Centre international dtudes pdagogiques Langue et culture Exploiter

Centre international d’études pédagogiques

- Langue et culture Exploiter la littérature française contemporaine en classe de langue Pierre-Yves ROUX Centre international d’études pédagogiques (CIEP)

Texte 1

s e D s é t i v i t ac ire o t ra

Quel même verbe pourrait correspondre à tous ces dessins ? Faites chaque fois une courte phase avec ce verbe

Qu’est-ce que c’est ? Comment ça s’écrit ? Remettez les lettres dans l’ordre OR C UE C Œ U R Mettez le dessin à sa place sur la silhouette

Pouvez-vous essayer de compléter cette citation d’Alfred de Musset ?

Cochez pour choisir q q sans te faire trop mal. ça fait circuler le sang. c’est là qu’est le génie. et apporte-moi un café !

Comment comprenez-vous cette citation ?

? Un rébus pour retrouver le nom de l’auteur… Roman

Qu’est-ce qu’un rébus ? Ce sont des lettres ou dessins que l’on doit prononcer et assembler pour former un mot ou une phrase. Des exemples simples K café pompier rideau

Un rébus pour retrouver le nom de l’auteur… A YES ……… Tes Ses Nos Vos Leurs Amélie Nothomb

Complétez la légende

Prénom de l’auteur Nom de l’auteur Portrait de l’auteur Couverture Titre Type d’écrit / type de livre Éditeur

Repérez le maximum d’informations sur cet extrait de site internet. A partir des mots-clés « étiquettes » , essayez d’imaginer de quoi parle ce roman

. . . e t x e t e L

Marie aimait son prénom. Quand elle disait qu'elle s'appelait Marie, cela produisait son effet. « Marie » , re pe tait-on, charme. Le nom ne suffisait pas a expliquer le succès. Elle se savait jolie. Grande et bien faite, le visage éclairé de blondeur, elle ne laissait pas indifférent. A Paris, elle serait passée inaperçue, mais elle habitait une ville assez éloignée de la capitale pour ne pas lui servir de banlieue. Elle avait toujours vécu la , tout le monde la connaissait. Marie avait 19 ans, son heure était venue. Une existence formidable l'attendait, elle le sentait. Elle étudiait le secrétariat, ce qui ne présageait rien – il fallait bien étudier quelque chose. On était en 1971. « Place aux jeunes » , entendait-on partout. (…) Le plus beau garçon de la ville s'appelait Olivier. Elancé , très brun comme un Méridional, il était le fils du pharmacien et reprendrait ce métier. Gentil, drôle, serviable, il plaisait a tous et a toutes. Ce dernier détail n'avait pas échappé a Marie. Elle n'eut qu'a apparaitre et le tour fut joue : Olivier tomba fou amoureux d'elle.

Et un premier principe…

Et un premier principe…

Et un premier principe… Texte trop long

Et un premier principe… F 4 F 3 Texte trop Fragment 2 long Fragment 1

e t x e t e L ( . . . ) t u b dé

Marie aimait son prénom. Quand elle disait qu'elle s'appelait Marie, cela produisait son effet. « Marie » , re pe tait-on, charme. C’est l’histoire q q q d’un garçon d’une fille d’un couple La scène se passe q q aujourd’hui dans le futur q q Justifiez dans le passé on ne sait pas Justifiez

Comment s’appelle le personnage ? Un petit jeu : avec les lettres de MARIE, essayez de trouver deux autres mots (anagrammes) Pour vous aider : maire aimer

D’après vous, s’agit-il de prénoms de garçons, de filles, ou bien de prénoms qu’on peut donner à des garçons ou à des filles ? Paul Mireille Basile Camille Véronique Louise Arnaud Claire Thomas Valentin Dominique Renée Existe-t-il des équivalents dans votre langue ?

Parmi ces prénoms, quels sont ceux que vous aimez et ceux que vous n’aimez pas ? Essayez d’expliquer pourquoi. Paul Camille Arnaud Valentin Mireille Véronique Claire Dominique Basile Louise Thomas Renée Aimez-vous votre prénom ? Pourquoi ? Quel est le prénom que vous préférez pour un garçon ? Et pour une fille ? c

e t x e t e L. . . ) e t i u s (

Marie aimait son prénom. Quand elle disait qu'elle s'appelait Marie, cela produisait son effet. « Marie » , re pe tait-on, charme. Le nom ne suffisait pas a expliquer le succès.

