CHAPITRE II Ostoporose risques Ostoporose risques Nouveaux constats

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CHAPITRE II. Ostéoporose : risques

CHAPITRE II. Ostéoporose : risques

Ostéoporose : risques Nouveaux constats 18 Accélération de la perte osseuse fémorale au cours

Ostéoporose : risques Nouveaux constats 18 Accélération de la perte osseuse fémorale au cours du vieillissement Perte osseuse fémorale annuelle (%) par catégorie d’âge (ajustement sur les variations de poids, la force musculaire, l’activité physique, les apports calciques, le tabagisme et la consommation d’alcool) DMO au col fémoral g/cm 2) 0, 7 65 -69 70 -74 75 -79 80 -85 85 -89 90+ -0, 56 % 0, 65 0, 6 -0, 63 % -0, 57 % -0, 67 % -0, 86 % 0, 55 -1, 17 % 0, 5 La perte osseuse fémorale s’accélère à partir de 75 ans et pourrait contribuer à l’augmentation du risque de fracture de hanche La Lettre du Rhumatologue ASBMR 2011 - D’après Cummings S et al. , États-Unis, abstr. 1242, actualisé

Ostéoporose : risques Nouveaux constats 19 Relation entre le T-score initial au col fémoral

Ostéoporose : risques Nouveaux constats 19 Relation entre le T-score initial au col fémoral et la survenue de fractures chez les femmes âgées (cohorte SOF) 4 914 femmes (âge moyen : 67 ans) Estimation de l’intervalle de temps entre 2 mesures de la DMO au col fémoral pour que 2 % des patientes présentent une fracture vertébrale ou une fracture non vertébrale selon le T-score initial n n (%) avec une fracture incidente de hanche ou vertébrale clinique DMO normale (T-score ≥ -1, 00) 1 252 Ostéopénie débutante (T-score -1, 01 à -1, 49) T-score initial au col fémoral Intervalle de temps entre 2 DMO pour que 2 % des participantes présentent une fracture Sans ajustement (années) Après ajustement (années)* 9 (0, 72 %) 22, 4 (5, 60 -89, 96) 22, 2 (5, 67 -87, 00) 1 369 17 (1, 24 %) 13, 4 (8, 05 -22, 37) 14, 3 (8, 65 -23, 50) Ostéopénie modérée (T-score -1, 50 à -1, 99) 1 464 53 (3, 62 %) 4, 4 (3, 16 -6, 08) 5, 2 (3, 82 -7, 19) Ostéopénie avancée (T-score -2, 00 à -2, 49) 1 330 46 (3, 46 %) 4, 6 (3, 27 -6, 47) 5, 2 (3, 74 -7, 26) *Après ajustement pour l’âge, l’IMC, l’utilisation de THM, l’antécédent de PR, l’utilisation de corticoïdes, le tabagisme et un antécédent de fracture après 50 ans Pour les femmes ayant un T-score initial au col fémoral entre -1, 5 et -2, 49, un contrôle densitométrique ne devrait pas être différé de plus de 5 ans La Lettre du Rhumatologue ASBMR 2011 - D’après Gourlay M et al. , Etats-Unis, abstr. 1059, actualisé

Ostéoporose : risques Nouveaux constats 20 L’âge, la DMO au col fémoral et le

Ostéoporose : risques Nouveaux constats 20 L’âge, la DMO au col fémoral et le statut fracturaire vertébral sont des facteurs prédictifs du risque fracturaire : cohorte Ca. MOS Objectif : valider l’algorithme Ca. MOS en utilisant les données provenant de sujets (1 447 femmes, 517 hommes) précédemment exclus en raison de données manquantes sur le statut fracturaire vertébral Critère d'évaluation principal : risque de fractures ostéoporotiques à 5 ans Fractures vertébrales prévalentes et incidentes évaluées par morphométrie vertébrale sur des radiographies de rachis initiales et à 5 ans Fractures non vertébrales incidentes évaluées annuellement Un modèle de régression logistique incluant l'âge, la DMO au col fémoral et le statut fracturaire vertébral (oui/non) montre un gradient de risque/DS (GR/DS) de 1, 88 Ce modèle fournit plus d'informations prédictives que le FRAX® (GR/DS : 1, 74) Le statut fracturaire vertébral associé à l'âge et à la DMO au col fémoral permet de prédire le risque fracturaire avec une plus grande simplicité et une meilleure précision que le FRAX® La Lettre du Rhumatologue ASBMR 2011 - D’après Krege J et al. , États-Unis, abstr. 1055, actualisé

Ostéoporose : risques Nouveaux constats 21 Le sport pratiqué a une incidence sur les

Ostéoporose : risques Nouveaux constats 21 Le sport pratiqué a une incidence sur les paramètres osseux des os porteurs du jeune adulte Moyennes et écarts-types des paramètres osseux selon le sport pratiqué Témoins (n = 177) Entraînement en force (n = 108) Football (n = 78) p ANOVA DMO rachis (g/cm 2) 1, 21 + 0, 13 1, 23 + 0, 14 1, 36 + 0, 15 (A, B) < 0, 001 DMO col du fémur (g/cm 2) 1, 06 + 0, 14 1, 07 + 0, 15 1, 26 + 0, 17 (A, B) < 0, 001 DMO radius non dominant (g/cm 2) 0, 62 + 0, 06 0, 63 + 0, 05 0, 116 Aire de section transversale (mm 2) 266 + 34 274 + 37 310 + 34 (A, B) < 0, 001 Circonférence corticale périostéale (mm) 73, 1 + 4, 8 73, 9 + 4, 8 76, 7 + 4, 3 (A, B) < 0, 001 Diaphyse radiale Circonférence corticale périostéale (mm) 41, 4 + 3, 1 42, 2 + 2, 8 42, 7 + 2, 8 (A) 0, 002 Métaphyse tibiale Densité osseuse trabéculaire (mg/cm 3) 212 + 31 211 + 31 243 + 28 (A, B) < 0, 001 Nombre de travées (mm-1) 2, 07 + 0, 28 2, 04 + 0, 28 2, 25 + 0, 27 (A, B) < 0, 001 Épaisseur des travées (µm) 85, 8 + 11, 1 86, 8 + 12, 3 90, 8 + 11, 0 (A) 0, 006 DMO surfacique Diaphyse tibiale Valeurs de p pour A versus témoin et B versus entraînement en force. Les lettres en majuscule représentent p < 0, 01 et celles en gras p < 0, 001 Les associations exercice en charge et densité, géométrie, microstructure des os porteurs chez l’adulte jeune sont spécifiques du type de sport pratiqué La Lettre du Rhumatologue ASBMR 2011 - D’après Nilsson M et al. , Suède, abstr. FR 0026, actualisé

