Chapitre 2 La guerre froide Laprs guerre 1945

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Chapitre 2 : La guerre froide

Chapitre 2 : La guerre froide

L’après guerre (1945 -1952) • Objectif militaire : disposer d’un missile capable de transporter

L’après guerre (1945 -1952) • Objectif militaire : disposer d’un missile capable de transporter une tête nucléaire • URSS et Etats-Unis vont récupérer les travaux allemands pour concevoir leurs missiles Redstone et Scud : premiers missiles balistiques courte portée • Prochaine étape : missiles intercontinentaux !

R-7 « Semyorka » (1957 - ) • • • Masse : 280 T

R-7 « Semyorka » (1957 - ) • • • Masse : 280 T Poussée : 400 T 4 propulseurs latéraux 1 étage central Moteurs en faisceaux 5 à 6 T en orbite basse La fusée R-7 en 1957 Source : CNES

SATURN V (19671972) • • 110 mètres de hauteur 3000 T au décollage 3500

SATURN V (19671972) • • 110 mètres de hauteur 3000 T au décollage 3500 T de poussée 1 er étage : K/LOX 2ème et 3ème : LOX/LH 2 LEO -> 120 tonnes TLI -> 65 tonnes La fusée Saturn V en exposition Source : NASA

La fusée N 1 (1967 -1972) • • • Taille : 105 mètres 2900

La fusée N 1 (1967 -1972) • • • Taille : 105 mètres 2900 T au décollage 4600 T de poussée LEO : 85 tonnes 3 étages utilisant K/LOX 1 er étage : 30 moteurs La fusée N 1 en cours d’assemblage Source : aerospaceweb. org

Comparaison Saturn V / N 1 Saturn V : • Innovations : – Moteurs

Comparaison Saturn V / N 1 Saturn V : • Innovations : – Moteurs gigantesque – Moteurs à Hydrogène – > Développement long et couteux N 1 : • Utilisation de techniques existantes à plus grande échelle -> complexification de la fusée donc elle devient moins robuste Saturn V : plus fiable et plus performante 12 succès sur 12 lancements N 1 : 4 échecs sur 4 lancements

La navette spatiale (1981 -) • • 56 m de hauteur 2000 T au

La navette spatiale (1981 -) • • 56 m de hauteur 2000 T au décollage 2500 T de poussée 2 étages à poudre 3 moteurs LH 2/LOX 24 T en orbite basse 3, 8 T en orbite GEO Décollage de la navette Columbia en 1981 Source : NASA

Energia (1988 -1991) • • 58 m de hauteur 2400 T au décollage 3550

Energia (1988 -1991) • • 58 m de hauteur 2400 T au décollage 3550 T de poussée 4 étages latéraux K/LOX 6 moteurs LH 2/LOX 100 T en orbite basse 32 T en injection lunaire La fusée Energia avec la navette spatiale Burane. Source : Buran. fr

Innovations deux lanceurs • Navette spatiale américaine : - étages d’accélération à poudre (->

Innovations deux lanceurs • Navette spatiale américaine : - étages d’accélération à poudre (-> Ariane 5) - moteurs à hydrogènes à haut rendement (SSME) -> le moteur RS-68 qui équipe les Delta IV en dérive • Lanceur Energia : - modularité de la fusée (Zénith, Energia-M, Vulcan) - moteurs RD-170 puissants et économes -> le moteur RD-180 qui équipe la fusée Atlas 5 en dérive

Chapitre 3 : Les lanceurs actuels et futurs

Chapitre 3 : Les lanceurs actuels et futurs

Le programme Ariane (1979 - ) • Objectifs : indépendance spatiale européenne lanceur fiable

Le programme Ariane (1979 - ) • Objectifs : indépendance spatiale européenne lanceur fiable et à bas coût 2 à 3 lancements en orbite GEO par an

Ariane 5 (1996 -) • • 54 mètres de hauteur 775 T au décollage

Ariane 5 (1996 -) • • 54 mètres de hauteur 775 T au décollage 1300 T de poussée 2 étage à poudre 1 moteur centrale LH 2/LOX 20 tonnes en orbite basse 10 tonnes en orbite GEO 50 % du marché en GEO La fusée Ariane 5 Source : ESA

Les concurrents d’Ariane 5 • -> Proton (GTO : 6, 3 T) • ->

Les concurrents d’Ariane 5 • -> Proton (GTO : 6, 3 T) • -> Zénith (6, 1 T) • -> Delta IV (6 -13 T) -> Atlas V (6 -8 T) • -> Long March 3 (GTO : 3, 8 T)

La propulsion nucléaire • Voyages interplanétaires : propulsion chimique insuffisante Principe d’un moteur nucléaire

La propulsion nucléaire • Voyages interplanétaires : propulsion chimique insuffisante Principe d’un moteur nucléaire Source : NASA

Conclusion • Avancés et innovations : volonté politique ou militaire (guerre froide) • Aujourd’hui,

Conclusion • Avancés et innovations : volonté politique ou militaire (guerre froide) • Aujourd’hui, les études se focalisent sur la réduction des coûts • Objectif : se placer sur un marché rentable et être compétitif • Pas de grandes évolutions en vue