CARDIOLOGIE BESANCON 2012 Phase I Raction excrtion Augmentation
CARDIOLOGIE BESANCON 2012
Phase I – Réaction excrétion Augmentation des alpha-globulines R E V E Phase II – Inflammation Augmentation des alpha-globulines ou augmentation des béta-globulines R S I Phase III – déposition Augmentation des alpha- et béta-globulines ou augmentaiton des alpha- et gamma-globulines B L E Phase IV – Fibrose Augmentation des alpha- et gamma-globulines ou augmentation des alpha-, béta- et gamma- globulines I R R E Phase V – Nécrose Augmentation des béta- et gamma-globulines ou augmentaion des gamma-globullines V E R S Phase VI – Désorganisation Diminution des gamma-globulines I B L E
PHYTOTHERAPIE ET MALADIES CARDIOVASCULAIRES • • • Athérosclérose GENERALE Introduction Physiopathologie Facteurs de risque Thérapeutique ACTION SUR LES GRAISSES SANGUINES AGREGATION PLAQUETTAIRE ATHEROSCLEROSE CORONAIRE Physiopathologie Thérapeutique • • ATHEROSCLEROSE CEREBRALE Introduction Thérapeutique PLANTES SPECIFIQUES • PLANTES ADAPTOGENES
• • • ARTERITE PERIPHERIQUE EXTRASYSTOLES Définition Traitement PLANTES ANTIARYTHMIQUES PLANTES SYMPATHICOLYTIQUES (ORTHOSYMPATHICOLYTIQUE) PLANTES VAGOLYTIQUES HYPERTENSION Physiologie et étiologie Traitement PLANTES HYPOTENSIVES • • • PLANTES DIURÉTIQUES PLANTES RELAXANTES
• • • HYPOTENSION Définition Physiologie et étiologie Traitement PLANTES VAGOLYTIQUES ET (ORTHO SYMPATHICOTONIQUES: • PLANTES STIMULANTES DU SYSTÈME CARDIO VASCULAIRE: • LUTTE CONTRE L'HYPOCORTISOLISME ET L'HYPOALDOSTÉRONISME: • PLANTES CONTRE L'INSUFFISANCE VEINEUSE • INSUFFISANCE VEINEUSE • VARICES • HEMORROIDES • • BIBLIOGRAPHIE • CD roms • Livres • Site Web
ATHÉROSCLÉROSE GENERALE • • Introduction Physiopathologie Facteurs de risque Thérapeutique
• • • Introduction La place des phytomédicaments dans les troubles circulatoires et en cardiologie est importante, elle nécessite un abord très prudent. De nombreuses plantes contiennent des substances actives tant dans le traitement que dans la prévention des pathologies cardio vasculaires. Certaines font partie des plantes extrêmement efficaces et contiennent souvent des substances toxiques. La plupart ont été disséquées jusqu'à en obtenir les principes actifs les plus efficaces et par delà des produits standardisés afin éviter les risques d'intoxication. En effet, la zone de sécurité entre activité et toxicité étant souvent trop faible pour un emploi courant, la standardisation permet une certaine stabilité dans la dose prescrite; c’est le cas de la digitale (Digitalis purpurea), de la belladone (Atropa belladonna) ou de la jusquiame ( Hyoscyamus niger). Des études récentes sont devenues une justification à de vieilles habitudes : la vigne par exemple et son célèbre « French Paradox » ont enlevé toute culpabilité à des usages consacrés de consommation alcoolique ou encore l'utilisation de l'huile d'olive pour son action lipémiante positive qui justifie sa place en première position comme préventif cardio vasculaire.
• • • PHYSIOPATHOLOGIE L'athérosclérose est une maladie dégénérative de la paroi artérielle des artères de gros et de moyens calibre caractérisée par l'accumulation de lipides et de diverses cellules, accumulation aboutissant à la formation de plaques d'athérome. La plaque débute quand les lipides (lipoprotéines LDL) traversent l'endothélium et s'accumulent dans la couche sous endothéliale. Cette pénétration des lipides est provoquée par un dysfonctionnement de l'endothélium. Trois théories expliquent ce processus, elles ne s'excluent nullement : La théorie traumatique place comme facteur initiatique les dommages répétés à l'endothélium vasculaire, elle explique la localisation des lésions sur les sites de turbulences sanguines tels que les intersections vasculaires. La théorie lipidique donne au dépôt lipidique la primauté de la genèse de la plaque. La théorie tumorale considère l'athérome comme un néoplasme bénin résultant notamment de la prolifération des cellules musculaires lisses sous l'effet de carcinogènes chimiques ou viraux. L'influence virale et bactérienne, théorie récente, sera développée dans les facteurs de risques. Des monocytes pénètrent à leur tour sous l'endothélium, deviennent des macrophages qui accumulent des lipides LDL et se transforment en cellules spumeuses. Il s'ensuit un remodelage de la paroi artérielle avec obstruction progressive de la lumière du vaisseau. Deux phénomènes se produisent, le premier est simplement dû au ralentissement de la circulation et se traduit par de l'ischémie progressive; le deuxième est dû à la rupture d'une plaque due probablement à des agents infectieux qui provoque des accidents cardio vasculaires (ischémiques, thrombo-emboliques) plus brutaux.
• • • • FACTEURS DE RISQUES: Les facteurs de risques lipidiques sont liés au cholestérol, aux lipoprotéines et au taux d'oxydation des LDL. Le cholestérol est dangereux par ses particules LDL, elles sont transformées par les triglycérides et captées par les macrophages de la paroi, le HDL cholestérol exerce une action protectrice par une augmentation de la clearance du cholestérol des parois vasculaires. Les lipoprotéines, particulièrement les apoprotéines B, inhibe la fibrinolyse, elles exercent une action athérogène et thrombogène. Leur présence quantitative est liée à des facteurs génétiques, alimentaires (obésité) ou médicamenteux ( bétabloquants, oestrogènes, statines. . . ) L'oxydation des LDL est un chaînon essentiel pour le développement de l'athérosclérose, malheureusement elle est très difficile à mesurer. Les facteurs pariétaux de fixation des lipides sont essentiels dans la genèse de la plaque d'athérome. La baisse des phospholipides dans la paroi artérielle (due à un vieillissement ou à une déficience enzymatique de la capacité de synthèse de cette paroi) entraîne l'apparition de complexes entre les apolipoprotéines de type B et les protéoglycanes, ces complexes sont à la base de la fixation pariétale des lipides. Les facteurs de risques métaboliques sont nombreux et bien connus : le diabète, les troubles de la coagulation, l'hyperinsulinisme, l'hyperuricémie, l'obésité, l’homocystéinémie …
• • • Ils ont été étudiés depuis de longues années. L'homocystéinémie est une donnée plus récente. Il s'agit d'une maladie métabolique héréditaire due à une déficience en méthylène tetrahydrofolate réductase qui dégrade l'homocystéine. Le risque vasculaire est fortement augmenté car l'homocystéine provoque un stress oxydatif important avec augmentation des ions peroxydes et superoxydes, une augmentation des LDL et de l'oxydation de ceux ci. L'influence des virus et bactéries a été mise en évidence récemment. La présence d'antigènes cytomégalovirus (CMV) dans les cellules musculaires des parois vasculaires chez les patients confirment un rôle mal connu de ce type de rétrovirus à ADN de la famille des herpès viridans. En outre on retrouve un pourcentage double d'athérosclérose chez les patients porteurs d'anticorps CMV. Des recherches récentes montrent les même élévations du taux d'anticorps contre l'hélicobacter pylorii et du chlamydia pneumoniae sur les sites athéroscléreux. D'autres facteurs de risques ne peuvent être ignorés comme le tabagisme qui élève deux fois et demi la probabilité de faire un infarctus. Citons encore la sédentarité qui multiplie le risque par deux, le diabète, l'obésité, l'hypertension bien connue, la ménopause, le stress et le rôles des catécholamines circulantes dans la construction de la plaque d'athérome (risque multiplié par cinq). La localisation de l'athérosclérose peut être cérébrale; elle entraîne alors des troubles du comportement, de la motricité, de la mémoire. . . ; lorsqu'elle est périphérique elle donne des artérites localisées principalement aux membres inférieurs. La localisation coronaire de l'athérosclérose donne l'angor que nous développerons de manière plus approfondie.
• THERAPEUTIQUE • Si l'alimentation quotidienne était saine, la prévention devrait se limiter aux gens présentant les facteurs de risques développés précédemment. • Outre une nourriture adéquate, la lutte contre l'athérosclérose passera par l'utilisation de plantes agissant sur la lipémie, sur l'agrégation plaquettaire et sur les plantes qui s'opposeront aux spasmes artériels et aux symptômes ressentis par le patient
ACTION SUR LES GRAISSES SANGUINES • • • Cynara scolymus Chrysantellum americanum Vitis vinifera Olea europea Glycine max Huiles alimentaires
• Cynara scolymus • L'artichaut présente chez le rat un effet cholérétique, le taux de cholestérol diminue par la stimulation hépatique de l'élimination. Chez l'animal, cette action est due à l'acide 1, 5 dicaféyl-quinine. Cette augmentation de l'élimination est retrouvée de manière constante et faible chez l'homme, elle est due aux dérivés phénoliques et joue un rôle en prévention vasculaire.
