dit « De Fontenay » , le compagnon de Geneviève de Fontenay. Suzanne Angly Miss France 1968 Suzanne Angly, née à Mulhouse dans le Haut-Rhin, le 19 février 1951, est une Française élue Miss Alsace 1968, puis Miss France 1969. Elle succède à Christiane Lillio, Miss France 1968. Elle a été demifinaliste à Miss Monde 1969 et demi-finaliste à Miss International 1972. Suzanne Angly, 17 ans est élue Miss France. Elle est vendeuse en parfumerie Suzanne Iskandar, Miss France 1985 Suzanne Iskandar, épouse Le Mao, née en 1963 à Comines est une Alsacienne d'origine libanaise (de Tripoli), élue Miss Alsace 1984, puis Miss France 1985 Elle est la 55 e Miss France. Suzanne Iskandar et sa famille (composée de huit enfants) arrivent en France et s'installent à Strasbourg en Alsace alors qu'elle n'a que cinq ans. Elle vit à Douarnenez dans le Finistère depuis 1993, où elle tient un bar. Elle s'est mariée, prenant le nom de Suzanne Le Mao Nathalie Marquay Miss France 1987 Nathalie Marquay-Pernaut, née le 17 mars 1967 à Comines (Nord), est une comédienne et animatrice française et Alsacienne d’adoption. Elle a été élue Miss Alsace 1986 puis élue Miss France 1987. Elle est la 57 e Miss France. Elle est également 6 e dauphine de Miss Monde 1987. En 1997, à 30 ans, Nathalie Marquay a été victime d'une leucémie durant plusieurs années. Elle a rencontré Jean. Pierre Pernaut, lors de l'élection de Miss France 2002 le 8 décembre 2001, à la salle de la Filature à Mulhouse, alors qu'il était assis à côté d'elle dans le public. En juin 2007, elle épouse Jean-Pierre Pernaut, présentateur du journal télévisé de 13 heures sur TF 1. Ils ont deux enfants, Tom et Lo.
Lætitia Bléger Miss France 2004 Laeticia Bléger, née le 10 avril 1981 à Colmar en Alsace est une hôtesse de l'air et viticultrice alsacienne , a été élue Miss Alsace 2003 puis Miss France 2004 elle est la 74 e Miss France. Elle habite Saint-Hippolyte Haut-Rhin) où ses parents sont viticulteurs. Lætitia Bléger est hôtesse de l’air de la compagnie aérienne swissair mais elle est licenciée quand la compagnie fait faillite en 2002. En 2003, elle retente sa chance en décrochant le titre de Miss Haut-Rhin puis est élue Miss Alsace la même année. Le titre de Miss Alsace 2003 lui permet de se présenter le 13 décembre 2003 à l'élection de Miss France qui a lieu à Deauville. Le 13 décembre 2003, elle est élue Miss France 2004 à 22 ans. Laetitia Bléger a participé au jeu Fort Boyard durant l'été 2005, puis en 2012 pour un spécial Halloween. En 2015, elle reprend son premier travail, celui d'hôtesse de l'air Delphine Wespiser, née le 3 janvier 1992 à Mulhouse (Haut-Rhin) est une mannequin, . de télévision, actrice, chroniqueuse, chanteuse, porte-parole et femme politique française Elle a été élue successivement Miss Haut-Rhin 2011, Miss Alsace 2011 puis Miss France 2012. Elle est la 82 e Miss France; Delphine Wespiser est originaire de Magstatt-le-Bas dans le département du Haut-Rhin, d'un père architecte et d'une mère technicienne de laboratoire, elle a un frère aîné. Elle effectue sa scolarité en Alsace En 2010, elle obtient son baccalauréat éconmique et social au lycée privé Don Bosco à Landser. Delphine poursuit ensuite ses études en intégrant la formation International Business Management à l'IUT de Colmar. Après avoir conquis le titre de Miss Haut-Rhin à Lutterbach le 26 mar 2011, elle est élue Miss Alsace 2011 à Kingersheim (Haut-Rhin) le 2 octobre. Le 3 décembre 2011, elle est élue Miss France 2012, à Brest. Parlant l’alsacien, elle s’engage pour la pratique des langues régionales. Elle parle aussi l’anglais et l’allemand. Après avoir participé comme candidate au jeu Fort Boyard le 31 octobre 2012 sur France 2 lors de son année de Miss France, elle devient l'un des personnages du fort à partir de l'été 2013. Elle y incarne le personnage de la juge Blanche et à partir de 2015, elle incarne également Rouge, la sœur jumelle de ce personnage En 2014, elle est candidate aux élections municipales à Magstatt-le-Bas sur la liste du maire sortant sans étiquette. elle est élue dès le premier tour, En 2015, elle sort le titre Plus proche qu'avant, qu'elle chante en français, en alsacien et en version bilingue. Paroles. elle s’investit dans de nombreuses causes qui lui tiennent à cœur, notamment la défense des animaux et pour la sauvegarde de la langue régionale. Miss France 2012