Ostéoporose : risques Nouveaux constats 22 Spécificités de la pratique du base-ball (1) Caractéristiques

Ostéoporose : risques Nouveaux constats 22 Spécificités de la pratique du base-ball (1) Caractéristiques physiologiques de l’appareil locomoteur des anciens joueurs de base-ball – Les contraintes appliquées unilatéralement à l’extrémité supérieure du bras développées lors des phases de lancer permettent d’utiliser les données morphométriques du bras controlatéral comme témoin interne – Les différences observées dans les propriétés morphométriques à mi-diaphyse humérale entre le bras dominant et le bras non dominants sont très significatives – Les fortes contraintes auxquelles sont soumis les joueurs de base-ball n’ont pas évoluées d’une génération de joueurs à l’autre La Lettre du Rhumatologue ASBMR 2011 - D’après Roosa SM et al. , États-Unis, abstr. 1104, actualisé

Ostéoporose : risques Nouveaux constats 23 Chez l’homme, l’exercice physique pratiqué jeune est-il bénéfique

Ostéoporose : risques Nouveaux constats 23 Chez l’homme, l’exercice physique pratiqué jeune est-il bénéfique à long terme ? (2) 35 * *p < 0, 05 * 30 20 * * 10 15 * 10 5 0 0 < 10 10 -19 20 -29 30 -39 40 -49 50+ * *p < 0, 05 * * < 10 10 -19 20 -29 30 -39 40 -49 50+ Moment d’inertie polaire Effet de l’exercice (%) 35 Périmètre périostéal Effet de l’exercice (%) Masse osseuse corticale 70 60 * * 50 40 30 * * *p < 0, 05 * 20 * 10 0 < 10 10 -19 20 -29 30 -39 40 -49 50+ -10 Années d’arrêt de la pratique sportive L’exercice physique augmente la résistance, la structure et la masse osseuse corticale. Les bénéfices en termes de masse sont perdus avec l’âge, mais 50 % des bénéfices structuraux et 30 % des bénéfices en résistance sont maintenus au long cours La Lettre du Rhumatologue ASBMR 2011 - D’après Roosa SM et al. , États-Unis, abstr. 1104, actualisé

Ostéoporose : risques Nouveaux constats 24 Prédiction du risque fracturaire chez l’homme 100 Valeur

Ostéoporose : risques Nouveaux constats 24 Prédiction du risque fracturaire chez l’homme 100 Valeur pronostique toutes fractures à 10 ans (R², %) FRAX® Comorbidités Traitement 80 60 Comportement Modèle complet 100 80 60 40 40 20 20 0 0 50 5, 7 60 6, 4 Valeur pronostique des fractures de la hanche à 10 ans (R², %) 71 13, 8 50 0, 4 Taux de fracture pour 1 000 personnes-année 82 25, 9 60 1, 3 71 3, 8 82 11, 7 ge L’addition au FRAX® des comorbidités, traitements et facteurs comportementaux peut améliorer, de façon substantielle, la capacité d’identification des hommes à haut risque de fracture, en particulier de fracture de hanche La Lettre du Rhumatologue ASBMR 2011 - D’après Byberg L et al. , Suède, abstr. 1243, actualisé

Ostéoporose : risques Nouveaux constats 25 Fractures et ostéoporose masculine idiopathique Étude cas-témoin visant

Ostéoporose : risques Nouveaux constats 25 Fractures et ostéoporose masculine idiopathique Étude cas-témoin visant à déterminer les facteurs biochimiques, radiologiques et micro-architecturaux associés aux fractures chez les patients souffrant d’ostéoporose Fracturés (n = 31) Non fracturés (n = 37) Moyenne + SD p 58, 2 + 7, 6 52, 8 + 9, 0 0, 01 0, 773 + 0, 077 0, 840 + 0, 092 0, 002 Z-score hanche -1, 258 + 0, 505 totale -0, 855 + 0, 752 0, 014 ge (années) DXA DMO hanche totale (g/cm²) QCT tibia v. DMO totale (mg/HA/cm 3) 235, 5 + 47, 5 266, 1 + 41, 6 0, 006 v. DMO cort. (mg/HA/cm 3) 798, 8 + 73, 4 857, 7 + 60, 4 0, 0005 La Lettre du Rhumatologue Les fractures surviennent chez les hommes plus âgés et ayant un Z-score à la hanche plus bas La variation de la DMO corticale sans changement de l’épaisseur suggère une augmentation de la porosité corticale associée aux fractures confirmant des données histomorphométriques antérieures ASBMR 2011 - D’ après Ostertag A et al. , France, abstr. SA 0403, actualisé

Ostéoporose : risques Nouveaux constats 26 Facteurs de risque de fracture vertébrale morphométrique chez

Ostéoporose : risques Nouveaux constats 26 Facteurs de risque de fracture vertébrale morphométrique chez l’homme Risque de fracture par DMO DXA et fracture prévalente 22, 5 15, 4 8, 7 7, 1 7, 6 3, 9 Q 1 (bas) Q 2 4, 4 Q 3 1, 3 Q 4 (haut) Fracture prévalente Absence de fracture prévalente Quartiles de DMO au rachis par DXA Chez l’homme, la DMO et le statut de fracture vertébrale prévalente sont des facteurs prédictifs indépendants de fractures vertébrales incidentes La DMO au rachis par DXA et par QCT sont des facteurs prédictifs aussi puissants l’un que l’autre, mais d’autres analyses par QCT sont en cours La Lettre du Rhumatologue ASBMR 2011 - D’après Black D et al. , États-Unis, abstr. 1241, actualisé

