Ces escaliers spectaculaires Utiliss depuis toujours les escaliers

Ces escaliers spectaculaires Utilisés depuis toujours, les escaliers sont un symbole d'ambition et représentent le besoin de l'Homme d'aller toujours plus haut. Partout dans le monde, il existe des escaliers spectaculaires qui peuvent vous laisser bouche bée ou vous donner le vertige. Voici les plus impressionnants. …Gardez un peu de souffle pour la fin Nanou et Stan-Progression manuelle

Château de Chambord, France L'escalier en double hélice du château de Chambord est une merveille architecturale attribuée à Léonard de Vinci. Il est fait d'une telle façon que deux personnes empruntant chacune un escalier peuvent se voir mais jamais se croiser.

Escalier du musée du Vatican Ce magnifique escalier en double spirale se trouve dans le musée du Vatican. Créé par Giuseppe Momo en 1932, c'est l'escalier le plus photographié du monde. Composé de deux spirales séparées, il est fait de telle sorte que les personnes qui montent ne croisent pas celles qui descendent.

Minaret el-Malwiya, Irak Le minaret en spirale de la Grande mosquée de Samarra est peut-être le dernier édifice restant du califat des Abbassides. Construite au IXe siècle, cette structure fait partie de la mosquée, considérée comme la plus grande du monde à l'époque. Le minaret est très inspiré des ziggourats de Mésopotamie.

Angkor Wat, Cambodge L'une des Sept merveilles du monde, le temple d'Angkor Wat est le chef d'œuvre architectural du XIIe siècle. Plusieurs millions de personnes visitent le temple et montent ses escaliers ultra abrupts chaque année. La légende veut que ces escaliers soient si abrupts pour rappeler aux visiteurs qu'atteindre le paradis est une tache difficile.

Chand Baori, Rajasthan, Inde Le Chand Baori, situé dans le Rajasthan en Inde, est l'un des plus grands puits du monde. Construit au VIIIe et IXe siècles, il compte 3 500 marches. Avec une impressionnante géométrie et une symétrie parfaite, le puits a été classé site patrimonial par le gouvernement indien.

Grottes de Batu, Malaisie Ces grottes, situées à 122 mètres d'altitude, abritent un temple vieux de 113 ans consacré à Kârttikeya, fils de Shiva. Pour l'atteindre, il faut monter les 272 marches d'un escalier très escarpé sans se faire embêter par les macaques !

Temple de la Lune, Pérou Découverte par accident en 1911, Machu Picchu est la plus mystérieuse des villes inscrites au patrimoine mondial. Le Temple de la Lune, pourtant une destination très touristique, reste une énigme encore aujourd'hui. Seuls 400 visiteurs peuvent se rendre sur le mont Huayna Picchu, où les plus aventuriers admirent les merveilles architecturales du temple. Les fans d'archéologie les plus courageux peuvent aussi grimper les escaliers sur 207 mètres afin d'étudier les constructions des incas.

Chute de pailon del Diablo, Équateur La chute de pilon del Diablo, aussi connue sous le nom de « chaudron du diable » , est une superbe cascade avec un escalier adjacent. Le haut de cet escalier en pierres glissantes peut produire une illusion d'optique.

Escalier des tulipes, Maison de la reine, Royaume-Uni Cet escalier à la superbe rambarde en fer forgé est le premier escalier autoportant en colimaçon de Grande Bretagne. Situé dans la maison de la reine, il est célèbre pour ses fantômes pris en photo en 1966.

Palais Contarini del Bovolo, Venise, Italie Cet escalier de la Renaissance, qu'on trouve dans le palais de la famille Contarini, est une construction emblématique de Venise. Son nom, « Bovolo » , signifie « coquille d'escargot » en italien.

Mont Tianmen, Chine On appelle cette montagne la Porte du paradis parce que la grotte est si haute qu'elle semble mener droit au ciel. Pour l'atteindre, il faut monter 999 marches.

Mont Taihang, Chine Si vous voulez avoir le vertige sans entreprendre un trek d'aventurier, rendez-vous à Linzhou en Chine. Cet escalier en colimaçon de 91 mètres installé le long de la falaise du mont Taihang est fait pour ceux qui recherchent une montée d'adrénaline ! Mais attention, seuls les moins de 60 ans ont le droit de monter.

Statue de la liberté, États-Unis Pour atteindre la couronne de la Statue de la liberté et admirer New York de l'une de ses 25 fenêtres, il faut monter 354 marches ! Si plus de quatre millions de personnes visitent la statue chaque année, autant dire que tous ne tentent pas l'ascension.

Le Verruckt, États-Unis Le Verruckt, qui signifie « fou » en allemand, est le glissade d'eau la plus haute du monde - il faut grimper 264 marches pour en atteindre le sommet, qui se situe à 51 mètres.

Escalier du paradis, Hawaï Aussi connu comme « l'escalier de Haïku » , cette piste de 3922 marches court sur 646 mètres. L'escalier a été construit par les garde-côtes américains pendant la Seconde Guerre mondiale afin d'accéder à la station de radio située en haut de la montagne. Cette piste extrêmement dangereuse n'est pas ouverte au public.