Christelle KOCHER Styliste et Créatrice de la Haute couture Parisienne Christelle KOCHER en photo avec Karl LAGERFELD Christelle KOCHER est née le 10 octobre 1978 à Strasbourg elle est la fille de Raymond KOCHER originaire de Duttlenheim et de Anne Marie MARCHAND, Christelle est la cadette d’une famille qui n’entretient aucune sorte de connexion avec le monde de la mode. Dès son plus jeune âge, elle s’éprend de dessin et de tricot. Un jour, à la télévision, elle tombe sur un documentaire sur les créations haute couture de Christian Lacroix et réalise qu’elle pourrait gagner sa vie en faisant ce qu’elle aime. « Christelle Kocher, qui a lancé son label « Koché « en 2014 et a fait, presque du jour au lendemain, sensation. Grâce à sa capacité à mixer des techniques traditionnelles de broderies, le travail des plumes et celui de la maille avec l’esthétique urbaine du streetwear, rendant plus pertinent et moins élitiste l’aspect artisanal de son travail. A l’heure actuelle, tout le monde semble réclamer Christelle Kocher. La créatrice alsacienne derrière la marque Koché fait partie des finalistes non seulement du prix LVMH (pour la seconde fois) mais aussi du concours de l’ANDAM. Deux des compétitions de mode les plus prestigieuses destinées aujourd’hui aux jeunes designers. Mais cette créatrice de 39 ans a déjà bien fait ses preuves. Après avoir obtenu en 2002 sa licence en design de prêt-à-porter féminin à la Central Saint Martins, elle a cumulé les expériences au sein de grandes maisons telles que Giorgio Armani, Chloé Sonia Rykiel, Bottega Veneta, Dries Van Noten et Martine Sitbon. Elle ne s’y est jamais éternisée, presque comme si de chaque expérience, elle tirait un fragment de savoir qui lui permettrait plus tard d’avoir acquis suffisamment de sagesse pour pouvoir lancer sa propre entreprise. Au CV éloquent, qui marie les savoir-faire artisanaux français liés à la haute couture avec le streetwear. Elle vient de créer ses premiers bijoux et aimerait lancer une ligne homme. Diplômée de la prestigieuse école de mode londonienne Central Saint Martins, cette globe-trotteuse est par ailleurs la directrice artistique de Lemarié, maison rachetée par Chanel et spécialisée dans le travail des plumes et des fleurs, également fournisseuse d’autres grands noms du luxe. Christelle KOCHER est aussi une brillante, et très occupée, businesswoman. Elle occupe actuellement deux postes. Elle dirige non seulement son propre et auto-financé label éponyme mais est aussi, depuis 2010, la directrice artistique de Maison Lemarié. Aujourd’hui propriété de Chanel, la Maison Lemarié, fondée en 1880, a construit sa renommée sur sa capacité à concevoir d’incroyables pièces à partir de plumes et de fleurs. Elle est l’un des 12 ateliers d’excellence spécialisés acquis par Chanel afin de garantir la pérennité de ces arts appliqués rares. Le lundi 5 mars 2018 dernier, Le couple Présidentiel Emmanuel et Brigitte MACRON recevaient à l’Elysée une centaine de créateurs, stylistes pour dîner dont Christelle KOCHER Le label parisien Koché, bien identifié par le petit cénacle de la mode, devient grand et s'offre un défilé new-yorkais,
Ignorer ce qui s'est passé avant soi, c'est toujours être enfant Réalisation Richard Kocher Chaque biographie est une histoire universelle Plagiat interdit Merci de respecter mon travail Le passé doit être pour chacun d'entre nous une instruction continuelle Un peuple qui n'enseigne pas son histoire est un peuple qui perd son identité.
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