Ostéoporose : risques Nouveaux constats 27 Le poids des facteurs de risque cliniques du

Ostéoporose : risques Nouveaux constats 27 Le poids des facteurs de risque cliniques du FRAX diminue avec l’âge Facteurs de risque cliniques ge 45 55 65 75 Tabagisme 1, 84 (1, 40 -2, 42) 1, 56 (1, 32 -1, 84) 1, 32 (1, 12 -1, 56) 1, 12 (0, 85 -1, 47) Polyarthrite rhumatoïde 2, 04 (1, 39 -2, 99) 1, 71 (1, 33 -2, 19) 1, 43 (1, 20 -1, 70) 1, 19 (0, 96 -1, 49) Ostéoporoses secondaires 1, 51 (1, 24 -1, 84) 1, 33 (1, 17 -1, 51) 1, 17 (1, 06 -1, 28) 1, 03 (0, 89 -1, 17) Prise actuelle de corticoïdes 1, 08 (0, 76 -1, 54) 1, 09 (0, 86 -1, 38) 1, 11 (0, 94 -1, 32) 1, 12 (0, 90 -1, 40) Prise actuelle ou dans le passé de corticoïdes > 3 mois 2, 41 (1, 68 -3, 47) 2, 26 (1, 78 -2, 87) 2, 11 (1, 77 -2, 53) 1, 98 (1, 56 -2, 51) Nombre de facteurs de risque 1, 38 (1, 23 -1, 55) 1, 27 (1, 18 -1, 37) 1, 17 (1, 10 -1, 23) 1, 07 (0, 99 -1, 16) L’impact des facteurs de risque cliniques du FRAX diminue avec l’âge, notamment après 75 ans L’effet de l’utilisation des corticoïdes est indépendant de l’âge La Lettre du Rhumatologue ASBMR 2011 - D’après Howard D et al. , États-Unis, abstr. SA 0387, actualisé

Ostéoporose : risques Nouveaux constats 28 Estimation du risque de fracture par le FRAX

Ostéoporose : risques Nouveaux constats 28 Estimation du risque de fracture par le FRAX chez les diabétiques Cohorte de la Manitoba (36 085 patients non diabétiques et 3 518 patients diabétiques) Calibration du FRAX pour la prédiction des fractures majeures et de hanche Probabilité de fractures majeures ostéoporotiques à 10 ans Diabétique Non diabétique 25 p < 0, 001 0, 95 0, 90 Non diabétique 0, 85 0, 80 2 4 40 30 20 10 0 0 5 10 15 20 25 30 FRAX pour fractures majeures (%) Diabétique 0 Fractures de l’ESF observées (%) 50 Fractures majeures ostéoporotiques (%) Fraction sans fracture majeure 1, 00 6 Années 8 20 15 10 5 0 0 5 10 15 FRAX pour fracture de hanche (%) Risque de fractures majeures liées au diabète Variables d’ajustement RR = 1, 61 (IC 95 : 1, 42 -1, 83) ge, sexe, DMO, médicaments et facteurs de risque du FRAX RR = 1, 59 (IC 95 : 1, 40 -1, 79) Probabilités estimées par le FRAX 10 Le FRAX sous-estime le risque de fracture chez les diabétiques La Lettre du Rhumatologue ASBMR 2011 - D’après Giangregorio L et al. , Canada, abstr. 1091, actualisé

Ostéoporose : risques Nouveaux constats 29 Valeur prédictive du FRAX chez les obèses Analyse

Ostéoporose : risques Nouveaux constats 29 Valeur prédictive du FRAX chez les obèses Analyse réalisée dans la cohorte SOF (9 704 femmes de plus de 65 ans ; 18, 5 % d’obèses ; suivi moyen de 12, 8 ans) Probabilité de fracture selon le FRAX chez les obèses et les non obèses Fracture de hanche Probabilité à 10 ans (%) 30 25 Obèse Fracture majeure ostéoporotique p < 0, 0001 5 FRAX sans DMO FRAX avec DMO FRAX sans DMO FRAX avec DMO Obèse Non obèse p Fracture de hanche 0, 656 0, 689 0, 19 0, 755 0, 734 0, 48 Fracture majeure ostéoporotique 0, 633 0, 630 0, 13 0, 696 0, 675 0, 18 Fractures cliniques 0, 586 0, 603 0, 21 0, 637 0, 628 0, 34 p < 0, 0001 10 0 FRAX sans DMO Non obèse p < 0, 0001 20 15 Comparaison de la valeur prédictive du FRAX (ASC) chez les obèses et non obèses FRAX avec DMO Bien que la probabilité de fracture estimée par le FRAX soit plus basse chez les obèses, le FRAX a une valeur prédictive comparable à celle des patients non obèses, c’est-à-dire modeste La Lettre du Rhumatologue ASBMR 2011 - D’après Premaor M et al. , Brésil, abstr. 1058, actualisé

Ostéoporose : risques Nouveaux constats 30 Augmentation du risque de fractures chez les femmes

Ostéoporose : risques Nouveaux constats 30 Augmentation du risque de fractures chez les femmes obèses (1) Incidence des fractures à 2 ans selon l’IMC (n = 10 441) (n = 33 349) (n = 744) 222 227 300 te Cô 141 Ve rtè bre 114 ia 116 Tib 0 M inf emb éri re eu r * 0, 5 et* 45 ign 52 1 Po 46 1, 5 Me su mbr pé rie e ur Ch ev ille * 72 2 lvis 66 2, 5 Pe 62 3 e - sans fracture antérieure Poids faible (IMC < 18, 5 kg/m²) nc h - avec fracture antérieure Non obèse (IMC 18, 529, 9 kg/m²) Ha Fracture incidente (1 ou 2 ans de suivi) Obèse (IMC ≥ 30 kg/m²) OR et IC 95 Antécédent de fracture Selon le site de fracture * p < 0, 017 La Lettre du Rhumatologue ASBMR 2011 - D’après Compston J et al. , Royaume-Uni, abstr. SA 0377, actualisé