CYNARA SCOLYMUS • • 1. Famille : Composées 2. Description : Alimentation : on en consomme le bouton de la fleur : le capitule charnu. Ce doit être manger aussitôt après sa préparation car des substances toxiques apparaissent au cours du temps. En effet l’Artichaut contient des enzymes résistantes à la chaleur qui hydrolysent les principes actifs en composés indigestes. Plante herbacée à rhizome cylindrique, émettant des tiges atteignant 1 m de hauteur. Les feuilles basales sont très grandes, pubescentes à la face inférieure. L’inflorescence est un capitule formé de fleurs bleues. Le fruit est un akène ovale à aigrette soyeuse. Récolte en avril mai. Les fleurs bleues, sont groupées en capitules entourés de bractées dont la base, charnue, est comestible, ainsi que le réceptacle des capitules.
CYNARA SCOLYMUS • • • • 3. Parties utilisées : Phytothérapie : Feuille 4. Principes Actifs : Un amer : 0. 02 à 0. 03% de CYNARINE un amer : cynaropicrine (lactone sesquiterpénique) présent dans les parties vertes de la plante (sa teneur est plus élevée peu avant la floraison et pendant la maturation du fruit) Physiologiquement toute amertume produit un choc dans l’organisme, à la suite duquel des réflexes font travailler les glandes. Un principe amer met en marche le processus de la digestion. Artichaut = digestif Beaucoup de plantes à amers sont diurétiques Artichaut = diurétique Beaucoup de plantes à amers activent la sécrétion de la bile et son écoulement Artichaut = cholagogue et cholérétique Stérols : taraxastérol, pseudotaraxastérol, B sistérol : légers cholagogues flavononoïdes = hétérosides dérivés de la lutéoline (cholérétique) : cynaroside, scolymoside, cynaratrioside et autres enzymes : ascorbinase, ainsi qu’un ferment hydrosoluble, à propriété hypoglycémiante acide chlorogénique et acide caféique : potentialisent l’effet diurétique des sels minéraux : 12 à 15% de sels minéraux (K, Ca, Mg)
CYNARA SCOLYMUS ARTICHAUT • • • 5. PROPRIETES: Cynarine: +++ Cholérétique intense Abaisse le taux de cholestérol et est utilisé dans l'hyperlipidémie et l'athéromatose. Diminue la lipolyse au sein des adipocytes et abaisse ainsi le taux sanguin en cholestérol (comme acide nicotinique et dérivés). ++ Action sur le traitement de la lithiase biliaire (relation entre taux de cholestérol sanguin et apparition des calculs). Action préventive sur les personnes prédisposées à développer une lithiase (comme pissenlit). Anti hépatotoxique comparable à celle de la silymarine. Les dérivés de la lutéoline, l'acide chlorogénique, acide caféique et la cynarine agiraient en synergie. Dans l'azotémie, la cynarine améliore l'excrétion azotée en provoquant une augmentation de la production d'acide urique par l'épithélium rénal.
CYNARA SCOLYMUS ARTICHAUT • • • 6. INDICATIONS: Syst. cardio vasculaire Hyperlipidémine, athéromatose Syst. rénal Diurétique léger Adjuvant dans l'azotémie (urémie et albuminurie) Syst. digestif Digestif: malaises gastiques: nausées, lourdeurs d'estomac, météorisme et gastralgies Affections hépatiques et biliaires: (cholagogue, cholérétique et hépatoprotecteur) hépatite, cholécystite, cholélithiase, stéatose hépatique Syst. endocrinien L'oxydase (ferment hydrosoluble) hypoglycémiant en synergie avec hypolipidémiant (régime)
CYNARA SCOLYMUS ARTICHAUT • . FORMULAIRE: • R/ Teint. Artichaut 10 g • Teint. Boldo 10 g • Teint. Berberis ad 30 ml • s/ 20 gttes 2 à 3 x/j. avant les repas (goutte cholagogue)
CYNARA SCOLYMUS Schéma et Indications • Cynara scolymus = Artichaut • Psychologique: • Têtu, bilieux renfrogné >50 ans • • SNC : sclérose cérébrale • Organes : • Foie – Vésicule : cholagogue – cholérétique - hépatoprotecteur • Rein : diurétique – élimine acide urique • Estomac : digestif. Phase : 3 Endocrine : • prolactine • pancréas endocrine • Psychologique : Têtu, bilieux renfrogné > 50 ans
CYNARA SCOLYMUS • • • S. N. C. : Endocrine : • Le ferment hydrosoluble « enzyme Oxydase » est hypoglycémiant en synergie avec hypolipidémiant (régime) : elle diminue le cholestérol et les triglycérides. L’action s’effectue au niveau de l’hypophyse sur la régulation des transporteurs HDL et LDL • • • Sclérose cérébrale L’Artichaut freine la sécrétion du lait, ses enzymes entrent en compétition avec la prolactine au niveau de ses récepteurs L’Artichaut donne un goût amer au lait que va téter l’enfant. Ne pas le donner aux mères qui allaitent ! Par contre, l’Artichaut est intéressant pour le sevrage, d’autant que plus en tant que diurétique, il permet de dégonfler les seins.
• • • • Organes : Foie - vésicule : La CYNARINE est un cholérétique intense ++ (la lutéoline aussi) : accroît la sécrétion de bile L’Artichaut est cholagogue : provoque l’évacuation de la vésicule biliaire, la bile passe de la vésicule dans le duodénum. ==> Insuffisance vésiculaire ==> Acné La CYNARINE diminue la lipolyse au sein des adipocytes et abaisse le taux sanguin en cholestérol circulant (comme acide nicotinique et dérivés). Mais attention au niveau cellulite, la graisse stagne dans les adipocytes. ==> Hyperlipidémie (dose forte) - Athéromatose Il existe une relation entre le taux de cholestérol sanguin et l’apparition des calculs ==> Action préventive sur les personnes prédisposées à développer une lithiase (comme le Pissenlit) ==> Action sur le traitement de la lithiase biliaire : cholélithiase – cholécystite : inflammation de la vésicule biliaire où dans plus de 90% des cas, la cause calculeuse est reconnue
CYNARA SCOLYMUS • • • 6. Phases 3 Phase 1 Réaction ou excrétion = augmentation des sécrétions biliaires suite à un repas gras. Phase 2 Inflammation = crise de foie Il faut aider l’organisme à excréter pour que l’inflammation ne s’installe pas : = cholagogue = Chelidonium Pissenlit Phase 3 Dépôt de toxines dans les cellules gênant leur fonctionnement = stéatose Il faut également aider à augmenter les excrétions, mais aussi augmenter les sécrétions de l’organe malade pour éliminer les toxines accumulées = cholagogue, mais aussi cholérétique = Artichaut Phase 4 Les cellules se fibrosent : Il ne faut plus drainer, mais les soigner = Carduus marianus : phase 3 à 6– Chrysanthellum americanum : phase 2 à 6) Phase 5 Nécrose (Carduus marianus – Chrysanthellum americanum) Phase 6 Désorganisation (Carduus marianus)
• Posologie • Feuille : 30 à 40 g par litre d’eau en décocté • (Verser de l’eau froide sur la plante. Bouillir 3 minutes. ) amer • Boire 1 tasse 15 à 30 minutes avant chaque repas • Extrait sec : 100 mg à 150 mg 1 à 3 x par jour avant repas • Si hyperlipidémie : monter les doses à 1 à 2 g par jour • (exemple : 600 mg 3 x par jour) 2 formes où l’on peut augmenter les doses • Extrait fluide : 15 à 50 gouttes 3 x par jour avant repas • Teinture : 25 à 50 gouttes 3 x par jour avant repas • T. M. : 30 gouttes 3 x par jour • Nébulisat (1/6) : 6 x plus concentré que la poudre • 100 à 200 mg 2 à 3 x par jour • Si hyperlipidémie : 1 à 2 g par jour • Toxicité : bien toléré
CYNARA SCOLYMUS • On ne l’administrera pas à des mères qui allaitent car freine la sécrétion du lait. • On ne l’administrera pas dans la fermentation intestinale puisque les amers augmentent toutes les sécrétions digestives ==> risque de macération. • Exemples : Drainage du foie : cholagogue • R / Artichaut Teint 10 ml • Boldo Teint 10 ml • Berberis Teint 10 ml • S/ 20 gttes 2 à 3 x par jour avant les repas • • Ne pas utiliser de radis ni de boldo si la vésicule est retirée car ils contractent la vésicule.
Chrysantellum americanum • Le chrysantellum renferme également des saponosides et des dérivés de l'acide caféique de même qu'une association peu fréquente de flavonoïdes : flavones, flavanone, chalcone et aurone. • Son effet est semblable et mieux illustré que celui de l'artichaut chez l'homme. • L'action sur les sécrétions biliaires et sur les lipides sanguins est reconnue.
Vitis vinifera • La vigne riche en flavonoïdes ( plus de 4 %) est responsable de ce fameux paradoxe français qui montre un taux moindre de troubles cardio vasculaires dans les régions viticoles malgré un cholestérol semblable ou même plus élevé que dans d'autres régions. • L'explication la plus plausible est un rôle antioxydant du à ces flavonoïdes et entre autres aux kaempferol-3 -Oglucosides, quercetin-3 -O-glucosides et surtout à la richesse en tannins du vin. • Parallèlement à cet effet antioxydant, le rôle antiinflammatoire et protecteur vasculaire des flavonoïdes est connu depuis longtemps.
• Olea europea • L'action préventive de l'olive est due à la présence d'huile riche en acides gras polyinsaturés, elle est détaillée ci après. • Glycine max • L'action sur les graisses sanguines du soja est attribué d'une part aux isoflavones qui ont un effet direct mais faible sur le taux de cholestérol, mais surtout à la partie protéique dont l'effet sur la lipémie sanguine est reconnu. Le mécanisme d'action est due à une induction des récepteurs LDL dans les monocytes de la paroi des cellules hépatiques.