Placez les mots à gauche, s’ils ont le même sens que succès et à droite s’ils ont un sens contraire + Succès - Victoire Défaite Triompher Perdre Réussite Échec

Le nom ne suffisait pas a expliquer le succès. D’après vous, qu’est-ce qui pouvait expliquer le succès de Marie ? Faites des hypothèses… Cochez et expliquez q son argent q sa beauté q ses résultat scolaires q ses performances sportives q son animal de compagnie

Le nom ne suffisait pas a expliquer le succès. Dans cette phrase, est-ce que succès veut dire « victoire » ? Cochez ce qui peut expliquer l’expression (plusieurs réponses possibles) « Avoir du succès » signifie q Avoir beaucoup d’amis q Être solitaire q Être populaire q Arriver le premier

e t x e t e L. . . ) e t i u s (

Marie aimait son prénom. Quand elle disait qu'elle s'appelait Marie, cela produisait son effet. « Marie » , re pe tait-on, charme. Le nom ne suffisait pas a expliquer le succès. Elle se savait jolie. Grande et bien faite, le visage éclairé de blondeur, elle ne laissait pas indifférent. A Paris, elle serait passée inaperçue, mais elle habitait une ville assez éloignée de la capitale pour ne pas lui servir de banlieue. Elle avait toujours vécu la , tout le monde la connaissait.

D’après vous, quelle pourrait être la photo de Marie ? Pourquoi ?

A B C D

D’après vous, quelle photo pourrait représenter la ville où elle vit ? Expliquez pourquoi

A C B

Complétez la carte de France avec les mots cidessous Paris capitale banlieue province Île-de-France Pourquoi 5 mots et 4 flèches seulement ? 1 …… 2 …… 3 …… 4 ……

VRAI ou FAUX ? Cochez pour répondre V F Marie habite en province q q Marie est belle q q Marie est brune q q Avant, Marie habitait à Paris q q Marie est populaire q q Marie est petite q q Dans sa ville, Marie passe inaperçue q q

e t x e t e L. . . ) e t i u s (

Marie aimait son prénom. Quand elle disait qu'elle s'appelait Marie, cela produisait son effet. « Marie » , re pe tait-on, charme. Le nom ne suffisait pas a expliquer le succès. Elle se savait jolie. Grande et bien faite, le visage éclairé de blondeur, elle ne laissait pas indifférent. A Paris, elle serait passée inaperçue, mais elle habitait une ville assez éloignée de la capitale pour ne pas lui servir de banlieue. Elle avait toujours vécu la , tout le monde la connaissait. Marie avait 19 ans, son heure était venue. Une existence formidable l'attendait, elle le sentait. Elle étudiait le secrétariat – il fallait bien étudier quelque chose. On était en 1971. « Place aux jeunes » , entendait-on partout.

En quelle année est-ce que Marie est née ? Comment le savez-vous ? Si j’ai confiance en l’avenir, je suis q optimiste q pessimiste Si j’ai peur de l’avenir, je suis q optimiste q pessimiste Est-ce que Marie est optimiste ou pessimiste ? Qu’est-ce qui vous a permis de répondre ?

Qu’étudie Marie ? Est-ce qu’elle est passionnée par ces études et par cette profession ? Justifiez A partir des images, expliquez ce que devait faire une secrétaire en 1971 ? Et aujourd’hui ? Qu’est-ce qui a changé ?

Expliquez l’expression ci-dessous. Connaissez-vous d’autres expressions qui ont le même sens ? PLACE AUX JEUNES ! L’histoire se passe en ………. Que s’est-il passé trois ans plus tôt en France ?

Comment comprenez-vous les slogans et expressions cidessous ? Commentez-en un Il faut que jeunesse se passe et se corrige Jeunesse de plaisir, vieillesse anticipée

e t x e t e L t e e t i u s (. . . )

Marie aimait son prénom. Quand elle disait qu'elle s'appelait Marie, cela produisait son effet. « Marie » , re pe tait-on, charme. Le nom ne suffisait pas a expliquer le succès. Elle se savait jolie. Grande et bien faite, le visage éclairé de blondeur, elle ne laissait pas indifférent. A Paris, elle serait passée inaperçue, mais elle habitait une ville assez éloignée de la capitale pour ne pas lui servir de banlieue. Elle avait toujours vécu la , tout le monde la connaissait. Marie avait 19 ans, son heure était venue. Une existence formidable l'attendait, elle le sentait. Elle étudiait le secrétariat, ce qui ne présageait rien – il fallait bien étudier quelque chose. On était en 1971. « Place aux jeunes » , entendait-on partout. (…) Le plus beau garçon de la ville s'appelait Olivier. Elancé , très brun comme un Méridional, il était le fils du pharmacien et reprendrait ce métier. Gentil, drôle, serviable, il plaisait a tous et a toutes. Ce dernier détail n'avait pas échappé a Marie. Elle n'eut qu'a apparaitre et le tour fut joue :