Ostéoporose : risques Nouveaux constats 31 Augmentation du risque de fractures chez les femmes

Ostéoporose : risques Nouveaux constats 31 Augmentation du risque de fractures chez les femmes obèses (2) Pourcentage de femmes Taux de fracture à 2 ans pour 1 000 femmes-année Facteurs de risque de fractures 700 Obèse 600 Non obèse Poids faible *p < 0, 017 pour la comparaison entre les obèses et les non obèses 500 400 300 200 100 0 Antécédent maternel de fracture 25 Ménopause précoce* Nécessité de l’aide des bras pour se relever* Mauvais état de santé* Distribution des comorbidités 20 15 ≥ 2 chutes dans l’année précédente* Antécédent personnel de fracture *p < 0, 017 pour la comparaison entre les femmes obèses et non obèses 10 5 0 Asthme* Emphysème* Accident vasculaire cérébral Maladie de Parkinson Diabète de type 1* Près d’une femme ménopausée sur 4 avec une fracture clinique incidente au cours d’un suivi de 2 ans a un IMC > 30 kg/m² La Lettre du Rhumatologue ASBMR 2011 - D’après Compston J et al. , Royaume-Uni, abstr. SA 0377, actualisé.

Ostéoporose : risques Nouveaux constats 32 Un IMC élevé est bien un facteur de

Ostéoporose : risques Nouveaux constats 32 Un IMC élevé est bien un facteur de risque de fracture ! Étude de la relation entre l’IMC et le risque de fracture à partir de l’analyse de 27 cohortes 2 000 0, 5 0 IMC (kg/m²) tibia /pér ant l’av e de ctur oné bras he anc e h 1 Fracture de l’humérus et du coude 0, 8 40 > 0 35 -4 5 0 30 -3 25 , 5 18 -1 8, 5 0 1, 2 Frac ture 4 000 1 1, 4 Fra 6 000 1, 5 re d 2 1, 6 ctu 8 000 Fra 2, 5 1, 8 F osté ractur opo e roti que 10 000 RR (IMC à 34 versus 25) 3 Risque de fracture selon l’IMC (34 versus 25 kg/m²) ajusté sur l’âge et la DMO Nombre de fractures Risque de fracture pour 100 sujets-année Risque de fracture selon l’IMC 0, 6 7 712 2 015 3 279 551 1 595 Un IMC élevé est un facteur de risque de fracture (humérus) après ajustement sur la DMO La Lettre du Rhumatologue ASBMR 2011 - D’après Johansson H et al. , Suède, abstr. 1036, actualisé

Ostéoporose : risques Nouveaux constats 33 L’insuffisance cardiaque : un nouveau facteur de risque

Ostéoporose : risques Nouveaux constats 33 L’insuffisance cardiaque : un nouveau facteur de risque de fracture majeure Étude de la relation entre l’insuffisance cardiaque (IC) et le risque de fracture majeure ostéoporotique Courbe de Kaplan-Meier 1, 00 Fractures majeures pour l’ostéoporose Cohorte de la Manitoba – n = 45 509 (≥ 50 ans), 1 841 sujets (4 %) avec IC – 2 703 fractures majeures au cours d’un suivi moyen de 5 ans 0, 95 0, 90 0, 85 0, 80 Antécédent d’IC 0, 75 Sans antécédent d’IC 0, 70 0 2 4 6 8 10 Années RR = 1, 28 (IC 95 : 1, 06 -1, 53) après ajustement sur de multiples facteurs de risque Il existe une augmentation du risque de fracture chez les insuffisants cardiaques, indépendante des facteurs de risque classiques, de la DMO et des comorbidités La Lettre du Rhumatologue ASBMR 2011 - D’après Majumdar S et al. , Canada, abstr. 1031, actualisé

Ostéoporose : risques Nouveaux constats 34 Une corticothérapie courte versus une corticothérapie prolongée permet

Ostéoporose : risques Nouveaux constats 34 Une corticothérapie courte versus une corticothérapie prolongée permet de réduire le risque fracturaire après transplantation rénale Données nationales américaines → analyse rétrospective de 92 699 adultes entre janvier 2000 et décembre 2006 2 groupes : glucocorticoïdes (GC) arrêt précoce (30 %) ou GC au long cours (70 %) Critère d’évaluation → 1 er événement fracturaire nécessitant une hospitalisation (courbe de survie Kaplan-Meier) Médiane de suivi de 1 428 (784 -2 042) jours 4 GC au long cours L’incidence fracturaire était de 6, 3 versus 8, 2 pour 1 000 patients/an dans le groupe GC arrêt précoce En analyse multivariée, le protocole GC arrêt précoce permet une réduction du risque fracturaire de 28 % (HR = 0, 72 ; p < 0, 001) comparativement au protocole GC au long cours Avec fracture (%) GC arrêt précoce p = 0, 0003 2 0 1 2 3 4 5 Années après transplantation La Lettre du Rhumatologue ASBMR 2011 - D’après Nikkel L et al. , États-Unis, abstr. 1092, actualisé

Ostéoporose : risques Nouveaux constats 35 Profil clinique des femmes qui se fracturent sous