Huiles alimentaires • • Les effets des huiles alimentaires sur les taux de lipides dans le sang sont bien connus et sont nommés effet omega. • L'action des acides gras polyinsaturés se marque dans les effets favorables sur l'agrégabilité, l'adhésivité plaquettaire, l'hyalurogénèse et l'athérosclérose. • Le mécanisme d'action est une diminution des VLDL et triglycérides, une augmentation des HDL, une diminution de la viscosité sanguine, une modification de la chaîne des prostaglandines avec inhibition de l'agrégation plaquettaire. • Les huiles plus intéressantes sont décrites dans l'ordre croissant d'intérêt.
• L'huile de palme saturée à 16 carbones est la moins intéressante, elle contient de l'acide palmitique. Son degré de saturation est très proche de celui du beurre, saindoux, lard. • L'huile d'olive (acide oléique oméga 9) est monoinsaturée à 18 atomes de carbone mais quand elle est bien conservée, elle contient en elle même un antioxydant dans sa partie insaponifiable qui garde intact son rôle de protection vasculaire d'autant plus qu'elle exerce une action importante de vidange vésiculaire favorisant l'expulsion des lipides. • L'huile de soja, de tournesol (Helianthum annuus ), de carthame et de maïs ont en commun de l'acide linoleïque (oméga 6 ), elles sont polyinsaturées. • L'huile d'arachide et son acide arachidonique sont également polyinsaturés (oméga 6). • L'huile de soja (Glycine max) est la seule avec les huiles de poisson à présenter, outre l'acide linoleïque, de l'acide linolénique (oméga 3)
DIFFERENTS ACIDES GRAS • Acides gras saturés (g) • Palmitique Stéarique • Beurre, fromage, produits à base de viande (saucisses, hamburgers), lait entier et yaourt, tartes, pâtisseries, saindoux, jus de cuisson de viande, margarine solide, huile de coco et de palme.
DIFFERENTS ACIDES GRAS • Acides gras mono-insaturés (g) • Palmitoléique Oléique • Avocat Foie gras et confits d’oie et de canard, Olives, graines de colza, différents types de noix (pistaches, amandes, noisettes, noix de macadamia, de cajou, de pécan), arachide, avocat et leurs huiles.
Acides gras poly-insaturés (g) • Oméga-6 Linoléique • Huiles végétales, graines de tournesol, germes de blé, sésame, noix, graines de soja, maïs et leurs huiles. Certaines margarines (lire l’étiquette).
Acides gras poly-insaturés (g) • Oméga-3 Alpha-linolénique • Poissons gras : saumon, maquereau, hareng, truite (particulièrement riche en acides gras omega– 3 à chaîne longue, EPA ou acide eicosapentaenoïque et DHA ou acide docosahexaenoïque). Noix, colza, graines de soja, graines de lin et leurs huiles (particulièrement riches en acide alpha-linoléique).
AGREGATION PLAQUETTAIRE • • • Allium cepa Allium sativum Populus tremula Salix alba Spirea ulmaria
• • • Allium cepa L'oignon renferme des fructanes, des flavonoïdes et des composés soufrés. L'action anti-agrégante plaquettaire et fibrinolytique est liée à ses composés soufrés (les diméthyl et diphényl-thiosulfinate sont tous deux inhibiteurs de la cyclo-oxygénase et de la lipooxygénase). Il présente en outre une action diurétique et hypoglycémiante vérifiée chez l'animal. L'action antimicrobienne traditionnellement reconnue est due aux thiosulfinates Allium sativum L'ail contient une substance encore non précisée susceptible de diminuer la cholestérolémie et la triglycéridémie chez le rat et le lapin. Il présente chez le rat des effets hypotenseurs. Les propriétés anti-agrégantes plaquettaires sont démontrées in vitro, elles sont dues aux ajoènes, inhibiteurs de la lipooxygénase. Ces propriétés se manifestent cliniquement par une augmentation du temps de coagulation et de saignement et par une action fibrinolytique précieuse s'opposant aux phénomènes de genèse de la plaque athéromateuse. L'action antibactérienne et antimycotique est également cliniquement prouvée. La composition chimique montre notamment de l'alliine rapidement transformée par l’alliinase en donnant l’alliicine (diallylthiosulfinate) et des composés soufrés. L’alliicine s’oxyde à l’air, donnant du disulfure d’ailyle composant majeur de l’ « essence » d’ail.
• Populus tremula • Sa contenance en dérivé d'acide salicylique et sa richesse en flavonoïdes lui donne une action antiphlogistique, antibactérienne et anti-agrégante plaquettaire qui s'oppose à la formation de thrombus. • Salix alba (le saule blanc) • L'efficacité de la plante est proportionnelle à sa contenance en salicylate et dérivés, certaines espèces contiennent jusqu'à 12% de ces dérivés dans l'extraction alcoolique. • L'acide salicylique inhibe la cyclooxygénase et diminue la biosynthèse des prostaglandines E 1 et E 2 , elle agit également sur la synthèse de la thromboxane de manière faible. • Son action anti-agrégante plaquettaire est donc présente mais faible, c'est la plante idéale en prévention. • La présence de tanins comme dans la vigne rouge augmente son efficacité dans la prévention des troubles cardio vasculaires. • Spirea ulmaria ( la reine des prés) • Riche en hétérosides phénoliques simples et flavonoïdes, la reine des prés est connue traditionnellement pour son activité antirhumatismale, la présence importante d'aldéhyde salicylé et de méthyl salicylate la met en place de tête dans la prévention des troubles vasculaires pour l'action anti-agrégante plaquettaire.
ACTION SUR LA PAROI DES VAISSEAUX • Hippophae rhamnus • Citrus limonus
• Hippophae rhamnus (argousier) • La richesse en vitamine C de l'argousier (elle contient jusqu'à 1. 4 % d'acide ascorbique) en fait une plante de choix dans les troubles de circulation et la lutte contre la sclérose et le vieillissement. Elle contient de nombreux flavonoïdes, en particulier le kaempferol, l'isorhamnetine et les quercetine tri et tétra-glycosides. La présence de béta-carotène et de gamma-carotène renforce l'action antioxydante au niveau de la paroi des vaisseaux. . • Citrus limonus : écorce interne de racine • Sa richesse en flavonoïdes provoque une diminution de perméabilité capillaire, son effet est renforcé par la vitamine C antioxydante majeure. • Il présente en plus une action hypotensive légère confirmée chez le rat en intraveineuse. • La présence de rutine, hespéridine, furocoumarines explique son activité de renforcement de la paroi vasculaire et un effet positif sur la coagulation sanguine. Il présente en outre un effet diurétique mineur qui diminue la surcharge vasculaire.
ATHEROSCLEROSE CORONAIRE • • • Physiopathologie Thérapeutique Zea mais Crataegus monogyna Amni visnaga
ATHEROSCLEROSE CORONAIRE • PHYSIOPATHOLOGIE • L'angor apparaît lorsque le travail cardiaque et les besoins en O² du myocarde dépassent la capacité d'apport en sang oxygéné des vaisseaux coronaires. La symptomatologie, les aspects diagnostiques ne seront pas développés ici. Les traitements classiques restent bien sûr indispensables de même que la chirurgie quand elle a son indication. • Les deux facteurs étiologiques les plus fréquents sont la conjugaison de dépôts lipidiques sur les parois coronaires (rétrécissements) et de stress (spasme).
• Pour des raisons pratiques nous séparerons l'angor chronique correspondant au rétrécissement coronaire de l'angor de Printzmétal survenant sur des coronaires saines se présentant plus comme un spasme. Le spasme n'est bien sûr pas toujours absent de la pathologie coronaire chronique. • Le rôle du système nerveux végétatif est essentiel, le premier type d'angor verra son orthosympathique en excès et son parasympathique en baisse tandis que l'angor chronique verra surtout son parasympathique en excès. • Les organes complémentaires les plus touchés dans les pathologies coronariennes sont les reins, les poumons et le foie. Le foie et les reins voient leur travail augmenté, en tant qu'organes d'élimination devant effectuer un travail supérieur d'élimination des toxines créé par l'hypoxie myocardique mais également pour éliminer l'excès lipidique et les déchets de sclérose. Les poumons verront leur travail amplifié pour améliorer l'oxygénation sanguine et faciliter ainsi l'apport d'O² dans le myocarde. • La thérapeutique prendra en charge les différents aspects de la maladie tels que décrits précédemment c'est-à-dire la lutte contre le spasme, la lutte contre la sclérose. En outre, nous utiliserons la série de plantes fluidifiantes anti-agrégantes plaquettaires et antiathéromateuses décrites sous la rubrique précédente.
THERAPEUTIQUE • MISE EN GARDE • Un traitement de l'angor en phytothérapie ne s'improvise pas. Le seul vrai traitement est la prévention, les plantes décrites précédemment pourront être employées en systématique. Un traitement plus spécifique ne peut se faire qu'en respectant les traitements classiques instaurés et en complétant éventuellement ceux ci par des plantes à action cardio sélective
• Zea mais • Les stigmates et l'huile de maïs déjà décrite plus haut contiennent des tanins, et des saponines; riche en huile essentielle, la plante stimule le muscle cardiaque, diminue la pression sanguine et agit comme diurétique. • Crataegus monogyna • L'aubépine est indiquée dans les formes peu graves de l'insuffisance coronarienne. • Son action est due principalement aux oligomères procyanidiques et aux flavonoïdes. Légèrement dilatatrice, elle agit surtout par diminution du travail du cœur, elle est efficace dans les spasmes avec impression de mort imminente, elle est essentielle dans le traitement des troubles cardiologiques. • Les extraits de crataegus améliorent l'irrigation du myocarde et du débit coronarien. • Elle agit sur le rythme cardiaque par effet inotrope positif et chronotrope négatif. • L'activité est liée à une inhibition de la c-AMP-phosphodiestérase. • La plante exerce également un effet sédatif central. • L'amélioration des symptômes a été confirmée par électrocardiogramme chez les insuffisants cardiaques légers.