Quels sont les points communs entre Marie et Olivier ? Et quelles sont leurs différences ? Quelle est l’enseigne du magasin du père d’Olivier ? 1 2 3 4 5 D’après vous, à quels magasins correspondent les autres enseignes ? D’après vous, quelle serait la dernière phrase du texte ? Elle n’eut qu’à apparaître et le tour fut joué, ………. Olivier tomba fou amoureux d'elle.

e L é m u s ré. . . e t x

Complétez le texte ci-dessous pour résumer ce que vous avez lu et compris C’est l’histoire d’une. . . qui s’appelle. . Elle habite. . . . . Elle est. . . . , . . . Dans. . . . , le plus. . . . . s’appelle. . . C’est le. . . . du. . . Il est tombé. . . . de. . . .

e L é m u s ré. . . re

Le résumé de l’histoire L’histoire est celle de Diane, une jeune fille très intelligente, sensible et généreuse, mais traitée avec dureté par Marie, sa mère, qui lui voue, depuis le jour de sa naissance, une jalousie proche de la haine. L’enfant observe que sa mère déborde par contre d’amour pour son frère et, surtout, pour sa sœur. Elle cherche tout d’abord à se faire, elle aussi, aimer de Marie, avant de comprendre que ce sera impossible…

Quel est le personnage principal du livre ? Qui est-ce pour Marie ? L’extrait étudié est-il le début ou la fin du roman ? D’après vous, à quelle époque se déroule le livre ? Quel sera le sujet du livre ? Est-ce que cela correspond à ce que vous aviez imaginé ?

a l e D i s n e h é r p m o c a l à on. . . on

A la manière de… 1. Vous et votre prénom Sur le modèle du texte d’Amélie Nothomb, écrivez un texte entre 10 et 15 lignes respectant les parties suivantes : 2. Votre physique 3. Vous et les autres 4. Où vous vivez 5. Vos études et vos projets 6. Votre meilleur(e) ami(e)

e u q i t i r c a L. . . e r v i l du

Cochez…

UN TEXTE LONG EN

Texte 2

A nous deux, Paris ! Benoît DUTEURTRE (2012)

Dès que l'ancienne locataire disparut dans l'escalier, Jérôme, fou de joie, referma la porte et fit demi-tour pour contempler l'appartement. Son appartement, au cœur de Paris : deux belles pièces fraîchement repeintes, séparées par un double battant vitré à croisillons de bois. Et surtout, par terre, ce combiné gris en matière plastique : le téléphone ! Son premier téléphone, accessoire qui résumait l'étape franchie en montant de la province à la capitale. A Rouen où il venait de passer deux ans, les étudiants n'en disposaient quasiment jamais. On se débrouillait, on se déplaçait, on utilisait les cabines publiques. Ici, le téléphone faisait partie des accessoires indispensables et vous transformait soudain en Parisien, avec son numéro à sept chiffres.

Jérôme considérait avec gourmandise chacun de ces détails. Pour lui, la population française se divisait en deux catégories : les utilisateurs de numéros à six chiffres (quarante millions de provinciaux sans importance) ; et les détenteurs d'un numéro à sept chiffres : dix millions de privilégiés habitant cette métropole et ses banlieues, qui représentaient la France centrale, la France historique, la France moderne dans laquelle il venait enfin d'accomplir son entrée. (…) L'appartement, au premier étage, surplombait un petit square planté de marronniers. A cette distance, Jérôme pouvait lire le nom du jardin public gravé sur un panneau près de la grille d'entrée : "Square Gaston-Baty". Trois chiffres romains précisaient qu'on se situait dans le XIVe arrondissement (…).