Ostéoporose : risques Nouveaux constats 35 Profil clinique des femmes qui se fracturent sous traitement Type de fractures sous traitement (338 patientes/339 fractures) Analyse multivariée des facteurs de risque de fractures sous traitement Caractéristiques Autre (n = 25) Hanche (n = 25) 7 % Cheville/jambe (n = 52) 15 % Pelvis (n = 17) 5 % Côte (n = 63) 19 % Rachis (n = 61) 18 % Odds-ratio IC 95 p ge (↑ tranche de 10 ans) 1, 18 1, 03 -1, 36 0, 018 Antécédent d’accident vasculaire cérébral 1, 67 1, 05 -2, 66 0, 031 Maladie de Parkinson 2, 86 1, 06 -7, 74 0, 038 Diabète de type 1 2, 74 1, 61 -4, 68 < 0, 001 Antécédent de fracture du poignet 1, 46 1, 09 -1, 95 0, 011 Antécédent de fracture vertébrale 2, 00 1, 38 -2, 88 < 0, 001 2, 08 1, 49 -2, 90 < 0, 0001 Clavicule et membre supérieur Antécédent de fracture de côte (n = 36) Prise de corticoïdes 11 % Poignet (n = 60) 18 % 0, 006 - actuelle 1, 94 1, 29 -2, 92 - dans le passé 1, 15 0, 87 -1, 51 Alcool (plus de 20 verres/semaine) 8, 02 2, 81 -22, 85 < 0, 0001 Cette étude suggère que, malgré la prise du traitement, les femmes avec des comorbidités restent à risque élevé de fractures La Lettre du Rhumatologue ASBMR 2011 - D’après Diez-Perez A et al. , Espagne, abstr. 1024, actualisé

Ostéoporose : risques Nouveaux constats 36 Quelles sont les patientes les plus à risque

Ostéoporose : risques Nouveaux constats 36 Quelles sont les patientes les plus à risque de nouvelles fractures après 3 ans de traitement par acide zolédronique ? 15 10 5 0 OR: 0, 36 (IC 95 : 0, 15 -0, 77) p = 0, 01 9, 2 % (23/250) OR: 0, 79 (IC 95 : 0, 23 -2, 53) p = 0, 7 NNT = 18 NNT = 167 3, 5 % (9/257) DMO col F ≤ -2, 5 3, 0 % (7/235) 2, 4 % (5/210) Incidence des FV à 6 ans selon la survenue de nouvelles FV pendant les trois 1 res années Proportion de patientes (%) Incidence des FV selon la DMO au col fémoral 30 20 p = 0, 12 NA (0/11) 0 Z 6 OR: 0, 46 (IC 95 : 0, 22 -0, 99) p = 0, 03 NNT = 4 10 DMO col F ≥ -2, 5 Z 3 P 3 25 % (4/16) Fracture vertébrale incidente 5, 6 % (25/467) NNT = 34 2, 6 % (12/454) Pas de fracture vertébrale incidente Ces différents éléments permettent de dégager un sous-groupe de patientes pouvant interrompre les perfusions i. v. d’acide zolédronique après une première séquence thérapeutique de 3 ans : – T-score hanche totale et col fémoral > -2, 5 – Pas de fractures survenues durant les 3 1 res années de traitement La Lettre du Rhumatologue ASBMR 2011 - D’après Cosman F et al. , États-Unis, abstr. 1248, actualisé

Ostéoporose : risques Nouveaux constats 37 Incidence cumulée de nouvelle fracture de hanche et

Ostéoporose : risques Nouveaux constats 37 Incidence cumulée de nouvelle fracture de hanche et de surmortalité chez l’homme et la femme âgés de plus de 60 ans (1) Hommes 1, 0 0, 8 Incidence cumulée Femmes 0, 6 0, 4 0, 2 0 Femmes 5 ans 0, 6 0, 4 0, 2 10 ans 0 5 10 Années 15 Vivants et indemnes de nouvelle fracture La Lettre du Rhumatologue Hommes 5 10 Années Seconde fracture 15 Décès suivant la seconde fracture Décès suivant la première fracture ASBMR 2011 - D’après Bliuc D et al. , Australie, abstr. 1259, actualisé

Ostéoporose : risques Nouveaux constats 38 Incidence cumulée de mortalité suivant la fracture initiale

Ostéoporose : risques Nouveaux constats 38 Incidence cumulée de mortalité suivant la fracture initiale et la nouvelle fracture de hanche chez l’homme et la femme âgés de plus de 60 ans (2) Femmes Hommes 100 Incidence cumulée 100 80 60 40 20 0 Décès suivant la première fracture 80 60 Décès après fracture initiale puis nouvelle fracture 40 Décès dans la population témoin de même sexe et âge 20 0 0 5 10 Années 15 20 50 % des hommes et 40 % des femmes décèdent dans les 5 ans après la fracture initiale La nouvelle fracture et la mortalité sont les plus élevées dans les 5 premières années Une surmortalité de plus de 7 ans est observée du fait de la nouvelle fracture Les incidences de nouvelle fracture et de mortalité sont les plus élevées immédiatement après la première fracture de hanche La surmortalité est observée pendant plus de 10 ans après la fracture Elle est en particulier associée à la nouvelle fracture La Lettre du Rhumatologue ASBMR 2011 - D’après Bliuc D et al. , Australie, abstr. 1259, actualisé

Ostéoporose : risques Nouveaux constats 39 Durée de la surmortalité après une fracture de

Ostéoporose : risques Nouveaux constats 39 Durée de la surmortalité après une fracture de hanche chez l’homme Cohorte Durée de la surmortalité (années) 78 -79 6 16 88 -89 9 14 78/79 96 -97 3 12 88/89 50 -64 ans 65 -84 ans > 85 ans Variations séculaires de la durée de surmortalité chez l’homme Années ge Périodes d’étude : >10 10 78 -79 15 88 -89 11 96 -97 > 10 4 78 -79 3 2 88 -89 4 0 96 -97 2 96/97 8 6 50 -64 ans 65 -84 ans ≥ 85 ans Bien qu’une tendance vers des durées de surmortalité plus courtes ait été observée durant les dernières décennies, la surmortalité après fracture de hanche persiste jusqu’à 10 ans, voire plus chez les hommes âgés de 65 à 85 ans La Lettre du Rhumatologue ASBMR 2011 - D’après Finnes TE et al. , Norvège, abstr. 1261, actualisé

Ostéoporose : risques Nouveaux constats 40 Incidence des fractures sous-trochantériennes et diaphysaires en France