• Amni visnaga • Le fruit de khella possède une action spasmolytique, il est traditionnellement utilisé dans l'insuffisance coronaire. Il s'agit d'une plante peu toxique dont l'effet n'a pas été confirmé de manière scientifique chez l'homme mais son activité coronarienne a été confirmée chez le cobaye et le rat. • Les substances les mieux étudiées sont la khelline et la visnadine dont l'action est liée aux blocages des canaux calciques. • La khelline est photosensibilisante et l'exposition solaire est déconseillée pendant les périodes d'utilisation.
ATHEROSCLEROSE CEREBRALE • • • Introduction Thérapeutique PLANTES SPECIFIQUES Vinca minor Ginkgo biloba PLANTES ADAPTOGENES Camellia sinensis Panax Ginseng Eleutherococcus senticosus
ATHEROSCLEROSE CEREBRALE • INTRODUCTION • Phénomène économique important, les troubles cognitifs et comportementaux liés à l'âge sont la crainte de la plupart des gens. L'espérance de vie augmente régulièrement mais le vieillissement cellulaire cérébral a atteint ses limites. • THERAPEUTIQUE • Au traitement classique luttant contre l'athérosclérose s'ajoutent deux plantes spécifiques qui améliorent le métabolisme cérébral en agissant sur l'oxygénation et la meilleure utilisation du glucose.
PLANTES AGISSANT SPECIFIQUEMENT SUR LA CIRCULATION CEREBRALE • • • Vinca minor ( petite pervenche) L’extrait de la plante renferme jusqu'à 1% d'alcaloïdes dont dix pour cent sont de la vincamine L'expérimentation animale confirme l'augmentation de la circulation cérébrale sous l'effet de la vincamine. Cet effet s'accompagne d'une consommation en oxygène et glucose accrue. L'amélioration d'oxygénation est due à cette accélération du métabolisme. Elle se traduit par une augmentation de la vigilance et une amélioration du comportement social. Ginkgo biloba Plante antisclérose, son effet est visible physiquement et moralement. La présence de terpènes comme les ginkgolides A, B. . , de même que celle d'hétérosides flavoniques et proanthocyanodones confèrent à la plante un effet d'augmentation de résistance à l'hypoxie cérébrale. L'action se marque par une amélioration de la mémoire et de la capacité d'apprentissage. L'effet est du à de multiples facteurs comme une action neuroprotectrice ( ginkgolides) ou un piégeage des radicaux libres par les flavonoïdes. Cette plante est indiquée dans tous les états de dégénérescence vasculaire cérébraux et périphériques: troubles de mémoire, états dépressifs séniles, troubles auditifs ou visuels. . .
PLANTES ADAPTOGENES • • Chez les personnes âgées atteintes d'athérosclérose, une augmentation d'énergie générale avec des produits à base de plante exerce un effet très favorable sur le comportement. Ces plantes exercent un effet de prévention qui augmentent la résistance de l'organisme aux facteurs de l'environnement. Camellia sinensis Le thé est tonique et stimulant par la présence de caféine, il augmente la durée des performances intellectuelles et la vitesse de réaction. Cet effet est proche de celui du café mais est moins important car la caféine reste liée en partie aux tanins. Une tasse de thé contient 50 mg de caféine en moyenne alors qu'une tasse de café en contient 100 à 200 mg. La consommation quotidienne ne devrait pas dépasser 320 mg de manière quotidienne pour éviter l'accoutumance. Les polyphénols contenus dans le thé exercent une action antiradicalaire importante et à ce titre, ils agissent dans la lutte contre l'oxydation et le vieillissement cellulaire. Les propriétés stimulantes sont dues à la caféine. Le thé stimule le cortex, facilite l'éveil et l'idéation, la caféine est libérée progressivement en fonction du p. H de l'estomac, cette libération progressive différencie le thé du café. L'angioprotection est due aux dérivés flavonoïques qui entraînent une diminution de la lipoperoxydation et une action antioxydante.
• Panax Ginseng • Les extraits de ginseng, par la présence des ginsénoïdes, stimulent l'activité cérébrale, l'action est hypophysaire; ils augmentent la concentration sanguine en dopamine et sont actifs sur le métabolisme du GABA. • Le ginsénoïde Ro inhibe l'agrégation plaquettaire et la formation de thromboxane. • L'effet anabolisant est dû a des substances proches des stéroïdes. • Eleutherococcus senticosus • La racine de l'éleuthérocoque renferme des polysaccharides, des phénols et des éleutherosides. • Son action est proche de celle du Ginseng à qui elle est apparentée. • Moins tonique le ginseng, son action est plus douce et plus prolongée.
ARTERITE PERIPHERIQUE • Ginkgo biloba
ARTERITE PERIPHERIQUE • En dehors du traitement général de prévention avec les plantes décrites sous la rubrique générale sur l'athérosclérose, une seule plante trouve ici une indication. • Ginkgo biloba est la plante antisclérose par excellence, son action sur l'artérite périphérique est prouvée chez l'homme par une amélioration du périmètre de marche sans douleur en cas d'occlusion artérielle périphérique de stade II.
EXTRASYSTOLES • Définition • Traitement
EXTRASYSTOLES • • • DÉFINITION L'extrasystole est une dépolarisation auriculaire et/ou ventriculaire survenant avant l'impulsion électrique normale du système conducteur de Keith-Flack. Les extrasystoles auriculaires sont souvent liées à une cardiopathie sous jacente. Si le traitement médical classique ne s'avère pas nécessaire, les "digitaline" like, associés aux sédatifs légers seront suffisants. Les extrasystoles ventriculaires sont souvent plus gênantes pour le patient que pour le médecin. Si une pathologie sous jacente est éliminée, il s'agit le plus souvent d'une simple contraction ventriculaire anachronique. Elle réagira bien au traitement phytothérapeutique. Suivant son origine, elle apparaît sur un terrain d'excitation neurologique: extrasystoles de surcharge avec cœur rapide, ou extrasystoles d'échappement sur un terrain sur rythme cardiaque de base très lent. Le système nerveux végétatif est souvent perturbé, en parasympathicotonie pour les extrasystoles d'échappement ou en orthosympathicotonie pour les extrasystoles de surcharge. De nombreux dysfonctionnements organiques provoquent ces troubles du rythme cardiaque. L'aérophagie ou une stimulation excessive de l'estomac est fréquemment responsable des extrasystoles d'échappement. L'hyperthyroïdie ou l'hypothyroïdie latente sont fréquentes dans cette pathologie, la surrénale présente souvent un fonctionnement en excès, lié au stress
• TRAITEMENT • Comme toujours en cardiologie, le traitement en médecine naturelle complétera le traitement allopathique, le remplacera en cas d'absence de pathologie justifiant un traitement classique ou en cas de non réponse au traitement médicamenteux. • Le traitement régularisera le rythme de base. L'utilisation des plantes antiarythmiques sera associée à des plantes parasympathicotoniques en cas de rythme trop rapide ou de orthosympathicolytiques en cas d'extrasystoles d'échappement
EXTRASYSTOLES • • PRINCIPALES ETIOLOGIES organiques insuffisance mitrale infarctus myocardique myocardite décompensation cardiaque embolie pulmonaire
EXTRASYSTOLES • • • PRINCIPALES ETIOLOGIES métaboliques hyperthyroïdie phéochromocytaire diabète infections
EXTRASYSTOLES • • • PRINCIPALES ETIOLOGIES médicamenteuses, toxiques, iatrogènes digitaline café, thé tabac
EXTRASYSTOLES • • • PRINCIPALES ETIOLOGIES fonctionnelles stress spasmophilie troubles digestifs, aérophagie, HH, … troubles vésiculaires
EXTRASYSTOLES • • PLANTES ANTIARYTHMIQUES Crataegus monogyna Sarothamnus scoparius Melilotus officinalis
• Crataegus monogyna • Déjà décrite précédemment l'aubépine s'oppose à tous les types d'éréthismes cardiaques. • Sarothamnus scoparius ( le genêt à balai ) • La plante contient des alcaloïdes quinolizidiniques notamment la lupanine et la spartéine, en outre des isoflavones. La spartéine, alcaloïde principal, est antiarythmisant, il inhibe le transport des ions sodium à travers la membrane cellulaire. • Il exerce aussi un effet ganglioplégique diminuant la transmission de l'influx nerveux orthosympathique et parasympathique. • Melilotus officinalis • Plante d'action très large elle est décrite sous la rubrique sur l'hypertension
EXTRASYSTOLES • • • PLANTES SYMPATHICOLYTIQUES Gentiana radix Viburni prunifolii cortex Leonorus cardiaca Humulus lupulus PLANTES VAGOLYTIQUES Tilia europea Avena sativa Atropa Belladona
PLANTES ORTHOSYMPATHICOLYTIQUES • Gentiana radix • Plante extrêmement amère, elle stimule l'appétit en étant tonique. Sa richesse en xanthones est responsable de son activité et de la couleur jaune. Elle agit sur le système parasympathique en stimulant celui-ci et est efficace dans les extrasystoles apparaissant sur un rythme de base rapide. • Viburnii prunifolii cortex • La viorne possède par ses biflavonoïdes une action spasmolytique importante, elle est orthosympathicolytique. Elle contient également de l'amentoflavone dont l'action tonique veineuse est connue. Elle est conseillée dans les mêmes situations d'extrasystolie que la gentiane. •
PLANTES ORTHOSYMPATHICOLYTIQUES • Leonorus cardiaca • L'agripaume, par ses constituants terpéniques et flavonoïdiques, exerce une activité sédative cardiaque, elle est sédative des troubles cardiaques. Elle diminue la tension artérielle d'origine nerveuse. Malheureusement, ce remède n'a pas fait l'objet d'expérimentation précise, sa toxicité est très faible, ce qui permet de l'employer. • Humulus lupulus • Contenant des substances amères en quantité, l'extrait de houblon est employé comme relaxant, il diminue l'hyperexcitabilité, il accroît les sécrétions de l'estomac. Son action est connue dans la lutte des troubles neurotoniques. L'activité est due au méthylbuténol formé à partir de l'humulone et de la lupulone.