Le square Gaston-Baty formait un triangle de verdure incliné au milieu de trois rues désertes. D'un côté se dressait un petit hôtel ; de l'autre, un restaurant de fruits de mer. Le gardien coiffé d'un képi était sorti de sa guérite pour arpenter la terre battue ; un enfant jouait devant sa mère dans le bac à sable ; un homme lisait le journal et Jérôme, penché à sa fenêtre, contemplait avec ravissement ce nid de quiétude éclairé par un rayon de soleil à travers les branches. On décrit généralement ce genre d'endroit comme "un coin de province en plein Paris «. (…) Passant la double porte vitrée, Jérôme Demortelle pénétra dans la chambre meublée seulement d'un lit.

Il réfléchit à l'emplacement d'une bibliothèque ; puis il retourna dans le salon, faillit se prendre les pieds dans le fil du téléphone et s'avança vers la minuscule cuisine perchée sur la rue. Enfin il admira cette entrée garnie de placards qui donnait sur une salle de bains avec baignoire (…). Ses meubles arriveraient d'une minute à l'autre. En attendant, il s'assit sur l'unique chaise disponible et feuilleta le dernier numéro du magazine Actuel qui indiquait les lieux à la mode, ceux où il fallait impérativement se montrer. (…) La mode, aujourd'hui, venait d'Angleterre et d'Amérique. Mais, dans l'esprit de Jérôme Demortelle, tout se passait encore à Paris, et une seule chose l'intéressait : entrer dans la danse pour s'y faire remarquer.

s e d z e n i g t a n m a I v u o p s n o i t s e qu e n u e r t t e m e per l a b o l g e h c o r p p a e

1. Approche globale

Comment s’appelle le personnage ? Où vit-il ? Depuis longtemps ? Où vivait-il avant ? Des exemples de questions Est-ce qu’il aime Paris ? Pourquoi ? Quel est, pour lui et dans son appartement, le symbole de la vie parisienne ?

Complétez le tableau avec les pièces de l’appartement (à gauche) et toutes les informations que vous connaissez sur chacune d’elles (à droite) Pièces de l’appartement Informations

z e n i g Ima s e d t n a n e t n i t a n m a v u o p s n o i t s e u q e n u e r t t e m r e p s u l p e h c o r p ap te

2. Approche plus détaillée (exemples)

Remettez les images dans l’ordre chronologique 1 2 3 4 5 6 Quel serait le téléphone décrit dans le texte ? Pourquoi ? D’après vous, à quelle époque se passe la scène ? Pourquoi ?

Quels sont les informations communes entre le texte et le document à gauche ? Et entre le texte et les documents ci-dessous ?

Légendez les dessins suivants avec des mots du texte

Ces illustrations ne correspondent pas au texte. Pourquoi ? Expliquez…

Ces illustrations ne correspondent pas au texte. Pourquoi ? Expliquez…

Ces illustrations ne correspondent pas au texte. Pourquoi ? Expliquez… Etc.

Vrai ou faux ? Cochez et justifiez 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. . . . . . . . . Etc. q q q V V V q q q F F F

CULTURE ET CIVILISATION

THEME 1/3 4 grandes catégories d’élèves : - Les populaires : ont beaucoup d’amis et en veulent toujours plus ; ne doivent pas avoir de contact avec les « boloss » - Les « normaux » : rien à dire. Pas intéressants pour les autres - Les « boloss » : intellectuels et travailleurs qui ne suivent pas la mode et ont peu de vie sociale… - Les geeks : vivent dans le monde des nouvelles technologies et ne s’intéressent pas à autre chose. Peu de vie sociale en dehors des autres « geeks »

Commentez ces photos Est-ce qu’on retrouve ces catégories en Croatie ?

Quelle est l’image du/de la « populaire » dans ces livres ?

Choisissez un de ces livres et imaginez quelles pourraient être les grandes idées pour devenir ou ne pas devenir populaire 1. Pour devenir populaire, il faut -. . . . . 2. Pour ne pas devenir populaire, il faut -. . . . . . - Etc. 1 2

THEME 2/3

« Ce qu’ils pensent de Paris » . D’après vous, qui est « ils » ?

Que nous apprend ce document ? D’après vous, pourquoi est-ce que 80% des salariés d’Îlede-France veulent quitter cette région ? Faites chaque fois une phrase pour les diapos suivantes

Et vous, préférez-vous vivre à la capitale où en province ? Imaginez des arguments pour chacun des cas. Discutez et débattez entre vous à partir de vos arguments

THEME 3/3 Les slogans de mai 68

Comment comprenez-vous les slogans suivants ?

Par groupes, imaginez votre propre slogan et réalisez une affiche avec une illustration

Pierre-Yves ROUX responsable de l’unité expertise et qualité Département Langue française roux@ciep. fr