Ostéoporose : risques Nouveaux constats 40 Incidence des fractures sous-trochantériennes et diaphysaires en France : le poids des comorbidités Incidence des fractures ST/DF entre 2002 et 2009 Incidence des fractures de hanche entre 2002 et 2009 180 Années Non ajusté Ajusté 04 20 05 20 06 20 07 20 08 20 09 03 135 Années Comparativement aux fractures de hanche, l’incidence des fractures ST/DF a augmenté La démence, l’obésité, un âge < 84 ans augmentent le risque La Lettre du Rhumatologue 140 20 03 20 04 20 05 20 06 20 07 20 08 20 09 02 20 20 03 20 04 20 05 20 06 20 07 20 08 20 09 1 300 02 3 600 02 3 700 145 20 1 350 3 800 150 20 3 900 155 04 20 05 20 06 20 07 20 08 20 09 1 400 4 000 160 03 4 100 Hommes > 50 ans 165 20 1 450 4 200 175 170 02 4 300 Femmes > 50 ans 430 420 410 400 390 380 370 360 350 340 330 20 Hommes > 50 ans 1 500 20 Femmes > 50 ans 4 400 Années Facteurs de risque de fractures ST/DF (analyse multivariée) Sexe (mâle) ge > 84 ans Démence Obésité Diabète Hypertension Coefficient 0, 042 -0, 181 0, 207 0, 816 0, 055 -0, 101 p 0, 16 < 0, 0001 0, 20 < 0, 0001 OR 1, 04 0, 83 1, 23 2, 26 1, 06 0, 90 IC 95 0, 98 -1, 11 0, 79 -0, 88 1. 16 -1, 30 1, 95 -2, 61 0, 97 -1, 15 0, 86 -0, 95 ASBMR 2011 - D’après Maravic M et al. , France, abstr. 1245, actualisé

Ostéoporose : risques Nouvelles approches 41 Intérêt du NTx urinaire pour prédire la perte

Ostéoporose : risques Nouvelles approches 41 Intérêt du NTx urinaire pour prédire la perte osseuse en période périménopausique NTx urinaire mesuré chez 2 359 femmes d’ethnies multiples, âgées de 42 à 53 ans (étude SWAN) Suivi de 7, 6 + 16 ans, 8 visites comprenant la mesure du NTx et la DMO à la hanche totale et au rachis Critère d’évaluation : recherche d’une corrélation entre les mesures répétées du NTx urinaire et de la DMO puis calcul du Likelihood Ratio (LR) pour évaluer l'utilité du NTx urinaire dans la détection d’une perte annuelle de la DMO > 5 % NTx urinaire dans la détection d’une perte annuelle > 5 % Nombre de femmes avec une perte osseuse à la hanche totale ≥ 5 % (n = 221) Nombre de femmes avec une perte osseuse à la hanche totale < 5 % (n = 8 175) LR Nombre de femmes avec une perte osseuse au rachis ≥ 5 % (n = 433) Nombre de femmes avec une perte osseuse au rachis < 5 % (n = 7 925) LR > 70 35 440 2, 93 80 390 3, 75 60 -69, 99 25 409 2, 35 57 374 2, 79 50 -59, 99 40 701 2, 11 64 671 1, 75 40 -49, 99 42 1 458 1, 07 90 1 401 1, 18 < 40 78 5 167 0, 56 142 5 089 0, 51 NTx urinaire Corrélation négative significative entre la DMO et les mesures de NTx à la fois à la hanche totale (r = -0, 158) et au rachis (r = -0, 236) Des valeurs élevées de NTx urinaire (initialement et dans le suivi) étaient associées à des valeurs plus basses de DMO à la hanche totale et au rachis (p < 0, 0001) même après ajustement Plus l’excrétion de NTx urinaire est haute, plus la probabilité d’une perte osseuse annuelle > à 5 % est augmentée La Lettre du Rhumatologue ASBMR 2011 - D’après Prairie B et al. , États-Unis, abstr. 1093, actualisé

Ostéoporose : risques Nouvelles approches 42 Lien entre sclérostine circulante et fracture de hanche

Ostéoporose : risques Nouvelles approches 42 Lien entre sclérostine circulante et fracture de hanche chez les femmes de plus de 65 ans (étude SOF) Cohorte de 9 516 femmes de plus de 65 ans Étude cas-témoins : – 228 fracturées/227 témoins Multivariée avec la DMO de la hanche totale Quartile 1 (≤ 209 pg/ml ; n = 57) 1, 0 Quartile 2 (210 -267 pg/ml ; n = 57) 1, 3 (0, 6 -2, 6) Quartile 3 (268 -353 pg/ml ; n = 58) 2, 1 (1, 1 -3, 8) Quartile 4 (> 353 pg/ml ; n = 55) 3, 4 (1, 7 -7, 0) Significativité de la tendance Hazard-ratio pour la fracture de hanche Interaction p = 0, 07 22, 3 25 20 11, 1 8, 7 15 12, 7 10 5 0 1 1, 8 2 5 5 3 Quartile de sclérostine 7, 3 4 DMO au-dessus DMO en dessous de la médiane < 0, 001 Les taux circulant élevés de sclérostine sont associés à une augmentation du risque fracturaire y compris après ajustement sur l’âge, l’IMC, l’utilisation d’estrogènes, les antécédents fracturaires et la DMO à la hanche La combinaison de la DMO et du taux de sclérostine permet d’identifier des individus à haut risque fracturaire La Lettre du Rhumatologue ASBMR 2011 - D’après Arasu A et al. , États-Unis, abstr. FR 0411, actualisé

Ostéoporose : risques Nouvelles approches 43 Élévation du taux de sclérostine chez les sujets