PLANTES VAGOLYTIQUES • • • Tilia europea Déjà décrit dans les plantes relaxantes, les fleurs de tilleul sont orthosympathicomimétiques Avena sativa Active par ses oligosaccharides, l'avoine est revitalisante, régulatrice tube digestif, elle diminue l'anxiété et le stress. Son activité est légère mais efficace dans les extrasystoles de type digestif. Atropa Belladonna La teneur en alcaloïdes totaux monte jusqu'à 1%. L'hyoscyamine, l’atropine et la scopolamine se partagent les activités de la Belladone. L'action parasympatholytique est due à une inhibition des récepteurs muscariniques. Elle inhibe la fixation de l'acétylcholine sur ses récepteurs. Au niveau cardiaque, elle élève le rythme par freination du vague. La toxicité de la drogue est bien connue et elle doit être manipulée de manière stricte et contrôlée.
HYPERTENSION • • • Physiologie et étiologie Traitement PLANTES HYPOTENSIVES Viscum album Olea europaea Allium cepa Allium sativum Rauwaulfia serpentina
HYPERTENSION • • • PHYSIOLOGIE ET ÉTIOLOGIE La définition de l'hypertension est variable et nous pouvons dire de manière classique trois prises de tension supérieures à 16 10 en signent le diagnostic. Les symptômes sont extrêmement différents suivant les individus: céphalées, vertiges, fatigue, nervosisme, accidents vasculaires. Les étiologies possibles sont nombreuses: hérédité, stress, obésité, ménopause, artériosclérose. . . La richesse de l'alimentation en sodium est essentielle et on note une augmentation de fréquence de l'H. T. A. dans les populations consommant une grande quantité de sel et la rareté de celle ci chez les peuples ne consommant pas de quantité excessive de sel. L'origine rénale est peu courante de même que l'origine tumorale La mise au point sera faite classiquement: dosage de catécholamines, cortisolémie, urographie intraveineuse, . . . , cette énumération n'étant bien sûr pas exhaustive. Dans plus de 90 % des cas, l'étiologie est multifactorielle. L'aspect psychologie n'est pas à dédaigner, l'hypertendu est souvent impulsif, colérique, souvent émotif, toujours angoissé. L'excès de stimulation orthosympathique est constant. L'organe le plus concerné est bien sûr le rein et logiquement tout traitement passera par une prise en charge du drainage rénal.
TRAITEMENT • Les traitements naturels pourront facilement, lorsque la tension est encore labile, empêcher les spasmes vasculaires responsables de l'augmentation tensionnelle. • Par contre, dans les hypertensions installées, la phytothérapie trouvera plutôt une place adjuvante, active sur le terrain et les symptômes, plutôt que sur la sclérose vasculaire, cause et conséquence de cette hypertension. • Un régime peu salé sera bien sûr conseillé de même que l'élimination de tous les excitants: café, thé, épices. • • Les plantes de l'hypertension • De très nombreuses plantes ont réputation d'efficacité dans l'hypertension. Nous exposerons les plus fréquemment utilisées.
PLANTES HYPOTENSIVES • Viscum Album feuilles • La présence de protéines spécifiques comme les viscotoxines peu résorbées au niveau digestif et les lectines lui confère une utilité relative. • Si son effet est indubitable au niveau tensionnel, sa toxicité est fort importante, il est vasodilatateur et hypotenseur par action centrale et périphérique sur les artérioles et les capillaires chez le chien. Les doses à utiliser sont très faibles et l'intérêt en est fort diminué par le risque toxique. • • Olea europaea (feuilles) l'olivier • Riche en oleuropéosides, en flavonoïdes, rutoside et apigénol, il est hypotenseur par action périphérique, son action spasmolytique est reconnue et traditionnellement il est conseillé pour augmenter l'élimination rénale d'eau. • Il s'oppose à l'artériosclérose par effet antioxydant. • L'olivier est moins toxique le gui. Il s'utilise régulièrement en association ou en alternance avec lui.
PLANTES HYPOTENSIVES • Allium cepa et Allium sativum ont une efficacité reconnue et sont utilisées traditionnellement, leurs effets ont été décrits sous une rubrique précédente. • Rauwolfia serpentina (racines) • La plus ancienne et la plus toxique de notre série. Elle sera utilisée uniquement par des médecins et avec prudence. • Son effet est hypotenseur par sympathicolyse et sédation centrale. Elle diminue la quantité de noradrénaline libérée par les terminaisons nerveuses. Son effet est maximal après 6 jours et l'action est due aux alcaloïdes totaux.
HYPERTENSION • • PLANTES DIURÉTIQUES Hieracium pilosella Zea maïs Cynara scolymus Solidago virgaurea Ribes nigrum Orthosiphon stamineus Fraxinus excelsior
Plantes diurétiques • Hieracium pilosella • La pilosella renferme de l'ombelliferone, des phénols, des flavonoïdes et de l'inuline. • Elle agit comme diurétique azoturique et facilite les éliminations rénales. • Zea maïs (stigmate) • Les styles de maïs sont très riches en potassium ce qui explique leur effet diurétique cliniquement confirmé. • Cynara scolymus • L'artichaut présente chez le rat un effet diurétique qui, ajouté à l'effet cholérétique, en fait une plante de choix pour augmenter les éliminations. Elle est traditionnellement utilisée dans cette indication. Son effet cholérétique est discuté sous la rubrique prévention vasculaire.
Plantes diurétiques • • • • Solidago virgaurea Les principaux constituants sont des flavonoïdes, des saponosides triterpèniques, des diterpènes et des acides phénoliques. La plante accroît le volume urinaire, cette activité est liée aux saponosides et flavonoïdes. Ribes nigrum Le cassis est diurétique, cet effet est démontré cliniquement chez l'animal et l'homme. La plante est particulièrement riche en dérivés flavonoïques tels le kaemférol et le quercétol. Elle agit non seulement comme salidiurétique mais aussi comme piégeur des radicaux libres par la présence de proanthocyanes, elle inhibe la formation de peroxydes. Son action antihypertensive est bien documentée. Orthosiphon stamineus L'orthosiphon contient des dérivés de l'acide caféique, des flavones lipophiles et des sels de potassium. Elle augmente l'excrétion de chlorure de sodium, des ions potassium et de l'urée. Son activité est probablement due à la combinaison de plusieurs substances car aucune d'elles ne présente une action aussi spécifique. Fraxinus excelsior Le frêne présente des propriétés anti-inflammatoires et diurétiques, il est employé traditionnellement pour faciliter les éliminations rénales d'eau. Deux substances principales sont responsables de ces effets, les coumarines appelées fraxoside et les glucosides ( excelsioside).
HYPERTENSION • • • PLANTES RELAXANTES Crataegus monogyna Origanum majorana Tilia Lavendula Melilotus officinalis
Plantes relaxantes • Crataegus Monogyna (Aubépine) a déjà été développée précédemment; elle diminue l'anxiété et les précordialgies liées à l'HTA et joue un rôle inhibiteur du système nerveux orthosympathique.
• Origanum majorana (la marjolaine) agit en stimulant le parasympathique, elle s'oppose à l'effet vasoconstricteur de l'adrénaline et augmente l'effet vasodilatateur de l'acétylcholine. • Tillia ( le tilleul) • La plante est spasmolytique, légèrement hypotensive et diurétique. Elle est très efficace comme adjuvant des traitements hypotenseurs. Son effet apaisant est utile pour lutter contre le stress. • Toutes ces activités sont dues à la présence de stérols ( beta-sitostérol, stigmastérol, stigmastérol ) et de triterpènes de type squalène. • On note également au passage la richesse en tanins et en flavonoïdes.
• Lavendula ( la Lavande) • Est utilisée dans les états neurotoniques antispasmodiques et sédatifs. • Elle contient des substances relaxantes mais également intéressantes pour la circulation. • L'huile essentielle est responsable de son action sédative. L'existence d'hydroxycoumarines, de tanins, de dérivés de l'acide caféique et d'acide rosmarinique en font une plante active sur la coagulation sanguine et antioxydante. A son action sédative s'ajoute donc un effet circulatoire. • Melilotus officinalis (le mélilot) • Plante à coumarines, elle agit comme antioèdeme et anti-inflammatoire des veines. • Riches en flavonoïdes de type kaempferol et quercetine, elle est connue pour relaxer et lutter contre les sensations de chaleur liées à l'hypertension.