La Sagrada Familia, Espagne La Sagrada Familia, la basilique inachevée d'Antoni Gaudí, est classée au patrimoine mondial de l'UNESCO. Son design est très inspiré de la nature et son escalier en spirale rappelle un abri de jardin et des feuilles d'érable qui tombent. La Sagrada Familia est le site le plus visité de Barcelone.

La Verticale. Les 1665 marches de la Tour Eiffel en 7 minutes 50 Il a fallu deux ans et 2 mois pour construire la Tour Eiffel, il fallu seulement 7 min 50 sec au vainqueur de la Verticale pour grimper ses 1665 marches Au programme de la première édition: 324 mètres de souffrance du pilier sud jusqu'à l'arrivée, jugée au troisième étage de la Dame de fer. 57 forçats Gustave Eiffel n'avait certainement pas prévu qu'en 2015, 57 forçats des escaliers issus de seize pays différents, de la Nouvelle-Zélande aux Etats-Unis, en passant par l'Allemagne et le Brésil, se jetteraient à l'assaut de sa tour. Pour souffrir, à la différence des près de 7 millions de visiteurs annuels. ………. /………

Parce qu'il y a plus que les marches: il faut combattre le vent, le froid, la nuit, l'étroitesse du mikado en acier. . . et le vertige, car à partir du deuxième étage, les marches sont ajourées. Bref, il faut « tout donner et le reste » comme le souligne avec malice l'organisateur de la course, Jean-Charles Perrin. Il faut vaincre aussi la pollution qui embrume depuis mercredi le ciel parisien. Mais, venir dans la capitale, même pour souffrir, est une réelle motivation pour le Haut-Savoyard Adrien Perret, âgé de 24 ans. « C'est un grand monument français, ce sera un bel honneur de monter au dernier étage » , sourit cet amateur de course de montagne avant son ascension A bout de souffle « Avec l'Empire State Building, c'est la tour la plus iconique. Tout le monde connaît la Tour Eiffel. Ca c'est une motivation » , renchérit le plus vieux compétiteur, Napoléon Woo, 58 ans, restaurateur à Québec. La Dame de fer, debout depuis 1889, a beau être remarquable, pendant la course, « pas le temps d'admirer » ou de laisser son regard divaguer sur le Paris by Night, insiste Adrien Perret. Parce que l'effort est « violent » , raconte Guy Amalfitano, 51 ans. L'aventurier unijambiste court avec des béquilles. « La course se complique dès le premier étage » , ironise un autre participant, l'amateur parisien Franck Ferrari, qui a tout de même pu jeter un oeil sur le Panthéon. « On verra le paysage une fois en haut, pendant la montée je vais penser à ma souffrance » , renchérit Cédric Fleureton, l'un des coureurs élite, 41 ans. L'ancien vice-champion d'Europe de triathlon n'a vu « que du métal » en 8 min 25 sec. Mais, « on aime un peu ça » , plaisante-t-il. ……. . /…….

Mauvais quart d'heure On peut en douter à voir les premiers athlètes arriver. Certains ont les mains sur les genoux. D'autres marchent, épuisés, littéralement à bout de souffle. Pas Piotr Lobodzinski, vainqueur en 7 min 50 sec, toujours fringant à l'arrivée. Le Polonais admet tout de même avoir été perturbé par « le vent tournant » dans les étages supérieurs. . . « J'ai passé un mauvais quart d'heure » , explique en revanche Guy Amalfitano. « C'est vraiment hors normes, il y a des cassures, c'est étroit. J'ai fait seize minutes et des poussières, mais l'essentiel c'est d'être au bout. » « Pire qu'un marathon » Les premières participantes terminent prostrées, à peine capable de se réhydrater. C'est le cas de Madeleine Fontillas-Ronk, 46 ans. Cette mère de quatre enfant originaire de Los Angeles, a vaincu un cancer du sein diagnostiqué en octobre 2013. Elle évoque sa course avec émotion, les larmes dans les yeux. « J'ai couru aujourd'hui pour toutes les femmes qui ne peuvent pas courir. » « Le froid, le vent, l'obscurité, les rambardes qui vous coupent jusqu'à l'os, mais vous pensez au sommet où il fait chaud » , explique la Californienne. « On n'a plus de souffle, mais vous regardez autour de vous, il y a la Ville Lumière, et vous pensez à ce par quoi vous êtes passée (. . . ) et vous continuez » , sourit-elle. « C'est pire qu'un sprint, pire qu'un marathon, et même pire que de donner naissance » , raconte cette habituée des courses comme le Run Up organisé dans l'Empire State Building. « Vous sentez vos poumons, votre gorge, votre cerveau vous dit d'arrêter. . . C'est entre moi et la tour. Mais, je reste debout, car elle est toujours debout. » Ca M. Eiffel l'avait prévu. Nanou et Stan le 10/09/2020