Ostéoporose : risques Nouvelles approches 43 Élévation du taux de sclérostine chez les sujets diabétiques Taux de sclérostine selon la durée du diabète et le taux d’Hb. A 1 c r non ajusté = 0, 211 ; p = 0, 07 r ajusté selon l’âge = 0, 262 ; p = 0, 023 r non ajusté = 0, 263 ; p = 0, 03 r ajusté selon l’âge = 0, 243 ; p = 0, 038 100 80 60 40 20 0 140 Taux de sclérostine sérique (pmol/l) 120 Ostéoporose 70 Taux de sclérostine sérique (pmol/l) 140 Taux de sclérostine chez les sujets ostéoporotiques 120 100 80 60 40 20 Non Oui p = 0, 041 60 50 p = 0, 256 40 0 0 10 20 30 Durée du diabète de type 2 (années) 40 4 6 8 10 Hb. A 1 c (%) 12 30 Témoins Diabète de type 2 La sclérostine pourrait être impliquée dans la diminution de la fonction ostéoblastique rapportée chez les sujets diabétiques La Lettre du Rhumatologue ASBMR 2011 - D’après Garcia-Martin A et al. , Espagne, abstr. FR 0407, actualisé

Ostéoporose : risques Nouvelles approches 44 Prédiction du risque de fracture de hanche par

Ostéoporose : risques Nouvelles approches 44 Prédiction du risque de fracture de hanche par la cystatine C : étude SOF Étude cas-témoins : 300 fracturées/1 170 témoins Suivi à 10 ans Fracture de hanche (IC 95) en fonction de la cystatine C* (quartile) – hazard-ratio Modèle de base** Base + DMO Base + faiblesse musculaire Modèle multivarié final# Q 1 1, 0 (réf. ) Q 2 1, 5 (1, 0 -2, 2) 1, 4 (0, 9 -2, 2, 1) Q 3 1, 4 (1, 0 -2, 1) 1, 4 (0, 9 -2, 0) 1, 3 (0, 9 -2, 0) Q 4 1, 8 (1, 2 -2, 8) 1, 7 (1, 1 -2, 5) 1, 6 (1, 1 -2, 6) 0, 009 0, 01 0, 04 0, 06 Modèle p pour tendance * Bornes des quartiles : 0, 84 -0, 96 ; 1, 1 mg/l ** Modèle de base ajusté sur l’âge, le site et l’IMC # Modèle de base ajusté en plus pour l’état de santé, les antécédents de chutes, de fractures et de maladies cardiovasculaires, la faiblesse musculaire et la DMO de hanche totale Après ajustement, la cystatine C est associée à une augmentation du risque de fracture de hanche (Q 1 versus Q 4 et tendance générale) La cystatine C est un meilleur facteur prédictif de fracture de hanche que la créatininémie et le DFG L’association persiste dans un second modèle ajustant en plus sur les hormones (25(OH) vitamine D, PTH) et l’inflammation (IL-6, TNFa) La Lettre du Rhumatologue ASBMR 2011 - D’après Ensrud K et al. , États-Unis, abstr. 1023, actualisé

Ostéoporose : risques Nouvelles approches 45 Marqueurs de l’inflammation et risque de fracture vertébrale

Ostéoporose : risques Nouvelles approches 45 Marqueurs de l’inflammation et risque de fracture vertébrale et de hanche chez l’homme âgé Risques relatifs (IC 95) pour les fractures vertébrales cliniques selon le quartile de cytokine Q 1 Q 2 Q 3 Q 4 p TNFa Réf. 1, 52 (0, 7 -3, 6) 2, 25 (1, 0 -5, 1) 2, 33 (1, 1 -5, 1) 0, 004 TNF-SR 1 Réf. 0, 87 (0, 3 -2, 3) 3, 66 (1, 6 -8, 6) 4, 35 (1, 7 -11, 2) < 0, 0001 TNF-SR 2 Réf. 0, 76 (0, 3 -1, 9) 2, 46 (1, 11 -5, 44) 4, 02 (1, 8 -9, 1) < 0, 0001 CRP Réf. 0, 69 (0, 3 -1, 5) 1, 15 (0, 6 -2, 4) 0, 63 IL-6 Réf. 1, 37 (0, 7 -2, 9) 1, 52 (0, 7 -3, 2) 1, 94 (0, 9 -4, 1) 0, 037 IL-6 SR Réf. 0, 70 (0, 3 -1, 5) 1, 01 (0, 5 -2, 1) 1, 00 (0, 5 -2, 00) 0, 60 IL-10 Réf. 0, 50 (0, 3 -1, 0) 0, 33 (0, 2 -0, 7) 0, 26 (0, 1 -0, 5) < 0, 001 Les hommes ayant des marqueurs proinflammatoires plus élevés ont un risque plus élevé de fracture Les hommes avec le marqueur anti-inflammatoire (IL-10) le plus élevé ont un risque diminué de fracture vertébrale La Lettre du Rhumatologue ASBMR 2011 - D’après Cauley J et al. , États-Unis, abstr. 1019, actualisé

Ostéoporose : risques Nouvelles approches 46 Taux élevé d’adiponectine associé à une augmentation du

Ostéoporose : risques Nouvelles approches 46 Taux élevé d’adiponectine associé à une augmentation du risque fracturaire chez les hommes âgés : Mr OS Suède Pas de fractures (n = 849) Fractures (n = 150) Moyenne (DS) ge 75, 2 + 3, 2 75, 5 + 3, 2 0, 039 IMC (kg/m²) 26, 2 + 3, 5 26, 0 + 3, 7 > 0, 30 DMO hanche totale (g/cm²) 0, 97 + 0, 14 0, 90 + 0, 13 < 0, 001 Santé générale (1 -5) 2, 0 + 0, 8 2, 2 + 0, 8 0, 0012 Masse maigre (kg) 59, 5 + 6, 7 57, 9 + 6, 7 0, 0095 Adiponectine (µg/ml) 11, 5 + 5, 8 14, 2 + 8, 9 < 0, 001 Insulinémie (µU/ml) 10, 7 + 11, 2 9, 6 + 8, 5 > 0, 30 5, 8 + 1, 4 5, 9 + 1, 7 > 0, 30 26, 7 + 13, 6 27, 9 + 11, 5 0, 28 Glucocorticoïdes (%) 1 2 > 0, 30 Tabagisme actuel (%) 8 10 > 0, 30 30 40 0, 017 10 9 > 0, 30 11 13 0, 23 Glycémie (m. M/l) Ostéocalcine (µg/l) Antécédent de fracture personnel (%) Antécédent de fracture hanche apparenté (%) Diabétique (%) La Lettre du Rhumatologue p 999 hommes Suivi moyen : 5, 2 ans Pour chaque augmentation d’une DS de l'adiponectine, le risque fracturaire augmente de 32 % GR = 1, 32 ; IC 95 : 1, 15 -1, 52 ASBMR 2011 - D’après Johansson H et al. , Suède, abstr. SA 0378, actualisé