HYPOTENSION • Définition • Physiologie et étiologie
HYPOTENSION • • • DÉFINITION Classiquement, on définit comme hypotension une tension artérielle en dessous de 10. En pratique, on ne soigne une hypotension que si les chiffres tensionnels s'accompagnent de symptômes: sensation d'étourdissement, tête vide, flou visuel, . . . La tension artérielle doit bien sûr être prise en position debout et couchée pour détecter un orthostatisme. PHYSIOLOGIE ET ÉTIOLOGIE Une diminution du système orthosympathique ou une stimulation du parasympathique sont souvent responsables de la chute de tension. Une circulation veineuse incompétente accompagnée de diminution du retour veineux a les mêmes conséquences. D'autres causes sont plus exceptionnelles comme une insuffisance cardiaque ou une insuffisance cortisolienne, hypoaldostéronisme. La thérapeutique prendra en considération la mauvaise qualité veineuse de même qu'une amélioration hépatique pour diminuer les obstacles sur le retour veineux. TRAITEMENT L'hypotension sera toujours soignée à la fois sur ses symptômes (vertiges, . . . ) et sur son étiologie (corticolimbique, vagotonique, sympathique, . . . )
HYPOTENSION • PLANTES VAGOLYTIQUES ET ORTHOSYMPATHOTONIQUES: • • Atropa Belladona décrite sous la rubrique extrasystole, elle ne trouve ici qu'une indication relative. Etant donné sa toxicité, d'autres plantes lui seront préférées. • -
HYPOTENSION • PLANTES STIMULANTES DU SYSTÈME CARDIO VASCULAIRE: • Thymus vulgaris et serpyllum • Satureia hortensis • Eleutherococcus senticosus • Zingiber officinalis • Sarothamnus scoparius • Convalaria majalis • Adonis vernalis • Rosmarinus officinalis
PLANTES STIMULANTES DU SYSTÈME CARDIO-VASCULAIRE: • • • Thymus vulgaris et serpyllum (thym et serpolet) Stimulant général, spasmolytique et digestif, l'activité de la plante est due à sa contenance en huile essentielle, aux acides rosmariniques et caféiques, aux tanins et aux flavonoïdes. Elle fait disparaître les symptômes de vertige dus à l'hypotension. Satureia hortensis La sarriette est prescrite souvent en huile essentielle, riche en thymol et en carvacrol. Son action se rapproche de celle du thym; stimulante générale, elle est régulatrice du péristaltisme intestinal, fréquemment responsable des syncopes de l'hypotension. Elle trouve son indication majeure chez l'adolescent lymphatique. Comme la plupart des plantes de l'hypotension, elle agit également sur la digestion. Eleutherococcus senticosus (Eleuthérocoque) Bien connu pour son effet anabolisant, elle associe une action tonicardiaque à sa capacité de tonifier le psychisme. Il a été développé sous la rubrique plantes adaptogènes de l'athérosclérose cérébrale. Zingiber officinalis (Gingembre) Plante active par son huile essentielle où les sesquiterpènes dominent, elle est stimulante générale et cérébrale. Elle régularise les sécrétions salivaires et du tube digestif et stimule l'organisme en remontant la tension.
PLANTES STIMULANTES DU SYSTÈME CARDIO-VASCULAIRE: • Adonis vernalis (Adonis printanier) • Les parties aériennes renferment des hétérosides de flavones et 0. 5 % de cardénolides, le constituant principal actif est la cymarine hydrolysable en strophantine. • Tonicardiaque et diurétique, la plante calme les sensations d'irrégularité du cœur. • Son action est proche de celle de la digitaline. Elle doit également être utilisée avec prudence comme toutes les plantes contenant des glucosides cardiotoniques. La zone de sécurité entre la zone toxique et l'effet thérapeutique étant extrêmement faible. • Rosmarinus officinalis (Romarin) • Constitué majoritairement d'huile essentielle riche en diterpènes phénoliques tricycliques, de polysaccharides acides et de flavones, le romarin, connu pour son action digestive, est une plante de régulation complète, cardiotonique, stimulant général et notamment de l'appétit. Son action antioxydante est prouvée cliniquement et sa toxicité est très faible. • Elle est indiquée dans les décompensations physiques et psychiques.
PLANTES STIMULANTES DU SYSTÈME CARDIO-VASCULAIRE: • Sarothamnus scoparius (Genêt à balais) • Développée sous la rubrique des extrasystoles, la plante est cardiotonique et provoque une vasoconstriction périphérique. • Elle s'oppose aux palpitations fonctionnelles, accompagnant souvent l'hypotension. • Convalaria majalis (Muguet des bois) feuilles • La sommité fleurie renferme des saponosides et des cardénolides, l'action cardiotonique est connue mais la zone thérapeutique est trop proche de la zone toxique (convallatoxine) pour pouvoir être utilisée de manière courante. Il ralentit le cœur tout en augmentant la tension par vasoconstriction périphérique et, curieusement, possède un effet diurétique.
HYPOTENSION • LUTTE CONTRE l'HYPOCORTISOLISME ET L'HYPOALDOSTÉRONISME: • Ribes nigrum
• Ribes nigrum (cassis) • Le cassis est de loin la plante la plus tonique des surrénales. Elle présente en outre une action diurétique légère et action antihypertensive chez l'animal. Ces effets sont largement compensés par son activité cortisollike qui entraîne une meilleure adaptation aux variations des sécrétions surrénaliennes. Riche en flavonoïdes, particulièrement kaemferol et quercétol, et en vitamine C elle agit comme antioxydante et tonique vasculaire.
RIBES NIGRUM =CASSIS • 1. SYNONYMES: groseillier noir • 2. FAMILLE: Saxifragacées • 3. DESCRIPTION: • Arbrisseau touffu atteignant 1, 50 m de haut. Les rameaux portent des feuilles odorantes lobées. Les fleurs rougeâtres à l'intérieur et verdâtres à l'extérieur sont disposées en grappes pendantes. Le fruit est une petite baie, noire et globuleuse, surmontée des restes du calice. Il provient des régions nordiques et pousse partout en Europe mais rarement à l'état spontané. • 4. PARTIES UTILISEES: le fruit qui contient de la vit. C • les feuilles • les sommités fleuries • les bourgeons
• • • • • 5. PRINCIPES ACTIFS: * Dérivés anthocyaniques (cyanidine 3 rutinoside et delphinidine 3 rutinoside) * Vit. C, ac. citrique, tanins, glucose, fructose, . . . Bougeon * Complexes phénoliques: levanthocyones anthocyanosides flavonoïdes * Ac. aminés: 2, 32 mg azote aminé / gr. poudre séchée de Bg. 12, 44 mg de glycérine/ gr. " " " * Proline, argérine, glutamine, asparagine * Ac. ascorbique: 107 mg/100 gr. de Bg. frais 6. PROPRIETES: Tonifiant, stimulant général et des surrénales Anti inflammatoire rhumatismal Antiallergique par action cortisone like Stimulant immunitaire Antiradicalaire, anti stress Améliore la micro circulation Agit sur les troubles d'origine veineuse
• 7. INDICATIONS: • Fatigue, épuisement • Rhumatisme • Asthme, allergie cutanée • Troubles circulatoires • Stress • Etat grippal • 8. POSOLOGIE (Formes pharmaceutiques et mode d'emploi): • Mac. glyc. 1 D Bg. : 3 x 100 • Infusion • Teinture: 3 x 20 • • At. baies } At. feuilles } 3 x 200 • 9. TOXICITE: 0
RIBES SELON SCHEMA Psycho : s'oppose au surmenage à l'épuisement par le stress plante adaptogène lutte contre la tristesse par épuisement, le chagrin S. N. C. : tonique S. N. V. : OS Endocrines : tonifie surrénale (effet ACTH like) régularise l'hypophyse antérieure
Organes : Articulation: anti inflammatoire antiallergique Rate: immunité: stimulant immunitaire Poumon: antiallergique Antiradicalaire Vasculaire (fruit): renforce les capillaires (vit. C) Phases : 1 à 5 Indications majeures: Parties utilisées: Fatigue Epuisement Troubles circulatoires Allergie cutanée, pulmonaire Rhumatisme feuilles bourgeons sommités fleuries fruits Origine: Europe et Asie Toxicité: 0 Mode d'emploi Mac. glyc. 1 D Bg. : 3 x 100 Infusion Teinture: 3 x 20 At. baies } At. feuilles } 3 x 200
HYPOTENSION • PLANTES CONTRE L'INSUFFISANCE VEINEUSE • Hamamelis virginiana • Ruscus aculeatus • Vitis vinifera • Aesculus hippocastum
• Hamamelis virginiana (Hamamélis) • La présence de 10% de tanin dans la plante lui donne son astringence et son effet anti-inflammatoire par inhibition de la synthèse du leucotriène ß 4. • Connue autant en usage externe qu’interne, elle apporte une tonicité aux veines des membres inférieurs qui justifie son emploi pour améliorer le retour veineux. • Ruscus aculeatus( le petit houx) • Le petit houx ou fragon épineux contient des saponosides stéroïdiques à noyau spirostane ou à chaîne latérale furostane qui provoquent une inhibition de la c AMP phosphodiestérase. L'action de la ruscogénine, un produit de dégradation, est proche de l'aescine; elle diminue les tensions dans les jambes et contracte la musculature lisse de la paroi veineuse augmentant le retour sanguin. Cette activité a été contrôlée en double blind dans de nombreuses études cliniques.
• Vitis vinifera (vigne rouge) • Citée à de nombreuses reprises sous cette rubrique cardio vasculaire, la vigne rouge apporte par les proanthocyanidols une angioprotection et augmente la tonicité veineuse. • Aesculus hippocastum • Le marronnier d'Inde est de loin la drogue la plus connue pour l'action tonique sur les veines. Elle contient des glucosides coumariniques, des flavonoïdes, de l'aescine. • L'esculoside augmente la résistance vasculaire, l'aescine est antioedémateuse et veinotrope. • La toxicité est suffisamment faible pour pouvoir l'utiliser à grande échelle.