Ostéoporose : risques Nouvelles approches 47 Un taux élevé d’adiponectine est un facteur prédictif

Ostéoporose : risques Nouvelles approches 47 Un taux élevé d’adiponectine est un facteur prédictif de mortalité chez l’homme âgé : Mr OS Suède Taux sérique d’adiponectine et risque de décès Risque de décès 100 personnes/année 6 5 4 n = 1 010 ge : 69 -80 ans 3 2 1 0 0 10 20 30 40 Adiponectine (µg/ml) En analyse multivariée (IMC, DMO, âge, diabète), l’augmentation du taux d’adiponectine est associée à une augmentation de la mortalité chez l’homme âgé (GR par DS : 1, 20 ; IC 95 : 1, 06 -1, 37 ; p < 0, 01) La Lettre du Rhumatologue ASBMR 2011 - D’après Mellstrom D et al. , Suède, abstr. FR 0010, actualisé

Ostéoporose : risques Nouvelles approches 48 Différences de macro-architecture osseuse à la hanche chez

Ostéoporose : risques Nouvelles approches 48 Différences de macro-architecture osseuse à la hanche chez les hommes âgés avec ou sans fracture de hanche Résultats des paramètres de HSA en fonction du site évalué Col du fémur Région intertrochantérienne Région diaphysaire Différences en % fracturés versus témoins p DMO (g/cm 2) - 10 < 0, 0001 - 11 < 0, 0001 1 0, 645 Aire de section transversale (cm 2) - 9 0, 0001 - 8 0, 003 5 0, 036 1 0, 332 3 0, 002 3 < 0, 0001 Module de section (cm 3) - 6 0, 033 - 3 0, 236 12 < 0, 0001 Buckling ratio 17 < 0, 0001 23 < 0, 0001 6 0, 070 Diamètre externe (cm) Ces résultats suggèrent que les paramètres de géométrie au fémur proximal, qui sont des marqueurs d’une diminution de la résistance osseuse (buckling ratio élevé et petite aire de section transversale), sont associés aux fractures de hanche chez l’homme âgé La Lettre du Rhumatologue ASBMR 2011 - D’après Yerges-Armstrong L et al. , États-Unis, abstr. 1096, actualisé

Ostéoporose : risques Nouvelles approches 49 Localisation 3 D de l’amincissement de la corticale

Ostéoporose : risques Nouvelles approches 49 Localisation 3 D de l’amincissement de la corticale chez les sujets avec fracture de hanche Différence de l’épaisseur corticale entre les sujets avec fracture et les sujets témoins (%) Pourquoi l’os cortical est aminci dans cette région ? Région d’amincissement de la corticale des sujets avec fracture du col fémoral Localisation de l’insertion capsulaire Zone surélevée en forme de crête de la région cervicale supérieure -30 -20 -10 0 10 a) Fracture du col fémoral -15 -10 -5 0 5 10 b) Fracture pertrochantérienne Le scanner 3 D permet de localiser les régions d’amincissement de la corticale où surviennent les fractures de hanche, ce qui pourrait permettre d’identifier les sujets à risque La Lettre du Rhumatologue ASBMR 2011 - D’après Poole K et al. , Royaume-Uni, abstr. 1127, actualisé

Ostéoporose : risques Nouvelles approches 50 Détection de modifications de la corticale fémorale par

Ostéoporose : risques Nouvelles approches 50 Détection de modifications de la corticale fémorale par DXA avant la survenue de fractures atypiques Modifications de la corticale externe en DXA Taux cumulé de la détection d’anomalies DXAF (33 images homolatérales/19 images controlatérales soit 52 images [47 patients]) 1, 0 Changements focaux 20/2 Épaississement diffus de la corticale 10/9 Pas d’anomalies 3/8 0, 9 0, 8 p = 0, 0034 0, 7 0, 6 0, 5 0, 4 Périoste externe 6/1 Médullaire interne 11/0 Cal externe 3/1 0, 3 Côté homolatéral 0, 2 Côté controlatéral 0, 1 0, 0 1 3 5 7 9 10 13 15 17 19 21 23 25 27 29 Des modifications de la corticale externe fémorale peuvent être détectées avant une fracture atypique par l’analyse de l’image de DXA La Lettre du Rhumatologue ASBMR 2011 - D’après Hyun Yang K et al. , Corée, abstr. 1138, actualisé

Ostéoporose : risques Nouvelles approches 51 Risque de fractures au cours du diabète :

Ostéoporose : risques Nouvelles approches 51 Risque de fractures au cours du diabète : mesure du taux de lipides insaturés dans la moelle… Spectroscopie IRM du rachis lombaire Taux de lipides insaturés dans la moelle 20 * 2, 0 18 16 14 0 -2, 0 12 -4, 0 10 T TFx D DFx 2, 0 * 1, 0 8 6 W 4 0 RL UL 2 -1, 0 0 -2, 0 -3, 0 SL 0 T TFx D 100 200 300 400 500 600 700 800 Indice d’insaturation des lipides T-score hanche totale T-score rachis lombaire DMO des sujets avec et sans fractures -27, 6 % 0, 12 -15, 9 % * * 0, 10 0, 08 0, 06 0, 04 0, 02 * -37, 0 % 0 T TFx D DFx La mesure du taux de lipides insaturés par spectroscopie IRM lombaire pourrait permettre d’identifier les sujets avec fractures La Lettre du Rhumatologue ASBMR 2011 - D’après Patsch J et al. , États-Unis, abstr. FR 0049, actualisé