Nutricaments • Hypotension – Total minéral et Mg – Vit E (Huile de germe de blé)
INSUFISANCE VEINEUSE • Introduction • L’insuffisance veineuse se caractérise par une défaillance du système veineux qui assure la circulation sanguine de retour. De cette défaillance, apparaissent plusieurs pathologies : dilatations veineuses, varicosités, oedèmes veineux, crampes, hémorroïdes, phlébites, . . • Pour les varices, il s'agit de veines superficielles, allongées, dilatées, sinueuses dont les valves sont absentes, espacées congénitalement ou devenues incompétentes. La prédisposition familiale est très caractéristique. • Si la prédisposition familiale est certaine, les causes plus accidentelles, telles que la compression des veines pelviennes dans les stades avancés de la grossesse, la station debout prolongée, la chaleur, la sédentarité, . . . en sont des facteurs favorisants. • La phytothérapie des troubles veineux est redoutable d’efficacité et de puissance : la plupart des spécialités font usage soit des principes actifs végétaux, soit de dérivés semi synthétiques.
Etude clinique Verification clinique de la vitesse d’Action dans l’Insuffisance VEINEUSE CHRONIQUE d’un extrait de vitis vinifera FOLIA OVIEDO 2005
Etude clinique Remerciements a tous les patients qui nous font confiance Aux médecins qui travaillent avec nous
• Cette étude porte sur l’intérêt et la rapidité d’action d’un extrait de plante standardisé chez des patients souffrant de IVC insuffisance veineuse chronique de stade I ou II selon la classification de Widmer ( Allemagne) ou de stade 2 à 4 de la classification CEAP internationale. 41 % des patients présentent à un moment de leur vie une insuffisance veineuse et/ou une maladie hémorroïdaire dont l’origine est la même. • Les patients inclus dans l’étude présentaient tous un certain degré d’œdème et des plaintes cliniques ( environ 20 % des insuffisants veineux chroniques)
• L’insuffisance veineuse est très répandue et son origine multifactorielle. Un traitement adéquat permet d’alléger les symptômes et éventuellement de reculer une intervention chirurgicale.
TRAITEMENT DE FOND • • • • • • action sur la structure des veines (renforcement du tissu veineux): Centella Asiatica action tonique sur la musculature de la paroi veineuse : (vasoconstricteur veineux) Hydrastis Canadensis: à utiliser par courtes périodes Ruscus Aculeatus Aeculus Hippocastanum Cupressus Sempervirens Berberis Vulgaris Ginkgo Biloba Achillea Millefolium Lamium Album Hypericum perforatum Bellis perennis action anti-oedémateuse Citrus Limonum Aesculus Hippocastanum Cupressus Sempervirens Ginkgo Biloba Hamamelis Virginia Vaccinium Myrtillis Vitis Vinifera Sorbus Domestica (B Mg 1 d) Castanea Vesca (B Mg 1 d) Alnus Glutinosa (B Mg 1 d)
Nutricaments • Varices – Ca + Mg – Bromelase + papaïne – Taurine – Vit C (acérola) – Vit E (Huile de germe de blé) – Marc de raisin
LES PHLÉBITES : • La phlébite est une inflammation d’une veine superficielle. Si elles sont graves ou menaçantes, il ne faut pas hésiter à utiliser les grands moyens (héparine, anti-vitamine K, . . . ) Si par contre, elles sont peu graves, superficielles et forts limitées, on peut utiliser la phytothérapie à bon escient (phlébite post-IV, constriction, plaie, traumatisme, morsure, varice, . . . ) ; mais c’est dans les suites et conséquences des phlébites et dans la prévention des récidives que la phytothérapie est souveraine. • Pour avoir une réaction phlébitique, il faut avoir une hypercoaguabilité, une stase veineuse et aussi une lésion endothéliale. La phytothérapie peut agir sur ces trois niveaux :
LES PHLÉBITES : • action sur l’hypercoagulabilité : utiliser des plantes à coumarines • Mélilotus Officinalis • Aesculus Hippocastanum (écorce) • Vaccinium Vitis Idaea : airelle rouge • Allium Sativum • action sur la stase veineuse : voir insuffisance veineuse • action sur la lésion endothéliale : utiliser l’action vitaminique P et sur la structure de la paroi veineuse : • Centella Asiatica • Aesculus Hippocastanum • Hamamelis Virginiana • Arnica Montana • Sorbus Sanguinea (B Mg 1 d) • Citrus Limonus
LES HÉMORROÏDES : • • • Ce sont des dilatations variqueuses des veines de l’anus et du rectum. Il faut se souvenir que les causes peuvent être les mêmes que pour l’insuffisance veineuse mais il faut y ajouter toutes les causes d’augmentation de pression dans la veine porte : efforts de défécation, grossesse, sédentarité, cirrhose hépatique, hypertension portale, toux chroniques, tumeurs abdominales, hépatopathies chroniques. . . idem insuffisance veineuse Ficaria Ranunculus : Ficaire (herbe aux hémorroïdes) en décocté, en extrait fluide et in loco. l’inflammation est parfois insupportable : utiliser des plantes adaptées : Harpagophytum Procumbens Erigeron Canadensis Aesculus Hippocastanum le saignement peut être pris en charge par des plantes hémostatiques Hydrastis Canadensis Curessus Sempervirens Ruscus Aculeatus Capsella Bursa Pastoris
LA FRAGILITÉ CAPILLAIRE : • Elle se manifeste par des signes très localisés de purpura, de petites hémorragies ponctuelles, des hématomes « faciles » , des difficultés pour arrêter un saignement aussi petit soit-il. Il faut essayer de restaurer la paroi capillaire et pour ce, utiliser l’action vitamine P, lui associer la vitamine C et l’action de flavonoïdes en général: • Citrus Limonus • Ribes Nigrum (baies) • Vaccinium Myrtillis • Hamamelis Virginia
L’ÉRYTHROCYANOSE : • Cette pathologie est due à une et stase du sang dans de petits veinules capillaires qui se dilatent sous la peau. Il s’agit souvent de jeunes filles en hypo-oestrogénie. On utilisera : • une action sur la stase veineuse : voir insuffisance veineuse • une action protectrice des capillaires : action vitamine P et autres • Citrus Limonus • Ginkgo Biloba • Vaccinium Myrtillus (baie) • Vitis Vinifera (feuille) • Aesculus Hippocastanum • une action oestrogène-like : • Cupressus Sempervirens • Salvia Officinalis • une action vasoconstrictive capillaire : • Ribes Nigrum • Paeonia Officinalis
LE SYNDROME DE RAYNAUD : • Ce sont des spasmes artériolaires qui courtcircuitent les capillaires de l’extrémité des doigts en déviant le sang directement de la circulation de retour. Il faut utiliser des plantes vasodilatatrices et non vasoconstrices : • Arnica Montana • Gingko Biloba • Citrus Limonus • Melilotus Officinalis
L’INSUFFISANCE LYMPHATIQUE : • Elle ne fait pas partie stricto sensu de l’insuffisance veineuse mais elle peut l’accompagner fréquemment ou exister de façon primitive, d’étiologie inconnue. L’oedème qui en résulte est souvent plus dur et prend mal le godet. S’il n’y a pas d’insuffisance veineuse concomitante, il n’y a pas d’évolution vers l’ulcère. • Sorbus Domestica (B Mg 1 d) : Sorbier domestique • Castanea Vesca (B Mg 1 d) : Châtaignier • Coryllus Avellana (B Mg 1 d) : Noisetier
MONOGRAPHIE VITIS VINIFERA Ø Situation dans le paysage légal : • En Belgique, Vitis vinifera feuilles a un statut de complément alimentaire à base de plante (N° PL) La plante : • Famille des Vitacées, originaire d’Asie mineure Ø Histoire : • La vigne (Vitis vinifera L. Vitaceae) est connue depuis l’antiquité. La partie utilisée est la feuille de vigne (Folia Vitis viniferae).
Composition chimique • De grandes variations de composition • dérivés phénoliques, surtout des flavonoïdes. • structure carbonée en C 15 issue de 3 unités acétate et une unité phénylpropane. Les flavonoïdes comprennent des flavonones, des flavonols et des flavanes. Les flavanes comprennent les leucoanthocyanidines, les anthocyanidines et les catechols [8, 20]. Des dérivés sont formés par les catechols et/ou les leucoanthocyanidines aussi appelés proanthocyanidines oligomériques, ceux ci ne sont plus, à proprement parler, des flavonoïdes mais des tanins
Composition chimique • Les principaux constituants de l’extrait de vigne rouge sont l’isoquercitrine et la quercetine 3 glucuronide, des flavonoïdes liés à des sucres. On retrouve aussi dans ces feuilles, la quercetine, le kaempferol, l’astragaline (= kaempferol 3 glycoside), l’hyperoside (= quercetin 3 galactoside), la rutine (= quercetin 3 rutoniside) [3], la luteoline [4] et la myricetine. Les feuilles des variétés rouges, dites "teinturiers", doivent leur couleur aux anthocyanidines liées à des molécules de sucre, et sont riches en tanins. La composition en tanins dépend du stade de développement des feuilles, de leur position sur la vigne et de la saison.
Composition chimique • Les flavonoïdes agissent sur le système cardio vasculaire. Ils augmentent la circulation périphérique, dilatent les vaisseaux coronaires, influencent l’hémostase et diminuent la pression sanguine. • ils interfèrent dans la libération par les cellules “mast” de médiateurs jouant un rôle dans les réactions allergiques et inflammatoires. • Les flavonoïdes sont des agents vasoprotecteurs et préviennent la formation d’œdèmes, et ils ont également des propriétés inhibitrices de l’agrégation plaquettaire. Les proanthocyanidines oligomériques ont une action astringente, c à d qu’ils épaississent les couches superficielles des tissus et protègent les tissus sous jacents.
L’extrait de feuille de vigne a également un effet inhibiteur sur les enzymes elastases, un autre facteur de destruction des tissus conjonctifs. En cela, il contribue aussi à la vasoprotection, ainsi qu’à la stabilisation du collagène, troisième composant essentiel des tissus de soutien. Effets anti inflammatoires et antioxydants
• Un extrait standardisé de Vitis vinifera L. folia a déjà été étudié quant à son efficacité clinique dans les troubles veineux des membres inférieurs. • Cette étude avait été menée en double blind. • “Efficacy of orally administered Extract of red Vine Leaf AS 195 ( folia vitis viniferae) in chronic venous insuffuciency ( Stages I II)” Holger Kiesewetter, Jürgen Koscielny, Ulrich Kalus, Jean Michel Vix, Hubertus Peil, Orlando Petrini, Bert S. J. van Toor and Christian de Mey
• L’étude actuelle vise à étudier la vitesse d’action du même extrait objectivée par la mesure du volume de la jambe par un pléthysmographe à eau, par la mesure de la circonférence de la jambe à une hauteur fixée et par des critères subjectifs tels une échelle de sensation de lourdeur/douleur dans les jambes Il s’agit d’un traitement oral par 360 mgr Vitis vinefera folia AS 195 à raison de deux prises par jour de 160 mgr. (Capsugel 22. 094).
• • Inclusion Patient des deux sexes De 18 à 75 ans Souffrant de IVC insuffisance veineuse chronique de stade I ou II selon la classification de Widmer ( Allemagne) ou de stade 2 à 4 de la classification CEAP internationale
• Classification de Widmer utilisée en Allemagne • • Grade I : dilatation des veines sous cutanées • Grade II dilatation des veines sous cutanées accompagnées par des troubles trophiques à l’exception des ulcères de jambe, zones hyperpigmentées ou dépigmentées. • Grade III ulcères veineux de jambe guéris (stade IIIa ) ou actifs (stade IIIb)
• Classification CEAP ( Internationale) basées sur 4 critères • Clinical signs • Etiology • Anatomic distribution • Physiopathologic dysfunction • • 0 aucun signe physique de problèmes veineux 1 télangiectasies ou veines réticulaires 2 veines variqueuses 3 œdème veineux seul ou avec un des signes précédents • 4 troubles trophiques attribuables à la pathologie veineuse • 5 troubles trophiques avec ulcère guéri • 6 troubles trophiques avec ulcère actif
Exclusion : • Patients ayant subi une intervention chirurgicale dans les 90 jours précédant l’étude. • Prise de diurétique. • Participation à une autre étude durant les 90 jours précédents. • Prise d’anti-inflammatoires stéroïdiens ou non stéroïdiens. • Prise d’anticalciques. • Grossesse. • Phlébite ou thrombose aiguë des membres inférieurs dans les 90 jours précédant l’étude. • Insuffisance rénale. • Insuffisance hépatique. • Neuropathie diabétique. • Lymphoedème chirurgicale
Pletysmographie Etude du volume de la jambe
Pléthysmographe à eau Quatre centres d’étude ayant au total étudié 39 patients pendant une durée de 12 semaines, la prise du traitement a eu lieu pendant 6 semaines pour compléter l’étude antécédente ; en effet l’efficacité stabilisée était atteinte dans cette étude en double blind en 6 semaines avec une dose de 360 mgr du même extrait de vitis vinifera folia AS 195
Le plétysmographe est un appareil permettant de mesurer le volume d’eau déplacé par la mise du membre inférieur dans le récipient en métal Les mensurations sont toujours prises au même moment de la journée. Ces mesures sont prises à la même jambe. Le patient reste assis avant les mesures sans bouger durant 45 minutes. Le pléthysmographe est proche du patient.
La jambe est mise dans le baquet du pléthysmographe et l’eau s’écoule dans le verre mesureur sous le tube déverseur. Le deuxième mesureur est taré sur la balance. Une deuxième mesure a lieu immédiatement après, si la différence est supérieure à 20 gr , une troisième mesure est effectuée. La moyenne des deux mesures est le mesure retenue et exprimée dans le tableau en gramme. Toute mesure supérieure à 20 gr de la mesure de départ lors de la même pesée est rejetée
Etude de la circonférence de la jambe Une toise permet de mesurer la largeur de la jambe toujours à la même hauteur. Cette mesure se fait en cm, la hauteur de prise se fait à mi chemin de la jambe et est reprise à chaque mesure à la même hauteur et à la même jambe.
ETUDE DES RESULTATS VOLUME • mesures réalisées par le pléthysmographe, elles sont exprimées en gramme d’eau. • A chaque prise de volume, deux mesures, une différence de 20 ml excluait la mesure. • La moyenne des deux mesures est le résultat publié dans le tableau. • Une mesure au temps zéro avant traitement • Une mesure deux semaines après +/ deux jours après le début du traitement • Une mesure quatre semaine après +/ deux jours après le début du traitement • Une mesure six semaines après +/ deux jours après le début du traitement.
LEGENDE • Vol T 0 : volume de la jambe mesuré au pléthysmographe en gramme d’eau par la pesée sur la balance mesuré au temps zéro. • Vol T 2 : deux semaines de traitement par vitis vinifera AS 195 à raison de deux prises de 180 mgr par jour. • Vol T 4 : après quatre semaines de traitement par vitis vinifera AS 195 à raison de deux prises de 180 mgr par jour. • Vol T 6 : après six semaines de traitement par vitis vinifera AS 195 à raison de deux prises de 180 mgr par jour
ETUDE DES RESULTATS CIRCONFERENCE • La mesure se fait en cm elle est toujours mesurée à la même hauteur chez tout le monde à savoir à 35 cm à partir du sol. • Une mesure au temps zéro avant traitement • Une mesure deux semaines après +/ deux jours après le début du traitement • Une mesure quatre semaine après +/ deux jours après le début du traitement • Une mesure six semaines après +/ deux jours après le début du traitement
• CIR M T 0 : circonférence du mollet mesurée en centimètres mesurée au temps zéro avant traitement par vitis vinifera AS 195 à raison de deux prises de 180 mgr par jour. • CIR M T 2 : circonférence du mollet mesurée en centimètres mesurée deux semaines après traitement par vitis vinifera AS 195 à raison de deux prises de 180 mgr par jour. • CIR M T 4 : circonférence du mollet mesurée en centimètres mesurée quatre semaines après traitement par vitis vinifera AS 195 à raison de deux prises de 180 mgr par jour. • CIR M T 6 : circonférence du mollet mesurée en centimètres mesurée six semaines après traitement par vitis vinifera AS 195 à raison de deux prises de 180 mgr par jour.
ETUDE DES RESULTATS DOULEUR • La mesure de la douleur se fait sur une échelle visuelle. • A chaque mesure le patient coche sa sensation de douleur et de lourdeur de jambe sur une échelle de 1 à 10, 10 étant la douleur maximale, 0 l’absence de douleur. • Une mesure au temps zéro avant traitement • Une mesure deux semaines après +/ deux jours après le début du traitement • Une mesure quatre semaine après +/ deux jours après le début du traitement • Une mesure six semaines après +/ deux jours après le début du traitement
• DOUL T 0 : douleur, sensation de lourdeur dans les jambes mesurée sur une échelle visuelle de 1 à 10 au temps zéro avant traitement par vitis vinifera AS 195 à raison de deux prises de 180 mgr par jour. • DOUL T 2 : douleur, sensation de lourdeur dans les jambes mesurée sur une échelle visuelle de 1 à 10 après deux semaines de traitement par vitis vinifera AS 195 à raison de deux prises de 180 mgr par jour. • DOUL T 4 : douleur, sensation de lourdeur dans les jambes mesurée sur une échelle visuelle de 1 à 10 après quatre semaines de traitement par vitis vinifera AS 195 à raison de deux prises de 180 mgr par jour. • DOUL T 6 : douleur, sensation de lourdeur dans les jambes mesurée sur une échelle visuelle de 1 à 10 après six semaines de traitement par vitis vinifera AS 195 à raison de deux prises de 180 mgr par jour.
CONCLUSIONS • Cette étude ouverte traite de l’efficacité d’un extrait de Vitis vinifera Folia AS 195 dans les insuffisances chroniques veineuses de stade I et II suivant les différentes classifications. • Le traitement a été instauré durant six semaines chez 39 patients. • Trois patients ont arrêté prématurément pour des raisons non liées au traitement ou à la maladie veineuse.
• Dans l’ensemble, les traitements ont été bien tolérés. • L’efficacité de l’extrait a été testée sur trois critères, la mesure volumétrique de la jambe calculée par le pléthysmographe à eau, la mesure de la circonférence du mollet à hauteur fixe répétée chez chaque patient et la quantification de la douleur et de la sensation de lourdeur de la jambe sur une échelle graduée. • Ces mesures ont été réalisées à quatre périodes différentes. Le temps zéro correspond à l’absence de traitement, les autres mesures ont lieu après deux, quatre et six semaines de traitement par le même extrait standardisé à 2 x 180 mgr par jour. • L’analyse de ces différents paramètres démontre l’efficacité rapide de l’extrait de Vitis vinifera Folia AS 195 dans les insuffisances chroniques veineuses, un effet net et significatif est observé déjà après deux semaines de traitement, cet effet se maintient et se renforce légèrement après quatre et six semaines.
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